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07/01/2013

ALOSTIL* VIAGRA* même combat



Quel rapport entre ces deux médicaments me direz vous. Surtout que, si vous connaissez bien le VIAGRA, il y a peu de chance que vous connaissiez l'ALOSTIL*.

Ces deux médicaments ont en commun, entre autre, le fait de ne pas être remboursés par la Sécurité Sociale.

Mais, alors ?

L'ALOSTIL* ou MINOXIDYL en DCI (Dénomination Commune Internationale, ou nom du générique) et un médicament qui a une action, dans 30 % des cas sur L'Alopécie Androgéno Génétique, la chute des cheveux, qui se voit surtout chez l'homme.

Le VIAGRA* ou SILDENAFIL (DCI) est, comme vous le savez en un médicament remarquablement efficace dans les bonnes indications des impuissances (Stress, état des artères péniennes, diabète...). Le VIAGRA est remboursé dans une seule pathologie l'HTAP (Hypertension Artérielle Pulmonaire, pathologie, entre autre déclenchée par l'utilisation du MEDIATOR*).

Bon d'accord, mais après ? Les indications thérapeutiques sont totalement différentes.

L'histoire de la découverte thérapeutique du MINOXIDIL est intéressante. Au départ, il était testé comme anti hypertenseur, son action était très modérée dans l'Hypertension. Mais on lui découvrit un effet secondaire intéressant, une hypertrichose (la pousse des poils). Sa carrière était lancée, il eut dans 30 % des cas une efficacité remarquable sur l'Alopécie Androgéno Génétique.

Quand au VIAGRA*, sa découverte, suivit un parcours identique. Au départ, testé comme anti hypertenseur il avait une efficacité limitée. Mais l'attention des chercheurs fut attirée par le fait que les messieurs testés en redemandés, car leurs performances étaient nettement augmentée. C'est cet effet secondaire qui fit le succès de cette molécule.

Comme quoi, les effets secondaires de certains médicaments font le succès d'un médicament.

Allez, une autre, pour la route.

Dans les années soixante, un des traitements antibiotique très efficace dans le traitement de la Tuberculose, s'appelait le RIMIFON* (IZONIAZIDE en DCI). On découvrit alors un effet secondaire inattendu : Les patients tuberculeux qui avaient une comorbidité dépressive, guérissaient de leur dépression, le premier anti dépresseur était né, abvec la découverte d'une nouvelle classe thérapeutique, les IMAO A.

28/12/2012

La crème au beure

Au moment de Noël, outre certains incontournables, comme une belle dinde, l’huitre et ses crépinettes, le foie gras et son verre de Sauternes, un autre incontournable : le dessert, la bûche, LA bûche de Noël.

De nos jours, tout s’allège, comme le porte monnaie. Il faut aller loin pour trouver la bûche traditionnelle. On ne trouve pratiquement que des bûches glacées, ou des bûches déstructurée restructurées « New Kitchen ».

De nos jours, on mange léger. C’est pour cela, que la bûche traditionnelle, la vraie, à la crème au beure, a quasi disparue de l’étal des pâtissiers.

Or c’est, et de loin, celle que je préfère, tant qu’à s’intoxiquer, s’intoxiquer de préférence avec quelque chose qui a du goût.

Le goût (la petite minute éducative du Docteur Sangsue), encore appelé « Palatabilité » est donné grâce à trois éléments le sucré, le salé et le gras. La bûche traditionnelle a cet avantage énorme de regrouper en un seul dessert, outre un peu de sel, en mordançage, beaucoup de sucre et, surtout, beaucoup de gras.

Disons qu’après les huitres avec ses crépinettes et son vinaigre maison à l’échalote, le boudain blanc, le foie gras et son verre de sauternes, le coq au vin arrosé de quelques verres de rouge, la salade et le plateau de fromage, il ne restait guère de place pour la sempiternelle bûche.

C’est ce qui s’appelle avoir les yeux plus gros que le ventre.

Il restait donc, pour moi, une bûche entière.

Ce que j’en fis, alors, fut énorme, j’ai un peu honte.

Le lendemain, je l’attaquais au petit déjeuner, la continuais au déjeuner et la terminais au dîner.

Le seul effet indésirable fût un Reflux Gastro Oesophagien, bien corrigé par un IPP.

La gourmandise est un vilain défaut.

Mais, dieu que c'était bon.

 

23/12/2012

La Pharmacie

J’aimais bien aller dans cette pharmacie, qui était, presque comme une pharmacie de campagne, implantée dans une maison individuelle aux volets vert olive.

J’aimais bien aller dans cette pharmacie, pendant quelques jours de pont, quand il m’arrivait quelque bricole médicale, moi ou à ma mie. J’aimais bien, quand ce n’était pas trop méchant aller chercher quelques médicaments.

Progressivement, la clientèle augmentant la pharmacienne s’associa avec un autre pharmacien ; on embaucha des Préparatrices en Pharmacies aux jolies blouses roses, seuls les deux pharmaciens ayant droit à la prestigieuse blouse blanche.

