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10/02/2012

Petites incivilités matutinales

Lever de soleil sur le Mont Vinaigriair

Source : http://patmurris.blogspot.com/


Ce matin, il devait être huit heure trente deux, en passant devant une école maternelle, bien sûr c’était un peu la cohue, cependant, un père qui amenait une petite fille de trois ou quatre ans, traversa la rue pour entrer dans l’école, quand un vélo survint et le cycliste de dire : « Attention petite fille », d’un ton réprobateur, le père, illico, de répondre, d’un ton ferme : « c’est plutôt à vous de faire attention ». Et bien, vous me croirez si vous voudrez,  mais le cycliste se mit à injurier le père.

De nos jours, les cyclistes sont pires que les automobilistes…

Quoique…

Je quittais donc la maternelle, et m’engageais sur un passage clouté, ils ne sont plus du tout cloutés d’ailleurs, ils sont zébrés, de nos jours. Je m’engageais, quand, soudain, une voiture me frôle et tourne devant moi.

En terme juridique la "qualification" de ces deux actes (l’équivalent du diagnostic en médecine), correspondent à ce qu’on appelle la non maîtrise du véhicule, dans ces deux cas, si un accident était survenus, le cycliste et l’automobiliste, auraient pu être poursuivis pour ce motif : « Non maîtrise du véhicule »*.

En un mot, quand on conduit un engin, il faut s’arrêter, c'est-à-dire maîtriser son véhicule, pour céder la priorité.

Décidément, la journée commence bien mal avec ces deux incivilités matutinales**.



* L'Article R.413-17 du code de la route prévoit ainsi une contravention de quatrième classe pour celui ou celle qui s'est rendu coupable d'un défaut de maîtrise de son véhicule ou de réduction de la vitesse.


** Matutinal : Ce qui est relatif au matin.

02/01/2012

Bonne Année : Un réveillon de la Saint Sylvestre hors du commun


La veille du réveillon de la Saint Sylvestre, J’ai eu un deuil dans la famille.

Vendredi, mon Ordi de dix ans (que j’avais upgradé il y a cinq ans : changement de  processeur, de carte mère et ajout de mémoire), a rendu l’âme, il a agonisé une demie journée.

Heureusement, chez moi, j’ai de la ressource, j’ai amené mon vieil Ordi préféré (j’y ai installé Windows 7 Starter, qui est aussi léger, comme Système d’exploitation, que Windows XP, c’est ce que l’on installe sur les eeePC : les ultras portables).

J’ai débranché  mon Ordi morts, et après la toilette mortuaire, j’ai installé mon Ordi préféré, tous les fils et tout et tout, le lecteur de carte sur le port parallèle, le câble Ethernet respectivement sur les ports Ethernets de la Box et de la carte mère de Monsieur Ordi

D’abord configurer la connexion Internet, après quelques tâtonnements dans les lectures des codes de login et de mots de passe, un point positif, ça marche.

Reste à installer mon Logiciel Médical, dont je tairai le nom, car je suis en froid avec lui, actuellement.

Pas facile, il faut installer différents petits logiciels (Visual C++ 2005 et MFC 80, entre autre), avant de procéder à l’installation proprement dite de ce maudit Logiciel Médical.

Miracle, du premier coup, je peux faire la Mise A Jour (MAJ) du Logiciel. Ouf, je reporte le reste à lundi, jour de reprise, me jurant d’être à huit heure, à mon cabinet médical, pour peaufiner l’installation..

C’est ainsi que j’ai passé tout mon samedi après-midi.

Heureusement, j’avais préparé le foie gras, bien à l’avance, (il fût excellent, heureusement). Heureusement, aussi, j’ai une épouse adorable, qui a gérée la préparation du réveillon, concrètement, je l’ai très peu aidé dans cette tâche.

J’avoue avoir eu un moment de flottement au début des agapes, mais finalement, l’ambiance aidant, ce fut un réveillon particulièrement réussi.






P. S. : Il y a une suite, le lundi matin, j’ai passé deux heures au téléphone avec la Hot Line du Logiciel Médical et celle du Fournisseur d’Accès Internet pour la télétransmission.


Bonne Année 2012 et, surtout, Bonne Santé, à toutes et à tous qui lisent ces écrits avec indulgence, je les remercie de leur fidélité.

Bonne Année !



 

14/12/2011

J’ai des crampes quand je fais l’amour



Une patiente de 38 ans, viens me consulter pour un certificat de non contre-indication à la Gymnastique Volontaire.

Assez rapidement, lors du déroulement de la consultation, elle me pose la question si l’on peut faire quelque chose contre les crampes.

Moi de lui répondre que classiquement on donne du Magnésium ou des phlébotoniques, sans grand espoir, cependant.

Je lui demande où et quand surviennent ses crampes

Dans les cuisses et juste après l’amour, c’est, vraiment, très désagréable.

Certes, il est vrai, comme le dit notre cher Wikipédia, «Les crampes dites « essentielles » sont bénignes et plus fréquentes chez le sportif, la femme enceinte, après l'orgasme, et chez les personnes âgées. ».

Mais, en l’espèce, cette Femme n’est, visiblement, pas heureuse en Amour, la routine, me dit-elle.

Et avec votre mari, quel est votre comportement : de la complicité, de l’amitié.

Et l’Amour lui répondis-je ?

Euh…

Avant de me marier, j'ai connu d'autres hommes, avec certains, c'était le pied ; malheureusement, avec mon mari, c'est... fade, la routine.

Vous avez songé à prendre un amant ?

Oui, j’y ai songé mais ce n’est pas facile…

Et un sexologue, pour essayer de soigner votre couple ?

