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25/11/2012

Comment choisir son vin : les caractéristiques d'un bon vin

Crédit Photo : http://devasselotamandine.escenblog.fr/


Vous êtes au super marché dans le rayon vin. Vous n'y connaissez rien en vin. Devant vous s’étale un alignement de bouteilles décourageant.

Comment pourriez vous faire pour choisir un vin qui ne devrait plaire à vos invité, ou charité bien ordonnée, pour vous-même, ce que j’appelle le vin du dimanche, en regardant l’émission culinaire du moment, l’émission de Petitrenaud sur la 5.

Tout d’abord le prix, il n’y a pas de secret, un vin à 2 € ne sera jamais un bon vin. Pour avoir du bon, il faut y mettre le prix, ceci dit, le but du jeux est d’acheter avec un bon qualité prix.

Pour les vins rouges, il faut taper entre 8 € et 15 € (a 15 €, on a une très bonne qualité, mais, c’est cher, alors qu’entre 8 € et 13, voire 13 €, c’est là que se situe le bon rapport qualité prix).

Une autre caractéristique, le cul de la bouteille doit être bien creux, autrefois, cela permettait en mettant la bouteille debout pendant plusieurs hure de faire tomber les impuretés du vin (la lie), ce qui fait qu’and servant le vin on pouvait eviter au maximum le vin sans verser la lie, tout en versant presque toute la bouteille.

Un autre caractéristique, si vous n’y connaissez absolument rien en vin, c’est d’acheter des flacons (des bouteilles) primés au concours agricole de paris (médaille d’or ou médaille d’argent).

Enfin, vous regarderez la capsule congé, la capsule qui recouvre la bouteille, si celle-ci est recouverte d’un plastique avec le tampon du congé, vous pouvez y aller, c’est, à peu près une très bonne bouteille, mais, le prix doit aller avec e, vraisemblablement dépasser notre forfait.

Pour confirmer votre choix, une fois chez vous quand vous  ouvrirez la bouteille vous plierez en deux la capsule congé pour voir sa qualité. Une fois la bouteille débouchée, vous regarderez la qualité du bouchon, si celui-ci est est fait de liège reconstitué voire de plastique, méfiance, quoique, mais c’est rare.

Un bon bouchon est lisse, le liège de bonne qualité et recouvert de paraffine.

Enfin vous sentirez le bouchon.

Il ne vous reste plus qu’a mirer le vin, il doit être foncé, le sentir, puis le déguster.

A votre santé.

Tchin.

23/11/2012

La mère, le père, la fille, le médecin : une mauvaise prise médicamenteuse

Corticoïde inhalé (FLIXOTIDE 50*)

 



Une mère, infirmière, m’amène sa fille ainée, de 8 ans, pour une toux, sèche, chronique depuis une bonne semaine. Elle dort très mal, à cause de cette toux.

Je ne sais trop de qui se passe, mais cette année depuis le début de l’hiver cette nouvelle pathologie est monnaie courante tant chez les adultes que chez les enfants, avec une prédominance infantile, cependant.

Un virus, la pollution, ou les deux, je ne sais. Toujours est-il qu’il s’agit d’une hyper réactivité bronchique. Ce n’est pas de l’asthme, mais cela y ressemble furieusement. Le traitement est donc le même;

Plus ou moins broncho dilatateur + Corticoïde, les deux inhalés, avec, en starter, 8 jours de corticoïde par voie orale.

Je vois donc la fillette et lui prescrit un corticoïde inhalé en lui montrant la manip, je vérifie qu’elle le fait bien, ça va, ce n’est pas trop mal, elle le prend à peu près correctement, cela devrait aller.

Quelques jours plus tard, le père me la ramène, me disant que, après un début prometteur, la toux à repris. Re contrôle de la prise, mauvaise prise, a nouveau démonstration et contrôle de la prise.

Pour plus d’efficacité, je rajoute 8 jours de corticoïde par voie orale.

Comme quoi, avant de changer de traitement, il vaut mieux trouver si le médicament est pris correctement, surtout quand la forme galénique (la présentation du médicament) est atypique. Comme dans ce cas, là.

Mais, cela peut se voir pour des formes galéniques plus classiques, comme dans un de mes précédants articles.

 

"Je ne suis pas bien portant" (Ouvrard) - 1932. Un des comiques troupier les plus fameux.

21/11/2012

Le panier de crabe ou les joies de la fonction publique

"Les fonctionnaires" - Bloz et Beka - Editions Bamboo


Je soigne une patiente qui travaille dans la fonction publique, tout au moins ce qu’il en reste. Pudiquement, elle est fonctionnaire titulaire (par opposition aux contractuels qui eux n’ont pas la sécurité de l’emploi).

