14/04/2016
Le Pipotron œnologique
Le Pipotron est un instrument redoutablement efficace pour se moquer des phrases alambiquées et pompeuses imitant, à merveille, certaines critiques œnologiques. On s’y croirait.
Un exemple pour les vins blanc :
- Très réussi avec son nez subtil et délicat, tout en arômes. L'attaque est souple et la bouche paraît grasse, au grain très fin. Du potentiel.
Et une autre pour les vins rouges :
- Une robe profonde, un nez droit et intense, avec des touches délicatement fumées. La bouche apparaît dense, ses tanins sont fins et élégants. Un vin joliment vinifié.
Site Web : Le Pipotron de la Dégustation.
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11/04/2016
Une jeune fille raton laveur
Je vois, à la consultation du matin, une jeune fille, infirmière, qui vient me voir pour des brûlures vulvaires. Elle me dit avoir une mycose vaginale.
Elle a déjà pris deux traitements pour cette mycose, Elle a pratiquée cette auto médication car elle est infirmière.
Je suis dubitatif devant cette mycose rebelle. Je lui dis qu’un troisième traitement serait, à mon avis, inutile.
Pourquoi cette résistance à cette mycose, il faut bien le dire, aux signes atypiques,à deux traitements anti mycosique ?
La réponse m’est donnée quand je lui demande comment elle procède pour sa toilette intime. Elle de me répondre qu’elle la fait deux fois par jour, matin et soir.
Je lui réponds que c’est trop : « une seule fois cela suffit, d’autant plus que vous gagerez du temps ».
Pour une infirmière, cela pourrait paraître surprenant de voir cette erreur de comportement en ce qui concerne l’hygiène.
Mais, il y a des gens qui ont une personnalité ne supportant pas la saleté ; ils veulent, à tout prix, être propres. Ce sont, en général, des gens méticuleux et perfectionnistes qui sont, de part ce trait de caractère, très appréciés dans leur travail.
08:18 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Potins, Santé, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
08/04/2016
La méthode orléanaise
Au vinaigre de François Boucher
Je pense, honnêtement, que cet article n’aurait pas été renié par Jean-Pierre Coffe récemment disparu. Voir mon article : "Hommage à Jean-Pierre Coffe" et aurait pu être un sujet dans une de ses émission : "Comment c'est fait ?".
La méthode orléanaise n'est pas une méthode pour apprendre à lire, comme la méthode Boscher*.
Non, c'est une technique qui a été découverte, de façon fortuite, lors du transport en bateaux, sur la Loire, des vins de Loire.
Bien que cette observation fut connue connu bien avant cela.
En effet, une partie du vin le vin transporté sur la Loire qui, sous l'effet d'une bactérie appelée Acinetobacter, se transformait en vinaigre.
l'Acinetobacter est transmis, de fût en fût, par une mouche, la Drosophile (Drosophila melanogaster), encore appelée mouche du vinaigre.
Le vinaigre de vin élaboré par la méthode orléanaise "est obtenu par transformation, d'un vin malade, en vinaigre naturel. La fermentation acétique se développant en fût de chêne non ouillé dans un chai aéré. A l'issue de trois semaines d'acescence, la moitié du fût originel est reversée dans autre plus petit, le fût originel étant complété et ainsi de suite durant un élevage minimum d'un an concentrant le vinaigre et développant ses caractéristiques organoleptiques". Source Wikipedia : Vinaigre d'Orléans.
La méthode orléanaise est la méthode la plus réputée pour faire un vinaigre de vin, par opposition au vinaigre d'alcool (Vinaigre blanc de ménage), de qualité exceptionnelle.
Un article à lire : Les 3 méthodes de fabrication du vinaigre.
00:26 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Ecologie, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Science, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
06/04/2016
La Mini Moke
"La Mini Moke est un pick-up tout-terrain basé sur la Mini , fabriqué originellement par le groupe BMC.
La Mini Moke est née à la suite de la demande de l'armée britannique de disposer d'un véhicule militaire léger, parachutable, comparable à la fameuse Jeep américaine de la Seconde Guerre mondiale. Les petites roues et la faible garde au sol ont rendu son utilisation impropre en tout terrain par l'armée.
