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30/03/2016

Les effets inattendus des téléphones portables

En marchant dans les rues, je fus surpris, au début, de voir des gens parler tout seul, à haute voix.

A chaque fois, je me demandais : « Mais qu’ont donc tout ces gens à parler fort dans la rue ».

Ils son devenus fous.

Il faut être fou pour parler tout seul, à haute voix, dans la rue.

Après un court moment de réflexion, chaque fois, la réponse tombait.

En les voyant avec des écouteurs dans les oreilles je comprenais vite.

Bon dieux mais c’est bien sûr, ils sont en communication téléphonique avec leur portable.

Avant, on ne voyait pas ce type de comportement.

C’est comique de voir les effets inattendus par l’utilisation des technologies modernes.

28/03/2016

Le marronnier

 

Le marronnier, marronnier commun, marronnier d'Inde ou marronnier blanc (Aesculus hippocastanum L.) est un arbre de la famille des Hippocastanaceae.

Le marronnier est très répandu dans les parcs publics et le long des avenues.

Le fruit du marronnier d'inde, le marron d'inde, n'est pas comestible, contrairement à ce que l'on pourrait croire en évoquant cette délicieuse friandise de Noël qu'est le marron glacé. En fait, les marron glacés sont réalisé avec des châtaignes.

Pour l'anecdote, il existe une vertu méconnue du marron. Une une recette de bonne femme nous dit que le marron soulage les douleurs de l'arthrose.

Eh bien non, aujourd'hui, je ne vous parlerai pas de cet arbre, mais d'un autre marronnier, une autre signification méconnue de ce mot: le marronnier en terme journalistique.

Le marronnier, en terme journalistique, désigne un événement qui revient tout les ans à la même époque.

C'est pain béni pour les journalistes.

Le marronnier journalistique, est un article qui couvre un évènement de peu d'intérêt récurrent, tout les ans, à la même période, et qui permet, à peu de frais, d'écrire un article facile, mais, aussi, de boucher un trou dans un journal.

L'origine du marronnier journalistique vient du fait que "tous les ans, aux premiers jours du printemps, un marronnier rose fleurissait sur la tombe des Gardes suisses tués lors de la journée du 10 août 1792, dans les jardins des Tuileries à Paris ; et tous les ans un article paraissait dans la presse pour s'en faire l'écho". Wikipédia.

Pour illustrer mon propos de ce jour, je vais évoquer, un marronnier de mise : le passage à l'heure d'été.

Pour cela, je vous renvoi à mon article de 2007 : "L'histoire de l'heure d'été/hiver".

24/03/2016

Est ce la mort annoncée des blogs ? Le blues du Docteur Sangsue

 

 
Je constate, progressivement, mais inexorablement, une certaine désaffection en ce qui concerne les Blogs.

Cela est-il dû à l’apparition de Facebook et autres Twitter ?

je ne sais si les Blogs souffrent, aussi, de cette désaffection pour la lecture au profit d’articles courts et faciles à lire, car demandant peu d'efforts.

En effet, j’ai connu la brillante époque de la naissance puis de la croissance exponentielle de la catégorie de Blog où je me situais : « Les Blogs Médicaux ».

Mon Blog était atypique avec, certes des articles médicaux, mais des articles totalement étrangers comme une rubrique gastronomique ou des hautes considérations sur la vie de tous les jours. Où, parfois, des articles farfelus et un peu déjantés.

Puis Progressivement, après, cependant, une longue période de suivi intense, les commentaires se raréfient.

Dans la foulée mon hébergeur, Hautetfort, cessa de tenir les statistiques de mon Blog me faisant perdre, ainsi, mes repères. Cela accentua le phénomène.

Puis les Blogs Médicaux perdirent de leur prégnance A tel point que certains Blogs fermèrent leur porte ou bien faillirent le faire. Je vous renvoie à mon article de 2014 : "Je vous annonce la mort d'un Blog".

Heureusement, j’ai un petit outil que j’ai installé sur mon Blog : « Géovisite » qui me permet de localiser mes lecteurs partout dans le monde.

