13/06/2016
Une cystite différée
Coup de fil à la consultation du matin :
- « Pourriez vous recevoir ma fille car elle a mal au ventre et a des brulures quand elle va aux toilette ? ».
- « Oui, quand voulez-vous venir ? »
- « Demain après-midi ».
Je fus un peu intrigué par cette date différée pour ce qui, visiblement, était une une cystite.
Ce genre de pathologie devant être traité rapidement.
Je le dis donc à la mère de la jeune patiente.
Cette jeune patiente vint dans l’après midi accompagnée de son père.
C’est bien la première fois que je vois une cystite différée.
Il est vrai, en l’espèce, que c’est la douleur qui rend la consultation impérative.
Mais quand même…
Aujourd'hui peut-être - (Paul Durand / Marcel Sicard) par Fernand Sardou
15:48 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Médecine, Musique, Potins, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (10)
10/06/2016
La retraite forcée du Docteur Sangsue
L’heure de la retraite approche.
J’adore mon métier, mais les conditions de l’exercice de la Médecine Générale Libérale deviennent, pour différentes raisons, de plus en plus difficiles à vivre.
Pour ces raisons, voyant, parfois, un certain découragement, ma femme décida de téléphoner à ma caisse de retraite, la CARMF (Caisse Autonome de Retraite des Médecins français), pour connaître les modalités à envisager lors du passage à la retraite.
A près ce coup de fil, pas de nouvelle, pas de courrier de plan de retraite.
A près deux mails à trois mois d’intervalle pas de nouvelle non plus.
Puis, brutalement, ce matin, je reçois un courrier de la CARMF.
Je me dis, dans mon fort intérieur, enfin les informations que j’ai demandées.
J’ouvre la lettre, et, oh stupéfaction ! Il m’est écrit dans ce courrier, qu’ils prennent en compte ma mise à la retraite à partir du 1° avril.
Non, ce n’est pas un poisson d’avril.
Il a fallut téléphoner pour corriger cette erreur.
Sinon, je me serai trouvé à la retraite bien malgré moi.
Il faut dire que cela aurait pu être tentant.
09:17 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
31/05/2016
La rue aux volets clos
Dans la rue où j'habite, depuis pas mal de temps, déjà, un phénomène étrange s'est produit.
Dans la rue où j'habite, pratiquement tous les volets sont clos.
Cela donne une impression étrange et macabre, une impression de rue morte.
Comment en est on arrivé là ?
Avant, tous les volets était ouverts. La rue était joyeuse, souriante et pleine de vie.
Quelle tristesse désormais.
Cela est-il la traduction de la morosité de notre société actuelle ?
Allez donc savoir.
Quoi qu'il en soit, quand je rentre chez moi, un malaise s'empare de moi.
00:14 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Potins, Société | Lien permanent | Commentaires (6)
30/05/2016
Une fausse appendicite, mais une vraie souffrance morale
Coup de téléphone en pleine consultation : « Quand pourrais-je vous amener mon fils ? »
La consultation étant libre, je lui réponds qu’il pouvait passer quand il le voudrait.
Rrivé en consultation, e père m’expose le motif de leur présence.
Son fils, depuis une semaine, se plaint de maux de tête, mais, surtout,de douleurs abdominales.
La première des choses à faire, en l’espèce, c’est d’éliminer une appendicite.
Ce qui fut fait : pas de douleur à la palpation de la fosse iliaque droite, pas de douleur à la levée de la jambe droite et pas de douleur impulsive à la toux dans la fosse iliaque droite.
Il restait, alors, l’hypothèse la plus probable : le « Stress ». S’ouvre la porte d’une maladie psycho somatique. Ou plutôt, dans ce cas, d’un mal être.
Mot difficile à cerner surtout chez un patient que l’on voit pour la première fois.
Dans ce genre de situation, en prenant de l’âge, je deviens de plus en plus prudent dans mes propos. J’aborde le sujet en marchant sur des œufs. Je demande si il n’y a pas de fatiges de situation stressante, pas de surcroit de travail, de façon à ce que le patient n’ai pas l’impression qu’on lui saute dessus.
Cependant, dans ce cas, ce ne fut pas trop difficile. L’enfant de treize ans me dit qu’effectivement, il était stressé sans trop savoir me dire pourquoi.
Le père me dit que, dernièrement, avec sa femme, l’adolescent avait pu discuter. J’appris par la même occasion que les parents étaient divorcés.
Je parlais, alors, de savoir si une consultation spécialisée pouvait être envisagée, sans en dire plus cependant.
