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01/09/2015

Et soudain, une commerciale, pas commerçante, me raccroche au nez






Pas plus tard qu’aujourd’hui, coup de fil d’Orange qui assure ma téléphonie professionnelle.

La commerciale me propose un tarif préférentiel au niveau du téléphone.

Elle me demande :

 - Qu’elle est votre box ?

 - Ma box n'est pas chez vous.

- Au niveau de la téléphonie ?

 - Jj’envisage de me mette en dégroupage total avec mon F.A.I., qui, lui aussi, assure une téléphonie, qui, elle, est gratuite.

 - Je ne vous le conseille pas, il peut y avoir des bugs.

 - oui mais je peux revenir chez Orange.

 - C'est beaucoup plus difficile.

 - Je vais réfléchir.

Et elle, de me raccrocher au nez.

C’est ça le nouveau commerce.

 

28/08/2015

Pemphigoïde Bulleuse, de l’utilité et du rôle du Médecin Traitant

Pemphigoïde Bulleuse


 

La Pemphigoïde bulleuse est une maladie rare, c’est ce que l’on appelle une maladie maladie orpheline.

Elle atteint les personnes âgées de plus de 80 ans et se traduis par le tableau clinique que je schématise : des bulles sur la peau et des démangeaisons très importantes. Ceci pour le diagnostic positif (les signes de la cause de la maladie pour ce qui est du diagnostic différentiel.

On peut confondre cette pathologie avec la Gale. Ceci pour les diagnostics différentiels (les signes qui permettent d’éliminer toutes les autres maladies qui pourraient y ressembler).

Il est bien évident que le traitement ne peut être efficace que si l’on a trouvé le diagnostic positif (le bon diagnostic).

Exemple, le cas clinique suivant :

Une patiente de 85 ans, qui a un ulcère variqueux, est vue par son médecin traitant, pour des bulles autour de la plaie avec des démangeaisons intenses.

Pour les bulle, le médecin pense que celles-ci sont dues à  l’Ulcère Variqueux . Il fait crever donc crever ces bulles par l’infirmière qui traite l’ulcère variqueux.

Pour les démangeaisons, il pense à une éventuelle Gale sans y croire. Il donne, alors, un traitement symptomatique, un anti histaminique.

Devant l’inefficacité de sa thérapeutique, il envoie, enfin, beaucoup trop tardivement, la patiente  à une Dermatologue qui évoque, elle, de suite, le diagnostic : une Pemphigoïde Bulleuse. Ce diagnostic est confirmé par la biopsie cutanée qu’elle fait dès sa première consultation.

Moralité : quand un médecin se trouve devant une pathologie qui échappe à son traitement, il se doit, illico, de passer la main :

 - Au bon, spécialiste,

 - Et de ne pas faire un acharnement thérapeutique sauvage.

26/08/2015

Les émissions de télévision préférées du Docteur Sangsue

Site official de Gueluck : http://www.geluck.com/

 

Comme je vous le disais dans mon article « Séméiologie Médicale et séméiologie Boulangère, une démarche comparable selon le Docteur Sangsue », quand je rentre chez moi, le soir, pour ma divertir et me laver le cerveau, j’aime regarder, à la télévision, dans l’ordre, les émissions suivantes qui enchaines parfaitement :

 - « Bienvenu à l’Hôtel » sur TF 1 ». Cette chaîne, diffuse, à la même heure, aussi, ce même type d’émission, sur les chambres d’hôtes et les campings,
 - « Le meilleur boulanger de France » sur M 6,
 - « Silence ça pousse » sur France 5.

Pourquoi, je regarde ce type d’émissions ?

 - D’abord car elles sont distrayantes.
 - Pour deux émissions, elles ont trait à la cuisine, très peu de temps pour la première.
Je suis particulièrement comblé par la seconde.
 - Dans la première émission, il est fascinant, même si la partie « Bouffe » est très courte, de voir l’intérieur des hôtels, des chambres d’hôtes et des campings, ceux-ci nécessitant un investissement colossal.

Dans la seconde émission l’aspect culinaire est particulièrement détaillé, je vous rapporte, pour cela, à l’article dont je vous en parlais au début.

La troisième étant particulièrement intéressante par ce que l’on y apprend et par le goût de Stéphane Marie.

Voila pour mes émissions d’avant les infos.

Outre les films proposés par toutes les chaînes, Deux chaines sont très intéressantes par leurs émissions de fond, où l’on apprend vraiment quelque chose, ce sont Arte et France 5.

