18/08/2010
Garder ses données numériques pour plus de cinquante ans
Un vieux support de sauvegarde disparu : La disquette
Juste un petit intermède pendant mes vacances
Un article récent lu sur l’Ordinateur Individuel N° 228 de juin 2010 m’a interpellé
Le stockage des données numériques est loin d’être sûr. Le problème tient en un seul mot : sauvegarde.
Comment pourra-t-on lire ou visionner des fichiers numériques dans cinquante ans ?
Les différents modes de stockage
- CD/DVD durée de vie de 1 à 10 ans
- Memory Stick durée de vie limitée
- Disque Dur pas fiable au-delà de trois ans
- NAS (Network Attached Storage) est un stockage sur disque dur en réseau.
- Pour mémoire : Disquettes, réputées pour leur manque de fiabilité, (il n’y a, d’ailleurs, plus de lecteur de disquette dans les ordis de nouvelle génération) il est donc impossible de les lire.
- Reste enfin le stockage sur internet, mais quid de la fiabilité des entreprises qui assurent ce service.
Autre problème, la durabilité dans le temps des fichiers ; par exemple le fichier .doc de Word s’est transformé en .docx pour Word 2007.
Une solution proposée pour garder ses données tient en deux mots : sauvegarde et migration, sauvegarde sûre avec duplication voire triplication, migration tous les deux ans en recopiant les données et en adaptant le mode de lecture des données numériques en fonction de l’évolution logicielle.
Reste la sauvegarde sur… papier.
Bon courage
Deux références sur le Net :
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/03/31/le-...
http://www.dechezelles.fr/articles/21-3050607.html
09:07 Publié dans Culture, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Loisirs, Médecine, Photographie, Santé, Science, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (2)
13/08/2010
Maryline Monroe : Radio des poumons de face
Source : nouvelobs.com
Un dernier "postage" avant de partir.
07:07 Publié dans Anecdote, Art, Loisirs, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Potins, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (1)
09/08/2010
Le droit de l'enfant, de nos jours, a évolué
09:04 Publié dans Actualité, Anecdote, BD, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, Humour, Informatique, Internet, Le site du jour, Médecine, Politique, Shopping, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (3)
05/08/2010
Combien de temps faut-il garder une ordonnance ?
Question pertinente posée ce soir par une de mes patientes.
Répondre est plus compliqué qu’il n’y parait. Cela dépend de sa situation.
En cas de litige, accident, accident du travail, erreur médicale, il faut bien sûr garder ses ordonnances, combien de temps : un certain temps, le temps que l’affaire soit close, voire plus (en cas de récidive).
Dans le reste des cas, il est judicieux de garder son ordonnance le temps d’une maladie aigue. Pour une maladie chronique on peut garder sa dernière ordonnance.
Dernièrement, j’ai fait une bronchite carabinée qui m’a cloué un lit un jour, je me suis rédigé une ordonnance d’AUGMENTIN* que j’ai jetée illico dès que j’ai eu mes boites de médicament.
Ce sont les questions les plus simples qui sont les plus pertinentes.
18:42 Publié dans Anecdote, Médecine, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
30/07/2010
Un mélange détonnant : Une association médicamenteuse surréaliste
Un patient, que je connais depuis toujours, enfin, depuis que je suis installé dans la banlieue de « La Grande Ville », m’emmène, à la consultation, sa mère de quatre vingt ans, elle est en vacances chez lui ; il me l’emmène pour un motif quelconque (une chute avec un choc sur la malléole externe gauche), c’est une vieille dame «bien « conservée », elle a un peu mal (la radio reviendra normale).
Mais, oh surprise, au décours de la consultation, elle m’apprend qu’elle « mange » deux médicaments conjointement : BRUFEN 400 et MOBIC.
BRUFEN passe encore, bien que ce soit un anti inflammatoire, mais, MOBIC, je ne suis pas d’accord, mais pas d’accord du tout, et ce pour deux raisons : D’abord, il s’agit d’une association de deux AINS (Anti inflammatoire Non Stéroïdiens), là « ça craint grave », et, deuxième raison, le MOBIC est un AINS à demi-vie d’élimination longue, ce qui n’est pas bon du tout, mais pas bon du tout en gériatrie.
Deux AINS conjointement, c’est surréaliste ! Bonjour l’automédication.
Les anti inflammatoires sont des médicaments fabuleux, mais font, à mon avis, partie des médicaments le plus dangereux après les anti coagulants.
