Petit cour de cuisine en vidéo : les œufs

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Cela fait bien longtemps que je n’avais point publié d’article culinaire. En effet, mon dernier article sur ce sujet date… De 3 mois (confer mon article du 26/06/2023 : « Dans ma série « Mes articles en vidéo » : La classification des apéritifs »), maintenant, pour combler ce vide, c’est chose faite.

Aujourd’hui, vous saurez tout sur…

Non, restons sérieux, comme il est dit dans le titre, vous saurez tout sur les œufs grâce à une vidéo fort bien faite d’un de mes maîtres, es cuisine, je veux nommer Chef Michel Dumas.

Bonne dégustation !

 

Nota Bene :

Et, maintenant la petite page culturelle. Oui, vous savez bien :

«Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot».

Vous connaissez certainement « l’œuf de Colomb »*.

Mais, connaissez-vous l’œuf de Colomb de Nikolas Tesla ?

Par-delà le rail de métal qui les sépare des appareils électriques, on peut observer une étrange plateforme de bois semblable à une piste de cirque miniature. En son centre trône un objet ovoïde en cuivre, aussi gros qu'un œuf d'autruche. Un simple déclic de l'interrupteur et il se met à tourner sur lui-même ; une belle démonstration en soi pour l'époque, un peu comme Christophe Colomb. Les spectateurs n'ont cependant pas à attendre longtemps car en moins de cinq secondes, l'œuf de cuivre oscille puis se redresse jusqu'à tourner en équilibre sur sa pointe.

Ce tour de magie est du à l'invention du moteur synchrone de Nikolas Tesla.

Pour mémoire, Perclus de TOC, insomniaque chronique, Nikolas Tesla meurt, le 7 janvier 1943, dans sa chambre d'hôtel à New York, seul, sans un sou et couvert de dettes, laissant derrière lui plus de 300 brevets et la réputation de savant génial, visionnaire et à moitié fou. Il reçoit, le 17 janvier 1943, des funérailles nationales.

C'est en hommage à cet inventeur et ingénieur américain d’origine serbe, Nikola Tesla, qu’une voiture électrique, très à la mode actuellement, porte son nom : la Tesla.

*Petit rappel : L'expression «œuf de Colomb» est utilisée pour qualifier une idée simple mais ingénieuse. Elle provient d'une anecdote. Lors d'un repas en présence du navigateur Christophe Colomb, un invité aurait voulu minimiser l'importance de la découverte du Nouveau Monde en disant : «Il suffisait d'y penser». Pour répondre à cette provocation, l'explorateur aurait proposé un défi à ses convives. Il leur aurait demandé de faire tenir debout un œuf dur dans sa coquille. Personne n'y aurait réussi, sauf Christophe Colomb, qui aurait écrasé simplement l'extrémité de l'œuf et se serait écrié : «Il suffisait d'y penser !».

En bonus : L'histoire de Tesla avant Elon Musk, où l'on apprend, dans cette vidéo, que ce n'est pas Elon Musk qui a crée Tesla.

Références :

 - Œuf de Colomb

 - Cabinet de curiosités : l'œuf de Colomb de Nikola Tesla

- L'invention du moteur synchrone par Nikola Tesla

- Machine synchrone

- Nikolas Tesla

 - Tesla (automobile)

La Huppe fasciée

Crédit Photo - Archives Personnelles (Double clic gauche pour agrandir)

 

Dans mon article du 28/07/2023 : « Un bel oiseau dans le jardin », je parle d’un bel oiseau dans mon jardin de ma station balnéaire préférée.

Nous sommes, donc, comme je l'ai déjà dit, à la toute fin du mois de juillet, cela a son intérêt : confer le film d'ARTE, la dernière vidéo, l'oiseau va commencer sa migration en Afrique.

Je tiens à re-préciser que c’est la première fois que je vois cet oiseau : pourquoi ? Réchauffement climatique ?

Ma moitié, qui est fonctionnaire d’état (FPE) à la Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature (DGALN)(schématiquement : Transition écologique et de la Cohésion des territoires et Transition énergétique), viens de me fournir la réponse.

Il s’agit…

De la Huppe fasciée (Upupa epops).

Tout, tout, vous saurez tout sur la Huppe fasciée, l’oiseau qui pue[1].

Et ceci, grâce à qui...

A ma mie.

Sans oublier, bien sûr, les aides indéfectibles de Wikipédia et de YouTube.

Ce qui suit, c’est Wikipédia.

Morphologie : La huppe fasciée est un oiseau de taille moyenne, au plumage orangé (femelle légèrement plus terne), barré de noir et blanc sur les ailes et la queue. Elle possède une huppe érectile, longue, orange, se finissant par du noir. Son bec est long, mince et recourbé. Ses ailes sont larges et arrondies, et ses pattes courtes mais puissantes.

Comportement : C'est un oiseau peu farouche mais qui se tient à bonne distance de l'observateur humain, un animal diurne aux cris forts et rauques, le plus souvent solitaire.

Son alimentation : Essentiellement insectivore, la huppe capture la grande majorité de ses proies au sol en fouillant dans l'herbe ou dans les interstices des écorces. Diverses espèces d'insectes (scarabées, grillons, fourmis, courtilières, chenilles, larves diverses, etc.) et de petits invertébrés (mille-pattes, limaces, escargots dont elle casse la coquille) figurent à son menu, mais elle recherche spécialement les insectes colonisant les bouses et déjections de mammifères, qu'elle attrape grâce à son long bec recourbé. Il lui arrive aussi de capturer de temps en temps des insectes en vol et sur ou dans le bois mort au sol et sur pied. Elle se nourrit aussi de sauterelles, criquets et petits serpents. Les anciens Égyptiens la nommaient « le purificateur d'Égypte ».

Reproduction : La huppe va nicher dans un arbre mort, un trou d'arbre, un rocher ou la toiture d'un bâtiment. Elle occupe parfois certaines constructions (bergeries, fermes et même des pavillons modernes), ainsi que les nichoirs artificiels et fréquemment d'anciennes loges de pics mais se contente souvent d'une anfractuosité où l'ouverture se réduit à une simple fissure. Les déjections que les parents n'enlèvent pas d'une part, ainsi que la production, à partir de la glande uropygienne près du croupion, d'une sécrétion odorante par la femelle incubatrice et les jeunes oisillons après leur éclosion d'autre part, font fuir les prédateurs par leur odeur nauséabonde. En un mot : la huppe... Pue du cul.

