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17/07/2015

Une salade bio

Crédit Photo : http://www.fermiers-fermieres.fr/

 



Il y a quelques jours, j’ai acheté, chez un marchand de primeurs, une salade, une batavia.

Cela changeait des salades toutes prêtes, sous plastiques, vendues en supermarchés.

Une vraie salade, bien verte, bien fraiche, bien dure.

Rentré chez moi, je la lavai.

Et, oh stupéfaction, je tombais sur…

Une loche !

Comme autrefois, au bon vieux temps.

Avant la vague écolo, pas besoin de produits bio.

A l’époque, tous les fruits et légumes étaient frais, succulents, sains et non trafiqués.

A l’époque, il était dans la norme, outre de la terre, de tomber, sur des loches.

Enfin une salade bio en ce monde de perdition.

08/06/2015

Les pistes cyclables de Lacanau Océan, leur histoire, les lignes du Decauville et les chemins des muletiers

Crédit Photo : Lacanau Ocean.com



Quand j’avais sept ans, Je faisais, avec mon père, de longues ballades en foret, dans la Foret Domaniale de Lacanau, en rayonnant aux alentours de Lacanau Océan.

C’était, muni d’une carte d’état major dont le verso était, lui aussi, occupé par une carte différente rayée par de gros CANCELLED en diagonales (on manquait de papier dans l'après guerre) et d’une boussole marine, que nous partions à l’aventure.

Nous croisions et marchions sur d’étroites pistes cyclables en béton à l’ombre des pins, Il nous arrivait parfois, aussi, de traverser de larges pare-feux fatigants à franchir car larges et tout en sable pour éviter la propagation des incendies, quand nous marchions en plein soleil c’était une rude épreuve pour moi, jeune gamin. Heureusement, prévoyant, mon père était toujours muni d’une une gourde d’eau fraiche bien salvatrice.

Parfois, nous tombions sur des petites maisonnettes ou se pouvaient se réfugier les résiniers.

Une fois nous arrivâmes en pleine canicule sur un endroit désertique où tous les pins avaient été coupés. C’était normal, c'est ce que l'on appelle la coupe rase. Quant les pins atteignent une certaine maturité, ceux-ci sont coupés pour exploiter leur bois, puis dans un deuxième temps de permettre un reboisement.

Dans le lointain, on distinguait bien une piste cyclable avec, à ses côté, un essieu de train.

Mon père parla de Decauville sans entrer dans les d’étais, car il regardait la carte pour savoir où s’enfoncer dans la foret.

Je n’insistais pas dans mon questionnement.

Ce nom me fascinait.

Ce n’est plus tard que, grâce à Internet, je découvris qu’un Decauville est un train avec des rails d’écartement étroit servant dans l’exploitation d’une production locale, par exemple. La résine en l’occurrence.

Il me devenait donc évident de conclure que :

Les pistes cyclables de Lacanau Océan ont été construites sur les lignes du Decauville qui à l'époque ne servait qu'à transporter la résine obtenue par la technique du gemmage.

Tout au moins pour les grands axes, pour les autres, les chemins des muletiers, et, enfin, les pistes en crépins tassés (patois Landais désignant l'aiguille de pin) réservés aux résiniers.

D'ailleurs, une fois, à l'intersection de deux pistes cyclables, nous découvrîmes un fût en zinc tout taché de résine.

Que de souvenirs d’enfance sur ce simple mot !

Que de souvenirs d’enfances qui me ramènent à mon père et à ces aventures fabuleuses.

Mon histoire des pistes cyclables de Lacanau Océan vient du fait, qu'un jour, je recherchais, allez donc savoir pourquoi, ce mot, Decauville, sur le NET .


Decauville 1910

 

A lire aussi :

Souvenirs d'enfance canaulaise.

La naissance du surf à Lacanau-Océan.

Le pont du canal du Moutchic commune de Lacanau.

Site "Patrimoine du Médoc" - Voir l'article sur Lacanau.

19/05/2015

Le pont du canal du Moutchic commune de Lacanau

Le pont de canal au Moutchic - Lacanau

 

Quand j’étais gosse, je passai sur une route qui longeait un tout petit pont Eiffel surplombant un canal, le canal de jonction (le craste Cabiron ou craste Louley) joignant le lac de Lacanau avec celui d’Hourtin-Carcan, en passant par l'étang du Cousseau et se jetant ensuite dans le Bassin d'Arcachon. Ce pont servait au passage du train Bordeaux Lacanau. Cette ligne fût crée en 1904*. Au début il y eut un arrêt au pont du canal.

Pour cela, sur les berges de ce pont fut construit, pour le confort des voyageurs, un Hôtel-restaurant. Dans un cadre idyllique, ombragé, sous les pins, avec vue sur le craste.

La ligne ferma. La dernière micheline y passa juste avant les années 60.

J’ai toujours rêvé, un jour, d’y venir manger.

Des concours de pêches étaient régulièrement organisés au mois de juillet et au mois d’août. Ils avaient beaucoup de succès. On y péchait le gardon, le brochet le sandre et le poisson chat.

Mais arriva le temps, fin 68, où tout se dégrada. L’Hôtel-Restaurant ferma. Il résista debout avant d'être tagué et détruit en 2014.

Adieu le pont du canal.