Le constructeur britannique en développera ensuite une version conçue comme un véhicule utilitaire, destiné au marché civil. Les caractéristiques de ce véhicule étaient le prix d'achat faible et son faible entretien. Le moteur de 850 cm³ était le même que celui qui a équipé les Mini".
Source Wikipédia : Mini Moke.
On aperçoit une Mini Moke dans cette vidéo des Beatch Boys : "Sloop John B".
07:31 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire, Le mot du jour, Musique, Potins, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
31/03/2016
Château Carbonnieux, pessac-léognan, grand cru classé de graves
Château Carbonnieux blanc
Pour rester dans le domaine œnologique et suite à mon précédant article : Le vin de la semaine : Château «Larose trintaudon», je vous propose, cette fois, un vin prestigieux, le château Carbonnieux.
Le château Carbonnieux est situé près de Léognan, en plein cœur de l'appellation Pessac-Léognan dans le vignoble des Graves.
C'est un cru de grande renommée parmi les crus classés des Graves.
Ce sont les moines bénédictins qui lui ont assuré une notoriété solide en vinifiant déjà un rouge typé puis un blanc sec, clair comme de l'eau de roche, la fameuse "eau minérale de Carbonnieux" très appréciée du Sultan de Constantinople.
Cette appellation "eau minérale de Carbonnieux"était un très bon argument de vente, il était fort pratique et permettait, aux personness qui ne pouvaient consommer de l'alcool, d'avoir un très bon prétexte de pouvoir consommer le château carbonnieux.
Le Carbonnieux blanc est plus prestigieux que le Carbonnieux rouge.
Le Carbonnieux blanc est un vin cher, entre 25 et 30 €, mais quand on aime, on ne compte pas !
Il faut reconnaître, cependant, que pour un grand cru classé, ce n'est pas excessif. Les grand crus classés peuvent atteindre les 100€. Le plus cher étant château Pétrus, un pomerol, qui, du fait de la petite superficie de son vignoble, atteint, allégrement, les... 1500€ !
18:09 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Loisirs, Potins, Shopping, Vidéo, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)
30/03/2016
Les effets inattendus des téléphones portables
En marchant dans les rues, je fus surpris, au début, de voir des gens parler tout seul, à haute voix.
A chaque fois, je me demandais : « Mais qu’ont donc tout ces gens à parler fort dans la rue ».
Ils son devenus fous.
Il faut être fou pour parler tout seul, à haute voix, dans la rue.
Après un court moment de réflexion, chaque fois, la réponse tombait.
En les voyant avec des écouteurs dans les oreilles je comprenais vite.
Bon dieux mais c’est bien sûr, ils sont en communication téléphonique avec leur portable.
Avant, on ne voyait pas ce type de comportement.
C’est comique de voir les effets inattendus par l’utilisation des technologies modernes.
09:12 Publié dans Anecdote, Ecologie, Humour, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
28/03/2016
Le marronnier
Le marronnier, marronnier commun, marronnier d'Inde ou marronnier blanc (Aesculus hippocastanum L.) est un arbre de la famille des Hippocastanaceae.
Le marronnier est très répandu dans les parcs publics et le long des avenues.
Le fruit du marronnier d'inde, le marron d'inde, n'est pas comestible, contrairement à ce que l'on pourrait croire en évoquant cette délicieuse friandise de Noël qu'est le marron glacé. En fait, les marron glacés sont réalisé avec des châtaignes.
Pour l'anecdote, il existe une vertu méconnue du marron. Une une recette de bonne femme nous dit que le marron soulage les douleurs de l'arthrose.
Eh bien non, aujourd'hui, je ne vous parlerai pas de cet arbre, mais d'un autre marronnier, une autre signification méconnue de ce mot: le marronnier en terme journalistique.
Le marronnier, en terme journalistique, désigne un événement qui revient tout les ans à la même époque.
C'est pain béni pour les journalistes.
