13/08/2015
L’art d’accommoder les restes de nourriture, une interprétation écologique du Docteur Sangsue
Crédit Photo : http://www.babelio.com/
Dans trois de mes précedants articles, J’aborde ce sujet important et méconnu.
- Moules à la Bordelaise façon Docteur Sangsue.
- Moules aux pommes de terre rissolées façon Docteur Sangsue.
- Moules en salade et à la persillade : une recette du Docteur Sangsue.
Certes, il y avait des méthodes pour conserver les aliments (le séchage – la dessiccation, la salaison – le sel, le sucre – la confiserie et la stérilisation – la conserve inventée par Nicolas Appert).
De nos jours, pourtant dans cette vague écologique qui nous submerge, le « recyclage » des aliments ou l’art de d’accommoder les restes est souvent méconnu.
Autre fois, la nourriture était un bien précieux. Il n’était pas question de jeter les restes des aliments qui étaient, le plus souvent, celles du matin ou celles de la veille. En effet, si l’on ne jetait pas la nourriture par la fenêtre.
Il y avait très peu de moyen pour conserver les aliments.
Une révolution est apparue avec l’arrivée des glacières (une sorte de petit meuble avec un pain de glace comme réfrigération) celui de la livraison, à domicile, de gros pains de glaces par le glacier. Cela se faisait, de préférence, avec des véhicules hippomobiles. Il ne faut pas confondre ce glacier avec celui qui vend des glaces, l’été, en borts de mer.
Il existait des recettes, fort délicieuses, basées sur cet art.
L’art d’accommoder les restes.
Une démarche écologique, comme je le disais plu haut, bien avant la déferlante qui revient de nos jours à la mode.
Nos ancêtres faisant ainsi, sans le savoir, de « l’écologie » sauvage, raisonnée mais indispensable.
11:52 Publié dans Anecdote, Comfort, Cuisine, Culture, Ecologie, Economie, Gastronomie, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Elle est sale la salade
Crédit Photo : http://www.fermiers-fermieres.fr/.
Réflexion de ma fille de 6 ans et demi, dans un marché, lors de mes dernières vacances dans le Médoc : « Mais elle est sale la salade ! ».
Une pure illustration de que racontais dans un de mes articles.
Écologie, quand tu nous tiens.
08:55 Publié dans Anecdote, Cuisine, Ecologie, Economie, Gastronomie, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2015
Vous avez réservé ? Souvenirs de vacances bien triste cette année
Cabanes de pêcheurs authentiques d'antan.
Lors de ma dernière semaine de vacances, j’ai voulu préparer des gambas crues comme je vous l’avais dit. Pour cela, je me rendis à la ferme aquacole que j’avais découverte en son temps.
En arrivant sur les lieux, surprise, stationnait un bus. On se demande bien comment il avait pu arriver pour rouler sur l’étroite route qui menait à la ferme.
Juste devant la ferme, des gens, amassés, dégustaient des gambas en buvant un « verre » de blanc dans un gobelet en plastique. C’étaient, cela était inscrit en lettres flamboyantes sur le bus, un camping quatre étoiles qui les avaient amenés en villégiature.
Comparé à avant, cela devenait inquiétant.
La suite me donna raison.
Au comptoir, je demandais si je pouvais acheter des gambas. On me rétorqua : « avez-vous réservés » ?. Moi de dire non. La réponse fusa catégorique ment : « désolé mais nous n’en avons plus ».
Décidément, il y avait du changement, mais pas en bien cette fois.
Les campeurs venaient donc voir le lieu de culture, perdu au bout de cette route étroite, comme on visite un zoo.
Il faut dire que lors de ma dernière visite dans cette petite ville «au fin fond du Médoc», déjà, le village des pêcheurs n’avait plus de pêcheurs que de nom.
Les cabanes de pêcheurs étaient, désormais, occupées par des restaurants « couleur locale » et quelques artistes peintre.
L’aspect sauvage des lieux avait totalement disparu remplacé par une exploitation mercantile des lieux.
Autre chose dramatique, cette année, un centre commercial avait poussé non loin de ma maison de location. Fort pratique, s’il en est, mais qui, par voie de conséquence, avait fait fermer, aux alentours, la majorité des petits commerces.
Heureusement la fête au village conservait encore une certaine authenticité, avec ses cagouilles à la Bordelaise et ses cailles au raisin.
Ce fut bien là un aspect bien mitigé de mes vacances cette année.
Heureusement la mer n’avait pas changée, et, aussi, son sympathique restaurant en partie sur le sable avec sa vue magnifique sur l’estuaire.
En rentrant de vacances, en regardant la météo des plages, avec stupéfaction, je découvris, sur l’écran de ma télévision, le nom de petite cette ville perdue «au fin fond du Médoc»… Qui ne l’était plus!
