25/10/2011
La pissotière de l'impératrice
Contrairement à ce que vous pourriez penser, ce titre ne désigne pas quelque vespasienne impériale.
Il s’agit, en réalité, d’un vin de Bordeaux, dans l’appellation Bordeaux Supérieur.
Ce vignoble se situe au nord ouest de Saint-Emilion.
Pourquoi porte-t-il ce nom pour le moins original.
La petite histoire raconte que l’Impératrice Joséphine de Beauharnais, dont le mariage fut dissout très peu de temps après, accompagnait Napoléon vers les guerres d’Espagne fut prise, subitement, d’un besoin pressant, justement devant cette parcelle, d’où le nom qui immortalisa l’endroit de l’impérial (et impérieux) besoin.
Cette histoire me fait penser à un autre empereur, l'empereur Vespasien.
L'argent n'a pas d'odeur, l'impôt sur l'urine et les vespasiennes :
Une vespasienne est un urinoir public pour hommes, placé sur les trottoirs ou dans des aires publiques.
La vespasienne doit son nom à l'empereur romain Vespasien, qui a crée un impôt spécial atteignant la collecte de l'urine, utilisée par les teinturiers pour préparer les étoffes avant de les mettre en couleur ou, quelquefois, pour dégraisser les laines, les étoffes.
Moqué pour cet impôt, il aurait répondu : « L'argent n'a pas d'odeur » (« pecunia non olet »), phrase devenue proverbiale.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vespasienne
Source: http://blogs.ionis-group.com/iseg/bordeaux/
Référence :
http://lenaweb.voila.net/Josephine.htm
http://www.journalepicurien.com/tag/uriner/
12:52 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Ecologie, Economie, Gastronomie, Histoire, Humour, Mots, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
09/10/2011
Carré d’agneau cuit au four et piqué de romarin
Avant, Je ne comprenais pas pourquoi les carrés d’agneau étaient présentés les côtes apparentes au bout de la pièce (cette préparation que fait le boucher s’appelle « manchonner »), jusqu’au jour ou j’ai cuisiné deux carrés d’agneau.
L’explication est dans le texte
Ingrédients :
Carré d'agneau rôti pour 4 personnes :
- 2 carrés d'agneau (comptez 2 ou 3 côtes par personne) de 550 à 600 g. Les carrés d’agneau doivent être manchonnées (bouts des côtes apparentes).
- du romarin.
- sel poivre du moulin
Préparation :
- Piquer des feuilles de romarin dans le carré d’agneau.
- Préchauffez votre four.
- Mettez votre carré sur un plat en entrelaçant le bout des côtes entres elles pour que les carrés tiennent debout (d’où l’intérêt que les carrés soient manchonnés), salez poivrez, installez les carrés au four.
Cuisson :
10 à 12 minutes. Ce temps est indicatif, les carrés doivent être « rosés » (terme consacré, équivalent du saignant pour le bœuf).
Service :
Découpez votre carré d'agneau et sur chaque assiette mettez 2 ou 3 côtes.
Régalez vous les papilles.
Vin :
En allant au Monop(rix)* du centre de la grande ville je suis tombé, par hasard, sur les carrés d'agneau, ce fut l'idée du repas. En poussant plus loin mes investigation au rayon vin, je tombais sur une affaire, pour 13 €, un Château Couffran 2001, un Haut Médoc que je connais bien, ce fut le premier bon vin que j'ai dégusté et apprécié dans ma, déjà longue, carrière oenophile.
Ce vin avait 10 ans, le nez (l'odeur) pas trés développé, la robe, la couleur, bien tuilée, cela est typique des vins vieux. En bouche, les tannins étaient bien fondus (les tannins c'est ce qui donne l'astringeance, l'âpreté du vin), avec l'âge, les tannins ont tendance à diminuer en âpreté on dit que le vin s'arrondit en bouche. La longueur en bouche était moyenne (ce n'est pas un trés grand cru).
Bref, un trés bon vin, vu le prix, une trés bonne affaire.
Dans les magasins, les vins qui commencent a viellir sont moins cher que les jeunes.
Un vin jeune est entre 2 et 5 ans et un vin vieux entre 10 à 15 ans, au delà, il y a de fortes chances qu'il soit dépassé, je parle là des vins dits de garde.
* Jusqu'à présent, je n'ai jamais été déçu par les MONOPRIX.
17:09 Publié dans Anecdote, Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Mots, Potins, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
02/10/2011
La méthode Ogino : La petite histoire d’une méthode contraceptive écologique mais peu fiable
Source : http://beaujarret.fiftiz.fr/
Tout le monde a entendu parler de la Méthode Ogino.
Tout le monde croit que c’est une méthode contraceptive.
Eh bien, ce n’est pas du tout ça.
Le pauvre Ogino ne doit pas arrêter de se retourner dans sa tombe, déjà de son vivant…
Kyusaku Ogino était un gynécologue japonais qui, en 1924, découvrit la loi qui porte son nom : La « Loi Ogino ». D’après la physiologie du cycle menstruel, découvert par lui, il donnait la période de fécondité du cycle menstruel, ce qui permettait aux couples désirant un enfant, de gérer l'acte procréatif avec un maximum de chance de succès (on est ici dans la statistique).