Le marronnier journalistique, est un article qui couvre un évènement de peu d'intérêt récurrent, tout les ans, à la même période, et qui permet, à peu de frais, d'écrire un article facile, mais, aussi, de boucher un trou dans un journal.
L'origine du marronnier journalistique vient du fait que "tous les ans, aux premiers jours du printemps, un marronnier rose fleurissait sur la tombe des Gardes suisses tués lors de la journée du 10 août 1792, dans les jardins des Tuileries à Paris ; et tous les ans un article paraissait dans la presse pour s'en faire l'écho". Wikipédia.
Pour illustrer mon propos de ce jour, je vais évoquer, un marronnier de mise : le passage à l'heure d'été.
Pour cela, je vous renvoi à mon article de 2007 : "L'histoire de l'heure d'été/hiver".
15:22 Publié dans Actualité, Anecdote, Cuisine, Culture, Ecologie, Gastronomie, Le mot du jour, Mots, Potins, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
25/03/2016
Comment le Docteur Sangsue écrit un article sur son Blog
Comme je vous le disais dans mon article précédent : "Est ce la mort annoncée des blogs ? Le blues du Docteur Sangsue”, je ne sais si les Blogs souffrent, aussi, de la désaffection pour la lecture au profit d’articles courts et faciles à lire, car sans efforts.
Je vais vous livrer, aujourd’hui, un secret : comment j’écris un article sur mon Blog.
Tout abord, l’inspiration. L’angoisse de la page blanche ? Pas vraiment, je crains surtout de savoir si j’aurais assez à raconter, si l’article sera assez long.
En effet, il faut qu’un article soit suffisamment étoffé, mais pas trop. Si l'article est trop long, cela lassera le lecteur.
J’ai étalonné mes articles sur une à deux pages Word, grand maximum.
Une fois le texte rédigé, vient la recherche de l’illustration.
Je recherche l’image en tête d’article sur Google image. Il me faut, parfois, rechercher avec attention. Cela peut me demander un peu de temps pour trouver une image qui colle bien au texte. D’autant qu’il me faut trouver une image qui ne sera pas retirée de mon Blog, car protégée par son auteur.
Si cela est possible, en plus, la recherche d’une illustration vidéo et ou musicale est un must pour mon article.
Je tire cette vidéo uniquement sur YouTube, seul site, qui me permet d’intégrer les vidéos sur mon Blog.
Après une relecture de l’article sur Word et les corrections indispensables, je fais un copier coller de mon article sur un fichier texte.
Puis j’insère celui-ci dans Hautetfort.
Il m’est, encore, indispensable de corriger, une fois de plus, ma prose pour ôter le sous lignage rouge de Hautetfort signalant les erreurs restantes, outil fort utile ma fois.
Il ne me suffit plus qu’à mettre en ligne mon article pour soumette mes divagations scriptiques à votre sagacité.
Très souvent, plus tard, en relisant mes articles, il m'arrive, pour les améliorer, d'apporter des modifications.
Vous savez tout, maintenant, sur les coulisses de la rédaction des articles que je dépose sur mon Blog.
BEETHOVEN : Bagatelle N°59 " Lettre à Elise"
11:02 Publié dans Anecdote, Internet, Loisirs, Musique, Potins, Vidéo, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
24/03/2016
Est ce la mort annoncée des blogs ? Le blues du Docteur Sangsue
Je constate, progressivement, mais inexorablement, une certaine désaffection en ce qui concerne les Blogs.
Cela est-il dû à l’apparition de Facebook et autres Twitter ?
je ne sais si les Blogs souffrent, aussi, de cette désaffection pour la lecture au profit d’articles courts et faciles à lire, car demandant peu d'efforts.
En effet, j’ai connu la brillante époque de la naissance puis de la croissance exponentielle de la catégorie de Blog où je me situais : « Les Blogs Médicaux ».
Mon Blog était atypique avec, certes des articles médicaux, mais des articles totalement étrangers comme une rubrique gastronomique ou des hautes considérations sur la vie de tous les jours. Où, parfois, des articles farfelus et un peu déjantés.
Puis Progressivement, après, cependant, une longue période de suivi intense, les commentaires se raréfient.
