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03/02/2012

Un ingénieur ingénieux : De la comparaison, hasardeuse, entre un appareil électro ménager et le corps humain



Les appareils électro ménagers, c’est un peu comme le corps humain, ça nait, ça vit et ça meurt. A une différence près, c’est que le corps humain est construit toujours de la même façon depuis des millénaires avec une qualité,  presque constante : Le hasard (l’ADN de Watson et Crick, et la nécessité (la théorie de l’évolution des espèces de Charles Darwin).

Certes, il y a, aussi, une évolution dans l’invention (don c l’évolution) des appareils électro ménagers, je n’en veux pour preuve l’invention du four à micro onde.

Mais, si la conception est la même, la qualité, elle, n’est pas au rendez-vous : Pour la qualité il faut y mettre le prix. Et, encore, la durée de vie des appareils électro ménagers n’est plus ce qu’elle était. Tout est calculé pour une durée de vie de dix ans en moyenne, quand une nouvelle technologie ne pousse pas le consommateur à renouveler son appareillage (le CD a tué le microsillon et la casette audio, le DVD la bonne vielle casette VHS).

Comme le corps humain, les pannes (on dit les maladies pour le corps humain) surviennent en début et en fin de vie. Seules les femmes consomment le réparateur médecin, entre 15 et 45 ans, en moyenne, pour les accouchements. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai, car, comme pour l’automobile ou les pannes arrivent à 50 000 kilomètre chiffre à vérifier, je ne suis pas garagiste), les pannes, pour l’espèce humaine,  commencent, bien souvent, à apparaître vers la cinquantaine.

Bien souvent, les appareils &électro ménagés ont une conception, fonctionnelle, aléatoire qui, parfois laisse pantois ; alors que le corps humain est une pure merveille de technologie.

Ce matin, en revenant, à pied, chez moi, sur le trottoir, était déposé sur le sol, le cadavre d’un four, électrique, traditionnel. Or, délicate attention, l’ingénieur avait pensé à l’installateur, en installant deux creux bilatéraux permettant une prise facile.

Dans le mot ingénieur il y a, sous entendu, ingénieux ; combien d’ingénieurs sont loin de mériter ce terme.

Celui qui avait conçu ce four était un vrai… ingénieux.


02/02/2012

Quelques temps d’absence, avec, en plus… Une absence de Pilote



Après quelques temps d’absence je reviens, enfin,  fréquenter mon blog.

Comme vous le savez (enfin ceux qui ont l’amabilité de bien vouloir me suivre), j’ai eu quelques « petits » soucis informatiques qui m’ont contraint à upgrader (changer le processeur, la carte mère et la mémoire) d'un ordinateur de chez moi que j’avais amené à mon cabinet, mon précédant ordinateur du cabinet étant définitivement HS.

Petite anecdote, les cartes mères de nouvelles génération n’ont plus de port parallèle sur lequel se branchait mon lecteur de carte Sésam Vitale, il n’y a plus, maintenant que des ports USB. En un mot c’est comme si mon lecteur ne rentrait plus dans la prise de mon ordi remasterisé.

Heureusement il existe un adaptateur port parallèle/port USB, c’est ce que j’avais déjà acquis en prévention.

Mais, en branchant le lecteur, celui-ci n’était pas reconnu par l’ordinateur, il m’a fallu deux heures pour comprendre qu’il fallait un pilote pour que le lecteur fonctionne. Effectivement,  dans la boite de l’adaptateur, il y avait un CD-ROM que je n’avais pas vu. J’installe le pilote du CD-ROM, rien. Je vais télécharger une éventuelle mise à jour sur Internet, et, Bingo, ça marche !

En définitive, il m’aura fallut vingt jours pour que je retrouve, enfin, à peu près, mes repères.

Voilà ce qui explique mon absence, temporaire, des sites Internet, des autres blogs et de mon blog.

24/01/2012

Marché noir




J’ai bien peur que ceux qui lisent cet article, me taxent d’affreux raciste nationaliste ; j’aimerai avoir l’esprit de Desproges, ou les rimes de Brassens, pour pouvoir, éventuellement, répondre à ces gens « bien pensant ».

J’ai, dans ma clientèle, un patient blanc, pardon, un homme sans couleur, qui, célibataire, à cinquante ans, s’amouracha d’une jeune femme noire (pardon de couleur), grande et costaude, de vingt cinq ans, déjà mère de deux enfants d’une huitaine d’années.

Lors d’une réunion de famille,  avec son frère et sa femme, elle lâcha un « on va vous manger » qui resta incompris.

