27/06/2016
CMU malgré elle
J’ai, dans ma clientèle, une patiente de 25 ans chez qui, la dermatologue qu’elle a consultée récemment, lui a appris qu’elle avait la CMU (Couverture Maladie Universelle)*.
Elle n’a jamais été prévenue d’une telle situation.
Je vois cette patiente en consultation, elle me raconte cette anecdote.
Effectivement, en regardant la FSE (Feuille de Soin Électronique) je vois, qu’elle bénéficie bien de la CMU.
Elle me dit, alors, avoir fait une demandée de CMU il y a… onze mois.
Elle est restée sans nouvelle depuis.
Qu’elle réactivité de la part de la Sécurité Sociale.
Qu’elle efficacité dans la communication.
Mon brave monsieur, l’administration n’est plus ce qu’elle était.
*La CMU est une prestation sociale française permettant l'accès au soin à toute personne résidant en France qui n'a pas les moyens financiers pour cela.
09:43 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
23/06/2016
De l’intérêt de l’interprétation analytique comparative d’une même mélodie
En préambule, et pour faire suite à mon article précédent : Faites du boucan, je vous livre celui-là. Il est, peut-être, un peu long et un peu ardu, mais je pense qu’il est intéressant de le lire.
Concernant la musique, j’ai des gouts assez éclectiques. Cela va des variétés en passant par le Jazz et la musique classique.
Mes goûts en musique classique ont commencés avec, ne souriez pas, la musiques viennoise, mais, aussi, Mozart, Beethoven... En fait, j'ai débuté avec un florilège de musique du Reader's digest. Il faut bien commencer par quelque chose.
Mes connaissances musicales sont, purement, autodidactes.
Puis très rapidement, je me suis orienté vers la musique ancienne et plus particulièrement celle du XVII° siècle, mouvement musical que l’on nomme, aussi, musique baroque.
Le maître, étant, pour moi, (Johann Sébastian Bach).
Pour la petite histoire, Bach aurait eu vingt enfants.
Quand il était Kappelmeister, Bach était mal payé pour cette fonction.
Aussi, moins sérieusement, pour arrondir ses fins ce mois, il faisait, avec ses potes, des bœufs à la sortie des bistrots.
Il adaptait ses compositions en fonction du nombre de musiciens qui l’accompagnaient. On a ainsi, par exemple, le concerto pour violon et le concerto pour deux violons.
Ce qui précède est une interprétation un peu farfelue et purement personnelle.
Cependant, on peut considérer que Bach est l’inventeur du Jazz bien avant le Ragtime.
Revenons, maintenant, aux différentes interprétations d’une même mélodie.
Petit cours de partitions musicales comparées.
Je prendrai, comme exemple, la Suite No. 2 BWV 1067 (les mouvements : Ouverture, Rondeau, Sarabande, Bourrée I, II, Polonaise, Menuet et Badinerie).
Intégrale de la Suite N° 2 BWV 1067 - Bach - Amsterdam baroque orchestra - Ton Koopman
J'en extrairait le Menuet et la Badinerie.
Dans la première interprétation qui suit, la flute est une flute à bec. Le tempo, pour la badinerie, est plus rapide ce qui donne des notes rapprochées celles-ci sont ébauchées non finies ce qui donnent plus de fluidité à la mélodie. Cela donne une interprétation plus vivante. Le tempo (de l'italien tempo : « temps ») est l'allure, la rapidité relative, la vitesse ou encore le mouvement d'exécution d'une œuvre musicale.
Dans la première interprétation, la flutiste (de 14 ans !) est accompagnée uniquement par un piano. A l'époque, le piano n'existait pas encore ; à la place, il y avait le clavecin. Le tempo est rapide mettant en avant la virtuosité de l’interprète.
J. S. Bach - Suite N° 2 - Menuet, Badinerie - Lenka Molcanyiova- Flute à bec baroque
Dans la deuxième interprétation, le tempo plus lent permet de séparer les notes et donne, ainsi, plus de détail à la mélodie. Cela donne une interprétation plus « parfaite », mais plus scolaire, une interprétation moins vivante. D’autre part, le ton est plus bas.
Le flutiste est accompagné par l’orchestre baroque d’Amsterdam de Ton Koopman. L'orchestre de Ton Koopman a cette particularité de n’utiliser que des instruments d'époque. Ton Koopman essaye, ainsi, de se rapprocher du morceau original tel que l’interprétait Bach.