Il faut consulter à deux ?

Les pathologies de couple, par définition, impliquent le couple, donc les deux partenaires.

Je ne sais si mon mari le voudra.

Ceci est une autre version, originale, de tirer sa crampe.

Cela sent le roussi pour ce couple.

Il n’y a pas d’amitié en Amour.

04/11/2011

Les corbeaux dans la ville



Dans la « Grande Ville » où j’habite, depuis quelques temps, un phénomène écologique (au sens biologique du terme) étonnant et inattendu s’est produit.

Outre, cela n’est pas récent, la colonisation ancienne par les pigeons (qui dégradent les belles pierres par leurs déjections et peuvent être porteur de l’Ornithose-Psittacose, une maladie transmissible à l’homme), l’invasion, à certaines périodes de l’année, quand il commence à faire froid, par une nuée d’étourneaux, les étourneaux étant attirés par la chaleur de la ville (pour une fois que la « Grande Ville » est chaleureuse), ce comportement des étourneaux est , ce que l'on appelle, en éthologie, un tropisme. Ces étourneaux créent une nuisance, inattendue, avec une importante la pollution, redoutable pour les voitures, due aux déjections de ces volatiles.

Est apparu, alors, la colonisation de la « Grande Ville » par des corbeaux, rajoutant, ainsi, par leur cris une ambiance macabre et renforçant, ainsi, l’aspect, inhumain, parfois, de la « Grande Ville ».

S’y sont rajoutés, l’acclimatation des merles qui farfouillent la terre de la « Grande Ville », eh oui, les oiseaux survivent, et même vivent, grâce aux espaces verts résistants encore à la pression des promoteurs, mais aussi au fait qu'ils n'ont aucun prédateurs.

Phénomène plus intéressant, sur la pelouse qui entoure la résidence où est situé mon cabinet, de nombreuses pies viennent becqueter (au sens non argotique du mot).

Les oiseaux s’adaptent particulièrement bien au biotope urbain.

Cela confirme bien les théories du naturaliste anglais Charles Darwin, au siècle dernier, la théorie de l'évolution et la sélection naturelle, publiées, dans son livre de 1859, "De l'origine des espèces".

Mais, commence à se poser, de facto, un problème préoccupant, le problème démographique des espèces aviaires urbaines.

Je ne vois plus qu’une seule et unique solution, pour résoudre ces problèmes de nuisances préoccupants… En tapant sur la démographie des volatiles urbains, pour cela...

Supprimer tout les espaces verts de la « Grande Ville ».


Sinon pourrait se réaliser, un jour, ce film prémonitoire :



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Oiseaux (The Birds) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti sur les écrans américains en mars 1963. Il est inspiré d'une nouvelle de la romancière britannique Daphné du Maurier publiée en 1952.

27/10/2011

Une douleur intolérable




En arrivant à mon cabinet médical, pour une fois, j’étais, relativement, en avance, j’eu la surprise de voir, déjà, un patient qui attendait devant la porte.
Mon cabinet ouvert, je le fis rentrer dans mon bureau et lui demandais ce qu’il avait.

Je me suis fais enlever, il y a trois jours, trois molaires, j’ai les dents très fragiles, et le Stomatologiste m’a donné du DOLIPRANE*.

Depuis hier, j’ai affreusement mal, le DOLIPRANE* ne me fait rien.

Sur l’échelle EVA (échelle Visuelle Analogique, qui permet de coter la douleur sur une réglette graduée de 1 à 10), il cotait, dans l'instant, sa douleur à 9.

Il avait vraiment "très mal".

Il était tout à fait normal que le DOLIPRANE* ne suffisait pas. Il fallait taper bien plus fort.

Je lui prescrivis donc un cocktail médicamenteux à base de BI PROFENID* et de DAFALGAN CODEINE*.

Le BI PROFENID* étant un anti inflammatoire doté d’une action antalgique, et le DAFALGAN CODEINE* une association de paracétamol et de codéine (la codéine étant un pré morphinique, ce mélange donnant un antalgique de pallier II, le DOLIPRANE* seul étant un antalgique de palier I).

Et... un arrêt de travail de trois jours.

J’ai horreur de souffrir et je ne supporte pas que les patients souffrent, alors que l’on dispose, de nos jours, d’un arsenal thérapeutique suffisant et efficace.



Echelle EVA

25/10/2011

La pissotière de l'impératrice

 


Contrairement à ce que vous pourriez penser, ce titre ne désigne pas quelque vespasienne impériale.

Il s’agit, en réalité, d’un vin de Bordeaux, dans l’appellation Bordeaux Supérieur.

Ce vignoble se situe au nord ouest de Saint-Emilion.

Pourquoi porte-t-il ce nom pour le moins original.

La petite histoire raconte que l’Impératrice Joséphine de Beauharnais, dont le mariage fut dissout très peu de temps après, accompagnait Napoléon vers les guerres d’Espagne fut prise, subitement, d’un besoin pressant, justement devant cette parcelle, d’où le nom qui immortalisa l’endroit de l’impérial (et impérieux) besoin.

Cette histoire me fait penser à un autre empereur, l'empereur Vespasien.

L'argent n'a pas d'odeur, l'impôt sur l'urine et les vespasiennes :

Une vespasienne est un urinoir public pour hommes, placé sur les trottoirs ou dans des aires publiques.

La vespasienne doit son nom à l'empereur romain Vespasien, qui a crée un impôt spécial atteignant la collecte de l'urine, utilisée par les teinturiers pour préparer les étoffes avant de les mettre en couleur ou, quelquefois, pour dégraisser les laines, les étoffes.

