06/04/2015
Une étymologie du mot gigot
Pour les fêtes Pascales, trônait, en plein milieu de table, un superbe gigot d'agneau.
Mais d'où peu bien venir l'origine de ce mot gigot.
Celle-ci est très simple.
Le gigot se fait dans la cuisse de la patte postérieure et comprend l'articulation fémorotibiale (articulation du genou en terme médical).
Gigot vient de gigoter : car cela permet aux animaux de bouger, de gigotter.
Attention !
Jetez un œil sur wikipédia.
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02/04/2015
Un cocktail long drink sans alcool : Palermo pamplemousse façon Docteur Sangsue
Ma mie, en prévision des beaux jours jours, décida, récemment, d'alléger, un peu, son poids.
Pour cela, elle ramena à la maison, un apéritif, le Palermo.
Cet apéritif a, comme avantage, celui de ne pas être calorique, car il ne contient pas d'alcool.
En effet le Palermo est un apéritif sans alcool à base de plantes.
Le trouvant un peu trop amer, à mon goût, je décidais de l'assouplir avec du sirop de pamplemousse.
Ingrédients :
- 5 cl de Palermo rouge
- Une dose de sirop de pamplemousse rose
- Trois pressions de citron liquide Pulco
- Un (ou deux zestes) de Tabasco
- 15 cl d’eau ou d'eau de seltz ou aussi de boisson naturellement pétillante type Perrier
- Deux glaçons
Préparation :
Tout est dit.
Bon j’explique pour ceux qui n’auraient pas compris. Verser le sirop de pamplemousse rose, verser le palermo, trois pressions de Pulco, un zeste de Tabasco, verser l’eau, remuer et jeter les glaçons. Déguster avec une paille.
Comment j’ai inventé cette recette ?
Avec ce qui m’est tombé sous la main dans le réfrigérateur.
Et… Ce n’est pas mauvais du tout.
Cerise sur le gâteau, comme je vous l'ai dis plus haut, c’est un apéritif sans alcool !
Par les temps qui courent, avec les contrôles croissants des contrôles d’alcoolémie, cela en fait un apéritif... qui tient la route.
Cela vous évitera de le repasser
P.S. : Bien entendu, en me rendant, par curiosité, sur le Net, après coup (authentique), je découvris que cet apéritif était un classique.
Pulco - Jus de citron
19:55 Publié dans Anecdote, Bricolage, Cuisine, Gastronomie, Humour, La pensée du jour, Loisirs, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
27/03/2015
Un médecin peut-il être son propre Médecin Traitant?
De façon purement théorique, cela est tout à fait possible.
Par contre, du coté de la sécurité du médecin, et de sa famille, s’il en est le Médecin Traitant, cela en va tout autrement.
Mais c’est surtout pour le Médecin lui-même que cela pose le plus problème.
Pour soi même, il y a moins de recul, et le retard de diagnostic pour le Médecin, lui-même, peut être important, voire très important, par négligence, pour peu qu’il y ait, aussi, des soucis surajoutés.
Illustration :
L’autre jour, j'étais en train d’interpréter un bilan sanguin, quand brutalement, je bloque sur un dosage, celui de la CRP. Deux secondes plus tard, devant le patient, qui ne s’est rendu de rien, je continue mon interprétation.
Cela craint, cela ressemble fort à un A.I.T. (Accident Ischémique Transitoire).
Trois heures après, je bégaye sur un mot.
Là, je suis mal, très mal, très très mal.
Je rentre chez moi, j’en parle à ma femme qui commence à le prendre mal, très mal. Le lendemain, elle revient avec un rendez-vous pris pour dans trois jour avec une cardiologue Praticien Hospitalier que lui a conseillé son… Médecin du Travail (comme quoi, il n’y an a pas que des nuls).
Ma femme me dit alors d’arrêter mes conn… et de prendre un Médecin Traitant.
Ce que je vais faire dare-dare, dès que cette histoire sera définitivement tirée au clair.
En attendant, je me prescrit du KARDEGIC* 300 pour éviter un nouveau "petit" soucis.
16:05 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
17/03/2015
« Docteur, quel est le médecin qui soigne les intestins ? »
C’est ainsi, en pleine consultation, que je fus dérangé par un individu prononçant ces paroles incongrues.
