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13/08/2015

L’art d’accommoder les restes de nourriture, une interprétation écologique du Docteur Sangsue

Crédit Photo : http://www.babelio.com/


Dans trois de mes précedants articles, J’aborde ce sujet important et méconnu.

 - Moules à la Bordelaise façon Docteur Sangsue.
 - Moules aux pommes de terre rissolées façon Docteur Sangsue.
 - Moules en salade et à la persillade : une recette du Docteur Sangsue.

Certes, il y avait des méthodes pour conserver les aliments (le séchage – la dessiccation, la salaison – le sel, le sucre – la confiserie et la stérilisation – la conserve inventée par Nicolas Appert).

De nos jours, pourtant dans cette vague écologique qui nous submerge, le « recyclage » des aliments ou l’art de d’accommoder les restes est souvent méconnu.

Autre fois, la nourriture était un bien précieux. Il n’était pas question de jeter les restes des aliments qui étaient, le plus souvent, celles du matin ou celles de la veille. En effet, si l’on ne jetait pas la nourriture par la fenêtre.

Il y avait très peu de moyen pour conserver les aliments.

Une révolution est apparue avec l’arrivée des glacières (une sorte de petit meuble avec un pain de glace comme réfrigération) celui de la livraison, à domicile, de gros pains de glaces par le glacier. Cela se faisait, de préférence, avec des véhicules hippomobiles. Il ne faut pas confondre ce glacier avec celui qui vend des glaces, l’été, en borts de mer.

Il existait des recettes, fort délicieuses, basées sur cet art.

L’art d’accommoder les restes.

Une démarche écologique, comme je le disais plu haut, bien avant la déferlante qui revient de nos jours à la mode.

Nos ancêtres faisant ainsi, sans le savoir, de « l’écologie » sauvage, raisonnée mais indispensable.

Elle est sale la salade

Crédit Photo : http://www.fermiers-fermieres.fr/.

 

Réflexion de ma fille de 6 ans et demi, dans un marché, lors de mes dernières vacances dans le Médoc : « Mais elle est sale la salade ! ».

Une pure illustration de que racontais dans un de mes articles.

Écologie, quand tu nous tiens.

11/08/2015

Vous avez réservé ? Souvenirs de vacances bien triste cette année

Cabanes de pêcheurs authentiques d'antan.


Lors de ma dernière semaine de vacances, j’ai voulu préparer des gambas crues comme je vous l’avais dit. Pour cela, je me rendis à la ferme aquacole que j’avais découverte en son temps.

En arrivant sur les lieux, surprise, stationnait un bus. On se demande bien comment il avait pu arriver pour rouler sur l’étroite route qui menait à la ferme.

Juste devant la ferme, des gens, amassés, dégustaient des gambas en buvant un « verre » de blanc dans un gobelet en plastique. C’étaient, cela était inscrit en lettres flamboyantes sur le bus, un camping quatre étoiles qui les avaient amenés en villégiature.

Comparé à avant, cela devenait inquiétant.

La suite me donna raison.

Au comptoir, je demandais si je pouvais acheter des gambas. On me rétorqua : « avez-vous réservés » ?. Moi de dire non. La réponse fusa catégorique ment : « désolé mais nous n’en avons plus ».

Décidément, il y avait du changement, mais pas en bien cette fois.

Les campeurs venaient donc voir le lieu de culture, perdu au bout de cette route étroite, comme on visite un zoo.

Il faut dire que lors de ma dernière visite dans cette petite ville «au fin fond du Médoc», déjà, le village des pêcheurs n’avait plus de pêcheurs que de nom.

Les cabanes de pêcheurs étaient, désormais, occupées par des restaurants « couleur locale » et quelques artistes peintre.

L’aspect sauvage des lieux avait totalement disparu remplacé par une exploitation mercantile des lieux.

Autre chose dramatique, cette année, un centre commercial avait poussé non loin de ma maison de location. Fort pratique, s’il en est, mais qui, par voie de conséquence, avait fait fermer, aux alentours, la majorité des petits commerces.

Heureusement la fête au village conservait encore une certaine authenticité, avec ses cagouilles à la Bordelaise et ses cailles au raisin.

Ce fut bien là un aspect bien mitigé de mes vacances cette année.

Heureusement la mer n’avait pas changée, et,  aussi, son sympathique restaurant en partie sur le sable avec sa vue magnifique sur l’estuaire.