L’office de tourisme avait bien joué sur ce coup. La campagne de presse était bien réussie.
Où faut-t-il donc aller, de nos jours, pour avoir un coin et authentique et sauvage ?
16:46 Publié dans Actualité, Anecdote, Blog, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Economie, Fête, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
30/07/2015
Blog en vacances août 2015
Phare de Cordouan
Mon blog est en vacances pour quelques jours.
Je suis de retour le 10 août.
Je passe mes vacances à l'extrême pointe du Médoc.
C'est un endroit que j'ai découvert il y a deux ans. J’y ai donc mes repaires.
Les points de vue sur la mer sont magnifiques, le phare de cordouan et l'estuaire de la Gironde sont majestueux. Pour peu que l'on s'enfonce vers l'estuaire en quittant la civilisation, on arrive dans des endroits sauvages, plats, désertiques, avec des tamaris au bord d'étroites routes.
J'avais déjà exploré ce coin il y a quelques années et avait été conquis par une « guinguette », en fait, un tout petit restaurant qui sert des plats typiques de la cuisine Bordelaise : anguilles persillades, escargots à la bordelaise et, en apéro, les « santés », comme on le dit ici, ces toutes petites crevettes blanches de l'estuaire. Le tout accompagné de son pichet de blanc sec. J’avais découvert cette guinguette tout à fait par hasard, elle était isolée, dans une grande étendue désertique au bord d’un canal vaseux quasiment sec au bout d’une de ces étroites route.
Il est prévu une nouvelle visite au Phare de cordouan et une autre intrusion à Soulac pour voir, encore, Notre Dame de la Fin des Terres*.
Au niveau programme culinaire : restaurant et fêtes de villages avec repas festifs. Je me suis prévu en cuisine personnelle : Deux basses côte, une à la Bordelaise, l'autre sauce marchand de vin - et Gambas en court bouillon, car il y a une ferme aquacole qui élève des gambas à quelques encablures de mon point de chute.
Heureusement, cette année, les poux ne sont pas du voyage.
Je pars cette après-midi.
A la rentrée.
Carrelets.
10:24 Publié dans Actualité, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Histoire, Loisirs, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
28/07/2015
Moules aux pommes de terre rissolées façon Docteur Sangsue
Pour rester dans les recettes de la moule, je vous propose une autre recette originale.
Cette recette permets d’accommoder les restes. Cette recette permet de recycler des restes de moules marinières.
C'est un plat de Charente-Maritime.
Il s'agit d'une variante des célèbres moules frites. mais c'est un plat bien plus élaboré et sans commune mesure gustativement parlant. Bien que la moule frite soit une valeur sûre.
Je rappelle que La saison des moules de bouchot s’étend de juillet à mars.
Pour quatre personnes.
Ingrédients :
- 3 kg de moules de bouchot (4 litres)
- 1 Kg de pomme de terre (6 pommes de terre)
- 4 échalotes
- persil
- ail
- pour la marinière : 1 bouquet garni (1 feuille de laurier1 brin de thym 6 tiges de persil), 4 échalotes, 1 gousse d’ail, 1/2l de vin blanc sec, huile d’olive
- poivre du moulin
Préparation :
Commencez par préparer des moules marinières. Pour cela, dans un fait tout, faites revenir les échalotes dans de l’huile d’olive. Puis versez-y les moules, le vin blanc, l’ail, les branches de persil et le thym. Laissez ouvrir les moules.
Récupérez les moules dans une passoire. Gardez le jus de cuisson.
Enlevez une coquille aux moules.
Réservez.
Dans une cocotte minute, faites bouillir les pommes de terre pour les cuire à moitié (pendant 10 minutes). Pelez-les, puis coupez-les en rondelles.
Faites sauter les pommes de terre dans un peu d’huile d’olive. Quand elles sont bien dorées rajoutez y les moules mettez la persillade, poivrez avec le poivre du moulin, remuez bien, en dehors du feu, pour que la persillade garde tout son arôme.
Mouillez la préparation avec le jus de cuisson de la marinière jusqu'à ce que les pommes de terre soient salées à point, tout en sachant que les pommes de terres pompent le jus.
Dégustation :
Avec les doigts. Prévoyez un rince doigt.
Et avec un Bordeaux blanc sec bien frais (surtout pas un graves), la bouteille dans un seau à glace et le vin servi dans des verres INAO.
19:19 Publié dans Cuisine, Fête, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Shopping, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
Moules à la Bordelaise façon Docteur Sangsue
Moules à la Bordelaise
Cette recette permets d’accommoder les restes. Cette recette permet de recycler des restes de moules marinières.
La saison des moules de bouchot s’étend de juillet à mars.
C’est la recette d'un plat typique de la cuisine bordelaise. C'est la recette la plus authentique, à mon avis, que je vous propose aujourd’hui.