Il continua sa litanie jusqu'à ce que lui dise que :
"- En première intention, à mon avis il valait mieux d’abord passer par un généraliste (au fait, pourquoi m’appelait-il ?)
- Je ne pouvais pas faire de consultation par téléphone".
Peu de temps plus tard je le vis venir à la consultation.
De l’interrogatoire, très rapidement, revins un trouble de la fonction intestinale dû, dans ce cas, à une alimentation totalement déséquilibrée.
A l’examen clinique, je retrouvais une « corde colique » (un colon contracté, dans notre jargon médical) et douloureux à la palpation. Tout cela étant dû à l’irritation de ce pauvre tube digestif malmené.
Je lui donnais donc l’adresse d’une diététicienne pour essayer de lui réguler don alimentation.
Mais l’histoire n’est pas finie…
Quelques temps plus tard, coup de fil, en pleine consultation :
« Docteur, quel est le médecin qui soigne les intestins ? »
Dans un premier temps je commençais à me lancer dans une explication, quand il me dit :
- « vous m’avez donné l’adresse d’une diététicienne »
- Et alors ?
- Je l’ai perdue
- Je vous la donne à nouveau.
Ce n’était pas seulement son alimentation qui était déséquilibrée, mais c’était surtout lui.
Ce n’est pas que d’une Diététicienne qu’il lui fallait mais, aussi, d’un Psychiatre.
11:25 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
10/03/2015
Tenir le haut du pavé : Vieille expression française
Depuis quelques temps, déjà, j’utilise le tramway pour aller à ma consultation. Car il m’est devenu quasiment impossible de garer ma voiture près de ma maison.
Je vais donc à pied de ma maison à l’arrêt du tram et du tram à mon cabinet, ce qui me fait faire, en tout, quinze minutes de marche, soit une heure de marche par jour. Cela me change du manque d’activité physique que j’avais avant.
Je me fis la remarque, un jour de pluie, sous mon parapluie, qu’il valait mieux marcher près du bord du trottoir, c'est-à-dire marcher vers le bas du trottoir, tenir le bas du pavé pour ne pas se faire mouiller par l’eau coulant des toitures.
Mais, alors, pourquoi, le sens de cette vieille expression monnayeuse Française, et quelque part illogique : « tenir le haut du pavé » ?
Autrefois, les rues étaient pavées et étaient en pente* vers le milieu pour recueillir les eaux sales. Les gens de la haute « tenaient le haut du pavé » pour ne pas, ainsi, se faire éclabousser par les fanges. Ceux de la basse classe étaient, aussi, à juste titre, appelés saute ruisseau.
Voila pourquoi, moi, je préfère, maintenant, en restant prudent, cependant, et en évitant des éventuelles et perfides flaques d’eau et de voitures passant à toute vitesse.
**Pente : En référence à mon article sur mon Blog : Quand faire construire une maison devient un véritable un véritable cauchemar Chapitre II - Le début de perte de confiance : la terrasse.
Résumé des épisodes précédant ICI.
12:04 Publié dans Anecdote, Citation, Culture, Ecologie, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Société, Sport, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (24)
26/02/2015
Recette du vin chaud express selon le Docteur Sangsue
Certains rajoutent, comme sur la photo, de la badiane, plus précisément Badiane Chinoise communément appelée anis étoilé et une demie gousse de vanille raclée. Mais, personnellement, je trouve qu'au delà de trois épices, le palais s'égare quelque peu. Même si cela est à la mode dans la nouvelle cuisine dite "cuisine revisitée".
Ingrédients pour 4 personnes :
- 1 verre de sangria
- 4 zestes d’orange
- 1 clou de girofle
- Cannelle en poudre
- Poivre du moulin (ou en poudre)
Préparation :
Faites chauffer la sangria à feu doux.
Saupoudrez de cannelle.
Écrasez la tête du clou de girofle et coupez la queue en deux.
Saupoudrez de cannelle.
Saupoudrez de poivre.
Mettez les zestes d’orange. Mais pas n’importe comment, en extrayant les huiles essentielles contenues dans les zestes.
Notion importante sur les Huiles Essentielles contenues dans l’écorce des fruits notamment l’orange.