Cette méthode, au début, n’était pas du tout une méthode contraceptive, elle était tout à fait à l’opposé.
En 1928, un gynécologue autrichien, Hermann Knaus, confirma la loi Ogino, et rajouta son nom à la loi qui s’appela, désormais : La « Loi Ogino-Knaus ». Mais, lui, déforma la loi Ogino en disant que la Loi Ogino-Knaus pouvait être utilisée comme méthode contraceptive.
Ogino s’opposa à cette dérive, disant qu’il y aurait trop d’échec et que ça conduirait à un nombre importent de grossesses non désiré, avec un risque, important, d’avortements.
Le taux d'échec, avec la méthode Ogino Knaus, est de… 28 % !*
Alors que le taux d’échec du bon vieux préservatif est, seulement, de… 4 % !*
La méthode Ogino fut utilisée larga manu dans les années 50, elle fut d’ailleurs reconnue, comme méthode contraceptive, par l’Eglise Catholique, en 1951.
Comme Ogino l'avait prédit, On ne compte plus les grossesse non désirées qui ont données le jour aux "bébés Ogino", on devrait dire, plutôt, aux "bébés Knaus".
La pilule contraceptive fut mise au point, en 1958, par Grégory Pincus. Elle fut commercialisée en Amérique à partir de 1960, elle ne fut autorisée, en France, qu’en 1967, grâce à la Loi Neuwirth. Le taux d’échec de la contraception orale, lors d’une bonne utilisation (pas d’oubli) est de 0,3 %*. Mais, là, c’est une autre histoire.
* Efficacité des méthodes contraceptives :
http://fr.wikipedia.org/
Témoignage : http://www.ciao.fr/Par_D__Avis_556080
Pour ceux que cela intéresse, calculette Ogino :
http://www.aly-abbara.com/
A lire :
http://beaujarret.fiftiz.fr/
"L'Œuvre de Dieu, la part du Diable" (titre original : The Cider House Rules), roman de l'écrivain américain John Irving publié en 1985.
22:53 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Histoire, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Livre, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
17/09/2011
Vers un Accouchement Moderne Démesuré : Les excès de l'Accouchement Programmé et de la Péridurale
J'ai comme habitude, cela m'arrive, rarement, de publier dans mon blog, un commentaire que j'ai laissé sur un autre blog et concernant un article qui m'a beaucoup plu, car très pertinent.
Le blog est celui de "Péripéties d'un 7nain en Tchéquie" et cet article s'intitule "Et la liberté d'accoucher?".
Je vous conseille vivement de lire cet article.
Commentaire (un peu remanié) de cet article
J'emploierai plutôt le terme de "Poule en Batterie" pour désigner la future maman. Là où, effectivement, il y a excès, c'est sur la "Péridurale" et l'"Accouchement Programmé", un peu moins pour la "Césarienne".
Tout acte médical est potentiellement responsable d'effets iatrogènes : par exemple, histoire vécue, récemment, par une de mes patiente ; péridurale trop poussée, la patiente ne ressent plus rien et ne peut pas pousser, pose de spatules, atteinte du plancher pelvien => Incontinence Urinaire d'Effort.
Par contre, l'Accouchement à Domicile (AAD), me pose question, il peut y avoir soucis si, par exemple, il y a un problème hémorragique ou un problème néonatal pour le nouveau né.
A l'époque de Semmelweis*, l'inventeur de l'Aseptie, il valait mieux, effectivement, accoucher chez soi plutôt qu'à l'hôpital, tout au moins dans la partie octroyée aux médecins (par opposition à celle des sages femmes), et ce, à cause de la Fièvre Puerpérale (qui est une Infection Nosocomiale), certes, de nos jours, la "Pourriture d'Hôpital"** (Infections Nosocomiales) existe toujours, mais, heureusement, exceptionnellement.
Tout au plus peut on se poser question sur la fermeture généralisée, pour des raisons de rentabilité, mais aussi de sécurité, de toutes les maternités de proximité, pour ne laisser que des maternités mammouth à haut rendement, mais plus sures car prés de la banque du sang et du néo natal, mais à risque potentiel, plus élevé, d'Infections Nosocomiales.
Cela est dans la continuité de l'histoire récente des hôpitaux, au XIX siècle est apparu, pour des raisons d'hygiène***, l'hôpital pavillonnaire, ce type de conception hospitalière a été remplacé, en 1930 par l'hôpital bloc avec une augmentation des maladies nosocomiales, en voie de régression, maintenant (on redécouvre les règles d'asepsie) ; l'histoire est un éternel recommencement, on regroupe les malades avec l'épée de damoclès de la pourriture d'hôpital.
C'est vrai, qu'actuellement, Péridurale (confort pour la mère : ne pas souffrir) et Accouchements Programmés (confort pour l'accoucheur : diminuer les riques) sont légions, comme il fut un temps, pas si lointain, pour la césarienne (confort pour l'accoucheur : plus de sécurité).
Mais je pense, sincèrement, qu'il il ne faut pas tomber d'un excès dans l'autre.
Ignace Philippe Semmelweis
A lire : "Semmelweis" de Louis-Ferdinand Céline (sa thèse en medecine de 1924) que l'on trouve dans toutes les bonnes librairies.
