30/08/2012
Docteur, je ne prends plus qu’un comprimé sur les deux qui sont écris sur l’ordonnance
Source : http://www.pilbox.com/
Un patient de 84 ans maçon retraité a comme antécédents un cancer du colon opéré et guéri, il y a déjà pas mal de temps que cela. Puis il a développé un angor (un pré infarctus du myocarde) pour lequel il a été stenté, on lui a mis des « ressorts dans les artères coronaires sténosées (rétrécies) par une plaque d’athérome (de cholestérol).
Il est traité, aussi pour une Hypertension Artérielle (HTA).
Dernièrement, il vient me voir, pour renouveler son ordonnance, et je lui trouve, incidemment, une tension assez élevée à 18/9 (pour une normale aux alentours de 13/8).
Il m’avoue, alors, qu’il ne prend qu’un comprimé pour la tension, alors que le Cardiologue lui avait prescrit deux comprimés.
Il ne fallait donc pas s’étonner du résultat.
Le non respect de l’ordonnance, par le patient, à trait à ce que l’on appelle l’observance, ou plutôt d'inobervance, dans ce cas.
17:32 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
28/08/2012
Docteur, j'ai un champignon entre les orteils et le pid enflé
Source : http://www.dermis.net/
Un Monsieur de 47 ans, grand et un peu enrobé, chercheur en Informatique dans un labo de la fac de science, viens me voir car, me dis-til : "il a des champignons entre les orteils du pied gauche, et, qu’en plus il a le pied gauche qui commence à enfler".
Il en lève les deux chaussettes, effectivement, il a un «athlétic foot», avec une fente suintante entre le 2° et le 3° orteil.
Mais, il a le dessus du pied enflé dans son ensemble et rouge, c’est un érésipèle du dos du pied gauche.
Je lui prescrit un traitement par LAVAGE DES PIEDS + pommade antimycosique + Antibiothérapie par voie orale (AMOXICILLINE+ACIDE CLAVULANIQUE), et… Vaccin Antitétanique (en fait, vaccin quadrivalent DTCoq Polio).
L’érésipèle est une infection des tissus cellulaires, c’est une cellulite (à ne pas confondre avec La cellulite capiton ou, peau d’orange) due soit au streptocoque, soit au staphylocoque, localisée, soit à la jambe ou au visage. A la jambe il faut recherchercher une lésion, même minime, surtout entre les orteils. Le diabète est très souvent en cause.
Pourquoi le vaccin antitétanique, car comme son vaccin datait de plus de 10 ans, il fallait faire un rappel du vaccin anti tétanique (et comme il lui fallait un rappel pour les autres vaccin le vaccin tétravalent) car toute lésion cutanée est une porte d’entrée pour Clostridium tetani (le bacille du Tétanos).
Ah, et j'oubliais, par mesure de prudence, un dosage sanguin de la glycémie, bien qu'il soit un peu jeune pour cela, pour éliminer un diabète.
09:01 Publié dans Anecdote, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Sport, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (16)
22/08/2012
Cette nuit, j’ai fait un cauchemar horrible
Paravent Japonais
Crédit Photo : www.art-memoires.com/
Préambule :
Dans les vrais blogs médicaux, je veux dire par là, des blogs qui, dans plus de 90% des « post » ne parlent QUE de Médecine (mon modeste blog est, hélas, plus diversifié (Hight-Tech, informatique, 18%, Economie, 24%, Loisirs, dont cuisine et vins, 12%, Science, 6%, Internationnal, 6%, et, seulement, 35% pour la Santé).
Il est de bon ton, dans ces vrais blogs médicaux de « poster », d’un ton idéaliste, sur la relation Médecin-Malade (remarquez, au passage, qu’il ya une nuance entre la relation Médecin-Malade et la relation Malade-Médecin), et du respect de la dignité du patient. En général le blog permet d'écrire un livre.
Je nuancerai ces propos, si « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (François Rabelais), Bien sûr, le respect du patient, c’est très important et, évite, dans un certain nombre de cas des procès au médecin, cela n’empêche pas les procès pour faute médicale.
Pour moi, en tant que Professionnel de Santé, je demande la connaissance Médicale et une bonne pratique médicale, un Médecin est responsable de ses actes et doit assumer ses erreurs, comme monsieur tout le monde.
Tout ces propos bien pensants, m’ont déclenché, un horrible cauchemar.
« Ambule » :
Cette nuit, j’ai fait un cauchemar horrible. J’ai rêvé que ma femme était enceinte, et elle atteignait la date fatidique de l'ccouchement. Jusque là, ce ne pourrait pas être un cauchemar, mais un rêve merveilleux.
J'amenais, alors, ma femme à la maternité du CHU. Je ne jurai que par le CHU, car toute ma formation avait eu lieu, là, au CHU.
Entre temps, depuis mes «études, les choses avaient bien changées. Dès qu’elle est arrivée, on l’a fait se déshabillée derrière un paravent japonais (délicate attention), puis on lui a fourni une longue blouse avec plein de boutons pression, comme cela sa pudeur était respectée, elle ne montrait pas ses fesses au personnel soignant, c’est vrai, c’est humiliant. Si vous ne le prenez pas au deuxième degré, arrêtez, mais ce serait dommage de rater la suite.
Car le cauchemar commença, quand l’interne décida de déclencher le travail, « par précaution ».
Ma femme, contre mon avis, avait décidé de « prendre la péridurale » pour « plus de confort ». Pourtant j’avais eu beau lui expliquer que tout acte médical est dangereux, en soi, elle n’en fis qu’à sa tête et ne m’écouta pas.
L’anesthésiste vint, et me jeta dehors.
La péridurale fut donc pratiquée, mais…
L’accouchement, commençant, au bout d’un certain temps, la sage femme n’arrivant pas à la faire pousser, car l’anesthésiste avait trop poussé la péridurale, et ma femme ne sentait plus rien.
