28/03/2013
Un marronnier de saison
Tous les ans, à la même période, j’aborde un sujet délicat, mais qui remplis agréablement, et qui, surtout, meuble, facilement, mon Blog ; je veux parler de celui des marronniers. « Tout comme le marronnier (l'arbre) qui invariablement, tous les ans, produit ses fruits ». En terme journalistique, un marronnier est un évènement qui se produit chaque année et qui permet de faire un article facile et bouche trou.
Un exemple sérieux, et documenté, voir le rapport du Sénat de 1976, qui n’a perdu aucune ride, sur le changement de l’heure d’été à l’heure d’hiver et inversement ; sensé faire des économies « pétrolifères », suite au choc pétrolier de 1973. Cette brillante invention est due à Benjamin Franklin (ancien ambassadeur des Etats Unis en France), cette idée lumineuse fit faire des économies de bouts de chandelles. Le plus comique, dans l’histoire, c’était que les parents de Benjamin Franklin vendaient, ô comble d’ironie, de… chandelles.
Quand au premier avril, « Une tradition veut que le 1er avril soit le jour des farces (voir l'article) ».
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12/03/2013
Georgette Plana est morte à 95 ans ce 10 mars 2013
"Georgette Plana débute comme danseuse de music-hall à Bordeaux.
Ses parents ont crée, à Bordeaux, une brasserie qu'ils on appelé "Le Plana".
Puis, Georgette Plana monte à Paris, en 1941, comme chanteuse. Ses nombreuses reprises des chansons des années 1920 ont du succès, elle obtient un grand succès populaire avec son entrain et son timbre gouailleur.
Elle eut le plus grand succès de sa carrière, en 1968, en reprenant Riquita, une chanson des "Riquita" jadis enregistré en 1925 par Robert Gisor.
En mai 1968, ce titre sera repris par les étudiants pendant les manifestations.
Georgette Plana est décédée le 10 mars 2013 à l’âge de 95 ans."
Source :
http://www.youtube.com/watch?v=_kf_Nthg6YA
Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgette_Plana et http://www.youtube.com/watch?v=_kf_Nthg6YA
Georgette Plana - 1968
Robert Gisor - 1925
06:00 Publié dans Anecdote, Art, Cinéma, Film, Humour, Le mot du jour, Mots, Musique, Potins, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (4)
09/03/2013
La femme au Baby blues
Source : http://www.monbebe.com/
Il y a un viel aphorisme médical qui dit :
"Chez un patient jeune : trois signes, une pathologie ; chez un patient âgé, trois signe, trois pathologies".
Une jeune patiente fait exception à la règle :
Je suis, depuis environ un mois, suite à sa deuxième grossesse, une patiente adressée par sa gynéco, pour Baby blues, en fait, une jeune patiente de 25 ans qui présente un Etat Dépressif Majeur. Avec un anti dépresseur et une modification de son mode de vie, cela se calme assez rapidement. Ce qui montre bien l'intérêt pour une "psychothérapie".
Puis l'état défensif traité, plutôt en rémission (il faudra;, encore 6 mois d'anti dépresseur). En fait il s'agit d'un burn-out, un déménagement pour mutation du mari, l'accouchement et la recherche d'un emploi, vinrent à bout d'icelle.
Elle me dit quelle a souvent des mal de tête, en fait, il s'agit d'une vrai maladie migraineuse, je lui donne un traitement pour les cris et un traitement pour diminuer le nombre de crise (traitement de fond).
A la consultation suivante, le miracle les crises sont très bien cadrées en 1/2 h, plus rien.
A la consultation suivante, les crises se son bien espacées, mais elle me dit avoir un truc qui la gêne à la main, au niveau du pouce, elle me montre une magnifique dyshidrose.
L'intérêt du métier de généraliste, c'est de passer de la Psychiatrie à la Neurologie, puis de la Neurologie à la Dermatologie.
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05/03/2013
M.D.P.H.
Elle est à la CMU, lui est en fin de droit.
Elle adresse son mari pour que je sois son médecin traitant, la connaissant, je n'était pas très chaud pour l'accepter comme patient.
Il avait mal au dos, le rhumato a trouvé un tassement vertébral (séquelle d'un accident du travail et une ostéoporose;
Le pneumologue un emphysème (il clope à mort des cigarettes roulées, c'est moins cher, là, je le comprend).
Son avant dernière consultation fut calamiteuse, la salle d'attente était pleine j'entendais la sonnette et lui était là pour quatre motifs différent et, on aborda enfin un papier à remplir celui de la MDPH (pour être reconnu comme handicapé, et grappiller quelques sous au frais de la société.