Elle s’était soit disant mariée, avec un blanc dont elle s’était séparée (ses enfants, elle les avait eue en Afrique).

Vint le jour du mariage… En Afrique, à l’Ambassade de France (pourquoi ? Y aurait-il une raison juridique cachée) ?

Madame fit venir ses enfants en France ; cela tomait bien, car, Monsieur n’ayant pas d’enfant, et ne pouvant pas en avoir, avait enfin la possibilité de fonder une vraie famille.

D’abord, il reconnu les enfants de la mère et apporta, d’ailleurs, à ceux-ci la stabilité nécessaire au bon développement et à l’éducation enfantine ; Madame, n’ayant visiblement pas la fibre maternelle.

Puis, petit à petit, la situation du couple se dégrada. Madame buvait beaucoup de champagne, avec ses copines, puis elle dû boire avec un copain, car, résultat des courses, elle cocua son mari, une fois, deux fois et puis chez lui, où il vint, même, séjourner, à domicile, c’est quand même plus pratique.

Il faut dire qu’il arrivait à Madame de… battre Monsieur, celle-ci étant beaucoup plus grande et plus forte que Monsieur. Logiquement, Monsieur avait peur de Madame et de ses réac tions imprévisibles.

La situation s’envenima tellement, que vint le temps du divorce, avec, comme corollaire, le versement d’une pension alimentaire bien méritée.

In fine, mon patient versa une pension alimentaire à Madame, celle-ci lui laissant ses deux enfants. C’est lui qui, maintenant, les élève tout seul, tout le monde, (mon patient et ses deux enfants), tout le monde est, enfin, au calme.

Certes, il est vrai que Monsieur a un sens à sa vie en élevant ses enfants.

J’ai entendu parler, autour de moi, de cas similaire d’aventurières, adeptes de Rastignac, venues d’Afrique pour conquérir la France. Je ne veux pas dire que ce genre de situation est généralisée, il y a, parfois, des unions réussies, mais c’est l’exception qui confirme la règle.

Je ne porte pas de jugement, ce n’est pas mon métier. Je décris simplement les faits.

Non je ne suis pas raciste ni nationaliste.

Vous ne me croyez pas ?

Une autre de mes patientes vient me voir, pas bien du tout, elle déprime sec. Son mari l’a laissée tombée, elle et ses trois enfants, pour une jeune femme « de couleur » qui accoucha, d’ailleurs, d’un enfant dont le mari de ma patiente n’était, bien évidemment, pas le père, celui-ci reconnu l’enfant ; la mère est en attente de « ses papiers ».

Je n’ai absolument aucun commentaire à tirer, j’ai, d’ailleurs dans ma clientèle, un homme noir qui a fui son pays pour des raisons de sécurité dues à la guerre civile. Il est titulaire d’un Doctorat en Géographie, il vit en situation régulière, mais a un travail déclassé par rapport à son niveau d’étude… sa fille ainée est infirmière.

Alors que dire ? Es-ce un juste retour de l’esclavagisme et du « commerce triangulaire » dont les armateurs firent leur richesse et celle des ports de transit.

Peut on rattacher ça a « l’arnaque Africaine » qui, il y a peu, pourrissait les mails ?

Je pencherai plutôt pour la version Rastignac, des aventurières arrivistes sans scrupule.

Il y a bien des blanches (et des blancs) comme cela, après tout…

Comme quoi, dans la vie, il vaut mieux perdre sa naïveté d'enfant.

18/01/2012

Dénoncé à la Sécurité Sociale : Suite




A la consultation ce matin, je vois, dans la salle d’attente, une jeune fille fluette accompagné d’un mec costaud.

Le motif de sa consultation : La prescription de sa première pilule. Elle a rendez-vous avec une Gynéco dans une semaine, mais elle ne peut attendre. Certes, je comprends bien, certes je n’ai plus tellement l’habitude de prescrire des pilules De Novo, mais, bon, j’arrive à en trouver une bonne faiblement dosée ; je lui ai donné le choix entre une pilule continue discontinue, elle a choisie une pilule continue, le bon choix à son âge ; je lui précise, que quand on ne connaît pas « bien » le partenaire l’utilisation du préservatif est plus que judicieux.

Les problèmes techniques étant réglés, je lui demande sa Carte Vitale : « Je ne l’ai pas ».

 - « Bon , je vous ferais une feuille ; Et pour l’ordonnance, quel est votre nom ? »

 - « Mademoiselle X ».