Dans la foulée mon hébergeur, Hautetfort, cessa de tenir les statistiques de mon Blog me faisant perdre, ainsi, mes repères. Cela accentua le phénomène.
Puis les Blogs Médicaux perdirent de leur prégnance A tel point que certains Blogs fermèrent leur porte ou bien faillirent le faire. Je vous renvoie à mon article de 2014 : "Je vous annonce la mort d'un Blog".
Heureusement, j’ai un petit outil que j’ai installé sur mon Blog : « Géovisite » qui me permet de localiser mes lecteurs partout dans le monde.
Sans cela, je me sentirais bien isolé, et je pense que j’aurais cessé toute activité bloguesque.
Les temps deviennent durs pour le modeste blogueur que je suis.
Une certaine lassitude, parfois, m’envahis.
Dans ce contexte morose, je me pose, parfois, la question : et si l’inspiration ne venait plus ?
Nous verrons bien.
Advienne que pourra.
11:27 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Histoire de l'informatique, Informatique, Informatique Médicale, Internet, La pensée du jour, Loisirs, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (4)
23/03/2016
Je ne peux plus accéder à la page web de mon Blog – Problème résolu – Avast en est la cause
Depuis quelques jours, je ne peux accéder, depuis l’ordinateur de mon cabinet, alors que j’y arrive très bien depuis mon domicile, à la page web de mon Blog : Docteur Sangsue.
Cela est survenu après la mise à jour de mon antivirus Avast.
Or il se trouve qu’avec mon abonnement pour la télétransmission sécurisée, il m’est fourni dans le pack, un antivirus beaucoup plus performant qu’Avast gratuit qui laisse filtrer énormément de chose.
Je téléphone donc au RSS (Réseau Santé Social) qui, dans son pack gère ma télétransmission sécurisée et ma ligne téléphonique qui, cerise sur le gâteau, dans le forfait, comprend les appels gratuit sur les téléphones mobiles pour résoudre ce problème.
La Hot Line me désinstalle Avast et, dans la foulée, m’installe leur antivirus « ESET », et, oh miracle, j’accède à nouveau à la page web de mon blog.
C’était bien Avast qui m’empêchait d’accéder à la page web de mon Blog !
Résultat de l’opération, je me retrouve avec ma panne résolue et un antivirus bien plus performant.
Elle n’est pas belle la vie ?
12:05 Publié dans Anecdote, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Le site du jour, Médecine, Potins, Shopping, Web | Lien permanent | Commentaires (9)
22/03/2016
Un patient négligeant : une bombe à retardement
Dans ma patientèle, je soigne, depuis longtemps, un patient un peu particulier.
Il est particulier en ce sens que, ayant un cholestérol élevé et ayant des effets secondaires lié aux statines (douleurs musculaires) il refusa tout autre traitement.
Va donc pour l’abstention thérapeutique, le cholestérol ne pétant pas le feu de façon dramatique.
Je le revois, de temps en temps, pour contrôler ses PSA (marqueur du cancer de la prostate).
Il y a un an, je découvris, lors du bilan, une clairance de la créatinine (marqueur de la fonction rénale) limite pour son âge.
Cette année, la clairance a encore un peu baissée.
Tout naturellement, sans autre exploration, pour gagner du temps, je l’adresse à mon correspondant Néphrologue.
Celui-ci, lors de l’échographie, découvre une prostate bien augmentée de volume (à ce propos, les PSA augmentaient régulièrement pour être suffisamment importante de façon à ce qu’il soit assidu pour la consultation de l’Urologue).
L’échographie met, même, en évidence, une « vessie de lutte », la vessie commençant à forcer contre l’obstacle crée par le volume de l’adénome prostatique.
La diminution de sa fonction rénale était bien due à son adénome prostatique qui empêchait l’élimination de son urine, d’où le retentissement sur le rein.
Je reçu bien le courrier du Néphrologue me précisant que le patient, tôt ou tard devait se faire opérer de son adénome bien qu’il soit, visiblement très réticent à pareille intervention.
Mais, du patient, point de nouvelle.