Comme j'avais la tête au carré, je remplis mal le dossier. Bien sur elle téléphona agressive, me disant qu'elle avait récupéré un dossier et qu'elle passerait quand il y aura moins de monde.
Pendant la rédaction du dossier, elle me dit tout de go, surtout remplissez le bien en notre faveur.
Suis-je encore leur médecin traitant, franchement, j'aimerai bien que non.
20:09 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (32)
27/02/2013
Monsieur et Madame demi-dose
J’ai depuis quelque mois un couple de patients, un couple que j’appelle Monsieur et Madame demi-dose. C’est Madame qui porte la culotte. Depuis deux à trois mois, Madame demi-dose a diminuée par deux les doses de son copain, Monsieur Demi-dose pour deux médicaments (d’où le surnom demi-dose).
DEPAKOTE* et EFFEXOR*, deux médicaments pour traiter une rechute dépressive. Monsieur, à la chance (enfin, presque) de tomber sur une maitresse femme qui le manage comme un bébé ; d’ailleurs, elle lui dit toujours : « hein mon bébé ».
Dernièrement, madame demi-dose a décidée de diminuer les doses de ces deux médicaments, brutalement, par deux ; une seule prise le matin en lieu et place d’une dose matin et soir.
Trois possibilités s’offrent au couple demi -dose :
- La première : me quitter, ma fois, me concernant, ce ne serait pas si mal que cela
- La deuxième : me dire que le couple demi-dose est revenu à l’ancienne posologie et ne pas le faire
- La troisième : me dire que le couple demi dose est revenu à l’ancienne posologie et le faire, mais le doute risque de subsister.
Ah ! ces médecins qui ne font pas confiance en leurs patients.
11:48 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (27)
19/02/2013
Une patiente à la vie tourmentée
Je suis soumis à une saison migratrice. Je vois de nouveaux patients en fonction des mutation des patients militaire. La petite famille est bien obligée de suivre. Parfois ce n'est p as facile, pour le conjoint de trouver un travail.
Les mutations ont lieu tous les deux à trois ans. Je vois, donc, au gré de ces mutations, de nouveaux patients.
Mon cabinet médical est situé juste en face d'une grande résidence très agréable et a visage humain réservée aux militaire. Heureusement pour eux, Ils sont très bien logés. Il faut bien avoir quelques avantages dans ce métier un peu particulier.
Une patiente de 40 ans, dont le mari est militaire, atterrit donc dans ma salle d'attente (son mari est parachutiste, enfin, l'était, l'âge passant...). Elle se plaint d'oppression thoracique et de douleurs abdominales. A l'examen, une grande balafre adorne le flanc gauche : "j'ai été opéré d'un cancer du rein, il y a quatre ans".
Déjà, ça, c'est pas commun.
L'examen clinique est strictement normal. Son histoire d'oppression et de douleur me fait plutôt penser à quelque chose de l'ordre du Psy, je sais, oui, encore...
A la question sur d'éventuels soucis : "oui, je suis en formation pour être Aide Soignante" et puis il faut prendre ses repères. En outre, je bois pas mal, du punch (mon mari est antillais).
Me référant à son cancer du rein, je lui demande si elle n'a pas eu d'autres stress dans sa vie.
J'ai eu une adolescence troublée, cela n'allait pas avec ma mère. Je me suis scarifiée, je sniflait de "l'eau écarlate". Et puis cerise sur le gâteau elle lâcha le morceau : J'ai été violée à l'âge de 17 ans.
J'ai rarement vu un patient avec une vie aussi mouvementée. Comme elle le dit elle même, si je mourrais maintenant, je pourrais dire que j'ai eu une vie bien remplie.
A un interrogatoire plus poussé elle me confie qu'elle est fatiguée et qu'elle n'a goût à rien. Cela se précise. Elle décompense un Trouble de Stress Post Traumatique en Etat Dépressif Majeur, et elle traite tout cela avec des rasades de punch, sans modération.
J'oubliais, son couple est un couple recomposé. Elle a eu un enfant avec chaque homme important de sa vie, les deux sont des gens de couleur.
Son violeur était un...
Blanc.
19:39 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)
13/02/2013
Sodas, Hypertriglicéridémie et Pancréatite
Dans un pays lointain, une femme a eu de gros problèmes de santé* (elle en est morte), car elle buvait, depuis plusieurs années, un soda très sucrés (20 morceaux de sucre par litre).
Cela me rappelle une histoire de chasse, qui m'a été rapportée:
Il y a quelques années, une biologiste d'une Clinique bien connue à Grandville, a fait le tour de la clinique avec un tube a essai, en demandant au personnel spectateurs, ce que cela pouvait bien être.
Toutes les personnes répondaient immédiatement... du lait.