Moqué pour cet impôt, il aurait répondu : « L'argent n'a pas d'odeur » (« pecunia non olet »), phrase devenue proverbiale.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vespasienne

 

Source: http://blogs.ionis-group.com/iseg/bordeaux/

Référence :

http://lenaweb.voila.net/Josephine.htm
http://www.journalepicurien.com/tag/uriner/

09/10/2011

Carré d’agneau cuit au four et piqué de romarin



Avant, Je ne comprenais pas pourquoi les carrés d’agneau étaient présentés les côtes apparentes au bout de la pièce (cette préparation que fait le boucher s’appelle « manchonner »), jusqu’au jour ou j’ai cuisiné deux carrés d’agneau.

L’explication est dans le texte

Ingrédients :

Carré d'agneau rôti pour 4 personnes :
- 2 carrés d'agneau (comptez 2 ou 3 côtes par personne) de 550 à 600 g. Les carrés d’agneau doivent être manchonnées (bouts des côtes apparentes).
- du romarin.
- sel poivre du moulin

Préparation :

- Piquer des feuilles de romarin dans le carré d’agneau.
- Préchauffez votre four.
- Mettez votre carré sur un plat en entrelaçant le bout des côtes entres elles pour que les carrés tiennent debout (d’où l’intérêt que les carrés soient manchonnés), salez poivrez, installez les carrés au four.

Cuisson :

10 à 12 minutes. Ce temps est indicatif, les carrés doivent être « rosés » (terme consacré, équivalent du saignant pour le bœuf).

Service :

Découpez votre carré d'agneau et sur chaque assiette mettez 2 ou 3 côtes.


Régalez vous les papilles.

Vin :

En allant au Monop(rix)* du centre de la grande ville je suis tombé, par hasard, sur les carrés d'agneau, ce fut l'idée du repas. En poussant plus loin mes investigation au rayon vin, je tombais sur une affaire, pour 13 €, un Château Couffran 2001, un Haut Médoc que je connais bien, ce fut le premier bon vin que j'ai dégusté et apprécié dans ma, déjà longue, carrière oenophile.

Ce vin avait 10 ans, le nez (l'odeur) pas trés développé, la robe, la couleur, bien tuilée, cela est typique des vins vieux. En bouche, les tannins étaient bien fondus (les tannins c'est ce qui donne l'astringeance, l'âpreté du vin), avec l'âge, les tannins ont tendance à diminuer en âpreté on dit que le vin s'arrondit en bouche. La longueur en bouche était moyenne (ce n'est pas un trés grand cru).

Bref, un trés bon vin, vu le prix, une trés bonne affaire.

Dans les magasins, les vins qui commencent a viellir sont moins cher que les jeunes.

Un vin jeune est entre 2 et 5 ans et un vin vieux entre 10 à 15 ans, au delà, il y a de fortes chances qu'il soit dépassé, je parle là des vins dits de garde.

 

* Jusqu'à présent, je n'ai jamais été déçu par les MONOPRIX.

 

02/10/2011

La méthode Ogino : La petite histoire d’une méthode contraceptive écologique mais peu fiable

Source : http://beaujarret.fiftiz.fr/



Tout le monde a entendu parler de la Méthode Ogino.

Tout le monde croit que c’est une méthode contraceptive.

Eh bien, ce n’est pas du tout ça.

Le pauvre Ogino ne doit pas arrêter de se retourner dans sa tombe, déjà de son vivant…

Kyusaku Ogino était un gynécologue japonais qui, en 1924, découvrit la loi qui porte son nom : La « Loi Ogino ». D’après la physiologie du cycle menstruel, découvert par lui, il donnait la période de fécondité du cycle menstruel, ce qui permettait aux couples désirant un enfant, de gérer l'acte procréatif avec un maximum de chance de succès (on est ici dans la statistique).

Cette méthode, au début, n’était pas du tout une méthode contraceptive, elle était tout à fait à l’opposé.

En 1928, un gynécologue autrichien, Hermann Knaus, confirma la loi Ogino, et rajouta son nom à la loi qui s’appela, désormais : La « Loi Ogino-Knaus ». Mais, lui, déforma la loi Ogino en disant que la Loi Ogino-Knaus pouvait être utilisée comme méthode contraceptive.

Ogino s’opposa à cette dérive, disant qu’il y aurait trop d’échec et que ça conduirait à un nombre importent de grossesses non désiré, avec un risque, important, d’avortements.

Le taux d'échec, avec la méthode Ogino Knaus, est de… 28 % !*

Alors que le taux d’échec du bon vieux préservatif est, seulement, de… 4 % !*

La méthode Ogino fut utilisée larga manu dans les années 50, elle fut d’ailleurs reconnue, comme méthode contraceptive, par l’Eglise Catholique, en 1951.


Comme Ogino l'avait prédit, On ne compte plus les grossesse non désirées qui ont données le jour aux "bébés Ogino", on devrait dire, plutôt, aux "bébés Knaus".

La pilule contraceptive fut mise au point, en 1958, par Grégory Pincus. Elle fut commercialisée en Amérique à partir de 1960, elle ne fut autorisée, en France, qu’en 1967, grâce à la Loi Neuwirth. Le taux d’échec de la contraception orale, lors d’une bonne utilisation (pas d’oubli) est de 0,3 %*. Mais, là, c’est une autre histoire.



