29/07/2016
La thyroïde le Psychiatre et le Docteur Sangsue
J’ai, dans ma clientèle, un patient Bipolaire Type I.
Bon, je sais, cela ne vous dit peut-être rien comme maladie, mais cela n’a aucune importance pour la suite de mon article.
Le traitement royal, il y a encore peu de temps, était le LITIUM. Maintenant, il y a d’autres alternatives vu les effets néfastes de ce médicament qui révolutionna, en son temps, le traitement des malades Bipolaires.
On fut obligé, chez ce patient d’arrêter le LITIUM à cause d’un début d’insuffisance rénale. Un des premiers effets secondaires importants de ce produit.
Chez ce patient, le LITHIUM déclencha, aussi, un Psoriasis très sévère sur tout le corps.
Mais, le LITIUM lui flingua la thyroïde, lui créant une Insuffisance Thyroïdienne.
Vous me direz, cela se soigne très bien en administrant de l’hormone thyroïdienne.
Dernièrement, il décompensa le dosage de sa TSH. Dans ce cas, cela voulait dire qu’il lui manquait de l’hormone thyroïdienne.
Incidemment, pour une autre raison, son Psychiatre me téléphone.
Je lui fis part de ma découverte.
Et lui de me dire : « cela pourrait peut-être expliquer son comportement ».
Eh bien non, car avant qu’il y ait la moindre manifestation cliniquement visible, il faudrait qu’il y ait une modification très importante et durable.
08:56 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
25/07/2016
Unhackme
On se chope, maintenant, tout un tas de saloperies avec de petits softs (logiciels).
Unhachme est un petit soft qui permet de virer les rootkits.
J'ai essayé d'installer un soft bien pratique du nom de HD YouTube Dowloader qui permet de télécharger des vidéos de YouTube.
Je n'y suis pas arrivé.
Comme, dans ma Logithèque, j'avais une vieille version de ce soft, je l'installais en désactivant, temporairement mon antivirus Antivir (je suis sous Windows 7. A ce propos, il n'y a pas besoin d'installer d'antivirus sous Windows 10 car celui-ci en possède déjà un qui est performant : Windows Defender).
Mal m'en a pris.
Je me suis retrouvé avec Yahoo comme page de démarrage dans Internet Explorer et dansFirefox.
Cela est facile à réparer. Il suffit d'aller, pour Internet Explorer, dans Outils options internet et d'y remettre www.google.com . pour ce qui est de Firefox, outils options et remettre en page de démarrage www.google.com.
Jusque là rien de bien folichon, je redémarre sur Google avec les deux navigateurs.
Mais en regardant programmes et fonctionnalité, dans le panneau de configuration, je trouvais un programme "yahoo powered". J'essayais bien de l'enlever. Impossible.
La réponse me fut donnée sur le Web. Et, grâce à unhackme, yahoo powered fut désinstallé avec une simplicité déconcertante.
Malheureusement ce logiciel est en version d'essai.
Un site sécurisé de téléchargement: sur ToolsLib.
15:19 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Informatique, Internet, Loisirs, Société, Web | Lien permanent | Commentaires (11)
Je n’arrive plus à ouvrir les fichiers exécutables (fichiers exe). Problème avec Windows Installer
Après les problèmes avec mon gros Ordi dont je vous ai parlé dans mon article précédant, avant que Windows 7 redémarre, je décidais de réinstallais Windows XP, au propre, sur un ancien Ordi, un Pentium 4 de 2 Ghz avec 2 Go de RAM.
Après une installation normale, Je me retrouvais dans l’impossibilité d’installer la majorité de mes logiciels. En double cliquant sur l’icône du soft.
Jusqu'à ce qu’une installation avortée me révéla qu’il y avait un problème avec Windows Intaller.
Je me précipitais alors, avidement, sur les forums de discutions.
Sur plusieurs, je trouvais la même méthode pour réparer Windows Intaller.
Je vous la donne (ceci est valable pour Windows XP).
Démarrer menu Démarrer, puis Exécuter et saisissez :
msiexec /unreg (en respectant bien l’espace entre msiexec et unreg. Validez (cela désinstalle Windows Installer).
Ensuite, cliquez sur menu Démarrer, puis sur Exécuter et saisissez:
msiexec /regserver. Validez (cela réinstalle Windows Installer).
