17/06/2018
La fournée
Dans le temps, le boulanger d'antan, faisait une fournée le matin. Pour cela, il se levait tôt le matin, faisait chauffer son four pétrissait sa pâte en utilisant de la bonne farine et du levain qu'il faisait lui même.
Dans le temps, le métier de boulanger était un métier rude.
Dans le temps, le boulanger d'antan ne faisait qu'un type de pain.
Une boule à la belle croûte qui durait toute la semaine.
De notre temps, "l'artisan boulanger"* ne se lève plus tôt le matin mais il fait, cependant, plusieurs fournées par jour avec une foultitude de pains différents.
On se trouve ainsi avec tout le temps du pain chaud et l'embarras du choix.
Mais, en fait, du bon pain point.
Du pain qui se garde, point.
Ce préambule pour vous narrer quelque chose qui m'irrite profondément chez mon "Artisan Boulanger".
J'ai trouvé, chez lui, un pain potable, une boule bio que je prend tranchée pour pouvoir en faire mon petit déjeuner.
Je prend, régulièrement deux boules car je les congèles pour pouvoir avoir, toujours, du pain frais (comme dans le bon vieux temps, j'emballe le restant de mon pain dans un torchon pour pouvoir le garder).
Très souvent, comme je vous le disait, le pain est chaud tant est si bien qu'il ne peut être tranché ce qui m'oblige à revenir, chose qui me met, chaque fois, hors de moi.
On vit une époque formidable ou le progrès technique avec le pain surgelé, la farine industrielle permet de faire croire au pékin moyen que l'on est top en servant du pain frais à n'importe qu'elle heure du jour avec un choix de roi.
Quand à cet "Artisan Boulanger" quel confort de vie par rapport à son ancêtre, le Boulanger d'antan !
CHEVALIER ET LASPALÈS - Le Pain (Maître Boulanger)
*Je ne parle pas de cette profession, en voie de disparition, qu'est le vrai Boulanger.
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03/05/2018
Rose trémière devant la fenêtre
Photo - Archive Personnelle
Voici une photo d'une rose trémière devant une fenêtre que j'ai prise "il y a quelques années" dans cet ancien village de pêcheurs dont je vous parlai dans mon article précédant. Et ce avant sa destruction.
C'était l époque ou il était, encore, un village authentique.
17:29 Publié dans Coup de gueule, Ecologie, Honte, Loisirs, Musique, Photographie, Politique, Société, Vidéo, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
27/04/2018
Le village musée
Il existait, autrefois, un charmant petit village de pêcheurs dont les maisons bénéficiaient de baux emphytéotiques (baux de très longue durée).
C'est un village où je venais, pendant mon enfance, aux vacances pratiquer la pêche aux étrilles.
J'adorais, ces soupes d'étrilles Bien plus délicieuses, souvenir d'enfances aidant, que les soupes de poissons.
Maintenant, adulte, j'aimais bien venir m'y ressourcer.
A la saison, il m'arrivait, même, d'y revenir taquiner les étrilles que j'adorai, maintenant, aussi,pour l'apéro accompagnées d'un bon verre de vin blanc sec.
Puis, d'un certain temps, pour des raisons personnelles, je n'y revins pas.
Quand j'y retournai, les choses avaient bien changées.
Le nombre de bateaux était de venu affolant.
Adieux pêche d'étrille, adieu soupes d’enfances, adieux apéros d'antan.
Quelque cabanes, même avaient été transformées en maisons secondaires. On voyait rouler des 4x4 et des voitures de prix.
Cela puait le fric.
Le peu de gens dans le temps, qui déambulait dans la rue principales, s'était transformée en un horde de promeneurs.
Bref, pour les visites, ce paisible village, s'était transformé en village musée.
Nino Ferrer : Le Sud - 1975
10:10 Publié dans Anecdote, Ecologie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Politique, Potins, Voyage | Lien permanent | Commentaires (10)
05/04/2018
La branche
La Branche - Photographie archive personnelle (cliquer sur l'image pour l'agrandir)
Haut de l'arbre - Photographie archives personnelles (cliquer sur l'image pour l'agrandir)
En préambule, je vais citer la première phrase d'un de mes anciens articles :
A l'époque, nous avions eu "quelques" soucis de construction concertant cette bâtisse.
Si le cœur vous en dit, je vous propose de lire les différents épisodes rocambolesques tous plus incroyables les uns des autres.