* Efficacité des méthodes contraceptives :
http://fr.wikipedia.org/

 

Témoignage : http://www.ciao.fr/Par_D__Avis_556080

 

Pour ceux que cela intéresse, calculette Ogino :
http://www.aly-abbara.com/

 

A lire :
http://beaujarret.fiftiz.fr/

http://fr.wikipedia.org/

"L'Œuvre de Dieu, la part du Diable" (titre original : The Cider House Rules), roman de l'écrivain américain John Irving publié en 1985.

http://fr.wikipedia.org/

17/09/2011

Vers un Accouchement Moderne Démesuré : Les excès de l'Accouchement Programmé et de la Péridurale




J'ai comme habitude, cela m'arrive, rarement, de publier dans mon blog, un commentaire que j'ai laissé sur un autre blog et concernant un article qui m'a beaucoup plu, car très pertinent.

Le blog est celui de "Péripéties d'un 7nain en Tchéquie" et cet article s'intitule "Et la liberté d'accoucher?".

Je vous conseille vivement de lire cet article.




Commentaire (un peu remanié) de cet article

J'emploierai plutôt le terme de "Poule en Batterie" pour désigner la future maman. Là où, effectivement, il y a excès, c'est sur la "Péridurale" et l'"Accouchement Programmé", un peu moins pour la "Césarienne".

Tout acte médical est potentiellement responsable d'effets iatrogènes : par exemple, histoire vécue, récemment, par une de mes patiente ; péridurale trop poussée, la patiente ne ressent plus rien et ne peut pas pousser, pose de spatules, atteinte du plancher pelvien => Incontinence Urinaire d'Effort.

Par contre, l'Accouchement à Domicile (AAD), me pose question, il peut y avoir soucis si, par exemple, il y a un problème hémorragique ou un problème néonatal pour le nouveau né.

A l'époque de Semmelweis*, l'inventeur de l'Aseptie, il valait mieux, effectivement, accoucher chez soi plutôt qu'à l'hôpital, tout au moins dans la partie octroyée aux médecins (par opposition à celle des sages femmes), et ce, à cause de la Fièvre Puerpérale (qui est une Infection Nosocomiale), certes, de nos jours, la "Pourriture d'Hôpital"** (Infections Nosocomiales) existe toujours, mais, heureusement, exceptionnellement.
Tout au plus peut on se poser question sur la fermeture généralisée, pour des raisons de rentabilité, mais aussi de sécurité, de toutes les maternités de proximité, pour ne laisser que des maternités mammouth à haut rendement, mais plus sures car prés de la banque du sang et du néo natal, mais à risque potentiel, plus élevé, d'Infections Nosocomiales.

Cela est dans la continuité de l'histoire récente des hôpitaux, au XIX siècle est apparu, pour des raisons d'hygiène***, l'hôpital pavillonnaire, ce type de conception hospitalière a été remplacé, en 1930 par l'hôpital bloc avec une augmentation des maladies nosocomiales, en voie de régression, maintenant (on redécouvre les règles d'asepsie) ; l'histoire est un éternel recommencement, on regroupe les malades avec l'épée de damoclès de la pourriture d'hôpital.

C'est vrai, qu'actuellement, Péridurale (confort pour la mère : ne pas souffrir) et Accouchements Programmés (confort pour l'accoucheur : diminuer les riques) sont légions, comme il fut un temps, pas si lointain, pour la césarienne (confort pour l'accoucheur : plus de sécurité).

Mais je pense, sincèrement, qu'il il ne faut pas tomber d'un excès dans l'autre.






Ignace Philippe Semmelweis


A lire : "Semmelweis" de Louis-Ferdinand Céline (sa thèse en medecine de 1924) que l'on trouve dans toutes les bonnes librairies.

 

* Il semblerait que Semmelweis a souffert, toute sa vie, d'un Trouble Bipolaire. Il est mort, vraisemblablement, atteint d’une Maladie d’Alzheimer, d’une sorte de septicémie, à la suite des coups administrés par le personnel soignant de l’asile psychiatrique où il avait été interné, car, du fait de sa démence, il était devenu très violent.

** Ce terme vient du temps, au milieu du XVIIIe siècle, où l'on couchait,  tête-bêche, au nombre de trois à six, les malades sur le même lit. On peut lire, à ce propos, "Le nosocomium et la matrice du retiolus" d'Eytan Ellenberg".

*** D'après les théories hygiènistes de l'époque, il fallait que l'air circule.

15/09/2011

L’institutrice de ma fille pense que celle-ci a un autisme

Source : http://www.securikids.fr/parents/maison/sante/911-epileps...
Un site à voir



Là ou ma tendre et douce exerce ses activités professionnelles, une de ses collègues de travail arrive en pleurant et lui raconte que, pour sa fille de quatre ans, la maitresse a notée un comportement bizarre lui faisant évoquer un autisme.

En effet, cet enfant de quatre ans a, par moments, un repli sur soi, ne bouge pas, suspend son geste puis, brutalement, tout reviens à la normale.

Quand ma tendre et douce me raconte ça, je pense illico, je ne sais pourquoi, à ce que l’on appelle, en médecine, une Absence, ou « Petit mal », une sorte d’épilepsie (il n'y a pas UNE épilepsie, mais DES épilepsies). Les Absences se soignent très bien et, le plus souvent, disparaisent à l’adolescence.

La pédiatre de la petite négligeant ce problème (« elle est sensible » dit-elle), moi de conseiller un pédiatre que je connais bien, un médecin hyper compétant, ancien chef de clinique et attaché au CHU, on verra bien ce qu’il en pense, lui, de cet Autisme.

Les instituteurs manquent, parfois, de connaissances basiques en médecine.

Je ne dis pas l'angoisse des parents !



