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11/10/2016

Mignon de porc aux raisins façon Docteur Sangsue

 

 

C'est la saison des vendanges. Je vous propose donc, aujourd’hui, une recette sucré salé faite avec du raisin.

 

Ingrédients pour 4 personnes :
- 2 mignons de porc
- 60 grains de raisin chasselas
- Huile d’olive
- 2 verres d’eau
- sel
- Poivre

Préparation :
Roulez les mignons de porc dans de l’huile d’olive.

Salez-les et poivrez-les.

Disposez-les dans un plat en pyrex.

Versez le verre d’eau et mettez les grains de raisin autour des mignons.

Cuisson :
Enfournez et faites cuire, four 200° C pendant 25 minutes.

Dégustation :
Une fois la cuisson finie, mettez les mignons dans un plat et écrasez les grains de raisin. Découpez les mignons en tranches et nappez-les avec le jus.

Servez deux tranches de mignons posées à plat par personne et napez le de jus de cuisson.

Disposez quelques grains de raisin autour des tranches de mignons.

Accompagnement :
Riz, pommes de terre bouillies ou purée de pommes de terre.
Un vin blanc sec fruité type vin de Graves.

Bonne dégustation.

12/08/2016

Vacances août 2016

 

Je pars en vacances jusqu’au vingt huit août.

Mon Blog sera donc fermé pendant cette période.

 

Sauf exception, si je peux avoir un accès au Net.

 

Je reprendrais à partir du vingt neuf août.

01/08/2016

Le restaurant prometteur

 


Pendant mes dernières vacances, comme je vous avais parlé dans mon article : « Vacances de juillet 2016 » d’un restaurant prometteur.

J’ai donc testé ce restaurant prometteur.

C’était un nouveau restaurant qui avait ouvert il y a six mois.

Cruelle déception.

Dans les critiques alléchantes de ce restaurant il était précisé de réserver. Or nous y arrivâmes sans réserver, et on nous accepta.

Le cadre était magnifique, une mignonne terrasse  et superbement ombragée, certes minuscule, c’est là que l’on nous installa. Peu de tables étaient occupées.

Par contre, il y avait une grande salle totalement vide.

A mon avis, la réservation était purement à des fins publicitaires.

Le plus surprenant c’était qu’il y avait une carte plus que restreinte car réduite à sa plus simple expression. D’un autre côté, c’est plutôt bon signe, on est sûr que les produits sont frais et la cuisine faite maison, comme il était indiqué sur la pancarte à l’entrée du restaurant.

En apéritif, je pris une bière locale excellente. Cela augurait bien.

En entrée je pris six huitres du bassin d’Arcachon (Andernos) excellentes, servies très fraîches, laiteuse (j’aime, aussi les huitres comme cela) et il faut savoir que l’on est dans un mois sans R. Au moins ce ne sont pas des huitres triploïdes, huitres génétiquement modifiées, qui ne sont pas laiteuses quelque soit la saison.

Mais c’est ensuite que tout se gâta.

En plat principal : anneaux de seiches persillade. Une catastrophe. D’abord, pas d’odeur de persillade. Surprenant. Ensuite ce que l’on peut qualifier de persillade était presque caramélisé (cela ôte tout goût d’ail) et en plus je cherchais le persil. Cette « persillade » avait, dans sa composition, des échalotes (nouvelle cuisine avec persillade revisitée ?).

En accompagnement, sur la carte devaient être servies des pommes de terre au four.

La patronne précisa, cependant, qu’elle nous servirait une salade de pomme de terre, donc des pommes de terre bouillies en vinaigrette.

L’accompagnement était horrible. A la place de la vinaigrette, les pommes de terre étaient recouvertes d’une sauce infecte.

Je ne pris pas de dessert.

Cependant, ma femme pris une coupe de glaces. Celle-ci était purement succulente.

Cruelle déception.

Pour moi, ce qui est dans l’assiette est beaucoup plus important que le cadre.

Ce restaurant a, à mon avis, du soucis à se faire.

En tout cas, je n'y retournerais pas.

18/04/2016

Vacances printemps 2016

 

Je vais être absent jusqu’au dimanche 25 avril pour cause de vacances de printemps.

 

14/04/2016

Le Pipotron œnologique

 

 
Le Pipotron est un instrument redoutablement efficace pour se moquer des phrases alambiquées et pompeuses imitant, à merveille, certaines critiques œnologiques. On s’y croirait.