Cela ne fut pas rejeté, ni par le père ni par l’adolescent.
Une autre question : les reverrais-je ?
Certainement pas.
Mais j’espère ne pas les avoir bloqués dans la démarche d’aller consulter un péso-psychiatre.
09:44 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (21)
27/05/2016
Michel Morin
Dernièrement, il m’est arrive une tuile. Au sens propre et au sens figuré.
Vous aurez l’explication plus loin.
Dernièrement, j’ai eu le malheur de faire appel à un Michel Morin. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce nom, un homme à tout faire.
C’était pour nettoyer un petit toit.
Malheur m’en a pris !
Il m’affirma, que, pour cela, il suffisait d’employer un Kärcher*.
Malheureusement, il eut la mauvaise idée de monter sur le toit pour « arranger » quelques tuiles canal.
A la première pluie, naturellement un dimanche, le compteur disjoncta.
Forcément, il y avait une énorme gouttière au niveau d’un plafonier.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Je remarquais, très rapidement qu’une canalisation d’évacuation était bouchée. Merci l’utilisation du Kärcher*.
Moralité : Je fus obligé de faire appel, en urgence, un dimanche, à un camion de débouchage en déboursant la coquette somme de 1000 €.
Et un dégât des eaux, fort heureusement pris en charge par l’assurance, de 2000 € (remaniage de la toiture, démolition, pose d’un nouveau plafond en placoplâtre et réfection de l’électricité, sans compter la peinture.
Ne faites jamais appel à un Michel Morin pour tout travaux sortant, un tant soi peu de l’ordinaire. Laisser lui, uniquement, des tâches très légères.
Sinon, il vous en cuirait.
11:25 Publié dans Anecdote, Comfort, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Musique, Potins, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
23/05/2016
Esprit civique
Depuis que je prends le tram pour aller à mon cabinet médical, je marche pas mal tous les jours.
Je suis, quand même, assez surpris par le comportement des automobilistes.
Je pensais, naïvement, qu’aucuns ne me laisseraient, tranquillement, traverser les rues dans les passages zébrés.
Que nenni.
Dans la plus part des cas, ceux–ci ont l’esprit civique, s’arrêtant et me laissant traverser tranquillement en toute sécurité.
J’ai, cependant, remarqué un phénomène étrange et que je ne peux m'expliquer ; c’est toujours aux mêmes endroits que les voitures ne me cèdent pas le passage.
Allez donc savoir pourquoi ?
Outre cette constatation, le piéton doit, cependant, dans certains endroits dangereux par manque de visibilité, redoubler de vigilance.
Et là, il ne s’agit pas de civilité, cela est plutôt dû à la vitesse des véhicules.
11:01 Publié dans Anecdote, Ecologie, La pensée du jour, Le mot du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2016
Le puits et le gruyère
Ceci pourrait fort bien être le sujet d’une fable de La Fontaine.
Grandville est une superbe ville du XVIII° siècle. C’est une ville magnifique aux vieilles pierres superbes.
Mais, pour cela, pour ces belles pierres, il fallut bien trouver la matière première : le calcaire tertiaire.
Il a fallu extraire ces pierres du sous sol.
Pour cela, il fallut faire des galeries, des carrières.
Et Grandville se trouve, maintenant, comme à Paris, avec des catacombes.
Ces carrières existent aux alentours proches, lointains et très lointains de Grandville.
Les banlieues de Grandville se retrouvent, ainsi, truffées de galeries, de carrières et de trous comme dans du gruyère.
Aux alentours lointains, certains furent, même, utilisés comme champignonnières pour faire pousser des champignons de Paris.
Sur ce gruyère, des habitations furent construites. Certains anciennes, d’autres récentes.
D’où l’intérêt du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières qui recense toutes ces carrières.
Un jour, dans un lotissement, un habitant décida, sans autorisation, de construire un puits.
Que croyez vous qu’il arriva… Tout le lotissement s’affaissa et toutes les maisons se fissurèrent.
Mais il ne faut pas croire que les maisons anciennes sont à l’abri de ce phénomène Avec le ruissellement des eaux, le calcaire se dissout, les cavités s’agrandissent et les maisons se fissurent.
Moralité : petites causes grands effets.
11:22 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Histoire, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Paris, Politique, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (5)
16/05/2016
La fraise de ville et la fraise des bois
Il est commun de voir, dans les grandes villes, pousser des plantes, principalement au pied des murs des maisons.