Pour les films l’après midi, mais que je ne peux, qu'exceptionnellement suivre, et encore qu’en partie, qui sont diffusés sur Arte, ce sont des films cultes. Une autre chaîne, qui peut paraitre surprenante, car on la croit réservée aux enfants, diffuse, le soir, des films anciens de très bonne tenue.

Une émission à par tout à fait fabuleuse, est « J’irais dormir chez vous » d’Antoine de Maximy sur France 5 qui nous fais voyager partout dans le monde nous montrant l’intimité des gens dans ces pays différents.

J’adore, tout particulièrement l’émission culinaire de Sarah Wiener: « Les aventures culinaires de Sarah Wiener » sur Arte, dont le concept a été littéralement copié par celle de Julie Andrieux dans son émission : « Les carnet de julie andrieux » sur France 3.

Je ne fais que citer « Top chef » sur M6 et « un dîner presque parfait », diffusé, aussi, sur M6.

Bien évidemment, toujours pour son aspect culinaire, je déguste, mais, ceci dit avec de plus en plus de retenue l’émission de Petitrenaud : « Les escapades de Petitrenaud sur France 5.

De plus en plus de réticence car, à mon goût, c’est le cas de le dire, il s’attarde trop, maintenant, aux grands restaurants parisiens qui font de très baux plats ultra top coloré et ultra top mis en scène. J’emploie le mot top, car ils, actuellement, à la mode, en cuisine, pour désigner un plat « hyper bon ».

Petitrenaud délessant, trop souvent, les chefs de province qui, hélas, se mettent, eux aussi, au goût parisien.

On a, actuellement, une cuisine qui est en traint de perdre toute son authenticité.

Je regrette, tout particulièrement, l’émission du si décrié Jean-Pierre Coffe, une forte personnalité théâtrale, qui avait crée un concept original, celui de faire une émission où le but était d’aller sur un marché pour faire les course dans le but de composer un repas et ce en faisant un budget très compétitif, et fixé à l’avance. Avant de faire les emplettes, le tour du marché était rigueur, et se terminait par un petit verre.

Je regrette tout particulièrement cette émission.

Il serait judicieux, à mon avis, de reprendre ce concept.

Bien sûr, il y a les sempiternelles informations que je regarde sur iTELE.

Plus les écrans sont plats, plus les programmes aussi, comme le dit si bien le chat de Gueluck.

Voilà les émissions qui, à mon goût, hormis les émissions politiques, que je survole, ont de l’intérêt pour moi.

23/08/2015

La salade du jardin du Docteur Sangsue




j'ai la chance d'avoir un cour dans la maison où j'habite, certes ce n'est pas un jardin, mais il est fort agréable de manger de hors quand les beaux jours sont là.

Ma cour est cimentée tout naturellement et au milieu se trouve une petite rigole pour l'écoulement des eaux. De chaque côté de la rigole deux pans de ciment disposent d'une pente pour une bonne évacuation de l'eau.

Ce n'était pas le cas dans l'article que j'ai écrit, à propos de la construction de ma maison secondaire qui nous permet d'en profiter nous même et de la louer pour avoir une source complémentaire de revenus en complément de notre retraite.

On savait construire dans le temps, le maçon aimait le travail bienfait dans les règles de l'art, pourtant il n'y avait pas, à l'époque les DTU.

Un jour dans cette rigole je trouve trois pieds de pissenlit -  .

Je décidais donc, sous les yeux ébahis et inquiet de ma mie, de les cueillir.

Cette salade s'appelle salade de barbarans.

Elle de me dire

"tu ne manger ça" !

Moi de lui répondre : "si, c'est merveilleux de pouvoir manger, en pleine ville, la salade du jardin ".

Elle fut délicieuse.

21/08/2015

Le crachat : aspect médical, écologique, sociétal et éducationnel

 




Cracher sur la voie publique n’est pas, seulement, un acte contre l’hygiène, c’est, aussi, un acte d’incivilité, un acte de non respect de l'environnement et un signe de mauvaise éducation.

Mais, paradoxalement, le fait de cracher, facilite le travail du médecin. L’étude sémiologique du crachat étant indispensable au bon déroulement d’une consultation médicale.

Ce matin, en prenant le tram pour aller à mon cabinet médical, je vis un monsieur, d’un certain âge, envoyer, avec vigueur, un crachat qui tomba, loin de lui, sur le trottoir.

