05/07/2012
Comorbidité* chez une patiente : Maladie Psychiatrique et, aussi, maladie neurologique
Cela fait bientôt six mois que je soigne cette jeune patiente de 32 ans, elle travaille dans une communauté territoriale ; je la soigne pour un État dépressif réactionnaire, elle vient juste d'être plaquée par son mec. Il est à noter que ces la troisième fois que cela lui arrive.
Je l’ai mise sous ZOLOFT*. Avec, aussi, un arrêt de travail de deux mois (2 fois 1 mois).
Assez rapidement, à partir du moment où le ZOLOFT* a montré son efficacité, elle s'est trouvée un nouveau mec.
Incidemment à la dernière consultation elle me révéla qu'elle avait souvent des maux de tête. La description de ces maux de tête ressemblait fort, sémiologiquement** parlant, à des crises de migraine.
En fin de consultation, je lui ai donné donc, à un traitement pour les crises (ALMOGRAN*). Et, en traitement de fond, de l’ALOCARDYL*.
A sa dernière consultation, elle me dit toute contente que ses migraines avaient disparues.
J’aime assez ce mélange de Psychiatrie et de Neurologie.
* Comorbidité : présence à la fois de plusieurs pathologies
* séméiologie : En médecine c'est la description des signes des maladies.
19:53 Publié dans Anecdote, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
04/07/2012
Une consultation non prévue
Timide : "Blanche Neige et les sept nains"
J’essaye de traiter, depuis assez longtemps, une patiente de 45 ans.
Le traitement se met en place lentement progressivement, mais somme toute efficacement ; par contre, il faut vraiment, pour une fois, que ce sois moi qui sois patient.
Lors de sa dernière consultation, elle n'arrive pas seule, elle est accompagnée d'une de ses filles, la cadette.
Elle amène sa fille pour un examen de « non contre indication » à la pratique de l’équitation. Comme elle ne présente pas de contre-indication, et que ses vaccins sont à jour, je rédige son certificat. Le plus surprenant fut que, pendant tout le temps de sa consultation, elle ne pipa mot. Elle n’ouvrit pas la bouche une seule fois.
Je passais donc à la mère, prolongation d'un travail ordonnance en 100 % : antidépresseurs anxiolytiques hypnotiques, et, en ordonnance simple, un antihypertenseur, un médicament pour le cholestérol et 160 mg d’aspirine.
Il a fallu que je négocie beaucoup pour en arriver à un tel traitement. Elle refuse toujours, cependant, de consulter un psychiatre. Elle présente un état dépressif majeur sur un trouble d'anxiété sociale (T.A.S.), ce que l'on appelle de façon vernaculaire la timidité.
Cependant, je trouvais le comportement de sa fille inquiétant. Je revenais donc sur son cas. J'appris ainsi qu'elle était timide de tout an. Les différents enseignants qui l’avaient eu comme élève avaient, régulièrement, signalés ce comportement à la maman.
Après un assez long moment, encore, de négociations, je rédigeais une lettre à un pédopsychiatre pour cette gamine... De douze ans.
Mieux vaut prévenir que guérir.
17:41 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé | Lien permanent | Commentaires (0)
01/07/2012
Reconnaissance vocale
Je suis l'heureux possesseur d'un Smartphone, un STARADDICT*.
Le système d'exploitation de ce merveilleux engin, un petit ordinateur en soi, s’appelle Androïd, il est conçu par Google. Androïd est un logiciel libre.
Dernièrement, par accident, je découvris, sur cet engin, le pouvoir magique de la reconnaissance vocale.
Fascinant, purement fascinant !
Au lieu de passer son temps à taper, effacer, retaper, effacer, retaper pour faire peu de texte alors qu’en quelques secondes, quelques mots prononcés c'est fait. Magique, non ?
Au niveau historique, les premiers travaux efficaces sur la reconnaissance de la parole datent de 1952. Ce système électronique a été développé par Davis, Biddulph et Balashek aux laboratoires Bell Labs. Durant les années 1970 avec les travaux de Jelinek chez IBM (1972-1993). La société Threshold Technologies fut la première à commercialiser, en 1972, un système de reconnaissance d'une capacité de 32 mots, le VIP100. Wikipedia.
Dans le temps, j’avais essayé LE Logiciel de reconnaissance vocale : Dragon Naturally Speaking*. Il s’intègre automatiquement dans Word. Il fallait, cependant, lire un assez long texte pour que le traitement vocal soit efficace, quand à l’intégrer à mon Logiciel Médical, il fallait payer pour l’interface logicielle. J’ai laissé tomber.
Par contre, j’ai été littéralement scotché par l’efficacité de la reconnaissance vocale de mon Smartphone STARADDICT*.
P.S. : Il existe maintenant une version 10 de DRAGON NATURALLY SPEAKING*, qui a dû bien améliorer les choses.
22:13 Publié dans Anecdote, Histoire, Histoire de l'informatique, Informatique, Informatique Médicale, Mots, Potins, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Quelque petites considérations basiques et anecdotiques sur l’art de déguster les vins
Lors de mon voyage en corse, j’ai été un peu déstabilisé par le vin. Il n’y a pas de secret, pout boire du bon vin, il faut y mettre un peu le prix. Il faut compter entre 10 et 15 €. Je reconnais assez bien les vins prés de Grandville. Ces vins sont assemblées c'est-à-dire multi cépages. En corse, tout comme en Bourgogne, les vins sont mono cépages.