A tel point qu'à Grandville, il est de mode, maintenant, de faire un trou devant les maisons aux propriétaires qui sont volontaires pour faire pousser quelques plantes.
On voit, ainsi, fleurir, parfois, des roses trémière qui sont, plutôt, il faut bien le dire, l'apanage de la Charente-Maritime.
On voit ainsi, outre quelques plantes sauvages, que je ne connais point, des trèfles et une, comestible, enfin comestible, plutôt point avec la pollution et... des chiens qui font leurs petits besoins, une salade, le pissenlit.
Oui, une plante comestible dans les rues de Grandville !
Dernièrement, en me promenant dans les rues de Grandville, mon regard fut attiré par une note rouge au milieu de vert.
De plus près, une surprise m'attendis...
Non pas des fraises des bois, mais des fraises des villes.
P.S. Mon article me fait songer à un autre de 2011 : "Les corbeaux dans la ville".
Dans cet article, j'évoquais le peuplement des oiseaux dans Grandville.
17:48 Publié dans Anecdote, Ecologie, La pensée du jour, Potins, Science, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4)
10/05/2016
Les fourmis
Mon pont de l'ascension fut particulièrement bien occupé entre activité de bricolage et activité de loisirs.
Une catastrophe me préoccupa fortement.
Le devant de ma maison est recouvert de dalles. Celles-ci, comme toutes les dalles, sont posées sur du sable (comme les pavés, d'où l'expression de mai 68* : "Sous les pavés, la plage").
Quant j'avais réceptionné les travaux, il m'avait été laissé le soin de combler, avec du sable, l'espace entre les dalles.
Or, cette année, je vis, avec stupeur, que cet espace était recouvert d'un monticule de sable avec un trou au milieu. de ce trou sortaient, rentraient et s'activaient, avec frénésie, de petites fourmis.
Des fourmilières !
Ces sales bêtes étaient en train de défaire mon travail, et, pire, avec le risque de déstabiliser mon dallage.
Il fallait agir au plus vite.
Je me rendis, donc à un Bricomachin pour demander un produit anti fourmis.
Il me fut proposé une boite en plastique de 250 ml avec le conseil de poudrer les trous.
Vu la superficie, et la toxicité du produit, je décidais, plutôt que de poudrer de diluer, selon la notice, le produit et de le pulvériser dans les fourmilières.
Je diluais précautionneusement la poudre selon la notice, et, avec un pulvérisateur, je m'attaquais aux fourmis.
Le lendemain, plus âme qui vive.
Mission accomplie.
Mais il me faudra reboucher les trous, parfois importants, avec du sable.
Il ne me restera, en plus, qu'a désherber entre les dalles.
Mais cela est une autre histoire.
Et ce sera un autre jour.
14:22 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Ecologie, Loisirs, Potins, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
03/05/2016
Le Docteur Sangsue victime de la violation du principe de l'égalité devant la loi
"L’égalité devant la loi ou égalité en droit est le principe selon lequel tout individu doit être traité de la même façon par la loi (principe d’isonomie). Aucun individu ou groupe d'individus ne doit donc avoir de privilèges garantis par la loi". – Wikipédia.
Dans la résidence où je sévis depuis "quelques années" déjà, je suis victime d’une "violation du principe de l'égalité devant la loi".
Depuis mon installation, je bénéficiais, gratuitement, de la tonte de ma pelouse.
Puis une tempête déracina un certain nombre de me mes sapinettes.
Je continuai, comme mon voisin, de bénéficier, toujours, de cette tonte gratuite.
Sous la pression du conseil syndical, je replantai, moi-même, à mes frais, (je ma transformai, alors, en jardinier, portant deux arrosoirs pour planter mes sapinettes).
Puis les relations, avec le voisinage, se dégradant, je fus privé de la tonte gratuite.
Alors que le voisin, qui n’avait pas replanté sa haie, bénéficie toujours, à ce jour, de ce privilège.
Je suis donc victime, hélas, devant le nombre de mes opposants, d’une violation du principe de l'égalité de traitement.
Ainsi est faite la nature humaine.
10:51 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
02/05/2016
Mauvaise éducation
Il n’y a pas un jour, quand, en prenant le tram pour aller travailler.
Il n’y a pas un jour ou je trouve des jeunes mal élevés.
La bonne éducation, cela s’apprend.
Ces adolescents sont assis sur les marches des maisons ou bien, le must, carrément assis par terre fumant et écoutant de la musique « à fond la caisse ».
Bref, le summum de l’incorrection sur la voie publique.
