05/01/2016
Les meilleurs vœux, de l’argent gâché : une constatation du Docteur Sangsue
En ce début d’année, c’est la période des vœux.
En ces temps d’économie, en rejoignant mon cabinet, il y a quel que chose qui a attire mon attention, et qui me choque profondément, ce son les affiches où l’on voit fleurir, sur les panneaux publicitaires, des «publicités» nous souhaitant la bonne année.
Ces vœux venant de la part d’organismes publics ou semi publics.
En plus, en cette époque où l’on parle d’écologie, cette démarche est vraiment absurde et inutile.
Que d’argent gâché que l’on aurait pu utiliser à des fins plus utiles.
Que d’arbres abattus pour cette démarche inutile.
Décidément, nous vivons une époque surprenante, où passe avant tout la « communication », mot pudique pour désigner la publicité.
Cela me fait songer à la série qui passait à la télé «Ma sorcière bien aimée», où le mari (Jean-Pierre Stephens) de l’héroïne (Samantha), est publiciste.
Et ce, dans les années soixante.
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30/12/2015
« Plus un chien est grand, plus il fait de grosses grosses crottes » : proverbe chinois. Une des citations préférée du Docteur Sangsue
Pardonnez moi d’aborder ce sujet particulièrement délicat qui peu adapté en cette période festive de l’année, période située entre la Noël et le premier de l’an, surnommée trêve des confiseurs.
Cette trêve, ayant, en fait, pour but inavoué, de faire consommer beaucoup pour relancer l’économie.
Cette période de l’année représentant un chiffre très important qui remplit les caisses allant des petits commerçants, mais, aussi, et surtout, des grandes surfaces ; sans oublier, maintenant, celles faîtes sur Internet.
Je vous ai présenté ce long préambule pour m’excuser des propos qui vont suivre.
Ces propos sont apurements de propos écologiques et basés sur, la, si décriée, théorie malthusianisme.
J'ai déjà abordé ce sujet dans mon article "L’évolution écologique de Grandville, sa mutation cosmopolite. Une analyse personnelle du Docteur Sangsue".
La théorie malthusienne repose sur le fait que si une population augmente, cela pose des problèmes sur son alimentation. Ceci ne visant, uniquement, au départ, que l’aspect démographique.
Les détracteurs de cette théorie ont pour argument que l’homme s’adapte toujours à cette croissance (agriculture intensive et découvertes de nouvelles ressources énergétiques). Mais, à mon avis, celle-ci a des limites qui sont, maintenant, atteintes au niveau de la population.
Des propos qui vont à l’encontre de la théorie de la croissance de la population, et, de fait, à la théorie de la décroissance économique.
La théorie de la décroissance économique, nous explique, schématiquement, que cette croissance est, davantage, une source de nuisances que de bienfaits pour l'Homme.
Pur moi, cela retentit directement au niveau écologique.
Le « trou de la couche d’ozone » est directement lié à la croissance de la population qui joue directement sur la croissance économique, bien que celle-ci soit basée, surtout, sur le profit des multinationales.
Si l’on appliquait la théorie de la décroissance, de population, mais, aussi, au niveau économique, on améliorerait assez rapidement la catastrophe écologique qui nous attend immanquablement.
La déflation économique n’aura des effets à cours terme.
La décroissance de population, elle, n’aura d’effets qu’à long terme et ne sera effective, au minimum, qu’à partir d’une génération, soit vingt cinq ans.
Pour ce qui concerne ce dernier cas, les chinois l’ont bien compris en pénalisant la naissance d’un deuxième enfant. Cette relève a demandée plus de temps pour relever l’économie de ce pays, ceci est très schématique car il intervient, surtout, un coût de la main d’œuvre très bas et un nombre d’heures de travail très élevé.
Ma théorie est simple, bien que très schématique : plus une population est importante et à une démographie importante, plus elle pollue, d’autant que la planète terre, elle est inextensible.
Et, pire que cela, avec les méthodes de contraception moderne, nous avons une arme redoutablement efficace pour lutter contre la croissance démographique.
D’où ce proverbe chinois : « Plus un chien est grand, plus il fait de grosses grosses crottes ».
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25/12/2015
Piles non fournies
C'est le lendemain de Noël. Le père Noël est passé dans la nuit.
Les enfants, se lèvent et, impatients, courent au pied du sapin pour ouvrir leur nombreux cadeaux.
Les enfants sont émerveillés par leurs nouveaux jouets électroniques dernier cris dont la télé, avec sa pub, leur en avait donné l'envie.
Les parents, eux, sont beaucoup moins émerveillés.
Premier cadeau, les parents lisent sur la notice : "Piles non fournies" !