Or, tout dernièrement, en allant nous y retirer pour le pont Pascal, nous eûmes la peur de notre vie.
Une grosse branche était tombée tout prêt de la maison. Elle était tombée d'un pin jouxtant la maison.
En fait c'était une des deux branches au faîte du pin qui s'était cassée net décimant, en partie, celui là.
C'était des suite d'une énorme tempête.
C'est bien la première fois que je vois cela depuis que je viens dans cette région là.
La tempête a du être particulièrement violente.
Le réchauffement climatique n'est, hélas, pas un leurre.
Il s'en est fallu de peu qu'elle tombe sur la maison, ce qui aurait occasionné d'énormes dégâts.
Une chance énorme !
15:59 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Loisirs, Photographie, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
21/12/2017
Le foie du Docteur sangsue et les agapes* de Noël
Rassurez-vous, je ne vais pas vous parler de mon foie.
Non, mais du foie gras frais que je fais, tous les ans, pour les fêtes.
Cette année, à cause de la maladie de la grippe aviaire touchant les canards, le prix du foie gras de canard a doublé par rapport à celui de l'an dernier. L'an dernier, le prix d'un foie gras de 500 g était à 20 € (soit, quand même, 40, € le Kg). Cette année, j'ai trouvé un beau foie gras, toujours de 500 g, à Monoprix, à 40 € !
Cette année, je me suis adapté et je n'ai pris qu'un foie gras. Vu les circonstances, J'ai partagé celui-ci en deux. Un fait avec le petit lobe, l'autre avec le grand.
Il faut dire que, chez mon boucher de quartier, j'ai vu le prix qu'il pratiquait : 40 € le petit bocal de foie gras et 60 € le gros. Soit 100€ les deux !. Moi, avec mon foie à 40 €, je m'en tire plutôt bien.
Cela vaut vraiment le coup de faire, soi même, son propre foie gras.
Faut-il, encore, savoir le faire. La recette est très simple. Je vous renvoie, sur ce sujet, à deux articles sur mon Blog.
Pour cela, sur Google, il vous suffit de taper la formule magique : "foie+gras+frais+docteur+sangsue".
Sans oublier cette recette complète ICI.
Attention, cette année, j'ai amélioré ma recette. Il faut, impérativement, enlever les voies biliaires (les "nerfs"). Sinon, votre foie sera amer. Le temps de cuisson : 12 minutes et ne pas découper le foie gras la veille.
Faites très attention, quand on met le foie dans le bocal, il faut laisser un espace entre le foie et le couvercle Sinon le bocal éclate lors de la stérilisation (cela m'est arrivé).
A déguster avec modération. Sinon, attention à... la crise de foie.
Robert Lamoureux - La chasse au canard
*Agapes.
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20/11/2017
Planche à voile
Photo - Archives Personnelle
Cliquez sur la photo pour l'agrandir.
Une photo que j'ai pris dernièrement lors d'une ballade sur les rives d'un lac situé près de ma maison secondaire.
Je vous renvoi, à cette occasions, aux épisodes rocambolesques et cauchemardesque de sa construction.
19:15 Publié dans Anecdote, Art, Ecologie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Photographie, Potins, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4)
11/11/2017
Halte au lapinisme ou La cane et les canetons
Titeuf* et la sexualité des lapins
Cet article est une suite à mon article "Prout Prout, je m'la pète ! "mais, là, je suis beaucoup plus interpellé.
Je vais essayer de vous décrire ce comportement en véritable entomologiste.
Dans l'école où est scolarisée ma fille il y a une grande mode.
Le lapinisme !
Une mère de 35 ans suivie par quatre enfants à un an d'intervalle chacun et qui, à nouveau, se trouve enceinte du cinquième. Oui, vous ne rêvez pas, le cinquième ! A l'âge de la contraception cela peut paraître un peu surprenant.
Elle encore, je comprend. Elle a désiré beaucoup d'enfant mais le dernier étant, peut être, un accident.
Quand je la voie passer dans la rue avec ses quatre enfants, cela me fait songer à cane suivie par ses canetons.
Mais il y a plus interpellant.
La grande mode, dans l'école où est scolarisée ma fille, c'est d'avoir, en plus de ses deux ou trois enfants déjà conçus, le dernier ayant 7 à 10 ans, un ultime petit à plus de 40 ans. Un exploit défiant, un peu, la nature ; peut être pour montrer qu'elles sont encore verte mais, surtout, à mon avis, comme signe extérieur de richesse. Le futur enfant jouant le rôle d'un super 4x4 !
