03/09/2015
L’évolution écologique de Grandville, sa mutation cosmopolite. Une analyse personnelle du Docteur Sangsue
De plus en plus, en se promenant, le « Grandvillien » est frappé par le nombre de langues qu’il lui arrive d’écouter.
En outre, y a, de façon d’une concomitante et dramatique, une disparition progressive de l’accent typique à Grandville et, pire, de la disparition totale de son patois local par la « New Génération ».
Grand ville devient, de plus en plus, une ville cosmopolite.
Ceci étant voulu, délibérément, par nos politiques.
Il est logique, alors, que Grandville, depuis peu classée au patrimoine mondial de l’humanité, devienne, de facto, une mégalopole.
Une mégalopole implique un entassement des « Grandvilliens ».
Cela implique, aussi, une « Pariniasisialisation » de Grand ville, avec tous ses inconvénients que cela représente pour les « Grandvilliens ». Plus de déplacements personnels en voiture au profit des déplacements en communs si inconfortables voire inhumains aux heures de pointe.
Le centre de Grandville devenant de plus en plus inabordable aux voitures.
Pire, il y a une volonté de faire disparaître de plus en plus le places de parking pour forcer le « Grandvillien » à avoir un garage où à vendre sa voiture.
Bref, la qualité de vie des « Grandvilliens »chutant de façon drastique, l’agressivité ne cesse de monter.
Plus la population s’accroit, plus la pollution augmente inexorablement
Ce phénomène illustre bien, pour moi, « l’écologie malthusienne ».
En économie, on parle de décroissance.
L’idéal , bien évidemment, si on s'en tient à cette théorie, serait une une décroissance de la population (comme en Chine qui est devenue, avec cette politique là, très rapidement la deuxième puissance économique mondiale.
Le malthusianisme, dont les détracteurs avancent comme argument le fait que l’homme s'adapte toujours aux changements écologiques
Mais la terre, elle, étant inextensible...
A moins de coloniser la mer, nous sommes bien mal partis.
P.S. : Il ne faut pas confondre l'écologie (science) avec l'écologie politique.
"L'écologie scientifique (oikos (maison, habitat) et logos (science)), est la science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu et les interactions entre eux".
14:20 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Paris, Politique, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
23/08/2015
La salade du jardin du Docteur Sangsue
j'ai la chance d'avoir un cour dans la maison où j'habite, certes ce n'est pas un jardin, mais il est fort agréable de manger de hors quand les beaux jours sont là.
Ma cour est cimentée tout naturellement et au milieu se trouve une petite rigole pour l'écoulement des eaux. De chaque côté de la rigole deux pans de ciment disposent d'une pente pour une bonne évacuation de l'eau.
Ce n'était pas le cas dans l'article que j'ai écrit, à propos de la construction de ma maison secondaire qui nous permet d'en profiter nous même et de la louer pour avoir une source complémentaire de revenus en complément de notre retraite.
On savait construire dans le temps, le maçon aimait le travail bienfait dans les règles de l'art, pourtant il n'y avait pas, à l'époque les DTU.
Un jour dans cette rigole je trouve trois pieds de pissenlit - .
Je décidais donc, sous les yeux ébahis et inquiet de ma mie, de les cueillir.
Cette salade s'appelle salade de barbarans.
Elle de me dire
"tu ne manger ça" !
Moi de lui répondre : "si, c'est merveilleux de pouvoir manger, en pleine ville, la salade du jardin ".
Elle fut délicieuse.
18:24 Publié dans Anecdote, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Science, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
21/08/2015
Le crachat : aspect médical, écologique, sociétal et éducationnel
Cracher sur la voie publique n’est pas, seulement, un acte contre l’hygiène, c’est, aussi, un acte d’incivilité, un acte de non respect de l'environnement et un signe de mauvaise éducation.
Mais, paradoxalement, le fait de cracher, facilite le travail du médecin. L’étude sémiologique du crachat étant indispensable au bon déroulement d’une consultation médicale.
Ce matin, en prenant le tram pour aller à mon cabinet médical, je vis un monsieur, d’un certain âge, envoyer, avec vigueur, un crachat qui tomba, loin de lui, sur le trottoir.