Par conte, j'ai eu la possibilité de déguster, et d'acheter deux bouteilles d'un trés bon vin blanc "vieilles vignes".
Cela est l'aspect logique de la façon d'aborder le vin on pourrait presque dire la façon scientifique de déguster le vin.
Mais dans certains restaurants existent une pratique magique d'une sorte de dégustation pseudo « Vignale ».
Dans un restaurant au cadre rustique le serveur nous fit un baratin magique sur le vin en carafe qu'il nous servait il nous dit pour l'instant n'y touchait pas attendait le premier plat. Puis il rajouta vous verrait ainsi évoluer le vin tout au long du repas. Cela n'est pas entièrement cependant au milieu du repas ce garçon œnologue remplis à ras bord la carafe à moitié vide comment voulez-vous sentir l'évolution de maturation du faire grâce à son oxydation si l'on vous reverse un vin neuf. Mauvais point pour ce garçon et son restaurant. On n'a pas le droit de mentir aux clients.
Dans le même or d'idée, je suis retourné, récemment, dans un restaurant qui a la particularité de ne donne pas la culbute de 3 fois le prix du vin, le vin et tant servi presque à prix coûtant, quoique…
En règle générale, pour ce qui est de la température, le vin blanc se déguste entre six et huit degrés. Le rouge lui se déguste plus haut entre 16 et 18 degrés.
En choisissant mon vin je tombais sur un thermomètre qui marquait, allégrement, 25degrés.
Le vin, tout comme la cuisine et la médecine, c’est logique, pas besoin de magie pour faire rêver le consommateur.
00:46 Publié dans Anecdote, Cuisine, Fête, Gastronomie, La pensée du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
12/06/2012
Kyste de l'épididyme
Kyste de l'épididyme (tumeur bégnine).
Cet après midi, un homme de 27ans, rentre dans mon cabinet médical.
« Je viens pour quelque chose d’un peu délicat ».
« En quoi puis-je vous être utile ?»
« Voila, c’est un peu délicat à dire, mais j’ai trouvé, récemment, une petite boule sur mon testicule droit ».
« Ce que vous me dites ressemble fort à un kyste de l’épididyme, venez, je vais vous examiner ».
A l’examen clinique, je ne retrouve pas la « boule » en question. Effectivement elle doit être petite, mais s’il l’a trouvée, c’est qu’elle existe. Par contre, pas de gros testicule, apparemment, cela ne ressemble pas à un cancer du testicule.
Autrefois, avant l’utilisation de l’échographie, on utilisait une technique archaïque : la trans
illumination, on éclairait la bourse avec une lampe de poche et on regardait la bourse en transparence, faute de mieux, cette technique pouvait donner quelques résultats.
En général, statistiquement, le cancer du testicule atteint les hommes de 20 ans, lui, a 28 ans, le cancer du testicule, ça le fait pas
Je lui prescris donc une échographie. Et pour le rassurer, je vais sur le Net, pour lui montrer ce qu’est un Kyste de l’épididyme.
Lui aussi, avait été sur le Net et avait trouvé des liens sur le cancer du testicule (qui d’ailleurs est un bon cancer qui se guérit depuis la découverte du CISPLATINE maintenant, on en guéri), d’où son inquiétude.
Quelques petites remarques à propos de ce cas clinique :
- D'abord, on opère le Kyste de l'épididyme, que quand celui-ci est important et gène le patient, ce n'est pas le cas chez ce patient, tout au moins pou l'instant.
- Ensuite, ce qui inquiète le patient, n’inquiète pas, forcément. Dans la plus part des cas, parfois, l’inverse existe aussi, ce qui n’inquiète pas le patient peut inquiéter le médecin. D’où l’intérêt de consulter quant on trouve quelque chose de nouveau, quelque chose qui a changé dans son corps.
- Les techniques médicales et les traitements ont évoluées, trans illumination versus échographie ainsi que la découverte du CYSPLATINE, pour ce qui est du traitement.
- En médecine générale, 80 % du diagnostic se fait lors de l’interrogatoire, 10 % à l’examen clinique, et 10 % en ce qui concerne les examens para clinique : bilan biologique, échographie, scanner, IRM…).
- La notion de probabilité d’avoir une maladie, en fonction de l’âge, n’est pas à négliger, en effet,à chaque âge, mais aussi à chaque sexe, sa pathologie ( par exemple l’appendicite, la pyélonéphrite, la cholécystite...).
- D’autre part, personnellement, je compare souvent le corps humain à une voiture. tant qu’on n’a pas trouvé la panne, la « voiture » (le corps humain ne marche pas, ou pas bien).
Ah, j’oubliais de vous dire, que, pendant que votre médecin traitant vous interroge, où vous examine, il réfléchit, souvent en même temps. C’est, entre autre, l’aspect fascinant de ce métier, laissez réfléchir votre médecin traitant, répondez à ses question, ne parlez pas trop, surtout pendant l’examen clinique.
Voila comment travaille votre médecin traitant.
06:36 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
09/06/2012
Geek
"Geek, parfois francisé en « guik » est un terme d'origine américaine anglophone...