Le plus triste dans cette histoire est le retentissement écologique. En effet, plus la population est nombreuse, plus elle pollue. Dans ce cas, la croissance démographique devient catastrophique ; et cela alors qu'il est possible, maintenant, de la maitriser grâce aux méthodes de contraception modernes illustrant parfaitement le malthusianisme. D'autant plus que l'on est dans une politique de croissance économique (la décroissance économique ou Malthusianisme économique n'est pas à l'honneur).
Au point de vue économique, une politique malthusienne serait, bien que critiquée, une solution au réchauffement climatique et à l’atteinte à la biodiversité.
Pour ces hautes considérations je vous renvoie à mon article : « Plus un chien est grand, plus il fait de grosses grosses crottes » : proverbe chinois. Une des citations préférée du Docteur Sangsue.
Fi de tout cela.
Dans l'école où est scolarisée ma fille il y a une grande mode.
La mode du lapinisme !
Albert Dupontel - La reproduction
*Titeuf est le héro d'une bande dessinè créée par le dessinateur suisse Philippe Chappuis (Zep).
19:07 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Honte, Humour, Jeux, La pensée du jour, Le mot du jour, Livre, Loisirs, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
08/11/2017
Il faut toujours amener son appareil photo - L'écume de mer
Il faut toujours amener son appareil photo nous allons le montrer tout à l'heure.
L'autre jours, je faisais une ballade sur la plage avec la petite famille. La mer était plutôt agitée et un phénomène assez rare mais classique était présent : l'écume de mer.
Hélas, comme je n'avais pas mon appareil photo, je ne pus l'immortaliser.
Ce jour là, en plus, ce phénomène était particulièrement important.
Vous me direz, avec les Smartphone, de nos jours, on est pas pris au dépourvu !
Sauf si l'on n'a pas son Smartphone !
17:30 Publié dans Anecdote, Art, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Photographie, Potins, Science, Shopping, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
26/10/2017
La grande papeterie
Lors de mon exercice professionnel, tous les ans j'allais m'approvisionner pour mon carnet de rendez vous, mon carnet ou j'inscrivais mes actes et autres menus achats.
I y a quelques jours, en passant devant, cela faisait quelques mois avant mon approvisionnement, je constatait avec stupéfaction que celle-ci était fermé.
La bâtisse était imposante et faisait le coin de deux rues jouxtant la place centrale de Grandville.
Bref, un endroit idéal.
Qu'allait-il s'y mettre à la place ?
Quelques temps plus tard, j'eus la réponse :
Une banque !
J'ai remarqué, qu'en général quand un commerce ferme, si le bâtiment est important, une banque le remplace. Si le bâtiment est moins conséquent, c'est un agent immobilier qui lui succède.
Ainsi va la vie. Le commerce remplacé par l'argent.
PZK est un groupe de musique français formé en 2005. Leur premier album PZK sort en octobre 2009 et remporte un franc succès, en remportant un disque d'or en France. En août 2014, PZK annonce la fin du groupe sur un post du réseau social Google+.
04:25 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Honte, La pensée du jour, Musique, Potins, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
12/10/2017
Steel-drum, pan et Steel Band
Steel-Drum
Un steel-drum ou steeldrum, c'est-à-dire « tambour d'acier » en anglais, plus couramment appelé pan («casserole») ou steelpan, est un instrument de percussion idiophone.
Le steel-drum est originaire de Trinité-et-Tobago (Caraïbes) et répandu dans des orchestres steelbands, typiquement composés de plusieurs de ces instruments différents.
Un pan est fait à partir de fûts en métal de 216 litres utilisés par l'industrie pétrolière pour stocker et transporter de l'essence ou de l'huile, ou encore de la compote, des extraits de parfums.... Ils sont sectionnés et la face inférieure de ces bidons est emboutie puis martelée pour y réaliser un ensemble de facettes se comportant chacune comme une cloche. Les différentes facettes sont accordées sur une gamme tempérée.
Le musicien joue du pan en frappant ses facettes avec des petites mailloches ou "sticks".
Hôtel California - Steel band
Hôtel california - The Eagles - Original
Notez, en passant, la prestation du batteur-chanteur qui est fascinante. Chanter et jouer de la batterie ne doit pas être chose facile.