Une méthode de cracher bien différente de celle que savent si bien faire les jeunes de maintenant. Ceux-ci envoyant, juste devant eux, un jet de salive. J’appelle cela le « crachat filé ».

Eh oui, il y a des modes dans le fait de cracher. Chaque génération se distinguant de l’autre.

L’interdiction de cracher, par terre, sur la voie publique date d’une loi du 22 mars 1942 et modifié en 1992 . La loi de 1942 fût promulguée en pleine épidémie de tuberculose.

Quant au crachat, tel le lama, dirigé vers autrui, il est évidemment considéré comme une agression et est donc condamnable. La victime étant en droit de porter plainte.

Si cracher n’est pas un acte citoyen, pour le médecin, ce n’est pas hygiénique. Cracher est, en outre, un  signe de mauvaise éducation.

Autrefois, la bonne éducation voulait que les femmes ne crachent pas. Ce qui gainait, passablement, le médecin dans son exercice professionnel. Il est important, en effet, de savoir l’aspect sémiologique du crachat (abondant et coloré dans la Bronchite simple ou la surinfection de BPCO. Peu abondant, translucide et collant dans la crise d’Asthme).

Il est étonnant de constater que l’évolution de la société peut se voir dans ce qui peut paître insignifiant, le crachat.

Il est à noter, en effet, qu’avec l’évolution de la société, les femmes deviennent, vraiment, l’égale des hommes, car les jeunes lycéennes crachent, maintenant, comme leurs homologues masculins. Cela facilitera d’autant le travail du médecin, mais n’arrangera ni l’hygiène ni la citoyenneté ni la bonne éducation.

A ce propos, je vous rapporte, sur ce sujet, à un article précédant « Le crachat et la fenêtre ».

 

20/08/2015

Une « patiente raton laveur ». L’excès en tout est un vilain un défaut




L’excès en tout est un vilain défaut, nous allons le montrer tout à l’heure.

Une patiente de quarante cinq ans, vient consulter car son Médecin Traitant habite dans une autre ville.

Je ne suis là qu’en dépannage.

Elle est artiste peintre, mais à la CMU, c’est pleinement justifié car il est très difficile, dans ce métier là, de vivre de son travail.

Je la vois, d’abord, lors d’une première consultation, pour des troubles du sommeil. Elle me demande du STILNOX*, à dose filées, quand elle n’arrive pas à dormir. Elle est à cour de munitions.

Consultation simple et totalement adaptée.

Je la revois, quelques temps plus tard, car, me dit elle, elle est atteinte d’une mycose.

Elle me raconte que cette pathologie est récurrente, et que sa Gynéco, lui prescrit des cures d’anti mycosique. C’est ce que me raconte cette patiente. Mais elle précise, aussi, que sa Gynéco lui prescrit, beaucoup plus fréquemment, par plusieurs cure d’un mois, de la COLPOTROPHINE* en ovule et en crème.

Derrière ces « mycoses à répétition », la Gynéco avait donc flairée quelque chose*.

La consultation prend, alors, une tournure beaucoup plus logique maintenant.

Question due au métier : Je lui demande comment elle fait sa toilette intime :

 - « Trois fois par jour avec du savon de Marseille ».

Je lui demande si son ami fait pareil.

Et elle de préciser :

 - « Mon ami, lui, se douche tous les jours, une fois par jour, avec du gel douche ».

Quand on connait le pouvoir détergent du savon de Marseille, sa pathologie n’a rien d’étonnante d'autant plus que le savon de Marseille est, aussi, un remarquable exfoliant chimique qu'il faut utiliser correctement pour se laver. Il ne faut pas se laver deux fois par jour avec le savon de Marseille.

Le savon de Marseille est, aussi, un remarquable exfoliant chimique qu' il faut utiliser correctement pour se laver. Avec le savon de Marseille, Il ne faut pas se laver deux fois par jour sous peine d'irriter l'épiderme.

On se lavait, dans le temps, beaucoup moins souvent que maintenant.
 
Les gels douche ont été inventés pour ne pas irriter la peau car, maintenant, les gens se douchent plusieurs fois par jour depuis cette mode du jogging et des salles de sport.

Pour l'anecdote, Il faut noter que le gant de crin a un rôle exfoliant mécanique de façon naturelle. mais c'est un usage détournée et inefficace, Le gant de crin est aussi promu dans le traitement de la cellulite. Il faut être très prudent dans son utilisation et l’utiliser, lui aussi, avec modération sous peine d’avoir des irritations cutanées.