Qui n'a pas vu, un jour, étant gamin, le tour de magie que faisait, après le dessert, un adulte magicien pressant l'écorce d'une orange prés d'une allumette enflammée, et, devant les yeux émerveillés de l'enfant, celui-ci de voir de petits jaillissements de feu de cette écorce magique.
Cela est dû au fait que l'huile essentielle de l'orange s'enflamme, tout simplement.
C'est une réaction chimique très simple mettant en évidence l'existence de l'huile essentielle d'orange contenue dans l'écorce, le zeste, de l'orange.
Une autre méthode simple consiste à presser, près de son nez un zeste d'orange et de sentir l'odeur dégagée, c'est cela qui parfume.
Pour cela, il faut presser le zeste d'orange.
Dans les bars, en montagne, certes, le vin chaud est bon, mais on le voit, toujours servi, avec une tranche d'orange coupée en deux chevauchant le bord du verre, cela ne sert à rien, c’est de la frime.
Une autre façon d’extraire les huiles essentielles, mais pour le citron, cette fois c’est de le râper, ceci pour faire des crêpes.
Remuez bien le tout.
Rajuster en goûtant.
Laisser un peu à feu doux tout en remuant, la cannelle tombera au fond.
Puis, augmentez bien le feu, goûtez jusqu’à ce qu’il devienne très chaud, attention, ne vous brûlez pas !
Servez.
Petit tuyau, un petit entonnoir, pour remplir les verres c’est pas mal comme idée.
Mettre un zeste par verre, pour la décoration.
Bonne dégustation, attention, comme son nom l'indique, c’est très chaud.
Bien sûr, à boire avec modération.
18:18 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Mots, Science, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)
25/02/2015
Il est plus facile d’utiliser un produit fini que d’en faire un de toute pièce
C’est une lapalissade, un truisme, une évidence.
Lors de mon bref séjour à la montagne, j’ai bu une horreur de sorte d’ersatz de « vin chaud », dans un Pub. Qu’elle idée me direz-vous : boire un vin chaud dans un Pub ! Quelle idée me direz-vous, de boire un vin chaud dans un Pub. Dans un Pub, on boit de la bière ! Mais c’était le premier, et je pris, donc, malheureusement, le premier qui me tomba sous la main, c’était en bas da la station Ma femme, beaucoup plus intelligente, s’offrit une bière ambrée fort appétissante.
Cela prend moins de temps de décapsuler une canette de bière que de faire un vin chaud, quoique… se reporter à la recette du vin chaud express du Docteur Sangsue, pour un simple vin chaud, cela ne prend pas plus de temps… que de faire un chocolat chaud.
En passant au comptoir pour payer la douloureuse, j’ai vu la préparation d’un Mojito littéralement massacré.
A la station de ski, là, j’ai eu droit à un vrai vin chaud, et ma fille à un vrai chocolat chaud.
Il faut dire que, maintenant, la bière est à la mode, ce n’est plus réservé aux pays du nord.
On en fait, maintenant, biens sûr, là ou il y a de l’eau, et l’eau de la montagne est réputée pour sa pureté.
Mais aussi on se met à trouver, aussi, maintenant, de la bière sur le littoral.
Je ne parle pas de la bière corse bien goûteuse, où est utilisée la châtaigne
Mais, en Bretagne, par exemple, où l’on rajoute un peu d’eau de mer, oui, vous ne rêvez pas ! Tout cela pour corser cette bière très originale ci et ceci pour lui donner une typicité à légère note commerciale.
En Charente-Maritime, a été inventée la bière des corsaires, en « l’honneur » des naufrageurs et pilleurs de bateaux de l’ancien temps. Une petite note historique fait toujours rêver.
Le plus étonnant, maintenant, est l’apparition de « bières de banlieues » que l’on voit fleurir aux alentours de nos grandes villes.
Décidément, de nos jours, la bière est à la mode.
Il faut bien dire que le café est si cher en terrasse, que la différence est minime vu le temps de plaisir que l’on passe dans les bars.
10:57 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Culture, Economie, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
12/02/2015
Otite et cotons tige
Cela devient particulièrement lassant, en consultation, d’observer des patients qui se plaignent, surtout l’été, « d’otite ».
Il ne s’agit pas à proprement parler d’Otite Interne, mais d’Eczéma du Conduit de l’oreille externe.