L’archétype classique du « geek » est celui du « jeune » (ou de l’adolescent) passionné d'électronique, d'informatique, d'univers fantastiques (comics, science-fiction, heroic fantasy, etc.). Cette passion s’exprime concrètement à travers de nombreuses activités, telles que le jeu de rôle, le cinéma, les séries télévisées, les jeux vidéo ou encore la programmation informatique".
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Geek
14:44 Publié dans Culture, Humour, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Jeux, Le mot du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
La Sténographie tuée par le dictaphone et Microsoft Office
Emile Duployé
La sténographie (du grec stenos, serré et graphê, écriture), ou tachygraphie, est « l'art de se servir de signes conventionnels pour écrire d’une manière aussi rapide que la parole ».
En fait, les premières traces remonteraient à 430 avant J.-C.
Émile Duployé est un ecclésiastique français( 1833 - 1912).qui inventa la méthode de sténographie la plus répandue dans les pays de langue française, au début du XXe siècle. En 1860, il publia un livre : « Sténographie-Duployé, écriture plus facile, plus rapide et plus lisible que toute autre, s'appliquant à toutes les langues ».
En France, jusqu'au début du XXIe siècle, la sténographie fut utilisée pour retranscrire, notamment, les débats parlementaires. À l'Assemblée Nationale.
La sténographie a cessé d'être utilisée par les services des comptes-rendus des assemblées, qui lui préfèrent, désormais, des techniques d'enregistrement audiovisuelles Dans, toutes les entreprises, les secrétaires, ont recours, de nos jours, au service des dictaphones.
Quand aux machines à écrire, elles aussi, furent tuées par les nouvelles méthodes de traitement de texte, grâce à Word de Microsoft.
En mémoire d’Emile Duployé, il y a une rue Emile Duployé à Paris 18ème arrondissement, à la Goutte d'Or, a une Ecole maternelle publique Emile Duployé, une Ecole polyvalente Emile Duployé, Il y a, aussi, une rue Emile Duployé à Lyon, à Bordeaux, à Montpellier, à Toulouse, à Marseille, etc., et une avenue à Montréal.
"o tempora, o mores" (Autre temps autre mœurs).
Exemple de Sténographie
Sources
http://www.stenographie.ch/
13:28 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire, Le mot du jour, Mots, Politique, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
07/06/2012
La chambre
Source : http://www.les-ateliers-de-langres.fr/
Une chambre, ça peut servir à ventiler, à condition qu’elle soit prévue pour cela, et qu’elle soit fonctionnelle.
Dans une chambre, quand il y a des fuites par la fenêtre, en hiver, il y a des déperditions de chaleur.
Ce petit aparté sur le bâtiment, pour vous démontrer l’importance de la forme galénique dans la prescription médicamenteuse.
Il se trouve que, récemment, j’ai soigné un bambin de trois ans qui présentait une toux d’irritation à la suite de trois rhino pharyngites, coup sur coup.
Je lui prescris donc de la VENTOLINE* et du BECOTIDE*, a prendre, vu l’âge, dans une chambre d’inhalation, une BABYHALER*, très pratique et fonctionnelle.
Je le revois, quinze jours plus tard, avec sa mère, en colère, car il n’y avait pas d’amélioration, et même un début d’aggravation.
Je lui demandais s’il n’y avais pas un problème avec la prises des médicaments, parfois les chambres d’inhalations sont mal utilisé, ce n’est pas évident avec des enfants de trois ans.
Elle me dit incidemment que le pharmacien ne lui à pas délivré la chambre BABYHALER*, pour une autre qu’elle avait « en rayon ». Elle rajoute, aussi, qu’elle avait remarqué des fuites au niveau de la chambre qu’avait délivré le pharmacien.
Je prescrit, à nouveau, la chambre BABYHALER* et je dis à la mère de revenir dans une semaine.
Eh bien, il y avait une très nette amélioration.
Etonnant, non ?
La forme galénique d’un médicament ou d’un dispositif médical (la chambre en l’occurrence), la forme galénique est la présentation du médicament : comprimés secs ou effervescents, sirop, gouttes, suppositoire (tombé en désuétude), injection musculaire ou intra veineuse, patch, crème lotion, inhalation (c’est le cas de la VENTOLINE* et du BECOTIDE*)…
Dans ce cas précis, ce n’était pas la bonne chambre.
Si le médicament est important, la forme galénique est quelque chose de prépondérant dans la rédaction d’une ordonnance. Si la forme galénique n’est pas adaptée, le médicament sera mal et, surtout, pas pris par le malade.
Ce ci dit, je suis fatigué, et je vais faire une petite sieste dans… ma chambre.
Chambre d'inhalation BAYBYHALER*
17:44 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Pub, Santé, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
05/06/2012
Mixité sociale et écocitoyenneté
Source : http://www.mich.fr/
Voici un effet imprévu de la mixité sociale et de l’écocitoyenneté.
Dans la rue ou je vis, de moins en moins bien, d'ailleurs ; dans le temps, le quartier, plutôt la circonscription était acquise à la droite.
Puis, pour une politique de la ville pour transformer, délibérément, Grandville en Mégalopole, on entassa les gens. Et puis, aussi, se greffa dessus, pour des raisons, louables, de mixité sociale, on rajouta de nouveaux citoyens. Cela accru, encore, le nombre d’habitant, mais, plutôt des habitants de gauche.