Quelques mots qui peuvent faire peur : Grand Mal, Petit Mal, tomber du Haut Mal.

Les Epilespsies se soignent trés bien de nos jours.

Chacun son métier, les vaches seront bien gardées.




J’ai un Coach

Gregory Capra

Crédit Photo : http://tele.premiere.fr/




Hier matin, à la consultation, une jeune fille de 25 ans, une nouvelle patiente que j’avais vue avant les vacances pour une entorse du poignet au travail (travail d’été chez une grande enseigne de sport (elle est fondue de vélo qu’elle pratique, elle est très sportive), elle travaille dans cette grande enseigne sur fond de harcèlement moral, elle n’avait pas fait la déclaration d’accident du travail, comme elle aurait dû le faire.

Je viens vous voir pour plusieurs choses (aïe, ça recommence !)

 - D’abord en remplissant la Feuille de Soin Electronique (FSE) vous avez coché la case « Médecin Traitant » au lieu de cocher la case « Hors résidence habituelle » c’est ce que m’a dis la sécu, car sur les 32 € ils ne m’ont remboursés que 5 €. Il me faut une feuille de soin papier (FSP) en cochant la bonne case cette fois.
 - J’ai beaucoup moins mal au poignet, grâce à l’attelle que vous m’avez fait porter, mais j’ai toujours un peu mal lors de certains mouvements latéraux.
 - Je dors très mal depuis très longtemps.
 - J’ai très mal au ventre, de façon continue, depuis que j’ai terminée mon travail.
Je n’invente rien quatre actes dans la même consultation, je n’invente rien !

Dans l’ordre :
 - Je rédige une FSP.
 - Je rédige une lettre à la Clinique du Sport, après examen clinique, et hop une échographie (tendinite ?).
 - Pour les troubles du sommeil (troubles de l’endormissement) ? à voir.
 - Pour les douleurs abdominales : la palpation de l’abdomen (tiens un piercing du nombril) révèle très peu de douleurs. La durée des douleurs abdominales semble écarter une Grossesse Extra Utérine (GEU), mais…, elle a fait un test de grossesse en pharmacie qui est négatif. Moi de rédiger un « bon » d’échographie abdominale et une prise de sang, avec, quand même, un test de grossesse. Puis…

Enfin, le vrai motif de la consultation : un problème Psy. Je résume.

Je suis végétarienne, mon père, quand j’étais encore gamine, et qui était alcoolique est parti avec une prostituée, une pute. La dernière fois que j’ai vue mon père, c’est toujours moi qui ai toujours fait la démarche de le rencontrer, il a failli me tuer. Je suis (en concubinage, quel joli mot !) il est mormon, c’est sans avenir, cela ne pourra jamais marcher. Au fait, sa méthode contraceptive : le préservatif et… la méthode du retrait, Monsieur saute en route, quand on sait le taux d’échec de cette « méthode » contraceptive ! Je suis anxieuse surtout le soir quand je rentre à la maison, la journée, je n’ai pas le temps de souffler entre les études (elle termine des études pour être maître d’oeuvre dans le BTP, un métier de Mec) et le reste je me débrouille pour n’avoir aucun moment de repos, cela m’évite de penser. Le soir, par contre… Je n'ai rien pour lutter contre mon anxiété…

J’ai un Coach.

 - Combien vous le payez ?
 - 50 €.

Moi, avec mes 23 € ! Sans compter mes connaissances. Et en plus ma consultation est remboursés par la sécu !

En résumé : cette patiente présente, effectivement, Une comorbidité intéressante : un Trouble Anxieux avec mauvaise estime de soi, un Trouble d’Anxiété Sociale sur personnalité extraverti et, cerise sur le gâteau, ce qui est tout à fait logique avec les pathologies qui précèdent, une conduite d’échec répétitive (« Névrose d’Echec si cher à René Laforgue (cf son ouvrage "Psychopatologie de l'échec") le Psychiatre Psychanalyste de Françoise Dolto).

14/09/2011

Un exemple de comorbidité : Erésipèle de jambe et zona intercostal, rechercher un Diabète

Source : http://www.linternaute.com/

 

Souvent je peste contre les patients qui viennent me voir pour des consultations à rallonges pour la bonne et simple raison qu’ils viennent pour trois ou quatre motifs dan la même consultation. Une phrase me hérisse le poil : « Vous voyez Docteur, je ne suis pas venue pour rien ».

Cette histoire fait exception à la règle.

Une patiente, que je connais ni d’Eve ni d’Adam, consulte sur les conseils de son pharmacien. Elle dit avoir été piquée par un insecte et s’être grattée, elle est donc allée voir son pharmacien pour une pommade. Devant l’étendue de la lésion cutanée, celui-ci me l’adresse à juste raison.

Il y a une croûte et, autour, une très grosse plaque rouge : c’est un magnifique Erésipèle de jambe (une infection cutanée soit à staphylocoque soit à streptocoque à la suite d’une lésion cutanée même minime, regarder une fissure entre les orteils. Cette pathologie se voit plus fréquemment chez les patients diabétiques).

Je prescris donc un traitement antibiotique (Macrolide).

La patiente me dit en outre avoir été piquée, dans le dos, par une autre bestiole ; elle s’est passée, sans succès, de l’eau vinaigrée.

Je lui inspecte le dos, stupéfaction ! Une lésion intercostale rouge avec des coûtes, pas de doute il s’agit d’un Zona intercostal finissant. Une prescription d’antiviral s’impose car au-delà de 50 ans peut apparaitre des douleurs post zostériennes, qui sont des neuropathies périphériques, il faut agir dans les 72 h, dans ce cas, le délai est un peu dépassé. Il est à noter que le Zona se voit souvent chez les gens aux défenses immunitaires diminuées (chez les personnes âgées, corticoïdes, immunosuppresseurs, infection à HIV ou… Diabète).


