30/11/2012
Urgence différée, quand la relation Généraliste Urgentiste se dégrade
Source : http://www.leblogfinance.com/
De nos jours, je vous le dis, la confraternité se perd.
Cette année, pour la première fois de ma carrière (trente ans, quand même), je me suis fait "engueulé" par deux Urgentiste, car j’avais un peu trop ouvert le parapluie, mais, quand je doute, moi, je bote en touche, j’ouvre le parapluie. Et après tout, l’erreur est humaine.
Le premier, ce fut un « Urgentiste » de l’hôpital Psy de Grandville. Ce fut très désagréable, car je n’eu point l’esprit de répartie.
Le second fût un Urgentiste du CHU de Grandville. Effectivement, je m’étais planté, mais là il y eu changement de donne. Après ses propos peu amènes, je lui demandais son statut, il fut décontenancé. Je rajoutais : « donc vous être salarié, eh bien je vous déconseille de vous installer en libéral, car si vous tenez des propos pareils aux confrères, vous n’aurez plus qu’à dévisser votre plaque ».
Long silence.
"Au revoir mon cher confrère".
Depuis, j’ai modifié le courrier d’envoi aux Urgence, ma correspondance tient en une phrase. Ce qui fait une lettre du style:
Monsieur,
Je vous adresse Mme Mr, pour suspicion de (motif de l’envoi).
Bien confraternellement.
Pas plus tard qu’hier, j’adresse un patiente ayant un Cholécystite aigue. Celle-ci avait débuté lors d’un séjour à la montagne, où avait été fait un bilan biologique, montrant une infection patente de sa vésicule. Une sorte « d’Urgence différée » Urgente.
Curieusement pas de coup de fil de l’Urgentiste.
Cela illustre bien l’adage pas de nouvelle, bonne nouvelle.
De nos jours, je vous le dis, la confraternité se perd.
10:50 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (23)
29/11/2012
La chaudière
Source : http://www.paintball-addict.org/
Depuis hier, le froid arrive sur Grandville
Pour bénéficier d’avantages fiscaux, ma mie et moi, avions décidé de changer la chaudière qui était, tant soi peu, vieillissante.
Seulement, le hic, fut qu’il fut impossible au chauffagiste de changer celle-ci avant la date fatidique de demain.
Les collègues de travail de ma mie eurent l’excellente idée de lui dire de faire monter la maison en température.
L’idée fut excellente.
Perso, je n’étais pas très chaud sur ce coup là, mais, comme ce que femme veut dieu le veut, il me fallu, la main forcée, faire cette manip. Je montais donc le thermostat d’ambiance et celui de la chaudière. Pendant quelques heures, tout marcha comme sur des roulettes, puis, en touchant, machinalement, un radiateur, il fallu me rendre à l’évidence, celui-ci était froid. En me rendant à la chaudière, je ne pu que constater la mort d’icelle, elle était secouée des derniers gasps agoniques.
Depuis hier, le froid arrive sur Grandville
Il ne nous reste plus qu’à bien se couvrir.
Heureusement, le chauffagiste vient changer la bête, demain.
Comme quoi, parfois, le remède est pire que le mal.
05:09 Publié dans Anecdote, Comfort, Humour, Mots, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (46)
25/11/2012
Comment choisir son vin : les caractéristiques d'un bon vin
Crédit Photo : http://devasselotamandine.escenblog.fr/
Vous êtes au super marché dans le rayon vin. Vous n'y connaissez rien en vin. Devant vous s’étale un alignement de bouteilles décourageant.
Comment pourriez vous faire pour choisir un vin qui ne devrait plaire à vos invité, ou charité bien ordonnée, pour vous-même, ce que j’appelle le vin du dimanche, en regardant l’émission culinaire du moment, l’émission de Petitrenaud sur la 5.
Tout d’abord le prix, il n’y a pas de secret, un vin à 2 € ne sera jamais un bon vin. Pour avoir du bon, il faut y mettre le prix, ceci dit, le but du jeux est d’acheter avec un bon qualité prix.