Un exemple pour les vins blanc :

- Très réussi avec son nez subtil et délicat, tout en arômes. L'attaque est souple et la bouche paraît grasse, au grain très fin. Du potentiel.


Et une autre pour les vins rouges :

- Une robe profonde, un nez droit et intense, avec des touches délicatement fumées. La bouche apparaît dense, ses tanins sont fins et élégants. Un vin joliment vinifié.


Site Web : Le Pipotron de la Dégustation.

03/04/2016

Comment le Docteur Sangsue soigne la "gueule de bois"

 

Je vais vous donner, aujourd’hui, le traitement dans l'abus de bon vin et de bonne chère.

"La gueule de bois1 est une sensation inconfortable qui se manifeste à la suite d'une consommation excessive de boisson alcoolisée". Source Wikipédia.

Le principe du traitement est simple, l'alcool déshydrate et c'est la déshydratation qui donne les maux de tête.

Pour se réhydrater, rien ne vaut les bicarbonates, car les eaux bicarbonatées contiennent du sel et le sel retient l'eau dans l'organisme.

Les bicarbonates ont, en plus, ont une action non négligeable au niveau du foie, ce qui permet de prévenir les nausées.

Il faut donc boire de l'eau contenant des bicarbonates. Ces eaux sont des eaux pétillantes type Badoit.(la must esthétiquement, car contenant des petites bulles comme le champagne, et gustativement parlant). la plus riche en bicarbonate étant Vichy Célestin. Ces eaux bicarbonatées, étant salées, ont un goût plus agréable, toujours à cause du sel qu'elles contiennent, que l'eau plate dites cristalline, type Evian Volvic et Abatilles.

Pour bien supporter les agapes, il est de bon ton :

- Avant : s'hydrater avec des eaux bicarbonatée.

- Pendant : s'hydrater constamment, tout au long du repas, avec des eaux bicarbonatées.

- Le lendemain : il faut encore boire une eau bicarbonatée. Mais si l'on a mal de tête, il faut utiliser des médicaments sous formes effervescentes (l'effervescence est due aux bicarbonates). Le CITRATE DE BETAINE*, c'est bon et effervescent. Pour une douleur plus intense et qui ne cède pas, on peut utiliser, en seconde intention, du PARACETAMOL effervescent où, si cela ne suffit pas, en troisième intention, un A.I.N.S; réglera le problème (j'aime bien le BI PROFENID* (Attention, celui-ci est un médicament et ne doit surtout pas être donné chez la femme enceinte et dans les antécédents d'ulcère à l'estomac ; chez les personnes de plus de 60 ans il faut rajouter un protecteur gastrique, un I.P.P.).

Si l'on a la nausée, un anti vomitif (VOGALENE LYOC*) fera l'affaire.

Certains utilisent de l'huile d'olive, cela ne présente aucun intérêt.

Voila le traitement que je préconise dans la "gueule de bois".

 

P.S. : Les boissons bicarbonatées de part leur richesse en sodium, sont contre indiquées dans l'hypertension artérielle, son utilisation doit être ponctuelle.

L'eau la plus riche en bicarbonate de sodium est Vichy Célestins.

01/01/2016

bonne année 2016

 

Je souhaite à tous mes lecteurs une bonne et heureuse année 2016.

En tant que Docteur Sangsue, je vous souhaite, plus particulièrement, en cette année nouvelle, une bonne santé.

Que cette année vous permette de réaliser le maximum de vos souhait.

Encore bonne année 2016.

 

Bonne Année - La Compagnie Créole
 

30/12/2015

« Plus un chien est grand, plus il fait de grosses grosses crottes » : proverbe chinois. Une des citations préférée du Docteur Sangsue

 


Pardonnez moi d’aborder ce sujet particulièrement délicat qui peu adapté en cette période festive de l’année, période située entre la Noël et le premier de l’an, surnommée trêve des confiseurs.

Cette trêve, ayant, en fait, pour but inavoué, de faire consommer beaucoup pour relancer l’économie.

Cette période de l’année représentant un chiffre très important qui remplit les caisses allant des petits commerçants, mais, aussi, et surtout, des grandes surfaces ; sans oublier, maintenant, celles faîtes sur Internet.

Je vous ai présenté ce long préambule pour m’excuser des propos qui vont suivre.

Ces propos sont apurements de propos écologiques et basés sur, la, si décriée, théorie malthusianisme.