Une méthode de cracher bien différente de celle que savent si bien faire les jeunes de maintenant. Ceux-ci envoyant, juste devant eux, un jet de salive. J’appelle cela le « crachat filé ».
Eh oui, il y a des modes dans le fait de cracher. Chaque génération se distinguant de l’autre.
L’interdiction de cracher, par terre, sur la voie publique date d’une loi du 22 mars 1942 et modifié en 1992 . La loi de 1942 fût promulguée en pleine épidémie de tuberculose.
Quant au crachat, tel le lama, dirigé vers autrui, il est évidemment considéré comme une agression et est donc condamnable. La victime étant en droit de porter plainte.
Si cracher n’est pas un acte citoyen, pour le médecin, ce n’est pas hygiénique. Cracher est, en outre, un signe de mauvaise éducation.
Autrefois, la bonne éducation voulait que les femmes ne crachent pas. Ce qui gainait, passablement, le médecin dans son exercice professionnel. Il est important, en effet, de savoir l’aspect sémiologique du crachat (abondant et coloré dans la Bronchite simple ou la surinfection de BPCO. Peu abondant, translucide et collant dans la crise d’Asthme).
Il est étonnant de constater que l’évolution de la société peut se voir dans ce qui peut paître insignifiant, le crachat.
Il est à noter, en effet, qu’avec l’évolution de la société, les femmes deviennent, vraiment, l’égale des hommes, car les jeunes lycéennes crachent, maintenant, comme leurs homologues masculins. Cela facilitera d’autant le travail du médecin, mais n’arrangera ni l’hygiène ni la citoyenneté ni la bonne éducation.
A ce propos, je vous rapporte, sur ce sujet, à un article précédant « Le crachat et la fenêtre ».
13:53 Publié dans Anecdote, Blog, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
13/08/2015
L’art d’accommoder les restes de nourriture, une interprétation écologique du Docteur Sangsue
Crédit Photo : http://www.babelio.com/
Dans trois de mes précedants articles, J’aborde ce sujet important et méconnu.
- Moules à la Bordelaise façon Docteur Sangsue.
- Moules aux pommes de terre rissolées façon Docteur Sangsue.
- Moules en salade et à la persillade : une recette du Docteur Sangsue.
Certes, il y avait des méthodes pour conserver les aliments (le séchage – la dessiccation, la salaison – le sel, le sucre – la confiserie et la stérilisation – la conserve inventée par Nicolas Appert).
De nos jours, pourtant dans cette vague écologique qui nous submerge, le « recyclage » des aliments ou l’art de d’accommoder les restes est souvent méconnu.
Autre fois, la nourriture était un bien précieux. Il n’était pas question de jeter les restes des aliments qui étaient, le plus souvent, celles du matin ou celles de la veille. En effet, si l’on ne jetait pas la nourriture par la fenêtre.
Il y avait très peu de moyen pour conserver les aliments.
Une révolution est apparue avec l’arrivée des glacières (une sorte de petit meuble avec un pain de glace comme réfrigération) celui de la livraison, à domicile, de gros pains de glaces par le glacier. Cela se faisait, de préférence, avec des véhicules hippomobiles. Il ne faut pas confondre ce glacier avec celui qui vend des glaces, l’été, en borts de mer.
Il existait des recettes, fort délicieuses, basées sur cet art.
L’art d’accommoder les restes.
Une démarche écologique, comme je le disais plu haut, bien avant la déferlante qui revient de nos jours à la mode.
Nos ancêtres faisant ainsi, sans le savoir, de « l’écologie » sauvage, raisonnée mais indispensable.
11:52 Publié dans Anecdote, Comfort, Cuisine, Culture, Ecologie, Economie, Gastronomie, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Moules en salade et à la persillade : une recette du Docteur Sangsue
Cette recette permets d’accommoder les restes. Cette recette permet de recycler des restes de moules marinières.
Pour quatre personnes :
Ingrédients :
- 2 Kg de moules
- Vinaigrette
- Persil
- Une gousse d’ail
- Sel si nécessaire
- Poivre
Préparation :
Préparez les moules en marinière. Dans un fait tout, faites dorer dans l’huile d’olive trois échalotes et la gousse d’ail écrasée puis déglacez avec un grand verre de vin blanc sec. Rajoutez deux branches de persil. Faites ouvrir les moules.