Voilà, vous avez restauré Windows Installer.
Cela a très bien marché pour moi.
Si cela ne fonctionne toujours pas, placez le CD-ROM de Windows XP dans votre lecteur et cliquez sur le menu Démarrer puis Exécuter et saisissez :
SFC /Scannow (en respectant bien l’espace entre SFC et Scannow.
Ceci doit réparer les fichiers systèmes de Windows XP.
08:53 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Informatique, Loisirs, Mots, Potins, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
22/07/2016
Gros problème avec mon gros ordi
J’ai eu de gros problèmes avec mon gros ordinateur après avoir installé Windows 10. Devant cette drôle de bête qu’est Windows 10, j’ai essayé de revenir à Windows 7. Le SSD était bien reconnu et le second disque dur aussi.et là je me suis retrouvé avec cinq partitions dont deux de 100 Mo, l’une sur le SSD, l’autre sur le disque dur dont une autre de 100 Mo réservée au système sur le SSD. Un chat n'y aurait pas reconnu ses petits. Mais pour ré installer Windows 7, je me retrouvais face à un problème épineux : Le DVD de Windows 7 ne démarrait plus, mais j’accédais au Bios. Celui-ci était normal. Puis, miraculeusement, le DVD de Windows 7 boota et j'installais Windows 7. Pour essayer de supprimer les partitions de 100 Mo, je décidais d’installer Windows XP : rapidement écran bleu. J’obtins un message me disant que l’installation s’arrêtait pour ne pas abîmer ma machine avec suspicion de virus. J'arrétais tout. Ecoeré, je laissais tomber. Puis quelques temps plus tard, incidemment, je relançais l’ordi. Après vérification, avec CHKDSK, d’un disque, je crois que c’était celui du disque dur, Windows 7 démarra. Allez don savoir pourquoi. Entre temps, les lettres de lecteurs furent interverties. Le SSD se retrouva avec D (WIN_7) et le disque dur C(DATA). Peut-être qu’alain pourra m’éclairer de sa lanterne.
14:32 Publié dans Actualité, Anecdote, Informatique, Loisirs, Potins, Shopping, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (7)
11/07/2016
Plus un chien est gros, plus il fait de grosses crottes
Dans mon lieu de vacances, je suis retourné là où j'allais dans le temps, une petite crique au cadre magnifique. Celle-ci est bien cachée, il faut connaître l'endroit. Dans les alentours, de vieilles maisons en bois déshabitées, ont été rachetée et remarquablement réhabilitées. Mais aussi, de nouvelles maisons ont été construites. La population locale a sensiblement augmentée. Le lac est fréquenté par les familles avec des enfants car il est moins dangereux que la mer. La surveillance des enfants étant assurée facilement pour les parents. De plus, le lac, sans les vagues permettent aux enfants de s'amuser tranquillement. En outre l'eau est plus chaude. Je suis effaré par le nombre de parents qui fument sur cette toute petite plage et qui jettent allègrement leurs mégots dans le sable. Celle-ci n'étant pas nettoyée devient un véritable dépotoir. La plage de la mer, elle, est ratissée, tous matins, par un tractopelle. Ainsi va la nature Humaine. Comme les chiens les plus gros qui font de plus grosses crottes, plus la population grossit, plus la saleté suit.
12:11 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Honte, La pensée du jour, Politique, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (12)
09/07/2016
La piscine
Là ou je passe mes vacances, si vous regardez sur cet outil fascinant qu'est Google Earth, vous seriez fasciné par le nombre de maisons qui sont dotées d'une piscine. Vu du satellite, dans un nouveau lotissement, tel une grappe de raisin, les maisons qui s'accrochent à la rafle, sont toutes dotées d'un rectangle bleu :une piscine. Pourtant, dans ce milieu paradisiaque se trouvent une mer de sable fin et un superbe étang tout ceci entouré d'une superbe forêt de pins. Mais les plages sont saturée de monde. Le lac un peu moins. La mer a une eau, certes, un peu froide et, bien que l'eau du lac le soit un peu moins, ceux qui possèdent une piscine, d'une part ne se mélangent pas avec le peuple et bénéficient, en outre, d'une eau bien plus chaude. Ce que l'on pourrait qualifier de luxe. Cela pourrait prêter, cependant, à sourire de voir dans un tel lieu naturel aussi extraordinaire autant de petits lieux artificiels. Ainsi va la nature humaine.