En rentrant de vacances, en regardant la météo des plages, avec stupéfaction, je découvris, sur l’écran de ma télévision, le nom de petite cette ville perdue «au fin fond du Médoc»… Qui ne l’était plus!

L’office de tourisme avait bien joué sur ce coup. La campagne de presse était bien réussie.

Où faut-t-il donc aller, de nos jours, pour avoir un coin et authentique et sauvage ?

21/07/2015

Quand le Docteur Sangsue est confronté à un refus vaccinal contre le tétanos

 


Je vois, à la consultation du matin, une patiente de cinquante ans qui viens me consulter occasionnellement.

Elle est, excuser moi cette expression qui la définie bien, cependant, vielle fille. Elle est titulaire d’une licence en droit. C’est une patiente étrange qui a travaillée dans un cabinet d’avocats mais qui a cessée son activité depuis pas mal de temps pour des motifs bizarres qu’elle ne m’a jamais confiée.

Elle s’est faite griffée par un chat, il y a trois jours, au bout d’un doigt.

En effet, son occupation est de nourrir, tous les jours, tous les chats du quartier.

Depuis deux jours, elle a ce bout du doigt rouge et enflé.

Celle-ci me précise : "j’ai bien peur d’avoir enfermé le loup dans la bergerie".

Elle a mis, dans la minuscule effraction cutanée, allez donc savoir pourquoi, une épingle, puis, tant bien que mal, elle a désinfectée cette minime plaie.

Je lui prescris, pendant quinze jours, de la PYOSTACINE, un antibiotique à large spectre qui diffuse bien dans le tissus sous cutané. Je lui précise bien que si l’œdème et la rougeur ne régresse pas au bout de cinq jours, il faut qu’elle aille impérativement aux urgences de la clinique de la main. Je lui prescris, pour la consultation du soir, comme son vaccin anti tétanique date largement de plus de dix ans, un sérum anti tétanique et un vaccin anti tétanique.

Je la revois le soir, pour me régler la consultation du matin, car elle avait oubliée tout moyen de payement, avec l’ordonnance tamponnée par le pharmacien pour l’antibiotique mais, ni pour le sérum, ni pour le vaccin.

Elle me dit refuser les deux.

Il faut être bizarre pour refuser ces actes médicaux d’une aussi grande importance, surtout à ce niveau d’instruction.

Bizarre bizarre, vous avez dit bizarre* ?

C'est étrâne**.

 

* Célèbre réplique de Louis Jouvet dans Drôle de drame -  film français de Marcel Carné de 1937.

** Poème Jacques prévert : "Bienvenue au pays des Anges et des Ânes".

19/07/2015

Malentendu, malentendant







Pour payer l’emprunt de notre résidence secondaire, et nous faire, quand même, un peu d’argent, nous la louons, à la semaine, pour les vacances d’été.

La première location, cette année, c’est très mal passée.

Les locataires n’ont trouvé rien de mieux que d’arriver avec… cinq heures de retard.

Ils ont eu, cependant, la courtoisie de nous prévenir… trois heures après l’heure convenue sur le contrat de location, 14 h, pour la remise des clés.

Ma moitié et moi, au bout de trois heures d’attente, décidâmes de rentrer sur Grand ville, à une heure de route.

A six heures, nous arrivions juste à Grandville, le portable sonne, "nous sommes arrivés" nous dit Monsieur le Locataire.

Une heure plus tard, de retour à notre point de départ, après une poignée de main bien serrée de ma part et un bonjour à peine courtois, à tel point qu’il en laisse tomber à terre ses clés d’auto, nous entrâmes dans la maison.

A peine eu-t-il posé sa sacoche sur la plan de travail de la cuisine, qu’il eu le culot de nous dire :

- "Pour éviter tout malentendu, fixons bien l’heure de départ pour la remise des clés".

Moi de lui répondre :

- "Il n’y a pas de malentendu, il n’y a que de malentendant".

17/07/2015

Une salade bio

Crédit Photo : http://www.fermiers-fermieres.fr/

 



Il y a quelques jours, j’ai acheté, chez un marchand de primeurs, une salade, une batavia.

Cela changeait des salades toutes prêtes, sous plastiques, vendues en supermarchés.

Une vraie salade, bien verte, bien fraiche, bien dure.

Rentré chez moi, je la lavai.

Et, oh stupéfaction, je tombais sur…

Une loche !

Comme autrefois, au bon vieux temps.