Eh bien non répondait-elle, c'est du sang !
mais avec.. plus de 10 g de Triglycérides !
A ce taux là on risque une pancréatite aigue**.
La couleur du sang n'était pas rouge mais blanche grâce à l'effet Tyndall***, dû a la dispersion de la lumière incidente sur les molécules de Triglycérides en excès.
Le patient était un maçon, qui travaillait en plein été (en plein cagnard comme on dit par chez nous). Naturellement, dans un cas comme cela, il faut s'hydrater. Pour s'hydrater, ce patient avait consommé, dans la journée,... cinq bouteilles d'un litre et demi de soda, soit sept litre et demi, un peu la quantité d'eau que boivent les coureurs du tour de France en une étape (minimum 10 litres).
L'excès en tout est un défaut (proverbe de Jean Hardouin, Sentences et proverbes - 1683).
*Référence 1 - http://www.20minutes.fr/societe/1099625-nouvelle-zelande-mort-femme-liee-a-consommation-excessive-coca-cola#xtor=EPR-159-[morning]-20130213-[article_societe]-756671463@3-
**Référence 2 - http://fr.wikipedia.org/wiki/Pancr%C3%A9atite_aigu%C3%AB
**Référence 2 - http://www.em-consulte.com/article/197149/hypertriglyceridemiec-le-risque-de-pancreatite-aig
***Référence 3 - http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Tyndall
*http://www.20minutes.fr/societe/1099625-nouvelle-zelande-mort-femme-liee-a-consommation-excessive-coca-cola#xtor=EPR-159-[morning]-20130213-[article_societe]-756671463@3-
11:13 Publié dans Anecdote, Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (36)
10/02/2013
Un peu avant la Saint Valentin : Les Amours Ancillaires
Un peu en avance sur la Saint Valentin (attention, c'est bientôt, le 14 Février), voici un air qui illustre bien cette fête.
Les Amours ancillaires ont trait avec des relations galantes ayant pour objet des servantes.
Source : http://www.cnrtl.fr/definition/Ancillaire
Exemple en chanson :
"Papa viens d'épouser la bonne"
- Chantée par Dani en 1968 http://fr.wikipedia.org/wiki/Dani_%28artiste%29
- Chantée par Georges Milton en 1935 http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Milton
18:14 Publié dans Actualité, Culture, Fête, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Musique, Potins, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (5)
05/02/2013
Confraternité
Il n’y a rien de plus irritant pour un Médecin Généraliste que le non respect de la confraternité.
Un exemple :
J’ai l’habitude d’adresser mes patients diabétique à l’Hôpital de Grandville dans le service de diabétologie et d'endocrinologie. Car en ville vous envoyez le patient et vous ne le revoyez plus (bonjour la confraternité).
Mais là n’est pas le propos.
J’adressais au Patron du service, et plus le temps passait moins il passait de temps en consultation, si bien que deux de mes patients allèrent- voir dans une clinique, car ils ne supportaient plus cette situation.
Eh bien, je n’ai pas été déçu !
Je n’ai reçu aucun courrier je renouvelle, certes les ordonnances, mais je n’ai pas de justificatif, cela peut, éventuellement poser problème au niveau médico-légal s’il ya un « «accident ».
Depuis, j’ai changé mon fusil d’épaule, j’envoie toujours à l’hôpital, mais à un P.H. (Praticien Hospitalier) qui prend plus de temps et, en plus, j’ai mon courrier, ainsi…
Tout le monde est content.
17:46 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (12)
29/01/2013
Diane 35*, la chasseresse et les prescriptions en dehors des indications thérapeutiques (hors AMM)
Diane 35* est responsable de 4 décès en 25 ans (embolies pulmonaires).
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/diane-35-...
Diane 35* a une particularité intéressante c’est que son AMM (Autorisation de Mise sur le Marché), cela est en début de la notice VIDAL sous la rubrique INDICATIONS, est assez restrictive.
INDICATIONS :
« Traitement de l’acné chez la femme : l’efficacité est modérée et ne s’observe qu’après plusieurs mois de traitement »
Il existe des traitements beaucoup plus efficaces dans l’acné mais pour l’acné très importante le traitement est beaucoup plus à risque (contre indication formelle : grossesse), surveillance du cholestérol et du bilan hépatique.
Quand on prescrit un médicament hors AMM on joue un peu aux apprentis sorciers surtout s’il peut y avoir un risque vital même aussi faible soit-il. C’est la notion bénéfice risque.
Un article de la MACSF (Mutuelle d’Assurance du Corps Sanitaire Français) qui assure les médecins vis-à-vis de la responsabilité professionnelle, intitulé :
Prescription médicale hors AMM : ce qui change en 2012
Cet article résume sous quelles conditions un médicament peut être prescrit hors AMM :
Une prescription hors AMM est autorisée si :
• Il n'existe pas d'alternative médicamenteuse bénéficiant d'une AMM.