Pour les vins rouges, il faut taper entre 8 € et 15 € (a 15 €, on a une très bonne qualité, mais, c’est cher, alors qu’entre 8 € et 13, voire 13 €, c’est là que se situe le bon rapport qualité prix).
Une autre caractéristique, le cul de la bouteille doit être bien creux, autrefois, cela permettait en mettant la bouteille debout pendant plusieurs hure de faire tomber les impuretés du vin (la lie), ce qui fait qu’and servant le vin on pouvait eviter au maximum le vin sans verser la lie, tout en versant presque toute la bouteille.
Un autre caractéristique, si vous n’y connaissez absolument rien en vin, c’est d’acheter des flacons (des bouteilles) primés au concours agricole de paris (médaille d’or ou médaille d’argent).
Enfin, vous regarderez la capsule congé, la capsule qui recouvre la bouteille, si celle-ci est recouverte d’un plastique avec le tampon du congé, vous pouvez y aller, c’est, à peu près une très bonne bouteille, mais, le prix doit aller avec e, vraisemblablement dépasser notre forfait.
Pour confirmer votre choix, une fois chez vous quand vous ouvrirez la bouteille vous plierez en deux la capsule congé pour voir sa qualité. Une fois la bouteille débouchée, vous regarderez la qualité du bouchon, si celui-ci est est fait de liège reconstitué voire de plastique, méfiance, quoique, mais c’est rare.
Un bon bouchon est lisse, le liège de bonne qualité et recouvert de paraffine.
Enfin vous sentirez le bouchon.
Il ne vous reste plus qu’a mirer le vin, il doit être foncé, le sentir, puis le déguster.
A votre santé.
Tchin.
14:30 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (21)
23/11/2012
La mère, le père, la fille, le médecin : une mauvaise prise médicamenteuse
Corticoïde inhalé (FLIXOTIDE 50*)
Une mère, infirmière, m’amène sa fille ainée, de 8 ans, pour une toux, sèche, chronique depuis une bonne semaine. Elle dort très mal, à cause de cette toux.
Je ne sais trop de qui se passe, mais cette année depuis le début de l’hiver cette nouvelle pathologie est monnaie courante tant chez les adultes que chez les enfants, avec une prédominance infantile, cependant.
Un virus, la pollution, ou les deux, je ne sais. Toujours est-il qu’il s’agit d’une hyper réactivité bronchique. Ce n’est pas de l’asthme, mais cela y ressemble furieusement. Le traitement est donc le même;
Plus ou moins broncho dilatateur + Corticoïde, les deux inhalés, avec, en starter, 8 jours de corticoïde par voie orale.
Je vois donc la fillette et lui prescrit un corticoïde inhalé en lui montrant la manip, je vérifie qu’elle le fait bien, ça va, ce n’est pas trop mal, elle le prend à peu près correctement, cela devrait aller.
Quelques jours plus tard, le père me la ramène, me disant que, après un début prometteur, la toux à repris. Re contrôle de la prise, mauvaise prise, a nouveau démonstration et contrôle de la prise.
Pour plus d’efficacité, je rajoute 8 jours de corticoïde par voie orale.
Comme quoi, avant de changer de traitement, il vaut mieux trouver si le médicament est pris correctement, surtout quand la forme galénique (la présentation du médicament) est atypique. Comme dans ce cas, là.
Mais, cela peut se voir pour des formes galéniques plus classiques, comme dans un de mes précédants articles.
"Je ne suis pas bien portant" (Ouvrard) - 1932. Un des comiques troupier les plus fameux.
11:23 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
21/11/2012
Le panier de crabe ou les joies de la fonction publique
"Les fonctionnaires" - Bloz et Beka - Editions Bamboo
Je soigne une patiente qui travaille dans la fonction publique, tout au moins ce qu’il en reste. Pudiquement, elle est fonctionnaire titulaire (par opposition aux contractuels qui eux n’ont pas la sécurité de l’emploi).
Je sais, vous allez me dire, encore une qui est payée à « rien foutre » ; détrompez-vous, c’est loin d’être son cas, elle aime son travail, elle est juriste et contrôle des « budget », somme toute plutôt élevés.