Mais, cela n’était pas suffisant, un centre commercial se créa autour d’un Super U, un restaurant déménagea, un boulanger suivit le pas.

La pharmacie, pour ne pas rester à la traine, s’y déplaça.

 

« Non je ne me souviens plus du nom du bal perdu ».



20/12/2012

Une cuisson de foie gras mouvementée, ou comment récupérer un foie en perdition





Comme tous les ans, je prépare des foies gras, rien de plus facile que cela. J'entends par là (façon de parler), la réalisation d'une semi-conserve d'un foie gras mi cuit qui peut se six mois au réfrigérateur. De façon idéale il faudrait faire bson foie gras 1 mois avant de le déguster pour Noël (ou le jour de l'an).

Comment préparer un foie gras :

Prendre un foie gras, cru, extra de 500 g. Sortez le du réfrigérateur pour le mettre dans de l'eau tiède et salée. Le but étant de le rendre "tout mou". Sortez le précautionneusement , déposez-le sur plusieurs feuilles de SOPALIN*. Saler et poivrer, comme un beefsteak, avec du sel et du poivre au moulin. mettre dans un bocal (Le Parfait*) muni de son joint. Enfournez la bête dans le bocal bien propre. Mettre dans une cocotte minute avec un fond d'eau froide, et laisser cuire 12 mn pour un foie gras de 500 g.

La cata :

J'en arrive donc à ma cuisson.

Dans la cocotte il y avait deux bocaux, quand soudain j'entends "clac" ; mauvais signe.

A la fin des 12 mn fatidique, je ne peux que constater qu'un bocal s'est cassé, le fond s'est détaché, le foie gras cuit flottant dans son jus coupé d'eau.

Je fais ni une, ni deux, je le récupère dans une boite en plastique, direction le frigo.

le lendemain, le foie gras était à point.

Ce fut Noël avant Noël? il était parfait, mi cuit, légèrement rosé à la coupe, onctueux, sans amertume prédominante, et... long en bouche.

Une pure merveille.

Le mot de la fin :

Voilà comment on arrive, en cuisine, à retomber sur ses papattes.


                                   Bocal "Le Parfait*"

17/12/2012

Docteur Sangsue KO contre son Logiciel Médical.

Source : http://static.solutionsmedicales.fr/


 

Assez régulièrement, je met à jour mon Logiciel Médical.

Hier, par malheur, j'ai eu l'idée saugrenue d'installer la dernière MAJ (Mise A Jour) de ce foutu logiciel.

Tout à fait à la fin de la MAJ, il me dit que c'est une MAJ majeure pour les prescription.

Ouille me dis-je, faisons machine arrière, impossible. Ben, euh... Continuons.

La MAJ se passe très bien, trop bien, par contre en ouvrant la mise en forme d'une ordonnance sur un dossier médical, je tombe sur une nouvelle ergonomie totalement inconnue, soit disant ergonomique, mais totalement inexploitable pour moi.

Cela ressemble un peu à de l'Office 2010, mais en pire !

Ou est le VIDAL dans tout ça ?

Joyeux Noël et Bonnes Vacances Dorteur Sangue !

Tu as bien dormi ?

Crédit Photo : http://mere-geek.com/



J’ai dans ma clientèle un petit bout, une petite fille de 4 ans. Elle a un peu la bougeotte mais elle est bien managée par le père.

La petite est attachante, mignonne avec des yeux pétillants de malice, bien sûr elle est très observatrice.

A la dernière consultation, le père me raconte la dernière avec sa fille. Il s’appétait à l’amener à l’école maternelle, quand elle lui demanda : Tu as bien dormi? Le père surpris lui dis : Oui, pourquoi?

Tu peux me porter?

Mais, celle qui m’a fait le plus rire, c’est quand, un jour, le père alluma l’ordinateur pour mettre un DVD à sa fille, comme il n’y avait pas de son, le père se pencha derrière l’ordi à la recherche d’un fil débranché, quand il vit sa fille diriger sa main vers le bouton on/off, elle appuie, alors, dessus et, comme par enchantement, le son apparut subitement.

Je vous l’ai dit : Observatrice.

14/12/2012

L’Hymne national de la Grande Bretagne et sa petite histoire


Instruments chirurgicaux utilisés par Charles-François Félix pour opérer la fistule anale de louis XIV

Pour rester dans l’atmosphère de l’article précédant, et surtout des derniers commentaires, je vous propose un petit divertissement historico-médico-musico-royal.

Le 18 novembre 1686, au matin, Charles-François Félix opère le Roi Soleil de sa fistule anale après s'être fait la main sur des malades des hospices parisiens.

Il doit ré intervenir plusieurs fois au mois de décembre, et jusqu'en janvier 1687, avant que le roi ne commence à se remettre des différentes interventions.

A cette occasion, et pour soutenir la difficile épreuve que traverse le roi, Madame de Brinon, religieuse supérieure et co-fondatrice de l'établissement "la Maison royale de Saint-Louis", située à Saint-Cyr, a écrit un petit motet que le surintendant de la musique Jean-Baptiste Lully a fort obligeamment mis en musique.