Pire, si les parents prévoyants se sont munis de piles "adaptées", cela devient un peu plus difficile car il faut prévoir entre les piles moyennes où les pile fines, sans compter le nombre!
Le cauchemar continue.
Il faut utiliser un petit tournevis cruciforme pour ouvrir le boitier et insérer les piles.
Ils n'en ont pas.
Résultat : les enfants ont des superbes jouets... avec lesquels ils ne peuvent jouer.
Heureusement, un cadeau antédiluvien trône, là, parmi ces jouets électroniques.
Les grands parents on songé à offrir....
Un livre.
19:33 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Honte, Informatique, La pensée du jour, Politique, Potins, Pub, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
21/12/2015
Foie gras frais mi-cuit en bocal et rosé à la coupe façon Docteur Sangsue
Le réveillon de Noël approche à grand pas. Je vous propose, aujourd’hui, une recette incontournable de ce repas de noël, le foie gras.
Quantité par nombre de personnes :
En entrée, il faut compter 50 g par personne, cela correspond à une tablée de 10 convives.
En plat principal, compter 80 g par personnes, soit une tablée de 6 invités.
Ingrédients :
- 1 Foie gras frais sous vide de 500 g
- Sel fin
- Poivre concassé du moulin
Ustensile :
- Un grand saladier
- Eau chaude
- Un bocal "le Parfait"*
Préparation :
Sortez le pack du foie gras du réfrigérateur, ouvrez celui-ci avec un ciseau en veillant bien à ne pas abimer celui-ci.
Désolidarisez le couvercle du bocal, nettoyez bien le bocal et le joint, rincez bien, essuyez bien et, partie la plus difficile, mettez le joint autour du couvercle du bocal. Reconstituez le bocal .
Versez l'eau chaude et une cuillère à soupe de sel dans dans le saladier, mettez y le foie gras qui est dur.
Attendez qu'il ramollisse.
Retirez le, puis disposez le sur du sopalin*.
Salez et poivrez les deux faces.
Disposez délicatement le foie gras dans le bocal, le bout le plus épais vers le fond du bocal.
Refermez le bocal, le joint qui assurera l'étanchéité et le vide en fin de cuisson.
Mettez, au fond de la cocotte minute. une hauteur de 5 à 6 cm d'eau froide.
Faites cuire (stériliser) 12 minutes.
Retirez le bocal avec deux fourchettes coincées sur les parties métalliques.
Attendez qu le bocal refroidisse puis mettez le au réfrigérateur.
Dégustation :
Sortez le foie gras du réfrigérateur, démoulez le, coupez le en tranches, et laissez le se reposer (se détendre) un peu avant de le servir, il s'oxydera et développera, ainsi, plus ses arômes.
Le foie gras ne doit pas être servi trop froid, sinon il perdrait une partie de son goût.
Un truc : le fait de découper le foie gras la veille et de le recouvrir hermétiquement par du plastique alimentaire donnera un foie gras "au top", comme on le dit actuellement, dans les émissions de cuisine à la télévision.
Accompagnement :
Avec du très bon pain frais.
Personnellement je trouve que le pain de mie grillé ne soit pas très adaptés (de même que, la mode actuelle, figue, confiture de figue voire pain d'épice) car ils masquent le goût du foie gras.
Rien ne vaut, pour moi, pour déguster, au mieux, un foie gras goûteux, un excellant pain. Même, pour moi, le vin perturbera la dégustation du foie gras.
Vins d’accompagnement :
Classiquement vin blanc doux, un sauternes (mais un bon Sauternes, c'est très cher) ou un Barsac (un peu moins cher). On peut se rabattre vers un coteau de Layon.
Il est possible de consommer ce fois gras avec un excellant vin blanc sec et fruité type un graves bien évidement, vieilli en fût de chêne.
Certains, préfèrent un excellent vin rouge, on en trouve de très bons pour 15 €, je sait, c'est un peu cher, mais on ne mange pas du foie gras tout les jours.
P.S. : Lors de la dégustation il est possible de saupoudrer le foie gras avec un peu de fleur de sel de Guérande ou de l’ile de Ré.
Une autre raison de faire son propre foie gras et un argument économique :
Le Prix du foie gras frais extra, à préparer soi même, est au alentours de 35 à 40 €/Kg.
Le Prix du d'un foie gras extra, tout cuit, est aux alentours de 100 €/Kg.
Référence :
Recette de foie gras mi cuit.
Comment faire un bloc de foie gras – Première partie : Comment choisir son foie.
Comment faire un bloc de foie gras – Deuxième partie : Comment faire son foie gras.
Bloc de Foie Gras mi-cuit maison en semi-conserve et rosé à la coupe du Docteur Ventouse.
