26/09/2012
Et si c’était tout con ?
Lu sur Doctissimo : « Bon, il y a quelques semaines, j'ai eu rendez-vous au Gygy… ».
Pourquoi ce mot de Gygy (au nom et en place de Gynécologue) ?
J'essaye, le plus possible, de voir les choses "étranges" de façon pragmatique. Je sais, je suis un affreux rationnaliste. Je suis un peu comme Saint Thomas, j'aime bien toucher du doigt (comprenne qui pourra).
Je me pose la question de savoir, si, tout simplement, ce "Gygy" (je nai pas dit zizi), n’est pas une question de génération.
Chaque génération s’oppose à la précédente, pour marquer sa différence, par, entre autre, un langage spécifique plus ou moins codé. Tout cela pour se démarquer de la génération précédente (nous avons fait pareil, nous-mêmes).
Cela est fait dans le but, pour la génération montante, de devenir indépendant de la génération descendante.
Les gens de la « vielle « génération sont appelés, couramment, par ceux de la jeune : « vieux cons ».
Mais comme disait un humoriste, s’il y a des « vieux cons », il y a, aussi, des « jeunes cons ».
P.S. : Perso, je trouve que « Doctissimo » n’est pas si mal que cela, leurs forums ont une bonne tenue. C'est une source qui peut rassurer les femme en désir d'enfant, le futures mêres ou les mamans. Mais cela n’engage que moi.
« Si les jeunes se reconnaissent immédiatement en Elvis Presley, il n'en va pas de même pour leurs aînés qui, scandalisés devant les déhanchements de plus en plus suggestifs d'Elvis, cherchent à le faire interdire. En conséquence, certains de ses concerts sont purement et simplement annulés et ses disques brûlés en public ».
Source Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Elvis_Presley
Le site du Jour ICI.
19:53 Publié dans Anecdote, Culture, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
25/09/2012
Le pouvoir du savoir n’est rien comparé à celui de la séduction
Médecine Classique
Crédit Photo : http://t3.gstatic.com/
Comme je le fais, parfois, je reprends dans mon blog, un commentaire, parfois remanié, ce qui est le cas en l’espèce, commentaire que j’ai laissé sur un blog ami.
En l’occurrence, c’est le blog d’ompha : « l’Omphalos de Zeus » dans son article « Tout le monde a ses problèmes ! ».
Il y a deux types de médecins, c’est un peu comme le rat des villes et le rat des champs de la fable de La Fontaine.
Voilà ce que l’on peut dire de ces deux catégories de médecins : celui qui connaît la médecine et celui qui connaît le patient. Pour plagier une citation de Coluche*.
Le premier médecin, est une sorte de technicien, plutôt un ingénieur (dans l’administration, on parlerait de cadre A+). Ce type de médecin considère le corps humain comme une voiture, et cela marche, aussi pour la psychiatrie. Enfin, là, il y a une certaine spécificité, mais la comparaison tient, quand même, à peu près, la route. Dans le meilleur des cas, ce médecin offrira, en fin de consultation, une datte fourrée si chère à Claire Brétécher dans sa BD "Docteur Ventouse Bobologue". Point de chichi, point de salamalecs, de l’efficacité avant tout. Le but étant de « réparer » la « machinerie » corporelle humain du patient.
Le second médecin connaît, lui, le… Patient. Il peut, ainsi, jouer avec lui, et travailler à la séduction.
Il peut exercer la « médecine traditionnelle », ou faire miroiter des Médecines magiques et extraordinaires, parallèles (personnellement, je les qualifie de médecines perpendiculaires)
La crédulité humaine est incommensurable.
De préférence, il fait, alors, revenir ses patients (pour consolider le traitement, bien sûr). Ce médecin, là, est, de préférence, un médecin en secteur II (s’il est médecin), il peut, aussi « exercer » une profession para médicale, voire, un diplôme plus ou moins reconnu. On frôle, parfois, l’exercice illégal de la médecine. Ou tout simplement, pour ses « compétences », là, il n’est pas remboursé du tout, il faut, au moins, alors, 80 € « la passe »** (pour supporter les gens. Dans ce cas, le mot patient a perdu tout don sens)… Veuillez excuser ma vulgarité.
*« Il y a deux sortes de justice : vous avez l’avocat qui connaît bien la loi, et l’avocat qui connaît bien le juge ! » - Coluche.
**Avida Dollar, est la contrepèterie sur Salvador Dali inventée, à son encontre, par André Breton (chef de file du mouvement surréaliste) concernant sa propension, dans la deuxième partie de sa vie à aimer l’argent.
Magicien
Crédit Photo : http://users.polytech.unice.fr/
18:46 Publié dans Citation, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Magie, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Secte, Société, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (26)
21/09/2012
Erreur de formulation : Demande d’ALD refusée par le médecin Conseil
Préambule :
En préambule, il n’est pas inutile d’évoquer le livre de référence dont se servent les Psychiatres pour confirmer leurs diagnostic grâce à des critères d’inclusion, et ce, de façon atréorique.
Le DSM, depuis sa troisième version, a été critiqué, d’ailleurs, « les experts, rédigeant le DSM, serviraient le disease mongering, en recyclant et renommant d’anciennes maladies, en inventent des maladies douteuses qui serviraient aux laboratoires pharmaceutiques pour vendre leurs médicaments ».
Quoi qu’il en soit, il est vrai que ce manuel, au départ, a servi aux laboratoire Pharmaceutique pour connaître l’efficacité de leurs médicaments, en se basant sur un manuel décrivant de façon athéorique les différentes maladies Psychiatrique.
Ce manuel, bien fait, a rapidement gagné les psychiatres du monde entier, car il permet un diagnostic d’inclusion des maladies Psychiatriques, de façon précise et athéorique, grâce à des critères d’inclusion sélectifs. Il est aussi utilisé, par certains Médecin Généralistes, (10 % ?) dans sa forme Mini DSM.
Je suis, depuis déjà un certain nombre d’années, un patiente atteinte d’un Etat Dépressif Majeur, le manuel de classification des maladies psychiatrique dans sa quatrième version, le DSM-IV.