Il existe toutefois une recommandation temporaire d'utilisation ou, dans la négative, le prescripteur peut justifier que :
- le traitement est reconnu comme efficace et non dangereux par la communauté et la littérature scientifiques,
- son indication est « indispensable » au regard de l'état du patient, de sa demande et des connaissances scientifiques du moment.
• Le prescripteur informe le patient
• L'ordonnance fait l'objet d'une mention spécifique
• La prescription est inscrite et motivée dans le dossier médical du patient
http://www.macsf.fr/vous-informer/prescription-medicale-h...
Pour les gens curieux un article de Wiki : « Liste de médicaments retirés du marché français ». http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_m%C3%A9dicaments_retir%C3%A9s_du_march%C3%A9_fran%C3%A7ais
Ceci étant, il y a parfois des effets secondaires de certains médicaments qui les écartent des indications pour lesquelles ils ont été inventés, par exemple :
En 1960 il a été remarqué qu’un médicament antituberculeux, le RIMIFON* (ISONIAZIDE) guérissait les tuberculeux atteints de dépression, le premier anti dépresseur était né (-une nouvelle classe thérapeutique aussi : les IMAO).
Plus récemment, on découvrit qu’un médicament antihypertenseur (de moyenne efficacité) le PROPECIA* (FINASTERIDE) faisait pousser les poils nouvelle AMM Alopécie Androgéno Générique (efficace dans 30 des cas).
Encore plus récemment, un médicament antihypertenseur avec de très mauvais résultat clinique, avait un effet secondaire très intéressant chez les messieurs… au niveau de… l’érection, une nouvelle classe thérapeutique était née : les inhibiteurs de PDE5. Ce médicament célèbre est le VIAGRA* (SILDENAFIL).
Comme quoi, des fois, il faut savoir utiliser les effets secondaires des médicaments
Cerise sur le gâteau un médicament a fait beaucoup parler de lui, la Thalidomide, est de nouveau utilisée en médecine, notamment le Myélome Multiple. La forme Lévogyre protège contre les nausées et inhibe la production de TNFa (ce qui a pour conséquence son efficacité dans le traitement de certaines tumeurs ou syndrome inflammatoire).
http://www.pharmacorama.com/Rubriques/Output/Cytokine2.php
17:52 Publié dans Actualité, Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (34)
25/01/2013
De nos jours, la politesse se perd
Oui, je vous le dis, mes bons amis, de nos jour, la politesse se perd.
Pas plus tard que ce matin, j’allais me faire faire une prise de sang. Il faut bien, de temps en temps, surveiller la machine.
Dans une rue étroite, tournante, mal aisée, trois forts chevaux tiraient un coche*… Euh, non, là c’est Jean De La Fontaine.
Dans une rue étroite, Je reculais un peu difficilement pour ne pas accrocher les véhicules garés des deux côtés et pour laisser passer deux voitures. Il se trouve que les deux véhicules en question, étaient conduites par des femmes (le hasard fait parfois mal les choses) et, cerise sur le gâteau, une avait le téléphone portable vissé à l’oreille.
Et bien, croyez le si vous voulez, aucune des deux ne m’a remercié de mon geste chevaleresque.
S...
*
11:48 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (21)
24/01/2013
Les Thiols ou Mercaptans
Depuis la fuite de gaz, enfin du gaz malodorant, appelé Mercaptan, un petit rappel me paraît nécessaire.
La première fois que j'en entendis parler fut pendant mes cours de chimie lors de ma première années de médecine, la description de le magnifique odeur de ce corps chimique est assez poétique
Les Thiols, ou mercaptans (du latin mercurius captans, « qui capte le mercure »), est molécule comportant un groupement thiol -SH attaché à un atome de carbone. Les thiols ont été découverts par William Christopher Zeise.
Les Mercaptans ont une forte odeur d'œuf pourri. Les thiols sont utilisés notamment pour la fabrication de « boules puantes ». Ou en additif : Ils sont ajoutés en très faible dose au gaz domestique, car celui-ci est inodore.
D'après Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Thiol
Paradoxalement, les Mercaptans sont, aussi, utilisés en parfumerie.
le Radical Thiol
20:07 Publié dans Actualité, Anecdote, Culture, Gastronomie, Humour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
18/01/2013
L'Ostéopathe
Radiographie du rachis dans son entier
Cette histoire est véridique, elle m'est arrivée, à consulte, hier soir.
Une jeune patiente de 25 ans, que j'avais vu pour un Accident de la voie Publique (AVP) et qui avait été bilantée correctement au Urgences de l'Hôpital de Grandville, avec notamment des radios du rachis lombaire comprenant le bassin, radios normales, bien entendu.