J'ai déjà abordé ce sujet dans mon article "L’évolution écologique de Grandville, sa mutation cosmopolite. Une analyse personnelle du Docteur Sangsue".

La théorie malthusienne repose sur le fait que si une population augmente, cela pose des problèmes sur son alimentation. Ceci ne visant, uniquement, au départ, que l’aspect démographique.

Les détracteurs de cette théorie ont pour argument que l’homme s’adapte toujours à cette croissance (agriculture intensive et découvertes de nouvelles ressources énergétiques). Mais, à mon avis, celle-ci a des limites qui sont, maintenant, atteintes au niveau de la population.

Des propos qui vont à l’encontre de la théorie de la croissance de la population, et, de fait, à la théorie de la décroissance économique.

La théorie de la décroissance économique, nous explique, schématiquement, que cette croissance est, davantage, une source de nuisances que de bienfaits pour l'Homme.

Pur moi, cela retentit directement au niveau écologique.

Le « trou de la couche d’ozone » est directement lié à la croissance de la population qui joue directement sur la croissance économique, bien que celle-ci soit basée, surtout, sur le profit des multinationales.

Si l’on appliquait la théorie de la décroissance, de population, mais, aussi, au niveau économique, on améliorerait assez rapidement la catastrophe écologique qui nous attend immanquablement.

La déflation économique n’aura des effets à cours terme.

La décroissance de population, elle, n’aura d’effets qu’à long terme et ne sera effective, au minimum, qu’à partir d’une génération, soit vingt cinq ans.

Pour ce qui concerne ce dernier cas, les chinois l’ont bien compris en pénalisant la naissance d’un deuxième enfant. Cette relève a demandée plus de temps pour relever l’économie de ce pays, ceci est très schématique car il intervient, surtout, un coût de la main d’œuvre très bas et un nombre d’heures de travail très élevé.

Ma théorie est simple, bien que très schématique : plus une population est importante et à une démographie importante, plus elle pollue, d’autant que la planète terre, elle est inextensible.

Et, pire que cela, avec les méthodes de contraception moderne, nous avons une arme redoutablement efficace pour lutter contre la croissance démographique.

D’où ce proverbe chinois : « Plus un chien est grand, plus il fait de grosses grosses crottes ».

24/12/2015

La farce de la dinde pour le réveillon de Noël et du premier de l'an du Docteur Sangsue

 

Non, pour cette farce, il ne s'agit pas du tout d'une plaisanterie.

Tout au contraire, cet article est très sérieux en ces périodes festives.

Qui ne sait pas que pour le réveillon de Noël ou du premier de l'an se profilera à l'horizon, les éternels dinde, chapon, poularde voire canette.

Qui dit ces bestioles, dit farce pour remplir la bedaine d'icelles.

 

Ingrédients :
- Farce de base
- Persil
- Ail

- Olives

- Thym

- Laurier
- Oeuf
- Pain
- Lait
- Sel fin
- Poivre du moulin

Préparation :
Faites revenir le pain dans le lait.

Malaxez à la fourchette la farce avec le persil ciselé, l'ail écrasé, l'oeuf, le thym, le laurier, le sel et le poivre.

Rajoutez des olives vertes non dénoyautées (rien de comparable avec les olives dénoyautées) coupez les autour du noyau.

Une fois le pain bien imbibé, faites en une pâte.

Rajoutez cette pâte à la farce réalisée plus haut.

Rajoutez y le lait, pour obtenir une farce bien homogène pâteuse mais fluide.

Intérêt de la farce :
D'abord, d’obtenir, en fin de cuisson, à l'intérieur de la bête une terrine fort agréable à déguster. Cela va fort bien avec des marrons qui remplaceront agréablement le pain.

D'autre part, de faire en sorte que la bête farcie soit moins sèche.

D'où l'intérêt d'avoir une farce pâteuse, grâce à l'oeuf, le pain et le lait.

Bien sûr, cela n’empêche pas d'arroser régulièrement la bête, avec le jus de cuisson.

Cette recette est un peu ma madeleine de Proust. En effet, ma mère cuisinait tous les ans, cette farce.

Accompagnement :

Les incontournables marrons.

 

Bon réveillon de Noël.

21/12/2015

Foie gras frais mi-cuit en bocal et rosé à la coupe façon Docteur Sangsue

 

 
Le réveillon de Noël approche à grand pas. Je vous propose, aujourd’hui, une recette incontournable de ce repas de noël, le foie gras.