Les anti inflammatoires, outre le risque d’hémorragie digestive (dans cette « ordonnance », il n’y a pas de protecteur gastrique), et les risques d’interactions médicamenteuses, créent une insuffisance rénale fonctionnelle, ce qui est gênant chez une personne âgée à la fonction rénale diminuée, ceci peut la plonger en insuffisance rénale avérée. Quand la demi-vie d’élimination est longue, le « produit » met plus de temps à être éliminé, laissant le patient plus longtemps en situation critique.
Pour calmer la douleur et traiter la fièvre, « compte tenu des données acquises de la science », le PARACETAMOL est, actuellement, la molécule avec le meilleur rapport efficacité tolérance.
Rappelons nous l’aphorisme latin : « PRIMUN NON NOCERE » (d’abord ne pas nuire).
21:36 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Médecine, Santé | Lien permanent | Commentaires (5)
TDAH, même chez les adultes
Une jeune patiente de 25 ans, viens me consulter car elle est fatiguée.
Elle me dis qu’elle a été larguée par son amie il y a peu.
Mais, incidemment, elle m’apprend qu’elle a pris, un temps, un médicament : le CONCERTA*, mais elle le prend de façon irrégulière.
Selon les critères du DSM IV, elle n’est pas atteinte d’un Etat Dépressif Majeur.
Mais elle veut une prise de sang pour voir s’il ne serait pas possible de trouver une explication à son asthénie.
Le CONCERTA* est un médicament que l’on donne dans les troubles de l’attention et de l’hyperactivité (TDAH).
Moi qui pensais naïvement que le trouble de l’attention et l’hyperactivité était une pathologie qui n’atteignait que les enfants ou les adolescents, je me trompais lourdement, en réalité, 60 % des enfants continue leur pathologie TDAH à l’âge adulte.
Comme quoi on en apprend tous les jours.
Merci Internet.
21:23 Publié dans Médecine, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
20/07/2010
La manoeuvre de Heimlich
14:09 Publié dans Bricolage, Humour, Internet, Médecine, Santé, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
18/07/2010
L’Abeille de Fieuzal : Second vin de Château Fieuzal
Dans la saga le vin du dimanche, cette semaine : Château l'Abeille de Fieuzal Rouge.
Situé au cœur du berceau historique des vins de Bordeaux, le vignoble du Château de Fieuzal s’étend sur l’une des plus belles croupes graveleuses de l’appellation Pessac-Léognan. Ce cru ancien appartient aux fleurons de la région viticole des Graves, dont les sols du même nom sont particulièrement favorables à la production de grands vins. Réputé pour ses vins blancs, Château de Fieuzal est aussi reconnu pour l’excellence de son second vin rouge l’Abeille de Fieuzal.
Les différents cépages assemblés pour le Fieuzal Rouge sont : Merlot, Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon et Petit-Verdot.
Un rapport qualité prix intérssant (trouvé quand même à 14 €).
J'étais un peu en froid avec Fieuzal depuis quelques temps, je ne le trouvais plus assez intéressant en qualité, mais j'avoue avoir craqué pour cette Abeille de FieuzalRouge 2007.
Ma dégustation :
Jolie bouteille au design classique (une grande mode en Bordelais est de faire des étiquettes relookées new desing.
Bouchon en liège (quand même) mais de qualité moyenne (normal pour un second vin), on a pleuré sur la parafine.
Robe : Assez belle couleurs, mais la robe n'est pas trés foncée à mon goût.
Odeur : Légère
Au goût : moyen et léger ce vin n'est pas trés "gras". Je suis déçu.
Conclusion : Ce vin ne vaut pas les 14 € ! C'est loin de valoir un Pontacq Montplaisir à 12 € ! A éviter !
Je suis de plus en plus en froid avec Fieuzal ! Et qu'on ne me dise pas que 2007 est une mauvaise année, même s'il semble qu'elle ne soit pas terrible, ceci n'explique pas cela, les oenologues ont les compétences pour transformer une mauvaise année en année moyenne.
Référence : http://www.bordeauxplus.fr/
11:31 Publié dans Art, Culture, Economie, Fête, Gastronomie, Honte, Internet, Loisirs, Médecine, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
06/07/2010
Une conduite absentéiste itérative
Il est informaticien, il pratique le langage Java, il vient me voir régulièrement pour des arrêts de travail très brefs d’une durée d’un jour, car « il ne s’est pas réveillé ».
Depuis le temps que je le pratique, j’ai décelé chez lui une Phobie Sociale (nom scientifique pour désigner la timidité), à tel point, qu’en son temps, je lui avais conseillé de consulter un thérapeute comportementaliste.