La guitare à double manche est un "engin" qui m'a toujours intrigué.
19:39 Publié dans Art, Bricolage, Culture, Ecologie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Musique, Potins, Société, Vidéo, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
03/10/2017
Moi, ma moitié, la lettre et le papier
Pas plus tard qu'hier, ma moitié avait à écrire une lettre administrative importante.
A la fin de sa rédaction, à la première mouture, elle me dit de relire sa lettre pour apporter les modifications que je pensai utiles.
Je commençai par corriger les fautes d'orthographe de grammaire, les parties de phrases imprécises et difficilement compréhensibles, ainsi que la ponctuation.
Je suis très à cheval sur la ponctuation, c'est mon dada. J'adore le point virgule à tel point, c'est le cas de le dire, que je suis vigilant à ne pas en mettre trop. Le point virgule est très difficile à manipuler, j'en saupoudre très peu le texte, Les deux points sont plus faciles. Quand aux parenthèses, point n'en faut abuser, les remplacer, très souvent, par des virgules semble plus judicieux.
Cela fait, ce travail de débroussaillage terminé, je m'attaquai aux points essentiels de la lettre, modifier icelle.
A chaque modification plus ou moins importante, ma mie à une fâcheuse tendance, une sale manie ; quand la lettre passe de la version 1.0 à la version 1.2, elle imprime. Ce qui implique, à chaque fois, un gaspillage de plusieurs feuilles de papiers. Au final, un monceau de feuilles. Comme elle me dit : "Sur l'écran, je n'y vois rien, je ne peux lire la lettre". Le résultat, c'est quant je relis, à chaque fois, depuis le début, toutes ces moutures, j'ai la tête au carré et je ne sais plus du tout, mais plus du tout, où j'en suis. Je lui rétorque, à chaque fois, sur un ton plutôt incisif : "Moi, quand je rédige un article sur mon Blog, je n'imprime pas". En fait je n'imprime JAMAIS, car je ne pourrais pas. Cela me prendrais un temps fou et bonjour les feuilles ! Je l'écris sous Word et Je le modifie en lisant sur l'écran, puis, enfin, une dernière vérification sur Hautetfort (pour l'orthographe, les séparations de mots, la création des liens et l'insertion de la vidéo).
C'est devenu une habitude chez moi. Par exemple, pour ne prendre pour exemple mon dernier article : "Despacito" je portait de nombreuse modification avant la mouture finale. En rajoutant le site internet puis la page Facebook d' Enki Bello et en supprimant et changeant plusieurs vidéos. Il est vrai, comme je le disais plus haut, je sais lire mon article et la visualiser, à l'écran, sous une page Word et je n'en tire aucun mérite.
Cela m'a, aussi, appris à lire sur l'écran même quand je lis des articles longs.
Mais, bon dieu, pourquoi ma moitié s'obstine t'elle à ne pas entendre ce que je lui dis-à propos de ma satisfaction sur cette fichue lettre quitte en la lui lisant. Non, dans son entêtement, elle persiste, systématiquement, dans sa méthode de travail. Ce qui me met, vous en conviendrez, dans un état proche de la colère. Oui, je vous l'avoue, j'ai un grave défaut, je suis un colérique.
Après tout, il faut savoir prendre cela avec humour.
Régine - "Les petits papiers" (1965) - Auteur Compositeur : Serge Gainsbourg
01:04 Publié dans Anecdote, Ecologie, Humour, Musique, Potins, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
21/09/2017
Yole de Ness
Crédit Photo : Archives personnelles - Cliquez sur la photo pour l’agrandir.
Une photographie que j'ai prise sur un étang pendant mes dernières vacances.
"Les Yoles de Ness à l'origine sont des bateaux typiques des iles Shetland (iles au nord de l’Ecosse). Ce sont des bateaux voile-aviron qui pratiquaient la pêche. La Yole de Ness d’origine était construite à clins et utilisée dans des conditions météorologiques et de navigation souvent difficiles. Leur dérive et leur safran relevables leur permettent des échouages faciles en toute sécurité". D'après " Naoonet - le site du CNSL".
10:03 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Loisirs, Photographie, Potins, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
05/09/2017
La boucherie a fermée ses volets
Je vous parlai dans mon précédant article d'une petite boucherie de campagne : "Fin des vacances de l'année 2017. La dernière semaine avant la rentrée".