Sans cela, je me sentirais bien isolé, et je pense que j’aurais cessé toute activité bloguesque.

Les temps deviennent durs pour le modeste blogueur que je suis.

Une certaine lassitude, parfois, m’envahis.

Dans ce contexte morose, je me pose, parfois, la question : et si l’inspiration ne venait plus ?

Nous verrons bien.

Advienne que pourra.

22/03/2016

Un patient négligeant : une bombe à retardement

 


Dans ma patientèle, je soigne, depuis longtemps, un patient un peu particulier.

Il est particulier en ce sens que, ayant un cholestérol élevé et ayant des effets secondaires lié aux statines (douleurs musculaires) il refusa tout autre traitement.

Va donc pour l’abstention thérapeutique, le cholestérol ne pétant pas le feu de façon dramatique.

Je le revois, de temps en temps, pour contrôler ses PSA (marqueur du cancer de la prostate).

Il y a un an, je découvris, lors du bilan, une clairance de la créatinine (marqueur de la fonction rénale) limite pour son âge.

Cette année, la clairance a encore un peu baissée.

Tout naturellement, sans autre exploration, pour gagner du temps, je l’adresse à mon correspondant Néphrologue.

Celui-ci, lors de l’échographie, découvre une prostate bien augmentée de volume (à ce propos, les PSA augmentaient régulièrement pour être suffisamment importante de façon à ce qu’il soit assidu pour la consultation de l’Urologue).

L’échographie met, même, en évidence, une « vessie de lutte », la vessie commençant à forcer contre l’obstacle crée par le volume de l’adénome prostatique.

La diminution de sa fonction rénale était bien due à son adénome prostatique qui empêchait l’élimination de son urine, d’où le retentissement sur le rein.

Je reçu bien le courrier du Néphrologue me précisant que le patient, tôt ou tard devait se faire opérer de son adénome bien qu’il soit, visiblement très réticent à pareille intervention.

Mais, du patient, point de nouvelle.

Autant celui-ci allait consultait l’Urologue pour un éventuel cancer bien hypothétique, autant il ne voulait pas le consulter pour son adénome (tumeur bénigne) qui risquait de lui bousiller ses reins.

Désolant.

Que faire.

A mon avis, ne pas trop le relancer, sinon il se heurterait, et il partirait dans la nature, le remède étant pire que le mal.

Attendre ? Oui, mais jusqu’à quand ?

Espérons qu’il ne tardera pas trop.

Si cela dure un an de plus, cela risque de devenir bien problématique.

27/02/2016

Fin de marché à Rochefort

 

 Crédit Photo : Archives Personnelles

 


Cette photographie appelle plusieurs commentaires :

- En fin de marché, en négociant les restes, on fait des affaires. Les commerçants bradant ce qui leur reste pour terminer leur stock.

- Les carottes en premier plan sont de vraies belles carottes rustiques, les meilleures en cuisine, les plus goûteuses. Ce sont, pourtant, celle que l'on ne trouve pas en grande surface car "trop vilaines". On est donc sur un vrai marché de maraîchers.

- Il fait froid, la vendeuse en premier plan se frotte les mains. Dur le métier de faire les marchés en plein hiver.

- Note technique sur la photo : regardez la ligne de fuite, en diagonale et qui part de la droite , c'est elle qui soutient la photographie et dirige le regard vers le point fort.

 

23/02/2016

Potée revisitée façon docteur sangsue, avec utilisation de kits culinaires

 


Qui n’aime pas la potée ? Ce plat traditionnel ancien et populaire de nos grands-mères.

Qui plus est, c’est un plat très économique. et fort agréable en hiver, car il réchauffe même les plus frileux.

Je vous propose une recette simple et adaptée au temps moderne, une recette revisitée comme l’on dit de nos jours.

Ingrédients pour deux personnes :
 - Un kit de viande de cochon demi-sel avec jambonneau, une autre partie du porc et deux saucisses fumées.

 - Un kit pour pot au feu avec deux poireaux, deux navets, deux petits oignons et des carottes.