Ces patients là, sont des fanas des cotons tiges car ils veulent absolument avoir les oreilles propres et c'est c'est bien cela qui crée leur malheur, car comme ils se récurent tout le temps leur oreille,
Ils sont toujours malade en faisant des Otites à répétition : "Docteur je ne suis pas bien portant, je suis toujours patraque".
Ils se décapent le conduit auditif qui est recouvert, naturellement, par le cérumen, produit gras qui protège le conduit surtout de l’eau.
Le résultat ne se fait pas attendre, et le patient consulte pour « une otite », qui est, en fait, un Eczéma du Conduit.
- Question rituelle : « Utilisez-vous les cotons tiges »
- Réponse rituelle « oui »
A l’examen du conduit, à l’otoscope, le conduit auditif est d’une rougeur sublime, avec une douleur à l’introduction de l’otoscope. D’autre part, il suffit de tirer sur le lobe de l’oreille pour déclencher la douleur.
En général, une seule oreille est touchée.
Une des façons de se nettoyer les oreilles, sans danger, est d'utiliser un doigt qui porte bien son nom : l’auriculaire.
Moralité, l’oreille est faite pour l’air, pas pour les cotons tiges.
16:59 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Mon Ordinateur Principal est en panne
Depuis une semaine, mon principal Ordi, le dernier, le neuf, est en panne.
Windows, version officielle, refuse de démarrer.
Au début j’avais un magnifique écran bleu. Puis plus rien.
Le Logo de Windows bloqué.
Il existe, sous Windows une procédure appelée « Mode sans Échec » elle est fruste et n’installe qu’une partie de Windows, (les « pilotes » essentiels), celle-ci, aussi reste bloquée.
J’ai bien essayé de réinstallé Windows avec le CD-ROM authentique de Windows, mais là aussi, impossible.
A l’installation, Cet abruti, ne reconnait aucune partition. Et il me met « charger un pilote »…
Voili Voila où j’en suis pour l’instant.
Heureusement, j’ai un deuxième Ordi, sinon…
10:47 Publié dans Anecdote, Informatique, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
02/02/2015
Je n’ai pas d’argent pour vous payer
Je vois à la consultation, une patiente qui a des troubles du sommeil.
Cela lui était déjà arrivé outre mer, là ou elle résidait à l’époque.
Son Médecin Traitant lui avait donné, pendant un mois, un hypnotique.
Cela avait fonctionné.
C’était il y a trois ans.
Moi, avec les nouvelles lois, bien obligé de lui prescrire le générique.
Elle revient en me demandant le princeps.
Je lui refais l’ordonnance en lui disant que je trouvais bizarre que cela n’ai pas fonctionné sur elle, car elle avait l’air assez ouverte.
Je lui demandais sa carte vitale.
Elle me répondit alors avec assurance une phrase qui me décontenança :
« Je n’ai pas d’argent pour vous payer ».
Il fait bien dire que je l'avais un peu cherché.
16:23 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (15)
25/01/2015
Le Fakir et le Neurochirurgien
Je me souviendrai toujours, une des première fois où je débarquai à l'hôpital, en tant que stagiaire hospitalier.
Ce fut dans un service de Neurochirurgie, la chirurgie la plus réputée, à l'époque, avant d'être détrônée par la chirurgie cardiaque.
Un consultation marquante fut celle d'une patiente atteinte d'un Trouble Obsessionnel Compulsif, T.O.C., elle se lavait les mains plus de... trente fois par jour, et en souffrait beaucoup.
Était programmé, pour le lendemain, une Lobotomie, c'est un acte chirurgical qui consiste à détruitre une partie de la substance blanche du lobe frontal. Cette pratique est, maintenant, abandonnée.
J'ai eu ce triste privilège d'assister à une des dernières Lobotomies.
La Lobotomie fut Immortalisé par le film de Miloš Forman, sorti en 1975, « Vol au dessus d’un nid de coucou ».
Un jour, je croisait le Neurochirurgien, qui avait pratiqué la Lobotomie. Il me demanda tout de go : " Alors, tu l'a vu le Fakir ?".
Moi, interloqué, sur le coup, de ne pas comprendre.
Mais, j'appris plus tard, qu'était attaché, dans ce service de Neurochirurgie, une consultation de la douleur où existait des consultation d'Acupuncture.