Dès mon arrivée en vacance, je m'y précipitai.
Cruelle déception, elle était fermée, définitivement fermée.
Elle n'avait pas survécu à l'ouverture d'un hypermarché tout proche.
La commune limitrophe étant une grosse station balnéaire, il était logique, par manque de place, d'implanter cet hypermarché à distance de la station et tout près de cette pauvre petite boucherie.
Adieu veau vache cochon poulet* !
Et voilà pourquoi, cette petite boucherie a fermée ses volets.
*En référence à la célèbre fable de Jean de La Fontaine : Perrette et le pot au lait.
"La Guinguette a fermée ses volets" Célèbre chanson de music-halll de 1935 écrite par L.Montagne et G.Zwingel interprétée par Damia.
Et pour les écolos, et les amateur de mets fins, un documentaire qui décoiffe, âmes sensibles s'abstenir. De quoi à vous dégoûter de manger !
00:07 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Culture, Ecologie, Economie, Gastronomie, Histoire, Honte, La pensée du jour, Loisirs, Musique, Politique, Potins, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
23/08/2017
La célèbre recette des anguilles de Maïté - Âmes sensibles s'abstenir
Maïté et Micheline Banzet
Maïté de son vrai nom Marie-Thérèse Ordonez1, dite Maïté, née le 2 juin 1938 à Rion-des-Landes2 (Landes),
est une restauratrice française qui anima des émissions culinaires sur France 3, dont La Cuisine des
Mousquetaires, avec Micheline Banzet, de 1983 à 1999, et À table, de 1995 à 1999. La Cuisine des
Mousquetaires a commencé au printemps 1983 jusqu'en décembre 1999 sur FR3 et France 3, elle était
Micheline Banzet faisant un duo bien rodé.
Au départ, Maïté Ordonez, retraitée de la SNCF* et cuisinière pour noces et banquets. Patrice Bellot,
réalisateur bordelais, la rencontre au détour d'une «troisième mi-temps» de rugby.
Il était venu réaliser un documentaire sur l'équipe de rugby de Rion-des-Landes, et a remarqué Maïté qui leur
préparait leurs repas Il lui a, alors, proposé d'animer l'émission.
Je vous livre sa recette de matelote d'anguilles et de brochettes d'anguilles.
Attention, ça secoue !
La ligue des défenseurs des animaux doivent certainement combattre ce type de torture.
Mais bon dieu que ces mets sont bons !
P.S. : *Il semble me souvenir que Maïté a commencée sa carrière en tant que "tututeuse". cela consistait, quand il y avait des travaux sur une voie ferrée, à prévenir les ouvriers de la SNCF de l'arrivée d'un train.
Elle avait ouvert un restaurant à Rion-des-Landes, sa ville natale, appelé "Chez Maïté". Celui-ci est fermé maintenant.
P.S. : A ce propos, je ne peux pas résister au plaisir de vous rappeler ma recette des anguilles persillades que j'avais écrit le 30 avril 2012. Mes anguilles sont nettement plus petites que celles de Maïté.
00:35 Publié dans Anecdote, Ce soir à la Télé, Cuisine, Ecologie, Fête, Gastronomie, Humour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Télévision, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
02/05/2017
Une faute de goût
L'autre jour, lors de ma promenade matinale que je fais avant mes courses, retraite oblige : il faut bien que je nourrice la petite famille ; l'autre jour, je passais devant un fromager affineur "top" (comme diraient, de nos jours nos chef "toqués" à mon avis au sens propre et au sens figuré).
Cette boutique du fromager affineur m'attirait comme un aimant tant ses produits avaient l'air appétissants.
Y passer, tous les matins, avec ces fragrances enivrantes de fromage, me faisait littéralement saliver.
L'autre jour, donc, en y passant devant, je vis le fromager prenant le frais devant sa boutique.
Jusque là, rien de particulier, me direz vous, si ce n'est que...
Il grillait une cigarette.
Cette odeur pestilentielle comparée à ces délicieuses effluves de fromage était une faute de goût manifeste.
11:39 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
24/04/2017
Le vautour
Je ne vais pas faire allusion, dans cet article, à celui déjà abordé dans mon blog: "La rue de Grandville a bien changée depuis quelques années".