* Il semblerait que Semmelweis a souffert, toute sa vie, d'un Trouble Bipolaire. Il est mort, vraisemblablement, atteint d’une Maladie d’Alzheimer, d’une sorte de septicémie, à la suite des coups administrés par le personnel soignant de l’asile psychiatrique où il avait été interné, car, du fait de sa démence, il était devenu très violent.
** Ce terme vient du temps, au milieu du XVIIIe siècle, où l'on couchait, tête-bêche, au nombre de trois à six, les malades sur le même lit. On peut lire, à ce propos, "Le nosocomium et la matrice du retiolus" d'Eytan Ellenberg".
*** D'après les théories hygiènistes de l'époque, il fallait que l'air circule.
20:07 Publié dans Actualité, Anecdote, Blog, Culture, Histoire, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le site du jour, Livre, Médecine, Mots, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (16)
15/09/2011
L’institutrice de ma fille pense que celle-ci a un autisme
Source : http://www.securikids.fr/parents/maison/sante/911-epileps...
Un site à voir
Là ou ma tendre et douce exerce ses activités professionnelles, une de ses collègues de travail arrive en pleurant et lui raconte que, pour sa fille de quatre ans, la maitresse a notée un comportement bizarre lui faisant évoquer un autisme.
En effet, cet enfant de quatre ans a, par moments, un repli sur soi, ne bouge pas, suspend son geste puis, brutalement, tout reviens à la normale.
Quand ma tendre et douce me raconte ça, je pense illico, je ne sais pourquoi, à ce que l’on appelle, en médecine, une Absence, ou « Petit mal », une sorte d’épilepsie (il n'y a pas UNE épilepsie, mais DES épilepsies). Les Absences se soignent très bien et, le plus souvent, disparaisent à l’adolescence.
La pédiatre de la petite négligeant ce problème (« elle est sensible » dit-elle), moi de conseiller un pédiatre que je connais bien, un médecin hyper compétant, ancien chef de clinique et attaché au CHU, on verra bien ce qu’il en pense, lui, de cet Autisme.
Les instituteurs manquent, parfois, de connaissances basiques en médecine.
Je ne dis pas l'angoisse des parents !
Quelques mots qui peuvent faire peur : Grand Mal, Petit Mal, tomber du Haut Mal.
Les Epilespsies se soignent trés bien de nos jours.
Chacun son métier, les vaches seront bien gardées.
23:49 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
J’ai un Coach
Gregory Capra
Crédit Photo : http://tele.premiere.fr/
Hier matin, à la consultation, une jeune fille de 25 ans, une nouvelle patiente que j’avais vue avant les vacances pour une entorse du poignet au travail (travail d’été chez une grande enseigne de sport (elle est fondue de vélo qu’elle pratique, elle est très sportive), elle travaille dans cette grande enseigne sur fond de harcèlement moral, elle n’avait pas fait la déclaration d’accident du travail, comme elle aurait dû le faire.
Je viens vous voir pour plusieurs choses (aïe, ça recommence !)
- D’abord en remplissant la Feuille de Soin Electronique (FSE) vous avez coché la case « Médecin Traitant » au lieu de cocher la case « Hors résidence habituelle » c’est ce que m’a dis la sécu, car sur les 32 € ils ne m’ont remboursés que 5 €. Il me faut une feuille de soin papier (FSP) en cochant la bonne case cette fois.
- J’ai beaucoup moins mal au poignet, grâce à l’attelle que vous m’avez fait porter, mais j’ai toujours un peu mal lors de certains mouvements latéraux.
- Je dors très mal depuis très longtemps.
- J’ai très mal au ventre, de façon continue, depuis que j’ai terminée mon travail.
Je n’invente rien quatre actes dans la même consultation, je n’invente rien !
Dans l’ordre :
- Je rédige une FSP.
- Je rédige une lettre à la Clinique du Sport, après examen clinique, et hop une échographie (tendinite ?).
- Pour les troubles du sommeil (troubles de l’endormissement) ? à voir.
- Pour les douleurs abdominales : la palpation de l’abdomen (tiens un piercing du nombril) révèle très peu de douleurs. La durée des douleurs abdominales semble écarter une Grossesse Extra Utérine (GEU), mais…, elle a fait un test de grossesse en pharmacie qui est négatif. Moi de rédiger un « bon » d’échographie abdominale et une prise de sang, avec, quand même, un test de grossesse. Puis…
Enfin, le vrai motif de la consultation : un problème Psy. Je résume.
Je suis végétarienne, mon père, quand j’étais encore gamine, et qui était alcoolique est parti avec une prostituée, une pute. La dernière fois que j’ai vue mon père, c’est toujours moi qui ai toujours fait la démarche de le rencontrer, il a failli me tuer. Je suis (en concubinage, quel joli mot !) il est mormon, c’est sans avenir, cela ne pourra jamais marcher. Au fait, sa méthode contraceptive : le préservatif et… la méthode du retrait, Monsieur saute en route, quand on sait le taux d’échec de cette « méthode » contraceptive ! Je suis anxieuse surtout le soir quand je rentre à la maison, la journée, je n’ai pas le temps de souffler entre les études (elle termine des études pour être maître d’oeuvre dans le BTP, un métier de Mec) et le reste je me débrouille pour n’avoir aucun moment de repos, cela m’évite de penser. Le soir, par contre… Je n'ai rien pour lutter contre mon anxiété…
J’ai un Coach.