 

 

Quantité par nombre de personnes :

En entrée, il faut compter 50 g par personne, cela correspond à une tablée de 10 convives.

En plat principal, compter 80 g par personnes, soit une tablée de 6 invités.


Ingrédients :
- 1 Foie gras frais sous vide de 500 g
- Sel fin
- Poivre concassé du moulin

Ustensile :
- Un grand saladier
- Eau chaude
- Un bocal "le Parfait"*

Préparation :
Sortez le pack du foie gras du réfrigérateur, ouvrez celui-ci avec un ciseau en veillant bien à ne pas abimer celui-ci.

Désolidarisez le couvercle du bocal, nettoyez bien le bocal et le joint, rincez bien, essuyez bien et, partie la plus difficile, mettez le joint autour du couvercle du bocal. Reconstituez le bocal .

Versez l'eau chaude et une cuillère à soupe de sel dans dans le saladier, mettez y le foie gras qui est dur.

Attendez qu'il ramollisse.

Retirez le, puis disposez le sur du sopalin*.

Salez et poivrez les deux faces.

Disposez délicatement le foie gras dans le bocal, le bout le plus épais vers le fond du bocal.

Refermez le bocal, le joint qui assurera l'étanchéité et le vide en fin de cuisson.

Mettez, au fond de la cocotte minute. une hauteur de 5 à 6 cm d'eau froide.

Faites cuire (stériliser) 12 minutes.

Retirez le bocal avec deux fourchettes coincées sur les parties métalliques.

Attendez qu le bocal refroidisse puis mettez le au réfrigérateur.

Dégustation :
Sortez le foie gras du réfrigérateur, démoulez le, coupez le en tranches, et laissez le se reposer (se détendre) un peu avant de le servir, il s'oxydera et développera, ainsi, plus ses arômes.

Le foie gras ne doit pas être servi trop froid, sinon il perdrait une partie de son goût.

Un truc : le fait de découper le foie gras la veille et de le recouvrir hermétiquement par du plastique alimentaire donnera un foie gras "au top", comme on le dit actuellement, dans les émissions de cuisine à la télévision.

Accompagnement :

Avec du très bon pain frais.

Personnellement je trouve que le pain de mie grillé ne soit pas très adaptés (de même que, la mode actuelle, figue, confiture de figue voire pain d'épice) car ils masquent le goût du foie gras.

Rien ne vaut, pour moi, pour déguster, au mieux, un foie gras goûteux, un excellant pain. Même, pour moi, le vin perturbera la dégustation du foie gras.

Vins d’accompagnement :
Classiquement vin blanc doux, un sauternes (mais un bon Sauternes, c'est très cher) ou un Barsac (un peu moins cher). On peut se rabattre vers un coteau de Layon.

Il est possible de consommer ce fois gras avec un excellant vin blanc sec et fruité type un graves bien évidement, vieilli en fût de chêne.

Certains, préfèrent un excellent vin rouge, on en trouve de très bons pour 15 €, je sait, c'est un peu cher, mais on ne mange pas du foie gras tout les jours.

P.S. : Lors de la dégustation il est possible de saupoudrer le foie gras avec un peu de fleur de sel de Guérande ou de l’ile de Ré.

Une autre raison de faire son propre foie gras et un argument économique :

Le Prix du foie gras frais extra, à préparer soi même, est au alentours de 35 à 40 €/Kg.

Le Prix du d'un foie gras extra, tout cuit, est aux alentours de 100 €/Kg.


Référence :
Recette de foie gras mi cuit.

Comment faire un bloc de foie gras – Première partie : Comment choisir son foie.

Comment faire un bloc de foie gras – Deuxième partie : Comment faire son foie gras.

Bloc de Foie Gras mi-cuit maison en semi-conserve et rosé à la coupe du Docteur Ventouse.

Recette de foie gras mi cuit.

Sans oublier : Foie gras cuit au gros sel de Guérande.

15/12/2015

Poulet au vin façon Docteur Sangsue

 

 Les fêtes de fin d’années approchent à grand pas. Je vais donc vous livrer une recette pour le réveillon de Noël.

Cette recette est une adaptation revisitée de la célèbre recette du coq au vin.