Contrairement à ce que l’on pense, il y a des fonctionnaires compétents et travailleurs. Par les temps qui courent, ils travaillent d’autant plus que l’on ne remplace pas les fonctionnaires partant, voire les faisant partir en mettant « la pression » créant ainsi un réel harcèlement moral.
Elle me dit que si l’on veut avoir une chance de garder son poste de cadre, il vaut mieux faire de la rétention d’information, se rendant, ainsi, indispensable, le seul à savoir faire fonctionner le Schmilblick. "Le Machin" comme a dit le Général De Gaulle, en 1960, en parlant de l’ONU.
Elle me parle, de temps en temps, de la bête noire du fonctionnaire : la hiérarchie.
Et plus particulièrement du chef direct, mais, parfois du n+1, c’est ce que j’appelle le « sur chef », voire le n+2 . Là ou cela se corse, c’est quand le chef est incompétent ou pervers, voire les deux, cela n’est pas incompatible, ou quand il a de grandes ambition et une compétance moyenne, s'accaparant ainsi, à son profit, le travail de son agent.
Autre problème du cadre de la fonction Publique d’Etant, le "sous chef", l'agent incompétent, lui aussi, qui fait régner une ambiance pestilentielle, allant, parfois, jusqu’à mettre en route une accusation de harcèlement moral.
Ce type de vécu m'est, personnellement inconnu, car j’ai la chance, pour une fois dans ce foutu métier, d’être un travailleur indépendant. Mon chef, c'est moi, quand je travaille mal, je me convoque dans mon bureau, et je me tance.
05:43 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (13)
19/11/2012
La question du jour : Ecolo ou pas écolo ?
J’ai une fâcheuse tendance à associer un bon comportement social avec un bon comportement écologique.
Un exemple. Ce matin,
« Je m'baladais sur l'avenue
Le cœur ouvert à l'inconnu
J'avais envie de dire bonjour
À n'importe qui
N'importe qui ce fut toi
Je t'ai dit n'importe quoi
Il suffisait de te parler
Pour t'apprivoiser. »
Aux Champs Elysée (Joe Dassin)
Ce fut Toi, une mini cooper 4x4, comme on sait si bien les faire, de nos jour.
Non, je n’affabule pas : une mini cooper 4x4, un signe ostentatoire de richesse et de… culot
En effet, la conductrice (qui dit mini cooper, dit femme), mais un homme eu pu faire tout aussi bien (ou mal, à vous de juger) dans un autre véhicule (un gros 4x4, évidement).
Madame remonte la rue, en sens interdit, obligeant une autre voiture à s'arrêter.
Vous le croirez si vous voulez, Madame rentre, sans aucun complexe, ni merci, dans le jardin de sa maison.
C’est manifestement un comportement anti social.
Peut-on le qualifier, aussi, de comportement anti écologique ?
« L'écologie, entendue au sens large, désigne le domaine de réflexion qui prend pour objet l'étude des interactions, et de leurs conséquences, entre individus (pris isolément et/ou en groupe constitué) et milieu biotique et abiotique qui les entoure et dont ils font eux-mêmes partie ; les conséquences sont celles qui affectent le milieu, mais aussi, en retour, les individus eux-mêmes. »
Wikipédia - http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cologie
Alors, on en revient à la question du jour : un comportement anti social est-il anti écologiste ?
A vous de jouer.
Question subsidiaire : La ville sest-elle une biocénose* ?
LE CONCEPT "BIOTOPE CITY"
LA VILLE COMME NATURE. Réflexions sur un avenir urbain
Elisabeth Wertmann : Biotope City - was heisst das ?
Helga Fassbinder: Le concept Biotope-City – la ville comme nature - est un concept englobant, plus étendu que les concepts de la ville durable (au sens de développement durable) et de la ville verte.
Source : http://www.biotope-city.net/article/le-concept-biotope-ci...
* En écologie, une biocénose (ou biocœnose) est l'ensemble des êtres vivants coexistant dans un espace défini (le biotope).