En 1714, le compositeur allemand Georg Friedrich Haendel est en voyage à Paris. Tandis qu'il visite la Maison royale de Saint-Louis, il obtient la permission de recopier l'air et les paroles de la chanson qui fut écrite et mise en musique presque 30 ans plutôt.

Haëndel traduit les paroles, et offre l'oeuvre au roi Georges Ier en s'en appropriant la paternité.

Ainsi est né, de la  fistule anale du Roi Louis XIV, l'Hymne de la Grande Bretagne : "God save the King".




Sources :

 - God save the Qeen et l’anus de Louis XIV

 - Fistule anale de Louis XIV

12/12/2012

La cafetière hantée

             Cafetière Krups YY8304FD

10 tasses programmables - Carafe isotherme
Fonction Aroma : café aux arômes prononcés
Ecran LCD - Système anti-gouttes
Arrêt programmable jusqu'à 3 heures

+ le Bitoniau



Quoi de plus agréable, le matin, de se réveiller avec une bonne odeur de café flottant dans la maison.

Quoi de plus agréable, la matin, de se réveiller et d'entrer dans la cuisine avec le café tout prêt.

C'est pour cela que j'ai sélectionné une belle cafetière programmable, une Krups (Cafetière Krups YY8304FD), bonne marque, s'il en est.

Quoi de plus désagréable, le matin, de voir que la cafetière a débordée.

Non, pas régulièrement, mais, comme cela, assez souvent, pas tous les jours. Elle avait de bons jours et de mauvais jours.

Bref, la cafetière était hantée.

Le matin, je rentait toujours avec appréhension dans la cuisine, et avec l'éternelle question : A-t-elle débordée ou n'a-t-elle pas débordée aujord'huii ?

Un jour, excédé, je résolu de regarder son anatomie. En effet, je me dis, ce n'est pas possible qu'une cafetière soit hantée.

Je soulevais le couvercle et regardais avec attention un clapet, un bitoniau, que je connaissais je versais de l'eau sur le couvercle et, EUREKA ! La soluce le clapet, certes servait quand on verait le café, mais, s'il était fermé, il empêchait le café de rentrer dans la cafetière.

Je programmais donc instantanément l'opération de la cafetière : la bitoniectomie, j'enlevais ce foutu clapet, cette Put*** de pièce, un tout petit bout de plastique.

Le lendemain, pas de débordement, le versement du café impec : La pièce était superflue, un peu comme l'appendice.

Quel est le C** d'ingénieur, à la mort moi le, qui a eu l'idée farfelue de foutre ce Put*** de bitoniau.

09/12/2012

Comment choisir son médecin traitant

Panoramix, Le Druide. BD Astérix - Goscinny et Uderzo



Sachant que, comme dans toute profession, il est parfois difficile de trier le bon grain de l'ivraie, on peut, décemment, se poser la question essentielle : comment choisir son médecin traitant (son généraliste) en ayant le moins de chance possible de se tromper de boutique.

En effet, il ne faut pas se le cacher, certains médecins sont nuls, tant du point de vue des connaissance que, surtout de l'intellect (l'intelligence pure). D'autres, travaillent au charme, pour se constituer une clientèle rondelette, plutôt ronde que lette, d'ailleurs.

J'ai une théorie qui vaut ce qu'elle vaut : le corps humain est une mécanique, certes une mécanique qui pense et qui se reproduit, mais une mécanique quand même, et dont on connait, de façon de plus en plus affinée, le mode de fonctionnement. Ma théorie, qui vaut ce qu'elle vaut, se rapproche et prend modèle sur l’animal-machine de Descartes.

Comme les appareils électroménager, les automobiles, le corps humain tombe en panne, en début de vie et en fin de vie. il est donc inutile de prendre une extension de garantie pour un nourrisson. Mais qu'es ce que je raconte !

La courbe de consommation médicale est intéressante à étudier. Pour les hommes, c'est simple, il y a un pic, somme toute assez bas, en début de vie, puis la courbe augmente lentement et décolle après 50 ans. Pour les femmes c'est un peu plus complexe, c'est normal, car la gent féminine a toujours plus complexe que son homologue masculin. Pour les femmes il y a la même courbe que pour les hommes, hormis le fait qu'il y a une surconsommation médicale entre 20 et 40 ans (période reproductive, avec les accouchements).

Comme il est normal que le patient ne puisse juger ses connaissances techniques (comme un garagiste), à quoi peut-il se raccrocher pour ne pas se tromper dans le choix de son mécanicien auto, non, pardon, de son technicien du corps humain.

Un bon médecin généraliste est un médecin qui écoute, avec attention le patient. En effet, en Médecine Générale, le diagnostic d'une maladie, se fait à 80 % à l'interrogatoire du patient, seulement 10 % à l'examen clinique et 10 % aux examens para clinique (prise de sang, radio, scanner, IRM...).

De préférence, aussi, un bon médecin généraliste devrait avoir de bonnes connaissances en Psychiatrie, ce qui est difficile, de nos jours, car l'enseignement de cette spécialité fait, actuellement cruellement défaut, cala a peut-être changé depuis mes études, il y a de cela quelques années, il est vrai, mais cela m'étonnerait beaucoup.