Moi de répondre illico : « Je suis vraiment désolé, mais je ne peux vous soigner, car votre père m’a dénoncé, concernant votre sœur, à la Sécurité Sociale, j’ai d’ailleurs rompu le Contrat de Médecin Traitant par lettre recommandé Accusé Réception. Comme vous le savez, je ne suis pas tenu de soigner un patient, sauf urgence, ce qui n’est pas le cas. Je ne vois plus pour vous que deux solutions, aller voir un confrère, où aller au dispensaire de Planification Familiale dont dispose la commune où j’exerce ».

Moralité ? Il n’y a pas de morale.

Ou bien l’information circule bien mal dans cette famille, ou bien je n’ose immaginer la suite…

Il faut d’abord se faire respecter, et, ensuite, et seulement ensuite, respecter les autres. Voilà, de nos jours, ce qu’il faut enseigner à nos enfants, dans cette société qui ne respecte plus rien.

On ne touche pas un système qui marche





Cette formule est aussi, et surtout, valable en informatique.

Voilà, pourquoi, j'ai été absent, quelques temps, de mon Blog.

J’ai, ou plutôt, j’avais, chez moi, trois Ordinateurs, des vieux modèles.

Mon Ordinateur numéro 4, au Cabinet Médical, me lâche la veille de la Saint Sylvestre.

Je prépare, chez moi, en catastrophe, un des vieux Ordis avec une version allégée de Windows 7, Windows 7 Starter qui passe pour consommer autant de ressources processeur que Windows XP.

Je l’amène au Cabinet, pas de connexion Internet, la carte réseau est nase.

Je le ramène à la maison.

Et, je le change pour un autre Ordi, le préféré de tous, avec Windows Starter déjà installé.

Au Cabinet médical, j’installe mon Logiciel Médical, je le fait activer, et, parallèlement, je configure la Télétransmission.

Au niveau de Windows, j’avais enlevé tout ce qui pouvait solliciter inutilement le processeur, c’est ce que l’on appelle utiliser le Software (la partie logicielle) pour booster le Système.

Il existe une autre façon d’augmenter la rapidité de l’ordinateur, c’est d’augmenter la fréquence, la vitesse du processeur, là, on touche au Hardware (au matériel). Ce que je fis.

Résultat des courses Ordinateur bloqué, impossible à redémarrer. Je l’amène de suite à mon assembleur, pour l’Upgrader (changer la carte mère, le processeur et la mémoire RAM), je l’aurai trois jours plus tard.

J’amène donc, au Cabinet le seul Ordi qui a une carte réseau qui marche, où j’ai installé l’ancienne version de mon Logiciel Médical et le Vidal, faute de télétransmettre, je peux faire les ordonnances et les certificats médicaux.

Il ne reste donc plus chez moi, hormis mon portable, qu’un seul Ordi.

Comme quoi, il vaut mieux avoir plusieurs Ordinateurs chez soi.

Mais, surtout, ne pas toucher un système qui marche !

07/01/2012

Comment un médecin peut récupérer les données sensibles d’un disque dur interne quand son ordinateur ne marche plus


Disque dur (HDD = Hard Drive Disk)




Dernièrement, le deuxième ordinateur de mon utilisation informatique, m’a lâché brutalement la veille du réveillon de la Saint sylvestre.

Le disque dur interne de de ce feu ordinateur, contenait des données sensibles : toutes les données de mon cabinet médical.

Il fallait, dans un premier temps, sortir le disque dur de la tour, facile, quatre vis à en lever et le tour est joué.

Une fois le disque dur récupéré, fallait, dans un deuxième t récupérer les données.

Une solution facile est pas chère, consistait à acheter un pack servant à monter un disque dur externe. Cela se trouve chez tous les assembleurs informatique pour, environ 15 €.

Dans un troisième temps, détruire les données. Pour cela il fallait, d’abord, formater le disque. Il existe dans Windows 7 une « Invite de Commande » (cmd, pour les initiés), qui permet différentes fonctionnalités. Pour effacer les données avec cmd, il suffit de taper, en ligne de commande : cipher/W:/X:, où X : représente le disque dur à effacer (confer mon article).

Je vous reporte à mon dernier article.

Je me retrouve donc  propriétaire d’un disque dur externe de 300 Go pour… 15 €. Mes données sont sauvegardées et mon disque dur ne contient plus aucunes données.

Elle n’est pas belle la vie ?



Disque dur externe

02/01/2012

Bonne Année : Un réveillon de la Saint Sylvestre hors du commun


La veille du réveillon de la Saint Sylvestre, J’ai eu un deuil dans la famille.

Vendredi, mon Ordi de dix ans (que j’avais upgradé il y a cinq ans : changement de  processeur, de carte mère et ajout de mémoire), a rendu l’âme, il a agonisé une demie journée.