La sage femme, pour la calmer, lui mit un casque sur les oreilles diffusant de la musique Zen, et… appela le chef de clinique qui arriva avec une autre interne et lui laissa poser les spatules pour un BB, une fille de… 3 Kg !!!
Résulta des courses, après cet accouchement musclé, ma femme se retrouvait avec un Incontinence Urinaire d’Effort, et un léger trouble du sphincter anal.
Malheureusement, les choses ne s’améliorèrent pas à la rééducation périnéale. La Kiné dit, d’ailleurs à ma femme, à cette occasion, qu’à Grandville, elle voyait beaucoup de patientes venant d’une Clinique Privée Bien connue pour sa « réputation, et… la maternité du CHU.
Je m’étais trompé de boutique, il fallait aller ailleurs dans le privé, mais bon dieu, pourquoi n’avalise pas acheté le numéro de la revue « Le Point » concernant la classification des cliniques et des Hôpitaux. Choix facile avec le nombre de bistouri et d’écarteurs de Faraboeuf, le choix était facile.
Pourtant, l’accueil, à la maternité, avait été parfait, paravent japonais ou chinois je ne me souviens plus, longue blouse avec plein de pressions pour préserver son intimité,
Mais…
Elle se retrouvait handicapée !
Je me réveillais en sursaut, plein de transpiration. Ma femme, réveillée par mon cris, me dis : « Mais que t’arrives-t-il ? ».
J'ai fait un cauchemar horrible !
"Postambule" :
Préserver la pudeur, c’est bien, bien soigner les gens, c’est mieux.
Avant d’être « humain », un bon médecin doit être un bon praticien, c'est-à-dire un bon technicien, et, surtout être responsable de ses actes.
Petit aparté, ce n’était qu’un cauchemar, horrible, certes, mais qu'un cauchemar, c'est à dire, virtuel.
Il se trouve que ma femme est juriste, si un cas pareil lui arrivait avec un confrère, je pense qu’elle le poursuivrai devant les juges.
Crédit Photo : http://ripostelaique.com/
23:08 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (35)
18/08/2012
A propos de l’incendie de la forêt de Lacanau de 2012 : Souvenirs d’enfance Canaulaise, Histoire de Lacanau Océan, de la Forêt Landaise et quelques réflexions sur les incendies de la côte aquitaine
Photographie des allées Ortal- Lacanau-Océan dans les années 1970/1980
Souvenirs d’enfance
Quand j’étais gamin, j’ai passé toutes mes vacances dans une station balnéaire, familiale et totalement inconnue, à l’époque, Lacanau-Océan.
Je faisais, avec mon père, de longues balades en forêt (il avait, par précaution, toujours sur lui, une boussole), il avait, aussi deux vieilles cartes d’état major, avec, au dos, une autre carte avec la mention « CANCELLED », à la fin de la guerre on manquait de papier.
Les pistes cyclables avaient été crées sur les voie ferrées du Decauville, sorte de locomotive qui servait à charrier le bois. Les pare feu avaient des noms mythiques pour moi, par exemple, le garde feu central nouveau , le garde feu central ancien. près de là où je passais mes vacances, un chemin en terre avait été baptisé le muletier, car une mule attelée à une charrette l'empruntait. Bien entendu, moi et mon ami d'enfance montions dans la carriole avec un plaisir indicible.
Je n'oublie pas le cinéma de Lacanau-Océan, le "Familia Ciné" au décor des années 60.
La gare de Lacanau-Océan existait encore et fonctionnait avec sa micheline qui venait de Bordeaux.
Gare de Lacanau-Océan
J’ai connu l’ancienne église : « notre dame des flots »,
Ancienne église de lacanau-Océan "Notre Dame des flots"
Elle était en bois et située sur la dune nord. Elle a été rasée pour être remplacé, vers 1970, par une église à l’architecture d’un hangars.
L’automne arrivant on cueillait des Bidaous, on n’en consommait au maximum une fois par semaine, ce qui était raisonnable, car on sait, maintenant, que consommé en assez grosse quantité, il peut être toxique. On évitant les amanites phalloïdes qui y ressemblaient un peu, des catalans, des cèps de pins (pas trop mauvais tout compte fait).
J’ai même connu l’arrivée du surf à Lacanau, dans les années 60, ramené, à Lacanau, de Biarritz, par Francis Maugard. J’ai même été, avec une autre personne, et mon ami d’enfance, mois aussi, a être un des premier à pratiquer le surf avec un surf qui appartenait à mon ami d’enfance qu’il avait ramené de Biarritz de l’entrepris Barland.
sur la plage et sur les dunes restait quelques vestiges du mur de l'atlantique...
Blockhaus peints sur la plage de Lacanau-Océan dans les années 1970/1980
Des Blockhaus tout en béton et une route en béton (les allemands, en 40, étaient bons en béton) longeait les dunes au nord et au sud de Lacanau-Océan.
En 1970 est arrivé l’hélicoptère de la Protection civile, qui, outre ses missions de sauvetage, le 15 août, lors de la fête de la mer, à la mémoire de marins disparus en mer, allait jeter une gerbe de fleur à la mer. Il était basé à Lacanau-océan, pour couvrir la côte aquitaine, en effet, il était juste au milieu de la côte réputée dangereuse pour ses baïnes.
En 1979, la première compétition de surf, le premier Lacanau Pro.
Depuis 1980, après le passage du tour de France en 1976, la station s’est mise à démarrer.
Un golf vit le jour (le golf du Baganais). Tout à coté du premier golf, fut construit un centre de remise en forme avec thalassothérapie. Des lotissements se développèrent.