Je sais, vous allez me dire, encore une qui est payée à « rien foutre » ; détrompez-vous, c’est loin d’être son cas, elle aime son travail, elle est juriste et contrôle des « budget », somme toute plutôt élevés.

Contrairement à ce que l’on pense, il y a des fonctionnaires compétents et travailleurs. Par les temps qui courent, ils travaillent d’autant plus que l’on ne remplace pas les fonctionnaires partant, voire les faisant partir en mettant « la pression » créant ainsi un réel harcèlement moral.

Elle me dit que si l’on veut avoir une chance de garder son poste de cadre, il vaut mieux faire de la rétention d’information, se rendant, ainsi, indispensable, le seul à savoir faire fonctionner le Schmilblick. "Le Machin" comme a dit le Général De Gaulle, en 1960, en parlant de l’ONU.

Elle me parle, de temps en temps, de la bête noire du fonctionnaire : la hiérarchie.

Et plus particulièrement du chef direct, mais, parfois du n+1, c’est ce que j’appelle le « sur chef », voire le n+2 . Là ou cela se corse, c’est quand le chef est incompétent ou pervers, voire les deux, cela n’est pas incompatible, ou quand il a de grandes ambition et une compétance moyenne, s'accaparant ainsi, à son profit, le travail de son agent.

Autre problème du cadre de la fonction Publique d’Etant, le "sous chef", l'agent incompétent, lui aussi, qui  fait régner une ambiance pestilentielle, allant, parfois, jusqu’à mettre en route une accusation de harcèlement moral.

Ce type de vécu m'est, personnellement inconnu, car j’ai la chance, pour une fois dans ce foutu métier, d’être un travailleur indépendant. Mon chef, c'est moi, quand je travaille mal, je me convoque dans mon bureau, et je me tance.

16/11/2012

La rue fantôme

Source : http://mebahiah42.wordpress.com/


 

Tous les jours, en allant travailler, j’emprunte une rue envoûtée.

Assez régulièrement, un commerce, en s’installant, en pousse un autre, puis, celui-ci, meurt à son tour, parfois il n’est pas remplacé.

Quelques commerces de proximité, tant bien que mal, arrivent à survivre, une quincaillerie tenue par de vieux commerçants, les quincailleries sont des lieux fascinants, celle-ci en fait partie, bien qu’elle soit de surface, assez réduite, on y trouve de tout. Un 7/7, 24/24, 365/365, tourne bien, lui. Il faut dire qu’il dépanne remarquablement le chaland.

Certains commerces ont pratiquement disparus, les commerces de bouche, boucher, charcutier, boulanger, remplacés par quelques mutuelles et des agents immobiliers qui ont, parfois du mal à résister, un comble dans cette profession.

La majorité des commerces fermèrent.

Il faut dire que l’arrivée du tramway, y fut pour beaucoup.

L’impossibilité de se garer, chamboula la vie de cette pauvre rue qui devint… Une rue… fantôme.

« O TEMPORA O MORES ».

 

Ceci me fait songer au film de Jacques Tati, Mon Oncle, où l’on voit une société évoluer, avec la fin d’une époque, celle des années 50 remplacée par celles des années 60.



Une patiente frustrante et énigmatique




Hier soir à consulte, jeune femme de 22 ans, étudiante en droit de 4° année, consulte après que son mari étudiant ingénieur, m’ait téléphoné pour prendre rendez-vous. Marié à 22 ans, ça fait jeune, ceci n’est qu’une constatation.

Elle se plaint de cervicalgies (douleurs au cou), me parle de scoliose du cou ce qui est plutôt surprenant (la scoliose touche tout le rachis, toute la colonne vingt cinq balles).

Elle a eu, par le passé, de multiples traumatismes du coup : deux chutes de cheval, une chute à vélo, avec, en plus, un traumatisme crânien, pour lequel elle a été traitée, un temps, par antiépileptique. Sans oublier un frère hydrocéphale "normal" car ayant été opéré pour mise en place une dérivation ventriculo-péritonéale (DVP), ce qui sauva son cerveau.

En définitive, cette patiente, a beaucoup décousu, par le passé, avec la gent médicale.

Et ce n’est pas fini, car elle de plaint, maintenant, de douleurs cervicales chroniques et tenaces. Ce qui, me dis-t-elle, la gène énormément dans la vie de tous les jours.

Accompagnée de son mari, celui-ci, de temps en temps lui caresse la main, comme pour la soutenir (certes il l’aime, ils sont jeune et fougueux). Mais cela semble, un peu, démesuré, on dirait qu'il la protège.

Le contact, est bizarre, assez froid, pas beaucoup de marge de manœuvre me concernant.