Aux dernières législatives, c’est une candidate socialiste qui remporta les élections, un député socialiste, dans la circonscription, du jamais vu.
Ce que n’avais pas prévu le Maire de Grandville c’est que cette circonscription, comptait, désormais, 20 % de RSA, acquis, eux, à la gauche, d’où ce résultat imprévus, mais prévisible.
Une autre décision dans la politique urbaine de la ville irrita, passablement, les citoyens de la circonscription. En effet, sous des prétextes plus ou moins écologique, le Maire de Grandville, décida de pourrir la vie de habitants, faisant en sorte que le simple citoyen ait beaucoup de mal à garer sa voiture, qui je mets de places handicapés, (je n’ai rien contre les handicapés, il est normal de leur faciliter l’accès), mais, visiblement, là, il y a assez souvent abus, qui j’agrandis l’espace au coin des ruses (et hop, une place en moins), qui je crée des emplacements vélos parfois entièrement inoccupés. Ceux qui ont un garage ne s’en servent que pour se garer devant chez eux, sur leur bateau, c’est pratique (pour eux). Tout cela, mélangé, crée, dans ma rue, et dans les autres rues de l’arrondissement, un climat pestilentiel, déclenchant des idées de vote sanction.
Avec l’approche de l’été et, bientôt le début des épreuves du BAC, se précise, aussi, cette année, l’échéance des législatives.
Hier, on sonne à la porte, c’était le candidat UMP, accompagné de sa suppléante, qui faisait du prte à porte. Il me vanta les mérites de l’UMP. Il précisa, avec insistance : "Je démissionnerai, si je suis élu, de tous mes mandats, pour être votre député à plein temps".
C’est la première fois, depuis que j’habite dans cette rue, que je serre la main d’un élu.
Pour en arriver là, à faire du porte à porte, il faut, vraiment, que les affaires aillent mal.
A vouloir jouer au feu, à la fin, on se brûle.
* Je ne peux résister à la tentation de vous donner le niveau d'étude de ce canditat : Une maîtrise en droit de la Fac de Grandville, seulement 4 ans d'études après le BAC, dans une ville de province. Même pas science Po Grandville, quand à Science Po Paris, là, n'en parlons pas, on en est loin, trés loin.
11:06 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
02/06/2012
Le papier d’Arménie
Dernièrement, dans une quincaillerie "new style", j’ai découvert quelque chose dont j’avais entendu parler, il y a longtemps, le Papier d’Arménie.
C’est une feuille que l’on laisse se consumer et qui dégage des vapeurs désinfectantes et avec une délicate odeur de benjoin.
On doit cette invention au Docteur Auguste Ponsot, qui avait remarqué que les Arméniens faisaient bruler du benjoin pour désinfecter et parfumer leur intérieur. Il eu l’idée d’utiliser la résine de benjoin dans une feuille de papier.
Le papier d’Arménie était né.
Le papier d’Arménie, en outre est «écologique par rapport aux bombes odoriférantes ; il ne contient pas de gaz propulseur et dégage très peu de benzène et de formaldéhyde comparé à l’encens.
Alors, à vous d’utiliser le papier d’Arménie.
Pour survivre, les quincailleries qui restent, ont été obligées de se mettre au goût du jour et de présenter, à la vente, des produits que l’on ne trouvait pas, autre fois, dans ce commerce : des sacs, des foulards, de bijoux de pacotille, mais il reste, aussi encore les produits classiques des quincailleries d’antan. On y trouve, aussi, et surtout le conseil judicieux, avenant et personnalisé, avec, en plus, un contact chaleureux. On ne trouve pas cela dans les grandes surfaces généralistes type Auchan, Carrefour etc…
Je ne sais pourquoi j'ai toujours aimé flanner dans les quincailleries.
11:49 Publié dans Anecdote, Bricolage, Comfort, Culture, Ecologie, Le mot du jour, Mots, Pub, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2012
Château de By
Je viens de dégoter un vin de derrière les fagots, pour 12 €, un très bon Médoc : le Château de By.
C’est un cru bourgeois, second vin du Château Greysac.
Jolie robe (couleur), bien extrait, aux couleurs foncées, assez tannique, c’est un 2007 (il a quatre ans).
Un bon vin bien « bien ficelé ».
15:36 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
16/05/2012
La dame de la Sécu
Aujourd’hui,
J’ai reçu
La D.A.M. de la Sécu.
C’était une Déléguée de l’Assurance Maladie. D’ailleurs les DAM peuvent, aussi, être des hommes…
Elle est venue me voir pour m’expliquer que si j’étais sage et que je me serve bien mon gentil ordi, je pourrais,ainsi, gagner des bons points et que, si j’étais bien sage, je pourrai ainsi gagner des bons points et toucher, itou, 1700,00 € sur une année ; LE pactole !
Elle m’a dis, aussi, comment soigner mes patients diabétiques, par contre, rien sur les dépressifs. Le fou n’a plus la cote, de nos jours.
Je lui ai demandé, incidemment l’âge moyen des médecins qu’elle visitait. Comme vous, mon brave docteur : entre 50 et 60 ans. Moi de lui rétorquer : Et cela ne vous fait pas peur ?