Personnellement, je ne crois pas aux vertues de l'Acupuncture, mais...
Des deux, qui était le moins nocif ?
23:27 Publié dans Anecdote, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (30)
23/01/2015
Petite mesquinerie, grand avantage
Dans la résidence où j’exerce mon activité professionnelle, je ne suis pas en odeur de sainteté.
En effet, de façon générale, dans les résidences, l’exercice professionnel d'un médecin, surtout dans les petites, ce qui est mon cas, dérange par son passage.
Or, il se trouve, en plus, que, dans la mienne, la majorité des copropriétaires sont des retraités.
M’embêter les occupe.
Ils ont décidés de ne pas entretenir l’allée qui mène à mon cabinet médical. Il se trouve qu’elle est en terre battue. Cette terre salissait ma salle d’attente.
Depuis leur petite mesquinerie de l’herbe pousse sur mon allée, celle-ci fixe la terre, et ma salle d’attente se salie beaucoup moins vite.
J'en retire un grand avantage.
10:25 Publié dans Anecdote, Comfort, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
17/01/2015
Les erreurs du blogueur
Mon Blog a été crée le 7 juillet 207 2007, huit ans déjà cette année!
Cela me permet de faire un bilan sur quelques erreurs capitales que j'ai commises.
Mais ce ne sont pas des erreurs rédhibitoires et punissables au niveau de la Loi.
Je conseille, à ce propos, à ce que cela intéresse, de lire l'article "Blogueurs et Responsabilité Reloaded", sur le blog de Maître Eolas : "Journal d'un avocat".
Au début, on s'émerveille de tout. tout est sujet à article, même le plus futile, comme "le muguet du premier mai".
Puis vient le temps du manque d'imagination, alors on a tendance à copier coller, la chute se fait sentir et le couperet tombe progressivement mais immanquablement.
L'imagination revenant, les articles se font, à nouveau intéressants. Le blogueur peut alors commettre des erreurs fortuites ou maladroites mais dans mon cas pas mal intentionnées.
Une de mes première erreurs fut comico-dramatique consista à révéler à mon hébergeur une pseudo attaque virale qui me valu d'être exclu pendant quelques de la Blogosphère visible, ce qui me fit plonger dans les sondages.
Une deuxième erreur que je regrette profondément est un article que je ne citerai pas, j'en ai tellement honte, que j'y regarderai à deux fois avant d'écrire pareille chose.
Parfois, aussi, le blogueur a ses propres soucis qui le rendent moins réceptif à ses lecteurs et lui font commettre des erreurs, vis avis de ses dits lecteur.
Avant d'être blogueur celui-ci n'en est pas moins homme.
C'est pour cela qu'il commet toutes ces maladresses.
17:16 Publié dans Anecdote, Blog, Honte, Internet, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (19)
16/01/2015
Une histoire mignonnette
En ces temps plus que morose, une petite histoire pour se remonter le moral.
Une mère de 45 ans se dirige, dans le salon, vers sa fille de six ans plongée dans son dessin animée et lui demande en lui présentant un livre : "Que voit-tu comme chiffres" sa gamine de répondre "trois - zéro".
Elle vient juste de lui donner le temps de cuisson (30 minutes) pour le repas du soir, car elle est presbyte, et sa fille, en CP ne connait que les chiffres et les lettres.
Elle a su, intelligemment, se servir des connaissances de sa fille, limitées encore pour son âge, mais suffisantes.
07:24 Publié dans Anecdote, Humour, Médecine, Mots, Poesie, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
12/01/2015
Une consultation kalachnikov qui a bien failli se terminer en "tiers payant"
Je sais, c'est encore un peu tôt, mais la vie continue et et le bandeau noir "Je suis Charlie" a disparu des différentes chaines de télé.
Cette histoire vient en réponse au coup de gueule d'alain dans le dernier commentaire de mon article : Énorme drame collectif contre petit drame individuel.
Certes, cette histoire est certainement trop précoce et bassement matérielle au vue des évènements dramatiques qui se sont déroulés concernant l'attentat contre le journal Charlie Hebdo*.
Mais, je le répète, la vie continue, comme l'a dis une de mes lectrices.