Au niveau du cri : la huppe pupule[2].

Son habitat : Elle fréquente les jardins, les bois, les vergers et les vignes ainsi que les zones ouvertes de terre nue ou d'herbe rase où elle peut aisément se nourrir.

Sa migration : La huppe est un oiseau migrateur Les huppes européennes migrent en général jusqu'en Afrique tropicale pour passer la mauvaise saison de l'hémisphère nord. En France, son arrivée est précoce, enregistrée dès la fin février dans le Sud, en mars ou avril dans les régions plus septentrionales. Elle quitte ces latitudes dès qu'elle a terminé sa nidification, au mois d'août

Pour ce qui est de l’étymologie : Du latin upupa, origine onomatopéique tirée de son chant (« houp-oup-oup »), qui lui a valu son nom dans beaucoup de langues et dialectes. Elle est aussi nommée « pue pue » dans certaines régions, allusion à la mauvaise odeur de son nid. Le qualificatif « fascié » fait référence aux rayures noires et blanches de son plumage (huppe, ailes et rectrice)

En effet, Les trous où niche la huppe ont la réputation de dégager une odeur fétide, qui repousserait les attaques des prédateurs. Cette odeur est due au fait que les fientes ne sont pas évacuées, mais aussi à un liquide dont s'enduisent les huppes, qui provient d'une glande située au niveau du croupion. D’ailleurs, la réputation de saleté de l'oiseau, dont atteste l'expression sale comme une huppe, est probablement aussi à l'origine du mot salope.

Protection : La Huppe fasciée bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté du 17 avril 1981 abrogé et remplacé par l'arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection

Au niveau de la culture : Elle est assez souvent représentée dans l'art égyptien ancien et elle est peinte dans des paysages, en vol, posée au sol ou plus souvent perchée dans un arbre (sycomore) ou dans des papyrus. Dans les pays arabes, elle est considérée comme une protection contre le mauvais œil.

Comme « Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot ».

La petite note culturelle cinématographique : Dans le film d'animation Kirikou et la Sorcière, le héros se bat contre une huppe fasciée pour parvenir à survoler la case de Karaba et se rendre au cœur de la Montagne, où se trouve son Grand-Père, qui pourrait lui révéler le passé de Karaba et comment mettre un terme à son Mal.

Et, maintenant… Quelques vidéos.

HUPPE Fasciée/Femelle/Mâle/Dimorphisme ! BRUITX

Le cri de la Huppe fasciée :

Huppe fasciée ....chant, nourrissage, vol......

Episode 17 de la série «Le Marronnier» : La Huppe fasciée :

Une émission d’ARTE, un film de 43 minutes : « LA HUPPE le vigneron et le charpentier ». Un film fascinant à voir impérativement, toute affaire cessante. On y découvre, vraiment, ce qu'est l'écologie scientifique, sans minimiser l'importance de l'écologie politique.

Que Dame nature est bien faite.

Que Dame nature est belle !

[1] Évocation de la chanson de Pierre Perret : « Le zizi ».

[2] La mésange zinzinule, la chouette chuinte, la huppe pupule...

 

Références :

 - Huppe fasciée

 - Un bel oiseau dans le jardin

 - Site Internet d'ARTE ICI

Un bel oiseau dans le jardin

Crédit Photo - Archives Personnelle (Triple clic gauche pour agrandir)

 

Nous sommes à la toute fin du mois de juillet.

Ma moité n'étant pas en vacances (mais, grâce au télétravail, ça le fait) le résultat : plusieurs petits séjours, hachés, dans ma station balnéaire préférée. Le dernier tire sur la fin. Retour sur la Grande Ville, dimanche prochain (30 juillet).

Pendant ce séjour  un superbe oiseau se posa dans mon jardin .

Un petit coup de smartphone…

Et hop !

Si vous connaissez son nom, je suis preneur.

Je tiens à préciser que c'est la première fois depuis que je viens dans la station  (il y a de cela un peu plus de 60 ans) que je vois ce type d'oiseau.

Réchauffement climatique ?

Ceci-dit : on peut voir les limites de mon smartphone au zoom maxi.

Îlot de chaleur

Crédit Photo – Archives Personnelles (Clic gauche pour agrandir)

Photo prise sur la place centrale de la Grande Ville : « La Place de Hôtel de ville ».

Où l’on y voit un superbe îlot de chaleur[1] pas d’arbres[2], pas de fontaine.

Je précise que j’ai pris cette photo la veille de mon départ, pour quelques jours seulement, vers ma station balnéaire préférée. Pour profiter du bon air de la mer et d’un peu de fraîcheur.

C’est de celle-ci que j’ai posté mes deux derniers articles dédiés à la photo.

L'idée y est, mais il est à remarquer que cette photo aurait pu être plus belle. Pour cela j'aurai dû mettre mon smartphone beaucoup plus près du sol.

 

[1] Confer mon article du 16/07/2023 : « L’aménagement urbain pour lutter contre le réchauffement climatique : de nos jours versus l'ancien temps ».

[2] C’est vrai, j’oubliais, quand il y a des arbres, il faut ramasser les feuilles qui tombent. Un îlot de chaleur, c'est moins confortable... mais ça s'entretient plus facilement.

L’aménagement urbain pour lutter contre le réchauffement climatique : de nos jours versus l'ancien temps

 

Avec le réchauffement climatique, la vie, dans les villes, va devenir plus difficile. Comment nous adapter maintenant et comment nos ancêtres luttaient ils contre la chaleur.

De nos jours :

Trois extraits de 20Minutes dans son article : Gadgets ou efficaces, que valent les aménagements urbains censés rafraîchir les villes ?

 - A Nantes :

La cascade (artificielle) de la carrière Misery fait par exemple perdre 6 degrés de température ressentie. Entre 3 et 4 de moins sous la canopée végétale du quai des Plantes, cette promenade plantée installée depuis plusieurs étés quai de la Fosse, qui remplit en plus « une fonction sociale, avec des personnes notamment âgées qui s’approprient l’espace ».