Cela faisait une semaine que l'accident s'était produit. Elle a, alors consulté un autre médecin qui devant l'amélioration lente des douleurs lui avait prescrit de la Kiné.
Une de ses copines lui a alors parlé de l'efficacité miraculeuse de l'Ostéopathie.
Cela tombait bien, le kiné choisi était Ostéopathe.
Il lui sort, après quelques manipulations et quelques craquements impressionnants, qu'elle avait :
- Un tassement vertébral
- Un déplacement du bassin, et
- Une légère atteinte d'une côte.
Cela tombait bien, la jeune patient, plutôt inquiète, on le serait à moins, avait amenée ses radios.
Je repris point par point les "diagnostics" de mon brillant "con" "frère" et expliquait soigneusement les choses.
- Sur la radio point de tassement vertébral
- Sur la radio, point de déplacement du bassin
- A l'examen clinique respiration forcée, toux et pression de la cage thoracique dans les quatre côtés
Naturellement il n'avait pas regardé lées radios (ne sachant pas les interprétées) et n' avais pas fait, médicalement, un examen costal (n'étant pas médecin).
Tout cela pour la modique somme de 80 €.
Au fait, cela ne s'apparenterait-il pas de l'exercice illégal de la médecine ?
Je t'en foutrais moi du tassement vertébral, une vertèbre, c'est costaud entourée de muscle (comme la côte de porc) sans compter des ligaments pour renforcer le tout : NON, ON NE PEUT PAS SE DEPLACER UNE VERTEBRE LOMBAIRE !
Par contre, on peut se tasser une vertébre lombaire lors d'un saut en parachute un peu "hard".
Et pour cloturer le tout !
15:36 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Magie, Médecine, Mots, Photographie, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Sport, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (36)
15/01/2013
Le Poulet
Ames sensibles s'abstenir, sautez la première ligne.
J'ai connu le temps ou le poulet n'était pas vidé. Même celui où on le tuait vider de son sang pour faire la sanquette, le plumer et le vider.
J'ai, donc, connu le temps ou l'on se vidait le poulet soi même. Je l'ai fait, personnellement, et sans dégoût.
Quand j'étais bambins Je pouvais jouer avec les tendons des pattes qui se recroquevillaient, puis, plus tard, je les passait au feu, dieu que cela sentait bon, tout cela pour les mettre dans une soupe, les pattes ainsi préparées étaient un pur régal.
En vidant le poulet on récupérait le foie la rate le gésier et... le cœur. Le plus difficile consistait en ne pas crever la vésicule biliaire qui adhérait bien au foie.
La récompense : manger le foie le rate le gésier et le cœur, revenus à la poêle.
De nos jours, le poulet vidé et effilé n'a plus de rate de foie de gésier, exit le cœur, aussi.
Un de mes derniers plaisir était de manger les poumons. Dans mon dernier poulet, ils avaient réussi a aspirer les poumons. Tout cela pour faire des croquettes.
Il ne me reste plus, quand je cure la carcasse, un de mes plaisirs favoris, que les reins, mais pour combien de temps encore...
Par contre, ils laissent, toujours, un morceau de graisse, ce qui rajoute du poids.
Qu'elle époque épique !*
* "Yolaine de la Bigne, journaliste de presse écrite et de radio depuis plus de vingt ans, se fait connaître avec ses chroniques sur France Info (« Quelle époque épique ! ») de 1988 à 2001, où elle suit les tendances de société."
Source : http://editions.flammarion.com/Peoples_Detail.cfm?ID=1476...
A ce propos, un vidéo pleine d'anecdotes sur la restauration par...
15:27 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Culture, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (23)
12/01/2013
Petite cause grands effets
Une jeune patiente est venue me consulter il y a de cela quelques temps déjà.
Elle était venue à consulte à la suite d’une hospitalisation dans une clinique psy pour état dépressif.
Il faut dire qu’elle était télé opératrice chez un opérateur téléphonique, elle avait beaucoup de pression de la part de son superviseur, comme tout ses coreligionnaires, il faut le dire par ailleurs. Qui plus est, elle abhorrait ce métier.
Elle tint quatre ans, puis fit un burn out salvateur.
Le seul hic c’est qu’elle fut transportée aux urgences psychiatriques de Grandville où l’on la rejeta, au motif qu’elle n’était, « pas assez folle ». Elle fut donc transéatée dans une clinique privée psy.
Elle vint me noir au sortir de ce séjour un peu disproportionné vu sa pathologie somme tout assez légère et qui aurait put, fort bien, être traitée en ambulatoire par un psychiatre de ville, voire un généraliste connaissant, tant soi peut, la psychiatrie.