De nos jours, le pont existe toujours, mais sert pour supporter, qu'elle déchéance, la piste cyclable qui longe la route Lacanau-Océan, Lacanau Médoc, pour continuer vers Bordeaux.

Moralité, il faut réaliser ses fantasmes pendant qu’il en est encore temps.

05/05/2015

Les deux sortes de VM (Visiteurs Médicaux) vus par le Docteur Sangsue

 



Avec un peu d’expérience et de maturité, il m’est arrivé de jauger l’intérêt que me portent les VM vis-à-vis des propos que je tiens.

Cela va peut-être vous surprendre, mais le VM, pour moi, ne représente pas que l’information sur le médicament, visite qui, soit dit en passant, s’est de plus en plus affiné au fil du temps. Maintenant la visite médicale est de très bon niveau, mais il faut savoir, parfois, souvent, derrière un langage scientifique, trier le bon grain de l’ivraie. Mais tout n’est pas à jeter, il existe des médicaments, j’allais dire des produits, remarquables.

Parfois le VM, ne représente pas, pour moi, uniquement, l’information médicale. Il représente, aussi, un contact humain authentique, ce qui me permet une pause entre deux patients, c’est ce que j’appelle la pause café.

Certain, mais c'est loin d'être la majorité, me font ce plaisir là, et je pense que c'est réciproque. Car tous les médecins ne sont pas faciles à traiter. Il y en a de désagréables. Et entre deux médecins, une petite pause café, cela réconforte.

Parfois, cela me surprend beaucoup, certains VM, me disent, à la fin de la visite : « merci de votre écoute ».

Je ne pourrais pas en dire autant de la majorité des VM avec je voudrais « prendre un café » entre deux patients, mais, avec qui, j’en suis privé.

On voit, alors, dans ce cas, un manque d’authenticité flagrant.

Cela me choque profondément pour des gens qui sont dans des métiers de communications.

Mais on sait bien que dans le milieu des Représentants de Commerce ce sont tous des requins.

 

P.S. Pour la petite histoire c'est Henri Blondeau qui, en 1957, a crée la visite médicale. Pour cela, il fut adressé, par un ami, à l'OVP, elle même crée, crée par Louis Vidal, en 1914.

P.P.S. : Dictionnaire Vidal.

30/04/2015

Cela va être galère dans Grandville le premier mai





Cela va être galère dans Grandville le premier mai.

Hier, en attendant le tram à ma station habituelle pour aller travailler, mon œil fut attiré par une banderole formée de diodes rouges animées qui défilaient lentement. Insidieusement, elles annonçaient un scénario catastrophe.

Imaginez une métropole paralysée pendant un jour !

Et pourtant c’était ce qui était annoncé sur cette information déroulante funeste.

Pendant un jour, le premier mai, il n’y aurait ni tram ni bus dans Grandville.

Même pas de service minimum, rien.

Comment vont faire les Grandvilliens pour se déplacer ?

Et les touristes ? Car Grandville est une métropole axée sur le tourisme, de par sa ville en elle même que par le richesses de ses alentours

Et bien la Communauté Urbaine ne semblait pas s’en être préoccupée.

Il faut dire que, maintenant, les transports urbains ont étés concédés à une société privé, alors qu’avant, du temps où ceux-ci étaient gérés par la ville, un tel phénomène ne se serait jamais produit.

Cela va être galère, dans grand ville, le premier mai.

29/04/2015

A propos du séisme au Népal, les aventures de Tintin au Tibet






Lors du séisme survenu au Népal, il fut montré à la télévision des scènes apocalyptiques.

De tous ces temples dévastés et des vêtements des habitants aux alentours, ainsi que des paysages des montagnes vues de loin, me firent immanquablement songer à l’album d’Hergé, «Tintin au Tibet».

Deux remarques à ce propos :

 - Hergé travaillait, pour créer ses albums, d’après des documents photographiques précis et nombreux. Il n’est pas surprenant, alors, de retrouver les paysages et les vêtements que j’ai vu à la télé. Cependant, ce qui est surprenant, c’est de voir que les habits, montrés à la télé sont les mêmes que ceux de l’album de Tintin publié en 1960, soit cinquante cinq ans plus tard, cela fait deux générations quand même.
 - je ne savais pas que le Népal était sur une zone sismique. Il est à noter, cependant qu’Hergé parle quand même, dans son album, d’une catastrophe, mais simplement aérienne, ou se trouve impliqué son ami chinois, Tchang.

Les tremblements de terres s’expliquent par la dérive des continents encore appelée tectonique des plaques.

La dérive des continents :

C’est en 1911 qu’Alfred Wegener (1880-1930), un géologue Allemand, publia sa théorie de la dérive des continents ou tectonique des plaques qui ne fut acceptée... qu'à la fin des années 60.

Deux continents en dérivant se frottent l’un sur l’autre, c’est ce qui crée une énergie colossale à l’origine des tremblements de terre et des tsunamis.

Cela explique aussi pourquoi lest tremblements de terre n’ont lieu que dans des endroits bien précis de la terre, ceux proches directement de ces régions de frottements, la limite entre les plaques tectoniques de la terre.

Une référence de mon blog :

Cul Ture : De la Théorie de Wegener ou la tectonique des plaques, la dérive des continents - tremblements de terres et raz de marée (tsunami).

Illustration :

Les évènements dramatiques n’empêchent pas un peu d'humour, on parler de dérision dans cette situation.