Elle a déjà passée des radios du cou, il y a 6 mois, mais elle ne me les pas amenées, bien sûr.

Je suis carrément exclu, quand elle me sort qu’elle a pris rendez-vous avec un rééducateur fonctionnel.

Après avoir tâté le terrain au niveau stress, elle me dit que tout baigne.

En piochant bien, comme elle est en 4°année de droit, se profile à l’horizon le difficile choix d’un entrée dans la vie active, et comme "il faut entrer dans la vie comme le vieillard en sort"…

Il semblerait "qu’il y ait baleinou", pour le coup.

"Bref, comme disait pépin", je ne la sens pas. Bien sûr il faut éliminer une pathologie somatique, mais cela sent fort le le psy et peu le somatique.

Et elle n’est pas près de consulter l’homme de l’art, le bon spécialiste.

En définitive, j’ai la désagréable sensation que c’est elle qui dirige la consultation et pas moi. Avec la maturité professionnelle, j'ai compris, que dans ces situations là, il vallait mieux se laisser conduire, dans la mesure du raisonnable, naturellement.

Je lui prescris, en attendant la consultation du sauveur temporaire, avant qu’il soit, lui aussi, mis en échec, un traitement anti-inflammatoire antalgique et décontracturant.

J'eu été ostéopathe, j'eu pu essayer de la manipuler, elle, si rigide, moi, simple allopathe, il me fallait mesurer la moindre de mes paroles.

A tout hasard, je lui indique le centre anti douleur du CHU de Grandville.

Une consultation tellement frustrante, comme il y en a rarement.

13/11/2012

Certitudes et Incertitudes

Ongles Punks


Ce soir à consulte, cela commence mal. Une patiente de 25 ans, que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam (plutôt d’Eve d’ailleurs) me sort une sauce de salmigondis avec, soit disant une tension oscillante, elle a un appareil d’automesure dont elle use et abuse. Elle rajoute qu’en plus elle a très mal de tête. Je n’arrive pas a savoir si c’est Psy ou pas. L’éternelle question « êtes vous stressée reste avec une réponse très évasive, non, elle est étudiante en lettres et elle est Russe me dit elle (elle parle un Français impeccable et sans accent), et de rajouter, « je n’ais pas de partiels actuellement ». Cependant, elle a de faux ongles punks de sorcières longs, pointus et adornés de plage noires. Je botte en touche : celle là, je ne la sens pas, c’est certainement Psys (attaques de panique ?), mais ce n’est pas clair. Direction les urgences, pour éliminer une pathologie organique. Encore une fois où Monsieur l’Urgentiste va me passer un savon pour lui avoir adressé une merde et pas une belle pathologie bien organique, une vraie pathologie du corps.





Hygroma du genou


Pathologie suivante : patient la trentaine viens me voir pour une chute avec mal au genou. Il a chu sur son genou. A l’examen clinique, une tuméfaction au niveau de l’articulation du genou lésé. Un magnifique Hygroma du genou. C’est une vraie pathologie organique, ouf, cela repose l’esprit.



Dyshidrose

 

Suivant ! Un patient de 25 ans, viens me voir car, me dis-il, il a de l’eczéma. A l’examen des mains il présente de s sortes de petites vésicules « en forme de grains de sagou », au niveau du pied, c’est eczématisé : une dyshidrose. Direction la Dermato.

Dans ce foutu métier de Généraliste, assez souvent, on reconnaît une pathologie, parfois, assez souvent il peut s’agir, aussi d’une pathologie Psy, ce « qu’adorent » les Urgentistes.M ais cela arrive que l’on ne trouve pas. Par mesure de prudence, quand je ne sais pas, direction les Urgences.

Traiter d’Attaques de Paniques une pathologie organique (du corps) cela fait, « un peu », désordre.

 

Allez, un dernier, pour la route : Une photo qui illustre un sujet d'actualité :

Dépassement d'honoraires Crédit photo :  http://static.commentcamarche.net/

09/11/2012

La plateforme téléphonique

Source : http://www.francesoir.fr/

 

S’il y a bien une chose qui m’agace, ce sont les coups de téléphones intempestifs pour me vendre telle ou telle mayonnaise miracle mal relevée.

Parfois, je raccroche, parfois, j’invente un scénario le plus farfelu possible.

Dernièrement une plateforme téléphonique par l’intermédiaire d’une charmante jeune fille me demande quel âge j’ai. Moi de répondre 90 ans. Puis elle me demande si mes enfants viennent me voir. Non, à mon grand regret.

Vous n’avez personne chez-vous ?

Si un jeune homme de 20 ans (j’espère bien qu’elle va croire que c’est un gigolo), je lui répond avec une voix tremblo-chevrottante.

