15/02/2016
Un lecteur presbyte
Ce matin, grosse cata au cabinet médical.
Je ne puis accéder à mon lecteur de CPS (Carte Professionnel de Santé).
Et me voilà revenu aux bonnes vieilles feuilles de soins papier.
Il faut dire que, depuis une semaine, le lecteur avait besoin de lunettes. Avec l’âge, il était, brusquement, devenu presbyte.
Puis, ce matin, plus rien.
Je contacte ma boite de logiciel, et un technicien arriva dans les trois heures.
Avant de devenir presbyte, ce lecteur me fut resté fidèle depuis son achat en 1999, dix sept ans déjà.
Il me fit faux bon une fois, le changement de pile me le fit vivre jusqu’à aujourd’hui.
Dire qu’en téléphonant à ma boite de logiciel, ce matin, il me fut répondu qu’un lecteur devait être changé tous les cinq ans !
Les lecteurs seraient-ils presbytes bien plus tôt de nos jours.
Mazette, cinq ans au lieu de dix sept ans, cela fait quand même une sacrée différence !
16:43 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, Informatique Médicale, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Musique, Santé, Shopping, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
08/02/2016
Une jeune patiente médicalement inintéressante mais au papa irritant
A la consultation, le père, diplômé en ethnologie mais à la CMU (la sociologie ne nourrit pas son homme) m’amène sa fillette de 11 ans car elle a mal à l’épaule droite.
Cela pourait faire penser à une tendinite de la coiffe des rotateurs, mais à son âge, cela parait fort peu probable. En effet, cette pathologie survient chez la femme de plus de 50 ans. Les tendons viellistes.
Et elle, elle a onze ans. Un peu tôt quand même pour ce type de pathologie.
Bon, va pour une échographie.
Mais, je ne sais pourquoi, j’examine son dos en lui disant de faire le dos rond. Une gibbosité évidente me saute aux yeux.
Bon, va pour une radio du rachis dans son entier.
La grand-mère, que je vois régulièrement pour le renouvellement de son ordonnance (tous les trois mois) m’amènent le bilan radiologique qui confirme mes deux diagnostics.
A savoir une tendinite de la coiffe des rotateurs (les sacs d’écoliers sont lourds de nos jours), mais aussi, une angulation du rachis de 10°.
Ce que je n’ai pas apprécié, c’est que le papa de la fillette ne me la ramène pas, pourtant, il est à la CMU.
Mais, papa est coutumier du fait. Il m‘a déjà fait des coups pendables. Disons qu’il ment « un peu » et va voir des spécialistes dans mon dos.
Lors des consultations, qui sont bien rares, il me flatte d’un ton mielleux.
Je me souviens plus particulièrement, quand je fis le brillant diagnostic d’un Osgood Schlateur sur le parking de la résidence, alors que la pédiatre qui la suivait, n’avait pas posé le diagnostic et avait dit d’aller consulter un Médecin du Sport, ce que je suis.
Je lui fais une lettre pour un orthopédiste, qui confirma le diagnostic, enfin presque, car comme elle était trop jeune pour cela, c’était un Sinding Larsen.
Puis pas de nouvelles.
C’est fou ce que certaines personnes peuvent être irritantes.
Mais après tout quand je vois Papa et Fifille, j’encaisse, un point c’est tout.
Vous avez dit un métier de dévouement ?
10:20 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
02/02/2016
Économie de bout d’aiguilles ?
Brève de comptoir
Sauf erreur ou omission, cette année, la Caisse d’Assurance Maladie, ne m’a pas envoyée le bon me permettant de bénéficier, gratuitement, du vaccin antigrippal.
Cela ne représenterait, si je ne suis l’exception, que des économies de bouts d’aiguilles.
BLACK NADIA - VACCINATION
11:34 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Economie, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
20/01/2016
Une Pub surprenante : L'interprétation du Docteur Sangsue
Vous devez être surpris par cette pub qui passe actuellement à la télé vantant un dispositif ingénieux contre les petites fuites urinaires.
Le plus surprenant, c'est que l'"héroïne" est une femme jeune : la femme de 35 ans.
Ces jeunes femme qui ont ces fuites urinaires l'on eues après un accouchement difficile. Pourtant les femmes ont moins d'enfant qu'avant (deux en moyenne). Le nombre de grosses étant, autrefois pourvoyeuse de ce type de problème. Sans tenir compte des progrès de l'obstétrique.