Sans oublier : Foie gras cuit au gros sel de Guérande.
22:45 Publié dans Actualité, Cuisine, Ecologie, Fête, Gastronomie, Loisirs, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
18/12/2015
Vers la disparition des crèches
Non, je ne parlerai pas, dans cet article, de la disparition des crèches collectives au profit des Nounous privés.
Non, je parle de la disparition inexorable des crèches de Noël dans les églises.
Je n'en veux pour preuve l’anecdote, enfin, si l'on peut parler d’anecdote. Pour moi, je l'ai vécu comme une épouvantable catastrophe.
Pas plus tard que cette après midi, à la sortie de l'école, à la veille des vacances de Noël, j'amène ma fillette voir les crèches de Noël dans une église et la cathédrale de Grandville. L'église est face à l'hôpital central de Grandville l'ancien, hôpital de Grand ville (toujours en activité) complété par un plus nouveau, ce grand tripode comme les architectes savaient les construire dans les années 70.
Cette église est fort pratique lors des enterrements, car il n'y a que la rue à traverser pour passer du Médecin au Curé lors du décès défunt.
J'en reviens à mes moutons. Habituellement, dans l'église s'y trouvait une grande crèche magnifique, un rêve pour les enfants.
J'entre dans cette église elle est sombre, trop sombre. Vous me croirez si vous le voulez... Pas de crèche !
Affreuse déception.
J'amène alors mon bout de chou vers la Cathédrale de Grandville.
Nous entrons, le bout de chou respecte le lieux sacrés en chuchotant., comme je lui en avais fait la recommandation.
Certes, il y a, là, une crèche, mais c'est loin de la crèche d'avant...
Elle est... toute petite.
Cela présage bien de la morosité de l’époque actuelle.
On est même pas capable de remonter le moral des Grandvilliens en apportant un peu de bonheur par un spectacle gratuit et magnifique respectant, de plus, les traditions et permettant à ces malheureux Grandvilliens d'oublier les soucis de la vie quotidienne, mais, et surtout, aussi, de ne plus émerveiller les enfants et les faire rêver.
France ton pays fout le camp !
Il n'y en a plus que pour ce père Noël qui ne sert qu'à faire ventre et ruiner les parents, avec des jouets qui s'accumulent pour, parfois, en plus, n'être que très peu utilisés.
Rien ne compte, de nos jours, que la consommation.
Le fric.
On a tué le rêve au profit de l'argent.
Argent que se font les vendeurs de jouets à grand renfort de "Pub" à la télé.
Et ce père Noël frelaté de 1931 tout rouge avec sa barbe blanche. Il est rouge, le savez vous, tout simplement, car il a été crée de toute pièce, aux Êtats Unis, par la célèbre marque,.. Coca Cola, la bouteille au logo rouge.
06:04 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Rève, Société | Lien permanent | Commentaires (7)
16/12/2015
Jauge de contrainte
Crédit Photo : Archives Personnelles
La jauge de contrainte sert, dans le bâtiment, à mesurer l’évolution, d’une fissure, dans les maisons.
Cette photo en est l’illustration typique.
Il ne reste plus, dans ce cas, qu’à renforcer la façade. Si les fissures sont trop importantes on est contraint, alors, à la démolition. On en est loin, je pense, heureusement, dans ce cas, pour le propriétaire.
Dans certaines régions, dans le sous sol, existent des carrières dues à l’extraction de blocs de calcaire tertiaire pour faire des pierres qui servirent à la construction des maisons.
A Paris, ces carrières situées dans le 14e arrondissement, sont dénommées catacombes.
Ces anciennes carrières sont utilisée, maintenant, dans certaines régions, comme champignonnières, c'est le cas dans la région Parisienne (d'où le nom de champignon de Paris) pour la culture du champignon de Paris. Maintenant, dans les champignonnières, on cultive, aussi, pleurotes et shiitakés.
Avec le ruissellement des eaux, pour différentes raisons, survient, dans ce cas, un effondrement de terrain à l'origine de ces fissures.
11:40 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Histoire, Le mot du jour, Mots, Paris, Photographie, Potins, Science, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (7)
09/12/2015
Accident vélo versus piéton
Çà y est, depuis le temps que je l’attendais, c’est enfin arrivé.
L’autre jour, en rentrant du travail, j’ai assisté à un accident.
Un accident vélo contre piéton.
Je marchais tranquillement, quand, derrière moi, j’entendais un drôle de bruit ; comme une chute de vélo. Effectivement, en me retournant, un vélo et son propriétaire étaient par terre.
Mais il était, visiblement, entré en collision avec un piéton.
Le vélo fou, naturellement, roulait en sens interdit dans une rue où il n’avait rien à faire.