On voit bien l'évolution du rift Est-Afriquain (ici le sillon inter fessier). La corne de l'Afrique (ici sur la fesse droite) se détachera pour former une île.

17/04/2015

Un vilain petit singe

Abdallah le vilain petit gosse de Tintin au pays se l'or noir.
Crédit Photo : http://salem.blog.24heures.ch/archive/2008/07/index.html


Tous les jours, en allant  et venant de mon Cabinet Médical, je passe dans une rue qui, visiblement se rajeunit.

Les ancien propriétaires décédant sont remplacés par de nouveaux arrivants.

Ainsi défilent les générations, une poussant l'autre vers l’abime funeste.

Ainsi va la vie.

Je voyais le rajeunissement de la population aux travaux des maisons, les échafaudages en étant le témoin.

Gros travaux de rénovation et ravalement des façades.

Les gros travaux me laissait un peu perplexe avec l’abatage systématique des cloisons dans ces magnifiques maisons du XIX° siècle*.

Le ravalement, par contre, donnait un effet spectaculaire mettant en valeur les belles pierres de Grandville. Spectacle qui, tout les jours, me ravissait lors de mes déambulations pédestres.

Une de ces maisons était située à côté d'un collège.

Un après-midi ensoleillée, je vis une dame se retourner vers la maison en question. Intrigué, je me fis pareil, et vis un gamin d'une quinzaine d'années niché au plus haut de l'échafaudage de la maison en ravalement. Celui-ci était encouragé avec les hurlements de ses copains de classe.

Les enfants ont toujours eu le gout du risque, mais, il n'est pas impossible que les parents ont, de nos jours,  un peu lâché du lest vis à vis de leur protection, mais, aussi, et surtout, vis à vis de leur éducation.

A cette phrase, on passe pour des vieux cons et d'affreux fachos.

*P.S. : Ces maisons là étant dans un site protégé mais pas dans un cite classé.

10/03/2015

Tenir le haut du pavé : Vieille expression française





Depuis quelques temps, déjà, j’utilise le tramway pour aller à ma consultation. Car il m’est devenu quasiment impossible de garer ma voiture près de ma maison.

Je vais donc à pied de ma maison à l’arrêt du tram et du tram à mon cabinet, ce qui me fait faire, en tout, quinze minutes de marche, soit une heure de marche par jour. Cela me change du manque d’activité physique que j’avais avant.



Je me fis la remarque, un jour de pluie, sous mon parapluie, qu’il valait mieux marcher près du bord du trottoir, c'est-à-dire marcher vers le bas du trottoir, tenir le bas du pavé pour ne pas se faire mouiller par l’eau coulant des toitures.

Mais, alors, pourquoi, le sens de cette vieille expression monnayeuse Française, et quelque part illogique : « tenir le haut du pavé » ?

Autrefois, les rues étaient pavées et étaient en pente* vers le milieu pour recueillir les eaux sales. Les gens de la haute « tenaient le haut du pavé » pour ne pas, ainsi, se faire éclabousser par les fanges. Ceux de la basse classe étaient, aussi, à juste titre, appelés saute ruisseau.

Voila pourquoi, moi, je préfère, maintenant, en restant prudent, cependant, et en évitant des éventuelles et perfides flaques d’eau et de voitures passant à toute vitesse.

 

*Référence : ICI et LA.

**Pente : En référence à mon article sur mon Blog : Quand faire construire une maison devient un véritable un véritable cauchemar Chapitre II - Le début de perte de confiance : la terrasse.

 Résumé des épisodes précédant ICI.

23/01/2015

Petite mesquinerie, grand avantage





Dans la résidence où j’exerce mon activité professionnelle, je ne suis pas en odeur de sainteté.

En effet, de façon générale, dans les résidences, l’exercice professionnel d'un médecin, surtout dans les petites, ce qui est mon cas, dérange par son passage.

Or, il se trouve, en plus, que, dans la mienne, la majorité des copropriétaires sont des retraités.

M’embêter les occupe.

Ils ont décidés de ne pas entretenir l’allée qui mène à mon cabinet médical. Il se trouve qu’elle est en terre battue. Cette terre salissait ma salle d’attente.

Depuis leur petite mesquinerie de l’herbe pousse sur mon allée, celle-ci fixe la terre, et ma salle d’attente se salie beaucoup moins vite.

J'en retire un grand avantage.

07/12/2014

La consigne




Il fut un temps où la consigne était de mise.

Je veux dire par consigne, le fait de ramener ses bouteilles aux commerçants.

Celui qui le faisait, le faisait contre rétribution, certes petite, mais une rétribution sonnante et trébuchante.

Il avait donc un intérêt positif, renforçant en terme pavlovien et comme on dit, aussi, en comportementalisme, la récompense marchant mieux que la punition.

En était dérivé un petit métier. Des personnes désargentées arrivaient à gagner un peu d'argent sans faire la manche, en ramenant ces « consignes » comme on disait à l’époque. Car les petits ruisseaux font les grandes rivières. Bien sûr, ils n'étaient pas Crésus.

Quand j'étais adolescent, j'ai même connu une machine installée à l'entrée du supermarché du coin qui rendait la monnaie quand on lui ramenait les bouteilles consignées.

Cet automate annonçait le début de la fin de cette époque de la consigne.