12:35 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Honte, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4)
08/07/2016
La Pelouse
Là ou je passe mes vacances ne poussent, en majorité, que des pins. Je suis fasciné par les gens qui ont planté de magnifiques pelouse. Le sol ne s'y adapte pas forcément car sur ce sol ne poussent, entre autre, que des pins. Les aiguilles de pins qui tombent donnent un sol acide peu propice à la pousse d'une pelouse. Il faut donc, qu'à cet endroit, les pins soient abattus et que l'on ait amendé ce sol avec de la bonne terre. Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi arroser à donf pour que la pelouse soit bien verte. Une hérésie dans un tel lieu de lande de Gascogne !
21:51 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
06/07/2016
Aziz
Je vous parlai de ma déconvenue dans mon article précédant : "un restaurant poussiéreux". Dans cette même station balnéaire où je passai mes vacances estudiantines, il m'était arrivé d'y retourner, un été, peu après ma déconvenue avec le restaurant poussiéreux. Sur le marché du mercredi je dénichai le stand d'un marchand de couscous : "Aziz". Son couscous était succulent, à tomber raide ! Cette année, sur ce même marché, je retrouvai Aziz au même endroit. Avec son couscous aussi fabuleux. Il faut dire qu'il n'y avait que trois ans entre mes deux escapades dans mon lieux de vacances. C'est rassurant de trouver une bonne table, constante, sur un marché.
14:35 Publié dans Anecdote, Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)
05/07/2016
Un restaurant poussiéreux
Quand j'étais jeune, pendant mes vacances d'été, j'allais souvent dans un restaurant. C'est là, pour le folklore, que j'ai dégusté ma première bière et ceci à la botte. Dans ce restaurant, nous étions une bande. Nous dégustions des fondues bourguignonnes arrosées d'un rosé de fort bon aloi, parfois avec excès, nous étions, alors, étudiants. A l'époque, la salle était bondée. Un brouhaha signait la vie du restaurant. Il me fut donné l'opportunité, bien plus tard, cette année, de passer, pendant mes vacance ci, devant ce restaurant. Extérieurement, le restaurant n'avait pas changé. Même le nom était resté le même. L'idée me prit d'y retourner. Pour y déguster ma fondue d'antan. et la faire découvrir à ma moitié Intérieurement la décoration, elle aussi, était comme dans le bon vieux temps. Mais cette idée loufoque se transforma, rapidement, en une véritable catastrophe. En effet, en pénétrant dans le restaurant, un sentiment bizarre m’envahis. Il me donna l'effet d'un restaurant poussiéreux. Le restaurant était presque vide. Deux couples de clients se battaient en duel. Point de brouhaha. Un silence sépulcral régnait dans les lieux. Le restaurant était mort. Le serveur, grand, maigre, au visage cadavérique et peu gracieux, nous présenta la carte. Point de fondue au menu. En apéritif, je pris le vin en direct selon mon habitude. Comme j'avais choisi un pavé de saumon avec des tagliatelles au pesto et ma moitié, un autre plat de poisson, je sélectionnai un bon Pessac Léognan que je connaissait bien. Pour débuter le repas, il nous amena des amuse gueules un peu nouvelles cuisine car servis dans des verrines. Pour ce qui est de la nouvelle cuisine, la suite me donna raison. Le plat me fut servi dans une assiette immense, rectangulaire, en porcelaine blanche ; le plat bien coloré à la décoration soignée, mais avec juste ce qu'il faut pour contenter la faim. Le dessert fut servi dans des verrines, comme il fallait s'y attendre. Définitivement, le charme était brisé. Il ne faut jamais revenir sur son passé.
14:07 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Loisirs, Potins, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)
01/07/2016
Le Château
Par derrière chez moi, il y a un « château ». Enfin, une grande bâtisse des années 1800 ressemblant à un château d'antan.
Par derrière chez moi, il est arrivé bien des misères à ce pauvre château.
Au départ, le châtelain l’avait cédé, à son décès, au conseil général de l'époque, pour en faire un établissement scolaire.
Pendant longtemps, en effet, il hébergea un collège.
Mais, les années aidant, il fut cédé à un syndicat dont je tairai le nom.