Il vient d’être convoqué par sa DRH qui lui a conseillée, elle, de voir quelqu’un, au motif qu’il évoquait la dépression comme mode d’explication de sa conduite absentéiste itérative.
Pour une fois que cela ne viens pas de moi, il est tout à fait d’accord.
Enfin presque, car il envisage de changer d’emploi pour rejoindre sa région d’origine et quitte, ainsi, la « grande ville ».
Ce qui risque d’illustrer cette très belle chanson de Charles Aznavour.
12:36 Publié dans Anecdote, Médecine, Musique, Santé, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (6)
21/06/2010
La colocataire
J’ai, dans ma clientèle, une femme divorcée qui gère l’éducation de sa fille de 16 ans.
Elle a réussie a faire rentrer sa fille dans un lycée assez coté de la « Grande Ville ».
Mais les choses se gâtent, la fille sors sans arrêt, pourtant elle a eu droit a des séances de cours particuliers.
Ce matin, elle a trouvé le moyen de ne pas se présenter au français du Bac. Avec sa mère, il est convenu que l’on se voit avec sa fille, si celle-ci est d’accord.
Lors de l’entretient, elle lâche la chose suivante : « ma mère est pour moi comme une colocataire ».
Elle met bien en évidence le fait qu’il n’y a pas de hiérarchie entre elle et sa mère, d’où les problèmes d’autorité.
22:35 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0)
14/06/2010
Une Hypertension Artérielle rebelle
Une patiente de 55 ans est hospitalisée en service de cardiologie car, depuis un certain temps, on n'arrive pas à lui faire baisser sa tension.
A l'interrogatoire, on est surpris par sa plainte concernant une asthénie chronique.
Le bilan biologique met en évidence une hypokaliémie et un hypernatrémie.
Ce type d'HTA représente même pas 1% des HTA.
Il s'agit...
Du Syndrome de Conn ou Hyperaldostéronisme Primaire. La cause peut être due soit à une tumeur de la surrénale ou à une Hyperplasie de la surrénale.
Le scanner ne montre pas de tumeur, cette patient a donc une Hyperplasie des surrénales. Elle est mise sous ALDACTONE* et LOXEN* et, miracle, sa tension se normalise rapidement.
13:59 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : médecine, malade, santé, maladie
12/06/2010
Ereutophobie
Un jeune patient, étudiant ingénieur en informatique, consulte, car, quand il doit parler en public, il rougit et cela le gène beaucoup.
Outre le fait qu’il soit timide, cette pathologie rentre dans le cadre des troubles phobiques et s’appelle l’éreutophobie.
Je lui propose un traitement avec un anti dépresseur sérotoninergique et l’exposition aux situations phobogènes.
Dans un premier temps il refusa le traitement, mais il revint à la consultation suivante.
Il essaya donc le traitement et revint tous les mois car « cela va bien mieux ».
Certes il n’est pas expansif, mais au moins il prend son traitement et s’expose correctement.
Cerise sur le gâteau… il s’est trouvé une compagne.
15:35 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médecine, santé, malade, maladie
09/06/2010
Au médecin tu ne joueras point
Je voulais mettre une illustration, mais www.greluche.info m'a sauté dessus dommage, c'est donc un site à éviter.
Un patient, que je connais depuis fort longtemps, semble m’échapper progressivement.
A sa dernière consultation, il vient me consulter car il a mal au pied.
Il vient me voir avec une échographie et une IRM, tous les deux, prescrits par un chirurgien de la Clinique du Sport de la « Grande Ville ». Ces deux examens montrent un possible conflit antérieur de cheville.
Qu’est-ce que je viens faire dans cette galère ? Habituellement, c’est moi qui adresse à la Clinique du Sport, pas l’inverse.
En fait, ce patient viens consulter, car, entre temps, il a vu un Ostéopathe (70 €) qui lui a demandé de contrôler son acide urique, mais comme étant non médecin, il me « l’adressait » pour la prescription ; merci du cadeau, cela me permet d’empocher 22 €.
Ne croyez pas que je sois vexé, enfin si, un peu, quand même. De toutes les façons, je prescris à « mon patient » son bilan biologique.
Quelques jours plus tard, je reçois le bilan sanguin, l’uricémie est normale.
13:58 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médecine, malade, maladie, santé
02/06/2010
J'ai trés mal de tête : Une céphalée de tension
- "Docteur, j'ai tés mal de tête".