Outre son Etat Dépressif Majeur, elle présente une obésité sévère directement liée à sa pathologie Psychique ; ce qui a comme conséquence une lombalgie chronique. L’EDM et la lombalgie font qu’elle est en arrêt maladie depuis, déjà, « quelques temps ».
Ambule :
Cette patiente, à sa dernière consultation, me pose la question de savoir si l’on ne peut pas demander une ALD (Affection de Longue Durée) pour sa lombalgie chronique directement liée à son obésité et, pouvant relever, d’une opération de l’estomac.
Il faut vous dire, que cette patiente à décidée de se faire enlever 2/3 de son estomac pour maigrir, c’est la dernière technique, à ce jour, pour faire maigrir les obèses gravement atteints, et ce, pour éviter dess complications importantes. Cette opération s’appelle l’opération de Sleeve, où Sleeve Gastrectomy.
C’est la patiente qui a eue l’idée de se faire opérer pour maigrir, je ne suis, pas forcément pour l’utilisation de techniques chirurgicales définitives pour faire maigrir les patients Obèse, mais je n’y suis pas, fondamentalement, opposé, non plus, dans les formes sévères.
J’envoie donc le formulaire de demande d’ALD pour Obésité et Lombalgie Chronique nécessitant une Sleeve Gastectomie.
Je reçois une lettre de refus d’ALD, du Médecin Coseil concernant l'Obésité et la Lombalgie Chronique.
J’eus, alors l’idée, puisqu’elle bénéficiait d’une ALD pour Etat Dépressif Majeur, (EDM), de reconnaître mon erreur de formulation de la façon suivante. Reformuler la demande pour une EXTENSION d’ALD concernant son EDM pour son Obésité et sa Lombalgie Chronique ; l'Obésité étant due à son EDM, et la Lombalgie Chronique à son Obésité.
Postambule :
La lettre de demande de reformulation du MG au MC.
Docteur Sangsue
Médecine Générale
C.E.S. de Biologie et Médecine du Sport
D.U. de Gérontologie Clinique
D.U. de Psychologie Médicale
1, rue Sangsue
Grandville
jeudi 20 septembre 2012
Objet : Demande d’ALD
.
N° SS : 2 00 00 000 000 05
Patiente : GROSSE Berta
Cher confrère,
Je me permets de contester votre refus à ma demande d’ALD concernant ma patiente Madame GROSSE Bertha.
Il n’est pas impossible, cependant, que je me sois trompé dans la formulation de ma demande d’ALD.
En effet, l’obésité de Madame GROSSE Bertha, est directement liée à son Etat Dépressif Majeur.
Je pense, aussi, que sa lombalgie chronique est, aussi, directement liée à son obésité, donc à son Etat Dépressif Majeur.
En fait, je pense que j’ai commis une erreur de formulation dans ma demande, j’aurais dû faire une demande d’extension d’ALD.
En espérant répondre correctement à votre attente.
Je vous prie de croire, Monsieur, à l’expression de mes sentiments confraternels les meilleurs.
Conclusion :
Il faut avouer son erreur pour caresser le Médecin Conseil, dans le sens du poil, afin d’obtenir l’accord de ma demande concernant son (ou sa, patient(e)).
06:41 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (20)
19/09/2012
Money Money Money
Les chansons on une autre perception quand on comprend les paroles.
Je connaissais cette (vieille) chanson du groupe ABBA. L’air et l’interprétation sont quasi magiques, Mais les paroles…
Money, money, money, sorti en 1976 est un de leur plus grand succès. Grâce à YouTube j'ai découvert et compris les paroles, récemment, avec stupéfaction ; d’abord en Anglais, puis, j’ai cherché la traduction en Français, pour bien tout comprendre. Tout compte fait, je comprend pas si mal que cela l'anglais (merci l'informatique et Internet, assez souvents, les textes sont en anglais).
Ces paroles décrivent une situation éternelle.
En gros, c’est l’histoire d’une nana qui rêve de se trouver un mec friqué pour ne rien branler.
Qui eut pu penser, pour quelqu'un qui ne connais pas les paroles, ce qui se cache derrière cette mélodie plutôt guillerette et pleine d'entrain.
Texte en Anglais
I work all night, I work all day, to pay the bills I have to pay
Ain't it sad
And still there never seems to be a single penny left for me
That's too bad
In my dreams I have a plan
If I got me a wealthy man
I wouldn't have to work at all, I'd fool around and have a ball
Money, money, money
Must be funny
In the rich man's world
Money, money, money
Always sunny
In the rich man's world
Aha-ahaaa
All the things I could do
If I had a little money
It's a rich man's world
A man like that is hard to find but I can't get him off my mind
Ain't it sad
And if he happens to be free I bet he wouldn't fancy me
That's too bad
So I must leave, I'll have to go
To Las Vegas or Monaco
And win a fortune in a game, my life will never be the same
Money, money, money
Must be funny
In the rich man's world
Money, money, money
Always sunny
In the rich man's world
Aha-ahaaa
All the things I could do
If I had a little money
It's a rich man's world
Money, money, money
Must be funny
In the rich man's world
Money, money, money
Always sunny
In the rich man's world
Aha-ahaaa
All the things I could do
If I had a little money
It's a rich man's world
It's a rich man's world
français
Le fric,le fric,le fric
Traduction en Français
Je travaille toute la nuit, je travaille toute la journée, pour payer les factures que je dois payer
N'est-ce pas triste?
Et il ne semble jamais me rester un seul penny (pour moi)
C'est trop injuste
Dans mes rêves, j'ai un plan
Si je me trouvais un homme riche
Je ne devrais pas travailler du tout, je glanderais, j'aurais de la chance
Le fric, le fric, le fric
ça doit être chouette
dans le monde du riche
Le fric, le fric, le fric
toujours ensoleillé
dans le monde du riche
Aha-ahaaa
Tout ce que je pourrais faire
Si j'avais un peu d'argent
C'est un monde de riches
Un homme ainsi est difficile à trouver, mais je ne peux pas l'oublier
N'est-ce pas triste?