 - Des pommes de terre

Certes, il n’y a pas de choux. Un choux entier ferait trop pour deux personnes, aussi, je m’en passe. C’est là l’adaptation de la recette ainsi que l’utilisation des kits pot au feu et cochon.

 - Deux clous de girofle

 - Poivre noir en poudre

 - Quelques grains de poivre

Préparation :
Dans une cocotte minute, mettez le kit cochon demi-sel, les poireaux avec la partie verte fendue que l’on aura rincés. Pelez, bien évidement, avec un économe, pomme de terre, carotte navet et oignons.

Piquez chaque oignon d’un clou de girofle.

Surtout, ne salez pas, le porc demi-sel s’en chargera.

Rajoutez de l’eau ; presque à recouvrir la préparation.

Cuisson :

Vingt minutes à partir du moment où tourne le bitonieau. Sans oublier de diminuer le feu dès que celui-ci tourne.

Vin accompagnement : Un vin blanc no name « Générique »  Ce vin est boisé : Baron de Lestac de chez Castel aux alentours de 5 €. Certes de mauvais genre, pour certains, mais qui fera très bien l'affaire dans ce cas. On peut le classer dans les "vins de carafe" des petits restaurants cantine. On nomme aussi ces vins, d'une appellation plus noble : les "vins de soif".

22/02/2016

La pépite : Le poids des mots, le choc des photos. A propos de la surveillance des plages de Lacanau Océan

L'Alouette II de la Sécurité Civile à Lacanau Océan - Été 1976

 


Parfois, quand j'écris un article sur mon blog, il m'arrive, au fil du temps, de faire des modifications pour l'améliorer, comme on le fait pour les versions des logiciels.

Il y a très peu de temps, je suis tombé sur une pépite.

Une vidéo sur YouTube : Secours Héliportés à LACANAU-OCEAN avec l'hélicoptère de la Sécurité civile en été 1976.

 

Cela correspondait pile poil à mon article du 18 août 2012 « A propos de l’incendie de la forêt de Lacanau de 2012 : « Souvenirs d’enfance Canaulaise, Histoire de Lacanau Océan, de la Forêt Landaise et quelques réflexions sur les incendies de la côte aquitaine ».

J’avais déjà trouvé une référence dans cet article : « Le secours héliporté à Lacanau-Océan de Francis Delafosse ».

Et aussi cet article : « Mes "Seventies" à la base de Bordeaux ».

Et voilà que je tombe sur cette pépite, cette vidéo sur YouTube.

Le poids des mots le choc des photos pour reprendre un ancien intitulé du journal "Paris Match".

Cette vidéo correspond à mes phantasmes quand je voyais l’hélicoptère de la « Protection Civile » qui volait et surtout atterrissait et décollait sur les dunes de Lacanau Océan.

Enfin, j’étais dans la cabine de pilotage et voyais les paysages vus du ciel.

Et ce… quarante ans plus tard !

Voilà donc ma version 2.0 de mon article de… 2012.

Depuis l'Alouette II de l'époque, quelle évolution technologique pour le sauvetage en mer héliporté.

En dépit de cette évolution technologique, l'équipage est resté exactement le même : un pilote , un mécanicien, un médecin et un sauveteur.

 

P.S. : L’Alouette II et l’Alouette III de Turboméca, sont remplacées, maintenant, par l’hélicoptère Eurocopter EC145. Pour l’aquitaine il est nommé Dragon 33.

P.P.S : EC145 - Sécurité Civile

Secours Héliportés à LACANAU-OCEAN avec l'Alouette II de la Sécurité civile en été 1976

Décollage d'un EC145 Dragon 33 – Lacanau Océan

Aqua Velvets a été un groupe américain de surf music formé dans les années 1980. Il recréa le son surf des années 1963.

 
 
La surf music est un genre de musique populaire associé à la culture du surf.
 
Les musiciens de surf music utilisaient des guitares Fender (Fender Telecaster).
 