Oui, excusez ce mot grossier, je vous le dis, je vire vieux con face à un tel comportement sans aucune tenue.
De mon temps…
09:16 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
27/04/2016
La date de péremption des médicaments et le Docteur Sangsue
Médicaments périmés, un geste à ne pas faire
Dernièrement, j’ai été faire l’emplette d’un médicament pour mon cabinet médical.
Il s’agit d’un médicament que j’utilise, en urgence, pour traiter la crise d’asthme.
Or, quelle ne fut pas ma surprise quand je regardais, par hasard, avec stupéfaction, la date de péremption de celui-ci.
05 – 2016 !
On croit rêver !
Heureusement, pour ce type de médicament, on peut l’utiliser au-delà de la date de péremption. Le médicament, s’il est conservé normalement, ne perd que peu d’activité avec le temps. A condition de ne pas abuser, bien sûr.
Je savais que les laboratoires travaillent en flux tendu au point que, assez souvent, il y a des ruptures de stock.
Là, quand même cela touche une gestion du stock pour le moins bizarre car touchant une pathologie fréquente.
Étonnant non ?
Pierre Desproges - La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède.
09:12 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Science, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
25/04/2016
Château Coufran : Le vin du dimanche sélectionné par le Docteur Sangsue
Le Château Coufran est un grand classique du Haut-Médoc.
Pour la petite histoire, c’est le premier vrai bon vin que j’ai dégusté avant de passer, mon palais , étant, alors, affiné, à un vin de graves, le Château Carbonnieux (en rouge, puis, plus tard, en blanc).
Le Château Coufran est implanté à Saint Seurin de Cadourne, c'est un Haut-Médoc.
Pour la petite histoire, Saint Seurin de Cadourne sépare le Médoc du Haut Médoc.
Paradoxalement, le haut Médoc de situe, géographiquement, en dessous du Médoc.
Le Château Coufran est un vin atypique pour le Médoc car il a un encépagement particulier.
Le Château Coufran est surnommé le Pomerol du Médoc car son assemblage est fait principalement de Merlot (son encépagement est original car fait de 85% de merlot).
Rappelons que les Pomerols sont des vins de cépages. Ils sont vinifiés avec 100 % de Merlot).
Le Château Coufran est un vin bien extrait avec une belle robe sombre. A l’odorat et au goût, il montre une qualité digne de sa robe.
Comme tout les Médoc, c’est un vin tannique, c’est un vin masculin.
Voilà, à mon avis, les principales caractéristiques de ce vin que je vous conseille à la dégustation.
Je vous le recommande, tout particulièrement, en apéritif. C’est là qu’on peut l’apprécier le plus car sa dégustation n’est pas perturbée par d’autres sollicitations gustatives.
A consommer avec modération.
Site Web : Château Coufran.
Pour ceux qui sont intéressés, je vous renvoi à mon article : La Petite sélection du Docteur Sangsue pour des vins à prix moyen (entre 10 et 15 €).
Attention, le cours d'un ou des vins a pu changer depuis mon article de 2010.
11:46 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Le mot du jour, Le site du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
18/04/2016
Depuis longtemps le Docteur Sangsue ne se fait plus guère d’allusions sur la reconnaissance de ses patients
Il y a longtemps que je ne me fait plus trop d’illusion sur la race humaine.
Il y a longtemps déjà que je ne me fais plus trop d’illusion sur la reconnaissance de mes patients envers les soins attentifs que je leur prodigue.
La race humaine est ainsi faite.
J’ai une théorie très schématique ,et qui vaut ce qu’elle vaut, en ce qui concerne la race humaine. Je classe cette race en trois catégories :
- Les salauds (1 % de la population), la racaille qui n’hésite pas a écraser l’autre ou a utiliser son prochain à des fins personnelles
- les indifférents (10 % de la population) qui nuisent car ils laissent tout faire y compris les pires saletés que l’Homme peut inventer.
- Les gens exceptionnels (1 %) de la population. Ce sont des gens dévoués et désintéressés qui n’hésitent pas à aider leurs prochains. C'est ce que j’appelle le Syndrome de Mère Teresa et de l'Abbé Pierre.
Comme je l’ai dit plus haut, cette classification est caricaturale et sujette à caution.
Une petite anecdote pour illustrer mes propos.
Dans la résidence où je sévis, il se trouve que, dans le temps, j’ai soigné une patiente de 55 ans pour un cancer du sein qui s’est métastasé aux os. Après des soins attentifs et pertinents, notamment l’administration de morphine pour traiter, efficacement, ses douleurs (les métastases osseuses ont la particularité d’être particulièrement douloureuses) celle-ci décéda.