Et s'il s'avère être libre, je parie que je ne lui plairais pas
C'est trop injuste
Pour cela je dois m'en aller
à Las Vegas ou Monaco
Et gagner une fortune au jeu, ma vie ne sera plus jamais la même
Le fric, le fric, le fric
ça doit être chouette
dans le monde du riche
Le fric, le fric, le fric
toujours ensoleillé
dans le monde du riche
Aha-ahaaa
Tout ce que je pourrais faire
Si j'avais un peu d'argent
C'est un monde de riches
Le fric, le fric, le fric
ça doit être chouette
dans le monde du riche
Le fric, le fric, le fric
toujours ensoleillé
dans le monde du riche
Aha-ahaaa
Tout ce que je pourrais faire
Si j'avais un peu d'argent
C'est un monde de riches
C'est un monde de riches
13:08 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Musique, Potins, Rève, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
Consultation Kalachnikov et Pectus Excavatum
Pectus Ecavatum
On voit, parfois dans notre métier, des choses qui peuvent paraître bizarre mais qui sont sans conséquence pathologique, et sont purement esthétique.
Hier soir, à consulte, un jeune homme de 25 ans :
- Docteur, je viens pour plusieurs choses. Moi de penser, aïe, c’est reparti, encore un tir groupé. J’ai trouvé, je vais appeler ce type de consultations, les consultations Kalachnikov.
- Depuis 3 jours, j’ai des nausées, des douleurs abdominales, j’ai pris un SMECTA, mais ça n’a rien fait. Moi, de lui répondre que c’est une gastro entérite.
- Puis, j’ai très mal au genou, depuis que j’ai été aux fêtes de Dax, j’étais « un peu » éméché, on a jeté la tente, et je me suis retrouvé le matin, le genou sur une plaque mécanique. Effectivement, quand on a bien bu, on sent beaucoup moins la douleur et on ne bouge plus dans son sommeil ce qui peut entrainer ce genre de choses.
- Enfin (ouf !), j’ai une épaule plus basse que l’autre.
Il enlève le bas, je l’examine, d’abord pour son ventre, il a des cordes coliques, des spasmes du colon, des douleurs à la palpation et des gargouillis, c’est bien une gastro. Bon, passons à son genou, je ne trouve pas grand-chose a me mettre sous la dent. Mais il a un grain de beauté sur le dos du pied droit. Un rapide tour de peau, ne montre qu’un autre grain de beauté.
Allez, courage, l’épaule. Il enlève le haut, tiens, il a un pectus excavatum*.
Tiens, c’est vrai qu’il a une épaule plus basse que l’autre (scoliose ?). J’examine sons dos, apparemment rien de nouveau sous le soleil.
Nous revenons côté bureau.
Allez, courage :
- Une lettre pour la Dermato, pour ce grain de beauté bizarre.
- Une lettre pour l’Orthopédiste (j’ai plus envie de m’em*der avec ce patient indélicat (des fois que ça tournerait au vinaigre) direction tout droit spécialiste.
- Une ordonnance pour une radio de la colonne vertébrale.
- Je lui explique que pour son Pectus Excavatum c’est purement esthétique.
Je m’apprête, à lui faire sa feuille de maladie (pour se faire rembourser sa enfin, ses consultations), car, cerise sur le gâteau, il n’a pas sa carte vitale…
Il me dit, soudain :
- Et le traitement pour ma gastro !
Voilà ce qu’il se passe lors des consultations Kalachnikov, on oublie, parfois l’essentiel.
Et tout cela (allez, ça y est, il reparle de sous) pour un tarif forfétaire de 23 €.
P.S. :
Le Pectus Excavatum est une malformation du sternum qui, au lieu d être plat, est enfoncé, on appelle cela, aussi le thorax en entonnoir. La fréquence est faible, entre 1/400 et 1/700 (entre 0,15 % et 0,25 % de la population).
Kalachnikov
Sans commentaire
06:32 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
18/09/2012
Une vidéo tragi-comique : Eternuement en salves
En visionnant cette vidéo, vous serez confronté à un phénomène surprenant, ne riez pas, c’est une maladie extrèmement pénible à vivre au quotidien.
Cette jeune lycéenne, est prise d’un éternuement, en salves, impressionnant.
Qu’elles sont les causes d’un tel phénomène. Ce phénomène d’hyperréactivité nasale est dû à une Rhinite Chronique.
Quelles peuvent en être les causes ?
- Les Rhinites allergiques :
30 à 50 % des cas, il en existe deux types : les allergies aux pollens (elles ne durent que trois mois, la durée de la saison pollinique), et les allergies aux acariens et aux poussières de maison (elles durent toute l’année, surtout quand on passe l’aspirateur).
- Les Rhinites Vasomotrices :
Prédominance féminine et apparaît plutôt après l'âge de 20 ans. Nez bouché associé à un écoulement nasal antérieur, un mouchage postérieur et une sensation de pesanteur faciale.
- Les Rhinites Non Allergique A Eosinophiles :
Encore appelée, en abrégé, NARES (Non Allergic Rhinitis with Eosinophilic Syndrome). Elle constituerait une forme de début de la Polypose Nasosinusienne.
- Les Polyposes Nasosinusiennes :
Se manifestent par une obstruction nasale et une perte de l'odorat.
Référence :
http://www.esculape.com/fmc2/rhinitchronic.html
http://www.institut-nez.fr/rhinite/rhinite-chronique-27.h...
09:33 Publié dans Anecdote, Humour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
17/09/2012
De l’utilisation judicieuse d’Internet dans l’exercice de la Médecine Générale
Ce soir, à Consulte, j’ai eu une étudiante en Pharmacie, en fin de cursus, qui doit effectuer des stages à l’Hôpital.
Il y avait une grande feuille à remplir avec plein de dates, à compléter, pour les vaccins. Il fallait une sérologie de l’hépatite B, une radio des poumons et un test tuberculinique à faire. Ouf !
Elle me montre, donc, son carnet de santé. J’avais oublié que, régulièrement, le nom des vaccins changent. Je me retrouve donc avec des noms qui me disent vaguement quelque chose et puis, d’autres, non.