- Combien vous le payez ?
- 50 €.
Moi, avec mes 23 € ! Sans compter mes connaissances. Et en plus ma consultation est remboursés par la sécu !
En résumé : cette patiente présente, effectivement, Une comorbidité intéressante : un Trouble Anxieux avec mauvaise estime de soi, un Trouble d’Anxiété Sociale sur personnalité extraverti et, cerise sur le gâteau, ce qui est tout à fait logique avec les pathologies qui précèdent, une conduite d’échec répétitive (« Névrose d’Echec si cher à René Laforgue (cf son ouvrage "Psychopatologie de l'échec") le Psychiatre Psychanalyste de Françoise Dolto).
09:56 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (16)
14/09/2011
Un exemple de comorbidité : Erésipèle de jambe et zona intercostal, rechercher un Diabète
Source : http://www.linternaute.com/
Souvent je peste contre les patients qui viennent me voir pour des consultations à rallonges pour la bonne et simple raison qu’ils viennent pour trois ou quatre motifs dan la même consultation. Une phrase me hérisse le poil : « Vous voyez Docteur, je ne suis pas venue pour rien ».
Cette histoire fait exception à la règle.
Une patiente, que je connais ni d’Eve ni d’Adam, consulte sur les conseils de son pharmacien. Elle dit avoir été piquée par un insecte et s’être grattée, elle est donc allée voir son pharmacien pour une pommade. Devant l’étendue de la lésion cutanée, celui-ci me l’adresse à juste raison.
Il y a une croûte et, autour, une très grosse plaque rouge : c’est un magnifique Erésipèle de jambe (une infection cutanée soit à staphylocoque soit à streptocoque à la suite d’une lésion cutanée même minime, regarder une fissure entre les orteils. Cette pathologie se voit plus fréquemment chez les patients diabétiques).
Je prescris donc un traitement antibiotique (Macrolide).
La patiente me dit en outre avoir été piquée, dans le dos, par une autre bestiole ; elle s’est passée, sans succès, de l’eau vinaigrée.
Je lui inspecte le dos, stupéfaction ! Une lésion intercostale rouge avec des coûtes, pas de doute il s’agit d’un Zona intercostal finissant. Une prescription d’antiviral s’impose car au-delà de 50 ans peut apparaitre des douleurs post zostériennes, qui sont des neuropathies périphériques, il faut agir dans les 72 h, dans ce cas, le délai est un peu dépassé. Il est à noter que le Zona se voit souvent chez les gens aux défenses immunitaires diminuées (chez les personnes âgées, corticoïdes, immunosuppresseurs, infection à HIV ou… Diabète).
Cette patiente repart donc avec une ordonnance comprenant un antibiotique et un antiviral (bien que le délai soit "limite") et un ordonnance pour un bilan sanguin comprenant, entre autre, une recherche d’un éventuel diabète.
Cette petite histoire résume bien les deux types de traitements en Médecine : les traitements symptomatiques (les signes) et les traitements étiologiques (la cause).
La Médecine, c’est un métier, ça s’apprend.
15:40 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Mots, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
13/09/2011
Tir groupé
L'Hydre de Lerne
Souce : http://club.ados.fr/heryn-amlug/galerie-creatures-1994/
S’il y a bien une chose que je redoute le plus, c’est bien quand un patient me demande plusieurs actes médicaux dans la même consultation, dans ce cas, c’est la prise de tête et cela me met, tout bonnement, la tête au carré, d’où d’éventuelles erreurs, car l’attention faiblit, le cerveau se brouille dans la masse d’informations délivrées, je ne suis pas l'Hydre de Lerne, ce serpent-dragon mythologique aquatique nanti de plusieurs têtes.
Premier exemple
Juste à la fin de la consultation, au moment où j’allais fermer boutique : la sonnette.
Bonjour madame, que vous arrive t-il ?
Je viens pour un tir groupé.
Ah, bon ?
Oui, il me faut un certificat pour moi, deux pour ma fille aînée et un pour ma fille cadette.
Vous voyez, je ne viens pas pour rien.
Deuxième exemple
Docteur, je dois partir à Madagascar et je viens pour la prévention anti-palustre.
Oui.
Mais, j’ai quelque chose à vous demander.
Oui, quoi ? (moi de penser : que va-t-il encore se passer, que va-t-il me demander ?)
Je voudrais un médicament pour ma sinusite.
Votre sinusite ?
Oui, j’ai vus deux ORL, un dans le privé, l’autre à l’Hôpital, il m’ont fait, chacun, passer un scanner et m’ont dis de voir avec mon généraliste.
Ces deux ORL vous ont dit d’aller voir votre généraliste ?
Oui.
En général c’est l’inverse qui se passe : c’est le généraliste qui envoie au spécialiste.
Et en plus, je n’ai reçu aucune lettre de ces deux spécialistes… et les scanners… vous les avez ?
Non.