Si l'on voit ce dispositif astucieux, c'est qu'il doit y avoir beaucoup de femmes jeunes dans ce cas.
Alors pourquoi ce nombre important me dire- vous ?
J'ai une explication qui vaut ce qu'elle vaut, bien qu'elle soit purement personnelle.
La mode actuelle est de faire des péridurales à tour de bras.
Je sais, Je m'attends a un tonnerre de critiques fulminantes. Ce l'on va me dire sera un peu comme cela :"Tu n'est pas une femme, on te verrait bien souffrir comme une femme qui accouche".
Je n'aime pas du tout la souffrance chez les patients et je comprend bien cet argument, mais il faut bien savoir que tout acte médical est dangereux en lui même. Et c'est bête d'avoir des fuites urinaire à vie après une péridurale trop "forcée" où le produit anesthésiant a été trop fortement dosé ce qui fait que la femme n'a plus aucune sensation et ne peut donc accoucher normalement. Cela nécessite, alors, l'utilisation des spatules qui sont la cause de tout les maux dans un certain nombre de cas. Ces cas sont rares en pourcentage pour une grossesse, mais vu le nombre de péridurales, ceci explique le nombre important de femmes jeunes ayant des fuites urinaires. Cela explique, à mon avis, l'intérêt des entreprise à s'intéresser à ce problème et à inventer un produit juteux, si j'ose m'exprimer ainsi.
D'où cette Pub surprenante.
19:23 Publié dans Actualité, Anecdote, Comfort, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Pub, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
19/01/2016
Un patient informaticien en herbe : le pire cauchemar du Docteur Sangsue
Pas plus tard qu’hier, il m’est arrivé trois pannes informatiques dans... la même journée pratiquement... coup sur coup !
La première était assez simple : je ne pouvais plus utiliser mon clavier. Il faut dire que c’était un vieux clavier branché en PS2.
Comme j’avais un clavier tout neuf en USB, et que, prudemment, j’en avais acheté un en prévision, je le changeais et tout rentra dans l’ordre.
Beaucoup plus préoccupant, un plus tard, je ne pus accéder à ma carte CPS (Carte Professionnel de Santé) sans laquelle je ne peux accéder à mon logiciel médical, et ceci en présence d’un patient informaticien en herbe qui était tout fier de travailler, sur sa bécane, avec Linux*.
Je téléphonais à la Hot Line, toujours en présence de ce patient « informaticien », pour explorer mon lecteur de carte verte. Le dépannage tourna court quand mon ordinateur s’éteint et que la Hot Line qui pouvais accéder à mon ordinateur à distance, me dit au bout du fil, "je n’accède plus à votre ordinateur". Et pour cause, l’écran était tout noir. J’avais beau avoir dit à l’ « informaticien » : « ne touchez à rien ».
Il me dit, alors, vous avez, ici, un interrupteur. Cet abruti avait trouvé le moyen de m’éteindre l'ordi.
On ne se méfiera jamais assez des « informaticiens » en herbe.
Du coup, il ne toucha plus rien, et, comme par hasard, je trouvais, enfin, la panne.
Puis une autre panne, la troisième : je n’accédais pratiquement plus au clic droit, jusque à ce que je comprenne que c’était une clé USB fichue qui était cause de mon malheur.
Une fois retirée, je pus enfin me servir de mon ordinateur professionnel en toute sérénité.
Moralité : On n’est jamais si bien servi que par soi même.
*Linux est un Système d’exploitation (en anglais Opérating System ou OS, en abréviation) tout comme Windows, mais, lui, étant totalement gratuit et qui, cerise sur le gâteux, est muni, toujours gratuitement, d’une suite bureautique complète.
16:22 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Humour, Informatique, Informatique Médicale, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
13/01/2016
L'image du jour : Miss poumon
Image extraite de TUXBOARD : http://www.tuxboard.com/
Comment en suis je arrivé là !
Comment en aussi je arrivé là, à faire un article comme cela. Cet article aurait pu se contenter, en lui même, uniquement de la photo.
L'explication en est toute simple, toute bête, surprenante mais rationnelle.
Parfois, l'article se fait en automatique tout comme l'écriture automatique si chère aux surréalistes et dont la technique fut formalisée par André Breton.
On laisse aller son imagination au fait des éléments qui se présentent au hasard.