Je vous propose, quand il n’est pas là un boitier d’appel qui vous permettra d’appeler les pompiers, le SAMU, en cas d’urgence.

Oui répondis-je, quand il fait les courses.

Je  raccrochais, dans la foulée, et partis d’un éclat de rire salvateur.


Site Internet de Photographies Vintages (photographies anciennes)

Il y a quelques temps déjà, j’ai dégoté de derrière les fagots (enfin Internet plutôt), un site de photos (surtout de photos) et de quelques gifs animés vintages (anciennes).

Un exemple de cette URL*:


Jack Nicholson at home in Los Angeles, 1969.

Ce site est absolument fabuleux en richesse et en diversité.

Il montre, en outre, la vie quotidienne des générations antérieures, surtout des années 50, mais, aussi, des années 10 aux années 90.

Bonne découverte sur ce site :

http://vintagepics.centerblog.net/




Nota Bene :

* Le sigle URL (de l'anglais Uniform Resource Locator, littéralement « localisateur uniforme de ressource »), auquel se substitue informellement le terme adresse web, désigne une chaîne de caractères utilisée pour adresser les ressources du World Wide Web : document HTML, image, son, forum Usenet, boîte aux lettres électronique, entre autres. Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Uniform_Resource_Locator.

* Un fichier avec l’extension gif (Graphics Interchange Format) (littéralement « format d'échange d'images »), est un format d'image numérique. Les fichier gifs animés, comme le nom l’indique permet de voir des images animés. http://fr.wikipedia.org/wiki/Graphics_Interchange_Format.

Exemple :



Vie domestique

05/11/2012

La Méthode du Docteur Sangsue



On ne le dirait pas comme cela, mais le Docteur Sangsue est rancunier, il peut-être, même, très rancunier. Parler un peut de soi  à la troisième personne ne tue pas.

Quand quelqu’un m’a fait une crasse, une bonne crasse, une belle crasse, c’est fini ; Je me comporte avec civilité dans la majorité des cas, mais il peut même m'arriver d’être carrément impoli.

Il faut dire, que, des fois, des patients font des choses pas possibles, des choses qui frisent le manque de tact et de mesure, allant même, parfois, jusqu’à l’irrespect le plus total.

J’ai une façon très particulière de ranger mes dossiers médicaux : les trois rangées du bas, c’est les patients fidèles, ainsi, je suis mieux à portée pour attraper ces dossiers. Les trois rangées du haut, pour lesquelles je suis obligé de me lever sont réservées aux mauvais coucheurs. Les patients décédés sont dans mon « foutoir », ma réserve.

Le fait de faire passer un patient du bas vers le haut me provoque un calme qui me libère de l’adrénaline.

Je dois l’avouer, il m’est arriver d’"enterrer", dans mon foutoir, des patient "vivants", mais particulièrement inconvenants.

31/10/2012

Vie, Vie idéale, Vie virtuelle et Vie réelle

Louis Ferdinand Céline (Louis Ferdinand Destouches)

Crédit Photo : http://www.alalettre.com/celine.php


Il fut un temps ou je lisais pas mal, en fait, j’ai lu assez peu, mais j'ai lu, parfois, du bon, du très bon, mais, parfois, aussi, du mauvais, du très mauvais.

Six auteurs m’ont marqués John Irving, Vladimir Nabokov, William Styron, Maupassant, Ernest Hemingway et Louis Ferdinand Céline.

 - John Irving : « Le monde selon Garp », « L‘œuvre de Dieu, la part du Diable ».
 - Vladimir Nabokov : « Lolita »
 - William Styron : « Le choix de Sophie », « Face aux ténèbres ».
 - Maupassant : ses nouvelles et ses romans.
 - Ernest Hemmingway : « Le vieil Homme et la mer ».
 - Céline : « Voyage au bout de la nuit ».

Ces auteurs ont, en commun, j’en ai certainement oubliés pas mal comme Emile Zola, Gustave Flaubert… le fait de décrire, de façon réaliste, la vie avec ses turpitudes, parfois macabres.

Alors que pour les autres, les bons auteurs classiques, décrivent la vie comme elle devrait être… Idéale (tout est bien qui finit bien). Bon, ce que je dis est très schématique. Je n’ai jamais été un grand lecteur. Mes connaissances en littératures sont plutôt limitées. Car ne l’oublions pas, il ya aussi la « littérature » professionnelle, et tout cela prend du temps, un temps très agréable, mais du temps quand même…

A mon avis, mais je peux me tromper, la « littérature bloguesque » est intermédiaire entre la littérature romantique et la littérature réaliste, mais je ne prêtant, surtout pas, pas être un fin littéraire.