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bioc%C3%A9nose
Cette vidéo peut peut-être fair avancer le Schmiblick.
09:48 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Musique, Politique, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (35)
16/11/2012
La rue fantôme
Source : http://mebahiah42.wordpress.com/
Tous les jours, en allant travailler, j’emprunte une rue envoûtée.
Assez régulièrement, un commerce, en s’installant, en pousse un autre, puis, celui-ci, meurt à son tour, parfois il n’est pas remplacé.
Quelques commerces de proximité, tant bien que mal, arrivent à survivre, une quincaillerie tenue par de vieux commerçants, les quincailleries sont des lieux fascinants, celle-ci en fait partie, bien qu’elle soit de surface, assez réduite, on y trouve de tout. Un 7/7, 24/24, 365/365, tourne bien, lui. Il faut dire qu’il dépanne remarquablement le chaland.
Certains commerces ont pratiquement disparus, les commerces de bouche, boucher, charcutier, boulanger, remplacés par quelques mutuelles et des agents immobiliers qui ont, parfois du mal à résister, un comble dans cette profession.
La majorité des commerces fermèrent.
Il faut dire que l’arrivée du tramway, y fut pour beaucoup.
L’impossibilité de se garer, chamboula la vie de cette pauvre rue qui devint… Une rue… fantôme.
« O TEMPORA O MORES ».
Ceci me fait songer au film de Jacques Tati, Mon Oncle, où l’on voit une société évoluer, avec la fin d’une époque, celle des années 50 remplacée par celles des années 60.
16:35 Publié dans Anecdote, Culture, Economie, La pensée du jour, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (17)
Une patiente frustrante et énigmatique
Hier soir à consulte, jeune femme de 22 ans, étudiante en droit de 4° année, consulte après que son mari étudiant ingénieur, m’ait téléphoné pour prendre rendez-vous. Marié à 22 ans, ça fait jeune, ceci n’est qu’une constatation.
Elle se plaint de cervicalgies (douleurs au cou), me parle de scoliose du cou ce qui est plutôt surprenant (la scoliose touche tout le rachis, toute la colonne vingt cinq balles).
Elle a eu, par le passé, de multiples traumatismes du coup : deux chutes de cheval, une chute à vélo, avec, en plus, un traumatisme crânien, pour lequel elle a été traitée, un temps, par antiépileptique. Sans oublier un frère hydrocéphale "normal" car ayant été opéré pour mise en place une dérivation ventriculo-péritonéale (DVP), ce qui sauva son cerveau.
En définitive, cette patiente, a beaucoup décousu, par le passé, avec la gent médicale.
Et ce n’est pas fini, car elle de plaint, maintenant, de douleurs cervicales chroniques et tenaces. Ce qui, me dis-t-elle, la gène énormément dans la vie de tous les jours.
Accompagnée de son mari, celui-ci, de temps en temps lui caresse la main, comme pour la soutenir (certes il l’aime, ils sont jeune et fougueux). Mais cela semble, un peu, démesuré, on dirait qu'il la protège.
Le contact, est bizarre, assez froid, pas beaucoup de marge de manœuvre me concernant.
Elle a déjà passée des radios du cou, il y a 6 mois, mais elle ne me les pas amenées, bien sûr.
Je suis carrément exclu, quand elle me sort qu’elle a pris rendez-vous avec un rééducateur fonctionnel.
Après avoir tâté le terrain au niveau stress, elle me dit que tout baigne.
En piochant bien, comme elle est en 4°année de droit, se profile à l’horizon le difficile choix d’un entrée dans la vie active, et comme "il faut entrer dans la vie comme le vieillard en sort"…
Il semblerait "qu’il y ait baleinou", pour le coup.
"Bref, comme disait pépin", je ne la sens pas. Bien sûr il faut éliminer une pathologie somatique, mais cela sent fort le le psy et peu le somatique.
Et elle n’est pas près de consulter l’homme de l’art, le bon spécialiste.