Ce genre de situation, je ne le voyais jamais au début de mon installation, certes les conditions de vie des généralistes des villes se sont fort améliorées par rapport aux généralistes des champs (cf la fable de La Fontaine, le rat des villes et le rat des champs), en ce qui concerne, surtout, les visites de nuit qui sont très bien prises en charge par SOS Médecin. SOS Médecins a même ouvert une Maison Médicale prés du CHU de la Grande Ville où il assurent des consultations. Les patients se déplacent, à la Maison Médicale, pour les petites urgences : du jamais vu !
Certes les conditions de vie des généralistes des villes se sont fort améliorées par rapport aux généralistes des champs, mais pas en ce qui concerne les conditions de l’exercice médical des Médecins des Villes.
O TEMPORA O MORES (Autre temps autre mœurs).
13:51 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Médecine, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
04/09/2011
Un mal de tête accompagnée d’un trouble important de la parole : Une Migraine Basilaire
Source : http://img.over-blog.com/
Une femme de 40 ans est trouvée par son mari à la rentrée du travail, il devient très inquiet quand il constate d’emblée que sa femme avec d’importants troubles de la parole et de l’élocution (dysarthrie). Le mari téléphone au Médecin Traitant qui conseille de l’amener aux Urgence de l’l’Hôpital Secondaire Local.
Aux urgences une IRM est pratiquée qui écarte le spectre d’un AVC (Accident Vasculaire Cérébral).
Il s’agit donc, fort heureusement d’une Migraine Accompagnée (plus exactement une Migraine Basilaire, ce qui est une contre indication aux TRIPTANS).
En médecine, dans la plus part des cas les pathologies ne sont pas trop préoccupantes, mais, hélas, cependant, assez souvent, il y a, ce que j’appelle, des saloperies.
13:29 Publié dans Anecdote, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
23/08/2011
Choc Thermique
Choc thermique :
"Lors d'un refroidissement rapide, le cœur est encore chaud et la peau qui elle se refroidit, se rétracte, ce qui peut provoquer des fissures."
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Choc#Choc_thermique
Pyrex :
"Inventé par E.C. Sullivan et W.C. Taylor aux laboratoires Corning Glass Works aux États-Unis en enrichissant une composition de borosilicate. Le verre obtenu supporte des chocs thermiques. Il fut commercialisé dès 1915 sous le nom de Pyrex, aujourd'hui entré dans le langage courant. Le nom « Pyrex » est en fait une marque déposée. Les articles sont produits par la société Newell (rachetée en 2006 par Arc International (ex-Verrerie Cristallerie d'Arques)). Le pyrex se prête au travail au chalumeau."
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyrex
Histoire vécue :
Il n’y a pas si longtemps que cela, ma tendre et douce, a oubliée un plat en Pyrex dans le four et, lors du préchauffage, le four se mit à fumer, ce qui ,attira mon attention. J’ouvris le four et constatais l’étendu du « désastre ».
La suite est intéressante et instructive.
Je retirais prestement le plat du four, versai un peu de ptroduit à vaisselle et…
De l’eau froide.
Le plat claqua instantanément.
Comme quoi, le pyrex résiste au choc thermique …
Dans une certaine limite.
09:26 Publié dans Anecdote, Bricolage, Cuisine, Culture, Gastronomie, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
20/08/2011
La petite histoire de la ville de Listrac Médoc
Au fin fond du Médoc se trouve un petit village du nom de Listrac Médoc.
Je me propose de vous conter brièvement l’étonnante histoire de ce petit village de LISTRAC en Médoc.
Au départ ce village s’appelait TRAC, jusqu'au jour ou Sa Majesté le Roi Louis XIV vint à Bordeaux, on lui construisit, spécialement pour lui, à cette occasion la place Royale qui est maintenant la Place de la Bourse. A cette occasion un Château en Médoc pris le nom de Château Beychevelle (Baisse voile) car il baissa une voile en l'honneur du Roi qui descendait la Garonne.
Le Roi Louis XIV décida de serrer quelques mains de Médocains profonds, on choisi, pour lui, TRAC en Médoc.
En récompense le village s'appela LISTRAC MEDOC (LIS pour Lys et TRAC pour TRAC).
Etonnant non ?
Un lieu dit de Listrac s’appelle le Fourcas (fourcas en patois veut dire en hauteur ce qui donne de bonnes croupes graveleuses pour le vin, car il y a une bonne exposition au soleil), de cette appellation Listrac sont nés les deux très bons châteaux Fourcas Dupré et Fourcas Hosten.
Recette de la piperade façon Docteur Sangsue : Poulet et Thon Basquaise
Poivrons
"La piperade (de l'occitan béarnais piperrada, pipèr: piment rouge, piperrada en castillan) est un accompagnement gastronomique d'origine basque qui est servi généralement avec des viandes et du poisson. Le nom vient de biper (piment en euskara)."
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Piperade
Ingrédients :
1 Kg ½ de tomates de Marmande
2 poivrons (rouge ou verts)
3 tranches de ventrèche
1 oignon
2 échalotes
4 gousses d’ail
1 bouquet garni (persil, thym, laurier)
1 morceau de sucre
Préparation :
Couper les tranches de ventrèches en morceaux, les faire revenir avec un peu d’huile d’olive, bien les dorer.
Une fois dorées les réserver.
Couper les échalotes en rondelles et l’oignons en tranches, les faire blondir dans la graisse des lardons. Une fois dorés, rajoutez-y les lardons et les tomates coupées en dés ainsi que les poivrons. Rajoutez-y l’ail coupé en morceaux et le bouquet garni, et le morceau de sucre (pour atténuer l’acidité de la tomate).