Une fois que les moules sont ouvertes, filtrez les. Enlevez une coquille sur deux.
Dans la préparation, versez la vinaigrette (il en existe de toutes faites à l’huile d’olive et au vinaigre balsamique).
Goûtez et rajustez le sel si nécessaire, poivrez, rajoutez le persil et l’ail émincé.
Servez les moules froides avec des spaghettis ou des pâtes fraiches.
Dégustation :
Avec les mains et un bon blanc sec : Bordeaux ou Muscadet sur lie.
09:14 Publié dans Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Loisirs, Potins | Lien permanent | Commentaires (0)
Elle est sale la salade
Crédit Photo : http://www.fermiers-fermieres.fr/.
Réflexion de ma fille de 6 ans et demi, dans un marché, lors de mes dernières vacances dans le Médoc : « Mais elle est sale la salade ! ».
Une pure illustration de que racontais dans un de mes articles.
Écologie, quand tu nous tiens.
08:55 Publié dans Anecdote, Cuisine, Ecologie, Economie, Gastronomie, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2015
Le site du jour : « Le patrimoine du Médoc »
Pour clôturer mes vacance dans le Médoc : Le site du jour.
Une véritable mine d’or !
17:56 Publié dans Blog, Cuisine, Ecologie, Economie, Fête, Gastronomie, Le site du jour, Loisirs, Shopping, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
Vous avez réservé ? Souvenirs de vacances bien triste cette année
Cabanes de pêcheurs authentiques d'antan.
Lors de ma dernière semaine de vacances, j’ai voulu préparer des gambas crues comme je vous l’avais dit. Pour cela, je me rendis à la ferme aquacole que j’avais découverte en son temps.
En arrivant sur les lieux, surprise, stationnait un bus. On se demande bien comment il avait pu arriver pour rouler sur l’étroite route qui menait à la ferme.
Juste devant la ferme, des gens, amassés, dégustaient des gambas en buvant un « verre » de blanc dans un gobelet en plastique. C’étaient, cela était inscrit en lettres flamboyantes sur le bus, un camping quatre étoiles qui les avaient amenés en villégiature.
Comparé à avant, cela devenait inquiétant.
La suite me donna raison.
Au comptoir, je demandais si je pouvais acheter des gambas. On me rétorqua : « avez-vous réservés » ?. Moi de dire non. La réponse fusa catégorique ment : « désolé mais nous n’en avons plus ».
Décidément, il y avait du changement, mais pas en bien cette fois.
Les campeurs venaient donc voir le lieu de culture, perdu au bout de cette route étroite, comme on visite un zoo.
Il faut dire que lors de ma dernière visite dans cette petite ville «au fin fond du Médoc», déjà, le village des pêcheurs n’avait plus de pêcheurs que de nom.
Les cabanes de pêcheurs étaient, désormais, occupées par des restaurants « couleur locale » et quelques artistes peintre.
L’aspect sauvage des lieux avait totalement disparu remplacé par une exploitation mercantile des lieux.
Autre chose dramatique, cette année, un centre commercial avait poussé non loin de ma maison de location. Fort pratique, s’il en est, mais qui, par voie de conséquence, avait fait fermer, aux alentours, la majorité des petits commerces.
Heureusement la fête au village conservait encore une certaine authenticité, avec ses cagouilles à la Bordelaise et ses cailles au raisin.
Ce fut bien là un aspect bien mitigé de mes vacances cette année.
Heureusement la mer n’avait pas changée, et, aussi, son sympathique restaurant en partie sur le sable avec sa vue magnifique sur l’estuaire.
En rentrant de vacances, en regardant la météo des plages, avec stupéfaction, je découvris, sur l’écran de ma télévision, le nom de petite cette ville perdue «au fin fond du Médoc»… Qui ne l’était plus!
L’office de tourisme avait bien joué sur ce coup. La campagne de presse était bien réussie.
Où faut-t-il donc aller, de nos jours, pour avoir un coin et authentique et sauvage ?