En un mot comme en cent, personnellement, un bon médecin généraliste est, entre autre, un bon technicien qui pend son temps pour faire son diagnostic, qui connait ses limites et, celles-ci franchies, adresse, sans aucun scrupule, au bon spécialiste (un bon médecin doit avoir un carnet d'adresse bien fourni) Si le médecin généraliste n'est pas trop mauvais, le spécialiste le sera aussi (un bon médecin peut reconnaitre un autre bon médecin sur des critères purement professionnels).

Donc, dans la majorité des cas on peut juger son médecin de cette façon si le médecin généraliste sait bien écouter, c'est que le courant passe. Ceci étant, la majorité de la bobologie à tendance à guérir toute seule, ce qui fait, à mon avis, la réussite des médecines douces, par contre, face aux pathologie sérieuse, ce que j'appelle les vraies maladies, tant physiques que psychiques, on pourra juger le MG sur le fait que, s'il trouve la panne (la maladie), et applique une thérapeutique adaptée, la panne doit être "dépannée", et tout naturellement la symptomatologie dela pathologie doit disparaître, si la maladie est curable.

Ceci peut-être schématique et d'autant plus difficile quand on est face à un médecin qui travaille au charme.

Si un médecin, légalement, à une obligation de moyens, on peut étendre, avec prudence, cette notion, vers une sorte de compromis avec obligation de résultat, tout en cachant que l'erreur est humaine (l'homme n'étant, pas, totalement, une machine).

Voilà, si ce petit article a pu vous aider, j'en serai ravi.

Ah, un dernier mot, méfiez-vous d'un apprenti sorcier.



l'apprenti sorcier Paul Dukas vu par walt disney dans le Film Fantasia

Pas de port

Ports Informatique d'une vieille carte mère

http://fr.wikipedia.org/wiki/Port_informatique




Pour installer la nouvelle version de mon logiciel médical, celui-ci, le "machin", d'une part étant tellement lourd et, d'autre part, nécessitant, pour les mises à jour, une connexion ADSL, outre le fait de passer du bas débit (RTC) au haut débit (ADSL), vu la lourdeur du "machin, je fus obligé d'upgrader mon ordinateur en changeant, cela est classique, le processeur(CPU), la carte mère (Motherboard) et la mémoire vive (RAM).

Mais il y eut un binz.

Les nouvelle cartes mères n'ont, hormis deux ports PS2, (un pour la souris et un pour le clavier), les cartes mères n'ont plus que des ports USB. Or mon lecteur de carte vitale se branche sur un port série, les ports série ont des connecteurs séries qui possèdent , dans mon cas 9 broches (connecteurs DB9).

Mon lecteur, qui n'est plus dans sa prime jeunesse, se branche lui sur un port série.

Si je voulais le garder (vu le prix du bouzin), il ne me restait plus qu' faire l'emplette d'un adaptateur port série - port USB, outre cette adaptateur, pour le faire fonctionner, il est indispensable d'installer un petit logiciel (soft, abrégé de software, par opposition au hardware, le matos informatique) appelé du joli nom de pilote.

Depuis que j'ai cette installation, quand je branche un clé USB, cela fait sauter, assez souvent, le port du lecteur Sésam Vitale qui ne reconnait plus la carte vitale, ni la mienne non plus, par la même occasion.

Ce qui est comique, dans la situation c'est qu'il existe un autre logiciel pour le paramétrage du port du lecteur qui scanne tous les ports pour arriver...

A bon port.

Ce qui permet, en une minute, de se dépanner devant le patient.


Port de plaisance - http://fr.wikipedia.org/wiki/Port_de_plaisance


08/12/2012

La chaudière, le retour, suite et fin

Thermostat d'ambiance. Source : http://img.directindustry.fr

 

La personne qui devait nous sauver de la canicule causée par la nouvelle chaudière, et qui devait, aussi, peaufiner les dernier réglages est, enfin, passé.

Eh bien, non, ce n'est par moi qui ait déréglé le thermostat d'ambiance, c'est celui-ci qui est défaillant et doit être changé.

D'autre part, j'avais remarqué un bruit de fond bizarre, en écoutant de plus près je pesais que c'était le chauffage qui en était la cause, du type pompe mal réglée, d'autant plus quand s'approchant d'un radiateur, sans nul doute, cela venait de là.

Effectivement, le contrôleur de l'installation confirma mon diagnostic : il fallait régler la pompe et tout rentrerait dans l'ordre.

Comme quoi, quand on change un système qui marche, il faut, souvent ,'attendre à des surprises.

07/12/2012

Vie et mort d'une amicale

Crédit Photo : http://lespapiersdumoulin.com/


 

Je suis conscient que j'aborde un sujet délicat.

Je suis conscient que je risque de m'attirer les foudres de mes lecteurs, des patients ou des futurs patients.

Je suis conscient que je risque de m'attirer l'opprobre sur moi et la profession de médicale.