Moi, au point ou j’en suis, à 59 ans, ce n’est quand même pas la sécu qui va m’apprendre à soigner.
Ah, au fait, cerise sur le gâteau, elle m’a montrée mon profil, figurez vous il est parfait, cela m’a remonté mon estime de moi.
Etonnant, non ?
06:16 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Economie, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (9)
15/05/2012
Une puce qui fait de la résistance
J’ai dans ma patientelle, un monsieur de 70 ans qui est atteint dune Maladie de Vaquez ou Polyglobulie Essentielle encore dénommée Polycythémie. C’est une maladie Orpheline (rare), sa fréquence est de 1 pour 100 000.
Cette maladie se traduit par un nombre de globules rouges en excès, avec les risques de thrombose que ça risque de causer. Outre les antimitotiques (médicaments qui agissent dans la formation des cellules en diminuant la prolifération de celles-ci), il y a en ajonction, une thérapeutique toute bête et trés efficace : la saignée, comme du temps de Molière.
Il se trouve que depuis quelques temps, déjà, la puce de sa Carte Vitale, part, lentement et surement, en morceaux.
A chaque consultation, dans mon Cabinet Médical, un morceau de paillette doré se détache de la puce.
Elle marchait encore, chez moi les deux dernières consultations.
Mais depuis, chez moi, c’est fini, ça passe plus. Curieusement, chez le pharmacien, elle fonctionne encore.
J’en suis moi-même fort surpris ; comment une puce, aussi « malade », puisse encore fonctionner ?
C'est Roland Moréno, l'inventeur de la carte à puce, lui qui était si facécieux, doit bien s'amuser, de ce clin d'oeil, dans sa tombe.
La puce de Moreno voir ICI et LA.
Photo Roland Moreno : l'inventeur de la carte à puce en 1974
09:33 Publié dans Anecdote, Bricolage, Humour, Informatique, Informatique Médicale, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
04/05/2012
Le malade sa femme et leur médecin
C’est un patient de 75 ans, que je suis depuis peu de temps. Il a dans ses antécédents un cancer de la prostate opéré puis radiothérapé.
Ce patient avait travaillé dans le commercial à très bon niveau. C’est un patient redoutable : on ne lui la fait pas : il est franc jeux, c’est un personnage dur, droit, foncièrement honnête.
Le fait le plus étonnant, c’est qu, pendant la guerred'Algérie, il avait reçus un coup de couteau dans un poumon, laissant, ainsi, une grade partie de son poumon. il a donc une insuffisance respiratoire restrictives par opposition aux insuffisances respiratoires obstructive comme dans la BPCO (Bronchite chronique) qui est l'appanage des fumeurs chronique depuis longtemps, un paquet jour pendant quarante ans de tabagisme.
Dernièrement sa pneumologue lui fait passer une radio simple, de routine, qui montre une image suspecte de l’apex (sommet) du poumon non atteint.
Il passe un scanner qui met en évidence un cancer du poumon ; c’était un gros fumeur.
Il vient me voir quelques temps plus tard pour son ordonnance et me raconte que l’on a évoqué une opération, mais que vu le peu de poumon restant c’était limite. Effectivement il fut décidé de ne pas l’opérer mais de le radiothérapé.
Quelques temps plus tard, sa femme arrive, elle me parle d’emblée de la mort, elle fait des cauchemars mais elle me dit aussi qu’elle prend conscience de sa propre mort.
Au niveau de ce que je dis, je fais très attention en particulier en évoquant le mauvais pronostic.
Ce type de pathologie, dans ce cas précis, sur une personnalité anxieuse s’appelle un Trouble de Stress Post Traumatique se traite avec un antidépresseur sérotoninergique type ZOLOFT* ou SEROPLEX* et aussi et surtout par une technique comportementale appelée Dédrifing.
Elle repart donc avec son traitement pour sa tension et son cholestérol, mais aussi de ZOLOFT.
Elle doit revenir dans quinze jours, pour « parler » en fait, se faire débrifer.
Toute la durée de la consultation j’étais sur des charbons ardents, certes elle parlait de la mort mais elle la rejetait, c’est un peu la période de déni décrite par Elisabeth Kübler-Ross.
Ce n’est pas parce que l’on parle de la mort qu’on l’accepte. Elisabeth Kübler-Ross a décris plusieurs stades du deuil, de sa propre mort avec des chevauchements de ces périodes.
Dans ce genre de situation il faut simplement aider à l’écoute le patient, la femme en l’occurrence, et ficher la paix au mari
Cette patient a pris, dans ces circonstances, conscience de sa propre mort, elle a 70 ans et très bien « conservée ».
Le plus étonnant dans cette ’histoire c’est qu’exerçant depuis trente ans, j’ai vu de tout comme maladie, des maladies graves curables aux saloperies.
J’ai 59 ans déjà !), eh bien, je crains mon soixantième anniversaire…
Ca commence à sentir le sapin.
02:31 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Livre, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
30/04/2012
Anguilles persillade façon Docteur Sangsue
Crédit Photo : http://cuisinerebelle.canalblog.com/
Pour 4 personnes
Ingrédients :
1 Kg d’anguilles (grosses comme le pouce soit 3 cm de diamètre environ). Les anguilles plus grosses (6 cm) sont a réserver aux anguilles en matelote (sauce au vin rouge avec des poireaux).