Cette patiente repart donc avec une ordonnance comprenant un antibiotique et un antiviral (bien que le délai soit "limite") et un ordonnance pour un bilan sanguin comprenant, entre autre, une recherche d’un éventuel diabète.

Cette petite histoire résume bien les deux types de traitements en Médecine : les traitements symptomatiques (les signes) et les traitements étiologiques (la cause).



La Médecine, c’est un métier, ça s’apprend.

13/09/2011

Tir groupé

L'Hydre de Lerne
Souce : http://club.ados.fr/heryn-amlug/galerie-creatures-1994/


 

S’il y a bien une chose que je redoute le plus, c’est bien quand un patient me demande plusieurs actes médicaux dans la même consultation, dans ce cas, c’est la prise de tête et cela me met, tout bonnement, la tête au carré, d’où d’éventuelles erreurs, car l’attention faiblit, le cerveau se brouille dans la masse d’informations délivrées, je ne suis pas l'Hydre de Lerne, ce serpent-dragon mythologique aquatique nanti de plusieurs têtes.



Premier exemple

Juste à la fin de la consultation, au moment où j’allais fermer boutique : la sonnette.

Bonjour madame, que vous arrive t-il ?

Je viens pour un tir groupé.

Ah, bon ?

Oui, il me faut un certificat pour moi, deux pour ma fille aînée et un pour ma fille cadette.

Vous voyez, je ne viens pas pour rien.



Deuxième exemple

Docteur, je dois partir à Madagascar et je viens pour la prévention anti-palustre.

Oui.

Mais, j’ai quelque chose à vous demander.

Oui, quoi ? (moi de penser : que va-t-il encore se passer, que va-t-il me demander ?)

Je voudrais un médicament pour ma sinusite.

Votre sinusite ?

Oui, j’ai vus deux ORL, un dans le privé, l’autre à l’Hôpital, il m’ont fait, chacun, passer un scanner et m’ont dis de voir avec mon généraliste.

Ces deux ORL vous ont dit d’aller voir votre généraliste ?

Oui.

En général c’est l’inverse qui se passe : c’est le généraliste qui envoie au spécialiste.


Et en plus, je n’ai reçu aucune lettre de ces deux spécialistes… et les scanners… vous les avez ?

Non.

Ce genre de situation, je ne le voyais jamais au début de mon installation, certes les conditions de vie des généralistes des villes se sont fort améliorées par rapport aux généralistes des champs (cf la fable de La Fontaine, le rat des villes et le rat des champs), en ce qui concerne, surtout, les visites de nuit qui sont très bien prises en charge par SOS Médecin. SOS Médecins a même ouvert une Maison Médicale prés du CHU de la Grande Ville où il assurent des consultations. Les patients se déplacent, à la Maison Médicale,  pour les petites urgences : du jamais vu !

Certes les conditions de vie des généralistes des villes se sont fort améliorées par rapport aux généralistes des champs, mais pas en ce qui concerne les conditions de l’exercice médical des Médecins des Villes.

O TEMPORA O MORES (Autre temps autre mœurs).

04/09/2011

Un mal de tête accompagnée d’un trouble important de la parole : Une Migraine Basilaire

Source : http://img.over-blog.com/

 

 

Une femme de 40 ans est trouvée par son mari à la rentrée du travail, il devient très inquiet quand il constate d’emblée que sa femme avec d’importants troubles de la parole et de l’élocution (dysarthrie). Le mari téléphone au Médecin Traitant qui conseille de l’amener aux Urgence de l’l’Hôpital Secondaire Local.

Aux urgences une IRM est pratiquée qui écarte le spectre d’un AVC (Accident Vasculaire Cérébral).

Il s’agit donc, fort heureusement d’une Migraine Accompagnée (plus exactement une Migraine Basilaire, ce qui est une contre indication aux TRIPTANS).

En médecine, dans la plus part des cas les pathologies ne sont pas trop préoccupantes, mais, hélas, cependant, assez souvent, il y a, ce que j’appelle, des saloperies.

23/08/2011

Choc Thermique

Choc thermique :

"Lors d'un refroidissement rapide, le cœur est encore chaud et la peau qui elle se refroidit, se rétracte, ce qui peut provoquer des fissures."
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Choc#Choc_thermique

Pyrex :

"Inventé par E.C. Sullivan et W.C. Taylor aux laboratoires Corning Glass Works aux États-Unis en enrichissant une composition de borosilicate. Le verre obtenu supporte des chocs thermiques. Il fut commercialisé dès 1915 sous le nom de Pyrex, aujourd'hui entré dans le langage courant. Le nom « Pyrex » est en fait une marque déposée. Les articles sont produits par la société Newell (rachetée en 2006 par Arc International (ex-Verrerie Cristallerie d'Arques)). Le pyrex se prête au travail au chalumeau."
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyrex

Histoire vécue :

Il n’y a pas si longtemps que cela, ma tendre et douce, a oubliée un plat en Pyrex dans le four et, lors du préchauffage, le four se mit à fumer, ce qui ,attira mon attention. J’ouvris le four et constatais l’étendu du « désastre ».

La suite est intéressante et instructive.

Je retirais prestement le plat du four, versai un peu de ptroduit à vaisselle et…

De l’eau froide.

Le plat claqua instantanément.

Comme quoi,  le pyrex résiste au choc thermique …

Dans une certaine limite.