 - Sur l’esplanade de la Défense à Paris :

L’estrade rafraîchissante peine à faire ses preuves. Pire, le sol très clair censé moins emmagasiner moins de chaleur a été jugé trop réfléchissant, presque éblouissant. 

 - L’usage de l’eau est le plus concluant pour une sensation de fraîcheur :

Il est aussi conseillé de créer une ombre la plus dense possible, que ce soit grâce à du mobilier urbain ou à un arbre. « Il faudrait revenir au modèle de villes anciennes, avec des rues étroites dont les murs font de l’ombre et amènent à une petite place avec des arbres, des bancs, et une fontaine au milieu. ».

L’ancien temps :

1°) Les platanes au bord des routes :

les platanes qui ­ornent les routes de France ne datent pas d’hier.

 Ils étaient d’ailleurs là avant les voitures.

Pour comprendre leur utilité, il faut remonter à l’époque napoléonienne. Engagées dans de nombreux conflits aux quatre coins du continent, En plein soleil, ces trajets pouvaient s’avérer destructeurs pour les forces des soldats, qui arrivaient ­exténués sur les champs de bataille. L’empereur Napoléon a donc pris la décision de planter des platanes, le long de tous les grands chemins de France, afin de protéger le plus possible ses hommes de la chaleur.

Le choix aurait été fait par rapport à la robustesse de l’espèce, et à ses grandes feuilles.

2°) Les cours d’école et les platanes :

Les cours d ‘école d’antan étaient pourvus de platanes, pour faire de l’ombre et créer un îlot de fraîcheur, sans oublier les préaux pour la pluie.

3°) Les places d’antan avec sa fontaine et... ses platanes :

A l’abri de platanes créant un îlot de fraîcheur, tant par l’ombre des arbres que par l’évaporation de l’eau abaissant encore plus la température . Des bancs permettant aux passants de s’assoir et de se reposer au frais.

Où l’on s’aperçoit que nos  anciens ne géraient pas si mal que cela la chaleur alors qu’ils n’étaient pas soumis au réchauffement climatique.

Pour fini, un aspect trop méconnu, dans l'ancien temps, de l'usage des bancs publics.

 

Références :

 - Gadgets ou efficaces, que valent les aménagements urbains censés rafraîchir les villes ?

 - Pourquoi y a-t-il des platanes au bord des routes ?

 - Pour permettre aux élèves de respirer à la fin de l’année et pour lutter contre la canicule l’été, la Ville de Paris prévoit de « débitumer » les cours de récréation de toutes ses écoles, d’ici 2030. Et de les transformer en « cours oasis »

 - Un platane avec sa fontaine, et autres arbres remarquables de Kervreyen

Envie répare, et vend (à moins 60 %), de l’électro ménager : Envie répond à mon envie !

Les activités d’Envie et l'économie circulaire

Aujourd’hui, point de culture.

Aujourd’hui, que du pratique.

Du pratique, et de la pub !

Pour une entreprise méritante.

Introduction :

Dernièrement, mon Micro-onde encastrable, Hotpoint Ariston, vieux de 8 ans, est tombé en panne.

Connaissant, depuis longtemps, Envie, je décidais de lui confier la bête.

Arrivé sur site l’employé, à l’accueil, ayant diagnostiqué la panne (porte ne se bloquant plus), regarda dans son ordinateur s’il y avait la pièce.

Bingo ! Mon micro-onde est reparti pour une seconde vie.

Trois jours après je reçois le devis : 113 €.

Je signe le devis.

Une fois de plus, un peu de pub : Envie répond à mon envie!

Développement :

Mais, par curiosité, intéressons-nous à cette entreprise.

L’association Envie fait de l’économie circulaire bien avant que le terme ne soit à la mode. Cette firme rénove des appareils électroménagers, et les revends à bas coût, parfois 60% moins cher.

Le concept fondateur d’Envie (Entreprise nouvelle vers l’insertion par l’économie), est né, à Strasbourg, en 1984. 39 ans déjà ! En effet, en ce qui concerne la réparation, la plupart des employés sont en contrat d'insertion et peuvent, ainsi, renouer avec le monde du travail.

Un succès tel, qu’Envie, possède, maintenant, 50 magasins en France !

De plus, Envie va dans les déchetteries pour récupérer des appareils électroménagers réparables et commercialisables. Mais il est, aussi, centre de recyclage pour le matériel non réparable.

Conclusion :

Si vous voulez faire réparer, ou faire l’emplette, d’électro ménager: Envie répond à votre envie !

Un reportage de Mediatico, sur Envie, mené à Trappes, en 2015 :

Fédération Envie : L’économie circulaire au service de l’insertion, depuis toujours - Mediatico - 2015 

France 3 Hauts-de-France - Économie sociale et solidaire : le réseau Envie - 2017

Envie - Le JT de France 2 met à l'honneur l'insertion pro - 218

 

Site Internet : ICI

Dans la série « mes articles en vidéo » : « A la découverte des carrelets, au fil de la Garonne »

 

Dans la série « mes articles en vidéo », aujourd’hui, les carrelets.

Comme je suis en verve, profitons en, j’ai décidé de rajouter un peu de texte à la vidéo.

Voici donc un petit articulet, un article, certes, petit par sa taille, mais pas par son contenu, bien plus sérieux qu'il n'y parait.

Il ne faut pas confondre ce carrelet, construction dédiée à la pêche avec, le carrelet (le filet de pêche) et le poisson du même nom.

La pêche au carrelet (le filet), est une méthode de pêche utilisant un carrelet (le filet) mis à l'eau à partir d'une pêcherie sur pilotis. En France, la pêche au carrelet est pratiquée dans les estuaires de la Loire, de la Charente et de la Gironde.

Une vidéo, remarquable, sur un mode de vie, celui du carrelet.

Dans cette vidéo, il y a un passage fabuleux sur les orages :

«c’est son et lumière... II y a des arcs de partout... Là c’est que du feu».

L’amour de la nature, c’est ça.

Et, en plus, c’est gratuit !

Un véritable bain de nature.

Une vidéo du 13 juin 2022.

Une vidéo sur la vie dans un environnement à part :  l'estuaire.

 

Références :

 - La pêche au carrelet, une méthode de pêche qui demande des muscles

 - Pêche au carrelet

Un animal de compagnie peu commun

 

Certains vous diront que j’ai toujours eu un penchant pour les poules.