En définitive, j’ai la désagréable sensation que c’est elle qui dirige la consultation et pas moi. Avec la maturité professionnelle, j'ai compris, que dans ces situations là, il vallait mieux se laisser conduire, dans la mesure du raisonnable, naturellement.
Je lui prescris, en attendant la consultation du sauveur temporaire, avant qu’il soit, lui aussi, mis en échec, un traitement anti-inflammatoire antalgique et décontracturant.
J'eu été ostéopathe, j'eu pu essayer de la manipuler, elle, si rigide, moi, simple allopathe, il me fallait mesurer la moindre de mes paroles.
A tout hasard, je lui indique le centre anti douleur du CHU de Grandville.
Une consultation tellement frustrante, comme il y en a rarement.
13:31 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (16)
13/11/2012
Pause
L’Hôtel Costes est un hôtel parisien 5 étoiles. Situé au 239 rue Saint-Honoré, il est aussi connu pour son bar et sa terrasse, ainsi que son ambiance musicale « lounge » par le DJ Stéphane Pompougnac.
Stéphane Pompougnac est un Disc jockey français de lounge né en 1968 à Paris. Il est également musicien, compositeur et producteur. Il est connu pour avoir mixé les compilations lounge de la série Hôtel Costes.
Sources Wikipédia
23:26 Publié dans Loisirs, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (4)
Certitudes et Incertitudes
Ongles Punks
Ce soir à consulte, cela commence mal. Une patiente de 25 ans, que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam (plutôt d’Eve d’ailleurs) me sort une sauce de salmigondis avec, soit disant une tension oscillante, elle a un appareil d’automesure dont elle use et abuse. Elle rajoute qu’en plus elle a très mal de tête. Je n’arrive pas a savoir si c’est Psy ou pas. L’éternelle question « êtes vous stressée reste avec une réponse très évasive, non, elle est étudiante en lettres et elle est Russe me dit elle (elle parle un Français impeccable et sans accent), et de rajouter, « je n’ais pas de partiels actuellement ». Cependant, elle a de faux ongles punks de sorcières longs, pointus et adornés de plage noires. Je botte en touche : celle là, je ne la sens pas, c’est certainement Psys (attaques de panique ?), mais ce n’est pas clair. Direction les urgences, pour éliminer une pathologie organique. Encore une fois où Monsieur l’Urgentiste va me passer un savon pour lui avoir adressé une merde et pas une belle pathologie bien organique, une vraie pathologie du corps.
Hygroma du genou
Pathologie suivante : patient la trentaine viens me voir pour une chute avec mal au genou. Il a chu sur son genou. A l’examen clinique, une tuméfaction au niveau de l’articulation du genou lésé. Un magnifique Hygroma du genou. C’est une vraie pathologie organique, ouf, cela repose l’esprit.
Dyshidrose
Suivant ! Un patient de 25 ans, viens me voir car, me dis-il, il a de l’eczéma. A l’examen des mains il présente de s sortes de petites vésicules « en forme de grains de sagou », au niveau du pied, c’est eczématisé : une dyshidrose. Direction la Dermato.
Dans ce foutu métier de Généraliste, assez souvent, on reconnaît une pathologie, parfois, assez souvent il peut s’agir, aussi d’une pathologie Psy, ce « qu’adorent » les Urgentistes.M ais cela arrive que l’on ne trouve pas. Par mesure de prudence, quand je ne sais pas, direction les Urgences.
Traiter d’Attaques de Paniques une pathologie organique (du corps) cela fait, « un peu », désordre.
Allez, un dernier, pour la route : Une photo qui illustre un sujet d'actualité :
Dépassement d'honoraires Crédit photo : http://static.commentcamarche.net/
04:35 Publié dans Actualité, Anecdote, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
10/11/2012
Quand l’élève dépasse le Maître
Pour faire suite au « postage » précédant sur le pourriel téléphonique, le petit jeux que je pratique de temps en temps, dure depuis quelques temps, déjà. Pour pratiquer ce type de jeux, il faut une certaine imagination un peu déjantée et savoir improviser, en un mot, c’est rigolo.