L’idée m’en est venue pour que chaque invité ait la même part sans faire de jaloux, et, d’autre part, car cela évite de commander un coq au boucher, enfin, et surtout, le prix et bien moins cher. Ce qui, par ces temps de restrictions budgétaires, est loin d’être inutile.

Ingrédients pour 6 personnes :
- 6 hauts de cuisse de poulet
- 2 carottes
- 2 oignons
- 1 l de vin rouge
- 6 brins de persil
- 2 gousses d'ail
- 200 g de lardons
- 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
- 1 verre de Cognac
- 1 bouquet garni (Thym, Laurier)
- 200 g de champignons de Paris
- 1 cuillère à soupe de farine
- sel
- poivre
- 4 grains de poivre

Préparation :
Faire une marinade avec 1 litre de vin (un vin aux environ de 5 €), l'huile d’olive, les carottes, le poivre concassé, le persil haché, le laurier, le thym et l'ail écrasé. Rajoutez les hauts de cuisse de poulet. Épluchez les oignons et l'ail, écrasez ce dernier puis mettez les dans la marinade.

Faites mariner 12 heures. La cuisine est l’endroit idéal, car la chaleur permettra une meilleure infusion.

Faites chauffez deux cuillères à soupe d'huile dans la cocotte minute. Faites dorer les lardons, réservez puis faites dorer les hauts de cuisse. Retournez-les jusqu'à ce qu'ils soient dorés, salez et poivrez chaque face (surtout ne forcer pas la dorure, le poulet serait cuit et donnerait une viande trop sèche.

Ajoutez aux cuisses de poulet, les lardons et Jetez la cuillère de farine, mélangez, puis, flambez au Cognac.

Petite astuce du Docteur Sangsue pour flamber, versez le cognac dans une petite casserole, chauffez et penchez la casserole du feu. Il ne vous reste plus qu’à verser et a remuez la préparation jusque la belle flamme bleue s’éteigne.

Filtrez la marinade, pressez bien pour en extraire le maximum de jus, puis versez le jus dans la cocotte.

Rajoutez le bouquet garni de la marinade ainsi que le persil. Écrasez une gousse d’ail et rajoutez les quatre grains de poivre.

Rajouter les champignons de Paris et les quatre grains de poivre.

Fermer la cocotte et laisser cuire quinze minutes à partir du moment où tourne le « bidochon ».

Goûter et rectifier la sauce.

Accompagnement :
Une purée maison, des pommes de terre bouillies ou des tagliatelles fraîches voire du riz collant.

Vin d’accompagnement :
Un vin rouge tannique et corsé, par exemple un Médoc.

Bon appétit et joyeux Noël !

 

 
 





 

14/12/2015

Soupe de légume façon Docteur Sangsue

 

 

L’hiver est là avec ses frimas. Rien de tel qu’une bonne soupe pour se réchauffer.


Cette recette est pauvre en calories et est très adaptée à un éventuel régime en prévision des agapes de la Noël et du jour de l’an. Mais, aussi, pour les lendemains de fêtes qui déchantent.

Pour Quatre personnes :

Ingrédients :
- 2 Poireaux
- 4 Pommes de terre
- 2 Carottes
- 1 Litre d’eau
- 2 Morceaux de KUB OR* (un emballage doré)
- Poivre fin

Préparation :
Enlevez les parties vertes du poireau qui sont abimées, puis gardez une bonne partie du vert. Rincez les poireaux.

Coupez les poireaux en petit tronçons.

Pelez les carottes et coupez-les en petit tronçons.

Pelez les pommes de terre et coupes les en cubes de petites tailles.

Mettez la préparation dans une cocotte minute, versez le litre d’eau, rajoutez-y le KUB OR.

Quand tourne le « Bidochon », laissez cuire vingt minutes.

Mixez bien la préparation.

Servir chaud.

Vous pouvez rajouter du fromage rappé à la soupe si vous ne faîtes pas régime.

Rien ne vous empêche, aussi, de faire chabrot.

Bonnes fêtes de la Noël et du premier de l’an.

 

 
 

04/10/2015

Les secrets Pour qu'un poisson soit succulent





Dans un de mes article précédent, je donne la recette de la "Daurade au four sur son lit d'oignons façon Docteur Sangsue".




Je vais vous donner, aujourd'hui, la méthode de pour faire déguster, à ses invités, un poisson succulent.



D'abord, avant tout, le choix du poisson. Il est évident qu'il faut acheter un poisson extrêmement frais (œil bombés et bien transparents).