Ce fut le cas pour cela. En partant de mon article précédant : "Vers une disparition de l’obligation vaccinale : Une analyse du Docteur Sangsue" et en divaguant sur le Net, je tombais, par hasard, pour illustrer mon propos (le poumon d'acier) sur cette photo là.
02:55 Publié dans Anecdote, Art, Citation, Culture, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Photographie, Poesie, Potins | Lien permanent | Commentaires (2)
12/01/2016
Vers une disparition de l’obligation vaccinale : Une analyse du Docteur Sangsue
J’ai appris, ce matin, en écoutant, la radio, sur France Info, une nouvelle pitoyable : notre Ministre de la santé Madame Marisol Touraine, la volonté de ne plus rendre obligatoire le vaccin Diphtérie Tétanos Polio (vaccin DTP).
Certes, la Poliomyélite a disparue des pays développés grâce à l’hygiène due aux progrès de l'assainissement, mais ce risque persiste toujours lors de voyages à l’étranger vers les pays du tiers monde.
Le risque de la Poliomyélite, lui aussi, existe toujours lors d’une blessure par effraction cutanée.
Cette mesure frise totalement l’inconscience.
Je me souviens, lors de mon stage de FFI (Faisant Fonction d’Interne) au SAMU avoir vu, dans une salle du service de réanimation, l’un des derniers poumons d’acier, le précurseur des appareils de réanimation pour la respiration lors des opérations. Mise à part que le poumon d’acier était, lui, à vie.
Le Tétanos peut se soigner grâce aux progrès de la réanimation après, parfois, pour une durée d’un mois avec des risques d’ankyloses articulaires résiduelles.
A l’époque, une façon intelligente pour obliger les parents à faire vacciner leurs enfants avait été d’être à jours de leurs vaccinations les enfants dont les parents inscrivaient leurs enfants en, colonie de vacances.
C’est le Professeur Robert Debré, dont un hôpital Parisien porte son nom, le créateur du carnet de santé (le père de Michel Debré, le célèbre homme politique ancien premier ministre sous la cinquième) qui doit se retourner dans sa tombe.
Je ne vois qu’une seule explication à cette mesure, c’est qu’au cas rarissime d’accident vaccinal l’état soit retenu responsable et soit obligé d’indemniser les familles.
Cette mesure est à cours terme économique et purement démagogique comme le tiers payant généralisé ce qui déconsidèrera encore une fois de plus le respect du patient envers le Médecin Traitant.
Mais c’est, aussi, une mesure purement démagogique visant à diminuer l’influence du médecin renforçant, aussi cette autre meure qu’est le tiers payant généralisé.
A force de tirer sur la corde, celle-ci finira par péter. Jusqu’à ce qu’un autre gouvernement revienne, éventuellement, en arrière.
Poumon d’acier
P. S. : Le président des États Unis Franklin Roosevelt avait contracté la poliomyélite et se déplaçait en fauteuil roulant.
17:38 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Politique, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
08/01/2016
Warning : où de l'intérêt d'un interrogatoire poussé en médecine. Un cas cuisant vécu par le Docteur Sangsue.
Je suis, depuis très peu de temps, un patient. Il est Directeur Commercial retraité.
Il est traité pour Hypertension artérielle. Celle-ci est très bien équilibrée (13/8) en trithérapie. Pour mémoire, il est atteint, aussi, d’une hypercholestérolémie, elle aussi, traitée et équilibrée.
Je lui propose, lors de sa dernière consultation, de lui faire faire un bilan sanguin.
Quand celui-ci me revient, je tombe des nues en lisant ses résultats.
Il a un début d’insuffisance rénale avec une clairance de la créatinine (à 29 mg/l pour les connaisseurs) un acide urique à plus de 100mg/l et une micro albuminurie à plus de 100mg/l.
Les normes respectives étant, pour la clairance de la créatinine (pour le début de l’insuffisance rénale inférieure à 30mg/l, l’uricémie inférieure à 60 mg/l et la micro albuminurie à inférieure 30 mg/l.
Il est à noter, cerise sur le gâteau, que ce patient est atteint d’une obésité. 120 Kg pour 1 m 80. Soit, toujours pour les connaisseurs, un IMC (indice de masse Corporelle) à 37 (signant, s’il en été besoin, une obésité avérée).
Je le revois dès son bilan sanguin effectué. A cette occasion, je lui dis que, vu ces résultats, il lui faut une consultation rapide chez un Néphrologue.