Pour quatre personnes :
- Quatre kilos de moules de bouchot (pas les espagnoles qui sont plus grosses et bien moins bonnes)
- ail
- persil
- Poivre
- Une demi-baguette de pain carton
- Pour la marinière : huit échalotes, quatre gousses d’ail, six branches de persil, une branche de thym, poivre et une petite bouteille d’1/4 de l de vin blanc spécial cuisine.
Préparation :
Il faut commencer par préparer des moules marinières. Pour cela, dans un fait tout, faites revenir les échalotes dans de l’huile d’olive. Puis versez-y les moules, le vin blanc, l’ail, les branches de persil et le thym. Laissez ouvrir les moules.
Récupérez les moules dans une passoire tout en gardant précieusement le jus dans un saladier.
Versez le jus dans une casserole.
Pour les moules, enlevez une coquille sur deux. Réserver.
Émiettez le pain. Pour cela prendre la moitié du pain carton en évitant d’utiliser le dessus du pain (utiliser les parties latérales, le dessous et la mie de pain).
Dans le fait tout que vous aurez rincé, jetez le pain et mouillez-le avec le jus pour en faire une purée, tout cela à feu doux. Quand vous aurez obtenu une pâte homogène, versez y les moules, touillez, poivrez (surtout ne salez pas !), jetez l’ail et le persil ciselés. Touillez à nouveau hors du feu.
Dégustation :
Avec les doigts, prévoyez un rince doigt.
Et avec un Bordeaux blanc sec bien frais (surtout pas un graves), la bouteille dans un seau à glace et le vin servi dans des verres INAO.
Bonne dégustation.
00:05 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
19/07/2015
Malentendu, malentendant
Pour payer l’emprunt de notre résidence secondaire, et nous faire, quand même, un peu d’argent, nous la louons, à la semaine, pour les vacances d’été.
La première location, cette année, c’est très mal passée.
Les locataires n’ont trouvé rien de mieux que d’arriver avec… cinq heures de retard.
Ils ont eu, cependant, la courtoisie de nous prévenir… trois heures après l’heure convenue sur le contrat de location, 14 h, pour la remise des clés.
Ma moitié et moi, au bout de trois heures d’attente, décidâmes de rentrer sur Grand ville, à une heure de route.
A six heures, nous arrivions juste à Grandville, le portable sonne, "nous sommes arrivés" nous dit Monsieur le Locataire.
Une heure plus tard, de retour à notre point de départ, après une poignée de main bien serrée de ma part et un bonjour à peine courtois, à tel point qu’il en laisse tomber à terre ses clés d’auto, nous entrâmes dans la maison.
A peine eu-t-il posé sa sacoche sur la plan de travail de la cuisine, qu’il eu le culot de nous dire :
- "Pour éviter tout malentendu, fixons bien l’heure de départ pour la remise des clés".
Moi de lui répondre :
- "Il n’y a pas de malentendu, il n’y a que de malentendant".
20:00 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2015
Une salade bio
Crédit Photo : http://www.fermiers-fermieres.fr/
Il y a quelques jours, j’ai acheté, chez un marchand de primeurs, une salade, une batavia.
Cela changeait des salades toutes prêtes, sous plastiques, vendues en supermarchés.
Une vraie salade, bien verte, bien fraiche, bien dure.
Rentré chez moi, je la lavai.
Et, oh stupéfaction, je tombais sur…
Une loche !
Comme autrefois, au bon vieux temps.
Avant la vague écolo, pas besoin de produits bio.
A l’époque, tous les fruits et légumes étaient frais, succulents, sains et non trafiqués.
A l’époque, il était dans la norme, outre de la terre, de tomber, sur des loches.
Enfin une salade bio en ce monde de perdition.
11:18 Publié dans Anecdote, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (13)
19/06/2015
Une adolescente en danger, un train peut en cacher un autre
Crédit Photo : http://www.estrepublicain.fr
A la consultation, jeune fille de quinze ans, amenée par son père, pour douleurs abdominales.
Elle me dit avoir très mal.
L’examen clinique ne révèle rien, et écarte une Appendicite, une GEU ou un Kyste de l'Ovaire patent (mais on ne sait jamais).
Je mets ça sur le compte de spasmes intestinaux liés au stress. En effet sa mère est traitée pour un cancer du sein.
J’aborde indirectement le sujet, et lui demande si ce la va bien au collège et si elle n’a pas de soucis. Elle me dit de sa prof de français a envoyée un envoi multiple de mails à tous les collégiens, révélant leurs problèmes, dont le cancer du sein de la mère de ma jeune patiente.
Mais l’histoire n’est pas finie.
Quel quelques jours plus tard, je reçoit un compte rendu de consultation du service de consultations du service de psychiatrie de l’enfant me révélant que vers l’âge de douze ans elle a fait une tentative de suicide.
