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20/09/2010

Un drôle d'effet iatrogène

Il n’y a pas longtemps que j’ai vu monsieur J.

C’est donc à ma grande surprise que je le trouve assis dans ma salle d’attente.

Son tour vient.

-    « Alors » ?
-    « Ben, je sais pas, je me sens pas bien, je me sens bizarre ».

Pour la petite histoire, Monsieur J. a fait plusieurs épisodes dépressifs assez importants, de plus il a tendance à ruminer. Le Zoloft* : trois gélules par jour à 50 mg, l’avait remarquablement bien équilibré. On était convenu de faire un « traitement long » de plusieurs années. Mais, pendant les vacances, las, il a arrêté son traitement ; la symptomatologie redémarrant (rumination et pas d’entrain), il est venu me voir à la rentrée. Tout naturellement, je lui ai dit de reprendre le traitement ; d’abord à une gélule par jour pendant une semaine, puis deux pendant une semaine, pour atteindre, progressivement, la posologie de trois gélules par jour.

Il m’avoue, un peu gêné, au décours de la consultation, que, pour aller plus vite, dès le troisième jour, il est passé à deux gélules par jour, d’où les effets secondaires : nausées, bouffés de chaleur, dyskinésies bucco-facio-linguales.

On ne peut pas à proprement parler d’effet iatrogène, car, là, ce n’est pas le médecin qui est la cause, mais le patient.

14/09/2010

Ibuprofène versus Paracétamol



Cela me fait hérisser le poil, chaque fois que je vois un pharmacien délivrer en OTC de l’Ibuprofène pour soigner la fièvre plutôt que de délivrer du Paracétamol.

En effet, pour une efficacité comparable, on évite, avec le Paracétamol, tous les effets secondaires de l’Ibuprofène.

Si l’on se reporte au VIDAL, à part l’allergie à la molécule, il n’y a aucun effet secondaire à l’utilisation du Paracétamol.

Par contre, il ne faut pas oublier que l’Ibuprofène est un AINS (anti inflammatoire non stéroïdien) qui, outre les ulcères, les hémorragies digestives, peut donner aussi, des œdèmes de Quincke, déclencher une insuffisance rénale fonctionnelle et décompenser une hypertension artérielle.

Il n’y a pas lieu, en première intention, d'utiliser un anti inflammatoire de type Ibuprofène, quand le Paracétamol suffit.

PRIMUM NON NOCERE

10/09/2010

Tétée médicale

Lu sur http://tempsreel.nouvelobs.com/

 

Un médecin accusé d'avoir tété une patiente

Un médecin accusé d'avoir tété le sein d'une patiente au cours d'un examen est jugé depuis mardi 7 septembre à Helsinki par la Cour suprême de Finlande, après avoir été blanchi par les deux instances inférieures. La patiente était âgée de 20 ans en 2007 lorsqu'elle a consulté ce médecin à l'hôpital de Raahe pour une échographie mammaire, lui ayant dit que du liquide avait coulé de sa poitrine. Après avoir obtenu sa permission, le médecin a utilisé directement sa bouche pour goûter ce liquide conformément à une vieille méthode de sages-femmes, a-t-il raconté à la justice lors des précédents procès. Le tribunal de première instance puis la cour d'appel ont été sensibles à cette explication. En soulignant le consentement donné par la patiente, ils ont estimé que rien ne prouvait que cette méthode, aussi peu orthodoxe soit-elle, puisse être déplacée. Plusieurs associations médicales finlandaises ont mis en doute le procédé du médecin.

18/08/2010

Garder ses données numériques pour plus de cinquante ans

Un vieux support de sauvegarde disparu : La disquette

 

Juste un petit intermède pendant mes vacances

 

Un article récent lu sur l’Ordinateur Individuel N° 228 de juin 2010 m’a interpellé

Le stockage des données numériques est loin d’être sûr. Le problème tient en un seul mot : sauvegarde.

Comment pourra-t-on lire ou visionner des fichiers numériques dans cinquante ans ?