30/10/2012

On purge bébé : Suite

Source : www.monveto.net/


Purger les enfants est une tradition qui a la peau dure, je le découvre avec stupéfaction chez des gens qui débarquent, dans mon cabinet, car ils viennent de déménager d’une autre contrée.

Dernièrement un monsieur vient me voir pour un accident du travail (chute et fracture de côte) prescription : un arrêt de travail, une ceinture et un traitement antalgique (Paracétamol et Anti inflammatoire), ainsi que son renouvellement d’ordonnance.

A la fin de la consultation la question qui tue : « pourriez vous prescrire à mes deux enfants une ordonnance pour les vers, c’est ma femme qui me l’a demandée »

Je suis bien obligé de m’exécuter, il y a des choses qui ne se refusent pas.

Grand dieu, nous sommes envahis par les vers fantômes !

27/10/2012

L’automne est là, les marronniers aussi : A propos de l'heure d'hiver

 

Un marronnier, en terme journalistique est un évènement qui revient périodiquement, annuellement, le plus souvent.

Nous sommes, ici, en présence d’un gros marronnier bi annuel. Le changement d’heure, dans ce cas on et gâté, car il revient donc deux fois par an, comme les équinoxes et les solstices (d’hiver et d’été) On est gâté, car, il ya l’heure d’été et l’heure d’hiver*.

Le marronnier permet, aussi de meubler dans un journal, voire de délayer, pour remplir de l’espace, dans le journal, ou quand on est à cors d’articles beaucoup plus important, cela permet, ainsi, facilement de boucler le journal facilement

Voici un article que j’ai pondu il ya quelques temps : sur le changement d’heure, une vaste bêtise devant l’éternel. Merci Monsieur Benjamin Franklin (l’inventeur du Paratonnerre, et ambassadeur en Europe).

Voici mon article, voilà, je n’ai plus rien à faire, place au marronnier qui date du… 27/10/2007 (déjà !).

 

L'histoire de l'heure d'été/hiver




« Cette idée de l'heure d'été/hiver, date de 1784. Elle est de Benjamin Franklin et exposée de manière un peu fantaisiste sous forme de lettre envoyée par Franklin au Journal de Paris qui la publie le 26 avril 1784.
 
Il commence en décrivant la démonstration à laquelle il avait assisté la veille d'une nouvelle lampe à huile. Il relate la discussion qui s'en était suivie à propos du rapport huile consommée/lumière produite.
 
Le sujet en tête, il entre chez lui et s'endort vers 3-4 heures du matin. Un bruit le réveille vers 6 heures et il s'étonne d'une grande clarté dans sa chambre. Il pense d'abord à ces fameuses lampes éclairant sa chambre mais constate, en fait, que ce sont les rayons du Soleil levant qui pénètrent dans la pièce. La lecture d'un almanach lui confirme que le Soleil se lèvera encore de plus en plus tôt jusqu'à fin juin.
 
"Cet événement me fit penser à des choses plus importantes et plus sérieuses. Si je n'avais pas été éveillé si tôt le matin, j'aurais dormi six heures de plus à la lumière du Soleil, et, par contre, aurait passé six heures la nuit suivante à la lumière des chandelles."
 
Et il poursuit : " En partant du principe qu'il y a 100 000 familles à Paris et que ces familles consomment la nuit 1/2 livre de bougies et chandelles par jour... En estimant de 6 à 8 heures la durée moyenne entre l'heure de lever du soleil et la nôtre... il y a donc 7 heures par nuit pendant lesquelles nous brûlons des bougies, on en arrive au décompte suivant :
 
En six mois entre le 20 mars et le 20 septembre, il y a 183 nuits. 7 heures par nuit d'utilisation de bougie. La multiplication donne 1 281 heures. Ces 1 281 heures multipliées par 100 000 donnent 128 100 000.
Chaque bougie exige 1/2 livre de suif et de cire, soit un total de 64.050.000 livres. À un prix de trente sols par livre de suif et de cire on en arrive à 96.075.000 tournois de livre." Euh... un tournoi de livre, c'est combien d'euros ?
 
Bref, Franklin conclut par "...une immense somme que la ville de Paris pourrait sauver chaque année !"
 
Cependant, tout le monde n'est pas d'accord avec cette idée lumineuse. Une association contre l'heure d'été s'est formée et Eléonore Gabarain est présidente de l'Association française contre l'heure d'été double, elle a succédée a son créateur, le professeur Boris Sandler, professeur de pédiatrie qui avait noté des troubles chez ses petits patients lors du passage à l'heure d'été.
 