Effectivement, les cyclistes, en ville, ont tous les droits et ne respectent pas le code de la route. Le plus patent étant de cramer les feux rouges. Je passe sous silence quand il circulent sur les trottoirs.
Tenez-vous bien, le piéton demanda au cycliste, « ça va ? ».
Le monde à l’envers vous-dit-je.
Le monde à l’envers.
11:36 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Honte, La pensée du jour, Musique, Pari, Politique, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
04/12/2015
C'est l'hiver, Il fait froid, le soleil n'est plus là, un moment de nostalgie, vivement l'été : a propos de la dépression saisonnière une brève description de ce trouble par le Docteur Sangsue
Luminothérapie
L'hiver est là, c'est la saison des dépression des saisonnières*.
qu'est que dépression saisonnière ?
C'est un état dépressif qui se déclenche de façon récurrente quand arrive l'hiver. Il atteint plus tôt les femmes et les jeunes individus et se traduit par une appétence au mets sucrés.
Elle fut pour la première fois décrite au Ve siècle dans l'Histoire des Goths.
Dans les pays nordiques, la dépression saisonnière hivernale est un saut d'humeur habituel parmi les habitants.
Aux États Unis, le diagnostic de la dépression saisonnière a été pour la première fois proposé par Norman E. Rosenthal en 1984 en étudiant son propre cas. Il observa une nette amélioration de son état en s'exposant régulièrement à la lumière artificielle.
Le traitement résulte donc de la lux thérapie ou luminothérapie.
Plutôt que de mettre le patient sous antidépresseurs, on expose donc le patient a une lumière artificielle reproduisant celle du soleil.
La dose recommandée est de 10000 lux pour une période de 20 à 30 minutes le matin.
Pour nous réchauffer un peu, un brin de soleil. Pour cela, je vous renvoi à mon article : "La naissance du surf à Lacanau-Océan : la vraie histoire vécue par le Docteur Sangsue".
Rien ne vaut qu'un petit Beach Boys pour nous réchauffer.
Référence : Dépression saisonnière.
00:10 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Science, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
03/12/2015
L'Amanite tue mouche ou fausse oronge
Amanite tue-mouches ou fausse oronge (Amanita muscaria)
Photo : Archives Personnelles
Je sais bien que la saison de la chasse aux champignons est terminée, mais, en triant mes photos, je suis retombé sur cette photo oubliée.
L'amanite tue-mouches (Amanita muscaria) est un champignon vénéneux.
Son ingestion est rarement mortelle, mais il possède une action hallucinogène due à la muscarine. Ce terme étant due a son scientifique de la "classification linnéenne"* de ce champignon : Amanita muscaria.
Pour la petite histoire, l'amanite tue mouche est ce magnifique champignon que l'on retrouve dans les dessins animées, notamment ceux de Walt Disney, mais, aussi, dans les BD : les schtroumpf, sans oublier Tintin dans "L’île mystérieuse".
Le clip original
10:06 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Ecologie, Gastronomie, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Science, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
30/11/2015
Conseil de famille
Photo que j'ai prise il y a "quelques années" (8 ans ?) au village ostréicole de l'herbe avant que celui-ci soit transformé en musée "authentique" : "Un décor de cinéma pour de vraies vacances authentiques et préservées !".
Le Cap Ferret, plus communément appelé "le Ferret" par les "connaisseurs" friqués est envahis maintenant par toutes les stars du showbiz.
23:40 Publié dans Anecdote, Art, Coup de gueule, Ecologie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Photographie, Potins, Shopping, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
06/11/2015
Un patient brut de décoffrage
Je soigne déjà depuis pas mal de temps un patient original. Un patient brut de décoffrage.
Je vous ai déjà parlé de ce patient dans mon article : "Docteur, « ça me troue le cul » : Une Proctalgie Fugace".
Ce patient a le parler des banlieues et a tendance à renifler sans retenue en faisant un bruit d'une épouvantable vulgarité.
Mais, aussi étonnant que cela puisse paraître, nous entendons très bien.
Ce patient est hypocondriaque. Mais cela à l'air de s'être calmé.
Il faut dire qu'à la dernière consultation, il s'est fait une entorse carabinée de la cheville.
Bien m'en a pris de faire une radio et une écho.
A la radio une séquelle d'un petit arrachement osseux signe d'anciennes entorses.
Bien plus préoccupante est l'écho, qui montre une tendinopathie stade II.
Il ne s'est pas raté le bougre.
Lors de cette consultation, dans la logique de son intelligence et de son bon sens, il me sortit tout de go, avec son assurance habituelle, que l'on était trop nombreux sur terre et que l'on avait beau parler d'écologie, on ferait mieux de s'occuper d'abord de ce problème là.