Amsterdam baroque orchestra - Ton Koopman- Bach –- Badinerie – Flute traversière baroque
L’interprétation dépend, du tempo mais, aussi, du nombre d’interprètes et de l’instrument de musique. Un piano et une flute à bec dans la première interprétation, une flute traversière, un clavecin et un orchestre.
Pour illustrer la différente interprétation en fonction des instruments de musique, voici plusieurs autres exemples.
A la trompette.
A l’orgue. N'oublions pas que Bach composa énormément pour l'orgue.
Voilà pourquoi Il est toujours passionnant de faire une étude comparée des différentes interprétations d’une même mélodie. La vidéo permettant de visualiser le jeu des musiciens ce qui rajoute une plus value à ces interprétations.
Au xylophone
Au xylophone - Lenka Molcanyiova
Et à la flûte de pan.
Avec des... verres.
Maintenant, un peu d’humour dans le pur style Jazzy que n’aurait, certainement, pas renié Jean Sébastien.
13:53 Publié dans Anecdote, Art, Culture, Humour, La pensée du jour, Loisirs, Musique, Potins, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (5)
22/06/2016
Faites du boucan
Hier, 21 juin, c’était la fête de la musique.
La fête de la musique est une idée fort intelligente inventée, il y a trente cinq ans, (trente cinq ans déjà !), en France, par Monsieur Jack Lang alors ministre de la culture.
Le but étant de célébrer l’été.
Cette fête se traduisant, dans les grandes villes, par des concerts disséminées un peu partout.
La veille de la fête de la musique, j’entendis un bruit de tam tam à cinq cent mètre d’un parc jusque là très calme parcouru par les joggeurs et peuplé par les oiseaux dont on endentait l’agréable gazouillis.
Et là, du boucan !
Ils répétaient pour la fête de la musique.
En effet, au milieu du parc, était implanté un barnum blanc.
Le pire, c’est que, même dans le tram, passait le bruit de tam tam.
Il ne manquait plus que les signaux de fumés pour rameuter le peuple.
Moralité, maintenant, pour la fête de la musique, faites du boucan, pas de la musique.
09:29 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Musique, Politique, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (15)
20/06/2016
Une prof de sport responsable
Collégien assis
Pas plus tard que ce matin, en prenant le tram, une horde de collégiens l’attendaient, eux aussi. Ils allaient rejoindre le stade pour suivre leur cour d’éducation physique.
A leur tète, une femme prof de sport dynamique.
Brutalement, celle-ci se dirige vers le mur d’une maison et dit d’un ton sec à trois collégiens : « ne vous asseyez pas sur les marches. Vous aimeriez que l’on s’assoie sur les vôtres ? »
Un acte citoyen pour une femme professeur d’éducation physique responsable.
11:44 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
16/06/2016
Les oreilles point tu ne lavera : du danger des cotons tiges tu évitera
Une jeune femme de vingt cinq ans arrive à la consultation sur le motif d’une douleur excessivement violente de l’oreille droite lui faisant songer à une otite. Cette douleur l’a empêchée de dormir la nuit dernière.
La première question que je lui pose, c’est de savoir si elle utilise les cotons tiges.
Il est exceptionnel de voir, chez l’adulte, une « otite », ce que, nous médecins, appelons une Otite Interne.
Par contre dans la quasi totalité des cas, il s’agit d’un Eczéma du Conduit Auditif ou Otite Externe.
Cela est dù à l’utilisation intempestive des cotons tiges qui récurent le conduit, décapant celui-ci et enlevant toute trace du cérumen mettant, à nu, sans protection, ce conduit.
A l’examen de l’otoscope, je vois un tympan très propre, sans cérumen, mais rouge et je déclenche, avec l’otoscope, une douleur violente.
Cette douleur est réveillée aussi, mais dans une moindre mesure, quand je tire sur le lobe de l’oreille.
Le cérumen est une sécrétion grasse qui a pour but de protéger le conduit auditif de l’eau.
C’est pour cela que je dis que la médecine est saisonnière, en effet, les eczémas du conduits se voient principalement l’été quand les gens se baignent. Mais on voit des Eczémas du Conduit tout au long de l’année par l’utilisation forcenée des cotons tiges qui irritent le conduit auditif.