Les guitares Fender furent aussi utilisées par Jimi Hendrix (Fender Stratocaster).
 
Jimi Hendrix avait une relation très particulière avec ses guitares. Outre le fait de jouer avec ses dents, il les malmenait voire les cassait sur scène. En mars 1965 Il conclut son show par la chanson Fire... et met littéralement le feu à sa guitare Stratocaster. Brûlé aux deux mains, Jimi Hendrix avait dû être hospitalisé.
 

15/02/2016

Un lecteur presbyte

 

Ce matin, grosse cata au cabinet médical.

Je ne puis accéder à mon lecteur de CPS (Carte Professionnel de Santé).

Et me voilà revenu aux bonnes vieilles feuilles de soins papier.

Il faut dire que, depuis une semaine, le lecteur avait besoin de lunettes. Avec l’âge, il était, brusquement, devenu presbyte.

Puis, ce matin, plus rien.

Je contacte ma boite de logiciel, et un technicien arriva dans les trois heures.

Avant de devenir presbyte, ce lecteur me fut resté fidèle depuis son achat en 1999, dix sept ans déjà.

Il me fit faux bon une fois, le changement de pile me le fit vivre jusqu’à aujourd’hui.

Dire qu’en téléphonant à ma boite de logiciel, ce matin, il me fut répondu qu’un lecteur devait être changé tous les cinq ans !

Les lecteurs seraient-ils presbytes bien plus tôt de nos jours.

Mazette, cinq ans au lieu de dix sept ans, cela fait quand même une sacrée différence !

08/02/2016

Une jeune patiente médicalement inintéressante mais au papa irritant

 

A la consultation, le père, diplômé en ethnologie mais à la CMU (la sociologie ne nourrit pas son homme) m’amène sa fillette de 11 ans car elle a mal à l’épaule droite.

Cela pourait faire penser à une tendinite de la coiffe des rotateurs, mais à son âge, cela parait fort peu probable. En effet, cette pathologie survient chez la femme de plus de 50 ans. Les tendons viellistes.

Et elle, elle a onze ans. Un peu tôt quand même pour ce type de pathologie.

Bon, va pour une échographie.

Mais, je ne sais pourquoi, j’examine son dos en lui disant de faire le dos rond. Une gibbosité évidente me saute aux yeux.

Bon, va pour une radio du rachis dans son entier.

La grand-mère, que je vois régulièrement pour le renouvellement de son ordonnance (tous les trois mois) m’amènent le bilan radiologique qui confirme mes deux diagnostics.

A savoir une tendinite de la coiffe des rotateurs (les sacs d’écoliers sont lourds de nos jours), mais aussi, une angulation du rachis de 10°.

Ce que je n’ai pas apprécié, c’est que le papa de la fillette ne me la ramène pas, pourtant, il est à la CMU.

Mais, papa est coutumier du fait. Il m‘a déjà fait des coups pendables. Disons qu’il ment « un peu » et va voir des spécialistes dans mon dos.

Lors des consultations, qui sont bien rares, il me flatte d’un ton mielleux.

Je me souviens plus particulièrement, quand je fis le brillant diagnostic d’un Osgood Schlateur sur le parking de la résidence, alors que la pédiatre qui la suivait, n’avait pas posé le diagnostic et avait dit d’aller consulter un Médecin du Sport, ce que je suis.

Je lui fais une lettre pour un orthopédiste, qui confirma le diagnostic, enfin presque, car comme elle était trop jeune pour cela, c’était un Sinding Larsen.

Puis pas de nouvelles.

C’est fou ce que certaines personnes peuvent être irritantes.

Mais après tout quand je vois Papa et Fifille, j’encaisse, un point c’est tout.

Vous avez dit un métier de dévouement ?

04/02/2016

La politique

La politique vue par Raymond Devos.

Qu'en termes élégants ces choses là sont dites (Molière - Le Misanthrope).