Moi j'ai toujours pensé ça.
C'est pour cela que je m'entends bien avec lui, en dépit, il faut bien le dire, de sa vulgarité.
23:57 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Economie, Humour, Médecine, Politique, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
27/10/2015
A propos du décalage horaire, le changement de l'heure d'été, une anecdote vécue au quotidien par le Docteur Sangsue
Comme vous le savez, dimanche dernier, nous sommes passés de l’heure d’été à l’heure d’hiver.
Un passage fort décrié.
Il n’y a qu’à lire :
- Mon article : "L'histoire de l'heure d'été/hiver".
- Et le rapport du sénat : "Opter pour un fuseau horaire, le choix de l’heure".
Ce décalage horaire est absurde, voire nuisible pour l’homme, et surtout les enfants. Tout cela pour économiser que des "bouts de chandelle" (confer la citation extraite de mon article plus haut).
Je saute du coq à l'âne, et aborde un sujet bien plus nuisible au niveau de la santé.
A propos de ce mot nuisible, je saute du coq à l'âne,ce mot cela me fait penser à un sujet bien plus préoccupant et qui me pourri la vie au quotidien, quand je vais au travail en utilisant les transports en communs.
Je veux parler du tram bondé.
Malheureusement, la ligne que j’utilise, est prise, elle aussi, d'assaut, par une horde d’étudiants s’en allant à la fac.
Il suffit que je j’applique un "décalage horaire" de cinq minutes, pour mon départ, afin de pouvoir profiter d’un trajet acceptable.
Et l’on vous dit : "prenez les transports en commun".
L’on voit bien que ceux qui nous gouvernent ne les prennent jamais.
Je n’en veux pour preuve les mots d’Edouard Balladur, après un bref trajet en métro, : "Il fait chaud".
10:51 Publié dans Actualité, Anecdote, Citation, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
18/10/2015
Le catalan, ce champignon commun qui envahis, maintenant, la table des grands chefs Parisiens
Catalan
C'est, l'automne, la saison des champignons.
L'autre jour, en regardant l'émission culinaire du dimanche matin, celle de Petitrenaut, pour ne pas le citer, une émission que, en tant que gastronome averti, que je regarde, pendant que le poulet, la pintade, le canard, le gigot raccourci de mouton ou l'épaule d'agneau rôtissent gentiment au four.
Soi dit en passant, cette émision culte, a connue un grand "passage" à vide. Je dois reconnaître, qu'avec un relookage,elle n'arrive pas vraiment a remonter, entièrement, la pente.
Petitrenaut et son équipe, dans cette tourmente, ont appris qu'il ne fallait pas se cantonner à Paris avec ses grands chefs étoilés.
Ils oublient, encore, les bonnes tables de province qui font de l'excellente cuisine "rustique".
Dans cette émission, je vis un grand chef préparer une recette de champignons.
Il utilisait, dans sa recette, un champignon que je n'ai encore jamais vu, à la télévision, dans les émissions culinaires.
Ce champignon, c'est, de son nom vernaculaire, le catalan, ou Lactaire Délicieux. Son nom botanique étant Lactarius Dliciosus.
Je me souviens, quand j'étais gamin, j'allais, avec ma mère, tous les samedis, dans la forêt, à la chasse aux champignon. Une balade excitante avec cette fragrance d'humus dans ce cadre magique.
Nous cueillons surtout des bidaous, car point de cèpes là ou nous chassions.
Poussaient, aussi, des catalans et des cèpes de pin.
Tout compte fait, le cèpes étant la Rolls des champignon, j'aimais bien, je l'avoue, en premier, le bidaou, le catalan venant bien après. Un autre champignon que ma mère délissait, allez savoir pourquoi, était le cèpes de pin.
Le bidaou, de nom vernaculaire, par son nom botanique - Tricholoma equestre , est, depuis peu, secoué par une polémique, disant qu'il n'était pas comestible.
Les Médocains ont l'habitude d'en consommer de façon raisonnée, sans aucun problème. Bien évidemment ils ne forcent pas la dose.
Depuis mes pérégrination chasseraises. Une polémique secoue le Bidaou. L'accusant d'être toxique.
Effectivement, à dose assez importante, il peut le devenir.
Dans le milieu familial nous en consommions, tous les dimanches, à la persillade en "sarladaise", en soupe, en sauce voire au barbecue, salé poivré et avec un filet d'huile d'olive, accompagné d'un lapin au four,un pur régal.
Je n'en suis pas mort, sinon je ne vous écrirais pas.
Ce n'est que bien plus tard que me fut donné l'occasion de gôuter au cèpes de pin. Eh bien, il s'en sorti plutôt bien. Je le situe bien avant le catalan.