Comme quoi, un train peut en cacher un autre.
09:17 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (5)
08/06/2015
Les pistes cyclables de Lacanau Océan, leur histoire, les lignes du Decauville et les chemins des muletiers
Crédit Photo : Lacanau Ocean.com
Quand j’avais sept ans, Je faisais, avec mon père, de longues ballades en foret, dans la Foret Domaniale de Lacanau, en rayonnant aux alentours de Lacanau Océan.
C’était, muni d’une carte d’état major dont le verso était, lui aussi, occupé par une carte différente rayée par de gros CANCELLED en diagonales (on manquait de papier dans l'après guerre) et d’une boussole marine, que nous partions à l’aventure.
Nous croisions et marchions sur d’étroites pistes cyclables en béton à l’ombre des pins, Il nous arrivait parfois, aussi, de traverser de larges pare-feux fatigants à franchir car larges et tout en sable pour éviter la propagation des incendies, quand nous marchions en plein soleil c’était une rude épreuve pour moi, jeune gamin. Heureusement, prévoyant, mon père était toujours muni d’une une gourde d’eau fraiche bien salvatrice.
Parfois, nous tombions sur des petites maisonnettes ou se pouvaient se réfugier les résiniers.
Une fois nous arrivâmes en pleine canicule sur un endroit désertique où tous les pins avaient été coupés. C’était normal, c'est ce que l'on appelle la coupe rase. Quant les pins atteignent une certaine maturité, ceux-ci sont coupés pour exploiter leur bois, puis dans un deuxième temps de permettre un reboisement.
Dans le lointain, on distinguait bien une piste cyclable avec, à ses côté, un essieu de train.
Mon père parla de Decauville sans entrer dans les d’étais, car il regardait la carte pour savoir où s’enfoncer dans la foret.
Je n’insistais pas dans mon questionnement.
Ce nom me fascinait.
Ce n’est plus tard que, grâce à Internet, je découvris qu’un Decauville est un train avec des rails d’écartement étroit servant dans l’exploitation d’une production locale, par exemple. La résine en l’occurrence.
Il me devenait donc évident de conclure que :
Les pistes cyclables de Lacanau Océan ont été construites sur les lignes du Decauville qui à l'époque ne servait qu'à transporter la résine obtenue par la technique du gemmage.
Tout au moins pour les grands axes, pour les autres, les chemins des muletiers, et, enfin, les pistes en crépins tassés (patois Landais désignant l'aiguille de pin) réservés aux résiniers.
D'ailleurs, une fois, à l'intersection de deux pistes cyclables, nous découvrîmes un fût en zinc tout taché de résine.
Que de souvenirs d’enfance sur ce simple mot !
Que de souvenirs d’enfances qui me ramènent à mon père et à ces aventures fabuleuses.
Mon histoire des pistes cyclables de Lacanau Océan vient du fait, qu'un jour, je recherchais, allez donc savoir pourquoi, ce mot, Decauville, sur le NET .
Decauville 1910
A lire aussi :
Souvenirs d'enfance canaulaise.
La naissance du surf à Lacanau-Océan.
10:19 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Histoire, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Science, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (15)
03/06/2015
Comment le Docteur Sangsue arriva à se débarrasser d’un début très inquiétant d’une Tendinite de la Coiffe des Rotateurs par une économie articulaire de son épaule.
«Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais». Évangile selon saint-Matthieu (chapitre XXVIII, vers 2 et 3).
Aphorisme célèbre qu’appliquent, souvent, les médecins à leur égard.
En l’occurrence, cela touche un article que j’ai écrit, tenez vous bien, c’est un pur hasard, le… 1° avril 2008. Il concerne les «Technopathies de l'ordinateur».
Il se trouve que, dans cet article, je parle de la pathologie de la coiffe des rotateurs en disant de ne pas élever l’épaule en appuyant l’épaule sur le bureau.
En effet, en élevant l’épaule, on réduit l’espace entre l’humérus et l’articulation acromio-claviculaire, l’espace ou passe la coiffe des rotateurs (il y a 4 tendons) et on crée un conflit sous acromial, ce qui irrite la coiffe à l’origine de la tendinite de la coiffe des rotateurs.
Et voila mon cher Watson.
Ce que je faisais, naturellement, régulièrement avec l’épaule gauche.
Que croyais vous vous qu’il m'arriva ?
Une Tendinite de la Coiffe des Rotateurs.
La solution, économiser mon épaule, en évitant le plus possible, les gestes et les positions déclenchant les douleurs, y compris, et surtout, en appuyant plus mon coude. Ce fut long, très long. Cela va nettement mieux de jours en jours. Bientôt je serai guéri.
Mais de mes bêtises ?
Référence : Tendinite de la coiffe des rotateurs.