Je dis toujours, à mes patients, que l’oreille est faite pour contenir de l’air, pas des cotons tiges.
Tout au plus peut on se « laver » les oreilles avec un doigt dédié à cela : l’auriculaire, qui, lui au moins, est dénué de tout danger.
Je ne sais pourquoi il est de bon ton que tout le monde veut avoir « les oreilles propres ». Cela doit être éducationnel. L’invention du coton tige a été redoutable pour cela.
Il est quasi impossible de faire cesser l’utilisation néfaste de cette habitude, sauf quand la douleur est très violente. On a, alors, une chance dans ce cas.
Pour cette jeune fille, vu la douleur, ce fut fort aisé.
Elle me dit abandonner, définitivement, cette mauvaise habitude qu’est l’utilisation des cotons tiges.
Je la crois, bien volontiers, dans ce cas.
14:29 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
13/06/2016
Une cystite différée
Coup de fil à la consultation du matin :
- « Pourriez vous recevoir ma fille car elle a mal au ventre et a des brulures quand elle va aux toilette ? ».
- « Oui, quand voulez-vous venir ? »
- « Demain après-midi ».
Je fus un peu intrigué par cette date différée pour ce qui, visiblement, était une une cystite.
Ce genre de pathologie devant être traité rapidement.
Je le dis donc à la mère de la jeune patiente.
Cette jeune patiente vint dans l’après midi accompagnée de son père.
C’est bien la première fois que je vois une cystite différée.
Il est vrai, en l’espèce, que c’est la douleur qui rend la consultation impérative.
Mais quand même…
Aujourd'hui peut-être - (Paul Durand / Marcel Sicard) par Fernand Sardou
15:48 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Médecine, Musique, Potins, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (10)
10/06/2016
La retraite forcée du Docteur Sangsue
L’heure de la retraite approche.
J’adore mon métier, mais les conditions de l’exercice de la Médecine Générale Libérale deviennent, pour différentes raisons, de plus en plus difficiles à vivre.
Pour ces raisons, voyant, parfois, un certain découragement, ma femme décida de téléphoner à ma caisse de retraite, la CARMF (Caisse Autonome de Retraite des Médecins français), pour connaître les modalités à envisager lors du passage à la retraite.
A près ce coup de fil, pas de nouvelle, pas de courrier de plan de retraite.
A près deux mails à trois mois d’intervalle pas de nouvelle non plus.
Puis, brutalement, ce matin, je reçois un courrier de la CARMF.
Je me dis, dans mon fort intérieur, enfin les informations que j’ai demandées.
J’ouvre la lettre, et, oh stupéfaction ! Il m’est écrit dans ce courrier, qu’ils prennent en compte ma mise à la retraite à partir du 1° avril.
Non, ce n’est pas un poisson d’avril.
Il a fallut téléphoner pour corriger cette erreur.
Sinon, je me serai trouvé à la retraite bien malgré moi.
Il faut dire que cela aurait pu être tentant.
09:17 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
31/05/2016
La rue aux volets clos
Dans la rue où j'habite, depuis pas mal de temps, déjà, un phénomène étrange s'est produit.
Dans la rue où j'habite, pratiquement tous les volets sont clos.
Cela donne une impression étrange et macabre, une impression de rue morte.
Comment en est on arrivé là ?
Avant, tous les volets était ouverts. La rue était joyeuse, souriante et pleine de vie.
Quelle tristesse désormais.
Cela est-il la traduction de la morosité de notre société actuelle ?
Allez donc savoir.
Quoi qu'il en soit, quand je rentre chez moi, un malaise s'empare de moi.
00:14 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Potins, Société | Lien permanent | Commentaires (6)
30/05/2016
Une fausse appendicite, mais une vraie souffrance morale
Coup de téléphone en pleine consultation : « Quand pourrais-je vous amener mon fils ? »
La consultation étant libre, je lui réponds qu’il pouvait passer quand il le voudrait.
Rrivé en consultation, e père m’expose le motif de leur présence.
Son fils, depuis une semaine, se plaint de maux de tête, mais, surtout,de douleurs abdominales.
La première des choses à faire, en l’espèce, c’est d’éliminer une appendicite.