Avant la vague écolo, pas besoin de produits bio.

A l’époque, tous les fruits et légumes étaient frais, succulents, sains et non trafiqués.

A l’époque, il était dans la norme, outre de la terre, de tomber, sur des loches.

Enfin une salade bio en ce monde de perdition.

23/06/2015

Un pâté halal


Il m’arrive, les soirs d’insomnie, de regarder des documentaires.

Comme je m’intéresse plus particulièrement à la cuisine, je regarde, avec attention, tout ceux ayant trait aux aliments et à leurs assemblages dans les différents mets industriels servis dans les étalages de nos supermarchés qui terminent dans notre assiette.

Ce type d’émissions, apprend à décrypter avec attention ce qui est caché derrière le produit, sa vraie composition derrière le nom ronflant de la belle étiquette.

Dernièrement, ma tendre et douce, ramena à la maison, un assortiment de petites boites de pâtés de canard de fort bon aloi.

Gustativement parlant, ce n’étêtait pas mauvais du tout.

Aussitôt, ma curiosité me taraudant, je me jetais derrière l’étiquette du joli canard.

Et là, surprise, certes il y avait du canard, mais vingt pour cent seulement, le reste étant composé de viande de porc, de foie de porc, de liant mais aussi, naturellement, du condiment l’accompagnant, peu certes.

Je comprends, maintenant, l’existence des boutiques et des magasins halal.

19/06/2015

Une adolescente en danger, un train peut en cacher un autre

Crédit Photo : http://www.estrepublicain.fr

A la consultation, jeune fille de quinze ans, amenée par son père, pour douleurs abdominales.

Elle me dit avoir très mal.

L’examen clinique ne révèle rien, et écarte une Appendicite, une GEU ou un Kyste de l'Ovaire patent (mais on ne sait jamais).

Je mets ça sur le compte de spasmes intestinaux liés au stress. En effet sa mère est traitée pour un cancer du sein.

J’aborde indirectement le sujet, et lui demande si ce la va bien au collège et si elle n’a pas de soucis. Elle me dit de sa prof de français a envoyée un envoi multiple de mails à tous les collégiens, révélant leurs problèmes, dont le cancer du sein de la mère de ma jeune patiente.

Mais l’histoire n’est pas finie.

Quel quelques jours plus tard, je reçoit un compte rendu de consultation du service de consultations du service de psychiatrie de l’enfant me révélant que vers l’âge de douze ans elle a fait une tentative de suicide.

Comme quoi, un train peut en cacher un autre.

08/06/2015

Les pistes cyclables de Lacanau Océan, leur histoire, les lignes du Decauville et les chemins des muletiers

Crédit Photo : Lacanau Ocean.com



Quand j’avais sept ans, Je faisais, avec mon père, de longues ballades en foret, dans la Foret Domaniale de Lacanau, en rayonnant aux alentours de Lacanau Océan.

C’était, muni d’une carte d’état major dont le verso était, lui aussi, occupé par une carte différente rayée par de gros CANCELLED en diagonales (on manquait de papier dans l'après guerre) et d’une boussole marine, que nous partions à l’aventure.

Nous croisions et marchions sur d’étroites pistes cyclables en béton à l’ombre des pins, Il nous arrivait parfois, aussi, de traverser de larges pare-feux fatigants à franchir car larges et tout en sable pour éviter la propagation des incendies, quand nous marchions en plein soleil c’était une rude épreuve pour moi, jeune gamin. Heureusement, prévoyant, mon père était toujours muni d’une une gourde d’eau fraiche bien salvatrice.

Parfois, nous tombions sur des petites maisonnettes ou se pouvaient se réfugier les résiniers.

Une fois nous arrivâmes en pleine canicule sur un endroit désertique où tous les pins avaient été coupés. C’était normal, c'est ce que l'on appelle la coupe rase. Quant les pins atteignent une certaine maturité, ceux-ci sont coupés pour exploiter leur bois, puis dans un deuxième temps de permettre un reboisement.

Dans le lointain, on distinguait bien une piste cyclable avec, à ses côté, un essieu de train.

Mon père parla de Decauville sans entrer dans les d’étais, car il regardait la carte pour savoir où s’enfoncer dans la foret.

Je n’insistais pas dans mon questionnement.

Ce nom me fascinait.

Ce n’est plus tard que, grâce à Internet, je découvris qu’un Decauville est un train avec des rails d’écartement étroit servant dans l’exploitation d’une production locale, par exemple. La résine en l’occurrence.