Les différents modes de stockage

- CD/DVD durée de vie de 1 à 10 ans
- Memory Stick durée de vie limitée
- Disque Dur pas fiable au-delà de trois ans
- NAS (Network Attached Storage) est un stockage sur disque dur en réseau.
- Pour mémoire : Disquettes, réputées pour leur manque de fiabilité, (il n’y a, d’ailleurs, plus de lecteur de disquette dans les ordis de nouvelle génération) il est donc impossible de les lire.
- Reste enfin le stockage sur internet, mais quid de la fiabilité des entreprises qui assurent ce service.

Autre problème, la durabilité dans le temps des fichiers ; par exemple le fichier .doc de Word s’est transformé en .docx pour Word 2007.

Une solution proposée pour garder ses données tient en deux mots : sauvegarde et migration, sauvegarde sûre avec duplication voire triplication, migration tous les deux ans en recopiant les données et en adaptant le mode de lecture des données numériques en fonction de l’évolution logicielle.

Reste la sauvegarde sur… papier.

Bon courage

 

Deux références sur le Net :

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/03/31/le-...

http://www.dechezelles.fr/articles/21-3050607.html

 

13/08/2010

Maryline Monroe : Radio des poumons de face

Source : nouvelobs.com



Un dernier "postage" avant de partir.

09/08/2010

Le droit de l'enfant, de nos jours, a évolué

Dessin de Maëster.

Sans commentaire.

 

05/08/2010

Combien de temps faut-il garder une ordonnance ?



Question pertinente posée ce soir par une de mes patientes.

Répondre est plus compliqué qu’il n’y parait. Cela dépend de sa situation.

En cas de litige, accident, accident du travail, erreur médicale,  il faut bien sûr garder ses ordonnances, combien de temps : un certain temps, le temps que l’affaire soit close, voire plus (en cas de récidive).

Dans le reste des cas, il est judicieux de garder son ordonnance le temps d’une maladie aigue. Pour une maladie chronique on peut garder sa dernière ordonnance.

Dernièrement, j’ai fait une bronchite carabinée qui m’a cloué un lit un jour, je me suis rédigé une ordonnance d’AUGMENTIN* que j’ai jetée illico dès que j’ai eu mes boites de médicament.

Ce sont les questions les plus simples qui sont les plus pertinentes.

30/07/2010

Un mélange détonnant : Une association médicamenteuse surréaliste

 

Un patient, que je connais depuis toujours, enfin, depuis que je suis installé dans la banlieue de « La Grande Ville », m’emmène, à la consultation, sa mère de quatre vingt ans, elle est en vacances chez lui ; il me l’emmène pour un motif quelconque (une chute avec un choc sur la malléole externe gauche), c’est une vieille dame «bien « conservée », elle a un peu mal (la radio reviendra normale).

Mais, oh surprise, au décours de la consultation, elle m’apprend qu’elle « mange » deux médicaments conjointement : BRUFEN 400 et MOBIC.

BRUFEN passe encore, bien que ce soit un anti inflammatoire, mais, MOBIC, je ne suis pas d’accord, mais pas d’accord du tout, et ce pour deux raisons : D’abord, il s’agit d’une association de deux AINS (Anti inflammatoire Non Stéroïdiens), là « ça craint grave », et, deuxième raison, le MOBIC est un AINS à demi-vie d’élimination longue, ce qui n’est pas bon du tout, mais pas bon du tout en gériatrie.

Deux AINS conjointement, c’est surréaliste ! Bonjour l’automédication.

Les anti inflammatoires sont des médicaments fabuleux, mais font, à mon avis, partie des médicaments le plus dangereux après les anti coagulants.

Les anti inflammatoires, outre le risque d’hémorragie digestive (dans cette « ordonnance », il n’y a pas de protecteur gastrique), et les risques d’interactions médicamenteuses, créent une insuffisance rénale fonctionnelle, ce qui est gênant chez une personne âgée à la fonction rénale diminuée, ceci peut la plonger en insuffisance rénale avérée. Quand la demi-vie d’élimination est longue, le « produit » met plus de temps à être éliminé, laissant le patient plus longtemps en situation critique.