Ce qui fut fait : pas de douleur à la palpation de la fosse iliaque droite, pas de douleur à la levée de la jambe droite et pas de douleur impulsive à la toux dans la fosse iliaque droite.
Il restait, alors, l’hypothèse la plus probable : le « Stress ». S’ouvre la porte d’une maladie psycho somatique. Ou plutôt, dans ce cas, d’un mal être.
Mot difficile à cerner surtout chez un patient que l’on voit pour la première fois.
Dans ce genre de situation, en prenant de l’âge, je deviens de plus en plus prudent dans mes propos. J’aborde le sujet en marchant sur des œufs. Je demande si il n’y a pas de fatiges de situation stressante, pas de surcroit de travail, de façon à ce que le patient n’ai pas l’impression qu’on lui saute dessus.
Cependant, dans ce cas, ce ne fut pas trop difficile. L’enfant de treize ans me dit qu’effectivement, il était stressé sans trop savoir me dire pourquoi.
Le père me dit que, dernièrement, avec sa femme, l’adolescent avait pu discuter. J’appris par la même occasion que les parents étaient divorcés.
Je parlais, alors, de savoir si une consultation spécialisée pouvait être envisagée, sans en dire plus cependant.
Cela ne fut pas rejeté, ni par le père ni par l’adolescent.
Une autre question : les reverrais-je ?
Certainement pas.
Mais j’espère ne pas les avoir bloqués dans la démarche d’aller consulter un péso-psychiatre.
09:44 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (21)
27/05/2016
Michel Morin
Dernièrement, il m’est arrive une tuile. Au sens propre et au sens figuré.
Vous aurez l’explication plus loin.
Dernièrement, j’ai eu le malheur de faire appel à un Michel Morin. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce nom, un homme à tout faire.
C’était pour nettoyer un petit toit.
Malheur m’en a pris !
Il m’affirma, que, pour cela, il suffisait d’employer un Kärcher*.
Malheureusement, il eut la mauvaise idée de monter sur le toit pour « arranger » quelques tuiles canal.
A la première pluie, naturellement un dimanche, le compteur disjoncta.
Forcément, il y avait une énorme gouttière au niveau d’un plafonier.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Je remarquais, très rapidement qu’une canalisation d’évacuation était bouchée. Merci l’utilisation du Kärcher*.
Moralité : Je fus obligé de faire appel, en urgence, un dimanche, à un camion de débouchage en déboursant la coquette somme de 1000 €.
Et un dégât des eaux, fort heureusement pris en charge par l’assurance, de 2000 € (remaniage de la toiture, démolition, pose d’un nouveau plafond en placoplâtre et réfection de l’électricité, sans compter la peinture.
Ne faites jamais appel à un Michel Morin pour tout travaux sortant, un tant soi peu de l’ordinaire. Laisser lui, uniquement, des tâches très légères.
Sinon, il vous en cuirait.
11:25 Publié dans Anecdote, Comfort, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Musique, Potins, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
23/05/2016
Esprit civique
Depuis que je prends le tram pour aller à mon cabinet médical, je marche pas mal tous les jours.
Je suis, quand même, assez surpris par le comportement des automobilistes.
Je pensais, naïvement, qu’aucuns ne me laisseraient, tranquillement, traverser les rues dans les passages zébrés.
Que nenni.
Dans la plus part des cas, ceux–ci ont l’esprit civique, s’arrêtant et me laissant traverser tranquillement en toute sécurité.
J’ai, cependant, remarqué un phénomène étrange et que je ne peux m'expliquer ; c’est toujours aux mêmes endroits que les voitures ne me cèdent pas le passage.
Allez donc savoir pourquoi ?
Outre cette constatation, le piéton doit, cependant, dans certains endroits dangereux par manque de visibilité, redoubler de vigilance.
Et là, il ne s’agit pas de civilité, cela est plutôt dû à la vitesse des véhicules.
11:01 Publié dans Anecdote, Ecologie, La pensée du jour, Le mot du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2016
Le puits et le gruyère
Ceci pourrait fort bien être le sujet d’une fable de La Fontaine.
Grandville est une superbe ville du XVIII° siècle. C’est une ville magnifique aux vieilles pierres superbes.
Mais, pour cela, pour ces belles pierres, il fallut bien trouver la matière première : le calcaire tertiaire.
Il a fallu extraire ces pierres du sous sol.