20/08/2011

La petite histoire de la ville de Listrac Médoc


Au fin fond du Médoc se trouve un petit village du nom de Listrac Médoc.

Je me propose de vous conter brièvement l’étonnante histoire de ce petit village de LISTRAC en Médoc.

Au départ ce village s’appelait TRAC, jusqu'au jour ou Sa Majesté le Roi Louis XIV vint à Bordeaux, on lui construisit, spécialement pour lui, à cette occasion la place Royale qui est maintenant la Place de la Bourse. A cette occasion un Château en Médoc pris le nom de Château Beychevelle (Baisse voile) car il baissa une voile en l'honneur du Roi qui descendait la Garonne.

Le Roi Louis XIV décida de serrer quelques mains de Médocains profonds, on choisi, pour lui, TRAC en Médoc.

En récompense le village s'appela LISTRAC MEDOC (LIS pour Lys et TRAC pour TRAC).

Etonnant non ?


Un lieu dit de Listrac s’appelle le Fourcas (fourcas en patois veut dire en hauteur ce qui donne de bonnes croupes graveleuses pour le vin, car il y a une bonne exposition au soleil), de cette appellation Listrac sont nés les deux très bons châteaux Fourcas Dupré et Fourcas Hosten.

Recette de la piperade façon Docteur Sangsue : Poulet et Thon Basquaise

 Poivrons

 

"La piperade (de l'occitan béarnais piperrada, pipèr: piment rouge, piperrada en castillan) est un accompagnement gastronomique d'origine basque qui est servi généralement avec des viandes et du poisson. Le nom vient de biper (piment en euskara)."

Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Piperade

 

Ingrédients :

1 Kg ½ de tomates de Marmande

2 poivrons (rouge ou verts)

3 tranches de ventrèche

1 oignon

2 échalotes

4 gousses d’ail

1 bouquet garni (persil, thym, laurier)

1 morceau de sucre

 Préparation :

Couper les tranches de ventrèches en morceaux, les faire revenir avec un peu d’huile d’olive, bien les dorer.

 Une fois dorées les réserver.

 Couper les échalotes en rondelles et l’oignons en tranches, les faire blondir dans la graisse des lardons. Une fois dorés, rajoutez-y les lardons et les tomates coupées en dés ainsi que les poivrons. Rajoutez-y l’ail coupé en morceaux et le bouquet garni, et le morceau de sucre (pour atténuer l’acidité de la tomate).

 Saler, poivrer avec du poivre en moulin.

 Laisser cuire à l’étouffée pendant une demie heure, puis laisser réduire la sauce (il faut bien compter plus d’une heure) pour obtenir une sauce épaisse.

 Dégustation :

On peut déguster la piperade avec du poulet juste doré et revenu dans la piperade (pour terminer la cuisson et donner du goût à la préparation). C’est le fameux poulet basquaise.

 

La piperade peut se déguster avec du thon, à la place du poulet (attention, pas trop cuire le thon, sinon c’est sec), c’est le fameux thon basquaise.

 Autrement, avec de pâtes, la piperade se tient bien.

 On peut aussi déguster la piperade froide (avec des pâtes par exemple), avis aux amateurs.

 

 

Poulet basquaise

Source : http://fredkitchen.canalblog.com/archives/2005/11/02/inde...

 

Avec quoi boire un plat à base de piperade ?

En été, un rosé ou un blanc, éventuellement de la bière basque (EKI ou OLDARKI bière au Patxaran, un apéritif basque) on peut aussi boire un Saint Nicolas de Bourgueil bien frais..

En hiver on peut tenter un rouge, un Irrouléguy, un bordeaux ou un vin des Pays de Loire (Chinon, Saint Nicolas de Bourgueil)  feront l'affaire.

07/08/2011

Cuisson des Gambas vivantes en court bouillon façon Docteur Sangsue

Gambas crues

 

Eh oui, les vacances c’est une façon de découvrir de nouveaux horizons culinaires.

 

Pour quatre personnes :

Ingrédients :

 - Des Gambas crues vivantes (Taille 2) à trouver sur les marchés (locaux ou non) ou dans des fermes aquacoles (on peut utiliser des gambas congelées mais c’est bien moins bon). Compter 1 Kg de gambas pour 4 personnes et en plat unique (250 g par personne).

 - Il faut compter un volume d'eau pour trois volume de gambas (dans ce cas 3 l d'eau pour 1 Kg de gambas)

 - Pour ce qui est du sel,  3 litres d'eau pour 125 g de sel fin. Cela équivaut à 40 grammes de sel par litre (sinon les gambas n'auront pas de goût. Ce qui donne la "palatabilité", le bon goût d'un aliment, est donné par le salé, le sucré et le gras). Il faut noter, pour mémoire, que l'eau de mer contient 30 g de sel par litre, ce qui est insuffisant pour la cuisson des crustacés.

 - Poivre concassé du moulin

 - Deux branche de Thym

 - Deux feuilles de laurier

 - Deux Piments de Cayenne

 - 1 cuillère à soupe d'apéritif anisé (très facultatif)


Préparation :

Pour le court bouillon :

Pour 1 Kg de gambas, préparer un court-bouillon avec 3 litres d’eau et une boite de 125 g de sel fin, le poivre concassé du moulin, le piment de Cayenne. le thym, le laurier et, éventuellement, une cuillère d'apéritif anisé.

Cuisson :

Couvrir et porter à ébullition le court-bouillon dans un fait-tout, quand il bout, jeter y les gambas (âmes sensibles s’abstenir).