Autant celui-ci allait consultait l’Urologue pour un éventuel cancer bien hypothétique, autant il ne voulait pas le consulter pour son adénome (tumeur bénigne) qui risquait de lui bousiller ses reins.
Désolant.
Que faire.
A mon avis, ne pas trop le relancer, sinon il se heurterait, et il partirait dans la nature, le remède étant pire que le mal.
Attendre ? Oui, mais jusqu’à quand ?
Espérons qu’il ne tardera pas trop.
Si cela dure un an de plus, cela risque de devenir bien problématique.
10:58 Publié dans Anecdote, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
16/03/2016
Ce qui a bien faillit être la mort du Blog du Docteur Sangsue
Cela fait bien, maintenant, une dizaine de jours, treize jours pour être plus précis, que je n'ai scribouillé sur mon Blog.
Pourquoi une si longue absence ?
Parce que j'ai bien failli passer l'arme à gauche.
Oui, j'ai, vraiment, failli tout simplement claquer.
Tout simplement mourir de ma bêtise, voire de ma connerie tout simplement.
Il suffit de se reporter à mon article précédant : "Une colique tenace".
Eh bien non ! Ce n'était pas une sévère Gastro Entérite Aiguë (GEA), mais bien d'une appendicite abcédée dont il s'agissait.
Une appendicite négligée par un Médecin, un comble !
Pour les connaisseurs, au bilan sanguin j'avais une CRP à 350 (normale < 5) les globules blancs à 13700 (normale = 6000)
Au Scanner : "appendicite aigüe avec une collection en cours dans de formation et un épanchement du douglas".
Dans les suite la malchance se poursuit : A près un deuxième Scanner (et de deux) "lâchage de suture compliqué de deux abcès dans la fosse iliaque droite et pelvienne" heureusement drainés par échographie radioguidée.
A la pose du drain, j'entendis un crac quand le frocard franchit le péritoine, alors, une odeur putride envahis instantanément la pièce. Le drain retira, aussitôt, un tiers de litre d'un liquide rougeâtre.
Ainsi, je me retrouvais avec trois fil à la patte : une perfusion, une sonde urinaire et un drain.
Sur ce coup là, j'ai été lamentable, j'aurais pu me... T U E R !
Les troubles, ma fameuse Gastro Entérite, ont commencés le jeudi dans l'après-midi et je ne me décidais d'aller aux urgences du C.H.U que le... samedi à minuit, alors qu'en toute logique, devant la persistance de la douleur, j'aurais dû me faire hospitaliser le vendredi matin. Ce qu'aurait fait tout médecin tant soit peu raisonnable.
Il faut dire, à ma décharge, qu'il s'agissait d'une appendicite rétro cæcale, celles les plus difficiles à diagnostiquer, car les plus vicieuse. Elles ne donnent que des douleurs "modérées" et un peu atypiques, comparées aux formes normales qui, elles, donnent des douleurs violentes dans la F.I.D (Fosse Iliaque Droite).
Résultat des courses DIX jours d'hospitalisation, avec des douleurs atroces cotées, parfois, à dix, sur l'échelle EVA, pour une appendicite négligée. Pour traiter ces douleurs, j'étais devenu une véritable usine à médicaments ! De nos jours, correctement diagnostiquée et traitée, le traitement se traduit par un à deux jours d'hospitalisation. Une appendicectomie sous Céliochirurgie, et ce, qui plus est, sans souffrance particulièrement notable.
Inutile de vous dire que pour ce qui est de manger, l'appétit n'y était plus du tout.
Un seul mot pour qualifier tout ce qui précède :
L. A M.E. N T.A.B.L.E !
Pour les plus curieux (les professionnels... Ou autres), de très belles images de scanner abdomino-pelvien :
Scanner - Appendicite - Complications
Cœliochirurgie
10:02 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (6)
04/03/2016
Une colique tenace
Hier, retenu par un "client de dernière minute", je dis client et pas patient car, en plus, il était "embêtant".
Ce patient, tout naturellement, me mit en retard pour déjeuner chez moi.