Il me devenait donc évident de conclure que :

Les pistes cyclables de Lacanau Océan ont été construites sur les lignes du Decauville qui à l'époque ne servait qu'à transporter la résine obtenue par la technique du gemmage.

Tout au moins pour les grands axes, pour les autres, les chemins des muletiers, et, enfin, les pistes en crépins tassés (patois Landais désignant l'aiguille de pin) réservés aux résiniers.

D'ailleurs, une fois, à l'intersection de deux pistes cyclables, nous découvrîmes un fût en zinc tout taché de résine.

Que de souvenirs d’enfance sur ce simple mot !

Que de souvenirs d’enfances qui me ramènent à mon père et à ces aventures fabuleuses.

Mon histoire des pistes cyclables de Lacanau Océan vient du fait, qu'un jour, je recherchais, allez donc savoir pourquoi, ce mot, Decauville, sur le NET .


Decauville 1910

 

A lire aussi :

Souvenirs d'enfance canaulaise.

La naissance du surf à Lacanau-Océan.

Le pont du canal du Moutchic commune de Lacanau.

Site "Patrimoine du Médoc" - Voir l'article sur Lacanau.

03/06/2015

Comment le Docteur Sangsue arriva à se débarrasser d’un début très inquiétant d’une Tendinite de la Coiffe des Rotateurs par une économie articulaire de son épaule.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais». Évangile selon saint-Matthieu (chapitre XXVIII, vers 2 et 3).

Aphorisme célèbre qu’appliquent, souvent, les médecins à leur égard.

En l’occurrence, cela touche un article que j’ai écrit, tenez vous bien, c’est un pur hasard, le… 1° avril 2008. Il concerne les «Technopathies de l'ordinateur».

Il se trouve que, dans cet article, je parle de la pathologie de la coiffe des rotateurs en disant de ne pas élever l’épaule en appuyant l’épaule sur le bureau.

En effet, en élevant l’épaule, on réduit l’espace entre l’humérus et l’articulation acromio-claviculaire, l’espace ou passe la coiffe des rotateurs (il y a 4 tendons) et on crée un conflit sous acromial, ce qui irrite la coiffe à l’origine de la tendinite de la coiffe des rotateurs.

Et voila mon cher Watson.

Ce que je faisais, naturellement, régulièrement avec l’épaule gauche.

Que croyais vous vous qu’il m'arriva ?

Une Tendinite de la Coiffe des Rotateurs.

La solution, économiser mon épaule, en évitant le plus possible, les gestes et les positions déclenchant les douleurs, y compris, et surtout, en appuyant plus mon coude. Ce fut long, très long. Cela va nettement mieux de jours en jours. Bientôt je serai guéri.

Mais de mes bêtises ?

 

Référence : Tendinite de la coiffe des rotateurs.

26/05/2015

Un malgache négligé




Je soigne un patient  malgache que sa fille m’envoie en consultation pour faire le point sur sa pathologie hypertensive élaborée il y a trois ans par un cardiologue qu'elle connaissait. Personnellement, je le soigne  pour ses crises de gouttes stabilisées  plus ou moins  bien, nous verrons un peu plus loin pourquoi.

Il s’avérait que cela faisait deux ans qu’il n’avait pas eu de bilan sanguin.

Aux résultats, surprise, quelques warnings s’allument : Clairance de la créatinine 46 ml/mn (début d’insuffisance rénale), Glycémie 1,25 g/l (début d’intolérance au sucre),  Cholestérol LDL 1,82 g/l (Hypercholertérolémie).

Il était temps d’intervenir, un bilan un an avant eut était plus souhaitable, mais la patient habitant à Madagascar, la voyage coutait cher.

Entre temps, le patient me déclenche une superbe crise de goutte. Pourquoi ? Le patient étant sous ZYLORIC 300 (un médicament très efficace, en préventif, contre les crises de goutte). L’explication est simple, sa fille, infirmière, a réintroduit le ZYLORIC 300 (qui est à dose forte) car le patient ne le prenait «qu’épisodiquement».

Médication de COLCHIMAX et lettre à un service de Médecine Interne.

Mieux vaux tard que jamais, mais qu’elles sueurs rétrospective et quels regrets.