Il me dit alors, qu’avant de déménager prés de Grandville, il en avait, déjà, vu un.
Il ne me l’avait jamais dit.
Il faut dire que ne lui avait jamais posé la question, grave erreur de ma part.
Comme quoi, il faut faire, quand on reçoit un patient pour la première fois, un véritable interrogatoire policier.
14:27 Publié dans Anecdote, Economie, La pensée du jour, Médecine, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
04/01/2016
Une malade bien contrariante
Je suis, depuis peu, une patiente qui va être licenciée de son travail, mais me dit-elle : "je suis une battante et j'ai un projet en vue".
Elle précise : "hier, dans la nuit j'ai ressentie une douleur sur le côté de la poitrine. J'ai failli faire venir SOS médecins".
Visiblement, il s'agissait d'une attaque de panique.
Elle m'a déjà racontée qu'elle avait fait deux crises d'"épilepsie" qui aurait été "avérée".
Une "évidence", pour elle,. La première, au volant de sa voiture, à l'arrêt, et qui, aurait cédée spontanément, mais sans s'être mordue la langue, ni s'être fait pipi dessus.
Lors de la deuxième, un médecin généraliste lui aurait fait passer un scanner qui était normal.
Je mets tout ceci au conditionnel. Car elle ne le m'a pas amenée.
Devant ce tableau atypique, je lui fis une lettre pour mon correspondant cardiologue et, toujours pour la rassurer, à un neurologue.
Lors de sa dernière visite, elle me parla donc de sa douleur dans la poitrine. Je lui demandais où en était la prise de ses rendez-vous. Elle me répondit qu'elle ne l'avait pas encore fait, et elle sortit les deux lettres froissées de son sac.
Je me posais alors la question, à quoi joue-t-elle ?
22:52 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Médecine, Santé | Lien permanent | Commentaires (0)
01/01/2016
bonne année 2016
Je souhaite à tous mes lecteurs une bonne et heureuse année 2016.
En tant que Docteur Sangsue, je vous souhaite, plus particulièrement, en cette année nouvelle, une bonne santé.
Que cette année vous permette de réaliser le maximum de vos souhait.
Encore bonne année 2016.
07:04 Publié dans Actualité, Cuisine, Culture, Fête, Gastronomie, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (5)
10/12/2015
Monsieur tous les cinq mois
J’ai, dans ma patientèle, un client dont je n’arrive pas à mémoriser son nom.
Vous allez comprendre pourquoi.
Pas plus tard qu’hier, un fantôme revint, un grand-gros baraqué que je soigne pour hypertension. Ou plutôt qui se soigne lui-même à sa façon.
La dernière fois qu’il a consulté, il me demanda le renouvellement de son traitement, soit un traitement de trois mois.
Mais il rajouta : « pourriez-vous me rajouter deux boites que m’a avancé le pharmacien ? ».
Eh oui, cela faisait… cinq mois que je ne l’avais vu (trois mois et deux fois une boite cela fait cinq mois).
Voila pourquoi je croyais ne plus le revoir et avais mis son dossier dans le classeur des clients que je ne reverrai plus.
09:33 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Shopping, Société, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
04/12/2015
C'est l'hiver, Il fait froid, le soleil n'est plus là, un moment de nostalgie, vivement l'été : a propos de la dépression saisonnière une brève description de ce trouble par le Docteur Sangsue
Luminothérapie
L'hiver est là, c'est la saison des dépression des saisonnières*.
qu'est que dépression saisonnière ?
C'est un état dépressif qui se déclenche de façon récurrente quand arrive l'hiver. Il atteint plus tôt les femmes et les jeunes individus et se traduit par une appétence au mets sucrés.
Elle fut pour la première fois décrite au Ve siècle dans l'Histoire des Goths.
Dans les pays nordiques, la dépression saisonnière hivernale est un saut d'humeur habituel parmi les habitants.
Aux États Unis, le diagnostic de la dépression saisonnière a été pour la première fois proposé par Norman E. Rosenthal en 1984 en étudiant son propre cas. Il observa une nette amélioration de son état en s'exposant régulièrement à la lumière artificielle.
Le traitement résulte donc de la lux thérapie ou luminothérapie.
Plutôt que de mettre le patient sous antidépresseurs, on expose donc le patient a une lumière artificielle reproduisant celle du soleil.
La dose recommandée est de 10000 lux pour une période de 20 à 30 minutes le matin.