Pour calmer la douleur et traiter la fièvre, « compte tenu des données acquises de la science », le PARACETAMOL est, actuellement, la molécule avec le meilleur rapport efficacité tolérance.

Rappelons nous l’aphorisme latin : « PRIMUN NON NOCERE » (d’abord ne pas nuire).

TDAH, même chez les adultes



Une jeune patiente de 25 ans, viens me consulter car elle est fatiguée.

Elle me dis qu’elle a été larguée par son amie il y a peu.

Mais, incidemment, elle m’apprend qu’elle a pris, un temps, un médicament : le CONCERTA*, mais elle le prend de façon irrégulière.

Selon les critères du DSM IV, elle n’est pas atteinte d’un Etat Dépressif Majeur.

Mais elle veut une prise de sang pour voir s’il ne serait pas possible de trouver une explication à son asthénie.

Le CONCERTA* est un médicament que l’on donne dans les troubles de l’attention et de l’hyperactivité (TDAH).

Moi qui pensais naïvement que le trouble de l’attention et l’hyperactivité était une pathologie qui n’atteignait que les enfants ou les adolescents, je me trompais lourdement, en réalité, 60 % des enfants continue leur pathologie TDAH à l’âge adulte.

Comme quoi on en apprend tous les jours.

Merci Internet.

20/07/2010

La manoeuvre de Heimlich

18/07/2010

L’Abeille de Fieuzal : Second vin de Château Fieuzal



Dans la saga le vin du dimanche, cette semaine : Château l'Abeille de Fieuzal Rouge.

Situé au cœur du berceau historique des vins de Bordeaux, le vignoble du Château de Fieuzal s’étend sur l’une des plus belles croupes graveleuses de l’appellation Pessac-Léognan. Ce cru ancien appartient aux fleurons de la région viticole des Graves, dont les sols du même nom sont particulièrement favorables à la production de grands vins. Réputé pour ses vins blancs, Château de Fieuzal est aussi reconnu pour l’excellence de son second vin rouge l’Abeille de Fieuzal.

Les différents cépages assemblés pour le Fieuzal Rouge sont : Merlot, Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon et Petit-Verdot.

Un rapport qualité prix intérssant (trouvé quand même à 14 €).

J'étais un peu en froid avec Fieuzal depuis quelques temps, je ne le trouvais plus assez intéressant en qualité, mais j'avoue avoir craqué pour cette Abeille de FieuzalRouge 2007.

 

Ma dégustation :

Jolie bouteille au design classique (une grande mode en Bordelais est de faire des étiquettes relookées new desing.

Bouchon en liège (quand même) mais de qualité moyenne (normal pour un second vin), on a pleuré sur la parafine.

Robe : Assez belle couleurs, mais la robe n'est pas trés foncée à mon goût.

Odeur : Légère

Au goût : moyen et léger ce vin n'est pas trés "gras". Je suis déçu.

 

Conclusion : Ce vin ne vaut pas les 14 € ! C'est loin de valoir un Pontacq Montplaisir à 12 € ! A éviter !

Je suis de plus en plus en froid avec Fieuzal ! Et qu'on ne me dise pas que 2007 est une mauvaise année, même s'il semble qu'elle ne soit pas terrible, ceci n'explique pas cela, les oenologues ont les compétences pour transformer une mauvaise année en année moyenne.


Référence : http://www.bordeauxplus.fr/

06/07/2010

Une conduite absentéiste itérative

 

Il est informaticien, il pratique le langage Java, il vient me voir régulièrement pour des arrêts de travail très brefs d’une durée d’un jour, car « il ne s’est pas réveillé ».

Depuis le temps que je le pratique, j’ai décelé chez lui une Phobie Sociale (nom scientifique pour désigner la timidité), à tel point, qu’en son temps, je lui avais conseillé de consulter un thérapeute comportementaliste.

Il vient d’être convoqué par sa DRH qui lui a conseillée, elle, de voir quelqu’un, au motif qu’il évoquait la dépression comme mode d’explication de sa conduite absentéiste itérative.