Les gels douche ont été inventés pour ne pas irriter la peau car, maintenant, les gens se douchent plusieurs fois par jour depuis cette mode du jogging et des salles de sport.

Cette patiente décapait ses muqueuses, « elle les exfoliaient ».

Sa pathologie n’était pas due à une Mycose récidivante mais bien au pouvoir exfoliant du savon de Marseille.

Il faut bien avouer que cette patiente avait un profil psychologique bien particulier

A la fin elle termine la consultation avec ces paroles :

 - « N’y a-t-il pas des gens qui ont des corporelles plus importantes que d’autres, car je ne supporte pas ces odeur là ».

Cela confirme bien, chez cette « patiente raton laveur », l’aspect pathologique de cette propreté excessive.



 

Savon de Marseille.



Gant de crin.



*Comme moi, sa Gynéco avait bien vu et expliqué, tout comme son Médecin Traitant, les conséquences néfastes de son excès de propreté.

14/08/2015

La vérité économique sur le trou de la Sécurité Sociale




Dans un blog, un confrère publie une série d'articles sur ses démêles avec la sécurité sociale.

Actuellement, la sécurité sociale fait un forcing envers les médecins.

Pour nous défendre et nous déculpabiliser, il serait utile, à mon avis de comprendre la vraie nature du "trou de la sécu".

La vraie explication économique est donnée dans cet article de Wikipédia : « Déficit de la Sécurité sociale en France ».

En conclusion, il faut, dans ce cas, avoir de bonnes sources, mais, aussi, de bonnes bases d’économie pour décrypter la vérité.

L’économie n’est jamais enseignées, ni dans le secondaire, ni dans le cursus des études médicales, seuls les étudiants en droit et, bien sur, les étudiants en économie, sans parler des énarques, ont ces connaissances là.

Inutile de dire que pratiquement toute la population française est tenue à l’écart, ce qui ne lui permet pas d’avoir des jugements critique et raisonnés dans le domaine de l’économie mais aussi de la vie politique.

La politique est avant tout dirigée par l'argent, c'est à dire l'économie.

"L'argent est le nerf de la guerre" (Cicéron).

On peut se demander, parfois, si cela n’est pas voulu délibérément.

Mais, là, je suis mauvaise langue.

13/08/2015

Une consultation pour avis médical, un exemple de l’application du code de déontologie médical

Crédit Photo : http://www.snarf.org/.

 


Trois jours à peine après mon retour de vacances, coup de téléphone à la consultation du matin :

« Jusqu’à qu’elle heure consultez-vous ? »

« Jusqu'à midi ».

« Je vous adresse mon amie ».

« C’est pourquoi ? »

« Elle a mal à la gorge ».

Quelque temps plus tard, « une belle femme » entre dans mon bureau. Par « belle femme », je veux dire, une grande femme au physique agréable.

Il n’y a pas que des choses désagréables dans le métier de médecin, en tout bien tout honneur, de plus, heureusement, le code de déontologie est la pour ça.

D’emblée, elle précise :

« je viens vous consulter car mon médecin traitant est en vacances J’ai comme une gêne dans la gorge ».

Elle me précise :


«Celui-ci m’a fait faire une fibroscopie qui a montée une défaillance de la « valve de l’estomac ».

Quand cette « valve » est défaillante, elle est à l’origine d’un RGO (Reflux Gastro Œsophagien, c’est, comme son nom l’indique, un reflux du liquide gastrique de l’estomac dans l’œsophage, pouvant être, lui-même, à l’origine de sa gêne au niveau de la gorge.

Je lui demande

« Avez vous mal aux oreilles » ?

« Si cela me le fait depuis quinze jours ».


Il faut savoir que les RGO, de par les sécrétions acides peut donner des brûles à l’estomac mais aussi des régurgitations et, outre une gêne dans la gorge, une toux et des otalgies (douleurs dans les oreilles).

Je connais bien son Médecin Traitant, il a une grosse clientèle, mais il a su rester un très bon médecin.

Là, aussi, intervient la déontologie. Il faut toujours faire très attention quand un patient vient consulter un autre médecin et se méfier si on flaire que celui-ci montre des velléités d’avoir un autre avis médical.

Dans ce cas, cela y ressemblait fort.

Tout avait été fait, le diagnostic l’avait été, le traitement était parfaitement adapté et il marchait, en grande partie, lors de ses crises.

Je lui expliquai cela et lui recommandai de reprendre traitement et de reprendre contact avec son Médecin Traitant dès son retour de vacances.