Pourquoi, souvent, les poissons ne sont pas appréciés ?

Cela est lié, d'abord, à la cuisson. Celle-ci-ci de doit pas être trop longue. Cela évitera de servir une chair trop sèche.

Autrefois, la cuisine était plus ou moins empirique.

Puis Hervé This https://fr.wikipedia.org/wiki/Herv%C3%A9_This  - - créateur de la physico-chimie de la cuisine, plus connu comme étant à l'origine de la cuisine moléculaire donne un abord carrément scientifique de la cuisine.

Celui-ci a démontré que si l'on protège une chair à cuire en l'enduisant d'un corps gras, celle-ci garde plus facilement son eau en l'empêchant de s'évaporer, et, de se fait, donne une chair plus onctueuse.

Il existe quatre façon de cuire le poisson :

 - au four.
 - au barbecue ou à la plancha.
 - En papillote.
 - Au micro onde.

Seule la première nécessite une protection du poisson en le badigeonnant par un corps gras.

Pour ce qui est de l'utilisation des condiments, seul le sel doit être utilisé en le servant. Un très bon poisson devant être dégusté nature. Tout autre condiment parasitant la dégustation.

Pour la même raison, en accompagnement, il vaut mieux le servir avec un un aliment le le plus neutre possible.

Pour ce qui est du vin, un vin blanc. qui ne doit pas être top acide comparé aux vins très secs utilisés pour la dégustation des fruits de mer.

On dégustera ce poisson avec des vins plus délicats, plus arrondis, comme, par exemple, un Graves blanc .

Voilà, à mon avis, la meilleure façon de faire déguster un poisson de façon parfaite.

13/09/2015

Vielle à roue




"La vielle à roue est un instrument à cordes, frottées par une roue en bois au lieu d'un archet. La roue est tournée avec une manivelle, pendant que la main gauche du musicien joue la mélodie sur un clavier". Wikipédia.



Le joueur de vielle à roue
Georges de la Tour



La sonorité de la vielle à roue n'est pas sans me faire évoquer celui de la cornemuse.

13/08/2015

Coustilles de porc braisée et déglacée au vin blanc avec son piment d’Espelette : recette inédite du Docteur Sangsue




La coustille de porc, où travers de porc est découpée dans la côte. Son prix est très attractif pour peu que l’on n’ait pas peur de se salir les mains en la dégustant.

Pour deux personnes :

Ingrédients :
1 coustille de 500 g
½ petite bouteille (de 25 cl de vin blanc de cuisine)
Sel de Guérande
Poivre du moulin
Piment d’Espelette

Préparation :
Déposez la coustille dans une cocote en fonte** dont aurez au préalable versé un peu d’huile d’olive Salez poivrez la face creuse de la coustille. Faites bien dorer la partie charnue (le dos de la coustille). Il faut faire dorer la viande pour que l’on puisse caraméliser les protéines selon la réaction de Maillard.

Cette réaction de Maillard est responsable de la couleur brune et des arômes intenses qui s’en dégagent.

J'ai déjà abordé ce sujet dans mon article : "Pour s'amuser, un brin de culture ne nuit pas".

Quand la coustille est bien dorée, Retournez celle-ci.

Salez et poivrez le dos de la coustille.

Déglacez au vin blanc.

Laissez braiser vingt minutes. Un minuteur est indispensable en cuisine.

Une fois la cuisson terminée, saupoudrez de piment d’Espelette à la fois le dos de la coustille mais, aussi, le jus.

Dégustation :
Des pâtes fraîches ou des spaghettis arrosés du jus de cuisson. Où une salade de tomates avec des anchois au sel et des olives à la grecque dans lequel vous aurez, aussi, versé le jus.

Bien entendu la coustille se déguste avec les doigts comme l’homme des cavernes. Mais il faut avoir un certain coup de main pour la découper*.

Vin d’accompagnement :
Un vin blanc sec type Bordeaux blanc sec ou un muscadet de Sèvre et Maine servi  frais (10°C).

Ou bien, pourquoi pas, tout simplement, un bon pastis, bien frais, avec des glaçons.

 

*Pour cela, il faut trancher avec un bon couteau, la coustille entre les côtes, puis tordre la côte isolée pour la désarticuler.

 

**Cocotte ovale Le Creuset.

11/08/2015

Le site du jour : « Le patrimoine du Médoc »

 



Pour clôturer mes vacance dans le Médoc : Le site du jour.