Ce n'est pas que je sois nostalgique, mais…

Je constate que, à notre époque écologique, on rend le peuple écocitoyen en lui donnant...

La consigne…

De ramener ses bouteilles...

Sans rémunération cette fois.

 

01/12/2014

La chasse aux champignons

Amanite tue-Mouches (Amanita muscaria) ou Fausse oronge

Crédit Photo : http://www.pratique.fr/amanite-tue-mouches.html


Pour la petite histoire, l'amanite tue-mouche est toxique et hallucinogène. Évitez sa consommation impérativement.

C'est aussi le joli champignon que l'on peut admirer dans les dessins animés de Walt Disney.


Autrefois, de septembre à décembre, se déroulait la sempiternelle chasse aux champignons.

Cela faisait plusieurs années que, pour différentes raisons, je n’avais pas mis les pieds dans la forêt ce que je pratiquais régulièrement avec ma mère, ma première femme et mes deux premières filles.

Dans le pays Médocain, nous faisions, alors, la cueillette de champignons locaux : les catalans (Lactacrium Deliciocus), les cèpes de pins et les bidaou ou pignasse (Trichlorum équestre) dont j’appris, bien plus tard, que sa consommation excessive pouvait être toxique.

Bien sûr, sous les pins, aucun ceps de Bordeaux, il faut des chênes pour cela.

Pour cette cueillette aux champignons, il était nécessaire de prendre des sentiers un peu loin en forêt pour les ramasser.

A l'époque, beaucoup d’initiés le faisait.

Le Week-end dernier avec ma seconde femme et ma petite fille de six ans, je me baladais le long d’une piste cyclable près des maisons, et qu’est que je vis sur les côtés, ces trois types de champignons, de mon passé, non ramassés, et tout cela dans un endroit très fréquenté.

Décidément, avec le développement de l'écologie théorique, tout se perd.

Certes, ces champignons ne valent pas, gustativement parlant, le cèpe de Bordeaux, mais, ils sont, cependant, fort bons à consommer. Certes, le bidaou n’est plus en odeur de sainteté je pense qu’il est fort possible de le déguster avec modération. Personnellement j’en ai mangé, même quand j’étais petit, et je n’en suis pas mort.

Je me jurait bien, la prochaine fois, de revenir avec une poche, pour aller à la cueillette aux champignons et de me régaler.


 

Surtout, ne mangez pas ces champignons dangereux et maudits, même si la mélodie est géniale !

06/11/2014

Le vieux con




C'est l'histoire d'un mec qui rentre, un soir fatigué après une journée de travail. Il vient juste de sortir d'un embouteillage quand, soudain,  un vélo surgit lors de la nuit...

On le sait, de nos jour, le vélo, c'est écologique. Et, surtout, ça arrange le politique et permet d'entasser, ainsi, la populace, en réglant à peu de frais les problèmes de circulations.

C'est la démocratie participative, enfin, là, c'est de manipulation politique qu'il s'agit. Le politique fait croire que pour le réchauffement climatique, alors qu'un climat se fait sur 500 à 1000 ans !!! Là le prétexte écologique a bon dos.

J'ai toujours dis que nous étions trop nombreux. Dans les villes, à force de nous entasser, un jour on finira par se taper sur la gueule.

Pour ce qui est de l'écoloqie, plus on est nombreux, plus on, excusez ce terme trivial, on chie, donc plus on pollue. La solution est évidente : le Malthusianisme raisonné.

Revenons a notre voiture et à notre vélo.

Le conducteur de vélo est une conductrice d'une vingtaine d'année. Le conducteur de la voiture excédé lui fait vertement remarquer qu'il a failli la culbuter, car elle n'a pas de signalisation lumineuse : ni lumières, ni gilet réfléchissant, et, qu'en plus, elle ne porte pas de casque.

Voila t-il pas que le chauffeur se fit, à son tour,remettre à sa place.

Celui-ci se senti, alors, devenir un vieux con.

Ce vieux con, cher lecteur, c'est moi, votre bon Docteur Sangsue.

Cette anecdote m'est arrivée pas plus tard que ce soir.

La moralité de cette histoire est que, de nos jours,... il n'y a plus de morale.

03/11/2014

Merci pour la pièce

 

 

Cliquez sur la carte

 Par ce bel été indien.

qui se prolonge de façon inespéré, un de mes patient de 68 ans, en profita pour amener son petit fils se balader sur l'avenue.



de grand ville.

Sa prostate le travaillant, il dit a son garçonnet, tu voit petit, pour pisser en ville, il faut payer : "l'argent n'a pas d'odeur", c'est un certain Monsieur Vespasien qui était un grand chef Romain, un Empereur, qui a tenu ces propos il y a très longtemps de cela, il a , ainsi inventé les vespasiennes. Il fit des toilette publique payantes, un impôt qui utilisait un besoin naturel obligatoire, pisser. Pour te montrer comment faire, je vais t'inviter à boire un sirop. Ça te dit gredin.

Le gredin était ravi de l'aubaine qui lui était offerte. Il ne comprenait pas trop ce que lui disait son grand père, mais la perspective de boire un sirop de fraise bien frais, par cette température caniculaire, en plein mois de septembre, après une marche harassante, était inespéré. A chacun son plaisir ; lui d'étancher sa soif, son grand père d'épancher sa vessie.

De toute les façon, le grand père lui aurait offert un rafraichissement. Il adorait ce gamin.