Je lui fis, en ce sens, une ordonnance pour ses médicaments et lui posait, alors cette question :

« il revient quand votre Médecin Traitant ? »

« Dans quinze jours ».

Cette patiente ne pouvait-elle attendre jusque là ?

Déontologie vous dis-je, déontologie.

Le Docteur sangsue est enfin guéri de sa Tendinite de la Coiffe des Rotateurs après deux mois d’économie de l’épaule



Comme je vous l’avais raconté dans mon article : « Comment le Docteur Sangsue arriva à se débarrasser d’un début très inquiétant d’une Tendinite de la Coiffe des Rotateurs par une économie articulaire de son épaule ».

Après deux mois d’application la plus respectueuse possible de cette méthode, je suis enfin guéri.

Deux mois à souffrir avec une douleur lancinante accompagnée de sensation de chaleur dans l’épaule, c’est long mais cela a payé.

Comme quoi, il est impératif de respecter une position ergonomique, face à un ordinateur, pour éviter toute technopathe.

Quand le Docteur Sangsue décalaminait sa Mobylette




Quand j’étais plus jeune, pour aller à la fac de médecine, j’avais, comme moyen de transport, un deux roues, un cyclomoteur, une « Mobylette »* bleue à entrainement par galet. Elle ne disposait pas de volant magnétique car c'était le modèle d'avant

Elle était fort pratique.

Il était surtout adapté pour la ville. Mais on pouvait, aussi, partir à l’aventure pour aller en villégiature.

C’était un moteur à deux temps , un 50 centimètre cube bridé pour une vitesse avoisinant les 50 K/h. Il fallait mette, pour rouler, un mélange (huile dans l'essence) pour la lubrification du piston. Ce mélange était distribué par des pompes situées devant les magasins de réparateurs de cyclomoteurs.

Régulièrement, il fallait « décalaminer », enlever ce dépôt grisâtre, la calamine, déposée sur la tête du piston ; mais aussi, plus souvent, il fallait décalaminer la bougie d’allumage et régler l’écartement des électrodes grâce à un jeu de cales, tout ceci pour avoir une bonne étincelle ce qui donne le meilleur rendement et une meilleure performance du moteur avant de changer celles-ci quand elles étaient trop usagées.

                              Jeu de cales pour bougies

Pour cela, il fallait démonter le haut de la culasse en faisant attention à péter le joint, et nettoyer le dessus du piston pour enlever la calamine.

Cette opération s’appelait le décalaminage.

C’était une opération salissante mais distrayante et fort agréable ma foi. J'ai toujours aimé me servir de mes doigts.

J’avais alors quinze ans quand j’ai débuté à exécuter cette opération que mon père m’avait enseigné.

Ah qu’il est loin ce temps là.

                         

                           Calamine sur la tête d'un Piston.

 

Bougie calaminée.



*Mobylette est une marque déposée de chez Motobécane.

 

L’art d’accommoder les restes de nourriture, une interprétation écologique du Docteur Sangsue

Crédit Photo : http://www.babelio.com/


Dans trois de mes précedants articles, J’aborde ce sujet important et méconnu.

 - Moules à la Bordelaise façon Docteur Sangsue.
 - Moules aux pommes de terre rissolées façon Docteur Sangsue.
 - Moules en salade et à la persillade : une recette du Docteur Sangsue.

Certes, il y avait des méthodes pour conserver les aliments (le séchage – la dessiccation, la salaison – le sel, le sucre – la confiserie et la stérilisation – la conserve inventée par Nicolas Appert).

De nos jours, pourtant dans cette vague écologique qui nous submerge, le « recyclage » des aliments ou l’art de d’accommoder les restes est souvent méconnu.

Autre fois, la nourriture était un bien précieux. Il n’était pas question de jeter les restes des aliments qui étaient, le plus souvent, celles du matin ou celles de la veille. En effet, si l’on ne jetait pas la nourriture par la fenêtre.

Il y avait très peu de moyen pour conserver les aliments.

Une révolution est apparue avec l’arrivée des glacières (une sorte de petit meuble avec un pain de glace comme réfrigération) celui de la livraison, à domicile, de gros pains de glaces par le glacier. Cela se faisait, de préférence, avec des véhicules hippomobiles. Il ne faut pas confondre ce glacier avec celui qui vend des glaces, l’été, en borts de mer.

Il existait des recettes, fort délicieuses, basées sur cet art.

L’art d’accommoder les restes.

Une démarche écologique, comme je le disais plu haut, bien avant la déferlante qui revient de nos jours à la mode.