Pour cela, il fallut faire des galeries, des carrières.
Et Grandville se trouve, maintenant, comme à Paris, avec des catacombes.
Ces carrières existent aux alentours proches, lointains et très lointains de Grandville.
Les banlieues de Grandville se retrouvent, ainsi, truffées de galeries, de carrières et de trous comme dans du gruyère.
Aux alentours lointains, certains furent, même, utilisés comme champignonnières pour faire pousser des champignons de Paris.
Sur ce gruyère, des habitations furent construites. Certains anciennes, d’autres récentes.
D’où l’intérêt du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières qui recense toutes ces carrières.
Un jour, dans un lotissement, un habitant décida, sans autorisation, de construire un puits.
Que croyez vous qu’il arriva… Tout le lotissement s’affaissa et toutes les maisons se fissurèrent.
Mais il ne faut pas croire que les maisons anciennes sont à l’abri de ce phénomène Avec le ruissellement des eaux, le calcaire se dissout, les cavités s’agrandissent et les maisons se fissurent.
Moralité : petites causes grands effets.
11:22 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Histoire, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Paris, Politique, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (5)
16/05/2016
La fraise de ville et la fraise des bois
Il est commun de voir, dans les grandes villes, pousser des plantes, principalement au pied des murs des maisons.
A tel point qu'à Grandville, il est de mode, maintenant, de faire un trou devant les maisons aux propriétaires qui sont volontaires pour faire pousser quelques plantes.
On voit, ainsi, fleurir, parfois, des roses trémière qui sont, plutôt, il faut bien le dire, l'apanage de la Charente-Maritime.
On voit ainsi, outre quelques plantes sauvages, que je ne connais point, des trèfles et une, comestible, enfin comestible, plutôt point avec la pollution et... des chiens qui font leurs petits besoins, une salade, le pissenlit.
Oui, une plante comestible dans les rues de Grandville !
Dernièrement, en me promenant dans les rues de Grandville, mon regard fut attiré par une note rouge au milieu de vert.
De plus près, une surprise m'attendis...
Non pas des fraises des bois, mais des fraises des villes.
P.S. Mon article me fait songer à un autre de 2011 : "Les corbeaux dans la ville".
Dans cet article, j'évoquais le peuplement des oiseaux dans Grandville.
17:48 Publié dans Anecdote, Ecologie, La pensée du jour, Potins, Science, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4)
10/05/2016
Les fourmis
Mon pont de l'ascension fut particulièrement bien occupé entre activité de bricolage et activité de loisirs.
Une catastrophe me préoccupa fortement.
Le devant de ma maison est recouvert de dalles. Celles-ci, comme toutes les dalles, sont posées sur du sable (comme les pavés, d'où l'expression de mai 68* : "Sous les pavés, la plage").
Quant j'avais réceptionné les travaux, il m'avait été laissé le soin de combler, avec du sable, l'espace entre les dalles.
Or, cette année, je vis, avec stupeur, que cet espace était recouvert d'un monticule de sable avec un trou au milieu. de ce trou sortaient, rentraient et s'activaient, avec frénésie, de petites fourmis.
Des fourmilières !
Ces sales bêtes étaient en train de défaire mon travail, et, pire, avec le risque de déstabiliser mon dallage.
Il fallait agir au plus vite.
Je me rendis, donc à un Bricomachin pour demander un produit anti fourmis.
Il me fut proposé une boite en plastique de 250 ml avec le conseil de poudrer les trous.
Vu la superficie, et la toxicité du produit, je décidais, plutôt que de poudrer de diluer, selon la notice, le produit et de le pulvériser dans les fourmilières.
Je diluais précautionneusement la poudre selon la notice, et, avec un pulvérisateur, je m'attaquais aux fourmis.
Le lendemain, plus âme qui vive.
Mission accomplie.
Mais il me faudra reboucher les trous, parfois importants, avec du sable.
Il ne me restera, en plus, qu'a désherber entre les dalles.
Mais cela est une autre histoire.
Et ce sera un autre jour.
14:22 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Ecologie, Loisirs, Potins, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
03/05/2016
Le Docteur Sangsue victime de la violation du principe de l'égalité devant la loi
"L’égalité devant la loi ou égalité en droit est le principe selon lequel tout individu doit être traité de la même façon par la loi (principe d’isonomie). Aucun individu ou groupe d'individus ne doit donc avoir de privilèges garantis par la loi". – Wikipédia.