Or donc, ils s'assoient à la table d'un bar, une table un peu sale. Un serveur peu gracieux s'approche. Le grand père passe commande mais le serveur ne nettoie pas la table. Le grand père lui en fait gentiment la remarque celui-ci s'exécute de mauvaise grâce.

Avant de partir, le grand père de laisser une petite pièce, une piécette : 10 cent d'euros. Le gamin de dire "dis grand père que fais-tu"

"Ben tu vois, je laisse la pièce. Et tu vois plus la prestation est bonne enfin, je veux dire le service est bon plus la pièce st grosse. Plus le serveur est mauvais, comme ce monsieur, plus la pièce sera petite".

Sur ces entrefaites, Ils se lèvent et vont soulager leurs vessies, enfin, surtout le grand père.

En partant, le serveur leur dit tout haut "Merci pour la pièce".

Le grand père de répondre illico "Merci pour le service".

Le garçonnet n'était pas peu fier de son grand père qui avait cloué le bec à ce vilain monsieur.

27/09/2014

La naissance du surf à Lacanau-Océan : la vraie histoire vécue par le Docteur Sangsue

 


La naissance du Surf est apparue, à Lacanau-Océan, dans les années 1960.

J'ai déjà abordé l'histoire de Lacanau Océan dans un article précédant.

J’ai vécu l'arrivée de ce sport nouveau en France. Celui-ci a été introduit par Joël de Rosnay et Arnaud de Rosnay, à Biarritz. Ceux-ci l'ont ramenés d’Hawaï.

Je l’ai vécu personnellement avec un ami d’enfance qui avait ramené de Biarritz un surf Barland, le seul shapeur à l'époque. C’est en regardant Monsieur Maugard, que nous apprîmes à maitriser le maniement de la planche de surf et le fartage à la paraffine, à l’époque la paraffine qu'utilisaient nos grand mères pour recouvrir la confiture dans les pots pour que celle-ci se conserve bien.

C’est Je Docteur Francis Maugard qui l’a ramené, lors de vacances à Biarritz, à Lacanau-Océan, alors station balnéaire familiale totalement inconnue.

C’est en regardant pratiquer Monsieur Maugard, que nous apprîmes, en balbutiant, le Surf.

Bien sûr, ce Surf là n’avait pas grand chose à voir avec les Surfeurs de maintenant qui rigoleraient de notre « technique » débutante, quoique...

A l'époque point de leash. une invention Française de Georges Hennebutte. Celui-ci apparaitra bien plus tard à Lacanau bien que son utilisation soit contesté par certains. Nous allions rattraper, à la nage, les « planches fuyantes » (runaway boards)

Mais c’était, déjà, la glisse, une sensation purement jouissive, en accord parfait avec le cadre magnifique de la Côte Aquitaine dont la plage nous appartenait à nous tout seuls.

Des Écolos avant l'heure, mais des authentiques, ceux là, nous étions.

Oui, déjà, nous "montions sur la planche", comme me l'a demandé ma mie, ce qui m'a profondément vexé, vous vous en doutez.

Le rêve !

La plage était à nous, pour nous tout seul, au Sud. De temps en temps, un double bang, celui des Mirages IV du Centre d'Essai des Landes (C.E.L.) qui passaient le mur du son. Le C.E.L. comprenait un des deux Phares d'Hourtin.

Puis le premier décollage de l'Alouette II de la Protection Civile dans les années 70.

Depuis, la station a décollée dans les années 80, après, je m’en souviens, le passage du Tour de France en 1976, ce qui fut redoutablement efficace, pour lancer cette station qui ne demandait rien à personne, mais qui avait tant à offrir.

Ce fut le début de la mort du Surf pour nous, d’autant plus que les études nous prîmes une grande partie de notre temps, et que nos centres d’intérêt s'éloignèrent de ce « Loisir » fabuleux à l’époque.

La planche fut vendue.

Lacanau-Océan devenant, très rapidement, un « Spot » à la mode, fort prisé des professionnels débutants, pour devenir celui des professionnels aguéris et célèbre : Le Lacanau Pro, maintenant Soöruz Lacanau Pro se déroulant fin août.

En fait, un Spot, un peu moins réputé, à mon avis, que celui de Biarritz, à cause de ses vagues, parfois, défaillantes.

Ainsi va la vie.

Depuis, Lacanau-Océan est devenue une station balnéaire à la mode, impraticable pour moi, trop de monde l'été.

Adieu la nature…

En aparté, pour ceux qui sont intéressés par le Surf, je vous conseille de lire How to Surf.

Pour la petite histoire, c'est à Lacanau-Océan, en réalité au Moutchic, que passe le 45° parallèle.

Un lien vers la surf music, pour connaître et écouter les groupes de cette musique de glisse à cette époque.

Un aperçu de ce style de musique sur YouTube ICI.

The Surfaris - Wipe Out -1962

The Ventures ~ Walk Don't Run

 

Beach Boys - Surfin' Usa - 1963

 

The Pharos - Pintor - Del-Fi - Surf

Kazi Aniruddha "Mafe Karo"

THE TORMENTOS - Il Diavolo In Corpo

05/06/2014

COMPOBAIE - Quand faire construire une maison devient un véritable cauchemar - Chapitre V

Avec le niveau rouge, la bulle n'est pas centrée : l’installation n'est pas à niveau

 

Dans cette maison maudite, Il m'arrivait un truc chiant, ou plutôt, pissant. Un truc répétitif, systématique et absolument insupportable.