Pas plus tard qu’aujourd’hui,
Consultation du soir (espoir... vite déçu) jeune patiente de 23 ans en alternance. Il y a de plus en plus en plus de jeunes qui sont en alternance. cela m'interpelle.
Elle vient me voir pour trois pathologies, c'est ce que j'appelle les consultations kalachnikov, c'est tristement d'actualité (dans cet article, on voit une démo de ce redoutable engin de mort)
Car la kalachnikov, arme de guerre rustique et redoutable, peut tirer au coup par coup, mais, surtout, bien évidemment, tire en rafale.en rafale.
Tout comme, dans ce cas, le patient, ou la patiente en l'occurrence. alain appelle cela les consultations alouettes.
- Une sérologie HIV car elle compte arrêter le préservatif avec son pote.
- une prescription de pilule qu'elle avait arrêtée avec le port du préservatif. Sachant que le préservatif à un taux d'échec de 10% alors que celui de la pilule est de 0,8 %. Si le préservatif protège du SIDA, il ne protège pas de la... connerie.
- Une "boule" au niveau de l'oreille (tragus, on peut faire de magnifiques piercing à cet endroit là), qui s'avère être, en fait, un kyste sébacé. Et hop, même consult, lettre Dermato.
Et de trois.
Mais ce n'est pas fini !
Quand je lui annonce la "douloureuse", elle me réponds "mais il faut payer ?". En effet, avant, elle était étudiante et allait dans un centre de santé gratos faisant le "tiers payant".
Et en plus, elle n'avait que la carte bleue alors que mon lecteur de carte verte ne la prend pas...
Bref, l'enfer, quoi. Et moi de voir... rouge.
Heureusement, elle alla retirer du liquide a un distributeur, pour régler ma modeste "facture" de 32 €.
19:43 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, Informatique Médicale, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
09/01/2015
Énorme drame collectif contre petit drame individuel
Cette histoire est arrivée exactement le jour du dramatique attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo.
Je vais me permettre de vous vous narrer ce qui est arrivé à une patiente que je ne connaissais pas et que j’ai vue ce jour pour la première fois.
Je vois, à la consultation du matin, une patiente d’une trentaine d’année avec un tableau de « Bronchite », mais avec des petits crachats collants et une toux chronique sèche constante, y compris la nuit depuis quelques jours avec une difficulté à respirer (dyspnée).
Devant ce tableau évident de crises d’asthmes, la « plus belle » depuis mon installation, je lui demande si elle en en a fait d’autres. Elle me répond par l’affirmative et ce plusieurs fois avec des traitements anciens qui, à l’époque étaient totalement inefficaces sauf quand la VENTOLINE* est apparue pour le traitement de la crise d’Asthme, mais seulement la crise, pas le traitement réel, le traitement de fond, pas celui de la maladie.
Drame individuel, pourquoi ?
Cette patiente est au chômage et n’a pas de mutuelle, elle est en fin de droit et en attente de CMU, courageuse et dynamique, elle préfèrerait impérativement trouver un travail avant.
Drame individuel pourquoi ?
Car les médicaments ne sont remboursés qu’à 60%, et les corticoïdes inhalés sont des médicaments assez chers et, sans mutuelle, elle sera obligée de débourser 30% de sa poche. Cela va grever sérieusement son budget qui est déjà plutôt mince comparé à celui du Ministre de la Santé.
Devant cette situation, je lui fais le tiers payant.
Acte gratuit.
10:21 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Médecine, Politique, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
07/01/2015
Les effets pervers du tiers payant généralisé sur les Médecins
En 2017, si je ne me trompe pas, nos gouvernants veuillent une généralisation du tiers payant généralisé pour tous les patient, jus que là réservé aux seule CMU (Couverture Médicale Universelle).
Or, il faut savoir, qu'interviendra, alors, outre la Couverture Médicale Obligatoire, une Part Complémentaire assurée par une... centaine de mutuelles. Cela deviendra difficile à gérer sans l'évolution du logiciel médical pour gérer la possibilité de reconnaitre ces... cent mutuelles, et au Médecin Généraliste à perdre du temps à rentrer les données de la mutuelle du patient.
Madame la Ministresse de la Santé, Madame Marisol Touraine, a dit, lors du' une intervention que la mise en place de la carte vitale n'avait pas posé problème aux Médecins Généralistes et, surtout... ne leur avait rien couté.