Dans la résidence où je sévis depuis "quelques années" déjà, je suis victime d’une "violation du principe de l'égalité devant la loi".
Depuis mon installation, je bénéficiais, gratuitement, de la tonte de ma pelouse.
Puis une tempête déracina un certain nombre de me mes sapinettes.
Je continuai, comme mon voisin, de bénéficier, toujours, de cette tonte gratuite.
Sous la pression du conseil syndical, je replantai, moi-même, à mes frais, (je ma transformai, alors, en jardinier, portant deux arrosoirs pour planter mes sapinettes).
Puis les relations, avec le voisinage, se dégradant, je fus privé de la tonte gratuite.
Alors que le voisin, qui n’avait pas replanté sa haie, bénéficie toujours, à ce jour, de ce privilège.
Je suis donc victime, hélas, devant le nombre de mes opposants, d’une violation du principe de l'égalité de traitement.
Ainsi est faite la nature humaine.
10:51 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
02/05/2016
Mauvaise éducation
Il n’y a pas un jour, quand, en prenant le tram pour aller travailler.
Il n’y a pas un jour ou je trouve des jeunes mal élevés.
La bonne éducation, cela s’apprend.
Ces adolescents sont assis sur les marches des maisons ou bien, le must, carrément assis par terre fumant et écoutant de la musique « à fond la caisse ».
Bref, le summum de l’incorrection sur la voie publique.
Oui, excusez ce mot grossier, je vous le dis, je vire vieux con face à un tel comportement sans aucune tenue.
De mon temps…
09:16 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
27/04/2016
La date de péremption des médicaments et le Docteur Sangsue
Médicaments périmés, un geste à ne pas faire
Dernièrement, j’ai été faire l’emplette d’un médicament pour mon cabinet médical.
Il s’agit d’un médicament que j’utilise, en urgence, pour traiter la crise d’asthme.
Or, quelle ne fut pas ma surprise quand je regardais, par hasard, avec stupéfaction, la date de péremption de celui-ci.
05 – 2016 !
On croit rêver !
Heureusement, pour ce type de médicament, on peut l’utiliser au-delà de la date de péremption. Le médicament, s’il est conservé normalement, ne perd que peu d’activité avec le temps. A condition de ne pas abuser, bien sûr.
Je savais que les laboratoires travaillent en flux tendu au point que, assez souvent, il y a des ruptures de stock.
Là, quand même cela touche une gestion du stock pour le moins bizarre car touchant une pathologie fréquente.
Étonnant non ?
Pierre Desproges - La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède.
09:12 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Science, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
25/04/2016
Château Coufran : Le vin du dimanche sélectionné par le Docteur Sangsue
Le Château Coufran est un grand classique du Haut-Médoc.
Pour la petite histoire, c’est le premier vrai bon vin que j’ai dégusté avant de passer, mon palais , étant, alors, affiné, à un vin de graves, le Château Carbonnieux (en rouge, puis, plus tard, en blanc).
Le Château Coufran est implanté à Saint Seurin de Cadourne, c'est un Haut-Médoc.
Pour la petite histoire, Saint Seurin de Cadourne sépare le Médoc du Haut Médoc.
Paradoxalement, le haut Médoc de situe, géographiquement, en dessous du Médoc.
Le Château Coufran est un vin atypique pour le Médoc car il a un encépagement particulier.
Le Château Coufran est surnommé le Pomerol du Médoc car son assemblage est fait principalement de Merlot (son encépagement est original car fait de 85% de merlot).
Rappelons que les Pomerols sont des vins de cépages. Ils sont vinifiés avec 100 % de Merlot).
Le Château Coufran est un vin bien extrait avec une belle robe sombre. A l’odorat et au goût, il montre une qualité digne de sa robe.
Comme tout les Médoc, c’est un vin tannique, c’est un vin masculin.
Voilà, à mon avis, les principales caractéristiques de ce vin que je vous conseille à la dégustation.
Je vous le recommande, tout particulièrement, en apéritif. C’est là qu’on peut l’apprécier le plus car sa dégustation n’est pas perturbée par d’autres sollicitations gustatives.
A consommer avec modération.
Site Web : Château Coufran.