Eh bien, je l’avoue, c’est tout à fait vrai !

Cela remonte…

Loin…

Très loin...

A mon enfance…

A l’âge…

De…

Cinq ans.

J’avais, à l’époque, comme animal de compagnie…

Une…

Poule !

Oui, une poule naine.

Une poule fanchette*.

Une poule fanchette rousse.

Elle s’appelait Coco.

Coco aimait, beaucoup, se faire caresser.

Coco me suivait partout, même en voiture, sur mes genoux, ceux-ci protégés par un tissu épais pour prévenir toute « fuite » intempestive.

Le décès de Coco me marqua à jamais, car ce fut mon premier contact, réel, avec la mort

Si l'on en croit cette vidéo, j'étais bien en avance sur mon temps, car, la poule, animal de compagnie, aujourd'hui, c'est...

Tendance !

 

*C'est en Gironde qu'on les surnomme comme cela. Autrefois, on les offrait aux enfants pour qu'ils jouent aux éleveurs.

Références :

 - Poule et accessoires

 - Animal de compagnie : pourquoi choisir une poule ?

Jean-Marc Jancovici, l'énergie, l'économie, le réchauffement climatique et les transition énergétique et écologique

 

Dans mon précédant article : "Ma dernière emplette : « Le monde sans fin » de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain", je parle de mon achat de la BD de Jancovici et Blain.

Je viens de dévorer les trois quart, en une demi journée.

Un pur régal : apprendre clairement avec plaisir des notion du réel doublé d'une pointe d'humour.

La présentation du personnage Jean-Marc Jancovici, qui va suivre, est due ENTIÈREMENT, et j’assume la citation, totale du texte de Wikipédia. Je la repend, mot pour mot tellement elle est bien faite.

Jean-Marc Jancovici, né le 13 février 1962, est un ingénieur, enseignant et conférencier français. 

Diplômé de l'École polytechnique, ingénieur de l'École nationale supérieure des télécommunications, il est le créateur du bilan carbone, qu'il a développé au sein de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).

Il cofonde en 2007 avec Alain Grandjean Carbone 4, un cabinet de conseil qui vend des bilans carbone aux entreprises, ainsi que l'association The Shift Project en 2010.

Depuis 2008, il est enseignant vacataire à l'École nationale supérieure des mines de Paris.

Dans les années 2010, il se fait surtout connaître par ses conférences de sensibilisation et de vulgarisation sur les thèmes du réchauffement climatique et de l'énergie. En 2018, il devient membre du Haut Conseil pour le climat auprès du Premier ministre.

Publiée en 2021, sa bande dessinée Le Monde sans fin, coécrite et dessinée par Christophe Blain, est un grand succès de librairie en France.

Engagé en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, en particulier dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, il milite notamment pour la taxe carbone et la production d'énergie nucléaire civile, positions qui lui attirent des critiques.

Selon lui, le modèle des sociétés occidentales est voué à la décroissance, car leur système économique dépendant d’énergie provenant essentiellement des combustibles fossiles n'est pas pérenne….

…Le Monde indique en 2021 que « Jean-Marc Jancovici est devenu ces dernières années un des principaux porte-voix de la décroissance en France », relevant que « sa conférence « CO2 ou PIB », donnée à Sciences Po Paris en 2019, a atteint 1,7 million de vues sur Internet ».

Je reprends la parole, après m’être bien reposé en citant Wikipedia.

Les deux première vidéo de Jancovici que j’ai visionnée portait sur l’énergie. Il commence sa conférence en donnant la définition, que font les physiciens, de l’énergie ; il cite, ainsi le premier principe de la thermodynamique - https://fr.wikipedia.org/wiki/Premier_principe_de_la_thermodynamique  : le Principe de la conservation de l’énergie.

L’énoncé du premier principe de la thermodynamique : « Au cours d'une transformation quelconque d'un système fermé, la variation de son énergie est égale à la quantité d'énergie échangée avec le milieu extérieur, par transfert thermique (chaleur) et transfert mécanique (travail). ».

En introduction, la première vidéo, décapante, de Jancovici, sur l’énergie. Elle dure une écoute raisonnable de 5 minutes

La définition de l'énergie par Jancovici.

Deuxième vidéo, décapante, de Jancovici, sur l’énergie. Elle dure une écoute, assez, raisonnable de 11 minutes

La vidéo intégrale « CO2 ou PIB », donnée à Sciences Po Paris en 2019. Elle a une écoute, franchement déraisonnable, de 2 h 24 mn. Mais il faut enlever, à la fin, le temps réservé aux questions.

Jancovici : CO2 ou PIB, il faut choisir - Sciences Po - 29/08/2019

Enfin, cela devient sérieux, une intervention de Jacovinci au Sénat, lors d’une « Commission d'enquête sur le coût réel de l'électricité ». Mais, cette vidéo, franchement désagréable, bien que d’actualité date de…10 ans.

Jancovici - "Commission d'enquête sur le coût réel de l'électricité" - Sénat – 01/02/2013

 

Site Internet de Jean-Marc Jancovici ICI - https://jancovici.com/

Chaine YouTube ICI.

Référence :

 - Jean-Marc Jancovici

Ma dernière emplette : « Le monde sans fin » de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain

 

Je viens de craquer !

Je sors juste de la FNAC.

Je sors juste de la FNAC avec la BD de Jean-Marc Jancovici (et Christophe Blain).

193 pages, quand même, et…

En grand format !

C’est toujours, par pur hasard, lors de mes balades YouToubiennes que j’ai découvert, récemment, Jean-Marc Jancovici.

Comme me le dis ma moitié : « Après ta période Amy Winehouse, voici ta période Jancovici ».

Jean-Marc Jancovici est un économiste diplômé, quand même, rien que cela, de l’X , l’École Polytechnique.

Sa particularité, outre d’être brillant, c’est qu’en l’écoutant, brutalement, vous avez l’impression de devenir intelligent. Cela est dû au fait qu'il est un excellent enseignant, un pédagogue hors pair capable de faire passer des concepts plutôt compliqués voire, carrément, abscons.

Comme vous le savez, mes goûts sont éclectiques et mes domaines d’intérêts sont très variés, tant je mange à tout les râteliers.