Pour une fois que cela ne viens pas de moi, il est tout à fait d’accord.

Enfin presque, car il envisage de changer d’emploi pour rejoindre sa région d’origine et quitte, ainsi, la « grande ville ».

Ce qui risque d’illustrer cette très belle chanson de Charles Aznavour.

 

21/06/2010

La colocataire

 


J’ai, dans ma clientèle, une femme divorcée qui gère l’éducation de sa fille de 16 ans.

Elle a réussie a faire rentrer sa fille dans un lycée assez coté de la « Grande Ville ».

Mais les choses se gâtent, la fille sors sans arrêt, pourtant elle a eu droit a des séances de cours particuliers.

Ce matin, elle a trouvé le moyen de ne pas se présenter au français du Bac. Avec sa mère, il est convenu que l’on se voit avec sa fille, si celle-ci est d’accord.

Lors de l’entretient, elle lâche la chose suivante : « ma mère est pour moi comme une colocataire ».

Elle met bien en évidence le fait qu’il n’y a pas de hiérarchie entre elle et sa mère, d’où les problèmes d’autorité.

22:35 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0)

14/06/2010

Une Hypertension Artérielle rebelle

 

Une patiente de 55 ans est hospitalisée en service de cardiologie car, depuis un certain temps, on n'arrive pas à lui faire baisser sa tension.

A l'interrogatoire, on est surpris par sa plainte concernant une asthénie chronique.

Le bilan biologique met en évidence une hypokaliémie et un hypernatrémie.

Ce type d'HTA représente même pas 1% des HTA.

Il s'agit...

Du Syndrome de Conn ou Hyperaldostéronisme Primaire. La cause peut être due soit à une tumeur de la surrénale ou à une Hyperplasie de la surrénale.

Le scanner ne montre pas de tumeur, cette patient a donc une Hyperplasie des surrénales. Elle est mise sous ALDACTONE* et LOXEN* et, miracle, sa tension se normalise rapidement.

12/06/2010

Ereutophobie

 


Un jeune patient, étudiant ingénieur en informatique, consulte, car, quand il doit parler en public, il rougit et cela le gène beaucoup.

Outre le fait qu’il soit timide, cette pathologie rentre dans le cadre des troubles phobiques et s’appelle l’éreutophobie.

Je lui propose un traitement avec un anti dépresseur sérotoninergique et l’exposition aux situations phobogènes.

Dans un premier temps il refusa le traitement, mais il revint à la consultation suivante.

Il essaya donc le traitement et revint tous les mois car « cela va bien mieux ».

Certes il n’est pas expansif, mais au moins il prend son traitement et s’expose correctement.

Cerise sur le gâteau… il s’est trouvé une compagne.

09/06/2010

Au médecin tu ne joueras point

Je voulais mettre une illustration, mais www.greluche.info m'a sauté dessus dommage, c'est donc un site à éviter.



Un patient, que je connais depuis fort longtemps, semble m’échapper progressivement.

A sa dernière consultation, il vient me consulter car il a mal au pied.

Il vient me voir avec une échographie et une IRM, tous les deux, prescrits par un chirurgien de la Clinique du Sport de la « Grande Ville ». Ces deux examens montrent un possible conflit antérieur de cheville.

Qu’est-ce que je viens faire dans cette galère ? Habituellement, c’est moi qui adresse à la Clinique du Sport, pas l’inverse.

En fait, ce patient viens consulter, car, entre temps, il a vu un Ostéopathe (70 €) qui lui a demandé de contrôler son acide urique, mais comme étant non médecin, il me « l’adressait » pour la prescription ; merci du cadeau, cela me permet d’empocher 22 €.

Ne croyez pas que je sois vexé, enfin si, un peu, quand même. De toutes les façons, je prescris à « mon patient » son bilan biologique.

Quelques jours plus tard, je reçois le bilan sanguin, l’uricémie est normale.