Je risque, je le sais, de me faire traiter de pourri, d'acheté, de vendu, de prescripteur perverti et je ne sais quel autre nom d'oiseau.

En effet, autrefois, avant la loi anti cadeaux, les médecins, assez régulièrement, recevaient, de la part des Laboratoires Pharmaceutique des petits cadeaux : stylos, mais aussi des invitations de laboratoires, pour des réunions de FMC (Formation Médicale Continue), avec, à la clé, une réunion dans un restaurant, un motif simple, à la foi la conviviale et de formation avec un spécialiste où, assez souvent un Prof de Médecine, un Universitaire, d'où la qualité de l'intervention de formation que l'on ne peut certainement pas classer de réunion bidon.

Il faut dire, cependant, qu'il y eut quelques dérapages, mais ce fut loin d'être la majorité.

Personnellement, je m'étais fixé comme règle de refuser l'achat thérapeutique au profit de l'incitation de prescription : Pour un bon médicament, je privilégiait le Visiteur Médical (VM) qui était le plus commercial.

Cela permis aux MG de se rencontrer et d'apprendre quelque chose sur une pathologie médicale et d'aborder, aussi, l'évolution du savoir Médical.

Ce que les Syndicats Médicaux étaient infoutus de faire, les praticiens de Médecine Libérale et les Labos, le faisaient.

Je sais que je vais me faire traité d'acheté, mais il est arrivé que certains Laboratoires Pharmaceutiques me délivrent des livres médicaux, souvent l'œuvre de certains laboratoires qui "offraient" des livres de médecine de haute tenue, sponsorisés par ces susdits laboratoires avant que ces livres ne soient mis en vente dans les bonnes librairies universitaires, au rayon Médecine.

Voila comment fonctionnait "le Machin*".

Il y a une vingtaine d'année, sous l'impulsion de deux Médecins Généralistes de la commune prés Grandville. Ces deux médecins eurent la très bonne idée de la création d'une Amicale de Médecins d'une même caste, celle de Médecins Généralistes Croyants et Pratiquants ; et, ce, dans le but de prévenir une FMC gérée, dans sa grande mansuétude, par l'Etat. Il faut dire que cette idée existait déjà dans Grandville et dans certaine banlieues.

La mayonnaise prit. Ces réunions étaient sponsorisée, donc par les Laboratoires Pharmaceutiques, mais avec une cotisation annuelle d'un montant d'un C.

Cela marcha si bien que fut décidé, comme dans les autres Amicales de Médecin, la création d'une Tontine. Le principe est simple, il suffit qu'un certains nombres de Médecins Généralistes se réunissent et s'engage à verser 1/2 de C, en cas de maladie d'un confrère.

Il faut dire, qu'en cas de Maladie, le cordonnier est le plus mal chaussé, en effet, le "délai de carence" date du début de la Maladie et de la date de versement des Indemnités journalières. Actuellement, les salariés touchent Leurs IJ avec un délai de carence de quatre jours, alors que, pour les Médecins libéraux, ce délai de carence est de...

TROIS MOIS !

Le "machin", Amicale et Tontine, fonctionna très bien pendant vingt ans, tant du point de vue de l'Amicale que de celui de la Tontine. Puis sous l'impulsion de la démographie médicale et du fait, aussi, que les jeunes médecins qui s'installaient ne venait ni à l'Amicale, ni à la tontine. Il suffisait de rajouter la loi anti cadeaux, pour programmer la mort des amicales médicales.

Dernièrement, voyant arriver à grand pas la mort du "Machin", je donnais ma démission et de l'Amicale et de la Tontine.

Le trésorier, au passage, me demanda la cotisation de cette susdite "amicale" bien que n'ayant pas assisté aux séances de "l'Amicale" moribonde. Je m'exécutais, dans la foulée, avec une certaine rancœur.

Dernièrement, je reçus une lettre me conviant à assister à une réunion de la dite "Amicale" sur cette invitation était écrit texto que si le bureau, n'arrivait pas à se constituer, ce serait la fin de l'amicale et, par voie de conséquence, de la Tontine.

Vexé comme un vieux rat, je ne m'y rendit pas.

Cela me conforta mon analyse, ma démarche était prémonitoire.

C'est la fin d'une époque et le début d'une autre avec l'apparition grandissante de déserts Médicaux et de la non installation des jeunes médecins en Médecine libérale (seulement 10 % des Médecins thèsès s'installent en libéral.

Pour la Médecine Libérale, la pages est tournée.




* "De manière péjorative. Cette utilisation a pour origine une citation de Charles de Gaulle le 10 septembre 1960 à Nantes à propos du Congo : « Le machin qu'on appelle l'ONU ».

Source Wikipédia.

 

04/12/2012

La vie de la résidence

Crédit Photo : http://www.sudpatrimoine.com/


Vous allez le voir, il y a de la vie dans ma résidence.

Quelques extraits choisis, mots pour mots, du dernier compte rendu de la réunion du conseil syndical de la résidence où est situé mon Cabinet Médical.

Ceux-ci sont sélectionnés pour leur... originalité.