Une idée me traverse l’esprit, et si j'alais surfer, un peu, sur le Net.
Bingo, ça marche !
Je retrouve tous les noms et ce que sont ces vaccins (oubliés).
A ce propos, ne mettez pas n'importe quoi sur le Net (en particulier les réseaux sociaux), méfiez vous de la mémoire du Net, il est, la plus part du temps, difficile d'en sortir...
Merci la Toile, merci Le World Wide Web, Merci Internet*.
*http://fr.wikipedia.org/wiki/World_Wide_Web
19:13 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Informatique, Internet, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (4)
15/09/2012
Le pouls de la vérole
Il vous arrive, parfois de voir des gens se serrer la main et le coude, à la fois.
Pourquoi ?
Vieille réminiscence du passé, où…
Le futur beau père, en serrant la main du futur gendre, serrerait le coude d’icelui, à la recherche d’un ganglion signant l’atteinte par la vérole (la syphilis).
D’où l’expression de pouls de la vérole.
Les temps n’ont guère changés maintenant, on s'échange ses sérologies HIV.
20:14 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (18)
14/09/2012
Mot de passe oublié !
Je me connecte, chez moi, cela m'arrive, trés rarement il est vrai, de travailler chez moi, je me connecte donc, sur amelie.fr, le site de notre meilleur ennemi, Dame Sécu.
J’entre mon numéro ADELI (Un numéro ADELI est attribué à tous les praticiens salariés ou libéraux et leur sert de numéro de référence, un peu comme le tatouage des animaux), puis…
Vient le moment de taper le mot de passe. Et zut, je l’ai oublié !
J’ai une petite panoplie de mots de passe, j’en essaye un, à tout hasard.
Echec !
Je clique sur « j’ai oublié mon mot de passe », apparaît la question qui permet de recréer un mot de passe du type : « qu’elle est la date de naissance de votre chien Médor ? »
Je reçois, aussitôt par mail, un mot de passe transitoire, le temps que j’en recrée un autre.
Je tapote un truc parmi mon petit panel de mots de passe, échec. En lisant le message d’erreur, je comprends qu’outre, au minimum un chiffre était indispensable, il fallait mette des » MAJUSCULES » et des « minuscules ».
Je tape donc un mot farfelu qui, de rage, me vient, brutalement, à l’esprit, celui d’une nation amérindienne, Cheyenne. Ce qui donne, en mot de passe : « ChEyEnNe001 ».
Eh bien ça a marché !
Ma femme, qui était derrière moi, et qui suivait, d’un œil amusé, ma bataille contre la Sécu, interloquée, n’a pu s’empêcher de rire.
J’aurais fait, au moins, un heureux aujourd’hui.
19:08 Publié dans Anecdote, Humour, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Le site du jour, Médecine, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (6)
Dix ans plus tard
Préanbule :
Petite explication préliminaire. Le médecin, pour élaborer un traitement, doit, d’abord faire un diagnostic. Pour cela, il part à la chasse avec l’interrogatoire et les examens complémentaires (prise de sang, radio, échographie, scanner, IRM…), tout cela pour recueillir les signes de la maladie qui lui permettra de faire le diagnostic.
Un médecin raisonne donc comme cela, en trois étapes : Signes, Diagnostic, Traitement.
Signes :
Ce patient viens me voir, car il a eu un accident bête, comme une grande majorité des accidents, il a mis, par inadvertance, la roue avant de son scooter dans le rail du tramway.
Naturellement, il a chuté.
Il a été, par les pompiers, aux urgences, hospitalisé.
A la radio, une côte cassée a été trouvée.
Il vient me voir pour, son travail, être arrêté.
Je lui donne un antalgique pallier II et un myorelaxant qui, d’ailleurs n’est plus remboursé.
Il me demande, alors de rajouter du LYSANXIA 10 (1,1,1) !
Pourquoi ?
Parce que je suis anxieux.
Depuis quand le prenez-vous ?
Depuis quatre ans.
Mais pourquoi ?
J’ai découvert, avec mon cousin, le corps de mon frère qui s’était suicidé, il s’était pendu.
Vous n’avais pas eu d’autres traumatismes ?
Si, mon père est décédé, quand j’avais dix ans, des suites de l’amiante, il travaillait dans la construction des grands bateaux.
Cela fait combien de temps que vous n’êtes pas bien ?
Quinze ans.
Et le LYSANXIA* Marche il marche bien ?
Non, pas vraiment.
Il y aurait peut être un autre abord au niveau des médicaments, voulez vous qu’on en parle quand on se reverra ?
Oui.
Bon, je vous fais votre prolongation d’arrêt de travail ainsi que votre ordonnance, et on verra ça plus tard.
Oui.
Diagnostic :
Trouble de Stress Post Traumatique, non diagnostiqué depuis… Dix ans !
Traitement :
IRSS + Traitement des comorbidités (Trouble Panique avec Agoraphobie et Trouble d’anxiété Sociale).
Postambule :
Dix ans pour faire un diagnostic, c’est un peu long.
Mieux vaut tard que jamais, après tout, il n’a que 40 ans…
14:49 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
13/09/2012
Brève de comptoir
Crédit Photo : http://gallymathias.free.fr/
Certaines consultations prennent, parfois, des tournures surprenantes, voire inattendues, ce qui, parfois, ne manque pas de sel.
Une patiente, la cinquantaine, « trouble anxio-dépressif » avec, sous jacent, un abus d’alcool (whisky tout venant - glaçon), trois verres pleins, utilisé à des fins anxiolytique.
Au milieu de la consultation :
- Pourquoi vous-êtes-vous mariée avec votre mari ?
- Pour quitter mes parents.
- Pourquoi avez-vous divorcée ?
- Parce qu’il se travestissait et allait voir des hommes.
- Et vous ne faisiez rien ?
- Oh, je ne perdais pas mon temps moi non plus, je le trompais aussi.