Malheureusement deux circonstances vinrent aggraver sa peine.
D’abord un mouvement social qui entraina un profond mécontentement envers ce syndicat.
Mais, malencontreusement, aussi, une grève des éboueurs acheva son malheur.
Les poubelles débordèrent de façon cataclysmique. L'odeur dégagée devint pestilentielle. Bientôt les rats envahirent le navire.
Des mécontents mirent le feu aux poubelles accumulées et débordant devant le château.
Le feux se propageant au château l’endommagea sérieusement.
Pauvre châtelain, décidément tu dois te retourner dans ta tombe en voyant l’irrespect des hommes concernant ton château.
09:24 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, La pensée du jour, Musique, Politique, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
29/06/2016
Piercings tatouages et saisons en médecine
Je suis frappé par le nombre de personnes qui se font faire des piercings et des tatouages.
Passe encore pour le piercing, celui-ci est réversible, on peut toujours l’enlever.
Mais pour le tatouage, c’est une autre paire de manche : celui-ci est irréversible.
Je vois, selon les saisons, ces deux types de phénomènes.
L’hiver, ne sont exposés à mes yeux, que les piercings. L’été, je vois les tatouages : ceux-ci étant cachés, bien évidemment, par les vêtements.
Pour ce qui est des piercings, les plus fréquents, sont, dans l’ordre, ceux de l’anthélix (le cartilage de l’oreille). Les autres : ceux delà lèvre inférieure et ceux des sourcils.
Ce qui me surprend le plus, pour ce qui est des tatouages, c’est que, dans la très grande majorité des cas, ils recouvrent une très grande partie du corps. Dans ce cas, les bras étant entièrement tatoués.
La vision des ces deux phénomènes, comme je le disais plus haut, sont saisonnier.
En médecine, aussi, il y a des pathologies saisonnières.
Je n’en veux pour preuve que trois exemples qui me viennent à l’esprit :
Bien évidemment les allergies saisonnières dues aux pollens.
Les crises d’Asthme que je ne vois, pour les Asthmes très légers qu’en hiver avec un traitement discontinu. (Les autres Asthmes, je les vois toute l’année : ils nécessitent un traitement continu).
Une autre pathologie saisonnière, en médecine, est l’Otite Externe ou Eczéma du Conduit. Voir mes articles :
- « Les oreilles point tu ne lavera : du danger des cotons tiges tu évitera ».
– « Otite et cotons tige » .
- « La médecine est saisonnière : L'otite externe ou eczéma du conduit auditif externe (ECAE) ».
Elles sont liées aux baignades.
Voilà un parallélisme amusant entre les saisons pour les percings et tatouages versus les saisons des pathologies médicales.
Vivaldi - L'été – Presto
Ce mouvement tourmenté, évoque les orages d'été.
09:00 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
27/06/2016
CMU malgré elle
J’ai, dans ma clientèle, une patiente de 25 ans chez qui, la dermatologue qu’elle a consultée récemment, lui a appris qu’elle avait la CMU (Couverture Maladie Universelle)*.
Elle n’a jamais été prévenue d’une telle situation.
Je vois cette patiente en consultation, elle me raconte cette anecdote.
Effectivement, en regardant la FSE (Feuille de Soin Électronique) je vois, qu’elle bénéficie bien de la CMU.
Elle me dit, alors, avoir fait une demandée de CMU il y a… onze mois.
Elle est restée sans nouvelle depuis.
Qu’elle réactivité de la part de la Sécurité Sociale.
Qu’elle efficacité dans la communication.
Mon brave monsieur, l’administration n’est plus ce qu’elle était.
*La CMU est une prestation sociale française permettant l'accès au soin à toute personne résidant en France qui n'a pas les moyens financiers pour cela.
09:43 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
23/06/2016
De l’intérêt de l’interprétation analytique comparative d’une même mélodie
En préambule, et pour faire suite à mon article précédent : Faites du boucan, je vous livre celui-là. Il est, peut-être, un peu long et un peu ardu, mais je pense qu’il est intéressant de le lire.
Concernant la musique, j’ai des gouts assez éclectiques. Cela va des variétés en passant par le Jazz et la musique classique.