Petite histoire de la forêt Landaise
Au début, l’apparition du pin maritime apparu sur la côte landaise, pour la fixation des dunes landaise (oyats, encore appelés, localement, gourbets, et plantation du pin maritime), en 1786, par un ingénieur des ponts et chaussés, Nicolas Brémontier. Assainissement des marécages Landais par le pin maritime qui absorbe l’eau (un hectare de pins maritimes aspire 45 tonnes d'eau de la nappe phréatique par 24 heures), en fait un prétexte en utilisant intensivement la technique du gemmage, pour extraire la résine (l’or blanc) qui servait à produire l’essence de térébenthine et la colophane. Cela fut à l’origine d’une période de richesse très importante pour les Landes.
Cela a eu pour conséquence la disparition de la lande au profit d’une forêt de pin maritime qui fit disparaître le système agro-pastoral et la disparition du mythique Landais sur son échasse suivant un troupeau de moutons. Cette disparition fut pressentie par personnage à la fois linguiste, folkloriste, historien, ethnologue, photographe et écrivain. Un photographe qui parcouru la Haute Lande, laissant, en guise de témoignage, le recueil de chants contes locaux et de nombreuses photo de cette période de mutation, cet homme, c’est Félix Arnaudin.
L’écomusée de Marquèze fait revivre cette époque là.
Dans un premier temps, la forêt fut plantée de façon anarchique, avec des risques importants d’incendies. Puis l’exploitation de la résine continuant, on remplaça cette forêt par une forêt industrielle, pins alignés coupés de pare feu conséquents (une pigne de pin enflammée pouvant être Projetée à 50 mètres).
Puis l’industrie pétrolière rendit caduque l’exploitation de la résine.
Celle-ci fut alors exploitée pour le bois, avec la Sylviculture. Mais aussi, vu un certain manque de rentabilité, par le début de la culture intensive du maïs.
La tempête Klaus (24 janvier 2009) mit pratiquement un terme à l’exploitation de la forêt landaise, il faut, en effet, 40 ans pour qu’un pin soit exploitable (pratiquement deux générations).
La culture du maïs ne fit que s’accroitre.
Quelques raisons possibles sur la cause de l’incendie de Lacanau en 2012
Outre la chaleur et le vent, la forêt landaise n'avait pas pu être entretenue comme il l'aurait fallu suite à la tempête Klaus.
Une autre cause a été invoquée d'après les Syndicats de sylviculteurs et de sapeurs-pompiers, l'incendie aurait pu être circonscrit s'il y avait eu davantage de canadairs prépositionnés en Gironde.
Il semblerait que le feu ait démarré au niveau de la route de Lacanau (voir la dernière photo et les vidéos) nécessitant l'évacuation d'un camping.
De l'endroit ou pris le feu, à Lacanau, il s’est propagé vers la réserve naturelle de l’étang du Cousseau, sans l'atteindre. Dans cette zone, la forêt est touffue, tout particulièrement au niveau de la starte arbustive, et, surtout est présent un sol marécageux, par endroits et composé, dans d’autres endroits, de tourbe (un combustible fait de la décomposition de végétaux), la tourbe se consume lentement et provoque propagation et reprises de feu.
Crédit Photo : Le Figaro
Il faut admirer le travail de précision des pilotes de Canadairs. Un véritable largage "Chirurgical".
A lire :
Le secours héliporté à Lacanau-Océan de Francis Delafosse.
A voir :
Secours Héliportés à LACANAU-OCEAN avec l'hélicoptère de la Sécurité civile en été 1976
A consulter :
Le site Lacanau ocean.com
Le site OCEANIK - le blog canaulais
13:53 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Photographie, Politique, Potins, Science, Société, Télévision, Vidéo, Vie pratique, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (17)
16/08/2012
La méthode à Laforgue
René Laforgue était un Psychanalyste Français connu pour avoir inventé le concept de Névrose d’Echec.
Dans le DSM-IV-TR et le CIM-10, on ne parle plus de névrose, il s’agirait, plutôt, de comportement répétitif. Cela pourrait s’approcher du concept de Psychogénéalogie (comportements répétitifs au fil des générations (concept qui est très critiqué, à l'heure actuelle).
Il se trouve que René Laforgue a été le Psychanalyste de Françoise Dolto, Psychanalyste d'enfants qui vulgarisa son savoir sur la chaine de radio France Inter, de 1976 à 1978, où elle répondait au courrier des auditeurs lors de l’émission « Lorsque l’enfant parait ». Françoise Dolto fut une amie de Lacan.
Actuellement, les théories de Françoise Dolto, sont trés critiquées, entre autre, par un Pédiatre influencé par la Psychanalyste mais qui y a renoncé, lui aussi, est, actuellement, médiatique : Aldo Naouri. En effet avec les méthodes permissive, la sociétée, la nouvelle génération a beaucoup changée 2012 - 1976 = 45 ans), et les théories de Dolto ne sont plus de mises, d'où le retour de balancier de Naouri, sur l'éducation des enfants (entre autre, le respect des parents).
La vérité d'hier, n'est pas forcément celle de demain.
Il se trouve que dans un livre, paru aux éditions du Seuil en 1989, livre d’entretien de Françoise Dolto avec deux journalistes : « Auto portrait d’une Psychanalyste », alors qu'elle était, déjà, très malade. Françoise Dolto raconte une séance, anecdotique, avec son Psychanalyste.
La mère de Françoise Dolto avait la fâcheuse habitude de crier contre elle, de préférence dans la cage d’escalier, où les voisins entendaient tout.
En confiant cela à Laforgue, celui-ci lui conseilla : « Criez plus fort qu’elle », et cette méthode fut redoutablement efficace.
Cela me fait songer aux méthodes de communications qu’utilisent, parfois, une autre méthode de communication qu’on leur a enseignée : baisser le ton pour être écouté. Etre traité comme cela a le don de foutre en pétard. Un peu d’authenticité que diable ; j’ai horreur que l’on ma manipule, s’il y en a un des deux qui doit manipuler, c’est bien moi.