10:33 Publié dans Anecdote, Citation, Culture, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé | Lien permanent | Commentaires (21)
22/05/2015
Rougail de saucisses façon Docteur Sangsue
Un plat typique de la Réunion.
Ingrédients pour six personnes:
- 7 saucisses de Toulouse
- 2 gros oignons émincés
- 2 gousses d'ail
- Un petit morceau de gingembre ou une pincée de gingembre en poudre
- 5 tomates hachées finement
- 1 branche de thym
- 1 cuillerée à café de curcuma
- 2 pincées de safran en poudre
- 1 piment fort ou 1 pincée de piment de Cayenne en poudre
Préparation
Piquez les saucisses.
Dans une cocotte, faîtes revenir les saucisses.
Réservez.
Dorez les oignons dans le jus des saucisses.
Coupez les saucisses en rondelles d’environ quatre centimètres. Réservez
Faites réduire les tomates en rajoutant l'oignon, l’ail émincé, dont vous aurez préalablement enlevé le germe (cela évitera la mauvaise haleine), le gingembre. Mélangez bien. Ajoutez le thym, le curcuma, le safran, le piment. Une fois la préparation à moitié réduite rajoutez les saucisses. Couvrez et laissez mijoter à feu doux en remuant de temps en temps.
La sauce devra être très rouge et épaisse, ce qui indiquera la fin de la cuisson.
Dégustation:
En accompagnement : 500 g riz, 15 minutes de cuisson.
En boisson : un planteur, plus originalement, un rhum agricole adouci par du sucre de canne et dilué par de l'eau très fraîche avec des glaçons (attention, soyez très prudents !), ou, plus classiquement, un rosé.
Je vous vous souhaite un bon frémissement des papilles.
P.S. : A ne pas confondre avec le rougail, condiment très épicé d'origine Malgache. Il se compose de tomates coupées en petits dés, de gingembre pilé, d'oignons émincés et de piments oiseau. Du combava ou du kaloupilé peut y être ajouté.
11:17 Publié dans Cuisine, Culture, Fête, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
19/05/2015
Le pont du canal du Moutchic commune de Lacanau
Le pont de canal au Moutchic - Lacanau
Quand j’étais gosse, je passai sur une route qui longeait un tout petit pont Eiffel surplombant un canal, le canal de jonction (le craste Cabiron ou craste Louley) joignant le lac de Lacanau avec celui d’Hourtin-Carcan, en passant par l'étang du Cousseau et se jetant ensuite dans le Bassin d'Arcachon. Ce pont servait au passage du train Bordeaux Lacanau. Cette ligne fût crée en 1904*. Au début il y eut un arrêt au pont du canal.
Pour cela, sur les berges de ce pont fut construit, pour le confort des voyageurs, un Hôtel-restaurant. Dans un cadre idyllique, ombragé, sous les pins, avec vue sur le craste.
La ligne ferma. La dernière micheline y passa au le début des années 60.
J’ai toujours rêvé, un jour, d’y venir manger.
Des concours de pêches étaient régulièrement organisés au mois de juillet et au mois d’août. Ils avaient beaucoup de succès. On y péchait le gardon, le brochet le sandre et le poisson chat.
Mais arriva le temps, fin 68, où tout se dégrada. L’Hôtel-Restaurant ferma. Il résista debout avant d'être tagué et détruit en 2014.
Adieu le pont du canal.
De nos jours, le pont existe toujours, mais sert pour supporter, qu'elle déchéance, la piste cyclable qui longe la route Lacanau-Océan, Lacanau Médoc, pour continuer vers Bordeaux.
Moralité : Il faut réaliser ses fantasmes pendant qu’il en est encore temps.
10:31 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Fête, Gastronomie, Honte, Le mot du jour, Mots, Photographie | Lien permanent | Commentaires (7)
05/05/2015
Les deux sortes de VM (Visiteurs Médicaux) vus par le Docteur Sangsue
Avec un peu d’expérience et de maturité, il m’est arrivé de jauger l’intérêt que me portent les VM vis-à-vis des propos que je tiens.
Cela va peut-être vous surprendre, mais le VM, pour moi, ne représente pas que l’information sur le médicament, visite qui, soit dit en passant, s’est de plus en plus affiné au fil du temps. Maintenant la visite médicale est de très bon niveau, mais il faut savoir, parfois, souvent, derrière un langage scientifique, trier le bon grain de l’ivraie. Mais tout n’est pas à jeter, il existe des médicaments, j’allais dire des produits, remarquables.
Parfois le VM, ne représente pas, pour moi, uniquement, l’information médicale. Il représente, aussi, un contact humain authentique, ce qui me permet une pause entre deux patients, c’est ce que j’appelle la pause café.