Elle vit un médecin conseil qui lui remit un papier de longue maladie à remplir, par mes soins, au motif d’état dépressif. Je trouvais cette démarche démesurée, et lui expliquer que, si un jour, elle demandait un prêt, on lui poserait des questions sur son passé médical. Je lui déconseillais de remplir ce type de papier.
Là, le médecin conseil se comporta comme un… enfoiré (excusez moi du mot), il écrivit à la patiente que si ce ne remplissait pas ce formulaire, il lui sucrait ses indemnités journalières.
La main forcée, je remplis le papier.
Lors d’une soirée de FMC (Formation Médicale Continue) fort intéressante, un psychiatre atypique, les meilleurs) dit qu’un bon psychiatre est un médecin qui change le mode de vie de son patient.
Le rêve de cette patiente, était d’être esthéticienne.
La boite de téléphonie lui paya cette formation.
Mais lord ‘un stage en parfumerie, ou elle restait debout toute la journée elle revint me voir pour une gonalgie (douleur au genou) le droit en l’occurrence. Hélas pour elle c’est à ce genou qu’elle avait fait, étant adolescente, une arthrite septique (une infection du genou) et avait "bénéficiée" d’une intervention chirurgicale, l’IRM mit en évidence une atteinte du cartilage.
Je l’adressais à mon rhumatologue préféré qui préconisa, dans son genou, des injections d’acide hyaluronique.
La station debout devenant problématique, il fallait envisager « une reconvention professionnelle »
Décidément, comme le disait Coluche : « Il y a des gens qui sont plus égaux que d’autres ».
10:54 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (18)
07/01/2013
ALOSTIL* VIAGRA* même combat
Quel rapport entre ces deux médicaments me direz vous. Surtout que, si vous connaissez bien le VIAGRA, il y a peu de chance que vous connaissiez l'ALOSTIL*.
Ces deux médicaments ont en commun, entre autre, le fait de ne pas être remboursés par la Sécurité Sociale.
Mais, alors ?
L'ALOSTIL* ou MINOXIDYL en DCI (Dénomination Commune Internationale, ou nom du générique) et un médicament qui a une action, dans 30 % des cas sur L'Alopécie Androgéno Génétique, la chute des cheveux, qui se voit surtout chez l'homme.
Le VIAGRA* ou SILDENAFIL (DCI) est, comme vous le savez en un médicament remarquablement efficace dans les bonnes indications des impuissances (Stress, état des artères péniennes, diabète...). Le VIAGRA est remboursé dans une seule pathologie l'HTAP (Hypertension Artérielle Pulmonaire, pathologie, entre autre déclenchée par l'utilisation du MEDIATOR*).
Bon d'accord, mais après ? Les indications thérapeutiques sont totalement différentes.
L'histoire de la découverte thérapeutique du MINOXIDIL est intéressante. Au départ, il était testé comme anti hypertenseur, son action était très modérée dans l'Hypertension. Mais on lui découvrit un effet secondaire intéressant, une hypertrichose (la pousse des poils). Sa carrière était lancée, il eut dans 30 % des cas une efficacité remarquable sur l'Alopécie Androgéno Génétique.
Quand au VIAGRA*, sa découverte, suivit un parcours identique. Au départ, testé comme anti hypertenseur il avait une efficacité limitée. Mais l'attention des chercheurs fut attirée par le fait que les messieurs testés en redemandés, car leurs performances étaient nettement augmentée. C'est cet effet secondaire qui fit le succès de cette molécule.
Comme quoi, les effets secondaires de certains médicaments font le succès d'un médicament.
Allez, une autre, pour la route.
Dans les années soixante, un des traitements antibiotique très efficace dans le traitement de la Tuberculose, s'appelait le RIMIFON* (IZONIAZIDE en DCI). On découvrit alors un effet secondaire inattendu : Les patients tuberculeux qui avaient une comorbidité dépressive, guérissaient de leur dépression, le premier anti dépresseur était né, abvec la découverte d'une nouvelle classe thérapeutique, les IMAO A.
17:06 Publié dans Anecdote, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
28/12/2012
La crème au beure
Au moment de Noël, outre certains incontournables, comme une belle dinde, l’huitre et ses crépinettes, le foie gras et son verre de Sauternes, un autre incontournable : le dessert, la bûche, LA bûche de Noël.
De nos jours, tout s’allège, comme le porte monnaie. Il faut aller loin pour trouver la bûche traditionnelle. On ne trouve pratiquement que des bûches glacées, ou des bûches déstructurée restructurées « New Kitchen ».
De nos jours, on mange léger. C’est pour cela, que la bûche traditionnelle, la vraie, à la crème au beure, a quasi disparue de l’étal des pâtissiers.