Voilà une résidence qui vit.

Admirez le style littéraire du Gestionnaire de Copropriété.

"JARDINS : Il semblerait que dans deux jardins il y aurait des plants de cannabis, culture illégale. Le conseil syndical ne veut ni être recel ou complice d’une telle culture. Le syndic devra en informer les services de police. Les services de Police se sont déplacés sur la copropriété et n’ont rien trouvé d’anormal. La copropriété ne peut être en aucun cas responsable dixit les services de Police.

RAT : Madame B a eu la malencontreuse surprise d’apercevoir un rat qui remontait par ses toilettes. Nous avons alerté la LYONNAISE et la Mairie pour une intervention. Cet incident est tout à fait exceptionnel et résulte des travaux importants qu’effectue la LYONNAISE sur les réseaux. Ces travaux perturbent la vie sociale de ces bestioles.

CHIENS : les espaces verts sont de plus en plus parsemés de crottes de chiens. Faire un rappel aux occupants."

La chaudière, le retour



Comme vous le savez bien, vu le "buzz" (bon, je sais, c'est un bien grand mot) causé par la mort de mon ancienne chaudière, celle ci m'ayant claquée deux jours avant son remplacement, car, sur les conseils de ma Mie, j'avais "forcé un peu la vieille".

Nous sommes passé du froid au chaud (certes ce n'est pas un chaud et froid voire un chaud-froid, mais la formule inverse n'existe pas).

Avant de partir à consulte, je discutais, un peu, avec le chauffagiste qui me dit qu'un employé de la boite fournisseur de la dite chaudière, viendrait, plus tard, faire des réglages plus fins, les derniers réglages, les réglages définitifs.

Le chauffagiste fit, donc, avant de partir, les premiers réglages de la sus dite chaudière.

Moi, en rentrant, le soir, je ne sais plus pour quel motif, la curiosité ou la bêtise, je commence à toucher le thermostat d'ambiance, d'abord, je tourne autour, Dieu que ça à l'air compliqué !

Puis je rentre dans le vif du sujet, mis un peu en confiance, je commençai à toucher aux "boutons".

Et, c'est ainsi que de 19° C, le thermostat passa à... 22° C !

Depuis, je crève de chaud, je ne supporte pas une chaleur pareille!

J'attends impatiemment que l'on vienne régler, pour de bon, cette fichue chaudière, et, surtout, que l'on me livre...

Le mode d'emploi.


30/11/2012

Urgence différée, quand la relation Généraliste Urgentiste se dégrade

Source : http://www.leblogfinance.com/




De nos jours, je vous le dis, la confraternité se perd.

Cette année, pour la première fois de ma carrière (trente ans, quand même), je me suis fait "engueulé" par deux Urgentiste, car j’avais un peu trop ouvert le parapluie, mais, quand je doute, moi, je bote en touche, j’ouvre le parapluie. Et après tout, l’erreur est humaine.

Le premier, ce fut un « Urgentiste » de l’hôpital Psy de Grandville. Ce fut très désagréable, car je n’eu point l’esprit de répartie.

Le second fût un Urgentiste du CHU de Grandville. Effectivement, je m’étais planté, mais là il y eu changement de donne. Après ses propos peu amènes, je lui demandais son statut, il fut décontenancé. Je rajoutais : « donc vous être salarié, eh bien  je vous déconseille de vous installer en libéral, car si vous tenez des propos pareils aux confrères, vous n’aurez plus qu’à dévisser votre plaque ».

Long silence.

"Au revoir mon cher confrère".

Depuis, j’ai modifié le courrier d’envoi aux Urgence, ma correspondance tient en une phrase. Ce qui fait une lettre du style:

Monsieur,
Je vous adresse Mme Mr, pour suspicion de (motif de l’envoi).
Bien confraternellement.

Pas plus tard qu’hier, j’adresse un patiente ayant un Cholécystite aigue. Celle-ci avait débuté lors d’un séjour à la montagne, où avait été fait un bilan biologique, montrant une infection patente de sa vésicule. Une sorte « d’Urgence différée » Urgente.

Curieusement pas de coup de fil de l’Urgentiste.

Cela illustre bien l’adage pas de nouvelle, bonne nouvelle.

De nos jours, je vous le dis, la confraternité se perd.

25/11/2012

Comment choisir son vin : les caractéristiques d'un bon vin

Crédit Photo : http://devasselotamandine.escenblog.fr/


Vous êtes au super marché dans le rayon vin. Vous n'y connaissez rien en vin. Devant vous s’étale un alignement de bouteilles décourageant.

Comment pourriez vous faire pour choisir un vin qui ne devrait plaire à vos invité, ou charité bien ordonnée, pour vous-même, ce que j’appelle le vin du dimanche, en regardant l’émission culinaire du moment, l’émission de Petitrenaud sur la 5.

Tout d’abord le prix, il n’y a pas de secret, un vin à 2 € ne sera jamais un bon vin. Pour avoir du bon, il faut y mettre le prix, ceci dit, le but du jeux est d’acheter avec un bon qualité prix.