Mes goûts en musique classique ont commencés avec, ne souriez pas, la musiques viennoise, mais, aussi, Mozart, Beethoven... En fait, j'ai débuté avec un florilège de musique du Reader's digest. Il faut bien commencer par quelque chose.
Mes connaissances musicales sont, purement, autodidactes.
Puis très rapidement, je me suis orienté vers la musique ancienne et plus particulièrement celle du XVII° siècle, mouvement musical que l’on nomme, aussi, musique baroque.
Le maître, étant, pour moi, (Johann Sébastian Bach).
Pour la petite histoire, Bach aurait eu vingt enfants.
Quand il était Kappelmeister, Bach était mal payé pour cette fonction.
Aussi, moins sérieusement, pour arrondir ses fins ce mois, il faisait, avec ses potes, des bœufs à la sortie des bistrots.
Il adaptait ses compositions en fonction du nombre de musiciens qui l’accompagnaient. On a ainsi, par exemple, le concerto pour violon et le concerto pour deux violons.
Ce qui précède est une interprétation un peu farfelue et purement personnelle.
Cependant, on peut considérer que Bach est l’inventeur du Jazz bien avant le Ragtime.
Revenons, maintenant, aux différentes interprétations d’une même mélodie.
Petit cours de partitions musicales comparées.
Je prendrai, comme exemple, la Suite No. 2 BWV 1067 (les mouvements : Ouverture, Rondeau, Sarabande, Bourrée I, II, Polonaise, Menuet et Badinerie).
Intégrale de la Suite N° 2 BWV 1067 - Bach - Amsterdam baroque orchestra - Ton Koopman
J'en extrairait le Menuet et la Badinerie.
Dans la première interprétation qui suit, la flute est une flute à bec. Le tempo, pour la badinerie, est plus rapide ce qui donne des notes rapprochées celles-ci sont ébauchées non finies ce qui donnent plus de fluidité à la mélodie. Cela donne une interprétation plus vivante. Le tempo (de l'italien tempo : « temps ») est l'allure, la rapidité relative, la vitesse ou encore le mouvement d'exécution d'une œuvre musicale.
Dans la première interprétation, la flutiste (de 14 ans !) est accompagnée uniquement par un piano. A l'époque, le piano n'existait pas encore ; à la place, il y avait le clavecin. Le tempo est rapide mettant en avant la virtuosité de l’interprète.
J. S. Bach - Suite N° 2 - Menuet, Badinerie - Lenka Molcanyiova- Flute à bec baroque
Dans la deuxième interprétation, le tempo plus lent permet de séparer les notes et donne, ainsi, plus de détail à la mélodie. Cela donne une interprétation plus « parfaite », mais plus scolaire, une interprétation moins vivante. D’autre part, le ton est plus bas.
Le flutiste est accompagné par l’orchestre baroque d’Amsterdam de Ton Koopman. L'orchestre de Ton Koopman a cette particularité de n’utiliser que des instruments d'époque. Ton Koopman essaye, ainsi, de se rapprocher du morceau original tel que l’interprétait Bach.
Amsterdam baroque orchestra - Ton Koopman- Bach –- Badinerie – Flute traversière baroque
L’interprétation dépend, du tempo mais, aussi, du nombre d’interprètes et de l’instrument de musique. Un piano et une flute à bec dans la première interprétation, une flute traversière, un clavecin et un orchestre.
Pour illustrer la différente interprétation en fonction des instruments de musique, voici plusieurs autres exemples.
A la trompette.
A l’orgue. N'oublions pas que Bach composa énormément pour l'orgue.
Voilà pourquoi Il est toujours passionnant de faire une étude comparée des différentes interprétations d’une même mélodie. La vidéo permettant de visualiser le jeu des musiciens ce qui rajoute une plus value à ces interprétations.
Au xylophone
Au xylophone - Lenka Molcanyiova
Et à la flûte de pan.
Avec des... verres.
Maintenant, un peu d’humour dans le pur style Jazzy que n’aurait, certainement, pas renié Jean Sébastien.
13:53 Publié dans Anecdote, Art, Culture, Humour, La pensée du jour, Loisirs, Musique, Potins, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (5)
22/06/2016
Faites du boucan
Hier, 21 juin, c’était la fête de la musique.
La fête de la musique est une idée fort intelligente inventée, il y a trente cinq ans, (trente cinq ans déjà !), en France, par Monsieur Jack Lang alors ministre de la culture.