02/06/2010

J'ai trés mal de tête : Une céphalée de tension




- "Docteur, j'ai tés mal de tête".

C'est en ces mots que débute la consultation avec cette patiente de trente six ans.

Elle décrit ne douleur en désignant l'ensemble du crâne, ce n'est pas une migraine.

Cela ressemble beaucoup à une céphalée de tension avec cette description de "céphalée en casque".

A l'interrogatoire, vous apprenez qu'elle vient juste de reprendre, depuis un mois, après un congé parental de deux ans son poste dans les métiers de l'environnement, qu'elle a beaucoup de travail et que son "rythme de travail n'est pas top pour l'instant" comme elle vous le précise, d'autant plus comme elle rajoute, "j'aime bien le travail bien fait".

A l'examen, la nuque est souple, elle n'a pas de fièvre et la tension est à 130/80.

Il s'agit donc vraissemblablement d'une céphalée de tension.

Vous lui donnez

BI PROFENID (1,0,1)
PARACETAMOL 1000 (1,1,1,1)
TETRAZEPAM (0,0,1) 10 jours

29/05/2010

Par ici la bonne soupe !

 

Un article de Grange Blanche le blog d'un cardiologue me renvoie à des réflexions que je me faisait et ce quelques années seulement après mon installation.

A l’époque existait un médicament dénommé du joli nom d’HEXAPNEUMINE* comportant pas moins de six (d’où le nom) principes actifs. Depuis le nombre de principe actif a été réduit à trois et a ete enlevé le paracétamol qu'il contenait. On sait qu’à partir de trois principes actifs il est assez dificile de maîtriser les interactions médicamenteuses.

Dans les années 1970, ce type de médicaments était à la mode, je les appelais des « soupes ».

Un exemple pour montrer le danger des soupes : Vous prenez un médicament A qui contient, entre autre du paracétamol, vous lui adjoigniez une autre soupe B contenant aussi du paracétamol masqué par le nom de la soupe, et BOUM, vous êtes en surdosage !

Cette mode des soupes des années 70 tend à revenir de nos jours ce qui illustre bien l'adage "l'histoire est un éternel recommencement", je n'en veux pour preuve la bonne vielle Thériaque de nos ancètres (Préparée par les apothicaires, la composition de la thériaque a beaucoup variée, elle pouvait contenir jusqu'à cinquante drogues) elle ne fut retirée du CODEX qu'à la fin du XIX sciècle.

Par ici la bonne soupe !

19/05/2010

La nounou a mal au poignet

 

Une patiente de cinquante ans, nounou de profession, consulte pour une douleur de la base du pouce droit. Quand elle bouge son pouce, ça craque à la base du pouce.

Ce n’est pas une Ténosynovite de De Quervin, car ce n’est pas le tendon qui est atteint.

C’est l’articulation elle-même qui est atteinte, c’est donc…

Une Rhizarthrose du pouce.

Liée à une utilisation intensive de son pouce dans les soins donnés aux enfants dont elle s’occupe et a une moins bonne stabilisation ligamentaire de son articulation trapezo métacarpienne.

Le traitement médical repose sur l’immobilisation du pouce et les Anti Inflammatoires Non Stéroïdiens.

A un stade plus tardif on peut avoir recours à la chirurgie (trapézectomie avec stabilisation ligamentaire).



Moralité, Nous sommes faits pour avoir des enfants jeunes (20 à 30 ans), les tendons étant plus résistants qu'a 50 ans.

14/05/2010

Equivalents suicidaires


Des nouvelles de la patiente dont je parlais ICI.

Elle est quand même revenue me voir, mais elle m’a avoué ne pas avoir pris son antidépresseur, et qu’elle désirait ne pas vouloir se laisser soigner.

Je lui prolonge son arrêt de travail de quinze jours et on verra bien, je l’autorise à ne pas se faire soigner, si les théories comportementales sont vrai (injonction paradoxale) je devrais, enfin, pouvoir la soigner, mais je n'y crois pas trop.

C’est dur de savoir quoi faire pour soigner les gens et de ne pouvoir le faire.