Comme je n'avais rien à croûter, je me dirigeais, en vitesse, vers le petit supermarché de quartier, et achetais du gruyère et une baguette de pain (une "serpentine", pain pas trop mauvais).
Renté chez moi, vu l'heure, je me jetais avidement sur la bouffe que je dévorais en un clin d'œil, puis repartis à mon cabinet.
Peu de temps après, une douleur épouvantable envahis mon ventre.
Cela perturba quelque peu ma consultation. mais quand on consulte, en étant concentré, la douleur disparait.
Rentré chez moi la douleur devint tenace et presque insupportable.
Je me bourrais d'antalgique pallier I (PARACETAMOL), puis pallié II (IXPRIM) sans oublier un antispasmodique que j'avais sous la main (TRIMEBUTINE). Mais ce fut sans résultat.
Je ne suis pas particulièrement hypocondriaque, comme ma tendre et douce, qui me proposa d'aller aux Urgence. Démarche totalement inutile.
Ce n'est que dans la nuit, que le doute m'envahis. Et si c'était une appendicite ? Mais cela n'y ressemblait pas trop, mais le doute...
En fait l'hypothèse la plus probable était une gastro entérite cognée, d'ailleurs la suite me donna raison.
Enfin, la démarche rigoureuse me fit prendre un antalgique fort intéressant et, qui plus est, a une action anti inflammatoire : le KETOPROFENE.
Une demi heure plus tard, la douleur céda et je pus, enfin, m'endormir.
Le pouvoir des médicaments judicieusement utilisés.
Moralité : il est parfois difficile de se soigner soi même.
09:44 Publié dans Anecdote, Bricolage, Honte, La pensée du jour, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (2)
22/02/2016
La pépite : Le poids des mots, le choc des photos. A propos de la surveillance des plages de Lacanau Océan
L'Alouette II de la Sécurité Civile à Lacanau Océan - Été 1976
Parfois, quand j'écris un article sur mon blog, il m'arrive, au fil du temps, de faire des modifications pour l'améliorer, comme on le fait pour les versions des logiciels.
Il y a très peu de temps, je suis tombé sur une pépite.
Une vidéo sur YouTube : Secours Héliportés à LACANAU-OCEAN avec l'hélicoptère de la Sécurité civile en été 1976.
Cela correspondait pile poil à mon article du 18 août 2012 « A propos de l’incendie de la forêt de Lacanau de 2012 : « Souvenirs d’enfance Canaulaise, Histoire de Lacanau Océan, de la Forêt Landaise et quelques réflexions sur les incendies de la côte aquitaine ».
J’avais déjà trouvé une référence dans cet article : « Le secours héliporté à Lacanau-Océan de Francis Delafosse ».
Et aussi cet article : « Mes "Seventies" à la base de Bordeaux ».
Et voilà que je tombe sur cette pépite, cette vidéo sur YouTube.
Le poids des mots le choc des photos pour reprendre un ancien intitulé du journal "Paris Match".
Cette vidéo correspond à mes phantasmes quand je voyais l’hélicoptère de la « Protection Civile » qui volait et surtout atterrissait et décollait sur les dunes de Lacanau Océan.
Enfin, j’étais dans la cabine de pilotage et voyais les paysages vus du ciel.
Et ce… quarante ans plus tard !
Voilà donc ma version 2.0 de mon article de… 2012.
Depuis l'Alouette II de l'époque, quelle évolution technologique pour le sauvetage en mer héliporté.
En dépit de cette évolution technologique, l'équipage est resté exactement le même : un pilote , un mécanicien, un médecin et un sauveteur.
P.S. : L’Alouette II et l’Alouette III de Turboméca, sont remplacées, maintenant, par l’hélicoptère Eurocopter EC145. Pour l’aquitaine il est nommé Dragon 33.
P.P.S : EC145 - Sécurité Civile
Secours Héliportés à LACANAU-OCEAN avec l'Alouette II de la Sécurité civile en été 1976
Décollage d'un EC145 Dragon 33 – Lacanau Océan
Aqua Velvets a été un groupe américain de surf music formé dans les années 1980. Il recréa le son surf des années 1963.