Certain, mais c'est loin d'être la majorité, me font ce plaisir là, et je pense que c'est réciproque. Car tous les médecins ne sont pas faciles à traiter. Il y en a de désagréables. Et entre deux médecins, une petite pause café, cela réconforte.
Parfois, cela me surprend beaucoup, certains VM, me disent, à la fin de la visite : « merci de votre écoute ».
Je ne pourrais pas en dire autant de la majorité des VM avec je voudrais « prendre un café » entre deux patients, mais, avec qui, j’en suis privé.
On voit, alors, dans ce cas, un manque d’authenticité flagrant.
Cela me choque profondément pour des gens qui sont dans des métiers de communications.
Mais on sait bien que dans le milieu des Représentants de Commerce ce sont tous des requins.
P.P.S. : Dictionnaire Vidal.
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29/04/2015
A propos du séisme au Népal, les aventures de Tintin au Tibet
Lors du séisme survenu au Népal, il fut montré à la télévision des scènes apocalyptiques.
De tous ces temples dévastés et des vêtements des habitants aux alentours, ainsi que des paysages des montagnes vues de loin, me firent immanquablement songer à l’album d’Hergé, «Tintin au Tibet».
Deux remarques à ce propos :
- Hergé travaillait, pour créer ses albums, d’après des documents photographiques précis et nombreux. Il n’est pas surprenant, alors, de retrouver les paysages et les vêtements que j’ai vu à la télé. Cependant, ce qui est surprenant, c’est de voir que les habits, montrés à la télé sont les mêmes que ceux de l’album de Tintin publié en 1960, soit cinquante cinq ans plus tard, cela fait deux générations quand même.
- je ne savais pas que le Népal était sur une zone sismique. Il est à noter, cependant qu’Hergé parle quand même, dans son album, d’une catastrophe, mais simplement aérienne, ou se trouve impliqué son ami chinois, Tchang.
Les tremblements de terres s’expliquent par la dérive des continents encore appelée tectonique des plaques.
La dérive des continents :
C’est en 1911 qu’Alfred Wegener (1880-1930), un géologue Allemand, publia sa théorie de la dérive des continents ou tectonique des plaques qui ne fut acceptée... qu'à la fin des années 60.
Deux continents en dérivant se frottent l’un sur l’autre, c’est ce qui crée une énergie colossale à l’origine des tremblements de terre et des tsunamis.
Cela explique aussi pourquoi lest tremblements de terre n’ont lieu que dans des endroits bien précis de la terre, ceux proches directement de ces régions de frottements, la limite entre les plaques tectoniques de la terre.
Une référence de mon blog :
Cul Ture : De la Théorie de Wegener ou la tectonique des plaques, la dérive des continents - tremblements de terres et raz de marée (tsunami).
Illustration :
Les évènements dramatiques n’empêchent pas un peu d'humour, on parler de dérision dans cette situation.
On voit bien l'évolution du rift Est-Afriquain (ici le sillon inter fessier). La corne de l'Afrique (ici sur la fesse droite) se détachera pour former une île.
11:04 Publié dans Actualité, Culture, Ecologie, Le mot du jour, Livre, Mots, Santé, Science, Société, Télévision, Vidéo, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (13)
24/04/2015
Une Halitose d’étiologie peu commune
C'est ce nous, médecin, appelons une histoire de chasse.
Patiente de 26 ans qui viens à la consultation car son compagnon la pousse à me consulter car il est incommodé par son haleine.
Je lui dis que j’avais en tête qu’à part des causes dentaires et certaines causes ORL, il n’y avait pas grand choses d’autre.
Le terme médical de cette pathologie s’appelle l’halitose.
La jeune patiente me demande si les épices peuvent en être la cause, car elle me dit aimer la harissa.
- « A mon avis non » lui répondis-je.
Un bref appel à mon ami Wikipédia m’en fourni la réponse.
Une longue liste des différentes étiologies des Halitoses défila sous mes yeux ébahis. Y figurait, entre autre, l’Ulcère Gastrique, le Reflux Gastro Oesophagien, les affections à Hélicobacter Pylori et… les épices.
Elle m’avoua alors
tenez-vous bien, je ne ment pas,
qu’elle consommait… un tube de harissa… tous les jours depuis… quinze ans.
Elle rajouta, aussi, que depuis quinze ans elle se plaignait de brulures au dessus de l’estomac vraisemblablement d’origine œsophagiennes.
Elle présentait certainement une Œsophagite. C'était certainement cela la cause de son halitose.
D’un commun accord, nous décidâmes une consultation auprès de mon Gastro Gastroentérologue pour réaliser une fibroscopie.
En attendant, je lui prescris un IPP (un anti acide) et lui dit de brûler ses dernières cartouches et de terminer tous les tubes de harissa qui lui reste et de ne plus en racheter.