Nos ancêtres faisant ainsi, sans le savoir, de « l’écologie » sauvage, raisonnée mais indispensable.

Elle est sale la salade

Crédit Photo : http://www.fermiers-fermieres.fr/.

 

Réflexion de ma fille de 6 ans et demi, dans un marché, lors de mes dernières vacances dans le Médoc : « Mais elle est sale la salade ! ».

Une pure illustration de que racontais dans un de mes articles.

Écologie, quand tu nous tiens.

11/08/2015

Vous avez réservé ? Souvenirs de vacances bien triste cette année

Cabanes de pêcheurs authentiques d'antan.


Lors de ma dernière semaine de vacances, j’ai voulu préparer des gambas crues comme je vous l’avais dit. Pour cela, je me rendis à la ferme aquacole que j’avais découverte en son temps.

En arrivant sur les lieux, surprise, stationnait un bus. On se demande bien comment il avait pu arriver pour rouler sur l’étroite route qui menait à la ferme.

Juste devant la ferme, des gens, amassés, dégustaient des gambas en buvant un « verre » de blanc dans un gobelet en plastique. C’étaient, cela était inscrit en lettres flamboyantes sur le bus, un camping quatre étoiles qui les avaient amenés en villégiature.

Comparé à avant, cela devenait inquiétant.

La suite me donna raison.

Au comptoir, je demandais si je pouvais acheter des gambas. On me rétorqua : « avez-vous réservés » ?. Moi de dire non. La réponse fusa catégorique ment : « désolé mais nous n’en avons plus ».

Décidément, il y avait du changement, mais pas en bien cette fois.

Les campeurs venaient donc voir le lieu de culture, perdu au bout de cette route étroite, comme on visite un zoo.

Il faut dire que lors de ma dernière visite dans cette petite ville «au fin fond du Médoc», déjà, le village des pêcheurs n’avait plus de pêcheurs que de nom.

Les cabanes de pêcheurs étaient, désormais, occupées par des restaurants « couleur locale » et quelques artistes peintre.

L’aspect sauvage des lieux avait totalement disparu remplacé par une exploitation mercantile des lieux.

Autre chose dramatique, cette année, un centre commercial avait poussé non loin de ma maison de location. Fort pratique, s’il en est, mais qui, par voie de conséquence, avait fait fermer, aux alentours, la majorité des petits commerces.

Heureusement la fête au village conservait encore une certaine authenticité, avec ses cagouilles à la Bordelaise et ses cailles au raisin.

Ce fut bien là un aspect bien mitigé de mes vacances cette année.

Heureusement la mer n’avait pas changée, et,  aussi, son sympathique restaurant en partie sur le sable avec sa vue magnifique sur l’estuaire.

En rentrant de vacances, en regardant la météo des plages, avec stupéfaction, je découvris, sur l’écran de ma télévision, le nom de petite cette ville perdue «au fin fond du Médoc»… Qui ne l’était plus!

L’office de tourisme avait bien joué sur ce coup. La campagne de presse était bien réussie.

Où faut-t-il donc aller, de nos jours, pour avoir un coin et authentique et sauvage ?

30/07/2015

Blog en vacances août 2015

Phare de Cordouan


Mon blog est en vacances pour quelques jours.

Je suis de retour le 10 août.

Je passe mes vacances à l'extrême pointe du Médoc.

C'est un endroit que j'ai découvert il y a deux ans. J’y ai donc mes repaires.

Les points de vue sur la mer sont magnifiques, le phare de cordouan et l'estuaire de la Gironde sont majestueux. Pour peu que l'on s'enfonce vers l'estuaire en quittant la civilisation, on arrive dans des endroits sauvages, plats, désertiques, avec des tamaris au bord d'étroites routes.

J'avais déjà exploré ce coin il y a quelques années et avait été conquis par une «  guinguette », en fait, un tout petit restaurant qui sert des plats typiques de la cuisine Bordelaise : anguilles persillades, escargots à la bordelaise et, en apéro, les « santés », comme on le dit ici, ces toutes petites crevettes blanches de l'estuaire. Le tout accompagné de son pichet de blanc sec. J’avais découvert cette guinguette tout à fait par hasard, elle était isolée, dans une grande étendue désertique au bord d’un canal vaseux quasiment sec au bout d’une de ces étroites route.

Il est prévu une nouvelle visite au Phare de cordouan et une autre intrusion à Soulac pour voir, encore, Notre Dame de la Fin des Terres*.