Référence :
11:37 Publié dans Anecdote, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
15/02/2016
Un lecteur presbyte
Ce matin, grosse cata au cabinet médical.
Je ne puis accéder à mon lecteur de CPS (Carte Professionnel de Santé).
Et me voilà revenu aux bonnes vieilles feuilles de soins papier.
Il faut dire que, depuis une semaine, le lecteur avait besoin de lunettes. Avec l’âge, il était, brusquement, devenu presbyte.
Puis, ce matin, plus rien.
Je contacte ma boite de logiciel, et un technicien arriva dans les trois heures.
Avant de devenir presbyte, ce lecteur me fut resté fidèle depuis son achat en 1999, dix sept ans déjà.
Il me fit faux bon une fois, le changement de pile me le fit vivre jusqu’à aujourd’hui.
Dire qu’en téléphonant à ma boite de logiciel, ce matin, il me fut répondu qu’un lecteur devait être changé tous les cinq ans !
Les lecteurs seraient-ils presbytes bien plus tôt de nos jours.
Mazette, cinq ans au lieu de dix sept ans, cela fait quand même une sacrée différence !
16:43 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, Informatique Médicale, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Musique, Santé, Shopping, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
08/02/2016
Une jeune patiente médicalement inintéressante mais au papa irritant
A la consultation, le père, diplômé en ethnologie mais à la CMU (la sociologie ne nourrit pas son homme) m’amène sa fillette de 11 ans car elle a mal à l’épaule droite.
Cela pourait faire penser à une tendinite de la coiffe des rotateurs, mais à son âge, cela parait fort peu probable. En effet, cette pathologie survient chez la femme de plus de 50 ans. Les tendons viellistes.
Et elle, elle a onze ans. Un peu tôt quand même pour ce type de pathologie.
Bon, va pour une échographie.
Mais, je ne sais pourquoi, j’examine son dos en lui disant de faire le dos rond. Une gibbosité évidente me saute aux yeux.
Bon, va pour une radio du rachis dans son entier.
La grand-mère, que je vois régulièrement pour le renouvellement de son ordonnance (tous les trois mois) m’amènent le bilan radiologique qui confirme mes deux diagnostics.
A savoir une tendinite de la coiffe des rotateurs (les sacs d’écoliers sont lourds de nos jours), mais aussi, une angulation du rachis de 10°.
Ce que je n’ai pas apprécié, c’est que le papa de la fillette ne me la ramène pas, pourtant, il est à la CMU.
Mais, papa est coutumier du fait. Il m‘a déjà fait des coups pendables. Disons qu’il ment « un peu » et va voir des spécialistes dans mon dos.
Lors des consultations, qui sont bien rares, il me flatte d’un ton mielleux.
Je me souviens plus particulièrement, quand je fis le brillant diagnostic d’un Osgood Schlateur sur le parking de la résidence, alors que la pédiatre qui la suivait, n’avait pas posé le diagnostic et avait dit d’aller consulter un Médecin du Sport, ce que je suis.
Je lui fais une lettre pour un orthopédiste, qui confirma le diagnostic, enfin presque, car comme elle était trop jeune pour cela, c’était un Sinding Larsen.
Puis pas de nouvelles.
C’est fou ce que certaines personnes peuvent être irritantes.
Mais après tout quand je vois Papa et Fifille, j’encaisse, un point c’est tout.
Vous avez dit un métier de dévouement ?
10:20 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
02/02/2016
Économie de bout d’aiguilles ?
Brève de comptoir
Sauf erreur ou omission, cette année, la Caisse d’Assurance Maladie, ne m’a pas envoyée le bon me permettant de bénéficier, gratuitement, du vaccin antigrippal.
Cela ne représenterait, si je ne suis l’exception, que des économies de bouts d’aiguilles.
BLACK NADIA - VACCINATION
11:34 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Economie, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Silence du matin vacarme du soir
Ce matin en prenant le tram en allant au travail, je remarquais une chose étrange.
Le tram était assez plein, mais il n’y avait aucun bruit si ce n’était une ou deux personnes qui parlaient.
Un silence reposant.