L’économie en fait partie.

Il faut dire que ma moitié, étant sortie de Paris-Dauphine, un établissement d’enseignement supérieur d’envergure internationale, possède « quelques » bases solides en Économie (d’autant plus qu’elle a passé, en plus, une licence de Philosophie). Bien évidemment, c’est bien avant moi, qu’elle connaissait Jancovici.

C’est dire que l’économie me fascine, vu, surtout, mon incurie dans cette discipline.

J’avais, déjà acheté, en son temps, Economix, une BD, elle aussi, de vulgarisation économique.

Mais, là, d’après ce que j’ai visionné sur YouTube, je sent que je vais, purement et simplement, me régaler.

Voici une courte présentation de cet ouvrage.

 

P. S. : Il est à prévoir, vous n’y couperez pas, quelques vidéos de conférences de Jean-Marc Jancovici.

A propos du sketch de Pierre Dac, « Le biglotron », une application inattendue de la physique thermonucléaire

Principe de fonctionnement du cyclotron

 

Cet article fait suite à mon dernier article : « IRM et Scanner : principes, indications et contre-indications ». Où l’on verra, dans texte, que les sujets sérieux peuvent être traités de façon humoristique.

Le sujet : la physique thermonucléaire.

Sans la physique des particules, et la physique thermonucléaire, point de Scanner ni d’IRM (sans compter l’informatique).

Ce sketch, délirant, de Pierre Dac, en 1965 : « Le Biglotron » fait allusion, au cas ou vous ne le sauriez pas, au célèbre cyclotron, cet accélérateur de particules inventé par Ernest Orlando Lawrence et Milton Stanley Livingston de l'Université de Californie à Berkeley au début des années 1930.

Il est à noter que Pierre Dac excelle dans l'art d'inventer des mots, car, outre le Biglotron, c'est lui qui a inventé aussi, le « schmilblick », dont je parle dans mon article du 02/10/2021 «C’est Pierre Dac qui a inventé le Schmilblick mais c’est Guy Lux qui l’a fait avancer».

Il faut savoir que le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) est créé le 18 octobre 1945 par Charles de Gaulle. Cet organisme est destiné à poursuivre des recherches scientifiques et techniques en vue de l’utilisation de l’énergie nucléaire dans les domaines de la science (notamment les applications médicales), de l’industrie (électricité) et de la défense nationale.

C’est, en 1957, pour la réalisation des essais nucléaires français, qu’un site est choisi : le site de Reggane, dans le Sahara, en Algérie. Le Sahara étant considéré comme indisponible au-delà de fin 1963, un nouveau site est sélectionné : l’attol de Mururoa. Le 29 janvier 1996, le Président Jacques Chirac annonce la fin définitive des essais nucléaires français.

Depuis les deux bombes d’Hiroshima et Nagasaki, l’énergie thermonucléaire nucléaire fait peur. Les deux accidents des centrales nucléaire de Tchernobyl et de Fukushima, n’ont pas arrangés les choses, ce qui a renforcé le mouvement des écologistes envers les centrales nucléaires.

Petit aparté, pour évoquer un autre de mes aphorismes préférés : « On n'a vraiment peur que de ce qu'on ne comprend pas », qui, je vous rassure, n'est pas de moi (ah ! Minute culturelle, quand tu nous tiens), mais de Guy de Maupassant.

Confer mes articles :

 - 16/03/2011 : « Le Hamster et le nucléaire »
 - 28/04/2011 : « Et pourtant le soleil brille à l’énergie nucléaire »

C’est, donc, en 1965, à cause des essais nucléaires français, la physique thermonucléaire étant un sujet brûlant d’actualité, que Pierre Dac écrit son morceau de bravoure : « Le Biglotron » :

Pierre Dac - "Le Biglotron" - Archive INA - 1965

Pierre Dac conclus (on trouve le texte dans son intégralité ICI) :

« Les plus hautes autorités internationales s'accordent à reconnaître comme la plus étonnante réalisation de tous les temps, et qui à l’instar de tout ce qu’ici bas ne sert apparemment à rien est appelé dans un avenir d'autant plus proche qu'il sera moins éloigné non seulement à servir à tout, ce qui est la moindre des choses, mais encore, et surtout, à n’importe quoi ».

Paroles, ô combien, prophétiques de Pierre Dac en 1965.

En 2023, 55 ans après, la vidéo d’une application inattendue de la physique thermonucléaire, n’est pas sans rappeler celui du sketch de Pierre Dac.

On s'y croirait !

De la nature du neutrino à la datation du vin – Frédéric Perrot - 2020

Dans cette deuxième vidéo, on découvre une application, inattendue, de la physique des particules (une branche de la physique théorique) en œnologie, maintenant utilisé par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF).

On y voit, enfin, à quoi peut mener, tout comme en médecine, la physique quantique (autre branche de la physique théorique).

 

« Quelques » références :

 - Pierre Dac

 - Biglotron

 - Cyclotron

 - Essais nucléaires français

 - Physique théorique

 - Physique nucléaire

 - Physique des particules

 - Physique quantique

La piscine

 

Zut, encore un coup de colère ; décidément, le sort (le mauvais) me poursuit !

Non, dans cet article, il n’est pas question du film « La piscine » de Jacques Deray, sorti en 1969, avec Alain Delon et Romy Schneider.

Non, dans cet article, j’aborde un sujet sur l’écologie et il fait suite à 4 de mes articles[1][2][3][4] cités en références.

Dans la Grande Ville où j’habite,

Dans la Grande Ville où j’habite et dont le maire est écolo : Parti E E L V (Europe Écologie-Les Verts),

Dans la ville où j’habite,

Et dans le quartier où j’habite, très prés du Centre Ville,

Dans la rue ou j’habite,

Un panneau vient de surgir,

Le panneau d’un permis de construire,

Un permis de construire pour une…

Piscine.

Je vous laisse seul juge.

Encore une artificialisation des sols, certes minime, mais une artificialisation du sol quand même.

Mais aussi, et surtout, il faut savoir que : « Une piscine augmente environ de 10 à 15% la consommation d'eau annuelle d'une famille de quatre personnes »[5].

Les piscines, au même type que les SUV, sont des non sens écologiques[6].

Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, réunissant les préfets coordinateurs de bassin pour évoquer la sécheresse hivernale inédite en France, les a appelé à prendre des arrêtés de restriction d’eau « dès maintenant » pour anticiper d’éventuelles situations de crise pendant l’été [6].

Comment Le Maire Écologiste d’une grande ville peut donne un permis de construire pour une piscine ?

Les voies du Seigneur sont impénétrables[7].

Bon, je vous vois venir…

Et la minute culturelle ?

Eh oui, « Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot ».

Allez, puis que vous insistez, une présentation de ce film : « La piscine ».

Jean-Paul (Alain DELON) et Marianne (Romy SCHNEIDER) vivent heureux dans une villa avec piscine au dessus de Saint-Tropez. Harry (Maurice RONET), play-boy vieillissant passe avec sa fille Pénélope (Jane BIRKIN) de 18 ans …

Une présentation de ce film en vidéo :

 

P. S : Les heureux propriétaires de cette piscine sont, aussi, les heureux possesseurs d’une VOLVO XC90 « Le luxe Scandinave », un SUV, signe extérieur de richesse qui est, lui aussi, loin d’être écologique[7].

Références :

 - [1] 21/02/2023 : « Une station de ski qui n’est pas en manque de neige: Arcachon »

 - [2] 18/02/2023 : « De l’impact du réchauffement climatique sur les stations de loisir : stations de sport d’hiver et stations balnéaires »

 - [3] 11/01/2023 : « Ma bonne dame, il n’y a plus de saison ! »

 - [4] 07/09/2022 : « Stress hydrique »

 - [5]  « Piscines privées : la nage à contre-courant du réchauffement climatique »

 - [6] « SUV : à contresens de l’histoire »

 - [6] « Sécheresse : Les préfets doivent prendre des arrêtés de restriction d’eau « dès maintenant », selon Christophe Béchu »

 - [7]  « Les voies de dieu sont impénétrables »

L'histoire, en vidéo, de Centralia, la ville fantôme qui brûle toujours depuis 1962

              Centralia Avant                           Centralia  Après

Dans la série « mes articles en vidéo », aujourd’hui, la ville fantôme de Centralia aux États Unis, dans l’état de Pennsylvanie. La mine de charbon souterraine s'étendant sous la ville brûle depuis 1962, depuis 61 ans, et ne s'éteint pas.

Centralia devenant, ainsi, une ville fantôme.

Cet article fait suite au précédant : « Le lignite : Six mois après les incendies, le feu brûle toujours, à Hostens, en Gironde ».

Et, maintenant, la vidéo.

Pour ceux que cela intéresse vraiment, un documentaire de… 1 h 10 mn.

Assoyez-vous confortablement, au fond votre fauteuil, un bon verre à la main ; pour moi, ce fut un Bordeaux blanc sec bien frais : Château Reynon 2018.

Allez, c’est parti !

 

A lire : « Centralia ou l'histoire d'un feu qui ne s'éteint jamais »

Le lignite : Six mois après les incendies, le feu brûle toujours, à Hostens, en Gironde

 

Un article court, en quatre points, concernant le feu d’Hostens qui brule, toujours six mois après son début.

1°) Le Lignite :

Le lignite est une roche sédimentaire composée de restes fossiles de plantes (vient de lignine). C'est une roche intermédiaire entre la tourbe et la houille.

Avec la houille, les charbons bitumeux et sous-bitumeux, le lignite (appelé aussi houille brune) désigne une des grandes catégories de charbon. Avec la tourbe, ces combustibles solides sont des sédiments fossiles organiques, résultat de la transformation de résidus végétaux enfouis dans le sol.

2°) Les différences entre Tourbe, Lignite, Houille et Anthracite :

Le charbon est une énergie fossile que l'on retrouve sous différentes formes. Selon la teneur en carbone, on parle de tourbe (50 à 55 % de carbone), de lignite (55 à 75 % de carbone), de houille (75 à 90 % de carbone) ou d'anthracite (> 90 % de carbone).

3°) Le site industriel d’Hostens :

Vue du ciel de l'ancienne centrale électrique de lignite d'Hostens

A Hostens, autrefois, il y avait un site industriel. Les lacs de maintenant, sont en réalité, d'anciennes excavations à ciel ouvert de lignite, qui alimentaient la centrale électrique de la ville. Active à partir de 1932, «la centrale d'Hostens fournissait 2% des besoins nationaux en électricité» dans les années 1950, Avec l'épuisement du gisement, l'exploitation finit par être démontée et son déclassement intervient en 1964

4°) Sept mois après l’incendie, le feu couve toujours :

En plein hiver, un feu couve toujours, sur plusieurs centaines de mètres, autour du lac de Bousquey à Hostens (Gironde). Un prolongement direct de l’incendie de Landiras de l’été 2022.

Ce qui se passe à Hostens semble complètement inédit. Dans la littérature, c'est le charbon qui brûle aussi longtemps, pas le lignite.

Aux États-Unis, la localité de Centralia est devenue une ville fantôme, car, depuis 1962, un incendie dans une mine de charbon continue de se propager.

À Hostens, cette combustion d'énergie fossile attise donc les curiosités. 

Cette vidéo date de… Janvier 2023. 7 mois après l'incendie, le feu couve toujours !

Six mois après les incendies, le feu brûle toujours en Gironde

Références :

 - Lignite

- Lignite

 - Le charbon : houille, lignite, tourbe

- Gironde : depuis les incendies de cet été, le sol brûle toujours à Hostens

 - Centralia

 - 21/07/2022 : A propos des incendies de Landiras et de La Teste de Buch de 2022

 - 22/07/2022 : La forêt Usagère de La Teste de Buch, une forêt « écologique » non entretenue et la colère du maire de La Teste de Buch

Une station de ski qui n’est pas en manque de neige: Arcachon

 

Dans mon précédant article « De l’impact du réchauffement climatique sur les stations de loisir : stations de sport d’hiver et stations balnéaires », j’évoque l’impact du réchauffement climatique sur l’enneigement des stations de ski pouvant conduire à la fermeture de celle-ci et laissant, ainsi, des stations de sport d’hiver fantômes.

Mais il existe une station de ski qui ne risque pas d’être touchée par le réchauffement climatique.

Une station de ski inattendue…

Arcachon !