Il se trouve que, dernièrement, en déambulant avec ma fille dans les rues de Villegrand, celle-ci me dit brutalement: "regarde papa, un vautour !".
Je levais immédiatement les yeux et vis, effectivement, dans le ciel un rapace décrivant ce majestueux vol lent circulaire.
Un spectacle éblouissant de beauté.
Un vautour, je ne pense pas. Car celui-ci était plus petit. Mais c'était, indubitablement, un rapace.
Un rapace dans Villegrand c'est un phénomène nouveaux.
Il est vrai que le nombre d'espaces verts est encore important dans Villegrand et comme l'on construit en petite banlieue les oiseaux ont un biotope de plus en plus restreint. Ils se reportent alors dans le centre de Villegrand et ses nombreux espaces verts.
J'ai d'ailleurs écris un article dans ce sens: "Les oiseaux dans Grandville"Les corbeaux dans Grandville".
Deux autres de mes articles fait allusion aux oiseaux dans la ville: Les étourneaux sont de retour et "Vol d’étourneaux".
D’où, à mon avis, l'apparition de ce rapace.
15:46 Publié dans Anecdote, Ecologie, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
18/02/2017
Les odeurs de Villegrand
L'autre jour, à midi, en allant chercher ma fille à l'école, mes narines furent chatouillées par une délicieuse odeur de soupe.
Une odeur fabuleuse.
Cette odeur délicieuse me suivit jusqu' à un carrefour.
Quand soudain, une voiture tourna.
Une odeur pestilentielle balaya le fumet précédant le remplaçant par une horrible senteur de gaz pollué piquant le nez et prenant la gorge.
Cela interpella
A propos des odeurs de soupe. Qui fait encore de la soupe, à Villegrand ?
La soupe étant un met simple* mais totalement dépassé
Les odeurs de soupes sont surprenantes, alors que, normalement, on ne devrait sentir que l'odeur des gaz d'échappements.
D'autre part qui fait encore de la soupe à Villegrand
*Trois pommes de terre coupées en gros cubes, un poireau, deux carottes, un navet, un bouillon cube, trente minutes de cuisson à la cocotte minute. On mixe le tout. Eh hop. Un plat remarquable en hiver. Un plat pour se tenir chaud qui sert, le soir, et qui sert, à lui seul, comme plat principal.
Rien n'empêchant, d'ailleurs de faire chabrot.
10:50 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Poesie, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
04/01/2017
Le jeune coq
Dans l’appartement qui jouxte mon cabinet médical réside un jeune étudiant qui doit être en première ou deuxième année de cursus universitaire et qui loue son appartement.
Un jour, je le vois, dès mon arrivé, se diriger vers moi, comme un jeune coq tout ergot dehors.
Il m’interpelle vivement tel le coq du poulailler (le poulailler étant la résidence et dont je suis le canard boiteux qui supporte toute la haine aigrie de ses habitants).
Ils ont dû le monter contre moi.
Le jeune coq de cocorricoter d'emblée : «vos patient passe sur mon terrain, ils n’ont pas le droit».
Moi de lui répondre : «Votre terrain n’est pas clôturé». Et moi de rajouter, «si on vous le clôture, votre pelouse ne sera plus tondue».
Le jeune coq de rétorqué : «je ne le ferai pas».
Cela n’a pas trainé, le lendemain sa parcelle était délimitée par un ruban rouge et blanc de chantier.
Les habitants de la résidence avaient encore frappé.
Dans un premier temps, sa pelouse fût tondue.
Puis, dernièrement, en passant devant son jardin quelque chose attira mon regard. Sa pelouse était plus haute que la pelouse de la résidence.
Ma prophétie s’était exécutée.
12:53 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, Potins | Lien permanent | Commentaires (3)
28/12/2016
Comment conserver du pain à la méthode ancienne
Qui n'a pas rêvé de manger du bon pain au petit déjeuner.
D'abord, il faut du pain qui peut se garder : une boule de campagne étant, pour cela, le meilleur choix, les bulles d'air étant plus petites, ce qui permet d'avoir un pain plus dense.
Bien sûr, cette horreur de pain carton, déjà qu'il n'est pas bon à la dégustation extemporanée. il est, purement et simplement, à éviter car, c'est évident, il ne tiendra pas la route.
Le fait d'avoir une boule permet au pain de se garder en soi (la mie entouré d'une croûte protectrice).