Un rapport du Sénat dit en conclusion : "Il ressort de l'ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l'heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations. En conséquence, la logique conduit à souhaiter l'abandon de ce dispositif artificiel et de revenir à un déroulement plus naturel du temps."
 
Pour la petite histoire, les parents de Benjamin Franklin tenaient un magasin d'artisan en bougies et savons, il n'y a qu'un pas pour penser que Benjamin Franklin nous fait économiser des bouts de chandelles. »



Dans le cas de l’heure d’été, c’est l’hiver qui frappe à notre porte (un beau marronnier, de… 1969). Un marron glacé, en cette période préhivernale.

 

 

25/10/2012

Voilà comment une patiente tente de se faire rembourser une prescription




Un coup de fil intempestif :

Voila la suite d'un de mes précédants articles : « Le médecin généraliste La Prophylaxie du paludisme et l’agent immobilier » :


Une patiente la quarantaine est donc venue, à consulte, pour une prévention anti palustre en zone trois ; Une prescription donnée, par le Centre Santé-Voyage, est le DOXYPALU*. Elle a consulté plusieurs fois au Centre Santé-Voyage de mon CHU préféré de Grandville, et, à chaque fois, on lui a prescrit cette thérapeutique préventive contre le paludisme.

Elle va au Bénin pour une adoption.

Là, cette après midi, elle me téléphone, en pleine consultation, car le pharmacien lui aurait parlée de la DOXYCICLINE* qui, elle, est remboursée.

Je lui réponds que cela n’est pas possible car la prévention du Paludisme n’est pas prise en charge par la collectivité avec la Sécurité Sociale comme intermédiaire, et que si je faisais une ordonnance pour trois mois, avec de la DOXYCICLINE*, la sécu nous tomberait sur le râble (surtout moi).

Et de lui citer les Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) qui précisent que seul le DOXYPALU* a l’AMM dans la prévention du Paludisme, donc je ne pouvais pas lui prescrire la DOXYCICLINE* dans cette indication là.

Les gens, tu leur donne ça, ils veulent plus, toujours plus.

Et M… !

 

Les deux sites du jour (pour les voyageurs) :

Santé-Voyage : http://www.astrium.com/

Minstère des affaires Etrangères - conseils aux voyageurs : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/

24/10/2012

La rue de Grandville a bien changée depuis quelques années




Dans la rue de Grandville, où j’habite, un phénomène étrange s’y déroule, depuis un couple d’années.

La rue de Grandville n’est plus sûre.

Ma rue est envahie, périodiquement, par des charognards, des vautours qui tournent autour des personnes âgées, en attendant qu’elles veuillent bien crever.

Il faut dire que la rue commence, depuis un couple d’années, à se rajeunir progressivement, du fait, justement, de la mort de quelques habitants âgés.

Il faut dire que les vieux crèvent les uns après les autres, parfois, certains font de la résitance, mais, in fine, il y passent tous, avec plus ou moins d’attente.

L’autre jour, un de ces vautour me vola dans les plumes (ou plutôt, plus exactement, dans les poils).

C’était un Agent Immobilier qui prospectait pour savoir quelles étaient les maisons où des vieux allaient crever.

Il y a toujours eu des vautours, mais, autrefois ils le cachaient sous un vernis éducationnel, si le résultat était le même, la bonne éducation faisait, un peu mieux supporter cette démarche de prospection qui était, me semble t-il, un peu moins prospectrice, plus discrète et un peu plus respectueuse de l'humain, quoi que.

Les Agents Immobiliers, de nos jours, sont, avant tout, des commerciaux sans foi ni loi.

Les Agents Immobiliers sont des charognards, des vautours, sauf à de rares exceptions près.

A mon avis, un grand nombre de Notaires sont eux aussi, des vautours

De nos jours, les rues de Granville, ne sont plus sûres.


23/10/2012

Harcèlement au travail

Source : http://batinote.files.wordpress.com/


Je soigne, depuis plus d’un an, une immigrée d’origine Irlandaise.

Celle-ci, m’avais dit, à sa première consultation quand je lui adresser la note : « 23 €, c’est pas cher, en Irlande, c’est trois fois plus cher ».

Elle s’est très bien adaptée, et après avoir terminée ses études, elle a trouvée un CDD.

Elle vient me voir, car elle n’en peu plus.

C’est au travail que cela se passe. Elle fait le métier de commerciale dans une petite boite, une micro-entreprise de moins de 10 salariés, entreprise, plus ou moins familiale, qui monte des sites Internet clé en main.

Ces dernier temps, cela commençait à déparer. On lui demandait toujours plus, jusqu’au jour, ou n’en pouvant plus, après une attaque de panique, elle vint me voir.

Je l’arrêtais quinze jours.