19/05/2015

Le pont du canal du Moutchic commune de Lacanau

Le pont de canal au Moutchic - Lacanau

 

Quand j’étais gosse, je passai sur une route qui longeait un tout petit pont Eiffel surplombant un canal, le canal de jonction (le craste Cabiron ou craste Louley) joignant le lac de Lacanau avec celui d’Hourtin-Carcan, en passant par l'étang du Cousseau et se jetant ensuite dans le Bassin d'Arcachon. Ce pont servait au passage du train Bordeaux Lacanau. Cette ligne fût crée en 1904*. Au début il y eut un arrêt au pont du canal.

Pour cela, sur les berges de ce pont fut construit, pour le confort des voyageurs, un Hôtel-restaurant. Dans un cadre idyllique, ombragé, sous les pins, avec vue sur le craste.

La ligne ferma. La dernière micheline y passa au le début des années 60.

J’ai toujours rêvé, un jour, d’y venir manger.

Des concours de pêches étaient régulièrement organisés au mois de juillet et au mois d’août. Ils avaient beaucoup de succès. On y péchait le gardon, le brochet le sandre et le poisson chat.

Mais arriva le temps, fin 68, où tout se dégrada. L’Hôtel-Restaurant ferma. Il résista debout avant d'être tagué et détruit en 2014.

Adieu le pont du canal.

De nos jours, le pont existe toujours, mais sert pour supporter, qu'elle déchéance, la piste cyclable qui longe la route Lacanau-Océan, Lacanau Médoc, pour continuer vers Bordeaux.

Moralité : Il faut réaliser ses fantasmes pendant qu’il en est encore temps.

05/05/2015

Les deux sortes de VM (Visiteurs Médicaux) vus par le Docteur Sangsue

 



Avec un peu d’expérience et de maturité, il m’est arrivé de jauger l’intérêt que me portent les VM vis-à-vis des propos que je tiens.

Cela va peut-être vous surprendre, mais le VM, pour moi, ne représente pas que l’information sur le médicament, visite qui, soit dit en passant, s’est de plus en plus affiné au fil du temps. Maintenant la visite médicale est de très bon niveau, mais il faut savoir, parfois, souvent, derrière un langage scientifique, trier le bon grain de l’ivraie. Mais tout n’est pas à jeter, il existe des médicaments, j’allais dire des produits, remarquables.

Parfois le VM, ne représente pas, pour moi, uniquement, l’information médicale. Il représente, aussi, un contact humain authentique, ce qui me permet une pause entre deux patients, c’est ce que j’appelle la pause café.

Certain, mais c'est loin d'être la majorité, me font ce plaisir là, et je pense que c'est réciproque. Car tous les médecins ne sont pas faciles à traiter. Il y en a de désagréables. Et entre deux médecins, une petite pause café, cela réconforte.

Parfois, cela me surprend beaucoup, certains VM, me disent, à la fin de la visite : « merci de votre écoute ».

Je ne pourrais pas en dire autant de la majorité des VM avec je voudrais « prendre un café » entre deux patients, mais, avec qui, j’en suis privé.

On voit, alors, dans ce cas, un manque d’authenticité flagrant.

Cela me choque profondément pour des gens qui sont dans des métiers de communications.

Mais on sait bien que dans le milieu des Représentants de Commerce ce sont tous des requins.

 

P.S. Pour la petite histoire c'est Henri Blondeau qui, en 1957, a crée la visite médicale. Pour cela, il fut adressé, par un ami, à l'OVP, elle même crée, crée par Louis Vidal, en 1914.

P.P.S. : Dictionnaire Vidal.

30/04/2015

Cela va être galère dans Grandville le premier mai





Cela va être galère dans Grandville le premier mai.

Hier, en attendant le tram à ma station habituelle pour aller travailler, mon œil fut attiré par une banderole formée de diodes rouges animées qui défilaient lentement. Insidieusement, elles annonçaient un scénario catastrophe.

Imaginez une métropole paralysée pendant un jour !

Et pourtant c’était ce qui était annoncé sur cette information déroulante funeste.

Pendant un jour, le premier mai, il n’y aurait ni tram ni bus dans Grandville.

Même pas de service minimum, rien.

Comment vont faire les Grandvilliens pour se déplacer ?

Et les touristes ? Car Grandville est une métropole axée sur le tourisme, de par sa ville en elle même que par le richesses de ses alentours

Et bien la Communauté Urbaine ne semblait pas s’en être préoccupée.

Il faut dire que, maintenant, les transports urbains ont étés concédés à une société privé, alors qu’avant, du temps où ceux-ci étaient gérés par la ville, un tel phénomène ne se serait jamais produit.