Quand j'allais aux toilettes, l'abattant n'arrêtait pas de tomber au moment... propisse. Nous contactâmes l'entreprise du bâtiment qui nous renvoya sur le plombier. Après une visite sommaire, celui-ci me dit, texto "vous n'avez qu'à pisser assis". Ni convaincu ni content,  de cette réponse peu professionnelle mais pour le moins originale, nous fîmes, au constructeur, un véritable harcèlement téléphonique avec menace de mise en demeure, si cela continuait par lettre recommandée. Au bout de... trois mois, enfin, nous réussîmes à avoir une réunion, sur place, dans les toilettes, pour constater le problème. Étaient présents, le fameux plombier humoriste, le commercial de la boite qui nous avais vendu le WC, et, nous mêmes.

Il s'avéra que le soucis venait d'un défaut du WC lui même. Il était gravement déformé, un défaut de cuisson de la céramique lors de sa fabrication.

Il fallait le changer.

Une fois de plus, qui avais raison ?

Mais, incidemment, comme entre le haut de la cuve et le bas des toilettes mettait en évidence que WC n'était pas appliqué au mur, il y avait un écart non négligeable avec le bas de la cloison, le commercial prit un niveau et nous annonça qu'il y avait un "défaut de planimétrie".

Cela voulait dire, en clair, que la cloison n'était pas droite, et, que, par conséquent, elle penchait.

Mon ami maçon le confirma.

L'erreur de planimétrie était de 1 cm/m alors que la D.T.U. ne tolérait que 0,25 mm/m !

Un peu conséquent comme erreur !

Mais l'histoire ne s'arrête pas là.

Ma femme, pris d'une idée soudaine, dit à mon copain : "Inspecte tout le mur pour voir". Et bien, vous me croirez si vous voulez, le défaut de planimétrie touchait TOUT le mur est de la façade est !

Ma femme et moi fîmes venir un plaquiste pour voir si c'était réparable. Il nous appris que les plaquistes alignaient le placo sur les huisseries, et, effectivement, celles-ci penchaient. Très rapidement il trouva la cause.

Le constructeur avait utilisé, pour la construction, un système particulier. Les ouvertures, portes, fenêtres, baies vitrées, pour des raisons de facilité et de gain de temps, étaient pré montés dans une sorte de gros encadrement en béton appelé COMBO BAIE qui étaient alors glissé dans le mur, comme une sorte de LEGO*. Le hic, c'est que le COMPOBAIE n'avait pas été posé verticalement, d'où des huisseries avec un défaut de planimétrie, défaut que reporta le plaquiste.

Verdict du plaquiste : réparation impossible.

Ma femme, qui est juriste, lui expliqua, alors, que pour préparer le travail de l'expert judiciaire (car l'affaire allait se terminer devant les tribunaux, c'était déjà décidé), il fallait présenter tous les devis de remise en l'état des différents corps de métier. C'est à dire :

 - Un cuisiniste, pour démonter et remonter la cuisine.
 - Un maçon, pour soulever la toiture, enlever le renforcement qui ceinturait le haut du mur, redresser les COMBO BAIES refaire lle ceinturage du mur et redérposer la atoiture.
 - Un plaquiste, pour casser et refaire le placo.
 - un peintre, pour repeindre les murs.

L'expert judiciaire transmettra, ensuite son rapport au juge, qui ne l'oublions pas, aura, aussi, dans son dossier, le litige du permis de construire avec le défaut d'implantation. Cela faisant, quand même, beaucoup de choses pour une entreprise du bâtiment. En général, les magistrats n'apprécient pas beaucoup ce type de fautes cumulée.

Mais...

Cependant, ma femme, en tant que juriste, m'expliqua qu'il ne fallait pas s'attendre à des miracles pour l'indemnisation. Pour une année vécue épouvantablement stressante, elle m'annonça un montant de, seulement, 20.000 €. Car, m'expliqua-t-elle, les magistrats sont plutôt du coté des entreprises que plutôt des plaignant, les entreprises générant des emplois. Vu le montant du prix de la maison, les fautes commises par l'entreprise et le Praetium Doloris c'était dérisoire.

Voila, mon histoire à rebondissement est, maintenant finie. Je sais, vous auriez bien aimé, encore, quelques autre épisodes croustillants. Mais non, il faut écrire le mot fin.

Enfin presque...

Car, ce n'est que seulement dans trois ans, si tout se passe bien, que tout sera terminé.

Une page de notre vie sera, alors, définitivement tournée.



"Quand le bâtiment va tout va !"*


Quand faire construire une maison devient un véritable cauchemar : Tous les épisodes

Chapitre I - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre II - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre III - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre IV - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/06/0...
Chapitre V - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/06/0...

 

*Qui a dit "quand le bâtiment va, tout va" ?

*Martin Nadaud

01/06/2014

Une tornade s'abat sur la maison, défaut d'implantation, il faut redéposer un permis de construire - Quand faire construire une maison devient un véritable cauchemar - Chapitre IV

Crédit Photo : http://blogues.radio-canada.ca/science/

 


Enfin, mon ami maçon, allait, nous aider à faire le pavage de l'allée allant du portail à la porte du garage en pavés posés sur du sable étendu sur du géotextile. Une extension du pavage avait même été prévue pour longer un côté de la maison. Ce qui permettait d'entrer directement par la porte  de la cuisine sans passes par la porte d'entrée.