Croyez-vous ce qui arriva : le lendemain, quand il eut l’arrêt de travail entre les mains, il m’appela. Moi de lui dire que j’étais tenu au serait professionnel et que je ne pouvais répondre au motif qu’il trouvait cet arrêt de travail abusif.

C'est la première fois, en trente ans d'activité libérale, je suis confrontéà un patron qui me téléphone.

Devant son agressivité, je lui dit, de façon un peu sèche s’il était médecin, et que s’il trouvait cet arrêt de travail abusif, il n’avait cas téléphoner à la Sécu.

Et zut, je vais avoir la sécu qui va me tomber sur le dos.

Et je conseillais, à la patiente, d’aller voir une structure médico-légale qui s’occupe des gens agressés. Cette structure se trouvant au CHU de Grandville.

22/10/2012

Rupture de la chaîne du froid




Patient de 70 ans, viens me voir pour une confirmation, à la radio de la main, d'une Rhizarthrose du pouce droit (une arthrose de la base du ouce) et d’un écho doppler couleur des artères cervicales quasi normales, suite à l’exploration de sensations vertigineuses.

Il me sort, à la fin de la consultation, un vaccin antigrippal, je me lève prêt à officier, quand il me dit, vous pouvez vous assoir, docteur, j’ai mon frigo qui a rendu l’âme, pourriez-vous me faire une ordonnance pour un nouveau vaccin antigrippal, pour mon réfrigérateur tout neuf.

Vaccin chauffé, vaccin foutu*.

C’est ce que l’on appelle une rupture de la chaîne du froid.



* Caffé bouillu, caffé foutu : http://forum.wordreference.com/

19/10/2012

Cinq en un !

Leeloo (Milla Jovovich) : Le cinquième élément – Luc Besson


 

Je vais finir par croire que j'accumule ces temps-ci, ce type de consultation.

Ce matin à consulte, une jeune patiente est cachée par la porte de la salle d’attente qui donne sur le couloir ou l’on arrive à mon bureau.

La jeune fille s’assoie, comme je l’y invite. Elle vient pour un « bilan ».

« Un bilan ? »

« Oui pour la pilule et pour le fer. » (1)

« Oui, et puis j’aimerais que vous jetiez un œil à mes vaccins sur mon carnet de santé. » (2)

Puis vient la tirade : « Les vaccins sont-ils sans dangers ? »...

Moi, bon prince lui vantant, avec prudence, les avantages bien supérieurs aux inconvénients que procurent les vaccins. Pour en venir, à : "il faudrait vous faire un rappel, si vous êtes d'accord". (3)

« Et puis j’entends mal, je fais souvent répéter les gens… Vous pouvez me regarder les oreilles pour voir si je n’ai pas un bouchon ? » (4)

« Non, vous n’avez pas de bouchons. »

Alors là, la parole qui tue : « Vous pourriez me faire une lettre pour un ORL ? » (5)

Moi de lui expliquer que cela faisait beaucoup en une consultation, elle de me répondre que cela lui faisait dépenser moins.

5 en 1 : cinq actes en une consultation...

 

un record !

 

           Booum, Badabooum, Booum, Big Badabooum !



18/10/2012

Ce mois-ci, on purge les enfants



Toujours la même infirmière, l’héroïne redoutable de l’épisode : « Mais, vous n’allez pas l’examiner ? »


En ouvrant la porte de la salle d’attente, elle m’attend avec ses deux enfants.

Moi dans ma tête de penser, (ça m’arrive à mes moments perdus), quelle cata va-t-il me tomber dessus, encore.

 - Je vous amène le petit car il a une angine.

J’examine le gamin, m'umpf, ouais, bof.

 - Je voudrais aussi que vous me prescriviez, pour les deux, de quoi à les purger.

Moi de répondre, avec prudence, on le fait de moins en moins, avec les mesures d’hygiène, la traçabilité et la congélation.

Que n'ais-je pas dit.

Eh bien moi je le fais, et puis je ne congèle jamais, et puis je cuisine, moi. Donnez moi du FLUVERMAL* et puis vous mettez tout sur la même ordonnance, mettez mois en suffisamment du FLUVERMAL* qu’il y en ait pour les deux (oui, comme cela tu ne paiera qu’une consultation au lieu de deux).

Décidemment elle est redoutable.

J’ai du mal à me remettre de ce type de consultation.

Cela arrive que certains patients dépassent les bornes, et là, c’est direct la porte.

Heureusement cela est encore exceptionnel.

Deviendrais-je plus patient ? Les rôles eont inversés, maintenant, c'est moi qui suis patient.

Car ils sont de plus en plus exigeants...

Les bougres.