Cela va être galère, dans grand ville, le premier mai.

24/04/2015

Une Halitose d’étiologie peu commune

 



C'est ce nous, médecin, appelons une histoire de chasse.

Patiente de 26 ans qui viens à la consultation car son compagnon la pousse à me consulter car il est incommodé par son haleine.

Je lui dis que j’avais en tête qu’à part des causes dentaires et certaines causes ORL, il n’y avait pas grand choses d’autre.

Le terme médical de cette pathologie s’appelle l’halitose.

La jeune patiente me demande si les épices peuvent en être la cause, car elle me dit aimer la harissa.

- « A mon avis non » lui répondis-je.

Un bref appel à mon ami Wikipédia m’en fourni la réponse.

Une longue liste des différentes étiologies des Halitoses défila sous mes yeux ébahis. Y figurait, entre autre, l’Ulcère Gastrique, le Reflux Gastro Oesophagien, les affections à Hélicobacter Pylori et… les épices.

Elle m’avoua alors

tenez-vous bien, je ne ment pas,

qu’elle consommait… un tube de harissa… tous les jours depuis… quinze ans.

Elle rajouta, aussi, que depuis quinze ans elle se plaignait de brulures au dessus de l’estomac vraisemblablement d’origine œsophagiennes.

Elle présentait certainement une Œsophagite. C'était certainement cela la cause de son halitose.

D’un commun accord, nous décidâmes une consultation auprès de mon Gastro Gastroentérologue pour réaliser une fibroscopie.

En attendant, je lui prescris un IPP (un anti acide) et lui dit de brûler ses dernières cartouches et de terminer tous les tubes de harissa qui lui reste et de ne plus en racheter.

Cette patiente était comme une fumeuse mais elle avait, elle, une addiction rare, une addiction aux épices, la harissa en l’occurrence.



                    A CONSOMMER

               AVEC MODÉRATION

L’utilisation originale d’un blog par le Docteur Sangsue : Un exemple, le poulet basquaise

Crédit Photo : http://www.semantis.fr/blog-actualites-de-semantis/


Il y a une méthode originale que j’utilise pour mon blog, c’est de m’en servir pour mon propre compte comme un lecteur lambda.

Je veux dire par là que, quand, par exemple, je ne me souviens plus d’une de mes recette de cuisine, je me replonge dans mon blog, car comme je me rappelle quand même de ces « innombrables » recettes, il me suffit, alors, de taper, sur Google, les mots clés de celles-ci.

Mais, avant d’en arriver là, faut-il, encore, avoir écrit un certain nombre d’articles.

Par exemple, dernièrement, l’envie me prit de faire goûter à ma petite famille, affamée, un poulet basquaise. Mais j’avais oublié les proportions des ingrédients.

Je décidais donc d’utiliser mon blog pour cela.

Je tapais, sur Google, les mots clés : poulet basquaise docteur sangsue.

Trois liens arrivèrent en tête, hormis l'article d'aujourd'hui : "L’utilisation originale d’un blog par le Docteur Sangsue" : Un exemple, le poulet basquaise" :

 - Poulet Basquaise Express à la Cocotte Minute Fast Cooking façon Docteur Sangsue.
 - Poulet Basquaise Fast Cooking.
 - Recette de la piperade façon Docteur Sangsue : Poulet et Thon Basquaise.

Je réalisais donc ma recette en faisant un mix de mes trois recettes, ce que je fais habituellement quand j’élabore une recette sur le Net.

En exécutant cette recette, il en découla la recette finale, tout au moins pour l’instant, un ajustement, tant en modifiant les ingrédients qu’en modifiaient les proportions, voici la dernière mouture :


Pour 4 personnes :
 - 4 hauts de cuisses de poulet
 - 3 boites de 400 g de pulpe de tomate
 - 1 oignon
 - 2 gousses d’ail
 - 4 brins de persil
 - Sel (pas trop à cause du sel de cèleri)
 - Sel de céleri
 - Poivre
 - 1 bouquet garni (Thym et 1 feuille de laurier coupée en trois)
 - 1 cuillère à café rase de piment d’Espelette


Servir avec des tagliatelles fraiches*.

Et en vin, en hiver on peut tenter un rouge, un Irouléguy, un bordeaux, en été, des vins des Pays de Loire (Chinon, Saint Nicolas de Bourgueil), servis frais (vers 12°C),  feront très bien l'affaire.