Le but étant de célébrer l’été.
Cette fête se traduisant, dans les grandes villes, par des concerts disséminées un peu partout.
La veille de la fête de la musique, j’entendis un bruit de tam tam à cinq cent mètre d’un parc jusque là très calme parcouru par les joggeurs et peuplé par les oiseaux dont on endentait l’agréable gazouillis.
Et là, du boucan !
Ils répétaient pour la fête de la musique.
En effet, au milieu du parc, était implanté un barnum blanc.
Le pire, c’est que, même dans le tram, passait le bruit de tam tam.
Il ne manquait plus que les signaux de fumés pour rameuter le peuple.
Moralité, maintenant, pour la fête de la musique, faites du boucan, pas de la musique.
09:29 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Musique, Politique, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (15)
20/06/2016
Une prof de sport responsable
Collégien assis
Pas plus tard que ce matin, en prenant le tram, une horde de collégiens l’attendaient, eux aussi. Ils allaient rejoindre le stade pour suivre leur cour d’éducation physique.
A leur tète, une femme prof de sport dynamique.
Brutalement, celle-ci se dirige vers le mur d’une maison et dit d’un ton sec à trois collégiens : « ne vous asseyez pas sur les marches. Vous aimeriez que l’on s’assoie sur les vôtres ? »
Un acte citoyen pour une femme professeur d’éducation physique responsable.
11:44 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
16/06/2016
Les oreilles point tu ne lavera : du danger des cotons tiges tu évitera
Une jeune femme de vingt cinq ans arrive à la consultation sur le motif d’une douleur excessivement violente de l’oreille droite lui faisant songer à une otite. Cette douleur l’a empêchée de dormir la nuit dernière.
La première question que je lui pose, c’est de savoir si elle utilise les cotons tiges.
Il est exceptionnel de voir, chez l’adulte, une « otite », ce que, nous médecins, appelons une Otite Interne.
Par contre dans la quasi totalité des cas, il s’agit d’un Eczéma du Conduit Auditif ou Otite Externe.
Cela est dù à l’utilisation intempestive des cotons tiges qui récurent le conduit, décapant celui-ci et enlevant toute trace du cérumen mettant, à nu, sans protection, ce conduit.
A l’examen de l’otoscope, je vois un tympan très propre, sans cérumen, mais rouge et je déclenche, avec l’otoscope, une douleur violente.
Cette douleur est réveillée aussi, mais dans une moindre mesure, quand je tire sur le lobe de l’oreille.
Le cérumen est une sécrétion grasse qui a pour but de protéger le conduit auditif de l’eau.
C’est pour cela que je dis que la médecine est saisonnière, en effet, les eczémas du conduits se voient principalement l’été quand les gens se baignent. Mais on voit des Eczémas du Conduit tout au long de l’année par l’utilisation forcenée des cotons tiges qui irritent le conduit auditif.
Je dis toujours, à mes patients, que l’oreille est faite pour contenir de l’air, pas des cotons tiges.
Tout au plus peut on se « laver » les oreilles avec un doigt dédié à cela : l’auriculaire, qui, lui au moins, est dénué de tout danger.
Je ne sais pourquoi il est de bon ton que tout le monde veut avoir « les oreilles propres ». Cela doit être éducationnel. L’invention du coton tige a été redoutable pour cela.
Il est quasi impossible de faire cesser l’utilisation néfaste de cette habitude, sauf quand la douleur est très violente. On a, alors, une chance dans ce cas.
Pour cette jeune fille, vu la douleur, ce fut fort aisé.
Elle me dit abandonner, définitivement, cette mauvaise habitude qu’est l’utilisation des cotons tiges.
Je la crois, bien volontiers, dans ce cas.
14:29 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
13/06/2016
Une cystite différée
Coup de fil à la consultation du matin :
- « Pourriez vous recevoir ma fille car elle a mal au ventre et a des brulures quand elle va aux toilette ? ».
- « Oui, quand voulez-vous venir ? »
- « Demain après-midi ».
Je fus un peu intrigué par cette date différée pour ce qui, visiblement, était une une cystite.
Ce genre de pathologie devant être traité rapidement.
Je le dis donc à la mère de la jeune patiente.
Cette jeune patiente vint dans l’après midi accompagnée de son père.