Saler, poivrer avec du poivre en moulin.
Laisser cuire à l’étouffée pendant une demie heure, puis laisser réduire la sauce (il faut bien compter plus d’une heure) pour obtenir une sauce épaisse.
Dégustation :
On peut déguster la piperade avec du poulet juste doré et revenu dans la piperade (pour terminer la cuisson et donner du goût à la préparation). C’est le fameux poulet basquaise.
La piperade peut se déguster avec du thon, à la place du poulet (attention, pas trop cuire le thon, sinon c’est sec), c’est le fameux thon basquaise.
Autrement, avec de pâtes, la piperade se tient bien.
On peut aussi déguster la piperade froide (avec des pâtes par exemple), avis aux amateurs.
Poulet basquaise
Source : http://fredkitchen.canalblog.com/archives/2005/11/02/inde...
Avec quoi boire un plat à base de piperade ?
En été, un rosé ou un blanc, éventuellement de la bière basque (EKI ou OLDARKI bière au Patxaran, un apéritif basque) on peut aussi boire un Saint Nicolas de Bourgueil bien frais..
En hiver on peut tenter un rouge, un Irrouléguy, un bordeaux ou un vin des Pays de Loire (Chinon, Saint Nicolas de Bourgueil) feront l'affaire.
19:39 Publié dans Cuisine, Culture, Gastronomie, Loisirs, Mots, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
07/08/2011
Cuisson des Gambas vivantes en court bouillon façon Docteur Sangsue
Gambas crues
Eh oui, les vacances c’est une façon de découvrir de nouveaux horizons culinaires.
Pour quatre personnes :
Ingrédients :
- Des Gambas crues vivantes (Taille 2) à trouver sur les marchés (locaux ou non) ou dans des fermes aquacoles (on peut utiliser des gambas congelées mais c’est bien moins bon). Compter 1 Kg de gambas pour 4 personnes et en plat unique (250 g par personne).
- Il faut compter un volume d'eau pour trois volume de gambas (dans ce cas 3 l d'eau pour 1 Kg de gambas)
- Pour ce qui est du sel, 3 litres d'eau pour 125 g de sel fin. Cela équivaut à 40 grammes de sel par litre (sinon les gambas n'auront pas de goût. Ce qui donne la "palatabilité", le bon goût d'un aliment, est donné par le salé, le sucré et le gras). Il faut noter, pour mémoire, que l'eau de mer contient 30 g de sel par litre, ce qui est insuffisant pour la cuisson des crustacés.
- Poivre concassé du moulin
- Deux branche de Thym
- Deux feuilles de laurier
- Deux Piments de Cayenne
- 1 cuillère à soupe d'apéritif anisé (très facultatif)
Préparation :
Pour le court bouillon :
Pour 1 Kg de gambas, préparer un court-bouillon avec 3 litres d’eau et une boite de 125 g de sel fin, le poivre concassé du moulin, le piment de Cayenne. le thym, le laurier et, éventuellement, une cuillère d'apéritif anisé.
Cuisson :
Couvrir et porter à ébullition le court-bouillon dans un fait-tout, quand il bout, jeter y les gambas (âmes sensibles s’abstenir).
Couvrir. Quand le court-bouillon bout à nouveau, attendez 5 minutes.
Les Gambas sont cuites.
Égouttez les gambas grâce à une passoire, étalez les bien de façon à ce qu'elles ne se touchent pas.
Dégustation :
Attendez que les gambas refroidissent bien et servez les avec une mayonnaise à l’ail faite maison. Mais c'est vraiment facultatif, tellement les gambas vivantes, cuites de cette façon, se suffisent grandement à elles même.
Avec un vin blanc sec (Bordeaux blanc sec - surtout pas un graves - ou un Muscadet sur lie, ou bien, encore, un gros-plan-du-pays-Nantais), et, éventuellement, un rosé servis bien frais dans un seau à glace.
Où, tout simplement, avec un apéritif anisé dans de l'eau bien fraîche avec deux glaçons.
Bonne dégustation, et... Bonnes vacances, si c'est le cas.
13:58 Publié dans Actualité, Cuisine, Fête, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Shopping, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
05/08/2011
Cuisson des Mogettes semi-fraîches façon Docteur Sangsue
Mogettes
Petite recette culinaire issue de mes pérégrinations vacanciennes. La gastronomie fait, aussi, partie de la culture.
"La mogette, parfois orthographiée mojhette ou mojette (voir l’article Parlanjhe), est un haricot blanc sec de l’espèce Phaseolus vulgaris, également appelé « lingot ».
Spécialité culinaire de Vendée et du Poitou-Charentes, elle se déguste traditionnellement avec le jambon vendéen ou encore bien chaude sur une tartine grillée frottée à l'ail et bien beurrée (gralée de mogette)."
Source Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mogette
Je vous propose la recette de la cuisson des mojette façon Docteur Sangsue.
Ingrédients :
3 kilos de Mogettes à ouvrir pour extraire les haricots
Des lardons
Couenne de porc (pas indispensable)
1 oignon
1 belle carottes
2 belles tomates
1 bouquet garni (ail,thym, laurier, persil)
Préparation :
Il faut d'abord écosser la bête (les mogettes).