 

A titre anecdotique : "On purge bébé" est un vaudeville de Georges Feydeau, représenté pour la première fois le 12 avril 1910 au Théâtre des Nouveautés. Il s'agit d'une pièce en un acte composé de 11 scènes. Source Wikipédia.

 

13/10/2012

The Beatles and the Pillow Fight

 Beatles Pillow Fight, by Harry Benson, 1964

 

Cette photographie, célèbre, des Beatles en train de faire une bataille de polochon, a été « shootée » par le non moins célèbre des photographes des années 60, je veux nommer Harry Benson.

 Cette photo célèbre d’Harry Benson, n’est pas spontanée du tout. La veille le célèbre groupe anglais y avait joué. Ce jeux était très à la mode, à cette époque.

Quand Harry Benson entendit ça, il se dit que ce serait amusant d’en profiter pour faire un bon coup, un scoop. Les Beatles venaient de faire un concert à l’Olympia.

Dans la soirée du 16 janvier 1964, dans une chambre de l'hôtel Georges-V, à Paris, le photographe Harry Benson a réalisé ce cliché devenu célèbre, immortalisant une bataille de polochons opposant les Beatles.

Harry Benson les fit donc « poser » pour cette célèbre photographie.

Pourtant, à regarder cette photo, on les dirait très spontanées les Beatles.

 

Harry Benson avec sa photo célèbre

 

P.S. :

1°) Les plus belles photos sont celle qui sont préparées, je dirait que ce sont des photos posées, scénarisées.

2°) Cela n'est pas vrai du tout pour les grands reporters photographes de guerre.

 

 

11/10/2012

On ne fait bien que ce que l’on fait souvent… Ou alors, il faut y passet du temps (ce qui n’est pas rentable) – A chacun son métier…

Piqûre Intradermique



Cet article est la suite d'un article que j'avais écris, dans mon blog, il y a... quelques temps. comme quoi, le sujet est toujours d'actualité.

Je reçois à consulte, une jeune étudiante en Pharmacie, qui doit remplir des papiers pour ses derniers stages. Là, il s’agit, de stages Hospitaliers.

Allez, courage Sangsue, bouge toi le cul la ventouse.

D’abord, les vaccins, allez en avant, je pars à la chasse, elle est à jour, mais il faut tous les noter sur le papier.

La sempiternelle radio des poumons de face (des fois qu’elle serait tuberculeuse).

Et, aïe, un test tuberculinique. J’ai horreur de cela car, d’abord j’en fais très rarement et la technique est ch…te. Il faut prélever 0,10 ml, une dose sur les dix doses que contient le flacon, un peu de gaspillage ne fait pas de mal de temps en temps (ceci dit, ces flacons sont certainement fait pour des tests tuberculiniques « en batterie »).

J’envoie donc l’apprentie pharmacienne chercher une seringue à tuberculine, munie d’une ordonnance (en bonnet d’uniforme) à la pharmacie la plus proche, elle revient avec une seringue trop grande, en dépit de mon ordonnance. Je la renvoie à la case départ (la pharmacie) ; je pense que cela sera une bonne expérience pour son métier futur, bien lire une ordonnance.

Elle revient, enfin, avec l’instrument de torture : La bonne seringue. Je prélève les 0,1 ml de tuberculine, et là il faut faire attention, c’est en intradrmique qu’il faut piquer, pour cela il faut décoller la peau et faire une petite « boule ».

Allez, courage Sangsue bouge toi la ventouse.

Je pique sous la peau, avec appréhension, prudence et attention. Ouf, ça marche la « bule » appariait, lecture dans 72 h (trois jours).

Trois jours après, à la lecture, le test était positif, sa vaccination avait bien pris.

C’est dur de faire quelque chose que l’on fait rarement, il faut vraiment s’appliquer.

P.S. : Cet aphorisme : « On ne fait bien que ce que l’on souvent « , m’avait été sorti par un ponte d’hémato cancérologie mondialement connu, lors d’un stage hospitalier (d’ailleurs, depuis ce sont les centre anti cancéreux qui squattant, pratiquement, tout les traitement des cancers) ce qui oblige les patients à se déplacer, en ambulance,, souvent, de très loin).

Moi, humblement, je me permis de rajouter la suite de cet aphorisme : Ou alors, il faut y passet du temps (ce qui n’est pas rentable) – A chacun son métier…
Cet aphorisme est surtout valable pour les juriste, et surtout, à mon avis, aux avocats, chacun ayant un domaine où il s’est spécialisé. Ils n’on pas le temps de s’investir ailleurs, sauf donner, éventuellement des conseils. Ceci-dits, de part leurs études, ils sont capable, comme nous les médecin, de savoir ou chercher l’info.