C'est en ces mots que débute la consultation avec cette patiente de trente six ans.
Elle décrit ne douleur en désignant l'ensemble du crâne, ce n'est pas une migraine.
Cela ressemble beaucoup à une céphalée de tension avec cette description de "céphalée en casque".
A l'interrogatoire, vous apprenez qu'elle vient juste de reprendre, depuis un mois, après un congé parental de deux ans son poste dans les métiers de l'environnement, qu'elle a beaucoup de travail et que son "rythme de travail n'est pas top pour l'instant" comme elle vous le précise, d'autant plus comme elle rajoute, "j'aime bien le travail bien fait".
A l'examen, la nuque est souple, elle n'a pas de fièvre et la tension est à 130/80.
Il s'agit donc vraissemblablement d'une céphalée de tension.
Vous lui donnez
BI PROFENID (1,0,1)
PARACETAMOL 1000 (1,1,1,1)
TETRAZEPAM (0,0,1) 10 jours
13:10 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : médecine, malade, maladie, santé
29/05/2010
Par ici la bonne soupe !
Un article de Grange Blanche le blog d'un cardiologue me renvoie à des réflexions que je me faisait et ce quelques années seulement après mon installation.
A l’époque existait un médicament dénommé du joli nom d’HEXAPNEUMINE* comportant pas moins de six (d’où le nom) principes actifs. Depuis le nombre de principe actif a été réduit à trois et a ete enlevé le paracétamol qu'il contenait. On sait qu’à partir de trois principes actifs il est assez dificile de maîtriser les interactions médicamenteuses.
Dans les années 1970, ce type de médicaments était à la mode, je les appelais des « soupes ».
Un exemple pour montrer le danger des soupes : Vous prenez un médicament A qui contient, entre autre du paracétamol, vous lui adjoigniez une autre soupe B contenant aussi du paracétamol masqué par le nom de la soupe, et BOUM, vous êtes en surdosage !
Cette mode des soupes des années 70 tend à revenir de nos jours ce qui illustre bien l'adage "l'histoire est un éternel recommencement", je n'en veux pour preuve la bonne vielle Thériaque de nos ancètres (Préparée par les apothicaires, la composition de la thériaque a beaucoup variée, elle pouvait contenir jusqu'à cinquante drogues) elle ne fut retirée du CODEX qu'à la fin du XIX sciècle.
Par ici la bonne soupe !
16:11 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : médecinemalade, maladie, santé, société
19/05/2010
La nounou a mal au poignet
Une patiente de cinquante ans, nounou de profession, consulte pour une douleur de la base du pouce droit. Quand elle bouge son pouce, ça craque à la base du pouce.
Ce n’est pas une Ténosynovite de De Quervin, car ce n’est pas le tendon qui est atteint.
C’est l’articulation elle-même qui est atteinte, c’est donc…
Une Rhizarthrose du pouce.
Liée à une utilisation intensive de son pouce dans les soins donnés aux enfants dont elle s’occupe et a une moins bonne stabilisation ligamentaire de son articulation trapezo métacarpienne.
Le traitement médical repose sur l’immobilisation du pouce et les Anti Inflammatoires Non Stéroïdiens.
A un stade plus tardif on peut avoir recours à la chirurgie (trapézectomie avec stabilisation ligamentaire).
Moralité, Nous sommes faits pour avoir des enfants jeunes (20 à 30 ans), les tendons étant plus résistants qu'a 50 ans.
18:16 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médecine, malade, maladie, santé
14/05/2010
Equivalents suicidaires
Des nouvelles de la patiente dont je parlais ICI.
Elle est quand même revenue me voir, mais elle m’a avoué ne pas avoir pris son antidépresseur, et qu’elle désirait ne pas vouloir se laisser soigner.
Je lui prolonge son arrêt de travail de quinze jours et on verra bien, je l’autorise à ne pas se faire soigner, si les théories comportementales sont vrai (injonction paradoxale) je devrais, enfin, pouvoir la soigner, mais je n'y crois pas trop.
C’est dur de savoir quoi faire pour soigner les gens et de ne pouvoir le faire.
19:12 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : médecine, malade, maladie, santé
Ténosynovite de De Quervain ou Aï Crépitant
Comme je ne suis pas encore totalement parti, j’en profite pour écrire un peu dans mon blog.
Une nounou, la cinquantaine, vous consulte pour une douleur de la base du pouce droit allant jusque dans le poignet.
Quand elle bouge le pouce droit cela fait du bruit, ça crépite.