Persil
Ail
Sel
Poivre
Huile d’olive
C'est typiquement un plat de guiguette, mais on réussi bien mieux, chez soi, la cuisson de cette fricassée ou fricot d'anguilles.
Préparation :
Dans deux poêles, faites chauffer, à feu très doux, un bon fond d’huile d’olive
Pendant que l’huile chauffe doucement, farinez les tronçons d’anguille, réservez les dans un plat.
Faites monter, un peu, l’huile en température et déposez délicatement les anguilles farinées dans l’huile chaude, il ne reste plus qu’à retourner jusqu’à cuisson
Pendant de temps là couper le persil en morceaux et écraser l’ail avec un presse ail, puis, réservez.
Une fois les anguilles cuites, arrêtez le feux, jetez persil, ail, touillez, puis, salez poivrez.
Versez dans un plat en évitant l’huile.
Dégustation :
Avec un Blanc sec "simple", mais de bon aloi (Muscadet, Entre deux Mer, Bergerac, Vin de Loire, Bourgogne Aligoté, Corbières, vins des Pays de l'Hérault...) bien frais. Dans les Guinguettes, le Blanc est servi en carafe de 25cl,50cl,1l, tout simplement.
Ah ! J'oubliais, les anguilles se mangent ... à main nue.
12:55 Publié dans Cuisine, Fête, Gastronomie, Loisirs, Mots, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
27/04/2012
Une grippe qui n'en était pas une
C'était, il y a fort longtemps, je fus appelé, ce jour là, pour une femme, la quarantaine, qui avait de la température et des courbatures. En pleine période de grippe a quoi auriez-vous pensé ?
J'arrive sur « zone », devant sa maison.
Je l'examine : elle a de la fièvre, le pouls est rapide, des courbatures bref le tableau clinique d'une grippe banale et classique, je descend rédiger l'ordonnance quand, soudain, pas content de moi, mu je ne sais par quel instinct, je remonte et lui demande si, dans ses courbatures au dos, elle n'a pas mal plutôt d'un côté ? Si fait me répond-elle.
Bingo, c'était une Pyélonéphrite.
Cela changeait tout. Il fallait une prise de sang, une analyse d'urine, tout ca pour confirmer le diagnostic et, en attendant, un tacitement antibiotique probabiliste adapté.
Le bilan biologique confirma le diagnostic. Le traitement antibiotique s'allongea en durée pour trois semaines.
Pourquoi suis-je remonté ce jour là ?
Le Généraliste, c'est un peu ça, des connaissances (quoiqu'on en dise) et de l'instinct, du flair.
Cela ne veut pas dire qu'il faut soigner au pifomètre.
18:57 Publié dans Anecdote, Médecine, Mots, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
25/04/2012
Du mal à l’âme aux maux de tête
Je soigne, depuis bientôt six mois, une jeune patiente trentenaire.
Je la soigne, ce n’est pas, vraiment, extraordinaire, pour une dépression. Son petit copain l’a quitté récemment.
Certains vont contester : « quoi ! Des antidépresseurs pour s’être fait quitter par son petit copain, bientôt on médicalisera la moindre contrariété ».
D’abord, il s’agissait, là, d’un Etat Dépressif Majeur (avérée) au terme du DSM-IV.
Ensuite c’était la troisième fois coup sur coup, que cela lui arrivait, et, toujours pour le même motif, on lui disait qu’elle était « trop effacée ».
Et puis son dernier « petit ami » lui porte le coup de Jarnac : la touche finale.
En effet, il fut parlé mariage et elle fut venue, de Paris, pour le rejoindre à "Grandville" et, lui, quelques temps plus tard, de lui dire qu’elle est trop effacée et, là, ensuite, de la quitter.
Le fait que trois mec de suite la traita « d’effacée », me mis la puce à l’oreille : « Vous n’êtes pas timide ? – Si ».
De toutes les façons, vu son Trouble d’Anxiété Sociale, tôt ou tard, elle aurait déprimé.
Depuis six mois, les choses ont changées, sa dépression est guérie, sa timidité s’estompe, reste son estime de soi, qui n’a pas encore régressé : Il faut poursuivre le traitement médicamenteux, et rehausser son estime d'elle, elle se trouve trop enrobée, elle est bien en cher sans plus, mais un petit régime ne serait, peut-être, pas superflu.
Dans la vie, et plus particulièrement en Psychiatrie, il n'y a pas que les médicaments. En Psyhiatrie, s'y adjoignent une Psychothérapie, comportementale, actuellement, ça marche, c'est efficace et validé, mais cela dépent et de beaucoup, du thérapeute : son intelligence, son savoir faire, en particulié sa façon de "coacher", manager, bouger les patients.
J'ai une théorie bien à moi : on ne frappe jamais un malade à terre, par contre, quand il va mieux, on peux commencer à lui "taper" dessus. on peut commencer le travail de psychothérapie. En thérapie comportementale, pour les troubles phobiques, c'est l'exposition.
Après ces diversion thérapeutiques, revenons en à cette patiente.
Elle m’avoue alors avoir, souvent, des maux de tête : en fait des hémicrânies pouvant durer de 3 h à 3 jours, de vraies crises de migraines, et cela plus d’une fois tout les quinze jours, c’est, de facto, une maladie migraineuse.