P.S. :
a ce propos, dans les "troubles anxio dépressifs" 'J'ai, souvent, remarqué que les gens, porteurs de ces troubles Psys chroniques, manipulent si bien l’humour noir et la dérision.
23:17 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
12/09/2012
Mushu
Peluche Mushu Dragon Rouge Du Film Mulan Disneyland
Mulan est le 54eme long-métrage d'animation et le 36eme « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1998.
Ma fille ainée, est revenue, un jour, alors qu'elle était adolescente, avec une sorte de doudou que je ne connaissais pas : Mushu.
Mushu avait une particularité… Particulière : il parlait, si vous lui donniez un bon coup… Sur les fesses.
Il disait alors, avec un accent inimitable :
"I’m Mushu, I’M the best. The best of de world, it’s me, Mushu. The best, it’s me, Mushu."
Cela peut paraître banal mais cela illustre bien ce que m’avais appris un Professeur de Psychiatrie lors de mon D.U. de Psychologie Médicale. A propos de la timidité, il disait qu’il fallait tenir, à ses enfants, de tels propos, pour leur donner une bonne estime d’eux même.
Les propos de ce prof, n’étaient pas exprimés tout à fait de la même façon. Il disait qu’il fallait dire à ses enfants, "qu’ils étaient les plus beaux les plus forts, les plus intelligents et… les plus poilus!"
C'est une bonne façon d'éviter que ses enfant soufrent plus tard de "Trouble d'Anxiété Sociale", ce que l'on appelle en terme vernaculaire, la timidité.
18:28 Publié dans Anecdote, Film, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Santé, Shopping, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
L’argent ne fait pas le bonheur
Crédit Photo : http://www.mediaetudiant.fr/
Encore un sujet qui fâche, l’argent !
Je vais certainement me faire incendier, mais tant pis, je m’en fiche, je me lance.
Sachant qu’un Médecin Conseil, de la Sécurité Sociale, gagne, net, 6500 € par mois, et a, en plus, le 13° mois.
Sachant qu’un Médecin Généraliste, a 50 % de frais (il ne lui reste, au bout du compte que la moitié de ce qu’il gagne), et sachant que la consultation est à 23 €.
Combien d’acte par jour doit faire le MG pour avoir le même revenu que le MC ?
Revenu global net du MC :
6500 x13/12 = 7042 €
Le MG doit gagner :
7042 x 2 = 14084 €
Soit un nombre d’actes par jour :
14084/23 = 612 actes par mois soit 612/20 = 31 actes par jour.
Soit environ 30 actes par jour.
Sachant qu’un MG « fait » en moyenne 3 patients à l’heure, le Praticien Généraliste devra travailler 30/3=10 x 5=50, soit 50 h par semaine. Le médecin conseil fera, lui, ses 35 h et jonglera avec ses RTT.
Le dévouement, c’est bien, mais la qualité de vie, c’est mieux.
Ecoutez bien ce que dit ce confrère sur les horaires de travail et la qualité de vie :
Pénurie de Médecins Généralistes par cyberdocteur
Pourquoi n’y a-t-il plus que 10 % des jeunes médecins diplômés qui s’installent en libéral ? On se le demande.
Le dévouement, se perd-t-il ?, ou est-ce le rapport qualité/prix qui fait que la médecine générale libérale n’est plus attractive du tout pour les jeunes médecins ?
Les temps changent...
Il est normal que les médecins changent et s’adaptent, eux aussi.
S’adapter ou mourir (Charles Darwin – De l’origine des espèces).
Dinosaures : Diplodocus hallorum
L'argent ne fait pas le bonheur - Les Parisiennes
Ah ! J'oubliais, juste un point de détail, un simple deuil, la mort bannale d'un confrère à lire sur "Au moment de partir, lettre à un ami"
Trouvé sur "Le rhinocéroce regarde la lune".
15:10 Publié dans Anecdote, Comfort, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (14)
09/09/2012
Notion d’Urgence en Médecine Générale et confraternité
Crédit Photo : http://www.noalys.com
A l’Hôpital, en général, la conception du Médecin Généraliste, se résume en une phrase :
«Médecin Généraliste Praticien, celui qui fait tout, mais ne sait rien».
C’est ce que pensent ces grands Messieurs de l’Hôpital. C’est pour cela, que dans 90 % 95 % des cas, seulementt pour les Urgences, pratiquement, j’adresse mes patients à des confrères dans le privé.
Et encore, cela n’a pas empêché, récemment, de me faire copieusement eng**, cette année, par deux « Urgentistes ». Depuis le début de ma carrière, déjà bien avancée, c’est bien la première fois que cela m'arrive Certes, après examen du patient, dans leur milieu sécurisé, ils avaient jugés que ce n’était pas des Urgences, et Ils ont perdu de leur « précieux temps » à me le faire savoir par téléphone. Un à même eu le culot de me téléphoner chez moi !
Aucun savoir vivre.
Moi, dans mon humble cabinet médical, bousculé par mes patients, qui parfois, me demandent quatre ou cinq choses à la fois, ce qui a le don de me mettre la tête en vrac, et perturbe, passablement, ma consultation. Je n’ai aucune possibilité, moi, de faire des examens complémentaire, où faire appel à un sénior, ce qui pourrait me rassurer.
Quand je ne sais pas, et que le patient m’inquiète, j’avoue ouvrir le parapluie, ce que ces Messieurs (je ne dis pas confrère) n’apprécient pas, quand il arrive de me tromper. En aparté, cela peut arriver qu’ils se trompent, eux, aussi, rarement certes, quoiqu'on ne sait, certainement, pas tout, mais cela leur arrive.
Après tout : « Humanum fuit errare, diabolicum est per animositatem in errore manere ».
Ce type de comportement ne m’est jamais arrivé dans le privé, étonnant non ? Et pour cause, car, dans ce cas, la sanction est immédiate, je change de crèmerie.
le premier, celui qui m'a téléphoné chez moi, m'a pris de court, je n'ai pas eu l'esprit de répartie.
Le second, d'un ton "légèrement" plus élevé que le sien, s'est entendu dire qu'il n'avait pas intérêt à s'installer en libéral, car, avec ce type de comportement, en libéral, il mettrait, rapidement, la clé sous la porte, c'est ballot, non ?