C'est faux !
Cela leur a couté :
- Un ordinateur
- Un abonnement ADSL
- Un lecteur de carte vitale
- Un logiciel Médical
- Et, depuis peu, le Vidal sur CD-ROM payant.
Ouf !
Gratuit, tout ça ?
tout les ans avec constante augmentation, sauf, le lecteur de carte qu'il faut changer cependant quand il tombe en panne et upgrader l'ordinateur ou changer le système d'exploitation (Windows).
Gratuit tout cela, Madame la Ministresse ?
A mon avis, cela aura des effets pervers :
Outre le temps perdu a entrer dans l'ordinateur les différentes coordonnées de la mutuelle du patient
- Sur les Médecins voulant s'installer en Médecine Générale. Déjà qu'il n'y a que 10 % de Médecins ayant leur Thèse qui "vissent" leur plaque en Médecine Générale, les nouveaux risquent, pour le coup, d'y réfléchir à deux fois.
- Sur les Médecin partant à la retraite ou pas loin de la retraite. Ceux-ci ne seront pas tentés de faire du "rab" et de par tir à la retraire dès qu'ils arrivent à leur temps ou à prendre, tout simplement, un départ anticipé.
Cela est valable aussi pour les Médecins Spécialistes.
Déjà que l'on commence à manquer de médecin...
18:19 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Musique, Politique, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
28/12/2014
Comment supprimer un virus du BIOS - Résolu
Crédit Photo : http://www.sospc2424.ch/lexique-article.cfm?id=3277#.VJ8_...
Il nous faut, hélas, commencer par une définition en termes absolument absconds
Le BIOS ou Basic Input Output System, Basic Input Output System, (en français : « système élémentaire d'entrée/sortie »), est, au sens strict, un ensemble de fonctions, contenu dans la mémoire morte (ROM) de la carte mère d'un ordinateur, lui permettant d'effectuer des opérations élémentaires lors de sa mise sous tension, par exemple la lecture d'un secteur sur un disque. Par extension, le terme est souvent utilisé pour décrire l'ensemble du micrologiciel de la carte mère) Wikipédia.
En gros, le BIOS gère la carte mère et les périphériques (clavier, souris, son, vidéo, ports USB...).
Sans lui, l'ordinateur est mort, il ne peut démarrer.
Depuis quelques temps mon vieux Windows XP devenait très instable avec plein d'écrans bleus et des redémarrages forcés accompagnés de messages changeants à chaque fois et revenants périodiquement. Ce fichu "Blue Screen of Death", rendait mon ordi quasi inutilisable sauf entre ces périodes de "calme", assez peu fréquentes, d'ailleurs, même en "démarrage sans échec avec prise en charge du réseau" réseau ce qui me permettait l'accès à Internet, certes mais de façon très notable.
Tout mes ordis étaient déconnectés naturellement !
Il me fallut du temps, pas mal de temps, d'ailleurs, pour comprendre d'où venait le problème.
Un problème tordu.
Un virus dans le BIOS.
Cela ne cours pas les rues.
Après quelques recherches dans les forums de discussions, sur Internet, où l'on trouve à boire et à manger (surtout plutôt à boire qu'à manger), je trouvais la solution :
Enlever la pile du BIOS.
Le BIOS à une pile pour maintenir les différents réglages personnels et surtout la reconnaissance des disques.
Si on enlève cette pile du BIOS, celui-ci revient à son état par défaut, celui de la sortie d'usine.
J'enlevais la pile une minute, la remis.
Réglais, à nouveau, le paramétrage du BIOS, et...
Mon ordinateur se remis à tourner comme sur des roulettes.
Mais, l'histoire ne s’arrête pas là : comme prévu, après passage sous l'antivirus gratuit "AVAST" mon ordinateur était envahi par 80 virus ! Et, avec l'anti-malware gratuit "Malwarebytes", par 10 malwares dont un aux yeux radio actifs. En effet, en "mode sans échec avec prise en charge dur réseau uIl faut dire qu'au point où j'en étais, foutu pour foutu, je me suis, un peu trop servi, de ce type de "mode sans échec" où, comme je l'ai dis plus haut, l'antivirus est désactivé.