Or c’est, et de loin, celle que je préfère, tant qu’à s’intoxiquer, s’intoxiquer de préférence avec quelque chose qui a du goût.
Le goût (la petite minute éducative du Docteur Sangsue), encore appelé « Palatabilité » est donné grâce à trois éléments le sucré, le salé et le gras. La bûche traditionnelle a cet avantage énorme de regrouper en un seul dessert, outre un peu de sel, en mordançage, beaucoup de sucre et, surtout, beaucoup de gras.
Disons qu’après les huitres avec ses crépinettes et son vinaigre maison à l’échalote, le boudain blanc, le foie gras et son verre de sauternes, le coq au vin arrosé de quelques verres de rouge, la salade et le plateau de fromage, il ne restait guère de place pour la sempiternelle bûche.
C’est ce qui s’appelle avoir les yeux plus gros que le ventre.
Il restait donc, pour moi, une bûche entière.
Ce que j’en fis, alors, fut énorme, j’ai un peu honte.
Le lendemain, je l’attaquais au petit déjeuner, la continuais au déjeuner et la terminais au dîner.
Le seul effet indésirable fût un Reflux Gastro Oesophagien, bien corrigé par un IPP.
La gourmandise est un vilain défaut.
Mais, dieu que c'était bon.
20:20 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Humour, Le mot du jour, Mots, Potins, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
14/12/2012
L’Hymne national de la Grande Bretagne et sa petite histoire
Instruments chirurgicaux utilisés par Charles-François Félix pour opérer la fistule anale de louis XIV
Pour rester dans l’atmosphère de l’article précédant, et surtout des derniers commentaires, je vous propose un petit divertissement historico-médico-musico-royal.
Le 18 novembre 1686, au matin, Charles-François Félix opère le Roi Soleil de sa fistule anale après s'être fait la main sur des malades des hospices parisiens.
Il doit ré intervenir plusieurs fois au mois de décembre, et jusqu'en janvier 1687, avant que le roi ne commence à se remettre des différentes interventions.
A cette occasion, et pour soutenir la difficile épreuve que traverse le roi, Madame de Brinon, religieuse supérieure et co-fondatrice de l'établissement "la Maison royale de Saint-Louis", située à Saint-Cyr, a écrit un petit motet que le surintendant de la musique Jean-Baptiste Lully a fort obligeamment mis en musique.
En 1714, le compositeur allemand Georg Friedrich Haendel est en voyage à Paris. Tandis qu'il visite la Maison royale de Saint-Louis, il obtient la permission de recopier l'air et les paroles de la chanson qui fut écrite et mise en musique presque 30 ans plutôt.
Haëndel traduit les paroles, et offre l'oeuvre au roi Georges Ier en s'en appropriant la paternité.
Ainsi est né, de la fistule anale du Roi Louis XIV, l'Hymne de la Grande Bretagne : "God save the King".
Sources :
19:14 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire, Histoire de la Médecine, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (44)
12/12/2012
La cafetière hantée
Cafetière Krups YY8304FD
10 tasses programmables - Carafe isotherme
Fonction Aroma : café aux arômes prononcés
Ecran LCD - Système anti-gouttes
Arrêt programmable jusqu'à 3 heures
+ le Bitoniau
Quoi de plus agréable, le matin, de se réveiller avec une bonne odeur de café flottant dans la maison.
Quoi de plus agréable, la matin, de se réveiller et d'entrer dans la cuisine avec le café tout prêt.
C'est pour cela que j'ai sélectionné une belle cafetière programmable, une Krups (Cafetière Krups YY8304FD), bonne marque, s'il en est.
Quoi de plus désagréable, le matin, de voir que la cafetière a débordée.
Non, pas régulièrement, mais, comme cela, assez souvent, pas tous les jours. Elle avait de bons jours et de mauvais jours.
Bref, la cafetière était hantée.
Le matin, je rentait toujours avec appréhension dans la cuisine, et avec l'éternelle question : A-t-elle débordée ou n'a-t-elle pas débordée aujord'huii ?
Un jour, excédé, je résolu de regarder son anatomie. En effet, je me dis, ce n'est pas possible qu'une cafetière soit hantée.
Je soulevais le couvercle et regardais avec attention un clapet, un bitoniau, que je connaissais je versais de l'eau sur le couvercle et, EUREKA ! La soluce le clapet, certes servait quand on verait le café, mais, s'il était fermé, il empêchait le café de rentrer dans la cafetière.
Je programmais donc instantanément l'opération de la cafetière : la bitoniectomie, j'enlevais ce foutu clapet, cette Put*** de pièce, un tout petit bout de plastique.