Parfois, de façon honnête et respectueuse des patients, il faut savoir, un peu, manipuler les gens, en particulier avec l’injonction paradoxale* (autoriser les gens à ne pas se soigner est une bonne méthode pour une bonne prise en charge, par le patient, de sa maladie.
P.S. : Encore appelée double contrainte, notion proposée en 1956 dans le contexte de la présentation d'une théorie des causes de la schizophrénie sous l'impulsion de Gregory Bateson (à l’origine de l’école de Palo Alto).
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Double_contrainte.
11:02 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Livre, Médecine, Mots, Santé, Science, Société | Lien permanent | Commentaires (3)
06/08/2012
J’ai été violé, pendant une semaine, par le meilleur ami de mon père
Ceci pourrait être le titre d'un article d'une revue à sensation, mais, malheureusement, c'est une histoire vécue.
Les viols d’enfants, pudiquement appelés agressions sexuelles, sont beaucoup plus fréquents que l’on se l’imagine.
Ce soir, à la consultation, j’ai vu un patient qui a été, il y a deux jours, quitté par sa copine avec qui il vivait depuis deux ans. La séparation fut plus que houleuse.
Elle le plaqua, son « beau père » s’en mêla, llei menaçant de lui casser la G***.
Il vint me voir, car il se sentait très mal, était angoissé, dormait très mal et envie de pleurer, ce qui est rare chez un homme, (l’explication viendra après). Avec réticence, je lui prescris un antidépresseur sérotoninergique, un anxiolytique et un hypnotique, bref la totale. Etais utile, l’avenir nous le dira.
Brusquement, suite à une intervention de ma part, il me lâcha : A onze ans, pendant dix jours, j’ai été violé pa le meilleur ami de mon père.
Cela équivaut à un Etat de Stress Post Traumatique, un trouble anxieux. Cela fragilise passablement la personne « agressée ».
La chose la plus utile que j’ai fais, à mon avis, c’est de l’arrêter jusqu’a mon retour de vacances, dans huit jours, (cette année j’ai pris des vacances fractionné es).
Je le dis et je le répète, les viols d’enfants, sont beaucoup plus fréquent qu’on se l’imagine. En général, c’est l’entourage, père, oncle, proche de la famille. Comment ne peut-on pas respecter les enfants, j’avoue manquer de connaissance sur ce sujet là. En tout cas, cela crée beaucoup de dégâts pour le sujets victime de ça.
23:19 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (7)
Cuisine traditionnelle authentique contre toque étoilée véritable toc
Bidart: point de vue. Souce http://www.tripadvisor.fr/
Mon dernier Week end s’est déroulé, culinairement, en deux spots (endroit, terme de surf).
L’un à Bayonne, l’autre à Bidart.
Si j’ai atterri au pays Basque, c’est grâce à une Box que j’avais offerte à ma Mie, pour son anniversaire, et qui proposait un week end dans une ferme auberge. Nous le changeâmes, d’un commun accord, en un repas gastronomique. Le choix de la région fut, un peu, un hasard, le pays basque.
Le hasard provoque, parfois, bien des surprises.
Le resto de la Box était à Bayonne : la feuillantine (la feuillantine est un gâteau au chocolat), un resto étoilé et ayant les honneurs de Gault et Millau.
Grandes et très assiettes originales, belles présentations, belles assiettes, peu remplies et service guindé, un demi verre de jurançon sec, bon, mais sans plus. Bref, tout dans l’apparence.
Le deuxième à Bidart, place de la Mairie, le Restaurant ETXEAN (ce qui veut dire maison en basque). Ce super restaurant est répertorié dans le petit futé : nous avons dégustés le repas sur une table en extérieur, sur une estrade allongée, à l’ombre et très originale.
Repas très sympa, service simple efficace et plus que gentil, attentionné est le mot et copieux, pas besoin d’entrée, plat, dessert, il restait quand même une petite place pour le dessert, un autantique gâteau basque exceptionnel fait par un pâtissier local.
Le plat : deux pieds de cochon d’une saveur exceptionnelle, avec un pichet de vraie sangria plus que savoureuse. Aucune comparaison avec le premier
Quand à la différence de prix : quatre fois plus cher pour le restaurant dit « gastronomique ».
Incompréhensible qu’un restau gastro soit moins bon et bien plus cher qu’un restaurant simple, a prix plus que raisonnable avec un service attentionné et gentil et avec une cuisine savoureuse, authentique irréprochable.
Un bon tuyau pour reconnaître un bon restaurant simple : repérer des « locaux » attablés.
Restaurant EXTEAN (chez Pascal et Nadine) - Bidart
Cette photo de etxean est fournie gracieusement par TripAdvisor
09:22 Publié dans Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Loisirs, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
02/08/2012
Docteur, vous savez soigner les tuyaux ?
En arrivant à mon cabinet, cet après-midi, je croise une de mes patiente qui habite dans la résidence ou, malheureusement je saisis (il vaut mieux essayer de ne pas installer son cabinet médical dans une résidence et ce, à cause de la copropriété et de la C*** Humaine). Bref, cette patiente fort sympathique au demeurant (si, si, il y en a, rarement il est vrai), elle arrose les plantes, c’est une enseignante de maternelle à la retraite qui œuvre, utilement, pour la collectivité (et qui ne fait C*** personne, comme certains). Ma patiente m’interpelle en me posant cette question :
« Docteur, vous savez soigner les tuyaux ? »
Moi, de lui répondre : » bien que cela ne soit pas ma spécialité, je peux toujours voir. »
Le tuyau était tenu par un collier et le tuyau était descendu. Je remontrais le tuyau et resserrai à fond le collier, le tour était joué en même pas une minute.
Surprise de la patiente.