Au niveau programme culinaire : restaurant et fêtes de villages avec repas festifs. Je me suis prévu en cuisine personnelle : Deux basses côte, une à la Bordelaise, l'autre sauce marchand de vin -   et Gambas en court bouillon, car il y a une ferme aquacole qui élève des gambas à quelques encablures de mon point de chute.

Heureusement, cette année, les poux ne sont pas du voyage.

Je pars cette après-midi.

A la rentrée.



Carrelets.

29/07/2015

Cuisson des fruits de mer en court bouillon façon Docteur Sangsue

 



En cette période de vacances, lors de la fréquentation des marchés et devant l’étal du poissonnier, il est très tentant d’acheter des fruits mer.

Mais comment cuire crevettes, gambas, langoustines, tourteaux, bigorneaux et bulots.

Le principe est très simple.


Ingrédients :

 - Eau : 3 litres
 - Sel fin 125 g
 - poivre
 - 2 piments de Cayenne ou une cuillère à café rase de poudre

Cuisson :
Faire un court bouillon de 3 litres d'eau avec 125 sel de sel fin (40 g de sel/l), poivre du moulin, piment de Cayenne, thym, laurier. Pour la petite histoire, l'eau de mer ne contient que 30 g de sel/l, ce qui est insuffisant pour la cuisson des fruits de mer.

Mettre les fruits de mer dans le court bouillon bouillant. Enlever les fruits de mer à partir du moment où le cout bouillon bout à nouveau après les avoir laissé le temps de cuisson indiqué ci-dessous :

 - Pour les crevettes grises : 1 minute
 - Pour les gambas : 5 minutes
 - Pour les langoustines : 4 minutes
 - Pour les bigorneaux : 3 minutes - forcer sur le piment de cayenne

 - Pour les étrilles : 10 minutes
 - Pour les tourteaux (dormeurs) : 20 minutes pattes vers le bas - Les femelles (elles ont une grosse queue) sont plus pleines
 - Pour les bulots : 20 minutes
 - Pour les homards : 12 minutes pour 500 grammes. Ajouter 1 minute par 125 grammes supplémentaires

Si vous y rajoutez des huitres, vous aurez un très bon plateau de fruit de mer.

Dégustation :
Avec un blanc sec bien frais, du type entre deux mers, un muscadet sur lie, un bordeaux clairet ou un rosé.

Bonne dégustation.

Et bonnes vacances si c’est le cas.

28/07/2015

Moules à la Bordelaise façon Docteur Sangsue

Moules à la Bordelaise


Cette recette permets d’accommoder les restes. Cette recette permet de recycler des restes de moules marinières.


La saison des moules de bouchot s’étend de juillet à mars.

C’est la recette d'un plat typique de la cuisine bordelaise. C'est la recette la plus authentique, à mon avis, que je vous propose aujourd’hui.

Pour quatre personnes :
 - Quatre kilos de moules de bouchot (pas les espagnoles qui sont plus grosses et bien moins bonnes)
 - ail
 - persil
 - Poivre
 - Une demi-baguette de pain carton
 - Pour la marinière : huit échalotes, quatre gousses d’ail, six branches de persil, une branche de thym, poivre et une petite bouteille d’1/4 de l de vin blanc spécial cuisine.

Préparation :
Il faut commencer par préparer des moules marinières. Pour cela, dans un fait tout, faites revenir les échalotes dans de l’huile d’olive. Puis versez-y les moules, le vin blanc, l’ail, les branches de persil et le thym. Laissez ouvrir les moules.

Récupérez les moules dans une passoire tout en gardant précieusement le jus dans un saladier.

Versez le jus dans une casserole.

Pour les moules, enlevez une coquille sur deux. Réserver.

Émiettez le pain. Pour cela prendre la moitié du pain carton en évitant d’utiliser le dessus du pain (utiliser les parties latérales, le dessous et la mie de pain).

Dans le fait tout que vous aurez rincé, jetez le pain et mouillez-le avec le jus pour en faire une purée, tout cela à feu doux. Quand vous aurez obtenu une pâte homogène, versez y les moules, touillez, poivrez (surtout ne salez pas !), jetez l’ail et le persil ciselés. Touillez à nouveau hors du feu.

Dégustation :
Avec les doigts, prévoyez un rince doigt.
Et avec un Bordeaux blanc sec bien frais (surtout pas un graves), la bouteille dans un seau à glace et le vin servi dans des verres INAO.

Bonne dégustation.