Le lendemain, pas de débordement, le versement du café impec : La pièce était superflue, un peu comme l'appendice.
Quel est le C** d'ingénieur, à la mort moi le, qui a eu l'idée farfelue de foutre ce Put*** de bitoniau.
12:49 Publié dans Anecdote, Bricolage, Comfort, Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Pub, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (17)
09/12/2012
Comment choisir son médecin traitant
Panoramix, Le Druide. BD Astérix - Goscinny et Uderzo
Sachant que, comme dans toute profession, il est parfois difficile de trier le bon grain de l'ivraie, on peut, décemment, se poser la question essentielle : comment choisir son médecin traitant (son généraliste) en ayant le moins de chance possible de se tromper de boutique.
En effet, il ne faut pas se le cacher, certains médecins sont nuls, tant du point de vue des connaissance que, surtout de l'intellect (l'intelligence pure). D'autres, travaillent au charme, pour se constituer une clientèle rondelette, plutôt ronde que lette, d'ailleurs.
J'ai une théorie qui vaut ce qu'elle vaut : le corps humain est une mécanique, certes une mécanique qui pense et qui se reproduit, mais une mécanique quand même, et dont on connait, de façon de plus en plus affinée, le mode de fonctionnement. Ma théorie, qui vaut ce qu'elle vaut, se rapproche et prend modèle sur l’animal-machine de Descartes.
Comme les appareils électroménager, les automobiles, le corps humain tombe en panne, en début de vie et en fin de vie. il est donc inutile de prendre une extension de garantie pour un nourrisson. Mais qu'es ce que je raconte !
La courbe de consommation médicale est intéressante à étudier. Pour les hommes, c'est simple, il y a un pic, somme toute assez bas, en début de vie, puis la courbe augmente lentement et décolle après 50 ans. Pour les femmes c'est un peu plus complexe, c'est normal, car la gent féminine a toujours plus complexe que son homologue masculin. Pour les femmes il y a la même courbe que pour les hommes, hormis le fait qu'il y a une surconsommation médicale entre 20 et 40 ans (période reproductive, avec les accouchements).
Comme il est normal que le patient ne puisse juger ses connaissances techniques (comme un garagiste), à quoi peut-il se raccrocher pour ne pas se tromper dans le choix de son mécanicien auto, non, pardon, de son technicien du corps humain.
Un bon médecin généraliste est un médecin qui écoute, avec attention le patient. En effet, en Médecine Générale, le diagnostic d'une maladie, se fait à 80 % à l'interrogatoire du patient, seulement 10 % à l'examen clinique et 10 % aux examens para clinique (prise de sang, radio, scanner, IRM...).
De préférence, aussi, un bon médecin généraliste devrait avoir de bonnes connaissances en Psychiatrie, ce qui est difficile, de nos jours, car l'enseignement de cette spécialité fait, actuellement cruellement défaut, cala a peut-être changé depuis mes études, il y a de cela quelques années, il est vrai, mais cela m'étonnerait beaucoup.
En un mot comme en cent, personnellement, un bon médecin généraliste est, entre autre, un bon technicien qui pend son temps pour faire son diagnostic, qui connait ses limites et, celles-ci franchies, adresse, sans aucun scrupule, au bon spécialiste (un bon médecin doit avoir un carnet d'adresse bien fourni) Si le médecin généraliste n'est pas trop mauvais, le spécialiste le sera aussi (un bon médecin peut reconnaitre un autre bon médecin sur des critères purement professionnels).
Donc, dans la majorité des cas on peut juger son médecin de cette façon si le médecin généraliste sait bien écouter, c'est que le courant passe. Ceci étant, la majorité de la bobologie à tendance à guérir toute seule, ce qui fait, à mon avis, la réussite des médecines douces, par contre, face aux pathologie sérieuse, ce que j'appelle les vraies maladies, tant physiques que psychiques, on pourra juger le MG sur le fait que, s'il trouve la panne (la maladie), et applique une thérapeutique adaptée, la panne doit être "dépannée", et tout naturellement la symptomatologie dela pathologie doit disparaître, si la maladie est curable.
Ceci peut-être schématique et d'autant plus difficile quand on est face à un médecin qui travaille au charme.
Si un médecin, légalement, à une obligation de moyens, on peut étendre, avec prudence, cette notion, vers une sorte de compromis avec obligation de résultat, tout en cachant que l'erreur est humaine (l'homme n'étant, pas, totalement, une machine).
Voilà, si ce petit article a pu vous aider, j'en serai ravi.
Ah, un dernier mot, méfiez-vous d'un apprenti sorcier.
l'apprenti sorcier Paul Dukas vu par walt disney dans le Film Fantasia
06:06 Publié dans La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)