Comme quoi, avec un peu de réflexion…
La Médecine, c’est aussi logique qu’un tuyau mal fixé, c’est l’illustration que ma comparaison du corps humain avec un système mécanique (une automobile, ou un ordinateur, par exemple) tient la route.
Il faut trouver la panne (diagnostiquer la maladie, si la maladie est connue) puis traiter la panne (le traitement, s'il existe).
Et si la Médecine s’apparentait au « bricolage », au sens noble du terme, bien évidemment.
17:46 Publié dans Anecdote, Bricolage, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
01/08/2012
J’ai fais un rêve merveilleux
Le capteur de rêve empêche les mauvais rêves
Crédit Photo : www.culture-amerindiens.coml
Je demande un peu d’humour au second degré et un peu de tolérance pour les propos que je vais tenir. Je respecte infiniment les patients et je comprends très bien que, dans des moments difficiles, quand on est désespéré, l’on puisse croire aux miracles. Ce que je ne supporte pas, par contre, ce sont les gens malhonnêtes qui peuvent éventuellement profiter de la misère humaine. Pour mes propos, en contre partie, je demande que l’on tolère et respecte aussi mes idées.
J’ai fait un rêve merveilleux.
Je rêvais que j'entendais, aux informations, parler d'une ville miraculeuse, et j'imaginais tous ces malades sortant de l’église romane miraculeuse, guérissaient tous, je dis bien, tous, de leurs maladies pas graves, graves, voire mortelles.
Le médecin chargé d’établir les certificats de guérisons miraculeuses ne savait plus où donner de la tête (et du tampon).
Le réveil n’en fut que plus dur. Je racontais, à ma femme, mon rêve idyllique, dubitative elle me répondit : "tu n’a qu’a écouter les informations à la radio". Sitôt, dis, sitôt fait. Vous me croirez si vous voudrez, mais il n'y avait aucune information concernant la ville miraculeuse, même pas de son église romane sacrée.
En fait, le rève s'était transformé en cauchemar.
P. S. : Je tiens à rappeler, ici, la notion de Placebo et de Nocebo.
Un médicament Placebo et un médicament, sans principe actif qui « guérit » certaines maladie spontanément curables (à vaincre sans péril, on triomphe avec beaucoup de gloire). C’est pour cela que toutes les études sur les médicaments sont faites en double aveugle contre placebo.
Quand à l’effet Nocébo, on peut être dans le cas d’un médicament ayant un principe actif mais qui est mal toléré, soit avec un effet secondaire connu pour ce médicament, soit un autre effet secondaire sans aucun lien du tout avec la médication.
En définitive, tout cela est une affaire de croyance : ou on y croit, ou on n’y croit pas.
Ramona interprété par Saint Granier
Ramona - 1927
Chanson de L. Wolfe Gilbert traduite et adaptée en français par Saint-Granier, Jean Le Seyeux et Albert Willemetz. - Créée en 1927 par Saint-Granier.
Autres interprètes : Fred Gouin (la version la plus connue), Tino Rossi (en 1971 seulement), Jack Lantier, Mouloudji, Jean Raphaël, Patrick Bruel (2002).
15:29 Publié dans Art, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
25/07/2012
Les problèmes des Médicaments Génériques
Les médicaments sont découverts par l’industrie pharmaceutique parmi les créneaux les plus porteurs de maladies (HTA, Cholestérol, Diabète). Les médicaments sont affublés de deux noms : un nom commercial donné par le laboratoire, encore appelé princeps, et un nom DCI (Dénomination Commune Internationale).
Par exemple, DAFFALGAN 1g nom commercial et PARACETAMOL nom DCI. Le nom DCI est le nom du médicament générique (pas de chance le DAFALGAN n’est pas génériqué, même s’il existe du PARACETAMOL en vente en pharmacie).
Certains ont accusés les médicaments génériques d’une moins bonne efficacité, ce n’est pas tout à fait exact.
En fait, il y a deux problèmes pour les génériques :
- D’une part l’excipient (ce avec quoi est fait le comprimé, colorant, sulfites, ou la solution),
- D’autre part, et c’est la le point le plus important, c’est le fait que si la molécule est la même, le sel, lui, n’est pas forcément le même (un peu comme le chlorure de sodium, le sel de cuisine, et le chlorure de potassium, qui sale moins) d’où une variation d’efficacité entre les génériques et les princeps.
Cela a pour conséquences :
- L’excipient peut donner, lui, des réactions allergiques.
- La molécule générique, ou plutôt son sel, donne, lui, une diminution tolérée d’efficacité de 20%.
Se pose ensuite la question sur la forme et la couleur d’un comprimé, ce qui peut désarçonner une personne âgée. Il faut savoir qu’une règle en médecine dit : un homme jeune 3 signe 1 maladie, un homme âgé 3 signes, 3 maladies. Effectivement à 80 ans, il n’est pas rare d’être atteint de 3 pathologie, et comme il faut compter trois ligne par pathologie (une ligne sur l’ordonnance représente un médicament), une personne de 80 ans a des chances de se retrouver avec 3x3=9 médicament, on peut arrondir à 10. Le risque d’erreur de médicament est loin d’être nul.
On nous dit que le médicament générique fait faire des économies, certes, oui, mais combien ?
Le médicament représente 10 % des dépenses de santé, les médecins représentent eux aussi 10 % des dépenses de santé, il reste quand même 80 % restant. A qui revient cette part royale… Aux hôpitaux, aux CHU, qui sont, il ne faut pas l’oublier les plus gros employeurs d’une région. La santé coûte mais génère aussi. D’autre part, de par la nature de « l’objet traité », il n’y a pas de délocalisation possible.
Donc, le générique fait 30 % d’économie par rapport au princeps, mais il ne représente que… 10 % des dépenses de santé, alors que l’hôpital mange 80 % du budget santé.