16:46 Publié dans Actualité, Anecdote, Blog, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Economie, Fête, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
30/07/2015
Blog en vacances août 2015
Phare de Cordouan
Mon blog est en vacances pour quelques jours.
Je suis de retour le 10 août.
Je passe mes vacances à l'extrême pointe du Médoc.
C'est un endroit que j'ai découvert il y a deux ans. J’y ai donc mes repaires.
Les points de vue sur la mer sont magnifiques, le phare de cordouan et l'estuaire de la Gironde sont majestueux. Pour peu que l'on s'enfonce vers l'estuaire en quittant la civilisation, on arrive dans des endroits sauvages, plats, désertiques, avec des tamaris au bord d'étroites routes.
J'avais déjà exploré ce coin il y a quelques années et avait été conquis par une « guinguette », en fait, un tout petit restaurant qui sert des plats typiques de la cuisine Bordelaise : anguilles persillades, escargots à la bordelaise et, en apéro, les « santés », comme on le dit ici, ces toutes petites crevettes blanches de l'estuaire. Le tout accompagné de son pichet de blanc sec. J’avais découvert cette guinguette tout à fait par hasard, elle était isolée, dans une grande étendue désertique au bord d’un canal vaseux quasiment sec au bout d’une de ces étroites route.
Il est prévu une nouvelle visite au Phare de cordouan et une autre intrusion à Soulac pour voir, encore, Notre Dame de la Fin des Terres*.
Au niveau programme culinaire : restaurant et fêtes de villages avec repas festifs. Je me suis prévu en cuisine personnelle : Deux basses côte, une à la Bordelaise, l'autre sauce marchand de vin - et Gambas en court bouillon, car il y a une ferme aquacole qui élève des gambas à quelques encablures de mon point de chute.
Heureusement, cette année, les poux ne sont pas du voyage.
Je pars cette après-midi.
A la rentrée.
Carrelets.
10:24 Publié dans Actualité, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Histoire, Loisirs, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2015
Une salade bio
Crédit Photo : http://www.fermiers-fermieres.fr/
Il y a quelques jours, j’ai acheté, chez un marchand de primeurs, une salade, une batavia.
Cela changeait des salades toutes prêtes, sous plastiques, vendues en supermarchés.
Une vraie salade, bien verte, bien fraiche, bien dure.
Rentré chez moi, je la lavai.
Et, oh stupéfaction, je tombais sur…
Une loche !
Comme autrefois, au bon vieux temps.
Avant la vague écolo, pas besoin de produits bio.
A l’époque, tous les fruits et légumes étaient frais, succulents, sains et non trafiqués.
A l’époque, il était dans la norme, outre de la terre, de tomber, sur des loches.
Enfin une salade bio en ce monde de perdition.
11:18 Publié dans Anecdote, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (13)
08/06/2015
Les pistes cyclables de Lacanau Océan, leur histoire, les lignes du Decauville et les chemins des muletiers
Crédit Photo : Lacanau Ocean.com
Quand j’avais sept ans, Je faisais, avec mon père, de longues ballades en foret, dans la Foret Domaniale de Lacanau, en rayonnant aux alentours de Lacanau Océan.
C’était, muni d’une carte d’état major dont le verso était, lui aussi, occupé par une carte différente rayée par de gros CANCELLED en diagonales (on manquait de papier dans l'après guerre) et d’une boussole marine, que nous partions à l’aventure.
Nous croisions et marchions sur d’étroites pistes cyclables en béton à l’ombre des pins, Il nous arrivait parfois, aussi, de traverser de larges pare-feux fatigants à franchir car larges et tout en sable pour éviter la propagation des incendies, quand nous marchions en plein soleil c’était une rude épreuve pour moi, jeune gamin. Heureusement, prévoyant, mon père était toujours muni d’une une gourde d’eau fraiche bien salvatrice.
Parfois, nous tombions sur des petites maisonnettes ou se pouvaient se réfugier les résiniers.
Une fois nous arrivâmes en pleine canicule sur un endroit désertique où tous les pins avaient été coupés. C’était normal, c'est ce que l'on appelle la coupe rase. Quant les pins atteignent une certaine maturité, ceux-ci sont coupés pour exploiter leur bois, puis dans un deuxième temps de permettre un reboisement.