Par mesure de prudence, je fis une réinstallation, pour avoir un OS (Opérating System), un système d'exploitation, un Windows tout neuf.
Ouf !
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27/12/2014
Naviguer sur internet est très difficile avec un vieil ordinateur ou un mini ordinateur avec un processeur peu puissant - résolu - Chrome et Safari
Crédit Photo : http://blog.vodeclic.com/2013/04/08/quel-navigateur-chois...
Vous avez comme moi, un vieil ordinateur, et êtes tombé sous le charme, il y a deux ou trois ans, à l'achat d'un mini PC.
Le vieil ordi rame dans le surf sur Internet, c'est normal, il est vieux.
Plus grave le mini PC, aussi, mais il n'a que... TROIS ans !
L'explication : le processeur ne supporte plus l'utilisation que demandent maintenant la gloutonnerie des Navigateurs comme Internet Explorer, Fierfox voire Opéra.
La solution : installer Chrome ou de Safari, la 5.1.7 que vous trouverez sur le site de clubic. Safari est développé par Apple.
Et le tour et joué.
Chrome est développé par Google et actualisé, il est effectivement léger, un peu moins que Safari, mais plus récent et actualisé, donc plus sûr.
Et ça marche !
A choisir, plutôt chrome, quand même et Safari, pour la nostalgie. D'autant plus que le surf sur le Net est beaucoup plus fluide avec Chrome.
En un mot, laisser tomber Safari.
18:39 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Histoire de l'informatique, Informatique, Internet, La pensée du jour, Le site du jour, Loisirs, Potins, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (1)
26/12/2014
Vinaigre à l'échalote
PHOTO SUPPRIMÉE sur la demande de l'auteur
Crédit Photo : lien supprimé par moi
En ces périodes de festivités répétées, Noël et Jour de l’An oblige, pendant la trêve des confiseurs, je ne peux résister à vous donner, à nouveau, une petite recette de cuisine extrêmement facile à réaliser et qui changera totalement vos habitudes gustatives, pour peux que vous soyez un peu curieux.
La première fois où j’ai été en Charente Maritime, c’était à La Rochelle. Naturellement, au menu, étaient prévues des huitres. Elles ne furent pas servies avec du citron, comme j’en avais l’habitude, mais avec une potion étrange. Un vinaigre dans lequel flottaient des morceaux d’échalotes.
Ce fut exquis avec l’huitre le mélange était parfait. L’acidité du vinaigre avec le goût de l’échalote, une pure merveille.
Comment réaliser cette recette si simple du vinaigre à l’échalote.
Ingrédients pour un quart de bol :
- 3 cuillères à soupes de vinaigre de vin
- 3 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
- 1 échalote
Préparation :
Émincer l’échalote en petits morceaux mélanger, à part égale, les deux vinaigres et laisser macérer pendant une à deux heures avant de déguster ce vinaigre à l’échalote avec les huitres.
Les huitres que je préfère sont celles de Marenne-oléron et plus spécialement La Fine de Claire Verte, et ce, pour deux raisons, d’une part leur salinité un peu prononcée qui lui donne un goût inégalable et, d’autre part sa couleur verte qui est obtenue grâce à la présence de la navicule bleue, une micro algue filtrée par l’huître qui en retient le pigment, la marennine.
Les huitres se servent bien fraiches. En hiver, dehors, c’est parfait. En été, le réfrigérateur fait très bien l'affaire. Le must pour le service, de la glace pilée.
Quand on ouvre les huitres on les ouvre sur le côté pour couper le muscle. La pointe de l’huitre étant dirigée ver « l’ouvreur ».
Il faut toujours jeter la première eaux, l’huitre en reformera une plus pure.
Ne pas oublier de protéger ses mains avec, par exemple une manique ; beaucoup de gens se retrouvent aux urgences de la main sans ces précautions.
Cependant, de plus en plus en vieillissant, j’apprécie vraiment, de manger l’huitre nature, sans citron ou vinaigre. En fait je panache une véritable dégustation d’huitre avec des crépinettes du bon pain et un bon petit blanc sec.
Attention aux sulfites
Allez, je vous souhaite encore un bon réveillon du Nouvel An.
07:30 Publié dans Actualité, Cuisine, Culture, Fête, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Potins, Pub, Science, Shopping, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (7)