Visiblement les gens étaient comme engourdis en sortant de leur nuit.
Certes, le soir, le tram était bondé, mais le vacarme était assourdissant.
Les passagers étaient surexcité de leur longue journée de travail.
Il faut die que je suis sur une ligne de jeunes, des étudiants.
Je ne sais pas pourquoi je ne m’en suis rendu compte ce matin.
Peut-être étais-je moins apathique ce matin ?
Avais-eu un sommeil particulièrement réparateur ?
Autant l’observation me parait pertinente, autant l’interprétation me semble hasardeuse.
11:19 Publié dans Anecdote, Comfort, Ecologie, La pensée du jour, Potins, Santé, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
27/01/2016
La boulange
Comme tous les matins, en prenant le tram pour aller bosser, je passe devant une « Boulangerie ».
Vous le savez, une de ces boulangeries modernes qui n’ont de boulangerie que de nom et, qui sont, en général, des chaines. Elles proposent, aussi, viennoiseries et pâtisseries.
Ces boulangeries vendent un « assez » grand nombre de pains avec ou sans graines. Actuellement, le sésame est à la mode mais le pavot, aussi, est mis en valeur Il est proposé plusieurs types de farines l’épeautre, cette vieille farine, se vend bien.
Il et de bon ton si l’on veut un pain à peu prêt correct (et encore) de demander du « pain traditionnel ».
Ce matin, en passant devant cette boulangerie, je vis garé un camion livrant, non pas de la farine, mais des viennoiseries et autres petits toasts tout prêt à l’emploi et des gâteaux, naturellement.
Cela me rappela une émission à la télé précisant que le terme de « boulanger artisan » était réservé aux boulangeries qui fabriquaient, sur place, leurs propres pains. Mais, leurs viennoiseries et gâteaux, étaient, purement et simplement, livrées par une entreprise.
C’était une démonstration évidente, dans ce cas, de la véracité de cette émission de télé.
Comme quoi, on ne voit pas que des jeux à la télé.
Pour mémoire, quand je rentre du tram, à la station où je descends pour me rendre chez moi, sont situées, côte à côte, ce type d’ « artisan boulanger » et un petit supermarché de quartier. Eh bien, vous allez me croirez si vous vous voulez, le meilleur pain est vendu… à la supérette.
Étonnant, non ?
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22/01/2016
Un restaurant à l’abandon : La Crise ?
En allant dans un grand restaurant d'une chaine spécialisée dans les moules frites, dans la banlieue de Grandville, Je vis un phénomène étrange.
L’immense salle de restaurant était vide.
On nous installa dans l’annexe qui, l’été, tenait lieu de terrasse.
En dépit des grandes baies en double vitrage, il faisait plutôt frais.
Pourquoi le restaurant de cette chaine ? Car on peu diner tranquille, ma petite fille ayant une salle de jeux.
Cette fois, la salle de jeux était vide, la télé éteinte ; c’est ma fillette qui demanda, toute seule, à ce qu’on lui allume.
De plus, l’annexe était occupée par un couple et un groupe de six personnes, sans plus. La petite salle était, elle aussi, délaissée.
La commande étant passée, je vis arriver ma portion de moules, et de frites, bien moins fournies qu’avant. Les moules, quand à elles, étaient dans un caquelon en fonte adapté, certes, au contenu, mais n’étant pas adapté aux moules qui, continuaient, elles, un peu à cuire et devenaient un peu sèches.
Trois explications pouvaient expliquer ce phénomène :
C’était un jeudi soir, en milieu de semaine, mais, avant, la grande salle était occupée, quand même.
La prestation étant de moins bonne qualité en grande partie par la diminution les portions dues à la Crise, les rats (les clients) quittaient le navire. Tout ceci amenant un effet boule de neige.
La Crise. Les gens, étant moins en fond, sortaient beaucoup moins qu’avant, expliquant la diminution des portions.
Voila en tout cas ce phénomène surprenant :
En allant dans ce restaurant de cette grande chaine spécialisée dans les moules frites, dans la banlieue de Grandville, Je vis un phénomène étrange : ce restaurant était délaissé.
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