Dans le lointain, on distinguait bien une piste cyclable avec, à ses côté, un essieu de train.
Mon père parla de Decauville sans entrer dans les d’étais, car il regardait la carte pour savoir où s’enfoncer dans la foret.
Je n’insistais pas dans mon questionnement.
Ce nom me fascinait.
Ce n’est plus tard que, grâce à Internet, je découvris qu’un Decauville est un train avec des rails d’écartement étroit servant dans l’exploitation d’une production locale, par exemple. La résine en l’occurrence.
Il me devenait donc évident de conclure que :
Les pistes cyclables de Lacanau Océan ont été construites sur les lignes du Decauville qui à l'époque ne servait qu'à transporter la résine obtenue par la technique du gemmage.
Tout au moins pour les grands axes, pour les autres, les chemins des muletiers, et, enfin, les pistes en crépins tassés (patois Landais désignant l'aiguille de pin) réservés aux résiniers.
D'ailleurs, une fois, à l'intersection de deux pistes cyclables, nous découvrîmes un fût en zinc tout taché de résine.
Que de souvenirs d’enfance sur ce simple mot !
Que de souvenirs d’enfances qui me ramènent à mon père et à ces aventures fabuleuses.
Mon histoire des pistes cyclables de Lacanau Océan vient du fait, qu'un jour, je recherchais, allez donc savoir pourquoi, ce mot, Decauville, sur le NET .
Decauville 1910
A lire aussi :
Souvenirs d'enfance canaulaise.
La naissance du surf à Lacanau-Océan.
10:19 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Histoire, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Science, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (15)
19/05/2015
Le pont du canal du Moutchic commune de Lacanau
Le pont de canal au Moutchic - Lacanau
Quand j’étais gosse, je passai sur une route qui longeait un tout petit pont Eiffel surplombant un canal, le canal de jonction (le craste Cabiron ou craste Louley) joignant le lac de Lacanau avec celui d’Hourtin-Carcan, en passant par l'étang du Cousseau et se jetant ensuite dans le Bassin d'Arcachon. Ce pont servait au passage du train Bordeaux Lacanau. Cette ligne fût crée en 1904*. Au début il y eut un arrêt au pont du canal.
Pour cela, sur les berges de ce pont fut construit, pour le confort des voyageurs, un Hôtel-restaurant. Dans un cadre idyllique, ombragé, sous les pins, avec vue sur le craste.
La ligne ferma. La dernière micheline y passa au le début des années 60.
J’ai toujours rêvé, un jour, d’y venir manger.
Des concours de pêches étaient régulièrement organisés au mois de juillet et au mois d’août. Ils avaient beaucoup de succès. On y péchait le gardon, le brochet le sandre et le poisson chat.
Mais arriva le temps, fin 68, où tout se dégrada. L’Hôtel-Restaurant ferma. Il résista debout avant d'être tagué et détruit en 2014.
Adieu le pont du canal.
De nos jours, le pont existe toujours, mais sert pour supporter, qu'elle déchéance, la piste cyclable qui longe la route Lacanau-Océan, Lacanau Médoc, pour continuer vers Bordeaux.
Moralité : Il faut réaliser ses fantasmes pendant qu’il en est encore temps.
10:31 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Fête, Gastronomie, Honte, Le mot du jour, Mots, Photographie | Lien permanent | Commentaires (7)
05/05/2015
Les deux sortes de VM (Visiteurs Médicaux) vus par le Docteur Sangsue
Avec un peu d’expérience et de maturité, il m’est arrivé de jauger l’intérêt que me portent les VM vis-à-vis des propos que je tiens.
Cela va peut-être vous surprendre, mais le VM, pour moi, ne représente pas que l’information sur le médicament, visite qui, soit dit en passant, s’est de plus en plus affiné au fil du temps. Maintenant la visite médicale est de très bon niveau, mais il faut savoir, parfois, souvent, derrière un langage scientifique, trier le bon grain de l’ivraie. Mais tout n’est pas à jeter, il existe des médicaments, j’allais dire des produits, remarquables.
Parfois le VM, ne représente pas, pour moi, uniquement, l’information médicale. Il représente, aussi, un contact humain authentique, ce qui me permet une pause entre deux patients, c’est ce que j’appelle la pause café.