Arcachon, ville plus connue comme station balnéaire.

une ville connue, aussi, pour son ostréiculture arcachonnaise.

Eh oui, à Arcachon, on skie sur les grépins (les aiguilles de pin en patois Gascon).

Le ski à Arcachon, qui fut une grande attraction populaire et sportive de 1938 à 1970, vient d’être remis au goût du jour.

La piste de ski en aiguilles de pin d’Arcachon est toujours entretenue par quelques passionnés, qui se lancent parfois sur ce tapis pour profiter d’une descente de près de 200 mètres du haut d’une dune jusqu’au pied du centre équestre.

La preuve en vidéos.

 

Référence :

 - Arcachon : la piste de ski en aiguilles de pin toujours utilisée

 - Site de l'office du tourisme d'Arcachon ICI.

De l’impact du réchauffement climatique sur les stations de loisir : stations de sport d’hiver et stations balnéaires

Photo manque de neige à Formigal – Photo Archives Personnelles (Double clic gauche pour agrandir)

Je vous invite à regarder, dans mon dernier article : « Vacances d’hiver 2023 – Deuxième partie », la superbe image de Formigal sous la neige.

Or, lors de mon séjour, la station de Formigal avait un tout autre aspect.

En effet, j’ai été confronté au déficit flagrant en neige de cette station. Il faut savoir qu’en ce qui concerne Formigal, la station se trouve à 1500 mètres d'altitude et le sommet des pistes culmine à 2250 mètres.

C'est entre 1000 et 1500 mètres que se situent les stations de moyenne montagne, d'où l'utilisation, à Formigal, des canons à neige en bas des pistes.

De cela, on peut extrapoler que l’impact du réchauffement climatique aura, certainement, à moyen terme, un retentissement sur l’enneigement des stations de sport d’hiver et une conséquence implacable sur l’exploitation de celles-ci avec un impact sur l’économie touristique locale.

Il faut savoir que l’on dénombre, déjà, un certain nombre de stations de sport d’hiver fantômes.

Je vous propose deux types de vidéos concernant ces stations fantômes.

Une version courte, récente, de 2022 :

A la découverte de stations de ski abandonnées

Et une version longue, récente, de 2021 :

Montagne : le ski, à tout prix ? - LCP Le Mag – 08/05/2021

Mais ce qui est valable pour les stations de sport d’hiver, l’est, aussi, pour les stations balnéaires : c’est ce que l’on appelle le recul du trait de côte.

Le cas le plus typique concerne la démolition, à Soulac-sur-mer, de l’immeuble « Le signal » à la suite du recul de la dune sur lequel il a été construit (en 1967 pour le Bâtiment A et en 1970 pour le Bâtiment B). Actuellement, en janvier 2023, il est en démolition. Le rêve n’aura duré que… 50 ans.

Travaux sur ma station balnéaire – Photo Archives personnelles* (Double clic gauche pour agrandir)

Ma station balnéaire préférée est obligée de faire, cette année, des travaux conséquents de « maintenance » de la dune du front de mer.

Mais n’est-il pas vain de s’opposer à Dame nature.

Concernant le recul du trait de côte, je vous propose, aussi, deux versions.

Une version courte, de 2021 :

Érosion côtière : la France se prépare

Et une version longue. Attention, cette vidéo est ancienne et date de 2017 :

Envoyé spécial. Littoral, contre vents et marées - 7 sept. 2017 (France 2)

*J'ai mis, actuellement, ma photo en fond d'écran.

 - Face au manque de neige, « les stations de ski de moyenne altitude sont amenées à disparaître »

 - L’hiver sans ski : Le filon de « l’or blanc » s’est tari au Mont Serein, sur la face nord du Ventoux

Ma bonne dame, il n’y a plus de saison !

 

Cette après midi, la météo était plus que clémente : 15°, oui, tenez-vous bien, 15° ! Un 10 janvier ! Avec, cerise sur le gâteau, un soleil resplendissant. Vu cette douceur, je me décidais d’aller faire une longue ballade dans les rues de la Grande Ville.

J’admirais, en flânant, les beaux immeubles en pierre de calcaire tertiaires (calcaire à Astéries) aux couleurs chaude témoins du commerce triangulaire qui fit sa richesse au XVIIIe siècle (n'ayons pas peur des mots, un commerce, bâti, en parti sur le commerce des esclaves: la traite négrière).

Après mon long périple un repos bien mérité fut le bienvenu.

C’était, pile poil, l’heure de l’apéro. L'heure du berger*.

Je m’assois à la terrasse d’une bonne vieille brasserie en plein centre ville : "Place de l'Hôtel de ville", une parmi les seules qui reste, encore, dans la Grande Ville.

La commande passée, un arbre en face de moi, est, soudainement, pris d’assaut par un nuage de petits oiseaux !

Pas n’importe quels oiseaux : des étourneaux sansonnets  !

Un vol spectaculaire car groupé et bruyant ou, plutôt, un fracas assourdissant. Ce vol en commun est dénommé murmuration (terme anglais que l’on traduit en Français par agrégation). Son utilité, se prémunir contre les prédateurs : les rapaces (confer la vidéo où l'on voit comment le phénomène de murmuration permet aux étourneaux de se débarrasser d'un rapace).

Un vol spectaculaire que l'on voyait, les autre années, début septembre (confer mes deux articles du 07/11/2019 et du 04/11/2009).

Un rapace attaque un vol d’étourneaux à Aubagne

Les autres années, c’est vers la mi novembre qu’on les voyait…

Ma bonne dame, il n’y a plus de saison !

Gauvain Sers - Y'a plus de saisons

 

*J'utilise ce mot, Berger, en donnant un double sens à cette expression "l'heure du Berger" : 1°Berger, l'heure du berger, le moment où la nuit tombe et où les amoureux se retrouvent, 2°Berger, l'heure du Berger, l'heure à laquelle on prend l'apéro avec cette boisson anisée.

Notes :

 - Murmuration, un phénomène naturel

 - Le vol des étourneau sansonnets

 - Vol d’étourneaux

 - Gauvain Sers

Mon beau sapin… Roi des forêts

Crédit Photo - Archives Personnelles

Une photo prise, aujourd’hui, place de l’hôtel de ville.