Couper l’oignon en lamelles.
Dans une cocotte-minute, faites revenir les lardons, quand ils sont bien dorés et ont craché leur gras, les réserver.
Faites revenir l’oignon jusqu’à ce qu’il soit bien doré, rajoutez-y la carotte dès le début, s’il n’y a pas assez de gras, rajoutez un peu d’huile d’olive.
Quand l’oignon est bien doré, rajouter les tomates concassées et le bouquet garni.
On obtient une sorte de purée rouge et odorante.
Cuisson :
Il ne reste plus qu’à mettre les mogettes dans la cocotte-minute, les recouvrir d’eau et les faire cuire 10 minutes.
Les mogettes accompagnent à ravir un gigot de mouton.
Comme vin, un vin léger, un vin rouge de l’Ile de Ré.
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27/07/2011
Combien de photos tiennent dans une carte SD ?
Carte SD
Petit problème de mathématique du niveau de CM 2, pour répondre à la question d’une Visiteuse Médicale, l’autre jour, et où je n’ai pu répondre, car pris à froid.
Quelques définitions de base :
Les cartes SD, stockent les photos des APN (Appareil Photo Numérique), la carte SD, c’ est de la mémoire Flash, c'est-à-dire que ce n’est, ni plus ni moins, qu’une clé USB de faible capacité (on trouve des clé USB de 16 voire 32 Go).
On trouve des cartes de différentes capacité : 1 Go, 2 Go, 4 Go, 8 Go, 16 Go voire 32 Go.
Combien peut on mettre de photos dans ces cartes SD en fonction des différentes capacités.
Petit rappel : La capacité de mémoire se mesure en octets et ainsi :
-1 Ko (Kilo octet) fait environ 1000 Octets (en fait 1024 octets)
- 1 Mo (Méga octet) fait environ 1000 Ko
- 1 Go (Giga octet) fait environ 1000 Mo
Pour l’anecdote, et pour le plaisir :
- 1 To (Téra octet) fait environ 1000 Go, c’est la capacité d’un bon disque dur de maintenant.
Maintenant passons au calcul :
Quelle place occupe une photo sur la carte SD ; en Haute Résolution, 1 Mo et, en Basse Résolution, 500 Ko
Sur une Carte de 1 Go on peut donc stocker 1000 à 2000 photos selon la résolution de la photo.
- Carte de 2 Go 2000 à 4000 photos
- Carte de 4 Go 4000 à 8000 photos
- Carte de 8 Go 8000 à 16000 photos.
Combien de temps peut durer une carte SD ?
A raison de 10 photos, en moyenne par semaine soit 40 photos par mois (cela fait beaucoup), une carte SD tiendra :
- Carte de 1 Go 25 à 50 semaines, soit, environ de 6 mois à 1 an d’autonomie !
- Carte de 2 Go 50 à 100 semaines soit environ de 1 à 2 ans d’autonomie !
- Carte de 4 Go 100 à 200 semaines soit environ de 2 ans à 4 ans !
- Carte de 8 Go 200 à 400 semaines soit environ de 4 ans à 8 ans !!!.
Une carte SD de 1 à 2 Go suffit largement.
Personnellement, je conseille une carte de 1 Go que vous pouvez garder comme les pellicules d’antan pour faire des « retirages », toujours garder l’original ! Cela représente une carte par an, ce qui est pratique à stoker.
Moralité :
Sur un disque dur externe d’un To on stocke pour 6 mille mois (120 ans) à 1000 ans, à condition de ne stocker que des phots bien évidemment.
Une vie n’y suffirait pas !
12:09 Publié dans Informatique, Informatique Médicale, Internet, Loisirs, Mots, Vie pratique, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (3)
12/07/2011
Windows 98 SE, le retour : les machines virtuelles grâce à VirtualBox
VirtualBox
J’ai été quelque peu absent de mon blog, car j’expérimentais un logiciel gratuit, un gratuiciel, un freeware (free software).
Ce logiciel magique crée une machine virtuelle (un ordi virtuel) dans votre ordinateur, ce qui permet d’installer une floppée de Systèmes d’Exploitation virtuels sans semer le souk dans l’ordi.
Jai testé ainsi, chez Windows : Windows 2000, Windows XP, Windows 7 et, chez Linux : Ubuntu11.04, openSUSE, Mandriva 2010-2.
Une merveille, connexion internet ADSL pour tous.
Seul ombre au tableau, l’installation se passe bien pour… Windows 98 SE, mais pas de connexion internet ADSL.
Certes, vous allez me dire : « Et puis quoi encore ! »
Eh bien, sur le Net, j’ai trouvé une page qui explique en détail la procédure à suive, et… ça marche.
Configurer sa connexion ADSL sous Win 98 avec un modem Ethernet
Windows 98, le retour !
16:07 Publié dans Anecdote, Bricolage, Histoire de l'informatique, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Loisirs, Mots, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (1)
01/07/2011
Exanthème subit, Roséole, pseudo Rubéole ou sixième maladie
Une maman vous adresse sa petite fille d'un an car depuis trois jours elle a de la fièvre à 39° C.
Ce qui l'inquiète , c'est que la fièvre était à 40° C, hier soir.