Il existe une tuméfaction de la base du poignet et l’extension contre résistance provoque une douleur.
Elle a fait beaucoup de couture ces temps ci.
Cette patiente est atteinte d’une Ténosynovite de De Quervain encore appelé Aï Crépitant. Cette pathologie est le résultat d’une surcharge de contrainte, chez une femme ou un sportif de plus de quarante ans, cette atteinte se fait au niveau de deux tendons : le long abducteur du pouce et le court extenseur du pouce ainsi, et surtout, la gaine synoviale qui les entoure, d’où le non de ténosynovite.
Vous bricolez un traitement : immobilisation, le jour, et pansement occlusif, la nuit, avec un gel anti inflammatoire, ce qui la soulagea sans avoir recours à l’infiltration.
10:27 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : médecine, malade, maladie, santé
30/04/2010
Asthénie
Asthénie, c’est le mot médical pour fatigue.
En général, dans les couples, Madame est plus ouverte, si j'ose dire, que Monsieur aux problèmes Psychologiques. Ceci ne sont que des généralités, car il existe des cas particuliers comme le cas suivant.
Une patiente que je soigne depuis peu, nous n’avons pas encore signé le papier le médecin traitant officialisant notre contrat synallagmatique devant la CPAM, cette nouvelle patiente viens me voir pour prolonger son AT (Arrêt de Travail) car elle s’est fait une fracture d’un petit orteil en cognant bêtement son pied contre un meuble, d’ailleurs, la majorité des accidents sont bêtes.
Au décours de la consultation elle me demande un bilan sanguin car elle est fatiguée.
Et puis il y a ses deux cachets antihistaminiques pour ses allergies (pourquoi deux ? Mystère).
Chez un nouveau patient on n’a plutôt une marge de manœuvre limitée (malade et médecins s’observant mutuellement).
Elle, je la sens timide.
Le patient suivant est son ami, ils sont plus ou moins à la colle, elle est divorcée, sous un prétexte de consultation fallacieux (asthme aggravé par le tabac, ce qui est plutôt classique) il me dis tout de go, à la fin de la consultation :
- « Je ne sais ce qu’a dis mon amie, mais elle est dépressive, elle a de gros ennuis d’argent et son divorce s’est très mal passé ».
- « Effectivement, elle m’a dis qu’elle était fatiguée. Est-elle prête à de faire soigner ? ».
- « Pas vraiment, mais si vous pouviez faire quelque chose ».
C’est le genre de situation que je redoute, savoir sans savoir. Vais-je arriver à saisir le prétexte du bilan biologique qu’elle tend, pour la faire parler de sa fatigue et lui faire dire, comme me l’a confié son ami, que c’est le matin , surtout, qu’elle est fatiguée…Tout cela pour dériver sur son état dépressif.
En raccompagnant Monsieur dans la salle d’attente pour le rendre à Madame, je dis à celle-ci : « on se revois avec le bilan biologique ».
19:18 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médecine, malade, maladie, santé, société
29/04/2010
Panique quand tu nous attaque
Une jeune étudiante ingénieur en agro alimentaire de 21 ans vient me voir car elle a des malaises.
Il s’avère, très rapidement, que ses malaises sont, en fait, des attaques de panique.
Documentée sur sa pathologie et rassurée, je la laisse repartir sans médications. J’apprends aussi que son mère médecin généraliste a tendance à boire pour calmer son anxiété vraisemblablement et que ses parents sont divorcés, de plus ses relations avec son père sont très distantes car , quand elle étais enfant cela se passait mal avec son père.
A la deuxième consultation j’aborde l’aspect comportemental avec les techniques d’expositions, elle repart toujours sans médicaments.
A la troisième consultation, rien ne va plus, elle en pleure, elle a fait de nombreuses attaques de panique, cela tourne au Trouble Panique et, en plus, elle a des nausées le matin, elle repart donc avec une ordonnance pour un médicament « anti panique ».
Elle devra l’augmenter la semaine suivante à un comprimé car, sous peine de déclencher des attaques de panique, on ne commence jamais d’emblée à dose efficace.
Pour pouvoir augmenter, elle doit m’appeler car elle part en vacance chez sa mère.
Une petite remarque : Il est dit qu'il y a une part génétique dans l'anxiété, mais que la part éducationnelle est prépondérante. Dans la famille X je voudrais le père, ce serait idiot de l'accabler, par contre la où cela ne vas pas, c'est qu'il n'accepte pas de se faire soigner, pour un médecin ça la fiche mal.
18:58 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médecine, malade, maladie, santé