Je le racontais donc à ma tendre et douce.
Que croyais vous qu’il arriva.
Un jour, le téléphone sonne, ma mie décroche, elle écoute puis dit qu’elle est aveugle, petit temps de silence (un ange passe) elle raccroche et part d’un éclat de rire.
« Qui c’était » lui demandais-je ?
Un démarchage téléphonique pour…
Des produits de maquillage.
20:30 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Humour, Pub, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (15)
09/11/2012
La plateforme téléphonique
Source : http://www.francesoir.fr/
S’il y a bien une chose qui m’agace, ce sont les coups de téléphones intempestifs pour me vendre telle ou telle mayonnaise miracle mal relevée.
Parfois, je raccroche, parfois, j’invente un scénario le plus farfelu possible.
Dernièrement une plateforme téléphonique par l’intermédiaire d’une charmante jeune fille me demande quel âge j’ai. Moi de répondre 90 ans. Puis elle me demande si mes enfants viennent me voir. Non, à mon grand regret.
Vous n’avez personne chez-vous ?
Si un jeune homme de 20 ans (j’espère bien qu’elle va croire que c’est un gigolo), je lui répond avec une voix tremblo-chevrottante.
Je vous propose, quand il n’est pas là un boitier d’appel qui vous permettra d’appeler les pompiers, le SAMU, en cas d’urgence.
Oui répondis-je, quand il fait les courses.
Je raccrochais, dans la foulée, et partis d’un éclat de rire salvateur.
17:56 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Humour, Loisirs, Potins, Pub, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (12)
Site Internet de Photographies Vintages (photographies anciennes)
Il y a quelques temps déjà, j’ai dégoté de derrière les fagots (enfin Internet plutôt), un site de photos (surtout de photos) et de quelques gifs animés vintages (anciennes).
Un exemple de cette URL*:
Jack Nicholson at home in Los Angeles, 1969.
Ce site est absolument fabuleux en richesse et en diversité.
Il montre, en outre, la vie quotidienne des générations antérieures, surtout des années 50, mais, aussi, des années 10 aux années 90.
Bonne découverte sur ce site :
http://vintagepics.centerblog.net/
Nota Bene :
* Le sigle URL (de l'anglais Uniform Resource Locator, littéralement « localisateur uniforme de ressource »), auquel se substitue informellement le terme adresse web, désigne une chaîne de caractères utilisée pour adresser les ressources du World Wide Web : document HTML, image, son, forum Usenet, boîte aux lettres électronique, entre autres. Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Uniform_Resource_Locator.
* Un fichier avec l’extension gif (Graphics Interchange Format) (littéralement « format d'échange d'images »), est un format d'image numérique. Les fichier gifs animés, comme le nom l’indique permet de voir des images animés. http://fr.wikipedia.org/wiki/Graphics_Interchange_Format.
Exemple :
Vie domestique
09:05 Publié dans Anecdote, Art, Histoire, Informatique, Internet, Le site du jour, Mots, Photographie, Potins, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
06/11/2012
Comment sécuriser sa connexion WiFi avec les adresses MAC : De l’utilité de "Wireless Network Watcher"
Wireless Network Watcher
Wireless Network Watcher est un petit software (logiciel), soft, en abrégé, qui permet de connaitre les adresses MAC de toutes vos cartes réseau.
Qu’est-ce qu’une adresse MAC ?
L’adresse MAC (Media Access Control) permet d’attribuer mondialement une adresse unique pour les cartes réseau ; elle est généralement représentée sous la forme hexadécimale en séparant les octets par un double point ou un tiret. Par exemple 5E:FF:56:A2:AF:15. (Merci Wikipédia).
Connaissant les adresses MAC de vos cartes réseaux WiFi, vous allez pouvoir aller dans votre routeur pour ne laisser passer que les adresses MAC de vos cartes réseau mettant à l’abri votre réseau des indésirables.
Qu’est-ce qu’un routeur ?
C’est un périphérique dont le but est de montrer la route dans les réseaux filaires ou WiFi.
Qu’est-ce qu’un modem ?