Le Maire de la Grande Ville étant écolo, depuis l’année dernière, c’est un sapin en verre qui trône face à la cathédrale.

« Toilettes sans tabou » -Un reportage ARTE

Bill Gates et les toilettes des régions les plus pauvres du globe

Après toutes mes publications, il me vient l’envie de me reposer.

Une envie pressante…

De publier une vidéo sur les WC, les vécés, le petit coin, les chiottes, les gogues, les lieux d’aisances, les commodités.

Bref : les toilettes.

Un documentaire de novembre 2022 diffusé par la chaine ARTE.

Un Documentaire de Thierry Berrod d’une durée de 52 minutes (France, 2019) où l’on découvre Bill Gates et sa fondation « Bill & Melinda Gates Foundation » qui invitent les sciences et les technologies à créer des toilettes high-tech pour les régions les plus pauvres du globe.

 

Références :

 - Toilettes sans tabou

 - Bill Gates a la tête dans les toilettes

 - Une envie pressante

 - Que faire en cas d'envies pressantes ?

Veggie : une expérience malheureuse, un plat immangeable

 

Dernièrement, en faisant mes courses à mon petit supermarché de quartier un Carrefour City pour ne pas le nommer, je me suis laissé aller à acheter un plat cuisiné surgelé.

Je me suis laissé tenté, j’ai honte, à acheter un plat sur l’aspect de la boite : en un mot, la photo !

Une super photo de Hachis Parmentier.

Je n’ai pas fait du tout attention à l’inscription sur cette boite démoniaque ;

Le mot Veggie ne m’a pas interpellé.

Ce n’est que le lendemain de mon emplette, en regardant la télévision, que le mot Veggie m’apparut dans toute sa vérité implacable.

En un mot, le reportage parlait de…

Viande végétale !

Bon, me dis-je, à prêt tout pourquoi pas ?

Hélas, hélas, hélas ![1]

O rage o désespoir (o vieillesse ennemie)[2].

A la dégustation, ce fut, purement et simplement…horrible !

Je pense sincèrement que ce plat était très mal cuisiné car à mon humble avis il est tout à fait impossible que le steak végétal soit aussi horriblement mauvais !

Mais, diantre qu’est ce donc que le veggie ?

Le « veggie » est un courant : cet état d’esprit rassemble végétariens, végétaliens et flexitariens au sein d’une même communauté qui souhaite adopter une démarche vertueuse ensemble, en partageant leur expérience !

Quelques définitions :

1°) Le végétarien : C’est une personne qui ne consomme pas d’aliments d’origine animale.

2°) Le végétalien et le « vegan » : Le végétalien (ou végétarien strict) ne consomme pas de produit d’origine animale : viande, poisson, œufs, lait, miel…

En France ce terme tend à se rapprocher du vegan : c’est une personne qui adopte le respect des animaux. Il ne consomme pas de produit d’origine animale.

3°) Le flexitarien : Le flexitarien est une personne qui a conscience de l’impact d’une consommation excessive de viande sur la santé et l’environnement, et qui a choisi de réduire sa consommation de protéines animales sans pour autant les supprimer totalement de son alimentation. 

Je veux bien restreindre, je dis bien restreindre, ma consommation de viande (ou de poisson) IE[3] des protéines animales, tout affaire de prix exclue, mais à la condition sine qua non|4] que cela soit, gustativement, excellent !

Il suffit, tout simplement de lire mon article : « La côte de bœuf Txogitxu », et tous les articles culinaires de mon Blog, pour bien me comprendre.

Malheureusement, je serai certainement obligé de restreindre ma consommation de viande pour une seule et simple raison : le prix !

Il est pratiquement sûr que le prix de la côte de bœuf, dans les années à venir, atteindra des prix astronomiques.

Cela conforte ma devise : « consommer peu, mais bien et… bon ».

Je suis pour l’excellence.

4 choses à savoir si on veut manger moins de viande - Brut[5]

Viande de laboratoire - Qui peut-on manger ? (4/5) - ARTE

 

P. S. :

Une autre alternative à la consommation de protéine animale est la consommation de protéines issues des… Insectes ! A lire ICI.

Référence :

 - Le lundi, c’est veggie !

[1] Mots prononcé, lors de l'allocution du 23 avril 1961, par le Général de Gaulle à la suite du putsch de quatre généraux en Algérie. Après avoir combattu le Front de libération nationale (FLN) pendant sept ans, une partie des cadres de l'armée française s'objecte fermement au projet d'indépendance algérienne qui se dessine. En avril 1961, quatre généraux (Challe, Jouhaud, Salan, Zeller) tentent de renverser le cours des événements en faisant un coup d'État. Le 23 avril, le président Charles de Gaulle prononce un discours à la nation dans lequel il implore les soldats algériens et français de s'opposer à ce coup orchestré par des généraux « fanatiques » qui « ne comprennent la Nation et le monde que déformés à travers leur frénésie ».

[2] Monologue de Don Diègue, dans le Cid de Corneille (Acte I, scène 4)

[3] IE : ID EST : expression latine signifiant c'est-à-dire.

[4] Sine qua non : La condition sine qua non (prononcé comme « ciné quoi nonne » /si.ne.kwa.nɔn/, mot à mot : « sans quoi non ») ou conditio sine qua non (« la condition nécessaire ») était à l'origine un terme juridique latin signifiant « sans laquelle cela ne pourrait pas être ».

Dans plusieurs langues, telles l'italien, le français, le portugais, l'espagnol et l'anglais, l'expression est utilisée dans tous les domaines, incluant le droit et l'économie.

[5] Brut est un Média en ligne qui diffuse des vidéos sur les réseaux sociaux, Brut a été fondé en 2016 par Guillaume Lacroix, créateur de la chaîne d’humour Studio bagel sur Youtube, et Renaud Le Van Kim, ancien producteur du Grand Journal, sur Canal +. Ces cofondateurs voulaient proposer une offre « à destination des jeunes », un pari réussi puisque Brut est très suivi sur les réseaux sociaux par les moins de trente ans.

Pour se développer à l’international, le média cherche régulièrement de nouveaux financements. Le principal actionnaire reste la holding Together Studio,

Qu’est-ce que Brut, le média auquel Emmanuel Macron va donner une interview ?

Site de Brut ICI