21:57 Publié dans Actualité, Coup de gueule, Culture, Economie, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Vivaldi, l’été : accordéon et guitare
Dans le plus pur esprit baroque, une interprétation surprenante et efficace du final de l’été de Vivaldi.
Pourquoi parler d’esprit Baroque, car à mon avis qui dit baroque dit malice, liberté, humour et… mélange des genres
Bach a composé ses concertos pour violons en déclinant pour un violon deux violons, flûte violon et clavecin… car, à une époque de sa carrière, ne gagnant pas assez sa vie en tant que kapellmeister, il jouait devant le troquet avec ses copains, il faisait des bœuf, du Jazz avant le Jazz. Comme le nombre de partenaires changeait souvent on trouvait parfois un violon, une autre fois deux violon, avec ou sans flûte.
Ce petit texte se veut être de la "musicologie", terme un peu sérieux, pour la façon dont est abordé le sujet. L'important c'est de s'amuser, mo, ce type de "musicologie" m'amuse...
Pour ce qui est de cette interprétation, on aime ou on n'aime pas. Perso, je préfère cette interprétation de Vivaldi, à celle de certains orchestres baroque, avec des instruments d'époque, une interprétation trop parfaite, une interprétation morte, sans clin d'oeil ni malice.
P.S. : Le bass und continuo (notre batterie de maintenant qui donne le tempo) et qui, normalement, est assuré par le clavecin est joué, ici, par l'accordéon.
18:12 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Musique, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Quand le corps humain tombe en panne : notions de morbidité
La morbidité est le taux de maladie pour une population définie.
On peut parler de maladie quand le corps humain tombe en panne, un peu comme quand une voiture tombe malade, on l’amène, alors, chez le garagiste, le médecin des autos.
Le corps humain tombe en panne aux deux extrémités de la vie, chez le nourrissons (malformations congénitales et maladies génétiques et chez le vieillard.
Chez les femmes, c’est un peu plus compliqué, car il y a une consommation médicale due aux grossesse et aux accouchements.
Cette situation de tomber en panne au début puis à la fin est tout à fait comparable à ma comparaison du corps humain avec une voiture, le corps humain a le cerveau en plus.
Pour en revenir aux pannes du début, ces pannes surviennent au tout début que ce soit pour le corps humain ou un appareil électro ménagé (vice caché), il est donc inutile de payer un supplément pour couvrir les pannes sur trois ans.
17:20 Publié dans La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
Les Bilans de Santé de la Sécurité Sociale, Mythe et Réalité
Tous les cinq ans, en général, la Sécu propose un bilan de santé systématique.
Cela fait 31 ans que je sévis( déja !).
En 31 ans d’exercice professionnel de la Médecine Générale, je n’ai vu que deux anomalies dans ces bilans de santé :
- Le premier cas est une jeune patiente qui prenait la pilule et qui fumait 5 cigarettes par jours. Quelle est l’utilité de ce bilan ?
- Le deuxième cas est plus significatif, c’est une patiente de 40 ans, infirmière, en exercice, chez qui la sécu a découvert des Gamma GT élevées. Je fais un bilan de contrôle en demandant, en plus, la sérologies des Hépatites, et qui revient avec les Gamma GT toujours élevées, mais avec toutes les sérologies des hépatites négatives alors qu’elle avait «été vaccinée pour l’Hépatite B, de par son métier, ou elle est pas mal exposée, c’est fâcheux.
Deux dépistages significatifs, dont un douteux, cela fait bien peu comme résultat pour ces examens systématiques de la Sécu.
En fait, j’ai une théorie qui vaut ce qu’elle vaut, c’est l’aspect primordial de l’interrogatoire et de l’examen clinique en Médecine.
Un médecin généraliste diagnostique une maladie, quand un patient vient pour une symptomatologie qui évoque une pathologie.
Qui irait voir son garagiste alors que sa voiture roule bien ?
C’est exactement le cas pour la Médecine Générale, hormis le cas de la Tension Artérielle et le cholestérol, mais qui irait doser le cholestérol a un individu de 20 ans sans antécédents familiaux de dyslipidémie.
Voila donc un mythe qui tombe face à la réalité des choses.
N’y a-t-il pas des économies à faire plutôt qu’emm* les Médecins ?
11:40 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
Scandale dans la famille
J’aime bien cette chanson des Surfs de 1965 (47 ans déjà !), car elle bouleverse notre conception du mariage qui est, fondamentalement, un contrat (cf. Le Code Civil : Art 212, Art 213, Art 214, Art 215, Art 220, Art 371-1) uniquement dans le but de préserver le patrimoine, surtout vis-à-vis des enfants.
C’est assez comique, dans cette chanson, de voir que c’est, juridiquement, le foutoir dans cette famille, les notaires n’aiment pas trop ce genre de situation, ça leur donne du travail supplémentaire.
Deux phrases, dans cette chanson, sont fondamentales, et me font, littéralement hurler de rire :
- « cette fille est ta sœur et ta mère ne le sait pas ».
- « ton père n’est pas ton père et ton père ne le sait pas »
Là, on aborde, visiblement les secret de familles.
Et là, cela devient beaucoup plus compliqué pour l’intéressé(e). On a tendance , maintenant à utiliser la psychoéducation.
00:29 Publié dans Anecdote, Culture, La pensée du jour, Musique, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
24/07/2012
Comment perdre une patiente
Au tout début de l’histoire, je reçois un bilan de santé de la CPAM pour une patiente que je ne connait pas.
En arrivant à mon cabinet, il y a bien 5 jours, je vois une nouvelle patiente, une infirmière qui me dit avoir passé un bilan de santé avec la CPAM et ils lui ont trouvé des Gamma GT élevées.
Vendredi dernier, Je lui signe le pacte du diable (le papier de médecin traitant), et lui fait refaire un bilan biologique avec Gamma GT, CDT, Transaminases.