03/02/2016

Poulet braisé à la moutarde et à la cocote minute avec ses endives cuites "fast cooking" façon Docteur Sangsue

 

 
Ce plat à l'avantage d'être économique, en effet, le poulet est une viande pas chère tout comme la cuisse de dindonneau. en outre, ce plat est très facile à réaliser

 

Préparation 10 minutes, cuisson 20 minutes.


Ingrédients pour 4 personnes :

- 4 Échalotes
- 2 Gousses d'ail
- 4 Hauts de cuisse
- 1 Litre d'eau
- 1/4 litre de vin blanc de cuisine
- 2 Petits KUBOR
- 2 Cuillères à soupe de moutarde forte où à l'ancienne
- 1 Cuillère à soupe de farine
- 1 Boites en conserves d'endives

Préparation :

Faites dissoudre les deux KUBOR dans le litre d'eau porter à ébullition.

Mettez à tremper les endives que vous aurez préalablement bien rincées à l'eau chaude. Réservez les.

Faites dorer à feu vif les hauts de cuisse en commençant par la peau

Faites revenir les échalotes dans une cocotte minute à feu moyen jusqu'à ce qu'elle commencent à blondir

puis déglacer au vin blanc.

Retirez les endives et réservez-les au chaud.

Dans un bol, versez la farine et la diluer progressivement dans avec le jus pour obtenir une préparation

liquide être bien homogène (cela évitera les grumeaux si vous jetez la farine directement dans la cocotte).

Rajoutez-y la moutarde puis homogénéisez.

Verser la préparation de la farine. Homogénéisez.

Rajoutez l'ail écrasé.

Versez quatre verres du bouillon. Homogénéisez et disposer les hauts de cuisses peau vers le haut.

Fermer la cocote et laisser braiser 20 minutes.

Avec le bouillon qui reste, vous pouvez faire un petit vermicelle. Cela rentre dans le cas de l'art d’accommoder les restes*.

Prenez les endives, jeter l'eau qui reste et épongez-les avec du Sopalin.

Dans une assiette, disposez deux endives et nappez celles-ci avec la sauce.

Variante : Ce plat peut être servi, aussi, avec des pommes de terre bouillies, des tagliatelles fraîches voire du riz.


Vin d'accompagnement :

un vin blanc très sec type Muscadet sur lie (le Muscadet sur lie, est un vin légèrement pétillant ce qui renforce l'acidité, et fait paraître ce vin plus sec).

Servez le vin dans un sceau de glace, c'est le must pour garder le vin au frais tout le long du repas.

 

Bonne dégustation.

 

P.S. : Pour ceux qui sont intéressés par le "Fast Cooking", je vous renvoie à mon article : "Cuisine Express" ou "Fast Cooking"

P.P.S. : Lire mon article L’art d’accommoder les restes de nourriture, une interprétation écologique du Docteur Sangsue

02/02/2016

Économie de bout d’aiguilles ?

Brève de comptoir


Sauf erreur ou omission, cette année, la Caisse d’Assurance Maladie, ne m’a pas envoyée le bon me permettant de bénéficier, gratuitement, du vaccin antigrippal.

Cela ne représenterait, si je ne suis l’exception, que des économies de bouts d’aiguilles.

BLACK NADIA - VACCINATION

Silence du matin vacarme du soir

 

 
Ce matin en prenant le tram en allant au travail, je remarquais une chose étrange.

Le tram était assez plein, mais il n’y avait aucun bruit si ce n’était une ou deux personnes qui parlaient.

Un silence reposant.

Visiblement les gens étaient comme engourdis en sortant de leur nuit.

Certes, le soir, le tram était bondé, mais le vacarme était assourdissant.

Les passagers étaient surexcité de leur longue journée de travail.

Il faut die que je suis sur une ligne de jeunes, des étudiants.

Je ne sais pas pourquoi je ne m’en suis rendu compte ce matin.

Peut-être étais-je moins apathique ce matin ?

Avais-eu un sommeil particulièrement réparateur ?

Autant l’observation me parait pertinente, autant l’interprétation me semble hasardeuse.

27/01/2016

La boulange

 

 
Comme tous les matins, en prenant le tram pour aller bosser, je passe devant une « Boulangerie ».