Cela rentre dans le cadre de la confraternité.
07:56 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (22)
07/09/2012
Amygdales et dépression
Angine Erythémato Pultacée
Quel est le rapport avec les amygdales et la dépression ?
Aucun me direz-vous.
C’est qu’il ne s’agit pas des mêmes amygdales.
Ces amygdales là, sont situées dans le cerveau et touchent l’hippocampe,
pas ce petit poisson, cet hippocampe là, est situé, lui aussi, dans le cerveau et jouxte l’amygdale.
Vous allez voir l’intérêt de ce petit préambule.
Je soigne, ou plutôt, j’essaye de soigner, depuis plus d’un an, une patiente (fille de l'assistance publique), la cinquantaine, mère de deux filles, pour un Etat Dépressif Majeur (EDM) cogné.
Elle nie sa maladie. Le ZOLOFT*, puis l’EFFEXOR*, n’ont guère amélioré l’EDM, j'ai réussi à ce qu'elle voie le Psy, elle l'a vue deux fois, la deuxième fois, il lui a dis qu'il serait prê à la soigner quand elle le voudra (texto).
Le cri - Edvard Munch
Elle me dit qu’elle n’est pas dépressive, que cela a toujours été comme cela, et que c’est son état normal. C’est pour cela qu’elle souffre mais pas d’une dépression, son état, c’est de souffrir, comme Jésus portant sa croix, ou Atlas portant le monde sur son dos.
Avec l’imagerie fonctionnelle on a mis en évidence une variation de volume de certaines zones du cerveau, l’hippocampe et les amygdales dans les Etats Dépressifs Majeurs durables. Le plus intéressant, c’est qu’avec un traitement anti dépresseur efficace, le volume de ces deux structures du cerveau reviennent à la normale. C’est ce que l’on appelle la plasticité neuronale.
C'est pour cela qu'autrefois il y avait les Psychiatres, plutôts Psychanalystes, qui ne prescrivaient pas de médicaments et les Neuro Psychiatres qui, eux, suivaient un double cursus de Neurologie et de Psychatrie, ceux-cis prescrivaient des médicaments. Il était de notoriété publique que c'était, sauf à de rares exceptions près, le Neuro Psychiatres qui étaient les meilleurs Psychiatres.
Pour essayer de la convaincre, je lui dis que, pour moi, le cerveau est un organe comme les autres, comme, par exemple, le cœur, le foie, la rate et le gésier. Le cerveau, est un organe à part entière avec sa propre anatomie, sa propre physiologie et … ses propres pathologies, ainsi que ses traitements spécifiques.
Je lui dis, aussi, que, dans le cerveau, il y a une petite structure qui s’appelle l’amygdale, et que l’amygdale change de volume lors de longues dépressions et, avec un traitement adapté, (médicaments ou ECT*), à la guérison, l’amygdale reprend son volume normal.
Devant son intérêt manifeste, j’avais marqué un coup, je vais sur Google avec mon Ordi et tape : amygdale-dépression
Devant son regard ébahis, je lui note sur un papier : amygdale-dépression, et lui dit de lire les référence sur le Net.
Et qu'es-ce qu'on dit ?
Merci Monsieur l'ordinateur !
Dorothée Allo Monsieur l'ordinateur by chipies
Post Scriptum :
Autant le début de la vidéo suivante est pertinente et très pédagogique, autant la fin est à modérer énormément. Dans un Etat Dépressif Majeur (EDM), outre le traitement médicamenteux, s’y rajoute souvent, une thérapie comportementale (pour traiter les pathologies Psys associèes, la, ou, surtout, les "comorbidité(s)"), et, , bien sûr,si c’est possible, modifier le mode de vie du patient ; lui faire remettre sa vie en cause, une fois l’ EDM guéri, tant dans sa vie professionnelle, qu’éventuellement, dans sa vie familiale, ou ses fréquentations (amis, en particulier) sans oublier son environnement de vie, sinon, le patient pratiquement, à coup sûr, rechutera, sauf si ce patient a, à vie, un traitement, par antidépresseur. En effet, il est admis que pour :
- Un premier état dépressif le traitement anti dépresseur est de 6 mois minimum.
- Un deuxième EDM, le traitement est de 2 ans.
- Un troisième EDM, le traitement est… à vie.
Autrement, outre la fin, cette vidéo est purement géniale.
Il faut signaler, aussi, que de dans de rares cas (quand il n'y a pas de comorbidité), ces dépressions là, peuvent guérir, spontanément, en plusieurs mois.
Références :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Amygdale_%28cerveau%29
*http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectroconvulsivoth%C3%...
20:36 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Humour, Informatique, Internet, Le mot du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (5)
05/09/2012
J’ai pris les médicaments de ma mère !
Crédit Photo : http://aucoeurdutravail.org/
Une patiente que je soigne déjà depuis pas mal de temps, viens à consulte, ce matin, et me dis, tout de go :
« Ce matin je me suis trompé de médicaments, j’ai pris ceux de ma mère, depuis j’ai mal de tête ».
Sa mère vit chez elle car elle a une démence d’Alzheimer et le placement en maison de retraite coûte trop cher.
Elle me tend trois morceaux de boites de médicaments sur lesquels sont écris les noms.
- SPASFON*, ça cela ne craint pas, c’est un antispasmodique intestinal
- MONO-TILDIEM 200, là ça commence à craindre un peu plus, c’est, entre autre un anti hypertenseur qui peux donner… des maux de tête
- LISINOPRIL, là, ça craint. Ce médicament, est, aussi, un anti hypertenseur. Deux antis hypertenseurs chez une patiente normo tendue, Whahou, ça décoiffe !
Je lui demande si elle a des vertiges ou des sensations vertigineuses, non me répondit-elle.
Ouf !
Je lui prend, alors, la tension, habituellement elle a 13/8,là, je lui trouve 10/6. Bon, c’était spectaculaire mais pas catastrophique.