Certain, mais c'est loin d'être la majorité, me font ce plaisir là, et je pense que c'est réciproque. Car tous les médecins ne sont pas faciles à traiter. Il y en a de désagréables. Et entre deux médecins, une petite pause café, cela réconforte.
Parfois, cela me surprend beaucoup, certains VM, me disent, à la fin de la visite : « merci de votre écoute ».
Je ne pourrais pas en dire autant de la majorité des VM avec je voudrais « prendre un café » entre deux patients, mais, avec qui, j’en suis privé.
On voit, alors, dans ce cas, un manque d’authenticité flagrant.
Cela me choque profondément pour des gens qui sont dans des métiers de communications.
Mais on sait bien que dans le milieu des Représentants de Commerce ce sont tous des requins.
P.P.S. : Dictionnaire Vidal.
16:07 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Livre, Médecine, Mots, Potins, Pub, Santé, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
30/04/2015
Cela va être galère dans Grandville le premier mai
Cela va être galère dans Grandville le premier mai.
Hier, en attendant le tram à ma station habituelle pour aller travailler, mon œil fut attiré par une banderole formée de diodes rouges animées qui défilaient lentement. Insidieusement, elles annonçaient un scénario catastrophe.
Imaginez une métropole paralysée pendant un jour !
Et pourtant c’était ce qui était annoncé sur cette information déroulante funeste.
Pendant un jour, le premier mai, il n’y aurait ni tram ni bus dans Grandville.
Même pas de service minimum, rien.
Comment vont faire les Grandvilliens pour se déplacer ?
Et les touristes ? Car Grandville est une métropole axée sur le tourisme, de par sa ville en elle même que par le richesses de ses alentours
Et bien la Communauté Urbaine ne semblait pas s’en être préoccupée.
Il faut dire que, maintenant, les transports urbains ont étés concédés à une société privé, alors qu’avant, du temps où ceux-ci étaient gérés par la ville, un tel phénomène ne se serait jamais produit.
Cela va être galère, dans grand ville, le premier mai.
07:49 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Honte, La pensée du jour, Politique, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
29/04/2015
A propos du séisme au Népal, les aventures de Tintin au Tibet
Lors du séisme survenu au Népal, il fut montré à la télévision des scènes apocalyptiques.
De tous ces temples dévastés et des vêtements des habitants aux alentours, ainsi que des paysages des montagnes vues de loin, me firent immanquablement songer à l’album d’Hergé, «Tintin au Tibet».
Deux remarques à ce propos :
- Hergé travaillait, pour créer ses albums, d’après des documents photographiques précis et nombreux. Il n’est pas surprenant, alors, de retrouver les paysages et les vêtements que j’ai vu à la télé. Cependant, ce qui est surprenant, c’est de voir que les habits, montrés à la télé sont les mêmes que ceux de l’album de Tintin publié en 1960, soit cinquante cinq ans plus tard, cela fait deux générations quand même.
- je ne savais pas que le Népal était sur une zone sismique. Il est à noter, cependant qu’Hergé parle quand même, dans son album, d’une catastrophe, mais simplement aérienne, ou se trouve impliqué son ami chinois, Tchang.
Les tremblements de terres s’expliquent par la dérive des continents encore appelée tectonique des plaques.
La dérive des continents :
C’est en 1911 qu’Alfred Wegener (1880-1930), un géologue Allemand, publia sa théorie de la dérive des continents ou tectonique des plaques qui ne fut acceptée... qu'à la fin des années 60.
Deux continents en dérivant se frottent l’un sur l’autre, c’est ce qui crée une énergie colossale à l’origine des tremblements de terre et des tsunamis.
Cela explique aussi pourquoi lest tremblements de terre n’ont lieu que dans des endroits bien précis de la terre, ceux proches directement de ces régions de frottements, la limite entre les plaques tectoniques de la terre.
Une référence de mon blog :
Cul Ture : De la Théorie de Wegener ou la tectonique des plaques, la dérive des continents - tremblements de terres et raz de marée (tsunami).
Illustration :
Les évènements dramatiques n’empêchent pas un peu d'humour, on parler de dérision dans cette situation.