Vous le savez, une de ces boulangeries modernes qui n’ont de boulangerie que de nom et, qui sont, en général, des chaines. Elles proposent, aussi, viennoiseries et pâtisseries.


Ces boulangeries vendent un « assez » grand nombre de pains avec ou sans graines. Actuellement, le sésame est à la mode mais le pavot, aussi, est mis en valeur Il est proposé plusieurs types de farines l’épeautre, cette vieille farine, se vend bien.

Il et de bon ton si l’on veut un pain à peu prêt correct (et encore) de demander du « pain traditionnel ».

Ce matin, en passant devant cette boulangerie, je vis garé un camion livrant, non pas de la farine, mais des viennoiseries et autres petits toasts tout prêt à l’emploi et des gâteaux, naturellement.

Cela me rappela une émission à la télé précisant que le terme de « boulanger artisan » était réservé aux boulangeries qui fabriquaient, sur place, leurs propres pains. Mais, leurs viennoiseries et gâteaux, étaient, purement et simplement, livrées par une entreprise.

C’était une démonstration évidente, dans ce cas, de la véracité de cette émission de télé.

Comme quoi, on ne voit pas que des jeux à la télé.

Pour mémoire, quand je rentre du tram, à la station où je descends pour me rendre chez moi, sont situées, côte à côte, ce type d’ « artisan boulanger » et un petit supermarché de quartier. Eh bien, vous allez me croirez si vous vous voulez, le meilleur pain est vendu… à la supérette.

Étonnant, non ?


22/01/2016

Un restaurant à l’abandon : La Crise ?

 

 
En allant dans un grand restaurant d'une chaine spécialisée dans les moules frites, dans la banlieue de Grandville, Je vis un phénomène étrange.

L’immense salle de restaurant était vide.

On nous installa dans l’annexe qui, l’été, tenait lieu de terrasse.

En dépit des grandes baies en double vitrage, il faisait plutôt frais.

Pourquoi le restaurant de cette chaine ? Car on peu diner tranquille, ma petite fille ayant une salle de jeux.

Cette fois, la salle de jeux était vide, la télé éteinte ; c’est ma fillette qui demanda, toute seule, à ce qu’on lui allume.

De plus, l’annexe était occupée par un couple et un groupe de six personnes, sans plus. La petite salle était, elle aussi, délaissée.

La commande étant passée, je vis arriver ma portion de moules, et de frites, bien moins fournies qu’avant. Les moules, quand à elles, étaient dans un caquelon en fonte adapté, certes, au contenu, mais n’étant pas adapté aux moules qui, continuaient, elles, un peu à cuire et devenaient un peu sèches.

Trois explications pouvaient expliquer ce phénomène :

C’était un jeudi soir, en milieu de semaine, mais, avant, la grande salle était occupée, quand même.

La prestation étant de moins bonne qualité en grande partie par la diminution les portions dues à la Crise, les rats (les clients) quittaient le navire. Tout ceci amenant un effet boule de neige.

La Crise. Les gens, étant moins en fond, sortaient beaucoup moins qu’avant, expliquant la diminution des portions.

Voila en tout cas ce phénomène surprenant :

En allant dans ce restaurant de cette grande chaine spécialisée dans les moules frites, dans la banlieue de Grandville, Je vis un phénomène étrange : ce restaurant était délaissé.

20/01/2016

Une Pub surprenante : L'interprétation du Docteur Sangsue


Vous devez être surpris par cette pub qui passe actuellement à la télé vantant un dispositif ingénieux contre les petites fuites urinaires.

Le plus surprenant, c'est que l'"héroïne" est une femme jeune : la femme de 35 ans.

Ces jeunes femme qui ont ces fuites urinaires l'on eues après un accouchement difficile. Pourtant les femmes ont moins d'enfant qu'avant (deux en moyenne). Le nombre de grosses étant, autrefois pourvoyeuse de ce type de problème. Sans tenir compte des progrès de l'obstétrique.