C’est elle qui a eu le mot de la fin : « c’est efficace ces médicaments ».
15:53 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Médecine Générale 2.0
Crédit Photo : http://www.lecarnetdemadrid.com/
Ce texte est publié simultanément sur 24 blogs de médecins généralistes.
Je me suis permis d’en faire un résumé, en espérant avoir respecté, le plus fidèlement possible l’esprit du texte. Je n’ai fait que supprimer quelques passages pour alléger le texte et faciliter ainsi sa lecture.
Si voulez lire l’article, en entier, vous pouvez le télécharger, en fichier PDF, ICI.
Résumé du texte :
Médecine générale 2.0
Les propositions des médecins généralistes blogueurs
pour faire renaître la médecine générale
Comment sauver la médecine générale en France et assurer des soins primaires de qualité répartis sur le territoire. Chacun semble avoir un avis sur ce sujet, d’autant plus tranché qu’il est éloigné des réalités du terrain.
Nous, médecins généralistes blogueurs, acteurs d’un « monde de la santé 2.0 », nous nous reconnaissons mal dans les positions émanant des diverses structures officielles.
À l’heure où les discussions concernant l’avenir de la médecine générale font la une des médias, nous avons souhaité prendre position.
Notre ambition est de délivrer à nos patients des soins primaires de qualité, dans le respect de l’éthique qui doit guider notre exercice, et au meilleur coût pour les budgets sociaux.
Sortir du modèle centré sur l’hôpital
La réforme de 1958 a lancé l’hôpital universitaire moderne. C’était une bonne chose qui a permis à la médecine française d’atteindre l’excellence, reconnue internationalement.
Pour autant, l’exercice libéral s’est trouvé marginalisé.
L’exercice hospitalier et salarié est ainsi devenu une norme, un modèle unique pour les étudiants en médecine, conduisant les nouvelles promotions de diplômés à délaisser de plus en plus un exercice libéral qu’ils n’ont jamais rencontré pendant leurs études.
Il nous semble nécessaire de réformer profondément la formation initiale des étudiants en médecine.
Cette réforme aura un double effet :
Rendre ses lettres de noblesse à la médecine « de ville » et attirer les étudiants vers ce mode d’exercice.
Apporter des effectifs importants de médecins immédiatement opérationnels dans les zones sous-médicalisées.
Il n’est pas question dans ces propositions de mesures coercitives aussi injustes qu’inapplicables contraignant de jeunes médecins à s’installer dans des secteurs déterminés par une tutelle sanitaire. Toute mesure visant à obliger les jeunes MG à s’installer en zone déficitaire aurait un effet majeur de repoussoir, poussant les jeunes générations vers des offres salariées (nombreuses).
C’est au contraire une véritable réflexion sur l’avenir de notre système de santé solidaire que nous souhaitons mener.
Idées-forces
1) Construction par les collectivités locales ou les ARS de 1000 maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) qui deviennent aussi des maisons médicales de garde pour la permanence des soins, en étroite collaboration avec les professionnels de santé locaux.
2) Décentralisation universitaire qui rééquilibre la ville par rapport à l’hôpital : les MSP se voient attribuer un statut universitaire et hébergent des externes, des internes et des chefs de clinique. Elles deviennent des MUSt : Maisons Universitaires de Santé qui constituent l’équivalent du CHU pour la médecine de ville.
3) Attractivité de ces MUSt pour les médecins seniors qui acceptent de s’y installer et d’y enseigner : statut d’enseignant universitaire avec rémunération spécifique fondée sur une part salariée majoritaire et une part proportionnelle à l’activité.
4) Création d’un nouveau métier de la santé : « Agent de gestion et d’interfaçage de MUSt » (AGI). Ces agents polyvalents assurent la gestion de la MUSt, les rapports avec les ARS et l’Université, la facturation des actes et les tiers payants. De façon générale, les AGI gèrent toute l’activité administrative liée à la MUSt et à son activité de soin. Ce métier est distinct de celui de la secrétaire médicale de la MUSt.
Aspects financiers : un budget très raisonnable
La construction de 1000 MUSt coûtera moins cher que 5 ans de médicaments anti-Alzheimer ou qu’une vaccination antigrippale comme celle engagée contre la pandémie de 2009.
Les internes étaient rémunérés par l’hôpital, ils le seront par l’ARS. Les honoraires générés par leur activité de soin devraient compenser les frais que l’hôpital devra engager pour les remplacer par des FFI, permettant une opération neutre sur le plan financier, comme ce sera le cas pour les externes.
Il nous semble que le retour des médecins dans les campagnes est un objectif sanitaire, qui justifie lui aussi un « Plan » et non des mesures hâtives dépourvues de vision à long terme.
N’oublions pas non plus qu’une médecine de qualité dans un environnement universitaire est réputée moins coûteuse, notamment en prescriptions médicamenteuses. Or, un médecin « coûte » à l’assurance-maladie le double de ses honoraires en médicaments
Les secrétaires médicales seront rémunérées en partie par la masse d’honoraires générée, y compris par les « libéro-universitaires », en partie par la commune ou l’intercommunalité candidate à l’implantation d’une MUSt.
Et quoi d’autre ?
Dans ce document, déjà bien long, nous avons souhaité cibler des propositions simples et originales. Nous n’avons pas voulu l’alourdir en reprenant de nombreuses autres propositions déjà exprimées ailleurs ou qui nous paraissent dorénavant des évidences, par exemple :
L’indépendance de notre formation initiale et continue vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique ou de tout autre intérêt particulier.
La nécessité d’assurer une protection sociale satisfaisante des médecins (maternité, accidents du travail…).
La nécessaire diversification des modes de rémunération. Si nous ne rejetons pas forcément le principe du paiement à l’acte – qui a ses propres avantages – il ne nous semble plus pouvoir constituer le seul socle de notre rémunération. Il s’agit donc de :
— Augmenter la part de revenus forfaitaires, actuellement marginale.
— Ouvrir la possibilité de systèmes de rémunération mixtes associant capitation et paiement à l’acte ou salariat et paiement à l’acte.