Il faut un petit délai avant qu’un Laboratoire d’analyse médicale me transmette les résultats.
Samedi matin, elle appelle à mon domicile, je ne travaille pas le samedi, pour me demander si j’ai reçu les résultats, bien sûr, je ne les avais pas.
Le lundi matin, en arrivant à mon cabinet, j’ouvre le courrier, et trouve le résultat de ses analyses, effectivement, seules les Gamma GT sont élevées.
J’ouvre son dossier dans mon logiciel médical, zut, je n’ai pas noté son numéro de téléphone, cela m’arrive parfois, surtout s’il y a le souk dans la salle d’attente, parfois, il faut essayer de faire le moins longtemps possible (sans nuire au patient bien entendu, parfois, il faut savoir, il y a des patients très lents).
Je ne peux pas la rappeler.
Eh bien, elle ne m’a pas rappelé, elle a dû chercher fortune ailleurs.
Bon vent.
Après tout, je ne suis pas Superman.
15:29 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
20/07/2012
La mort d’un restaurant
Comme toutes les morts, la mort d’un bon restaurant, fait partie des choses tristes de la vie.
C’est surtout dommage quand un bon restaurant est remplacé par un mauvais qui plus est se veut grand style.
J’aimais bien, quand j’allais dans le centre de Grandville, sur le coup de midi, en particulier quand on se donnait rendez-vous, avec ma mie, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, J’aimais bien aller dans un restaurant, une brasserie ; « Chez Vincent ».
On pouvait, quand il faisait beau manger dehors sur le trottoir, les portes étaient grandes ouvertes, bref ce restaurant était vinant et, il y avait du monde, beaucoup de monde.
La déco était classique et de bon aloi, sur ton rouge, sans fioriture, bref, on se sentait chez soi.
Comme dans, presque toutes les brasseries, les plats étaient bon, simples mais bons, très bon, avec un choix de vin sérieux.
Dernièrement, de passage près de Hôtel de Ville, comme il était midi, nous décidâmes d’aller « Chez Vincent »…
Plus de Vincent, il était remplacé par un restaurant aux tons gris, sombre, une sorte de restaurant longe, morne. Il y avait peu de monde. Pas de monde attablé dehors. La porte était fermée. Comme nous étions rentrés nous restâmes.
Le repas fut calamiteux.
Ce pauvre Vincent était bien mort.
13:31 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
04/07/2012
Une consultation non prévue
Timide : "Blanche Neige et les sept nains"
J’essaye de traiter, depuis assez longtemps, une patiente de 45 ans.
Le traitement se met en place lentement progressivement, mais somme toute efficacement ; par contre, il faut vraiment, pour une fois, que ce sois moi qui sois patient.
Lors de sa dernière consultation, elle n'arrive pas seule, elle est accompagnée d'une de ses filles, la cadette.
Elle amène sa fille pour un examen de « non contre indication » à la pratique de l’équitation. Comme elle ne présente pas de contre-indication, et que ses vaccins sont à jour, je rédige son certificat. Le plus surprenant fut que, pendant tout le temps de sa consultation, elle ne pipa mot. Elle n’ouvrit pas la bouche une seule fois.
Je passais donc à la mère, prolongation d'un travail ordonnance en 100 % : antidépresseurs anxiolytiques hypnotiques, et, en ordonnance simple, un antihypertenseur, un médicament pour le cholestérol et 160 mg d’aspirine.
Il a fallu que je négocie beaucoup pour en arriver à un tel traitement. Elle refuse toujours, cependant, de consulter un psychiatre. Elle présente un état dépressif majeur sur un trouble d'anxiété sociale (T.A.S.), ce que l'on appelle de façon vernaculaire la timidité.
Cependant, je trouvais le comportement de sa fille inquiétant. Je revenais donc sur son cas. J'appris ainsi qu'elle était timide de tout an. Les différents enseignants qui l’avaient eu comme élève avaient, régulièrement, signalés ce comportement à la maman.
Après un assez long moment, encore, de négociations, je rédigeais une lettre à un pédopsychiatre pour cette gamine... De douze ans.
Mieux vaut prévenir que guérir.
17:41 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé | Lien permanent | Commentaires (0)
01/07/2012
Quelque petites considérations basiques et anecdotiques sur l’art de déguster les vins
Lors de mon voyage en corse, j’ai été un peu déstabilisé par le vin. Il n’y a pas de secret, pout boire du bon vin, il faut y mettre un peu le prix. Il faut compter entre 10 et 15 €. Je reconnais assez bien les vins prés de Grandville. Ces vins sont assemblées c'est-à-dire multi cépages. En corse, tout comme en Bourgogne, les vins sont mono cépages.
Par conte, j'ai eu la possibilité de déguster, et d'acheter deux bouteilles d'un trés bon vin blanc "vieilles vignes".
Cela est l'aspect logique de la façon d'aborder le vin on pourrait presque dire la façon scientifique de déguster le vin.
Mais dans certains restaurants existent une pratique magique d'une sorte de dégustation pseudo « Vignale ».
Dans un restaurant au cadre rustique le serveur nous fit un baratin magique sur le vin en carafe qu'il nous servait il nous dit pour l'instant n'y touchait pas attendait le premier plat. Puis il rajouta vous verrait ainsi évoluer le vin tout au long du repas. Cela n'est pas entièrement cependant au milieu du repas ce garçon œnologue remplis à ras bord la carafe à moitié vide comment voulez-vous sentir l'évolution de maturation du faire grâce à son oxydation si l'on vous reverse un vin neuf. Mauvais point pour ce garçon et son restaurant. On n'a pas le droit de mentir aux clients.