On voit bien l'évolution du rift Est-Afriquain (ici le sillon inter fessier). La corne de l'Afrique (ici sur la fesse droite) se détachera pour former une île.
11:04 Publié dans Actualité, Culture, Ecologie, Le mot du jour, Livre, Mots, Santé, Science, Société, Télévision, Vidéo, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (13)
17/04/2015
Un vilain petit singe
Abdallah le vilain petit gosse de Tintin au pays se l'or noir.
Crédit Photo : http://salem.blog.24heures.ch/archive/2008/07/index.html
Tous les jours, en allant et venant de mon Cabinet Médical, je passe dans une rue qui, visiblement se rajeunit.
Les ancien propriétaires décédant sont remplacés par de nouveaux arrivants.
Ainsi défilent les générations, une poussant l'autre vers l’abime funeste.
Ainsi va la vie.
Je voyais le rajeunissement de la population aux travaux des maisons, les échafaudages en étant le témoin.
Gros travaux de rénovation et ravalement des façades.
Les gros travaux me laissait un peu perplexe avec l’abatage systématique des cloisons dans ces magnifiques maisons du XIX° siècle*.
Le ravalement, par contre, donnait un effet spectaculaire mettant en valeur les belles pierres de Grandville. Spectacle qui, tout les jours, me ravissait lors de mes déambulations pédestres.
Une de ces maisons était située à côté d'un collège.
Un après-midi ensoleillée, je vis une dame se retourner vers la maison en question. Intrigué, je me fis pareil, et vis un gamin d'une quinzaine d'années niché au plus haut de l'échafaudage de la maison en ravalement. Celui-ci était encouragé avec les hurlements de ses copains de classe.
Les enfants ont toujours eu le gout du risque, mais, il n'est pas impossible que les parents ont, de nos jours, un peu lâché du lest vis à vis de leur protection, mais, aussi, et surtout, vis à vis de leur éducation.
A cette phrase, on passe pour des vieux cons et d'affreux fachos.
*P.S. : Ces maisons là étant dans un site protégé mais pas dans un cite classé.
12:09 Publié dans Actualité, Anecdote, Art, Culture, Ecologie, Histoire, La pensée du jour, Loisirs, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (8)
10/03/2015
Tenir le haut du pavé : Vieille expression française
Depuis quelques temps, déjà, j’utilise le tramway pour aller à ma consultation. Car il m’est devenu quasiment impossible de garer ma voiture près de ma maison.
Je vais donc à pied de ma maison à l’arrêt du tram et du tram à mon cabinet, ce qui me fait faire, en tout, quinze minutes de marche, soit une heure de marche par jour. Cela me change du manque d’activité physique que j’avais avant.
Je me fis la remarque, un jour de pluie, sous mon parapluie, qu’il valait mieux marcher près du bord du trottoir, c'est-à-dire marcher vers le bas du trottoir, tenir le bas du pavé pour ne pas se faire mouiller par l’eau coulant des toitures.
Mais, alors, pourquoi, le sens de cette vieille expression monnayeuse Française, et quelque part illogique : « tenir le haut du pavé » ?
Autrefois, les rues étaient pavées et étaient en pente* vers le milieu pour recueillir les eaux sales. Les gens de la haute « tenaient le haut du pavé » pour ne pas, ainsi, se faire éclabousser par les fanges. Ceux de la basse classe étaient, aussi, à juste titre, appelés saute ruisseau.
Voila pourquoi, moi, je préfère, maintenant, en restant prudent, cependant, et en évitant des éventuelles et perfides flaques d’eau et de voitures passant à toute vitesse.
**Pente : En référence à mon article sur mon Blog : Quand faire construire une maison devient un véritable un véritable cauchemar Chapitre II - Le début de perte de confiance : la terrasse.
Résumé des épisodes précédant ICI.
12:04 Publié dans Anecdote, Citation, Culture, Ecologie, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Société, Sport, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (24)
23/01/2015
Petite mesquinerie, grand avantage
Dans la résidence où j’exerce mon activité professionnelle, je ne suis pas en odeur de sainteté.