Cette patiente était comme une fumeuse mais elle avait, elle, une addiction rare, une addiction aux épices, la harissa en l’occurrence.
A CONSOMMER
AVEC MODÉRATION
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L’utilisation originale d’un blog par le Docteur Sangsue : Un exemple, le poulet basquaise
Crédit Photo : http://www.semantis.fr/blog-actualites-de-semantis/
Il y a une méthode originale que j’utilise pour mon blog, c’est de m’en servir pour mon propre compte comme un lecteur lambda.
Je veux dire par là que, quand, par exemple, je ne me souviens plus d’une de mes recette de cuisine, je me replonge dans mon blog, car comme je me rappelle quand même de ces « innombrables » recettes, il me suffit, alors, de taper, sur Google, les mots clés de celles-ci.
Mais, avant d’en arriver là, faut-il, encore, avoir écrit un certain nombre d’articles.
Par exemple, dernièrement, l’envie me prit de faire goûter à ma petite famille, affamée, un poulet basquaise. Mais j’avais oublié les proportions des ingrédients.
Je décidais donc d’utiliser mon blog pour cela.
Je tapais, sur Google, les mots clés : poulet basquaise docteur sangsue.
Trois liens arrivèrent en tête, hormis l'article d'aujourd'hui : "L’utilisation originale d’un blog par le Docteur Sangsue" : Un exemple, le poulet basquaise" :
- Poulet Basquaise Express à la Cocotte Minute Fast Cooking façon Docteur Sangsue.
- Poulet Basquaise Fast Cooking.
- Recette de la piperade façon Docteur Sangsue : Poulet et Thon Basquaise.
Je réalisais donc ma recette en faisant un mix de mes trois recettes, ce que je fais habituellement quand j’élabore une recette sur le Net.
En exécutant cette recette, il en découla la recette finale, tout au moins pour l’instant, un ajustement, tant en modifiant les ingrédients qu’en modifiaient les proportions, voici la dernière mouture :
Pour 4 personnes :
- 4 hauts de cuisses de poulet
- 3 boites de 400 g de pulpe de tomate
- 1 oignon
- 2 gousses d’ail
- 4 brins de persil
- Sel (pas trop à cause du sel de cèleri)
- Sel de céleri
- Poivre
- 1 bouquet garni (Thym et 1 feuille de laurier coupée en trois)
- 1 cuillère à café rase de piment d’Espelette
Servir avec des tagliatelles fraiches*.
Et en vin, en hiver on peut tenter un rouge, un Irouléguy, un bordeaux, en été, des vins des Pays de Loire (Chinon, Saint Nicolas de Bourgueil), servis frais (vers 12°C), feront très bien l'affaire.
*Liste des pâtes : allez sur Wikipedia, vous ne serez pas déçus.
10:04 Publié dans Anecdote, Blog, Comfort, Cuisine, Culture, Fête, Gastronomie, Informatique, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Loisirs, Mots, Shopping, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
23/04/2015
Comment faire vieillir son vin plus vite selon la méthode du Docteur Sangsue
Voir l'article de mon blog : "Comment doubler voire tripler le vieillissement du vin selon la méthode du Docteur Sangsue".
Le titre pour essayer d'envoyer plus facilement un lien vers mon article.
23:52 Publié dans Anecdote, Citation, Culture, Gastronomie, Informatique, Internet, La pensée du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
Comment doubler voire tripler le vieillissement du vin selon la méthode du Docteur Sangsue
Crédit Photo : http://winefolly.com/tutorial/red-wine-color/
Quand le vin vieillit, on dit, en parlant de sa couleur, que celle ci est tuilée (ici à droite).
Loin de moi la prétention que vous puissiez en arriver là. Sauf si vous avez la patience d'attendre quelques années.
Pour un vin de super marché de deux à trois ans d'âge après la vendange, il vous faudra attendre environ... cinq ans.
Qui n'a pas rêvé, un jour, de déguster un vieux flacon comme ceux oubliés au tréfonds d'une cave.
Déjà les romains s’étaient penchés sur ce problème et avaient une façon originale de faire vieillir le vin blanc. Ils rajoutaient, au cours de la vinification, le fenugrec (Trigonella foenum grecum, ou « foin grec ») ce qui permettait de « faire vieillir un moût sans force », selon l’agronome Columelle, à qui l’on doit une recette de ce procédé cf Le vieillissement accéléré du vin.
Dans le même ordre d'idée, une méthode moderne et validée consiste a rajouter un peu de porto au vin rouge ce qui améliore considérablement sa qualité et le vieillit notablement*.
Je vous propose une méthode personnelle, une méthode originale pour doubler le temps de vieillissement du vin, c’est d’augmenter la température de stockage des bouteilles de vins.
En théorie, cette méthode est semble séduisante. Je ne sais ce qu'en pense les œnologues.