21/07/2015

Quand le Docteur Sangsue est confronté à un refus vaccinal contre le tétanos

 


Je vois, à la consultation du matin, une patiente de cinquante ans qui viens me consulter occasionnellement.

Elle est, excuser moi cette expression qui la définie bien, cependant, vielle fille. Elle est titulaire d’une licence en droit. C’est une patiente étrange qui a travaillée dans un cabinet d’avocats mais qui a cessée son activité depuis pas mal de temps pour des motifs bizarres qu’elle ne m’a jamais confiée.

Elle s’est faite griffée par un chat, il y a trois jours, au bout d’un doigt.

En effet, son occupation est de nourrir, tous les jours, tous les chats du quartier.

Depuis deux jours, elle a ce bout du doigt rouge et enflé.

Celle-ci me précise : "j’ai bien peur d’avoir enfermé le loup dans la bergerie".

Elle a mis, dans la minuscule effraction cutanée, allez donc savoir pourquoi, une épingle, puis, tant bien que mal, elle a désinfectée cette minime plaie.

Je lui prescris, pendant quinze jours, de la PYOSTACINE, un antibiotique à large spectre qui diffuse bien dans le tissus sous cutané. Je lui précise bien que si l’œdème et la rougeur ne régresse pas au bout de cinq jours, il faut qu’elle aille impérativement aux urgences de la clinique de la main. Je lui prescris, pour la consultation du soir, comme son vaccin anti tétanique date largement de plus de dix ans, un sérum anti tétanique et un vaccin anti tétanique.

Je la revois le soir, pour me régler la consultation du matin, car elle avait oubliée tout moyen de payement, avec l’ordonnance tamponnée par le pharmacien pour l’antibiotique mais, ni pour le sérum, ni pour le vaccin.

Elle me dit refuser les deux.

Il faut être bizarre pour refuser ces actes médicaux d’une aussi grande importance, surtout à ce niveau d’instruction.

Bizarre bizarre, vous avez dit bizarre* ?

C'est étrâne**.

 

* Célèbre réplique de Louis Jouvet dans Drôle de drame -  film français de Marcel Carné de 1937.

** Poème Jacques prévert : "Bienvenue au pays des Anges et des Ânes".

19/07/2015

Malentendu, malentendant







Pour payer l’emprunt de notre résidence secondaire, et nous faire, quand même, un peu d’argent, nous la louons, à la semaine, pour les vacances d’été.

La première location, cette année, c’est très mal passée.

Les locataires n’ont trouvé rien de mieux que d’arriver avec… cinq heures de retard.

Ils ont eu, cependant, la courtoisie de nous prévenir… trois heures après l’heure convenue sur le contrat de location, 14 h, pour la remise des clés.

Ma moitié et moi, au bout de trois heures d’attente, décidâmes de rentrer sur Grand ville, à une heure de route.

A six heures, nous arrivions juste à Grandville, le portable sonne, "nous sommes arrivés" nous dit Monsieur le Locataire.

Une heure plus tard, de retour à notre point de départ, après une poignée de main bien serrée de ma part et un bonjour à peine courtois, à tel point qu’il en laisse tomber à terre ses clés d’auto, nous entrâmes dans la maison.

A peine eu-t-il posé sa sacoche sur la plan de travail de la cuisine, qu’il eu le culot de nous dire :

- "Pour éviter tout malentendu, fixons bien l’heure de départ pour la remise des clés".

Moi de lui répondre :

- "Il n’y a pas de malentendu, il n’y a que de malentendant".

17/07/2015

Une salade bio

Crédit Photo : http://www.fermiers-fermieres.fr/

 



Il y a quelques jours, j’ai acheté, chez un marchand de primeurs, une salade, une batavia.

Cela changeait des salades toutes prêtes, sous plastiques, vendues en supermarchés.

Une vraie salade, bien verte, bien fraiche, bien dure.

Rentré chez moi, je la lavai.

Et, oh stupéfaction, je tombais sur…

Une loche !

Comme autrefois, au bon vieux temps.

Avant la vague écolo, pas besoin de produits bio.

A l’époque, tous les fruits et légumes étaient frais, succulents, sains et non trafiqués.

A l’époque, il était dans la norme, outre de la terre, de tomber, sur des loches.

Enfin une salade bio en ce monde de perdition.

03/07/2015

Blog en vacances juillet 2015



Comme je vous l'annonçai, enfin un repos bien mérité après une année qui fut bien difficile à gérer.

Mon blog est en vacances jusqu’au 20 juillet.