C’est bien la première fois que je vois une cystite différée.
Il est vrai, en l’espèce, que c’est la douleur qui rend la consultation impérative.
Mais quand même…
Aujourd'hui peut-être - (Paul Durand / Marcel Sicard) par Fernand Sardou
15:48 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Médecine, Musique, Potins, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (10)
10/06/2016
La retraite forcée du Docteur Sangsue
L’heure de la retraite approche.
J’adore mon métier, mais les conditions de l’exercice de la Médecine Générale Libérale deviennent, pour différentes raisons, de plus en plus difficiles à vivre.
Pour ces raisons, voyant, parfois, un certain découragement, ma femme décida de téléphoner à ma caisse de retraite, la CARMF (Caisse Autonome de Retraite des Médecins français), pour connaître les modalités à envisager lors du passage à la retraite.
A près ce coup de fil, pas de nouvelle, pas de courrier de plan de retraite.
A près deux mails à trois mois d’intervalle pas de nouvelle non plus.
Puis, brutalement, ce matin, je reçois un courrier de la CARMF.
Je me dis, dans mon fort intérieur, enfin les informations que j’ai demandées.
J’ouvre la lettre, et, oh stupéfaction ! Il m’est écrit dans ce courrier, qu’ils prennent en compte ma mise à la retraite à partir du 1° avril.
Non, ce n’est pas un poisson d’avril.
Il a fallut téléphoner pour corriger cette erreur.
Sinon, je me serai trouvé à la retraite bien malgré moi.
Il faut dire que cela aurait pu être tentant.
09:17 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
31/05/2016
La rue aux volets clos
Dans la rue où j'habite, depuis pas mal de temps, déjà, un phénomène étrange s'est produit.
Dans la rue où j'habite, pratiquement tous les volets sont clos.
Cela donne une impression étrange et macabre, une impression de rue morte.
Comment en est on arrivé là ?
Avant, tous les volets était ouverts. La rue était joyeuse, souriante et pleine de vie.
Quelle tristesse désormais.
Cela est-il la traduction de la morosité de notre société actuelle ?
Allez donc savoir.
Quoi qu'il en soit, quand je rentre chez moi, un malaise s'empare de moi.
00:14 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Potins, Société | Lien permanent | Commentaires (6)
30/05/2016
Une fausse appendicite, mais une vraie souffrance morale
Coup de téléphone en pleine consultation : « Quand pourrais-je vous amener mon fils ? »
La consultation étant libre, je lui réponds qu’il pouvait passer quand il le voudrait.
Rrivé en consultation, e père m’expose le motif de leur présence.
Son fils, depuis une semaine, se plaint de maux de tête, mais, surtout,de douleurs abdominales.
La première des choses à faire, en l’espèce, c’est d’éliminer une appendicite.
Ce qui fut fait : pas de douleur à la palpation de la fosse iliaque droite, pas de douleur à la levée de la jambe droite et pas de douleur impulsive à la toux dans la fosse iliaque droite.
Il restait, alors, l’hypothèse la plus probable : le « Stress ». S’ouvre la porte d’une maladie psycho somatique. Ou plutôt, dans ce cas, d’un mal être.
Mot difficile à cerner surtout chez un patient que l’on voit pour la première fois.
Dans ce genre de situation, en prenant de l’âge, je deviens de plus en plus prudent dans mes propos. J’aborde le sujet en marchant sur des œufs. Je demande si il n’y a pas de fatiges de situation stressante, pas de surcroit de travail, de façon à ce que le patient n’ai pas l’impression qu’on lui saute dessus.
Cependant, dans ce cas, ce ne fut pas trop difficile. L’enfant de treize ans me dit qu’effectivement, il était stressé sans trop savoir me dire pourquoi.
Le père me dit que, dernièrement, avec sa femme, l’adolescent avait pu discuter. J’appris par la même occasion que les parents étaient divorcés.
Je parlais, alors, de savoir si une consultation spécialisée pouvait être envisagée, sans en dire plus cependant.
Cela ne fut pas rejeté, ni par le père ni par l’adolescent.
Une autre question : les reverrais-je ?
Certainement pas.
Mais j’espère ne pas les avoir bloqués dans la démarche d’aller consulter un péso-psychiatre.
09:44 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (21)