Nous l'avions donc invité avec son épouse, et avec un couple d'ami, à déjeuner, à cette maison maudite, ce qui lui permettrait, en même temps, de prendre les métrés (les mesures).

Un peu plus tard, nous l'invitâmes, avec sa femme, un soir, à l'apéritif, pour visualiser les travaux sur le plan de masse de l'entrepreneur.

Surprise !

La maison avait été reculée de trois mètres, par cet entrepreneur, lors de sa construction.

Un défaut d'implantation de... trois mètres, rien que çà !.

Le permis de construire était IN-VA-LI-DE !

Le maire pouvait nous obliger à faire raser la maison pour non respect du permis de construire !

La série continue, là, les choses s'accélèrent bougrement, cela devient de plus en plus grave.

Mais, quelle idée baroque à pris ce constructeur de reculer la maison de trois mètres, d'abord sans demander notre avis, et surtout, sans respecter le permis de construire qu'il avait déposé en Mairie.

Du point de vue juridique c'est l'assureur (Assurance Dommage Ouvrage) du constructeur responsable qui paye l'indemnisation qui est très élevée, car, outre le prix de la démolition la maison, entre, en valeur le prix de reconstruction de la maison, et le versement, au propriétaire, de l'analogue d'un loyer, le temps de la reconstruction de la maison.

Dans ce cas d'école, l'assureur étant sûr de perdre, fait trainer les choses en longueur pour "faire travailler l'argent" qu'il ne donne pas au propriétaire pendant ce laps de temps. Ce petit jeu dure environ six ans. Par contre, la somme est plus que rondelette, les frais de justices sont bien évidemment à la charges de l'assurance et couvre les frais de l'avocat du propriétaire.

Mais, pour nous, la catastrophe, c'était, d'une part de devoir avancer les frais d'avocat et, d'autre part, pendant ce temps là, et de ne pas percevoir l'argent des locations pour couvrir les intérêts bancaires avec ceux-ci qui continuaient à tomber.

Tout cela pour un défaut d'implantation. Comme nous a dis un expert : "Des erreurs, dans ma vie, j'en ai vue, mais comme celle là jamais !"

La seule solution : redéposer un permis de construire, aller faire un pèlerinage à Lourdes et... Attendre (que le ciel ne nous tombe pas sur la tête).

 

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27/05/2014

La salle de bain, la baignoire - Quand faire construire une maison devient un véritable un véritable cauchemar - Chapitre III

Crédit Photo : http://bspi.e-monsite.com/



Après l'incident de la terrasse, deux autres incidents survinrent, quand on aime on ne compte pas.

D'abord un doute sérieux sur un non respect sur une D.T.U. concernant la hauteur de pose du SPEC (Systèmes de Protection à l'Eau sous Carrelage), une sorte de peinture isolante que l'on pose sur le placo avant de coller le carrelage pour éviter les infiltration d'eaux, un très gros doute que souleva mon copain maçon, réponse évasive du constructeur "on a tout fait dans les règles (mais dans les D.T.U. ?). Lire ICI et LA (pour les plus courageux férus de D.T.U.).

Ma femme et moi inaugurâmes, enfin, la baignoire et là, oh surprise ! Il y avait des remontées capillaires dans le carrelage recouvrant la baignoire (l'eau rentrait dans les carrelages qui étaient coupés): le carrelage avait un défaut. C'était la faute du carreleur qui aurait du vérifié le produit posé, c'était donc de sa responsabilité d'avoir posé un mauvais produit.

Savais vous ce qu'il nous répondis : "On ne prend pas de douche dans une baignoire". Je n'ai pas eu la présence d'esprit de lui répliquer que s'il était plus facile de prendre une douche dans une baignoire, il était beaucoup plus difficile de prendre un bain dans une douche !

J'ai conté cela dans un ancien post "La douche et la baignoire".

Trop fort ! Cet artisan n'est pas un Plombier, c'est un Humoriste !

Non seulement, il est en faute et de mauvaise foi et, en plus il se permet de se payer notre tête en faisant de l'humour de bas de gamme.

Si cette anecdote est, pour le moins, croustillante, l'histoire de la Maison n'est pas finie pour autant. Un drame va survenir bientôt.

A suive...

 

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24/05/2014

Quand faire construire une maison devient un véritable un véritable cauchemar - Chapitre II - Le début de perte de confiance : la terrasse

Crédit Photo : http://www.pichon-paysagiste.com/


Dans mon malheur, j'ai une chance inespérée, celle d'avoir un ami artisan maçon qui dans la passé a été chef de chantier, mais pour des gros chantiers. Il est retraité depuis peu. C'est un vrai ami, la main sur le cœur, un copain quoi, un vrai. C'est un homme d'une intelligence et d'une curiosité hors norme qui était enseignant au C.F.A. (Centre de Formation d'Apprentis) et qui siège toujours au T.A.S.S. (Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale), de plus sa femme, qui est toujours en activité, est économiste en Travaux Public. Inutile de dire, que lui et sa femme, à eux deux, ils les connaissent les D.T.U.

La maison poussait comme un champignon, nous ne savions pas encore que c'était plutôt dans l'espèce vénéneuse.