Si on lit l'article réservé au catalan sur wikipédia, on découvre cette phrase surprenante :
"Comestible apprécié (consommé en grande quantité dans les Landes de Gascogne, notamment dans la préparation des salmis de palombe ), il est classé, depuis 2001, dans la catégorie des champignons toxiques".
Que ne seraient on pas inventer pour se croire un génie.
Le catalan, ce champignon que je n'aime pas, gustativement parlant...
Et qui, en plus, serait toxique !
Ces chefs là, "inventifs" qui le décline, je dis...
Qu'ils sont toqués.
16:22 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Culture, Ecologie, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2015
Nous n'irons plus au bois chasser les champignons, les sangliers ont vraiment tout mangé
Crédit Photo : FNSEA
Crédit Photo : FNSEA
Comme je vous le racontai dans un de mes articles précédant : "La chasse aux champignons".
Cette année, l'automne arrivant, celle-ci se devait d'être prometteuse pour la chasse aux champignons.
Je me rendis donc à l'endroit que j'avais repéré l'an dernier.
Cruelle déception, le sol était tout retourné, les sangliers étaient passés et avaient tout dévasté. Pas l'ombre d'un champignon, naturellement, ils les avaient trouvés à leur goût.
Il restait bien trois catalans et deux cèpes de pins, mais de bidaous, point.
Le pire, le lieux de chasse se trouvait non loin des habitations.
Cela illustre bien mon article "La palombe et le sanglier".
Événement paradoxal, un sanglier égaré fut tué, il n'a pas si longtemps de cela, en plein centre ville de... Grandville.
Les rues de Grandville ne sont plus sûres.
22:30 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
30/09/2015
Le cèdre
Comme je vous l’ai déjà raconté précédemment, je ne suis pas en odeur de sainteté dans le résidence où j’exerce mon activité professionnelle.
Depuis déjà pas mal de temps, ils ont décidés de m’embêter à propos de la haie qui délimite mon jardin privatif avec la magnifique et immense pelouse qui entoure la résidence.
Cela grève, notablement, le prix des charges.
Par période, j’ai droit à de petites manifestations mesquines qui sont, pour moi, à la longue, du harcèlement.
La dernière en date, fût du papier hygiénique, rose, non usagé, déposé dans mon jardin privatif.
Une autre fois, en rentant par ma porte, je n’avais plus de lumière.
Une idée lumineuse me vint, et s’ils avaient dévissés l’ampoule ?
C’était cela : Fiat lux, et lux fuit !
Dans un coin de cette pelouse, juste au dessus de plusieurs places de parking, cela son importance, vous allez comprendre pourquoi, est situé un majestueux cèdre.
Hier matin, j’arrive devant le portillon de la résidence, et je vois une grosse branche du cèdre par terre tombée sur une voiture.
Manifestement, une étude phytosanitaire du cèdre va s’imposer. Visiblement le cèdre est malade, car ce jour là, il n’y avait pas de tempête.
On est bien loin de mes petites mesquineries.
11:50 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Médecine, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
29/09/2015
Audioprothésiste, un métier d’avenir
De nos jours, il est pratiquement systématique de voir les jeunes avec des écouteurs branchés sur leur smartphones.
Il est alors possible d’entendre un fond musical de batterie.
Pour entendre ce « bruit », il faut que le son suffisamment élevé.
Il faut que le son soit suffisamment élevé pour entendre ce «bruit».
A tel point que cela abime, à la longue, l’œille interne*.
La jeune génération fera une classe d’âge ayant un déficit auditif important, nécessitant un appareillage bien plus fréquent qu’avant, mais, surtout, plus précoce.
Le métier d’audioprothésiste fait que, dans pas longtemps, sera un métier d’avenir.
Le DE d’audioprothésiste se prépare en 3 ans.
Le salaire brut mensuel d’un audioprothésiste va, du SMIC (1458 € brut mensuel) à 2 000 € pour un salarié débutant (puis, plus tard, avec un intéressement sur les ventes de 2 300 € à 3 000 € voire plus, ceci en libéral).
Sources : Audioprothésiste.
D’ailleurs, Afflelou, toujours sur un bon coup, ne s’y est pas trompé en créant sa branche «Alain Afflelou acousticien ».
*les ORL estiment que le risque apparait dès 90 dB pour une écoute prolongée de plusieurs heures.
09:33 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Potins, Pub, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
19/09/2015
La bière dodo
Grâce à Géovisite , je sais d'où l'on me lis.
Cela m'encourage à vous faire plaisir en vous divertissant, quand je sait que je suis lu en Norvège, en Russie, aux États Unis, et, bien sûr, en France.