Vous tournez autour de l'enfant, il n'est pas abattu et vous ne trouvez rien de patent, pas de rhinopharyngite, par acquis de conscience vous regardez les tympans, normaux.
Cependant existe sur le thorax une éruption rosée.
Bon dieu ! Mais c'est bien sûr : c'est un exanthème subit.
L'exanthème Subit est une affection virale du jeune enfant se caractérisant par une fièvre élevée sans aucun autre symptôme, au troisième jour la fièvre tombe et cède le pas à une éruption rubéoliforme sur le thorax. Il n'y a aucun traitement hormis le Paracetamol pour faire chuter la fièvre en dessous de 38° C.
14:33 Publié dans Anecdote, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
26/06/2011
Merci Patron - "Les Charlots"
L'originalité de cette chanson révolutionnaire des Charlots est le chant Yodel.
A propos de Yodel, un exemple parlant, ou, plutôt, chantant !
Le yodel, du verbe yodler (synonyme rare : iouler) ou jodel en allemand, est une technique de chant consistant à passer rapidement de la voix de corps à la voix de tête. La technique a probablement été développée dans les Alpes suisses comme une méthode de communication dans les montagnes, avant de s'intégrer au folklore. Elle est apparentée, voire synonyme de la « tyrolienne », et se retrouve tant en Allemagne qu'en Autriche.
Le yodel a été réutilisé dans la musique country au début du XXe siècle*.
Dans l'émission de télévision américaine America's Got Talent de 2006, Taylor Ware (une jeune fille de 11 ans) est arrivée en finale en utilisant des chansons avec yodel.
Source Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Yodel
*Taylor Ware interprète, en effet, une musique country yodlisante.
19:03 Publié dans Anecdote, Art, Culture, Mots, Musique, Société, Télévision, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (3)
30/04/2011
Hot Rod, le début du Tuning automobile dans les années 50
Crédit Photo : http://www.thehotrodshop.net/graffiti.html
Un hot rod est une voiture ancienne (jusque 1949 inclus), largement modifiée, tant au niveau du moteur que de l'aspect extérieur, principalement aux États-Unis.
La base d'un hot rod est donc essentiellement ; une voiture de marque américaine datant d'avant 1949 inclus, le plus souvent de marque Ford, couramment des Ford T, des Ford A, des Ford B datant de 1932 à 1934, quasiment toutes équipées d'origine de moteurs à 4 et 6 cylindres ou de V8 Flathead pour les B'32, '33 et '34, véhicules largement disponibles d'occasion et à des prix très bas après-guerre.
Toutes les parties non essentielles au bon fonctionnement du véhicule étaient démontées ; le toit, le capot, les portières, la banquette arrière, le pare-brise et les essuie-glace, les pare-boue, les phares, les pare-chocs et une bonne partie du pot d'échappement. Ces modifications étaient fréquentes pour diminuer le poids du véhicule, donc pour améliorer le rapport poids/puissance.
On peut dire que c'est, en quelque sorte, le début du tuning automobile.
Les premiers hot rods apparaissent vers 1935, à un moment où l'automobile devient une chose bien plus courante et répandue qu'auparavant. Dès cette époque certains possesseurs d'automobiles, déçus par le manque de puissance et de sportivité de leur voiture, décident d'en modifier les caractéristiques.
Ce phénomène s'amplifie pendant et après la Seconde Guerre mondiale, lorsque les soldats démobilisés rentrent aux États-Unis, avec encore en tête, les petites voitures de sport anglaises MG, qui n'existent pas aux USA. À peine rentrés « au pays », ces jeunes démobilisés reçoivent une formation de leur choix, notamment en mécanique, pour leur permettre de retrouver plus facilement un emploi. Leurs pensions d'anciens militaires ne leur permettent d'acheter que des voitures d'occasions d'avant-guerre. Ils décident donc d'y apporter quelques modifications, principalement en y adaptant des moteurs V8 modernes de l'époque, provenant de voitures récentes et accidentées (ou même parfois volées).
Ce phénomène s'inscrira profondément dans la culture de la jeunesse américaine de l'époque.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hot_rod
Un film illustre trés bien ce sujet : Américan Graffiti
voir la vidéo :
09/04/2011
Le handicap mental est un double handicap
Dernièrement, au supermarché, non loin de mon cabinet, je faisais la queue à une caisse pour femme enceinte et handicapés, quand une femme, la quarantaine, me passe devant, en disant :"je peux passer ? je suis handicapée".
Elle avait le poids, les tremblements et l’akathisie des patients imprégnés d'antipsychotiques. Tour naturellement, je lui dis oui. Derrière, son compagnon, plutôt timide, était gêné de sa démarche, il faut dire qu’elle y avait été un peu en force, mais elle avait, pour elle, le courage de sa démarche.
Quand, à mon tour, je suis passé en caisse, l’hôtesse me fit un sourire entendu.
En fait, le handicapé fait peur, il gêne quelque part, mais, le handicappé mental, a, lui, un double handicap, c’est le cas de le dire, le handicap en lui-même et le fait que cet handicap soit mental.
Pourquoi le handicap mental est moins bien vu que le handicap physique, parce qu’il fait plus peur ?
C’est fou, non ?
09:45 Publié dans Anecdote, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)