Une véritable mine d’or !

Vous avez réservé ? Souvenirs de vacances bien triste cette année

Cabanes de pêcheurs authentiques d'antan.


Lors de ma dernière semaine de vacances, j’ai voulu préparer des gambas crues comme je vous l’avais dit. Pour cela, je me rendis à la ferme aquacole que j’avais découverte en son temps.

En arrivant sur les lieux, surprise, stationnait un bus. On se demande bien comment il avait pu arriver pour rouler sur l’étroite route qui menait à la ferme.

Juste devant la ferme, des gens, amassés, dégustaient des gambas en buvant un « verre » de blanc dans un gobelet en plastique. C’étaient, cela était inscrit en lettres flamboyantes sur le bus, un camping quatre étoiles qui les avaient amenés en villégiature.

Comparé à avant, cela devenait inquiétant.

La suite me donna raison.

Au comptoir, je demandais si je pouvais acheter des gambas. On me rétorqua : « avez-vous réservés » ?. Moi de dire non. La réponse fusa catégorique ment : « désolé mais nous n’en avons plus ».

Décidément, il y avait du changement, mais pas en bien cette fois.

Les campeurs venaient donc voir le lieu de culture, perdu au bout de cette route étroite, comme on visite un zoo.

Il faut dire que lors de ma dernière visite dans cette petite ville «au fin fond du Médoc», déjà, le village des pêcheurs n’avait plus de pêcheurs que de nom.

Les cabanes de pêcheurs étaient, désormais, occupées par des restaurants « couleur locale » et quelques artistes peintre.

L’aspect sauvage des lieux avait totalement disparu remplacé par une exploitation mercantile des lieux.

Autre chose dramatique, cette année, un centre commercial avait poussé non loin de ma maison de location. Fort pratique, s’il en est, mais qui, par voie de conséquence, avait fait fermer, aux alentours, la majorité des petits commerces.

Heureusement la fête au village conservait encore une certaine authenticité, avec ses cagouilles à la Bordelaise et ses cailles au raisin.

Ce fut bien là un aspect bien mitigé de mes vacances cette année.

Heureusement la mer n’avait pas changée, et,  aussi, son sympathique restaurant en partie sur le sable avec sa vue magnifique sur l’estuaire.

En rentrant de vacances, en regardant la météo des plages, avec stupéfaction, je découvris, sur l’écran de ma télévision, le nom de petite cette ville perdue «au fin fond du Médoc»… Qui ne l’était plus!

L’office de tourisme avait bien joué sur ce coup. La campagne de presse était bien réussie.

Où faut-t-il donc aller, de nos jours, pour avoir un coin et authentique et sauvage ?

29/07/2015

Cuisson des fruits de mer en court bouillon façon Docteur Sangsue

 



En cette période de vacances, lors de la fréquentation des marchés et devant l’étal du poissonnier, il est très tentant d’acheter des fruits mer.

Mais comment cuire crevettes, gambas, langoustines, tourteaux, bigorneaux et bulots.

Le principe est très simple.


Ingrédients :

 - Eau : 3 litres
 - Sel fin 125 g
 - poivre
 - 2 piments de Cayenne ou une cuillère à café rase de poudre

Cuisson :
Faire un court bouillon de 3 litres d'eau avec 125 sel de sel fin (40 g de sel/l), poivre du moulin, piment de Cayenne, thym, laurier. Pour la petite histoire, l'eau de mer ne contient que 30 g de sel/l, ce qui est insuffisant pour la cuisson des fruits de mer.

Mettre les fruits de mer dans le court bouillon bouillant. Enlever les fruits de mer à partir du moment où le cout bouillon bout à nouveau après les avoir laissé le temps de cuisson indiqué ci-dessous :

 - Pour les crevettes grises : 1 minute
 - Pour les gambas : 5 minutes
 - Pour les langoustines : 4 minutes
 - Pour les bigorneaux : 3 minutes - forcer sur le piment de cayenne

 - Pour les étrilles : 10 minutes
 - Pour les tourteaux (dormeurs) : 20 minutes pattes vers le bas - Les femelles (elles ont une grosse queue) sont plus pleines
 - Pour les bulots : 20 minutes
 - Pour les homards : 12 minutes pour 500 grammes. Ajouter 1 minute par 125 grammes supplémentaires

Si vous y rajoutez des huitres, vous aurez un très bon plateau de fruit de mer.