Pour les vins rouges, il faut taper entre 8 € et 15 € (a 15 €, on a une très bonne qualité, mais, c’est cher, alors qu’entre 8 € et 13, voire 13 €, c’est là que se situe le bon rapport qualité prix).

Une autre caractéristique, le cul de la bouteille doit être bien creux, autrefois, cela permettait en mettant la bouteille debout pendant plusieurs hure de faire tomber les impuretés du vin (la lie), ce qui fait qu’and servant le vin on pouvait eviter au maximum le vin sans verser la lie, tout en versant presque toute la bouteille.

Un autre caractéristique, si vous n’y connaissez absolument rien en vin, c’est d’acheter des flacons (des bouteilles) primés au concours agricole de paris (médaille d’or ou médaille d’argent).

Enfin, vous regarderez la capsule congé, la capsule qui recouvre la bouteille, si celle-ci est recouverte d’un plastique avec le tampon du congé, vous pouvez y aller, c’est, à peu près une très bonne bouteille, mais, le prix doit aller avec e, vraisemblablement dépasser notre forfait.

Pour confirmer votre choix, une fois chez vous quand vous  ouvrirez la bouteille vous plierez en deux la capsule congé pour voir sa qualité. Une fois la bouteille débouchée, vous regarderez la qualité du bouchon, si celui-ci est est fait de liège reconstitué voire de plastique, méfiance, quoique, mais c’est rare.

Un bon bouchon est lisse, le liège de bonne qualité et recouvert de paraffine.

Enfin vous sentirez le bouchon.

Il ne vous reste plus qu’a mirer le vin, il doit être foncé, le sentir, puis le déguster.

A votre santé.

Tchin.

23/11/2012

La mère, le père, la fille, le médecin : une mauvaise prise médicamenteuse

Corticoïde inhalé (FLIXOTIDE 50*)

 



Une mère, infirmière, m’amène sa fille ainée, de 8 ans, pour une toux, sèche, chronique depuis une bonne semaine. Elle dort très mal, à cause de cette toux.

Je ne sais trop de qui se passe, mais cette année depuis le début de l’hiver cette nouvelle pathologie est monnaie courante tant chez les adultes que chez les enfants, avec une prédominance infantile, cependant.

Un virus, la pollution, ou les deux, je ne sais. Toujours est-il qu’il s’agit d’une hyper réactivité bronchique. Ce n’est pas de l’asthme, mais cela y ressemble furieusement. Le traitement est donc le même;

Plus ou moins broncho dilatateur + Corticoïde, les deux inhalés, avec, en starter, 8 jours de corticoïde par voie orale.

Je vois donc la fillette et lui prescrit un corticoïde inhalé en lui montrant la manip, je vérifie qu’elle le fait bien, ça va, ce n’est pas trop mal, elle le prend à peu près correctement, cela devrait aller.

Quelques jours plus tard, le père me la ramène, me disant que, après un début prometteur, la toux à repris. Re contrôle de la prise, mauvaise prise, a nouveau démonstration et contrôle de la prise.

Pour plus d’efficacité, je rajoute 8 jours de corticoïde par voie orale.

Comme quoi, avant de changer de traitement, il vaut mieux trouver si le médicament est pris correctement, surtout quand la forme galénique (la présentation du médicament) est atypique. Comme dans ce cas, là.

Mais, cela peut se voir pour des formes galéniques plus classiques, comme dans un de mes précédants articles.

 

"Je ne suis pas bien portant" (Ouvrard) - 1932. Un des comiques troupier les plus fameux.

21/11/2012

Le panier de crabe ou les joies de la fonction publique

"Les fonctionnaires" - Bloz et Beka - Editions Bamboo


Je soigne une patiente qui travaille dans la fonction publique, tout au moins ce qu’il en reste. Pudiquement, elle est fonctionnaire titulaire (par opposition aux contractuels qui eux n’ont pas la sécurité de l’emploi).

Je sais, vous allez me dire, encore une qui est payée à « rien foutre » ; détrompez-vous, c’est loin d’être son cas, elle aime son travail, elle est juriste et contrôle des « budget », somme toute plutôt élevés.

Contrairement à ce que l’on pense, il y a des fonctionnaires compétents et travailleurs. Par les temps qui courent, ils travaillent d’autant plus que l’on ne remplace pas les fonctionnaires partant, voire les faisant partir en mettant « la pression » créant ainsi un réel harcèlement moral.

Elle me dit que si l’on veut avoir une chance de garder son poste de cadre, il vaut mieux faire de la rétention d’information, se rendant, ainsi, indispensable, le seul à savoir faire fonctionner le Schmilblick. "Le Machin" comme a dit le Général De Gaulle, en 1960, en parlant de l’ONU.

Elle me parle, de temps en temps, de la bête noire du fonctionnaire : la hiérarchie.

Et plus particulièrement du chef direct, mais, parfois du n+1, c’est ce que j’appelle le « sur chef », voire le n+2 . Là ou cela se corse, c’est quand le chef est incompétent ou pervers, voire les deux, cela n’est pas incompatible, ou quand il a de grandes ambition et une compétance moyenne, s'accaparant ainsi, à son profit, le travail de son agent.