— Surtout, inventer un cadre flexible, car nous pensons qu’il devrait être possible d’exercer la « médecine de famille » ambulatoire en choisissant son mode de rémunération.
La fin de la logique mortifère de la rémunération à la performance fondée sur d’hypothétiques critères « objectifs », constat déjà fait par d’autres pays qui ont tenté ces expériences. En revanche, il est possible d’inventer une évaluation qualitative intelligente à condition de faire preuve de courage et d’imagination.
La nécessité de viser globalement une revalorisation des revenus des généralistes français qui sont aujourd’hui au bas de l’échelle des revenus parmi les médecins français, mais aussi en comparaison des autres médecins généralistes européens. lorsque les généralistes sont mieux rémunérés, les dépenses globales de santé baissent !
Riche de notre diversité d’âges, d’origines géographiques ou de mode d’exercice, et partageant pourtant la même vision des fondamentaux de notre métier, notre communauté informelle est prête à prendre part aux débats à venir.
Dotés de nos propres outils de communication (blogs, forums, listes de diffusion et d’échanges, réseaux sociaux), nous ambitionnons de contribuer à la fondation d’une médecine générale 2.0.
P.S. :
Si vous avez un Blog Médical et si vous voulez publier cet article dans votre Blog, vous pouvez aussi signer cet article à l’URL suivante :
http://www.atoute.org/n/Medecine-Generale-2-0.html#sp271
15:05 Publié dans Actualité, Blog, Coup de gueule, Médecine, Politique, Potins, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (8)
Comment remplir une cafetière sans mettre de l'eau partout
Puisqu'on est dans le café, restons y, puisque mon antépénultième article n'a pas eu le succès escompté.
Penchons nous, maintenant, après la conservation du café, à la cafetière. Question crutiale : comment remplir la cafetière sans mettre de l'eau partout ?
Les ingénieurs portent, parfois, même, assez souvent, mal leur nom. Ils ne sont, assez souvent, pas ingénieux du tout…
Et l’on se retrouve, ainsi, avec une cafetière électrique à lixiviation, impossible à remplir en utilisant le réceptacle à café, car, très souvent, on met de l'eau partout.
On est bien obligé, alors, d’être ingénieux à leur place.
La soluce :
Remplir la cafetière avec…
Une bouteille d’eau d’un litre, en plastique.
C’est tout bête, mais ça marche.
Une femme ingénieuse avec une cafetière écologique
11:50 Publié dans Anecdote, Bricolage, Comfort, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Economie, Gastronomie, Humour, Loisirs, Mots, Potins, Science, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
04/09/2012
Comment conserver le café en poudre
Bocal d’un litre « Le Parfait »
Puisque, à mon grand regret, mon post sur l'expérience de la formation des généralistes montrant l'efficacité de cette démache intelligente, n'a pas l'air d'intéresser, à mon grand désespoir...
Je vais carrément changer de sujet, et aborder un sujet futile, mais de tous les jours : la conservation du café en poudre.
On ne trouve, quasiment plus, de nos jours, de café en grain que l'on moulait tous les jours pour avoir du café tout frais moulu. Un ustensile a donc, quasiment, disparu, le moulin à café, "O TEMPORA, O MORES".
Moulin à café Peugeot
Crédit Photo : http://www.rueducommerce.fr/
Le café se présente, maintenant, sous la forme de packs sous vide.
Une fois le pack ouvert, comment garder facilement le café restant?
Il vous faut, pour cela, un bocal de stérilisation « Le Parfait », c’est le meilleur bocal, un bocal d’un litre à paroi plate et muni de son joint.
Il ne vous reste plus qu’à mettre votre café dedans, le joint tiendra votre café à l’abri de l’air ambiant. N’oubliez pas de ranger, dedans, la dosette à café.
Attention, le bocal est en verre, ne le faites pas tomber (remarquez, il paraît que casser du verre blanc, ça porte bonheur).
Petit divertissement : Voilà ce le l'on peut faire avec du café, quand on a une certaine habiletée :
23:11 Publié dans Anecdote, Art, Bricolage, Comfort, Gastronomie, Loisirs, Potins, Pub, Science, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
03/09/2012
L'île de Götland
Le « Ringmuren » - Visby
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Visby
Le Gotland, en mer Baltique, est la plus grande île de la Suède. La seule ville de Gotland est Visby, ancienne ville située sur la côte ouest, dont la vieille ville est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. L'île de Gotland comptait 57 039 habitants au 31 mars 2008.
Dans les années 70, l’île de Götland comptait 56 000 habitants. Le nombre de patients souffrants de maladies Psychiatriques avaient un taux de prescription d’anxiolytiques et d’hypnotiques supérieure à la moyenne nationale. Le taux de suicide était, lui aussi, supérieur à la moyenne nationale.
Un programme d’éducation des médecins généralistes à la Psychiatrie basique concernant, uniquement, les troubles anxieux et dépressifs, fut mis en place.
Cela fut mis en place par une suite de cours Il y eut deux session une en 1983 et une autre en 1984. Il fut crée, aussi, des groupes de discussion.
Une évaluation fut faite en 1985, elle mit en évidence le fait suivant, le nombre de suicides diminua fortement et le nombre de patients hospitalisés, en milieu Psychiatrique, pour Etat Dépressif Majeur, avait nettement baissé et était, cette fois, inférieur à celui de la moyenne nationale.
Comme quoi, un enseignement de la Psychiatrie délivré aux médecins généraliste, concernant les Troubles Anxieux et les Etats Dépressif, est réalisable et rentable du point de vue des économies de santé.
Je ne sais si les choses ont changées, mais « de mon temps », l’enseignement de la Psychiatrie était quasiment nul, alors, qu’environ 20 % des consultations d’un Médecin Généraliste « tout venant » relèvent de la Psychiatrie, à égalité avec la cardiologie.
Moralité :
Un Médecin ne peut diagnostiquer que ce qu'il connaït.
Référence :
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Gotland
- www.hcsp.fr/explore.cgi/ad452626.pdf
19:32 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Mots, Photographie, Politique, Potins, Santé, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)