En effet, de façon générale, dans les résidences, l’exercice professionnel d'un médecin, surtout dans les petites, ce qui est mon cas, dérange par son passage.
Or, il se trouve, en plus, que, dans la mienne, la majorité des copropriétaires sont des retraités.
M’embêter les occupe.
Ils ont décidés de ne pas entretenir l’allée qui mène à mon cabinet médical. Il se trouve qu’elle est en terre battue. Cette terre salissait ma salle d’attente.
Depuis leur petite mesquinerie de l’herbe pousse sur mon allée, celle-ci fixe la terre, et ma salle d’attente se salie beaucoup moins vite.
J'en retire un grand avantage.
10:25 Publié dans Anecdote, Comfort, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
07/12/2014
La consigne
Il fut un temps où la consigne était de mise.
Je veux dire par consigne, le fait de ramener ses bouteilles aux commerçants.
Celui qui le faisait, le faisait contre rétribution, certes petite, mais une rétribution sonnante et trébuchante.
Il avait donc un intérêt positif, renforçant en terme pavlovien et comme on dit, aussi, en comportementalisme, la récompense marchant mieux que la punition.
En était dérivé un petit métier. Des personnes désargentées arrivaient à gagner un peu d'argent sans faire la manche, en ramenant ces « consignes » comme on disait à l’époque. Car les petits ruisseaux font les grandes rivières. Bien sûr, ils n'étaient pas Crésus.
Quand j'étais adolescent, j'ai même connu une machine installée à l'entrée du supermarché du coin qui rendait la monnaie quand on lui ramenait les bouteilles consignées.
Cet automate annonçait le début de la fin de cette époque de la consigne.
Ce n'est pas que je sois nostalgique, mais…
Je constate que, à notre époque écologique, on rend le peuple écocitoyen en lui donnant...
La consigne…
De ramener ses bouteilles...
Sans rémunération cette fois.
18:16 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Potins, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
01/12/2014
La chasse aux champignons
Amanite tue-Mouches (Amanita muscaria) ou Fausse oronge
Crédit Photo : http://www.pratique.fr/amanite-tue-mouches.html
Pour la petite histoire, l'amanite tue-mouche est toxique et hallucinogène. Évitez sa consommation impérativement.
C'est aussi le joli champignon que l'on peut admirer dans les dessins animés de Walt Disney.
Autrefois, de septembre à décembre, se déroulait la sempiternelle chasse aux champignons.
Cela faisait plusieurs années que, pour différentes raisons, je n’avais pas mis les pieds dans la forêt ce que je pratiquais régulièrement avec ma mère, ma première femme et mes deux premières filles.
Dans le pays Médocain, nous faisions, alors, la cueillette de champignons locaux : les catalans (Lactacrium Deliciocus), les cèpes de pins et les bidaou ou pignasse (Trichlorum équestre) dont j’appris, bien plus tard, que sa consommation excessive pouvait être toxique.
Bien sûr, sous les pins, aucun ceps de Bordeaux, il faut des chênes pour cela.
Pour cette cueillette aux champignons, il était nécessaire de prendre des sentiers un peu loin en forêt pour les ramasser.
A l'époque, beaucoup d’initiés le faisait.
Le Week-end dernier avec ma seconde femme et ma petite fille de six ans, je me baladais le long d’une piste cyclable près des maisons, et qu’est que je vis sur les côtés, ces trois types de champignons, de mon passé, non ramassés, et tout cela dans un endroit très fréquenté.
Décidément, avec le développement de l'écologie théorique, tout se perd.
Certes, ces champignons ne valent pas, gustativement parlant, le cèpe de Bordeaux, mais, ils sont, cependant, fort bons à consommer. Certes, le bidaou n’est plus en odeur de sainteté je pense qu’il est fort possible de le déguster avec modération. Personnellement j’en ai mangé, même quand j’étais petit, et je n’en suis pas mort.
Je me jurait bien, la prochaine fois, de revenir avec une poche, pour aller à la cueillette aux champignons et de me régaler.
Surtout, ne mangez pas ces champignons dangereux et maudits, même si la mélodie est géniale !
19:03 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Ecologie, Gastronomie, Le mot du jour, Mots, Musique, Potins, Santé, Science, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (15)