Je lui donne, outre son traitement antidépresseur, un TRIPTAN, un médicament qui soigne la crise.
Je la revois 15 jours plus tard : ça a marché, mais les crises sont à la même fréquence, normal, elle n'a pas de traitement de fond de sa maladie igraineuse. Je lui rajoute ce traitement de fond : de l’AVLOCARDIL*, qui, ironie du sort, traite, aussi, les manifestations physiques du stress : cœur qui bat et tremblement des mains.
Affaire à suivre…
Voilà comment on passe du mal à l’âme aux maux de tête.
15:36 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Mots, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
17/04/2012
Un enfant de trois ans qui a le bras rouge. Quelques considérations sur le métier de Médecin Généraliste d’une trentaine d’années de Médecine Praticienne
Pour ce qu'il en est de la Médecine générale, la dessinatrice et humoriste de BD, Claire Brétécher, a rendue célèbre la « Bobologie », à travers son personnage « Docteur Ventouse », « Spécialiste en Bobologie ». Bien plus tard, ce trait s’humour involontairement prémonitoire, se vérifia, puisque que l’Etat Français et le Conseil National de l’Ordre des médecins, reconnu, effectivement, le terme de « spécialiste en « médecine Générale » ce qui eut pour conséquence de passer le C de 22 € à 23 € soit une augmentation du C de 22 à 23 €, soit une augmentation de... 0,05 %. Je crois que les spécialiste, eu, n'ount pas eu d'aumentation, alors qu'ils ont 2 à 5 ans sde formation en plus, ils sont donc, euix de véritables Spécialistes, et je suis bien comptent d'avir à faira à eux plutô qu' au CHU, qui, parfois est mal coté par les revue "Le Point et le Nouvel Obs".
Il est de notoriété publique, que quand on n’est bon à tout, on est bon à rien. Pic de La Mirandole -,était multimillionnaire, de par ses parents, ce qui lui permis de beaucoup de voyager, bien qu’à l’époque Easy Get n’existait pas.
En effet, Pic de la Mirandole, a été la dernière personne à pouvoir posséder le savoir toute de son «époque, c’était aux au quinzième siècle, son fantasme : publier 500 Thèses. Cela lui joua des tours avec le Conseil Mondial de l’Ordre Catholique, le Vatican. En effet, ses théories n’étaient pas du tout du goût du pape et de son conseil d’administration, il n’y a pas plus conservateur que ce type d’institution
Pic de la Mirandole, eut "quelques soucis", avec le Pape Innocent VIII. Tout comme Galilée, qui renonça à sa thèse « astronomique », lui aussi,avec un autre PDG de l'Eglise, dont je me souviens plus le nom.
Ces deux intellectuels, sous la pression de l’Église, renoncèrent à leurs découvertes (enfin, politiquement).
L’Église Apostolique et Romaine, à toujours été en retard avec les découvertes scientifiques de l’époque. Cela perdure, encore, actuellement : « Femme, la pilule, tu ne prendras point ».
En effet le Médecin Généraliste est censé tout savoir, tout connaître.
Personnellement, en tant que « Spécialiste en Médecine Générale », j’estime qu’un « bon » MG est capable de connaitre, enfin d'avoir suffisamment entendu parler de 80 % des maladies% de toutes les spécialisées du savoir Médical, qui lui permet suffisamment pour faire un diagnostic. A mon humble avis, un « bons » spécialiste ne doit vraisemblablement, connaitre que 20% des connaissances médicales globales, mais il connaît 99 % des pathologies de sa spécialité. Chacun son métier.
Chaque MG, à un domaine de prédilection pour une Spécialité Médicale. Personnellement, c’est la Psychiatrie (qui m'a été plus que trés mal enseignée, un véritable scandale !). Par contre, je suis le "roi" de la bobologie : Les angines, les Sinusite, les vaccins. A moi, Les Gastro-entérites, qui sont parfois, des appendicites, ou, bien, plus grave, des Grossesses Extra Utérine.
il vaut mieux ne pas passer à côté des "pathologies vraies" sans les voir, cela sent l’erreur médicale et le procès se pointe à grand pas !
Ce qui fait la grande difficulté pour un MG, c’est de trier le bon grain de l’ivraie. Savoir discerner la Bobologie des pathologies sérieuses, nécessitant, parfois, l’Hospitalisation, ou, l’envoi vers le « Bon » spécialiste. Par exemple une consultation.
Ppour ce qui est de l'aspect économique, une angine est « Facturée » , à la sécu, (sans la TVA), 23 € chez le MG et 100€ aux Urgences Hospitalières ; la différence est de taille !
Il faut voir comment sont méprisés les MG, par les « News » internes hospitaliers.
En effet, comme je le disais plus haut, le métier de MG, n’est pas si facile que cela, il faut toujours être aux aguets, pour ne pas laisser passer une « vraie pathologie, ce qui peux, parfois avoir des conséquences grave, voire dramatique.
Un exemple :
C’était, il y a « quelques années, la mère d’un enfant de quatre ans, fait appel à, moi, car son gamin a « un bras rouge ».