Dans le même or d'idée, je suis retourné, récemment, dans un restaurant qui a la particularité de ne donne pas la culbute de 3 fois le prix du vin, le vin et tant servi presque à prix coûtant, quoique…
En règle générale, pour ce qui est de la température, le vin blanc se déguste entre six et huit degrés. Le rouge lui se déguste plus haut entre 16 et 18 degrés.
En choisissant mon vin je tombais sur un thermomètre qui marquait, allégrement, 25degrés.
Le vin, tout comme la cuisine et la médecine, c’est logique, pas besoin de magie pour faire rêver le consommateur.
00:46 Publié dans Anecdote, Cuisine, Fête, Gastronomie, La pensée du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
12/06/2012
Kyste de l'épididyme
Kyste de l'épididyme (tumeur bégnine).
Cet après midi, un homme de 27ans, rentre dans mon cabinet médical.
« Je viens pour quelque chose d’un peu délicat ».
« En quoi puis-je vous être utile ?»
« Voila, c’est un peu délicat à dire, mais j’ai trouvé, récemment, une petite boule sur mon testicule droit ».
« Ce que vous me dites ressemble fort à un kyste de l’épididyme, venez, je vais vous examiner ».
A l’examen clinique, je ne retrouve pas la « boule » en question. Effectivement elle doit être petite, mais s’il l’a trouvée, c’est qu’elle existe. Par contre, pas de gros testicule, apparemment, cela ne ressemble pas à un cancer du testicule.
Autrefois, avant l’utilisation de l’échographie, on utilisait une technique archaïque : la trans
illumination, on éclairait la bourse avec une lampe de poche et on regardait la bourse en transparence, faute de mieux, cette technique pouvait donner quelques résultats.
En général, statistiquement, le cancer du testicule atteint les hommes de 20 ans, lui, a 28 ans, le cancer du testicule, ça le fait pas
Je lui prescris donc une échographie. Et pour le rassurer, je vais sur le Net, pour lui montrer ce qu’est un Kyste de l’épididyme.
Lui aussi, avait été sur le Net et avait trouvé des liens sur le cancer du testicule (qui d’ailleurs est un bon cancer qui se guérit depuis la découverte du CISPLATINE maintenant, on en guéri), d’où son inquiétude.
Quelques petites remarques à propos de ce cas clinique :
- D'abord, on opère le Kyste de l'épididyme, que quand celui-ci est important et gène le patient, ce n'est pas le cas chez ce patient, tout au moins pou l'instant.
- Ensuite, ce qui inquiète le patient, n’inquiète pas, forcément. Dans la plus part des cas, parfois, l’inverse existe aussi, ce qui n’inquiète pas le patient peut inquiéter le médecin. D’où l’intérêt de consulter quant on trouve quelque chose de nouveau, quelque chose qui a changé dans son corps.
- Les techniques médicales et les traitements ont évoluées, trans illumination versus échographie ainsi que la découverte du CYSPLATINE, pour ce qui est du traitement.
- En médecine générale, 80 % du diagnostic se fait lors de l’interrogatoire, 10 % à l’examen clinique, et 10 % en ce qui concerne les examens para clinique : bilan biologique, échographie, scanner, IRM…).
- La notion de probabilité d’avoir une maladie, en fonction de l’âge, n’est pas à négliger, en effet,à chaque âge, mais aussi à chaque sexe, sa pathologie ( par exemple l’appendicite, la pyélonéphrite, la cholécystite...).
- D’autre part, personnellement, je compare souvent le corps humain à une voiture. tant qu’on n’a pas trouvé la panne, la « voiture » (le corps humain ne marche pas, ou pas bien).
Ah, j’oubliais de vous dire, que, pendant que votre médecin traitant vous interroge, où vous examine, il réfléchit, souvent en même temps. C’est, entre autre, l’aspect fascinant de ce métier, laissez réfléchir votre médecin traitant, répondez à ses question, ne parlez pas trop, surtout pendant l’examen clinique.
Voila comment travaille votre médecin traitant.
06:36 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
11/06/2012
Un enfant utilisé comme prétexte
J’ai, dans ma clientèle, une femme de 65 ans, d’origine espagnole (elle est venue en France à l’âge de douze ans, Franco oblige) qui travaillait dan un centre ou séjournait des enfants handicapés « Psys ». Elle était venue me voir pour EDM (Etat Dépressif Majeur), l'arrêt de travail, s'est, assez, rapidement tranformé en longue maladie puis, par la retraite. Cela tombait pile poil, car depuis son premier arêt, elle ne retravailla plus : une retraite avant l'heure.
A l’époque, quand je l’ai connue pour la première fois, elle se tapait un EDM cogné.
Elle est du genre plutôt autoritaire, vraiment très autoritaire, voire plus qu’autoritaire. A tel point qu’un de ses fils m’a sorti, lors d’une consultation : « surtout, n’en parlez pas à ma mère ».
Or, un de ses deux garçons. divorce, cela la replonge plus ou moins dans la dépression (plutôt moins que plus, d’ailleurs). En tout cas, elle vit très mal la situation, certainement plus que les intéressés eux mêmes : son fils, sa femme (enfin son ex) et leur petit gamin de 4 ans. Cela peut paraître surprenant mais c’est la réalité.
A la dernière consultation, elle consulte pour elle, mais ne voila-t-il pas qu’elle amène son petit fils, dans le but, évident, que je ne puisse parler du divorce et lui faire dire comment elle vit, elle, cette situation.
Alors, je me suis tu.
Mais, à la prochaine consultation, même si elle vient toute seule, je me tairais aussi, puisqu’elle ne veut visiblement pas parler du divorce de son fils, je me tairais, sauf si elle aborde le sujet.
Cette femme est, non seulement très autoritaire, mais aussi aussi très intelligente et, surtout, très manipulatrice.
Je plains son fils.
Quand au petit gamin, quel impact aura-t-elle sur lui ?
14:47 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)