Cette patiente avait une sœur, vieille fille.
Celle-ci hérita de son appartement et vint habiter dans MA résidence.
Au lieu de m’être reconnaissante des bons soins prodigués à sa sœur, celle-ci ne sut quoi inventer pour, excusez moi ce mot vulgaire, m’emmerder à chaque fois que cela lui était possible.
Cela étant aggravé par le fait que cela venait d’une vieille fille irascible.
Cela m’a, au moins, appris une chose : la Médecine n’est pas un sacerdoce. Fini de me dévouer. Je fais mon métier le peux que je peux, j’y prends plaisir, mais c’est tout. Bien sûr il y a des gens privilégiés, ils sont rares et se comptent sur les doigts de la main. Dans ce cas, il est normal que la relation dépasse la norme. Et, eux, sont les seuls à être reconnaissants. Ceux-ci bénéficient, de ma part, d’une attention toute particulière.
Aphorisme célèbre : « Fait du bien à Bertrand, il te le rendra en chiant ».
09:49 Publié dans Anecdote, Citation, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
15/04/2016
Fille qui rit, fille qui pleure
Masque de Janus*
L’observation amène à des choses fascinantes.
L’autre jour, dans le tram, dans le tram on a le temps d’observer, tranquillement, le chaland. Mon regard fut attiré par deux jeunes femmes ayant un aspect et une tenue totalement opposé.
La première était souriante (on le voit, le visage au repos, aux commissures des lèvres qui sont relevées. Alors que, dans les cas inverse, celles–ci sont tournées vers le bas).
La première, la souriante, était habillée de façon de façon recherchée. Elle avait une veste en daim marron et des chaussures accordées, elles aussi, en daim marron. Elle avait, en outre, un décolleté raisonnable. Tout cela dénotant d’un aspect visiblement féminin et décontracté.
La seconde, au visage fermé, avait une attitude détonnant une certaine rigidité. Elle était habillée d’une veste en cuir noir et d’un jean bleu foncé. Tout cela dégageant un aspect plutôt masculin.
C’est fou ce que l’observation peut nous apprendre sur la personnalité des gens.
En médecine, la science de l’observation s’appelle la sémiologie. C’est l’étude des signes. Elle fait partie intégrante du diagnostic Médical. Elle est, très souvent, fondamentale dans le diagnostic Médical.
*Janus est un dieu de la mythologie romaine. Il est représenté à deux têtes. Certain lui attribuent une tête souriante et, l'autre, une tête triste.
10:05 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Musique, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
14/04/2016
Le Pipotron œnologique
Le Pipotron est un instrument redoutablement efficace pour se moquer des phrases alambiquées et pompeuses imitant, à merveille, certaines critiques œnologiques. On s’y croirait.
Un exemple pour les vins blanc :
- Très réussi avec son nez subtil et délicat, tout en arômes. L'attaque est souple et la bouche paraît grasse, au grain très fin. Du potentiel.
Et une autre pour les vins rouges :
- Une robe profonde, un nez droit et intense, avec des touches délicatement fumées. La bouche apparaît dense, ses tanins sont fins et élégants. Un vin joliment vinifié.
Site Web : Le Pipotron de la Dégustation.
10:22 Publié dans Anecdote, Cuisine, Fête, Gastronomie, Humour, Le site du jour, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
11/04/2016
Une jeune fille raton laveur
Je vois, à la consultation du matin, une jeune fille, infirmière, qui vient me voir pour des brûlures vulvaires. Elle me dit avoir une mycose vaginale.
Elle a déjà pris deux traitements pour cette mycose, Elle a pratiquée cette auto médication car elle est infirmière.
Je suis dubitatif devant cette mycose rebelle. Je lui dis qu’un troisième traitement serait, à mon avis, inutile.
Pourquoi cette résistance à cette mycose, il faut bien le dire, aux signes atypiques,à deux traitements anti mycosique ?
La réponse m’est donnée quand je lui demande comment elle procède pour sa toilette intime. Elle de me répondre qu’elle la fait deux fois par jour, matin et soir.
Je lui réponds que c’est trop : « une seule fois cela suffit, d’autant plus que vous gagerez du temps ».
Pour une infirmière, cela pourrait paraître surprenant de voir cette erreur de comportement en ce qui concerne l’hygiène.