*Liste des pâtes : allez sur Wikipedia, vous ne serez pas déçus.

23/04/2015

Comment faire vieillir son vin plus vite selon la méthode du Docteur Sangsue

Voir l'article de mon blog : "Comment doubler voire tripler le vieillissement du vin selon la méthode du Docteur Sangsue".


Le titre pour essayer d'envoyer plus facilement un lien vers mon article.

 

Comment doubler voire tripler le vieillissement du vin selon la méthode du Docteur Sangsue

Crédit Photo : http://winefolly.com/tutorial/red-wine-color/

Quand le vin vieillit, on dit, en parlant de sa couleur, que celle ci est tuilée (ici à droite).
Loin de moi la prétention que vous puissiez en arriver là. Sauf si vous avez la patience d'attendre quelques années.
Pour un vin de super marché de deux à trois ans d'âge après la vendange, il vous faudra attendre environ... cinq ans.


Qui n'a pas rêvé, un jour, de déguster un vieux flacon comme ceux oubliés au tréfonds d'une cave.

Déjà les romains s’étaient penchés sur ce problème et avaient une façon originale de faire vieillir le vin blanc. Ils rajoutaient, au cours de la vinification, le fenugrec (Trigonella foenum grecum, ou « foin grec ») ce qui permettait de « faire vieillir un moût sans force », selon l’agronome Columelle, à qui l’on doit une recette de ce procédé cf Le vieillissement accéléré du vin.

Dans le même ordre d'idée, une méthode moderne et validée consiste a rajouter un peu de porto au vin rouge ce qui améliore considérablement sa qualité et le vieillit notablement*.

Je vous propose une méthode personnelle, une méthode originale pour doubler le temps de vieillissement du vin, c’est d’augmenter la température de stockage des bouteilles de vins.

En théorie, cette méthode est semble séduisante. Je ne sais ce qu'en pense les œnologues.

Vous pouvez toujours l'essayer sur deux bouteilles, une entreposée dans la cave, l'autre dans le cellier et faire une dégustation comparative un an après.

C’est une loi chimique qui nous donne l’explication. En effet, la chimie est fondamentale pour l’Œnologie (étude pour la compréhension et l’amélioration du vin).

Cette loi qui nous en fourni l’explication est la loi du Q10de Vant’Hoff*. Celle-ci affirme que la vitesse des réactions chimiques est multipliée par 2 ou 3 quand la température augmente de 10 degrés.

Une nouvelle formule empirique a été proposée pour exprimer le rapport existant entre la température et la vitesse des réactions chimiques, c’est la loi d’Arrhénius, dont la formule esthétique et mystérieuse est la suivante :

 

Pour les plus curieux, une autre théorie physique, celle des collisions, énonce que la température à deux effets sur la vitesse des réactions, d'une part, l’augmentation de la température augmente la vitesse moyenne des molécules donc le nombre de collisions, et, d'autre part, l'énergie cinétique moyenne des molécules suit la statistique de Maxwell-Boltzmann. La proportion de molécules ayant une énergie supérieure à celle permettant de débuter la réaction chimique, augmente donc avec la température.

Voilà comment il nous est possible, en appliquant une méthode pour le moins originale mais très simple à réaliser pour faire faire vieillir le vin deux à trois fois plus vite.

Si l'on passe de 10° C, température d'une cave traditionnelle ou d'une cave à vin,  à 20°C (température ambiante) le vin vieillira deux fois voire trois plus vite.

Et inversement, en abaissant la température (cave à vin, réfrigérateur), cette méthode permettra de diminuer par deux, voire trois, la vitesse de vieillissement et de conserver ainsi plus longtemps le vin (ceci est applicable surtout pour les blancs).

A mon avis, si vous avez un deuxième réfrigérateur de récupération, pourquoi ne pas l'utiliser comme cave à vin, mais il ne faut pas oublier qu'un réfrigérateur assèche l’atmosphère interne et,  alors, il y a un risque, qu'à la longue, cela assèche le bouchon, ceci-dit, pour cela, il faut du temps.

Naturellement, il faut absolument, éviter d'appliquer cette méthode à de très bons vins dont je situerai la barre au delà 15 €.