Pour nous réchauffer un peu, un brin de soleil. Pour cela, je vous renvoi à mon article : "La naissance du surf à Lacanau-Océan : la vraie histoire vécue par le Docteur Sangsue".
Rien ne vaut qu'un petit Beach Boys pour nous réchauffer.
Référence : Dépression saisonnière.
00:10 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Science, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
03/12/2015
L'Amanite tue mouche ou fausse oronge
Amanite tue-mouches ou fausse oronge (Amanita muscaria)
Photo : Archives Personnelles
Je sais bien que la saison de la chasse aux champignons est terminée, mais, en triant mes photos, je suis retombé sur cette photo oubliée.
L'amanite tue-mouches (Amanita muscaria) est un champignon vénéneux.
Son ingestion est rarement mortelle, mais il possède une action hallucinogène due à la muscarine. Ce terme étant due a son scientifique de la "classification linnéenne"* de ce champignon : Amanita muscaria.
Pour la petite histoire, l'amanite tue mouche est ce magnifique champignon que l'on retrouve dans les dessins animées, notamment ceux de Walt Disney, mais, aussi, dans les BD : les schtroumpf, sans oublier Tintin dans "L’île mystérieuse".
Le clip original
10:06 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Ecologie, Gastronomie, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Science, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
20/11/2015
Trouble de Stress Post Traumatique TSPT), Post Traumatic Syndrom Desease (PTSD), Railway Accident, Névrose Traumatique et Névrose de Guerre, un bref exposé du Docteur Sangsue
Lors d'accidents, de guerres et d'attentats, les victimes souffrent, dans l'immédiat, puis par une chromisation, s'il n'y a pas de traitement, d'une pathologie dénommée, maintenant, Trouble de Stress Post Post Traumatique (TSPT).
Avant cette dernière dénomination, il y eut successivement les noms suivants : Post Traumatic Syndrom Desease (PTSD), Railway Accident*, Névrose Traumatique et Névrose de Guerre ou encore Névrose Traumatique**.
Il survient lors d’accidents : Accident de la route, d'avions de trains ou d'attentats.
Il survient, aussi, lors d'attentats ou de prise d'otage.
La première description clinique par les Psychiatres a été individualisée à propos de déraillement de trains**.
Ce sont les Psychiatres qui s'y intéressèrent lors des guerres, d'où le terme Névrose de Guerre.
D'abord lors de la guerre de 1914. Puis il fut particulièrement étudié par les Psychiatre lors du retour des militaires américains lors de la guerre du Vietnam.
Le trouble de Stress Post Traumatique est classé dans le DSM dans la catégorie des Troubles Anxieux.
Le Trouble de Stress Post Traumatique survient quand une personne subit un traumatisme soit qu'il ait vu son intégrité physique ou à celle des autres mise en cause.
Il se traduit très schématiquement par des rêve des sursaut lors de bruit anodins. Il ne peut supporter de voir des scènes lui rappelant le traumatisme (j'ai une patient qui a décompensée un état dépressif lors de récents attentats car cela lui faisait revivre des scènes de la guerre d’Algérie).
La personne atteinte évite les lieux lui rappelant le traumatisme (par exemple les hôpitaux).
La victime, en outre pense de plus avoir un cours normal de vie.
Le Stress Post Traumatique renvoie à deux notions :
- Le coping qui est une stratégie développée par l'individu pour faire face au stress.
- La résilience : si chère à Boris Cyrulnik technique utilisée pour éviter de tomber dans la dépression.
Cependant, il m'arrive le plus souvent devant des Etats Dépressifs Majeur (terme du DSM désignant un État Dépressif) de retrouver un stress post traumatique remontant dix ans (adolescentes victimes de viol), voire vingt ans plus tard, (enfants victimes d'attouchements sexuels).
D'où l’intérêt de dépister le plus tôt possible le TSPT, avant même sa survenue pour en éviter le plus possible son apparition lors des accidents des guerres où des attentats et d'un suivi pour les personnes fragilisées.
Références :
Trouble de stress post-traumatique.
Posttraumatic stress disorder (PTSD).
Un de mes articles : "État de Stress Post Traumatique".
21:30 Publié dans Culture, Histoire de la Médecine, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Science, Société | Lien permanent | Commentaires (7)
10/11/2015
Le Docteur Sangsue et la cage de chasteté
Il est de plus fréquent, de nos jours, de voir des tatouages.