Si l'on voit ce dispositif astucieux, c'est qu'il doit y avoir beaucoup de femmes jeunes dans ce cas.

Alors pourquoi ce nombre important me dire- vous ?

J'ai une explication qui vaut ce qu'elle vaut, bien qu'elle soit purement personnelle.

La mode actuelle est de faire des péridurales à tour de bras.

Je sais, Je m'attends a un tonnerre de critiques fulminantes. Ce l'on va me dire sera un peu comme cela :"Tu n'est pas une femme, on te verrait bien souffrir comme une femme qui accouche".

Je n'aime pas du tout la souffrance chez les patients et je comprend bien cet argument, mais il faut bien savoir que tout acte médical est dangereux en lui même. Et c'est bête d'avoir des fuites urinaire à vie après une péridurale trop "forcée" où le produit anesthésiant a été trop fortement dosé ce qui fait que la femme n'a plus aucune sensation et ne peut donc accoucher normalement. Cela nécessite, alors, l'utilisation des spatules qui sont la cause de tout les maux dans un certain nombre de cas. Ces cas sont rares en pourcentage pour une grossesse, mais vu le nombre de péridurales, ceci explique le nombre important de femmes jeunes ayant des fuites urinaires. Cela explique, à mon avis, l'intérêt des entreprise à s'intéresser à ce problème et à inventer un produit juteux, si j'ose m'exprimer ainsi.

D'où cette Pub surprenante.

19/01/2016

Un patient informaticien en herbe : le pire cauchemar du Docteur Sangsue

 

 
Pas plus tard qu’hier, il m’est arrivé trois pannes informatiques dans... la même journée pratiquement... coup sur coup !

La première était assez simple : je ne pouvais plus utiliser mon clavier. Il faut dire que c’était un vieux clavier branché en PS2.

Comme j’avais un clavier tout neuf en USB, et que, prudemment, j’en avais acheté un en prévision, je le changeais et tout rentra dans l’ordre.

Beaucoup plus préoccupant, un plus tard, je ne pus accéder à ma carte CPS (Carte Professionnel de Santé) sans laquelle je ne peux accéder à mon logiciel médical, et ceci en présence d’un patient informaticien en herbe qui était tout fier de travailler, sur sa bécane, avec Linux*.
Je téléphonais à la Hot Line, toujours en présence de ce patient « informaticien », pour explorer mon lecteur de carte verte. Le dépannage tourna court quand mon ordinateur s’éteint et que la Hot Line qui pouvais accéder à mon ordinateur à distance, me dit au bout du fil, "je n’accède plus à votre ordinateur". Et pour cause, l’écran était tout noir. J’avais beau avoir dit à l’ « informaticien » : « ne touchez à rien ».

Il me dit, alors, vous avez, ici, un interrupteur. Cet abruti avait trouvé le moyen de m’éteindre l'ordi.

On ne se méfiera jamais assez des « informaticiens » en herbe.

Du coup, il ne toucha plus rien, et, comme par hasard, je trouvais, enfin, la panne.

Puis une autre panne, la troisième : je n’accédais pratiquement plus au clic droit, jusque à ce que je comprenne que c’était une clé USB fichue qui était cause de mon malheur.

Une fois retirée, je pus enfin me servir de mon ordinateur professionnel en toute sérénité.

Moralité : On n’est jamais si bien servi que par soi même.


*Linux est un Système d’exploitation (en anglais Opérating System ou OS, en abréviation) tout comme Windows, mais, lui, étant totalement gratuit et qui, cerise sur le gâteux, est muni, toujours gratuitement, d’une suite bureautique complète.

12/01/2016

Vers une disparition de l’obligation vaccinale : Une analyse du Docteur Sangsue

 


J’ai appris, ce matin, en écoutant, la radio, sur France Info, une nouvelle pitoyable : notre Ministre de la santé Madame Marisol Touraine, la volonté de ne plus rendre obligatoire le vaccin Diphtérie Tétanos Polio (vaccin DTP).