 Bien que séduisante, cette méthode est difficilement réalisable, car, d'une part, il faut pouvoir stocker son vin dans un cellier et, d'autre part, il existe, dans un cellier, de brusques variations de températures qui sont nuisibles au vin. Tout au plus elle est plus envisageable pour les vins blancs stockés dans un réfrigérateur réglé sur 10° C à défaut d'une cave à vin.

 

*Quelques références :

Vieillir un vin en quelques minutes.

Fraude (fraude sur les vins) : petit lexique des fraudes et moyens de lutte.

potion magique

 

21/04/2015

La disparition des cabines téléphoniques et le Docteur Sangsue

Deux scooters attachées contre deux cabines téléphoniques.

Crédit Photo : Archives Personnelles (cliquez pour agrandir).


Ce matin, en buvant ma deuxième tasse de café au lait, après avoir mangé ma tranche de pain au beurre, bien calé dans mon fauteuil, j’appris, aux informations télévisées, la disparition annoncée des cabines téléphoniques.

En contre partie l’opérateur gérant ces cabines s’engage à élargir la couverture de son réseau accessible aux téléphones portables.

Déjà, dans deux de mes articles, en 2008 et 2009, j'évoquais cette disparition.

D’abord dans le premier, en 2008, « "La puce à Moreno".

Je cite :

"Pourquoi une vieille cabine téléphonique et un peu cassée me direz-vous ?

Surtout que celles-ci sont en voie de disparition depuis la vulgarisation des téléphones portables »...

Et les cabines téléphoniques disparaissent peu à peu tuées par les téléphones portables en grande partie dus à Moréno qui est l'inventeur de la carte SIM, celle-ci étant aussi une carte à puce…

En voulant sauver les cabines téléphoniques, Moréno a causé leur perte !...

Et puis, faite comme moi, photographiez les vite ces cabines téléphonique pendant qu'il en est encore temps".

Puis dans un deuxième, en 2009, "Un nouvel usage pour les cabines téléphoniques".

Je cite :

"Depuis la quasi disparition des cabines téléphonique grâce à l'invention de la carte à puce par le découvreur Roland Moreno, voir le blog du Docteur Sangsue, voici une possible et originale reconversion pour les survivantes…

Dans le temps, l’état, grâce au service public mettait à la disposition du citoyen des cabines téléphoniques dont il assurait l'entretien…

De nos jours, chaque citoyen a son propre téléphone portable.

Ainsi donc, si les canines téléphoniques disparaissent, c'est la faute à Moreno qui voyant des cabines téléphonique cassées pour voler l'argent qu'elles contenaient* a inventé l'argent dématérialisé, la monétique".

Par cela, mes deux articles, étaient prémonitoires.

 

*Cette belle légende est malheureusement fausse (voir à Roland Moreno), mais le résultat est le même.

 

P.S. : Le site un peu déjanté de Roland Moreno.

17/04/2015

Un vilain petit singe

Abdallah le vilain petit gosse de Tintin au pays se l'or noir.
Crédit Photo : http://salem.blog.24heures.ch/archive/2008/07/index.html


Tous les jours, en allant  et venant de mon Cabinet Médical, je passe dans une rue qui, visiblement se rajeunit.

Les ancien propriétaires décédant sont remplacés par de nouveaux arrivants.

Ainsi défilent les générations, une poussant l'autre vers l’abime funeste.

Ainsi va la vie.

Je voyais le rajeunissement de la population aux travaux des maisons, les échafaudages en étant le témoin.

Gros travaux de rénovation et ravalement des façades.

Les gros travaux me laissait un peu perplexe avec l’abatage systématique des cloisons dans ces magnifiques maisons du XIX° siècle*.

Le ravalement, par contre, donnait un effet spectaculaire mettant en valeur les belles pierres de Grandville. Spectacle qui, tout les jours, me ravissait lors de mes déambulations pédestres.

Une de ces maisons était située à côté d'un collège.

Un après-midi ensoleillée, je vis une dame se retourner vers la maison en question. Intrigué, je me fis pareil, et vis un gamin d'une quinzaine d'années niché au plus haut de l'échafaudage de la maison en ravalement. Celui-ci était encouragé avec les hurlements de ses copains de classe.

Les enfants ont toujours eu le gout du risque, mais, il n'est pas impossible que les parents ont, de nos jours,  un peu lâché du lest vis à vis de leur protection, mais, aussi, et surtout, vis à vis de leur éducation.

A cette phrase, on passe pour des vieux cons et d'affreux fachos.

*P.S. : Ces maisons là étant dans un site protégé mais pas dans un cite classé.