Ma première expérience de conserve du pain, fût un échec. En effet, croyant bien faite, je laissai la boule dans sa poche en plastique. Le résultat ne se fit pas attendre. Au bout de deux jours, il se mit à moisir.
J’eus, alors, l'idée de conserver la boule de pain dans un torchon pour qu'il respire.
Bingo, cela marcha.
Ainsi, je pus garder mon pain trois jours, voir quatre.
P. S. : Nos anciens avaient tout compris, ils avaient de grosse boules de pain avec une croûte épaisse et un pain avec une mie dense, tout cela permettant, de garder celui-ci... une semaine (autrefois, on ne faisait qu'une fournée par semaine).
On est bien loin des nombreuses fournées de nos jours avec, souvent, du pain congelé.
15:50 Publié dans Anecdote, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Loisirs, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
10/11/2016
Le rôle du Médecin Généraliste. Quand le Docteur Sangsue prend exemple sur un cas clinique pour le moins étonnant
Très souvent, le « Généraliste » n’est considéré comme que comme un sous Médecin comparé aux Médecins Spécialistes.
Cela ne m’affecte pas, outre mesure, d’autant plus que le Médecin Généraliste peut avoir des revenus supérieurs à certains Spécialistes.
Dame Sécurité Sociale a fait du Généraliste le pilier des consultations médicales en établissant le parcours de soins. Le patient devant, en déclarant un Médecin Référent, systématiquement, passer par le Généraliste pour consulter un Spécialiste (hormis les Pédiatres, les Ophtalmologistes et les Gynécologues).
Tout cela dans le but d’économies de santé afin d’éviter que le patient, ayant un accès direct, n’augmente le nombre de consultations. Entre autre, le patient pouvant se tromper de Spécialiste aille voir, ensuite, un Généraliste qui l’adressera, enfin, au bon Spécialiste.
Avec ma longue expérience de pratique médicale (c’est pour cela que l’on parle de Médecin Praticien), je vais vous livrer mon analyse concernant le rôle essentiel, à mon avis, du Médecin Généraliste, le mal aimé, souvent, par rapport aux Spécialistes qui font des actes techniques (les plus rémunérateurs) le Généraliste ne pratiquant, lui, que des actes intellectuels.
Le rôle essentiel du Généraliste est d’ "expédier les affaires courantes". Pour ne citer que les principales pathologies : Angine, Bronchite, Gastro Entérite, Grippe, Infection Urinaire, Asthme et j’en passe.
Tout cela pour faire le tri et empêcher des consultations spécialisées ce qui engorgerait les cabinets des Spécialistes.
Et ensuite, rôle capital du Généraliste, d’adresser le patient, quand c’est nécessaire, au BON Spécialiste.
Ce qui fera gagner du temps au patient tant au diagnostic, s’il n'est pas fait par le Généraliste, q’une prise en charge spécialisée.
Enfin, un rôle essentiel du Généraliste, quand il le faut, est de faire une déclaration d’ALD (le patient étant, alors, remboursé à 100 % et ne faisant plus l’avance des frais médicaux).
Voilà, pour moi, le rôle capital d’un BON Médecin Généraliste.
Je vais illustre mes propos par un cas clinique qui m’est arrivé très récemment.
Une patiente de 24 ans, étudiante à l’ École de la Magistrature, vient me consulter pour des douleurs importantes et très gênantes dans sa vie de tous les jours, notamment pour étudier son concours.
Ces douleurs ayant pour étiologie une Scoliose Idiopathique décelée et traitée, par corset, à l’âge de 14 ans.
Je décide, devant ces douleurs importante, voire même, parfois, insomniantes, de l’adresser au bon Spécialiste don relève cette pathologie, un Rééducateur fonctionnel
J’évoque, aussi, dans ma lettre lui étant destinée, si cette pathologie peut relever de l’ALD.
Elle a eue moultes séances de Kiné, et aucun d’eux, et surtout les Médecins, vus ne l’ont conseillé d’aller voir un Spécialiste.
Le seul Spécialiste quelle a vu, concernant sa pathologie étant le Médecin qui l’avais prise en charge pour le traitement de sa Scoliose.
Soit un retard de prise en charge datant de… DIX ans !
Comme quoi, il n’est jamais trop tard pour bien faire.
En l’espèce, j’ai fait un bon coup.
09:26 Publié dans Anecdote, Ecologie, La pensée du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)