Il y a même une émission, à la télé, qui montre, à cet effet, les performances de tatoueurs professionnels.
Bien évidemment on voit surtout l'été, ces tatouages car ils sont cachés par les vêtements. On ne les voit donc, ainsi, l’été.
Ces tatouages envahissent, parfois, une grande partie du corps et sont multicolores.
En consultation, j’en vois, de plus en plus. Ils sont, la plus part du temps, bien plus discrets chez la femme que chez l’homme. Chez la femme, et sont, de plus, monochromes.
Mais, ce qui va suivre, n’est pas ordinaire.
C’est la première fois que je suis confronté à ce genre de consultation.
Ce matin, coup de téléphone d’un jeune homme :
- "J’ai fais un jeu sexuel* avec ma copine et elle m’a mis une cage de chasteté. Elle est partie pour quatre jours, avec la clé, à Paris, pour son travail, et je suis irrité. Pourrais-je vous voir".
- "Pas de problème, venez de suite". Car je sentais bien qu’il était très inquiet, mais aussi très embarrassé par ce qui lui arrivait.
La cage de chasteté est, pour l’homme, le pendant de ce qu’est, pour la femme, la ceinture de chasteté.
Mais ils font partie, eux, des jeux sexuels, des jeux sado-masochistes où la femme domine son esclave.
Mais à la différence de la femme, la cage de chasteté empêche l’érection, enfin la gêne fortement, et ceci peut être fort embêtant.
La cage doit être adaptée à l'anatomie, ce qui ne devait pas pas être le cas.
Partir avec la clé pour quatre jours, dans ce cas, cela craignait.
Je lui prescrit, donc, pour son irritation, une crème, en lui précisant de bien nettoyer la « zone sensible » matin et soir avec un gel douche, de bien rincer et de bien sécher avant d‘appliquer la pommade. Si cela n’allait pas mieux, de me revoir et, si je jugeais, nécessaire lui faire faire un petit détour vers les urgences pour couper le cadenas.
Cela est, à mon avis, la conséquence de la mode des tatouages.
Il est fort à prévoir que les jeux sado-masochistes soft atteindront, désormais, des couples bien plus jeunes qu’avant.
Ceux –ci ont l’avantage de ne pas laisser de traces, si ce n’est des consultations de ce type.
*Voir aussi les catégories de jeux sexuels.
10:18 Publié dans Anecdote, Le mot du jour, Loisirs, Médecine, Potins, Santé, Science, Société | Lien permanent | Commentaires (6)
06/11/2015
Un patient brut de décoffrage
Je soigne déjà depuis pas mal de temps un patient original. Un patient brut de décoffrage.
Je vous ai déjà parlé de ce patient dans mon article : "Docteur, « ça me troue le cul » : Une Proctalgie Fugace".
Ce patient a le parler des banlieues et a tendance à renifler sans retenue en faisant un bruit d'une épouvantable vulgarité.
Mais, aussi étonnant que cela puisse paraître, nous entendons très bien.
Ce patient est hypocondriaque. Mais cela à l'air de s'être calmé.
Il faut dire qu'à la dernière consultation, il s'est fait une entorse carabinée de la cheville.
Bien m'en a pris de faire une radio et une écho.
A la radio une séquelle d'un petit arrachement osseux signe d'anciennes entorses.
Bien plus préoccupante est l'écho, qui montre une tendinopathie stade II.
Il ne s'est pas raté le bougre.
Lors de cette consultation, dans la logique de son intelligence et de son bon sens, il me sortit tout de go, avec son assurance habituelle, que l'on était trop nombreux sur terre et que l'on avait beau parler d'écologie, on ferait mieux de s'occuper d'abord de ce problème là.
Moi j'ai toujours pensé ça.
C'est pour cela que je m'entends bien avec lui, en dépit, il faut bien le dire, de sa vulgarité.
23:57 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Economie, Humour, Médecine, Politique, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
03/11/2015
Le médicament a perdu son brevet
Je viens juste de recevoir une lettre d’un laboratoire stipulant que l’une de ses spécialités avait perdu son brevet d’exploitation.
Il faut dire que je n’ai jamais prescrit ce médicament car c’était un produit assez récent.
J’avais, en outre, à ma disposition, dans la même classe thérapeutique, d’autres médicaments, l’un en première intention, l’autre en deuxième intention, qui étaient, eux, beaucoup plus anciens et que je maitrisai bien, ceux-ci, en outre, n’avaient pas ces effets secondaires.