Vous pouvez toujours l'essayer sur deux bouteilles, une entreposée dans la cave, l'autre dans le cellier et faire une dégustation comparative un an après.
C’est une loi chimique qui nous donne l’explication. En effet, la chimie est fondamentale pour l’Œnologie (étude pour la compréhension et l’amélioration du vin).
Cette loi qui nous en fourni l’explication est la loi du Q10de Vant’Hoff*. Celle-ci affirme que la vitesse des réactions chimiques est multipliée par 2 ou 3 quand la température augmente de 10 degrés.
Une nouvelle formule empirique a été proposée pour exprimer le rapport existant entre la température et la vitesse des réactions chimiques, c’est la loi d’Arrhénius, dont la formule esthétique et mystérieuse est la suivante :
Pour les plus curieux, une autre théorie physique, celle des collisions, énonce que la température à deux effets sur la vitesse des réactions, d'une part, l’augmentation de la température augmente la vitesse moyenne des molécules donc le nombre de collisions, et, d'autre part, l'énergie cinétique moyenne des molécules suit la statistique de Maxwell-Boltzmann. La proportion de molécules ayant une énergie supérieure à celle permettant de débuter la réaction chimique, augmente donc avec la température.
Voilà comment il nous est possible, en appliquant une méthode pour le moins originale mais très simple à réaliser pour faire faire vieillir le vin deux à trois fois plus vite.
Si l'on passe de 10° C, température d'une cave traditionnelle ou d'une cave à vin, à 20°C (température ambiante) le vin vieillira deux fois voire trois plus vite.
Et inversement, en abaissant la température (cave à vin, réfrigérateur), cette méthode permettra de diminuer par deux, voire trois, la vitesse de vieillissement et de conserver ainsi plus longtemps le vin (ceci est applicable surtout pour les blancs).
A mon avis, si vous avez un deuxième réfrigérateur de récupération, pourquoi ne pas l'utiliser comme cave à vin, mais il ne faut pas oublier qu'un réfrigérateur assèche l’atmosphère interne et, alors, il y a un risque, qu'à la longue, cela assèche le bouchon, ceci-dit, pour cela, il faut du temps.
Naturellement, il faut absolument, éviter d'appliquer cette méthode à de très bons vins dont je situerai la barre au delà 15 €.
Bien que séduisante, cette méthode est difficilement réalisable, car, d'une part, il faut pouvoir stocker son vin dans un cellier et, d'autre part, il existe, dans un cellier, de brusques variations de températures qui sont nuisibles au vin. Tout au plus elle est plus envisageable pour les vins blancs stockés dans un réfrigérateur réglé sur 10° C à défaut d'une cave à vin.
*Quelques références :
Vieillir un vin en quelques minutes.
Fraude (fraude sur les vins) : petit lexique des fraudes et moyens de lutte.
14:47 Publié dans Anecdote, Bricolage, Cuisine, Culture, Fête, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Magie, Mots, Science, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
17/04/2015
Un vilain petit singe
Abdallah le vilain petit gosse de Tintin au pays se l'or noir.
Crédit Photo : http://salem.blog.24heures.ch/archive/2008/07/index.html
Tous les jours, en allant et venant de mon Cabinet Médical, je passe dans une rue qui, visiblement se rajeunit.
Les ancien propriétaires décédant sont remplacés par de nouveaux arrivants.
Ainsi défilent les générations, une poussant l'autre vers l’abime funeste.
Ainsi va la vie.
Je voyais le rajeunissement de la population aux travaux des maisons, les échafaudages en étant le témoin.
Gros travaux de rénovation et ravalement des façades.
Les gros travaux me laissait un peu perplexe avec l’abatage systématique des cloisons dans ces magnifiques maisons du XIX° siècle*.
Le ravalement, par contre, donnait un effet spectaculaire mettant en valeur les belles pierres de Grandville. Spectacle qui, tout les jours, me ravissait lors de mes déambulations pédestres.
Une de ces maisons était située à côté d'un collège.
Un après-midi ensoleillée, je vis une dame se retourner vers la maison en question. Intrigué, je me fis pareil, et vis un gamin d'une quinzaine d'années niché au plus haut de l'échafaudage de la maison en ravalement. Celui-ci était encouragé avec les hurlements de ses copains de classe.
Les enfants ont toujours eu le gout du risque, mais, il n'est pas impossible que les parents ont, de nos jours, un peu lâché du lest vis à vis de leur protection, mais, aussi, et surtout, vis à vis de leur éducation.
A cette phrase, on passe pour des vieux cons et d'affreux fachos.
*P.S. : Ces maisons là étant dans un site protégé mais pas dans un cite classé.
12:09 Publié dans Actualité, Anecdote, Art, Culture, Ecologie, Histoire, La pensée du jour, Loisirs, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (8)