La maison était finie , et lors d'une visite, nous observâmes la terrasse. De suite, je vis tiquer mon ami maçon : "Il n'y a pas assez de pente" me dit-il.

Il fit le tour de la maison et, sur le trottoir, c'était la même chose, pas assez de pente : en cas de pluie, l'eau ne s'écoulerait pas.

Tout simplement : NON respect de la D.T.U. !

Merci mon copain.

Il fallut batailler ferme, mais... ils démolirent la terrasse et le trottoir pour les reconstruire dans le respect de la D.T.U.

Inutile de dire que la confiance dan le constructeur fut, alors, plus que sérieusement compromise.

Mais, ce n'était qu'un début.

 

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23/05/2014

Quand faire construire une maison devient un véritable un véritable cauchemar - Chapitre I - Les D.T.U. (Document technique unifié)

Crédit Photo : http://www.batirama.com/


 

Je vais commencer à vous conter les "petites" mésaventures qui me sont arrivées dernièrement. Celles-ci ont durées... UN AN !

Avec ma moitié, nous avons eu l'opportunité de faire construire une maison secondaire en vue de location saisonnière en prévision de la retraite, eh oui, le temps passe vite !

Pourquoi une maison saisonnière ? Il y a plusieurs avantages à cela et ils ne sont pas négligeables. Il y a une différence de taille entre une location saisonnière et une location normale. D'abord pas de maintient dans les lieux, ensuite pas d'impayés, les clients payent avant la prestation, ensuite, il ya la possibilité d'adapter librement le prix de la location en tenant compte, bien évidement, de la concurrence.

Il me faut, pour commencer cette narration, aborder quelques notions techniques, un peu rébarbatives certes, mais capitales pour bien comprendre le déroulement des évènements, la notion de D.T.U., traduction de ce sigle barbare : "Document technique unifié".

Les D.T.U. sont des règles bien établies pour la construction des bâtiments "dans les règles de l'art".

Les D.T.U. ont été élaborées progressivement, surtout a partir des assurances, en fonctions des déclarations de sinistres et en analysant leur causes par les experts. Dans les chantiers publics, il en va de façon similaire. Ainsi la malfaçon dans la construction sert à comprendre la cause et à ne plus faire la même erreur.

Les D.T.U. tiennent, en premier lieu, de l'évolution des progrès dans es matériaux, par exemple le placo a remplacé le plâtre, le plaquiste chasse le plâtrier qui est devenu un métier en voie de disparition.

"Un DTU peut se composer des documents suivants :
•    Le cahier des clauses techniques (CCT) qui définit les conditions à respecter dans le choix et la mise en œuvre des matériaux ;
•    Le cahier des clauses spéciales (CCS) qui accompagne le CCT et définit les limites des prestations et obligations envers les autres corps de métier ;
•    Les règles de calcul pour le dimensionnement des ouvrages.

Les D.T.U. sont constamment mis à jour en tenant compte, bien sûr de l'évolution des matériaux, mais aussi des déclarations de sinistres aux assurances avec intervention des professionnels du bâtiments pour prévenir les dommages.

Les DTU ne sont pas disponibles librement sur l'internet, sauf exceptions en passant, éventuellement pas des forums, mais sont vendus par le CSTB et l'AFNOR dont les boutiques sont indiquées ci-après :
•    Boutique du CSTB
•    Boutique de l'AFNOR"

Source Wikipedia.

Il ne faut surtout pas oublier une notion fondamentale, c'est que les D.T.U. sont appelées à évoluer continuellement, et ce, de façon inexorable. Cela oblige les constructeurs et les artisans à se tenir au courant, constamment, de l'évolution de la construction des bâtiments pour construire "dans les règles de l'art" en tenant compte, bien entendu des D.T.U. en vigueur au moment de la construction.

Les D.T.U. ont, en retour, un bénéfice, non négligeable, pour le futur propriétaire : une meilleure sécurité, une meilleure solidité et un meilleur confort de la construction.

Voilà, en préambule, qui, je le reconnais, est un peu abscons, explique fondamentalement le début de mes déconvenues avec mon constructeur.

Celui-ci, en effet, pris une totale liberté avec ces fameuses D.T.U., on peut dire qu'il ne les a pratiquement, dans un grand nombre de cas, pas appliquées.

Certainement par incompétence due à une ignorance totale de l'évolution des D.T.U.

Il travaillait, comme on le dit si bien, à "l'ancienne".

 

Quand faire construire une maison devient un véritable cauchemar : Tous les épisodes

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22/05/2014

Le CONTRE-COUPS de l'ABBÉ PERDRIGEON


Je me souviens, qu'un jour, un cousin de mon ex belle famille, qui était Pharmacien me parla d'un remède miracle contre les contusions : Le contre-coups de l'Abbé PERDRIGEON.

Il est même référencé dans le VIDAL !

C'était il y a de cela un certains nombres d'années, disons... une trentaine d'années, oui, déjà, une trentaine d'années !

Dernièrement, allez donc savoir pourquoi, le nom de ce médicament me revins en mémoire.

Après une brève recherche sur le Net, je tombais directement sur le site du médicament.

Ce qui m'a le plus marqué sur le bandeau du site, c'est cette phrase "De générations en générations".

C'est exactement ça.

Cette phrase résume tout.