Dégustation :
Avec un blanc sec bien frais, du type entre deux mers, un muscadet sur lie, un bordeaux clairet ou un rosé.

Bonne dégustation.

Et bonnes vacances si c’est le cas.

28/07/2015

Moules aux pommes de terre rissolées façon Docteur Sangsue

 



Pour rester dans les recettes de la moule, je vous propose une autre recette originale.

Cette recette permets d’accommoder les restes. Cette recette permet de recycler des restes de moules marinières.

C'est un plat de Charente-Maritime.

Il s'agit d'une variante des célèbres moules frites. mais c'est un plat bien plus élaboré et sans commune mesure gustativement parlant. Bien que la moule frite soit une valeur sûre.


Je rappelle que La saison des moules de bouchot s’étend de juillet à mars.

Pour quatre personnes.

Ingrédients :
 - 3 kg de moules de bouchot (4 litres)
- 1 Kg de pomme de terre (6 pommes de terre)
- 4 échalotes
- persil
- ail
- pour la marinière : 1 bouquet garni (1 feuille de laurier1 brin de thym 6 tiges de persil), 4 échalotes, 1 gousse d’ail, 1/2l de vin blanc sec, huile d’olive
- poivre du moulin

Préparation :
Commencez par préparer des moules marinières. Pour cela, dans un fait tout, faites revenir les échalotes dans de l’huile d’olive. Puis versez-y les moules, le vin blanc, l’ail, les branches de persil et le thym. Laissez ouvrir les moules.

Récupérez les moules dans une passoire. Gardez le jus de cuisson.

Enlevez une coquille aux moules.

Réservez.

Dans une cocotte minute, faites bouillir les pommes de terre pour les cuire à moitié (pendant 10 minutes). Pelez-les, puis coupez-les en rondelles.

Faites sauter les pommes de terre dans un peu d’huile d’olive. Quand elles sont bien dorées rajoutez y les moules mettez la persillade, poivrez avec le poivre du moulin, remuez bien, en dehors du feu, pour que la persillade garde tout son arôme.

Mouillez la préparation avec le jus de cuisson de la marinière jusqu'à ce que les pommes de terre soient salées à point, tout en sachant que les pommes de terres pompent le jus.

Dégustation :
Avec les doigts. Prévoyez un rince doigt.
Et avec un Bordeaux blanc sec bien frais (surtout pas un graves), la bouteille dans un seau à glace et le vin servi dans des verres INAO.

22/05/2015

Rougail de saucisses façon Docteur Sangsue




 Un plat typique de la Réunion.



Ingrédients pour six personnes:
 - 7 saucisses de Toulouse
 - 2 gros oignons émincés
 - 2 gousses d'ail
 - Un petit morceau de gingembre ou une pincée de gingembre en poudre
 - 5 tomates hachées finement
 - 1 branche de thym
 - 1 cuillerée à café de curcuma
 - 2 pincées de safran en poudre
 - 1 piment fort ou 1 pincée de piment de Cayenne en poudre

Préparation
Piquez les saucisses.
Dans une cocotte, faîtes revenir les saucisses.
Réservez.
Dorez les oignons dans le jus des saucisses.
Coupez les saucisses en rondelles d’environ quatre centimètres. Réservez

Faites réduire les tomates en rajoutant l'oignon, l’ail émincé, dont vous aurez préalablement enlevé le germe (cela évitera la mauvaise haleine), le gingembre. Mélangez bien. Ajoutez le thym, le curcuma, le safran, le piment. Une fois la préparation à moitié réduite rajoutez les saucisses. Couvrez et laissez mijoter à feu doux en remuant de temps en temps.
La sauce devra être très rouge et épaisse, ce qui indiquera la fin de la cuisson.

Dégustation:
En accompagnement : 500 g riz, 15 minutes de cuisson.

En boisson : un planteur, plus originalement, un rhum agricole adouci par du sucre de canne et dilué par de l'eau très fraîche avec des glaçons (attention, soyez très prudents !),  ou, plus classiquement, un rosé.

Je vous vous souhaite un bon frémissement des papilles.

 

P.S. : A ne pas confondre avec le rougail, condiment très épicé d'origine Malgache. Il se compose de tomates coupées en petits dés, de gingembre pilé, d'oignons émincés et de piments oiseau. Du combava ou du kaloupilé peut y être ajouté.