Le modem (modulateur démodulateur), lui, sert pour la connexion Internet.
Les Box sont des modems routeurs.
Pour rentrer dans le routeur, il faut entrer l’adresse IP du routeur (par exemple 192.168.1.1), puis entrer un login et un mot de passe.
Wireless Network Watcher est un petit logiciel qui vous permettra de relever toutes les adresses MAC de toutes vos cartes réseaux, ainsi, il sera très facile pour vous de les rentrer dans votre routeur.
Allez, on relève ses manches !
Pour télécharger Wireless Network Watcher, c'est ICI.
21:24 Publié dans Bricolage, Informatique, Internet, Le mot du jour, Mots, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (4)
05/11/2012
La Méthode du Docteur Sangsue
On ne le dirait pas comme cela, mais le Docteur Sangsue est rancunier, il peut-être, même, très rancunier. Parler un peut de soi à la troisième personne ne tue pas.
Quand quelqu’un m’a fait une crasse, une bonne crasse, une belle crasse, c’est fini ; Je me comporte avec civilité dans la majorité des cas, mais il peut même m'arriver d’être carrément impoli.
Il faut dire, que, des fois, des patients font des choses pas possibles, des choses qui frisent le manque de tact et de mesure, allant même, parfois, jusqu’à l’irrespect le plus total.
J’ai une façon très particulière de ranger mes dossiers médicaux : les trois rangées du bas, c’est les patients fidèles, ainsi, je suis mieux à portée pour attraper ces dossiers. Les trois rangées du haut, pour lesquelles je suis obligé de me lever sont réservées aux mauvais coucheurs. Les patients décédés sont dans mon « foutoir », ma réserve.
Le fait de faire passer un patient du bas vers le haut me provoque un calme qui me libère de l’adrénaline.
Je dois l’avouer, il m’est arriver d’"enterrer", dans mon foutoir, des patient "vivants", mais particulièrement inconvenants.
19:40 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
02/11/2012
Cinq mois plus tard
La dépression – Vincent Van Gogh
Cette fois ci, cette histoire se passe dans la famille.
Cette histoire touche un oncle, la soixantaine, retraité.
Il a commencé à se sentir pas bien cela fait cinq mois. Le moral. Il n’avait plus goût à rien.
Puis les choses se dégradèrent très progressivement. Pas d’antidépresseur. Ah, si, j'oubliais, la prescription d'un anxiolytique, du XANAX*. Les mois passent, toujours pas d'antidépresseurs.
Les vacances arrivent, un remplaçant aussi. Il parle d’antidépresseur mais dit de voir avec le médecin traitant à son retour de vacances.
Le médecin rentre, et prescrit, enfin, un antidépresseur, pas forcément le meilleur, du DEROXAT* (c’est l’antidépresseur sérotoninergique qui a le plus d’effets secondaires).
Quelques jours passent et le patient ne peut plus pisser et développe un globe vésical ; l'adénome de la prostate n’a pas supporté le choc.
Le patient est hospitalisé, sondé, on arrête le DEROXAT*.
Puis le patient est transéaté à l'hôpital psychiatrique de Grandville, devant un état mélancolique manifeste.
Dans l’ordre, il faut l’opérer l'adénome de sa prostate, puis, enfin, lui traiter son état mélancolique.
Le patient a une résection de son adénome de la prostate par les voies naturelles.
On peut ainsi s’attaquer à son état mélancolique, après un mois de traitement correctement donné en milieu psychiatrique, le malade commence à émerger.
Il est triste à dire que ce patient ait attendu cinq mois avant d’être traité.
On ne peut pas dire que la Psychiatrie est le cheval de bataille des Médecins Généralistes. Il faut dire aussi, à sa décharge, que l'enseignement de la Psychiatrie est loin d'être à la hauteur, tant s'en faut.
Ainsi, un dépressif sur deux est correctement soigné, et un antidépresseur sur deux est prescrit à bon escient.
A partir d’un certain âge, la comorbidité est quasi systématique. Ce qui n’est pas fait pour arranger les choses.
23:17 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)