En regardant Géovisite, je fus interpellé quand je vis sur mon écran d'ordinateur, une personne qui lisait mon blog depuis la Réunion.
Cela me fit songer à mon voyage à la Réunion, il y a quatre ans environ.
D'abord, le voyage, onze heure avec Air France.
Long, très long
Mais toujours émerveillé, lors des voyages en avion, par la terre vue de si haut, et des nuages survolés.
Sitôt arrivé à l'aéroport de Saint Denis de la Réunion, nous lavons loué la voiture qui nous permis de faire notre périple à la découverte de la Réunion.
Ce mode de tourisme est bien plus intelligent et bien plus instructif que tout les voyages organisés, même les mieux ficelés.
Une voiture que l'on ne trouve pas en France, c'était une voiture blanche, une Renault, je crois me souvenir, avec une particularité, un coffre allongé.
Notre premier point de chute Saint Denis, bien sûr.
Côte de porc et carrés de porc démesurés comme on ne les trouve pas en France.
Je me souviens, particulièrement, de la côte de porc avec l'os de la côte démesuré, mais, aussi, d'un carré de porc dantesque par sa grosseur.
Fabuleux pour moi, si intéressé par toute nouvelle découverte gastronomique.
Ce porc grillé, au barbecue, un vrai régal !
Deuxième point de chute, Saint pierre. Un ami d'un de voyage de fortune connaissait un habitant de Saint Pierre, qui nous invita et nous fit découvrir la sauce rougail de tomate, épicée à souhait grâce au piment oiseau.
Nous lui parlâmes de notre point de chute, Cilaos à la fin du repas. Lui et sa femme de nous jeter un drôle de regard. Nous comprîmes, plus tard, pourquoi, lorsque nous primes cette route épouvantable avec tous ses lacets, une véritable torture.
Nous arrivâmes à Cilaos épuisés, à la nuit tombante.
Cilaos bien connue par ses lentilles.
Tout au long de notre séjour, revins immanquablement une boisson originale la bourbon ou bière Dodo à l'étiquette bien particulère représentant un dodo souriant.
Une bière légère, s'adaptant bien au pays, surnommée en l'honneur d'un oiseau, originaire de l'île Maurice, aujourd’hui disparu, le dodo.
Le dodo aujourd'hui disparu car mangé par les autochtones.
Voilà comment je découvris cette bière légère en alcool, qui bien fraîche, s'adapte particulièrement bien au climat chaud de la Réunion.
Le dodo,
P.S. : Je m'aperçois que j'ai oublié d'évoquer, le volcan si célèbre de l'île, le Piton de la fournaise.
J'ai oublié, aussi, de mentionner la trans-dimitile, la course mythique qui traverse, depuis 1992, toute l'île.
21:34 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Ecologie, Gastronomie, Le mot du jour, Le site du jour, Loisirs, Mots, Potins, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
16/09/2015
Un aspect méconnu de Guy Béart décédé aujourd'hui: l'ingénieur
Guy Béart, né Guy Béhart-Hasson (orthographié à l'origine Béhar-Hassan1) au Caire (Égypte)2 le 16 juillet 1930 et mort le 16 septembre 2015 à Garches (Hauts-de-Seine), est un auteur-compositeur-interprète français.
Parallèlement à ses études musicales, Guy béart a été reçu à l’École nationale des ponts et chaussées) il en est ressorti ingénieur et a dirigé, ainsi, la construction de ponts (le rêve de tout ingénieur pont).
Ce que j'aime dans sa chanson, "la vérité", c'est qu'elle décrit parfaitement bien le risque que peut prendre quelqu'un quand il dit la vérité.
Toute vérité n'est pas bonne à dire, c'est une litote.
Celui qui la dit risque sa vie* et **.
Mais cela est applicable, aussi, de façon différente, à la médecine. Il faut savoir tenir sa langue, le meilleur des mensonges étant le mensonge par omission.
D'ailleurs les Psychanalyste ne disent jamais la vérité à leur patient, il font en sorte que celui-ci trouve sa vérité par lui même.
En effet, en Médecine, si on dit la vérité à quelqu'un, sa première réaction sera la fuite.
*Confer : La censure de la thèse copernicienne (1616) concernant la thèse de Gallilée qui met en évidence que la terre tourne autour du soleil, contrairement à celle de Copernic qui enseigne que le soleil tourne autour de la terre
Taquiné par la réquisition, Gallilée fut prié d'aller enseigner ailleurs,
**Semmelweis qui découvre l’asepsie en se lavant les main (dans son cas en évitant la "fièvre puerpérale", qui n'est autre qu'un sepsis ou septicémie. Il fut rejeté par la communauté médicale. Rendu quasiment fou, lors d'une dissection il se piqua et mourut, lui même, de "fièvre puerpérale", un comble pour un obstétricien.