Certes, la Poliomyélite a disparue des pays développés grâce à l’hygiène due aux progrès de l'assainissement, mais ce risque persiste toujours lors de voyages à l’étranger vers les pays du tiers monde.

Le risque de la Poliomyélite, lui aussi, existe toujours lors d’une blessure par effraction cutanée.

Cette mesure frise totalement l’inconscience.

Je me souviens, lors de mon stage de FFI (Faisant Fonction d’Interne) au SAMU avoir vu, dans une salle du service de réanimation, l’un des derniers poumons d’acier, le précurseur des appareils de réanimation pour la respiration lors des opérations. Mise à part que le poumon d’acier était, lui, à vie.

Le Tétanos peut se soigner grâce aux progrès de la réanimation après, parfois, pour une durée d’un mois avec des risques d’ankyloses articulaires résiduelles.

A l’époque, une façon intelligente pour obliger les parents à faire vacciner leurs enfants avait été d’être à jours de leurs vaccinations les enfants dont les parents inscrivaient leurs enfants en, colonie de vacances.


C’est le Professeur Robert Debré, dont un hôpital Parisien porte son nom, le créateur du carnet de santé (le père de Michel Debré, le célèbre homme politique ancien premier ministre sous la cinquième) qui doit se retourner dans sa tombe.

Je ne vois qu’une seule explication à cette mesure, c’est qu’au cas rarissime d’accident vaccinal l’état soit retenu responsable et soit obligé d’indemniser les familles.

Cette mesure est à cours terme économique et purement démagogique comme le tiers payant généralisé ce qui déconsidèrera encore une fois de plus le respect du patient envers le Médecin Traitant.

Mais c’est, aussi, une mesure purement démagogique visant à diminuer l’influence du médecin renforçant, aussi cette autre meure qu’est le tiers payant généralisé.

A force de tirer sur la corde, celle-ci finira par péter. Jusqu’à ce qu’un autre gouvernement revienne, éventuellement, en arrière.



Poumon d’acier

 

P. S. : Le président des États Unis Franklin Roosevelt avait contracté la poliomyélite et se déplaçait en fauteuil roulant.

11/01/2016

« Avec moi vous ne devez pas gagner votre vie

 

 
Pas plus tard que ce matin, cette réflexion me fut faite par un patient bénéficiaire de la CMU (Couverture Maladie Universelle. Elle ouvre le droit pour tous d'accéder à une prise en charge de ses soins).

 

Ce patient dont je vous parlai dans mon article : « Docteur, « ça me troue le cul » : Une Proctalgie Fugace ».

Et dans mon article : « Un patient brut de décoffrage ».

Moi de lui répondre naïvement : « mais je suis payé par la sécu et je suis donc payé comme un patient lambda ».

Sur ce, il sort fièrement le dernier smartphone à la mode : « Le » Iphone 6 et de rajouter : « Avec ça, on peut tout faire »*.

Et moi qui ai un vieux smartphone ! (oui, mais un Samsung).


*Oui, mais cela n’empêche pas de dire des c... Pardon, de grosses bêtises.


 

05/01/2016

Les meilleurs vœux, de l’argent gâché : une constatation du Docteur Sangsue

 

En ce début d’année, c’est la période des vœux.

En ces temps d’économie, en rejoignant mon cabinet, il y a quel que chose qui a attire mon attention, et qui me choque profondément, ce son les affiches où l’on voit fleurir, sur les panneaux publicitaires, des «publicités» nous souhaitant la bonne année.

Ces vœux venant de la part d’organismes publics ou semi publics.

En plus, en cette époque où l’on parle d’écologie, cette démarche est vraiment absurde et inutile.

Que d’argent gâché que l’on aurait pu utiliser à des fins plus utiles.

Que d’arbres abattus pour cette démarche inutile.

Décidément, nous vivons une époque surprenante, où passe avant tout  la « communication », mot pudique pour désigner la publicité.

Cela me fait songer à la série qui passait à la télé «Ma sorcière bien aimée», où le mari (Jean-Pierre Stephens) de l’héroïne (Samantha), est publiciste.

Et ce, dans les années soixante.