J’arrive au domicile et, en examinant l’enfant, je diagnostique, de suite, une Lymphangite, il faut aller vite. Je dirige, tout naturellement, ce petit enfant, aux Urgences du CHU de « Grandville ».
J’écris donc une lettre à l’Interne des Urgences.
En réponse, pas de réponse, pas une lettre du CHU.
Pour plaisanter C’était peut la mère qui avait mis de rouge à lèvre sur le bras de son enfant (c’est ce
que l’on appelle un Syndrome de Münchhausen par procuration).
Le MG aime bien être, entre autre, être confirmé, ou infirmé, dans son diagnostic, pour da formation personnelle.
Ainsi va la vie, je fais de moins en moins de visites et n’écris, pratiquement plus, aux urgences du CHU.
Voila ce que l’on obtient en ne respectant les Médecins.
Eh bien, paradoxalement, cela me simplifie l’existence !
Par contre, j’aime mon métier, presque au dessus de tout, sauf, excepté, ma femme et mes enfants, ainsi que quelques amis d’enfance.
Au fait, quid des délais d'attente de Ophtalmos, Gynécos, Psychiatre, de 4mois à... 1 an !
Quid des déserts médicaux ?
Il ne faut pas oublier que la moyenne d'âge d'un MG est de... 50 ans !
Deux générations !
Quand on joue à l'apprenti sorcier (à ce propos, écoutez "l'apprenti sorcier" de Paul Dukas. La musique adoucis les moeurs, et fait oublier, un temps, les vrais problèmes).
Enfin, bientôt la retraite, je verrai certainement le délabrement, lent et inéluctable, de la médecine générale libérale avec l'apparition de la médecine à deux vitesse.
Un Pays à la médecine qu'il mérite, s'il veut le modèle Américain, il l'aura.
Vive les assurances privées, adieu la médecine "à papa".
Quand à l'Ostéopahtie payée entre 50 € et 100 €, non remboursées, ne fait elle pas partie, dans certainqs cas, de l'exercice illégal de la médecine, je veux, je le répète, parler des "Ostéos" non médecins.
Pour ce qui est de mon activité professionnelle :
Trente ans, déjà, Trente ans d'exercice professionnel,
Dieu que le temps passe vite !
Cela me rappelle l'Horloge.
Parole d'un poème de Charles Baudelaire,
interprété par Mylène Farmer.
15:20 Publié dans Anecdote, Blog, Coup de gueule, Culture, Film, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Magie, Médecine, Mots, Musique, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
12/04/2012
La Canne
Ce matin, en allant au travail,
je remarque un homme, entre cinquante et soixante ans,
Au comportement intriguant.
Il marche vivement, une canne à la main.
Marcher rapidement, une canne à la main,
C'est plutôt surprenant.
En m'approchant de lui,
Je remarque, surpris,
Qu’il s’agit…
D’une canne…
Blanche.
P.S. : Un non voyant qui marche plus vite qu'un voyant, c'est fort de café, non ?
17:05 Publié dans Anecdote, Médecine, Mots, Santé, Société, Sport | Lien permanent | Commentaires (1)
Une patiente dépressive… Le couteau sous la gorge
Source : http://feteducouteau.typepad.fr/
J’ai, dans ma « patientèle », mot nouveaux depuis peu, soit disant plus respectueux que « clientèle », une jeune patiente qui se tape une dépression.
Elle travaille dans une grosse boite de téléphonie mobile comme "télé conseillère", métier épouvantable, s'il en est. Bien sûr, au bout de… trois ans, elle a craqué. C’est ce que l’on peut appeler développer un Etat Dépressif Majeur (avéré) sur un Trouble de Stress Post Traumatique.
Elle a même été hospitalisée en clinique psychiatrique, à tort, à mon humble avis, car elle avait des idées suicidaires. Il faut dire que les consultations de Psychiatre, en ville, étant à 4 mois, au moins les Ophtalmos prennent en urgence, peut-être certains « Psys » le font, et comme les Généralistes sont totalement, incompétents, en psychiatrie, du fait d’un cruel manque de formation Psychiatrique lors de leur cursus universitaire…
Or, donc, cette patiente viens car il lui manque un médicament, un neuroleptique , le TERCIAN*, pour une dépression, donner du TERCIAN*, plutôt qu’un anxiolytique type XANAX*, n’est-ce pas taper un peu fort, d’ailleurs elle a comme effet secondaire du TERCIAN*, un effet classique des neuroleptiques : un Syndrome Extra Parkinsonien, en l’occurrences des « tics dans l’œil », elle prend, pour cela, un correcteur, du PARKINANE LP*.
Quand on tape fort, on tape fort !
Elle vient, aussi, munie d’une feuille de Maladie Longue Durée, fournie gracieusement par le Médecin Conseil de la Sécurité Sociale.
Moi, de lui expliquer que l’on continue a taper fort et que, si l’on fait cela, elle sera marquée, et que quand elle voudra faire un prêt, au niveau des banques, elle sera taxée sur l’assurance.
Je ne lui remplis pas la susdite feuille.
Quelques temps pus tard, elle revient me coir car, la Sécu, lui a coupée les IJ (Indemnités Journalières) au motif qu’il n’y avait pas eu de déclaration d’ALD (Affection Longue Durée).
Me voila obligé, le couteau sous la gorge, de rédiger ce foutu papier d’ALD.
06:26 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)