23:38 Publié dans Actualité, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Histoire, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Musique, Politique, Santé, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
08/09/2015
Le Docteur Sangsue est privé de ses produits favoris dans les rayons des super marchés
Quand je vais dans les grandes surfaces, assez souvent, brutalement, je ne puis acheter certains produits fétiches, puis ils réapparaissent aussi mystérieusement qu’ils ont disparus.
Trois exemples :
- Vinaigrette toute préparée : J’aime bien celle à l’huile d’olive et au vinaigre balsamique. Remplacé par des vinaigrettes aromatisées : Pfuit !
- Rouleaux pour papier ménager : re Pfuit !!!
- Gaspacho rouge à la tomate remplacée par gaspacho vert : re re pfuit !!!
Cela pourrait il venir d’une manque d’approvisionnement ? Mais on verrait l’affichette originale « JE REVIENS LE PRODUIT »
Je penserais plutôt, pour du forçage à la vente, et cela, dans le but, inavoué, de faire découvrir un nouveau produit.
Or il se trouve ne pas avoir aimé, gustativement parlant, pour l’instant, après les avoir goûtés, ces changements.
Encore les nouvelle commerciales de vente dont je parlais dans mon article : « Et soudain, une commerciale, pas commerçante, me raccroche au nez ».
Je n’ai jamais aimé me forcer, quand ce qui est d'être forcé...
Tant pis le produit.
« JE REVIENS, l’ACHETEUR ».
23:03 Publié dans Anecdote, Citation, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Economie, Gastronomie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Musique, Potins, Science, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
07/09/2015
Mulet au four façon Docteur Sangsue
Le mulet, pas l'animal à quatre patte, je veux parler du poisson
Le mulet (également appelé mule, muge* ou meuille) est un poisson de la famille des Mugilidae, mais aussi des familles Cyprinidae, Lebiasinidae ou Polynemidae.
Il est péché en Manche, en Atlantique et en Mer du Nord
Le mulet est un poisson pas cher du tout.
Mais le mulet est un poisson qui n'est pas apprécié par tout le monde car il à, à sa charge, un gros inconvénient : un goût prononcé.
C'est pour cela, que ma tendre et douce ne l'aime pas.
J’essayai bien, pour lui plaire, de masquer le goût de ce poisson en utilisant des ingrédients forts pour réaliser ma recette, mais rien n'y fit, ma mie n’ y toucha que contrainte et forcée car il n'y avais rien d'autre à manger.
Il faut bien dire que, pour préparer ma recette, il m'avait fallu environ trois quart d'heure. Le plus long étant de lever les filets, car, si j'avais bien demandé au poissonnier d'écailler les mulets, j'avais totalement oublié ce "petit" détail. D'ailleurs, aurait-il voulu s'y prêter ?
Ingrédients pour quatre personnes :
- 2 beaux mulets
- 1/4 de litre de vin blanc sec de cuisine
- 1 citron
- 6 échalotes
- 2 citron
- Huile d'olive
- 4 branches de persil
- 2 branches de thym
- 2 feuilles de laurier
- Piment d'Espelette
- Sel fin
- Poivre du moulin
Préparation :
Dans un grand plat en pyrex, rectangulaire étalez les échalotes émincées, versez le vin blanc, disposez les feuilles de thym, les feuilles de laurier et les branches de persil.
Dans un bol mélangez l’huile d'olive avec le jus d'un citron et demi, salez avec le sel fin, poivrez avec le poivre du moulin, rajoutez le piment d'Espelette, mélangez bien, avec une fourchette, pour faire une émulsion.
A l'aide d'une grande cuillère versez un peu de la préparation sur les filets coté chair, étalez la avec la pulpe de l'index,
Répandez la préparation sur le vin blanc.
Disposez les mulets tête bêche.
Versez le reste de l'émulsion sur la peau des mulets.
Cuisson :
Faites cuire au four 10 minutes à 200°C.
Accompagnement :
- Des pommes de terres bouillies arrosées du jus de cuisson.
- Des pâtes fraiches arrosées du jus de cuisson.
Boissons :
- Classiquement, un vin blanc sec type Muscadet sur lie (un vin blanc sec légèrement pétillant).
- Et pourquoi pas, une bière blanche bien fraîche (personnellement, j'ai un faible pour l'Edelweiss).
*Aspects culturels : Au sens figuré, à Marseille, dans le langage parlé, le muge est synonyme de pénis.
13:38 Publié dans Cuisine, Culture, Ecologie, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Science, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)