Pour ceux qui sont intéressés, je vous renvoi à mon article : La Petite sélection du Docteur Sangsue pour des vins à prix moyen (entre 10 et 15 €).
Attention, le cours d'un ou des vins a pu changer depuis mon article de 2010.
11:46 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Le mot du jour, Le site du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
18/04/2016
Depuis longtemps le Docteur Sangsue ne se fait plus guère d’allusions sur la reconnaissance de ses patients
Il y a longtemps que je ne me fait plus trop d’illusion sur la race humaine.
Il y a longtemps déjà que je ne me fais plus trop d’illusion sur la reconnaissance de mes patients envers les soins attentifs que je leur prodigue.
La race humaine est ainsi faite.
J’ai une théorie très schématique ,et qui vaut ce qu’elle vaut, en ce qui concerne la race humaine. Je classe cette race en trois catégories :
- Les salauds (1 % de la population), la racaille qui n’hésite pas a écraser l’autre ou a utiliser son prochain à des fins personnelles
- les indifférents (10 % de la population) qui nuisent car ils laissent tout faire y compris les pires saletés que l’Homme peut inventer.
- Les gens exceptionnels (1 %) de la population. Ce sont des gens dévoués et désintéressés qui n’hésitent pas à aider leurs prochains. C'est ce que j’appelle le Syndrome de Mère Teresa et de l'Abbé Pierre.
Comme je l’ai dit plus haut, cette classification est caricaturale et sujette à caution.
Une petite anecdote pour illustrer mes propos.
Dans la résidence où je sévis, il se trouve que, dans le temps, j’ai soigné une patiente de 55 ans pour un cancer du sein qui s’est métastasé aux os. Après des soins attentifs et pertinents, notamment l’administration de morphine pour traiter, efficacement, ses douleurs (les métastases osseuses ont la particularité d’être particulièrement douloureuses) celle-ci décéda.
Cette patiente avait une sœur, vieille fille.
Celle-ci hérita de son appartement et vint habiter dans MA résidence.
Au lieu de m’être reconnaissante des bons soins prodigués à sa sœur, celle-ci ne sut quoi inventer pour, excusez moi ce mot vulgaire, m’emmerder à chaque fois que cela lui était possible.
Cela étant aggravé par le fait que cela venait d’une vieille fille irascible.
Cela m’a, au moins, appris une chose : la Médecine n’est pas un sacerdoce. Fini de me dévouer. Je fais mon métier le peux que je peux, j’y prends plaisir, mais c’est tout. Bien sûr il y a des gens privilégiés, ils sont rares et se comptent sur les doigts de la main. Dans ce cas, il est normal que la relation dépasse la norme. Et, eux, sont les seuls à être reconnaissants. Ceux-ci bénéficient, de ma part, d’une attention toute particulière.
Aphorisme célèbre : « Fait du bien à Bertrand, il te le rendra en chiant ».
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15/04/2016
Fille qui rit, fille qui pleure
Masque de Janus*
L’observation amène à des choses fascinantes.
L’autre jour, dans le tram, dans le tram on a le temps d’observer, tranquillement, le chaland. Mon regard fut attiré par deux jeunes femmes ayant un aspect et une tenue totalement opposé.
La première était souriante (on le voit, le visage au repos, aux commissures des lèvres qui sont relevées. Alors que, dans les cas inverse, celles–ci sont tournées vers le bas).
La première, la souriante, était habillée de façon de façon recherchée. Elle avait une veste en daim marron et des chaussures accordées, elles aussi, en daim marron. Elle avait, en outre, un décolleté raisonnable. Tout cela dénotant d’un aspect visiblement féminin et décontracté.
La seconde, au visage fermé, avait une attitude détonnant une certaine rigidité. Elle était habillée d’une veste en cuir noir et d’un jean bleu foncé. Tout cela dégageant un aspect plutôt masculin.
C’est fou ce que l’observation peut nous apprendre sur la personnalité des gens.
En médecine, la science de l’observation s’appelle la sémiologie. C’est l’étude des signes. Elle fait partie intégrante du diagnostic Médical. Elle est, très souvent, fondamentale dans le diagnostic Médical.
*Janus est un dieu de la mythologie romaine. Il est représenté à deux têtes. Certain lui attribuent une tête souriante et, l'autre, une tête triste.
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