Autre problème du cadre de la fonction Publique d’Etant, le "sous chef", l'agent incompétent, lui aussi, qui  fait régner une ambiance pestilentielle, allant, parfois, jusqu’à mettre en route une accusation de harcèlement moral.

Ce type de vécu m'est, personnellement inconnu, car j’ai la chance, pour une fois dans ce foutu métier, d’être un travailleur indépendant. Mon chef, c'est moi, quand je travaille mal, je me convoque dans mon bureau, et je me tance.

16/11/2012

La rue fantôme

Source : http://mebahiah42.wordpress.com/


 

Tous les jours, en allant travailler, j’emprunte une rue envoûtée.

Assez régulièrement, un commerce, en s’installant, en pousse un autre, puis, celui-ci, meurt à son tour, parfois il n’est pas remplacé.

Quelques commerces de proximité, tant bien que mal, arrivent à survivre, une quincaillerie tenue par de vieux commerçants, les quincailleries sont des lieux fascinants, celle-ci en fait partie, bien qu’elle soit de surface, assez réduite, on y trouve de tout. Un 7/7, 24/24, 365/365, tourne bien, lui. Il faut dire qu’il dépanne remarquablement le chaland.

Certains commerces ont pratiquement disparus, les commerces de bouche, boucher, charcutier, boulanger, remplacés par quelques mutuelles et des agents immobiliers qui ont, parfois du mal à résister, un comble dans cette profession.

La majorité des commerces fermèrent.

Il faut dire que l’arrivée du tramway, y fut pour beaucoup.

L’impossibilité de se garer, chamboula la vie de cette pauvre rue qui devint… Une rue… fantôme.

« O TEMPORA O MORES ».

 

Ceci me fait songer au film de Jacques Tati, Mon Oncle, où l’on voit une société évoluer, avec la fin d’une époque, celle des années 50 remplacée par celles des années 60.



Une patiente frustrante et énigmatique




Hier soir à consulte, jeune femme de 22 ans, étudiante en droit de 4° année, consulte après que son mari étudiant ingénieur, m’ait téléphoné pour prendre rendez-vous. Marié à 22 ans, ça fait jeune, ceci n’est qu’une constatation.

Elle se plaint de cervicalgies (douleurs au cou), me parle de scoliose du cou ce qui est plutôt surprenant (la scoliose touche tout le rachis, toute la colonne vingt cinq balles).

Elle a eu, par le passé, de multiples traumatismes du coup : deux chutes de cheval, une chute à vélo, avec, en plus, un traumatisme crânien, pour lequel elle a été traitée, un temps, par antiépileptique. Sans oublier un frère hydrocéphale "normal" car ayant été opéré pour mise en place une dérivation ventriculo-péritonéale (DVP), ce qui sauva son cerveau.

En définitive, cette patiente, a beaucoup décousu, par le passé, avec la gent médicale.

Et ce n’est pas fini, car elle de plaint, maintenant, de douleurs cervicales chroniques et tenaces. Ce qui, me dis-t-elle, la gène énormément dans la vie de tous les jours.

Accompagnée de son mari, celui-ci, de temps en temps lui caresse la main, comme pour la soutenir (certes il l’aime, ils sont jeune et fougueux). Mais cela semble, un peu, démesuré, on dirait qu'il la protège.

Le contact, est bizarre, assez froid, pas beaucoup de marge de manœuvre me concernant.

Elle a déjà passée des radios du cou, il y a 6 mois, mais elle ne me les pas amenées, bien sûr.

Je suis carrément exclu, quand elle me sort qu’elle a pris rendez-vous avec un rééducateur fonctionnel.

Après avoir tâté le terrain au niveau stress, elle me dit que tout baigne.

En piochant bien, comme elle est en 4°année de droit, se profile à l’horizon le difficile choix d’un entrée dans la vie active, et comme "il faut entrer dans la vie comme le vieillard en sort"…

Il semblerait "qu’il y ait baleinou", pour le coup.

"Bref, comme disait pépin", je ne la sens pas. Bien sûr il faut éliminer une pathologie somatique, mais cela sent fort le le psy et peu le somatique.

Et elle n’est pas près de consulter l’homme de l’art, le bon spécialiste.

En définitive, j’ai la désagréable sensation que c’est elle qui dirige la consultation et pas moi. Avec la maturité professionnelle, j'ai compris, que dans ces situations là, il vallait mieux se laisser conduire, dans la mesure du raisonnable, naturellement.

Je lui prescris, en attendant la consultation du sauveur temporaire, avant qu’il soit, lui aussi, mis en échec, un traitement anti-inflammatoire antalgique et décontracturant.

J'eu été ostéopathe, j'eu pu essayer de la manipuler, elle, si rigide, moi, simple allopathe, il me fallait mesurer la moindre de mes paroles.

A tout hasard, je lui indique le centre anti douleur du CHU de Grandville.

Une consultation tellement frustrante, comme il y en a rarement.