Couvrir. Quand le court-bouillon bout à nouveau, attendez 5 minutes.

Les Gambas sont cuites.

Égouttez les gambas grâce à une passoire, étalez les bien de façon à ce qu'elles ne se touchent pas.


Dégustation :

Attendez que les gambas refroidissent bien et servez les avec une mayonnaise à l’ail faite maison. Mais c'est vraiment facultatif, tellement les gambas vivantes, cuites de cette façon, se suffisent grandement à elles même.

Avec un vin blanc sec (Bordeaux blanc sec - surtout pas un graves - ou un Muscadet sur lie, ou bien, encore, un gros-plan-du-pays-Nantais), et, éventuellement, un rosé servis bien frais dans un seau à glace.

Où, tout simplement, avec un apéritif anisé dans de l'eau bien fraîche avec deux glaçons.

Bonne dégustation, et... Bonnes vacances, si c'est le cas.

05/08/2011

Cuisson des Mogettes semi-fraîches façon Docteur Sangsue

Mogettes

 

Petite recette culinaire issue de mes pérégrinations vacanciennes. La gastronomie fait, aussi, partie de la culture.

 

"La mogette, parfois orthographiée mojhette ou mojette (voir l’article Parlanjhe), est un haricot blanc sec de l’espèce Phaseolus vulgaris, également appelé « lingot ».

Spécialité culinaire de Vendée et du Poitou-Charentes, elle se déguste traditionnellement avec le jambon vendéen ou encore bien chaude sur une tartine grillée frottée à l'ail et bien beurrée (gralée de mogette)."
Source Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mogette


Je vous propose la recette  de la cuisson des mojette façon Docteur Sangsue.

Ingrédients :
3 kilos de Mogettes à ouvrir pour extraire les haricots
Des lardons
Couenne de porc (pas indispensable)
1 oignon
1 belle carottes
2 belles tomates
1 bouquet garni (ail,thym, laurier, persil)

Préparation :

Il faut d'abord écosser la bête (les mogettes).

Couper l’oignon en lamelles.
Dans une cocotte-minute, faites revenir les lardons, quand ils sont bien dorés et ont craché leur gras, les réserver.
Faites revenir l’oignon jusqu’à ce qu’il soit bien doré, rajoutez-y la carotte dès le début, s’il n’y a pas assez de gras, rajoutez un peu d’huile d’olive.
Quand l’oignon est bien doré, rajouter les tomates concassées et le bouquet garni.

On obtient une sorte de purée rouge et odorante.

Cuisson :
Il ne reste plus qu’à mettre les mogettes dans la cocotte-minute, les recouvrir d’eau et les faire cuire 10 minutes.

Les mogettes accompagnent à ravir un gigot de mouton.

Comme vin, un vin léger, un vin rouge de l’Ile de Ré.

27/07/2011

Combien de photos tiennent dans une carte SD ?

 Carte SD

 

 

Petit problème de mathématique du niveau de CM 2, pour répondre à la question d’une Visiteuse Médicale, l’autre jour, et où je n’ai pu répondre, car pris à froid.

 Quelques définitions de base :

 Les cartes SD, stockent les photos des APN (Appareil Photo Numérique), la carte SD, c’ est de la mémoire Flash, c'est-à-dire que ce n’est, ni plus ni moins, qu’une clé USB de faible capacité (on trouve des clé USB de 16 voire 32 Go).

 On trouve des cartes de différentes capacité : 1 Go, 2 Go, 4 Go, 8 Go, 16 Go voire 32 Go.

 Combien peut on mettre de photos dans ces cartes SD en fonction des différentes capacités.

 Petit rappel : La capacité de mémoire se mesure en octets et ainsi :

 

-1 Ko (Kilo octet) fait environ 1000 Octets (en fait 1024 octets)

- 1 Mo (Méga octet) fait environ 1000 Ko

- 1 Go (Giga octet) fait environ 1000 Mo

 

Pour l’anecdote, et pour le plaisir :

 - 1 To (Téra octet) fait environ 1000 Go, c’est la capacité d’un bon disque dur de maintenant.

 

Maintenant passons au calcul :

 Quelle place occupe une photo sur la carte SD ; en Haute Résolution, 1 Mo et, en Basse Résolution, 500 Ko

 Sur une Carte de 1 Go on peut donc stocker 1000 à 2000 photos selon la résolution de la photo.

 

- Carte de 2 Go 2000 à 4000 photos

- Carte de 4 Go 4000 à 8000 photos

- Carte de 8 Go 8000 à 16000 photos.

 

Combien de temps peut durer une carte SD ?

 A raison de 10 photos, en moyenne par semaine soit 40 photos par mois (cela fait beaucoup), une carte SD tiendra :

 

- Carte de 1 Go 25 à 50 semaines, soit, environ de 6 mois à 1 an d’autonomie !

- Carte de 2 Go 50 à 100 semaines soit environ de 1 à 2 ans d’autonomie !

- Carte de 4 Go 100 à 200 semaines soit environ de 2 ans à 4 ans !

- Carte de 8 Go 200 à 400 semaines soit environ de 4 ans à 8 ans !!!.

 

Une carte SD de 1 à 2 Go suffit largement.

 

Personnellement, je conseille une carte de 1 Go que vous pouvez garder comme les pellicules d’antan pour faire des « retirages », toujours garder l’original ! Cela représente une carte par an, ce qui est pratique à stoker.

 

Moralité :

 Sur un disque dur externe d’un To on stocke pour 6 mille mois (120 ans) à 1000 ans, à condition de ne stocker que des phots bien évidemment.

 

Une vie n’y suffirait pas !