Mais, il y a des gens qui ont une personnalité ne supportant pas la saleté ; ils veulent, à tout prix, être propres. Ce sont, en général, des gens méticuleux et perfectionnistes qui sont, de part ce trait de caractère, très appréciés dans leur travail.
08:18 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Potins, Santé, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
08/04/2016
La méthode orléanaise
Au vinaigre de François Boucher
Je pense, honnêtement, que cet article n’aurait pas été renié par Jean-Pierre Coffe récemment disparu. Voir mon article : "Hommage à Jean-Pierre Coffe" et aurait pu être un sujet dans une de ses émission : "Comment c'est fait ?".
La méthode orléanaise n'est pas une méthode pour apprendre à lire, comme la méthode Boscher*.
Non, c'est une technique qui a été découverte, de façon fortuite, lors du transport en bateaux, sur la Loire, des vins de Loire.
Bien que cette observation fut connue connu bien avant cela.
En effet, une partie du vin le vin transporté sur la Loire qui, sous l'effet d'une bactérie appelée Acinetobacter, se transformait en vinaigre.
l'Acinetobacter est transmis, de fût en fût, par une mouche, la Drosophile (Drosophila melanogaster), encore appelée mouche du vinaigre.
Le vinaigre de vin élaboré par la méthode orléanaise "est obtenu par transformation, d'un vin malade, en vinaigre naturel. La fermentation acétique se développant en fût de chêne non ouillé dans un chai aéré. A l'issue de trois semaines d'acescence, la moitié du fût originel est reversée dans autre plus petit, le fût originel étant complété et ainsi de suite durant un élevage minimum d'un an concentrant le vinaigre et développant ses caractéristiques organoleptiques". Source Wikipedia : Vinaigre d'Orléans.
La méthode orléanaise est la méthode la plus réputée pour faire un vinaigre de vin, par opposition au vinaigre d'alcool (Vinaigre blanc de ménage), de qualité exceptionnelle.
Un article à lire : Les 3 méthodes de fabrication du vinaigre.
00:26 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Ecologie, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Science, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
06/04/2016
La Mini Moke
"La Mini Moke est un pick-up tout-terrain basé sur la Mini , fabriqué originellement par le groupe BMC.
La Mini Moke est née à la suite de la demande de l'armée britannique de disposer d'un véhicule militaire léger, parachutable, comparable à la fameuse Jeep américaine de la Seconde Guerre mondiale. Les petites roues et la faible garde au sol ont rendu son utilisation impropre en tout terrain par l'armée.
Le constructeur britannique en développera ensuite une version conçue comme un véhicule utilitaire, destiné au marché civil. Les caractéristiques de ce véhicule étaient le prix d'achat faible et son faible entretien. Le moteur de 850 cm³ était le même que celui qui a équipé les Mini".
Source Wikipédia : Mini Moke.
On aperçoit une Mini Moke dans cette vidéo des Beatch Boys : "Sloop John B".
07:31 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire, Le mot du jour, Musique, Potins, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
31/03/2016
Château Carbonnieux, pessac-léognan, grand cru classé de graves
Château Carbonnieux blanc
Pour rester dans le domaine œnologique et suite à mon précédant article : Le vin de la semaine : Château «Larose trintaudon», je vous propose, cette fois, un vin prestigieux, le château Carbonnieux.
Le château Carbonnieux est situé près de Léognan, en plein cœur de l'appellation Pessac-Léognan dans le vignoble des Graves.
C'est un cru de grande renommée parmi les crus classés des Graves.
Ce sont les moines bénédictins qui lui ont assuré une notoriété solide en vinifiant déjà un rouge typé puis un blanc sec, clair comme de l'eau de roche, la fameuse "eau minérale de Carbonnieux" très appréciée du Sultan de Constantinople.
Cette appellation "eau minérale de Carbonnieux"était un très bon argument de vente, il était fort pratique et permettait, aux personness qui ne pouvaient consommer de l'alcool, d'avoir un très bon prétexte de pouvoir consommer le château carbonnieux.
Le Carbonnieux blanc est plus prestigieux que le Carbonnieux rouge.
Le Carbonnieux blanc est un vin cher, entre 25 et 30 €, mais quand on aime, on ne compte pas !
Il faut reconnaître, cependant, que pour un grand cru classé, ce n'est pas excessif. Les grand crus classés peuvent atteindre les 100€. Le plus cher étant château Pétrus, un pomerol, qui, du fait de la petite superficie de son vignoble, atteint, allégrement, les... 1500€ !
18:09 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Loisirs, Potins, Shopping, Vidéo, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)