Je me suis fixé comme règle de ne jamais prescrire un médicament récent, laissant essuyer les plâtres à mes confrères.
Pour illustrer cela, reportez-vous à mon article : "Mes expérimentations Médicamenteuses" où je cite le cas d'un antibiotique qui, lancé dans l'indication du traitement des bronchites simples, provoqua des brûlures au second degré.
Cette conduite médicamenteuse illustre bien, s’il en était, l’expression : « prudence est mère de sûreté ».
10:00 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
29/10/2015
A propos du Médecin Référent, un cas vécu par le Docteur Sangsue
Vous n'êtes pas sans savoir qu’il faut passer par la case Médecin Référent avant de consulter un spécialiste. Si ce «parcours de soin» n’est pas respecté, le patient est très mal remboursé par la sécurité sociale.
Le Médecin Traitant devant, ainsi, être le chef d’orchestre de toutes les consultations auprès des spécialistes.
La logique voudrait que, à de très rares exceptions près, le prescripteur soit le Médecin Référents, bien évidement, sur les indications du ou des spécialistes.
Je vois un patient de soixante cinq ans, celui-ci bénéficiant d’un suivi thérapeutique par trois médecins :
- Moi, le généraliste, pour Hypertension Artérielle.
- Un diabétologue pour un Diabète Type II.
- Un psychiatre pour un trouble anxieux important et un État Dépressif.
Je fais la prescription pour l’Hypertension Artérielle, le diabétologue pour son Diabète et le Psychiatre pour son Trouble Dépressif.
Bonjour le Médecin Référent censé être le chef d’orchestre du système soin.
15:53 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
22/10/2015
Quand le Docteur Sangsue s'entrave dans les fils
Quand le Docteur Sangsue s'entrave dans les fils...
C'était devant un patient, que cela m’arriva.
Naturellement les câbles téléphoniques n'étaient pas fixés au sol, eh bien pour la première fois depuis que je télétransmets les FSE (Feuilles de Soins Électroniques) via Internet, soit dix ans, environ, cela ne m'était jamais arrivé.
Le patient me dis que lui aussi, là où il travaille, il y avait, aussi, un amas de fils, mais qu'ils étaient fixés au sol.
Le patient parti, je me rendis compte, avec effroi, que je n'avais plus accès à Internet. La box avait dû prendre un sérieux coup dans l'aile.
Aussitôt, je téléphone à la maintenance qui me confirma cela. Elle me précise que je recevrai une nouvelle box sous trois jours.
Trois jours après ma nouvelle box arrive.
Et là les ennuis commencent.
Je téléphone à la maintenance pour le paramétrage de la box, le faire moi même dans tous ces codes était trop fastidieux, d'ailleurs je n'y suis jamais arrivé par moi même.
Le paramétrage dura un temps fou avant qu'il soit effectué.
Pendant ce temps là, l'horloge tournait avec un numéro surtaxé.
Ouf, tout marche enfin.
Que croyais vous que je fis de suite ?
Je fixai le fil téléphonique au... sol.
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13/10/2015
Fenêtre close
Salvador Dali - "Jeune fille à la fenêtre" - 1925
Huile sur toile - 108 x 77 cm
En se baladant dans Grandville, on peut observer une chose étrange.
En se baladant dans Grandville, parfois, certaines fenêtres sont murées.
Quel est l’intérêt ?
La réponse est toute simple, pour des raisons fiscales.
Un petit malin avait inventé une taxe sur les fenêtres. Il n’avait rien inventé et avait fait une version moderne de l’antique impôt des Romains, l’ostiarium.
Cela n’avait pas trainé, certaines fenêtres furent obturées.
Cette taxe fut abandonnée pour des raisons d’hygiène d’autant plus qu’elle rapportait peu.
Certaine fenêtres s’adornèrent, alors, de peintures en trompe l’œil.
Je vous renvoi à un de mes articles : « Trompe l’œil : Salvador Dali - "Jeune fille à la fenêtre" ».
Si l’argent n’as pas d’odeur*, elle n’a pas de lumière, non plus.
*L’empereur romain Vespasien a inventé les toilettes publiques. Il a taxé leur utilisation en répondant à un de ses détracteurs : « «L’argent n’a pas d’odeur », on appelle maintenant les toilettes publiques, les vespasiennes.
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