Heureusement, chez moi, j’ai de la ressource, j’ai amené mon vieil Ordi préféré (j’y ai installé Windows 7 Starter, qui est aussi léger, comme Système d’exploitation, que Windows XP, c’est ce que l’on installe sur les eeePC : les ultras portables).

J’ai débranché  mon Ordi morts, et après la toilette mortuaire, j’ai installé mon Ordi préféré, tous les fils et tout et tout, le lecteur de carte sur le port parallèle, le câble Ethernet respectivement sur les ports Ethernets de la Box et de la carte mère de Monsieur Ordi

D’abord configurer la connexion Internet, après quelques tâtonnements dans les lectures des codes de login et de mots de passe, un point positif, ça marche.

Reste à installer mon Logiciel Médical, dont je tairai le nom, car je suis en froid avec lui, actuellement.

Pas facile, il faut installer différents petits logiciels (Visual C++ 2005 et MFC 80, entre autre), avant de procéder à l’installation proprement dite de ce maudit Logiciel Médical.

Miracle, du premier coup, je peux faire la Mise A Jour (MAJ) du Logiciel. Ouf, je reporte le reste à lundi, jour de reprise, me jurant d’être à huit heure, à mon cabinet médical, pour peaufiner l’installation..

C’est ainsi que j’ai passé tout mon samedi après-midi.

Heureusement, j’avais préparé le foie gras, bien à l’avance, (il fût excellent, heureusement). Heureusement, aussi, j’ai une épouse adorable, qui a gérée la préparation du réveillon, concrètement, je l’ai très peu aidé dans cette tâche.

J’avoue avoir eu un moment de flottement au début des agapes, mais finalement, l’ambiance aidant, ce fut un réveillon particulièrement réussi.






P. S. : Il y a une suite, le lundi matin, j’ai passé deux heures au téléphone avec la Hot Line du Logiciel Médical et celle du Fournisseur d’Accès Internet pour la télétransmission.


Bonne Année 2012 et, surtout, Bonne Santé, à toutes et à tous qui lisent ces écrits avec indulgence, je les remercie de leur fidélité.

Bonne Année !



 

31/12/2011

Comorbidité et polythérapies








J’ai dans ma clientèle (certains pensent que dire patientèle fait mieux, de toutes façon, quelque part, les patients sont des clients, certes particuliers, car là, on touche à la santé, quoi que chez un garagiste, si celui-ci commet une erreur, ce n’est pas à la santé, mais à la vie à laquelle on touche).

J’ai, donc, dans ma clientèle, un patient d’une cinquantaine d’années qui les accumule (les maladies). Vers 23 ans (tout juste après de passer le CAPES de Mathématique, mais avant d’être titularisé) il développa un Trouble Bipolaire, après moultes péripéties, il fut enfin équilibré, entre autre avec du LITHIUM, et put, enfin, travailler normalement (naturellement pas à un poste auquel il eut pu prétendre vu ses diplômes.

Puis il fut couvert d’un Psoriasis Généralisé révélé par la prise de LITHIUM.

Puis apparut une thyroïdite : c’était le LITHIUM qui flinguait sa thyroïde ; Le traitement fut simple : rajouter du LEVOTHYROX (hormone thyroïdienne). Et un médicament de plus.

Puis il développa une Hypertension artérielle, car, depuis da prise de LITHIUM, il avait soif (effectivement le LITHIUM donne une sensation de soif), et comme il buvait du lait, il prit beaucoup de poids, d’où l’Hypertension Artérielle. Et un puis deux, puis trois médicaments, en plus, pour la tension.

Malheureusement son Psoriasis devenant préoccupant : il fit trois Erésipèles de jambe (c’est une infection cutanée à streptocoque ou à staphylocoque qui peut se développer quand la peau est lésée, c’est le cas du Psoriasis).

On arrêta donc le LITHIUM, le patient développa, dans la foulée, un Etat Dépressif Majeur très important : un Etat Mélancolique cogné.


Après… un an d’hospitalisation en clinique privée puis en Hôpital Psychiatrique, il ressortit, enfin, équilibré avec une trithérapie (trois médicaments) pour son trouble Bipolaire et il repris son travail.


Résumons :

 - 3 médicaments pour le Trouble Bipolaire
 - 1 médicament pour l’Insuffisance Thyroïdienne
 - 3 médicaments pour la tension.

Cela ne fait guère, à 50 ans, que 7 médicaments.

En général, à 80 ans, on a trois pathologies, et comme il faut, en règle générale, trois médicaments par pathologie, on se retrouve facilement avec… neuf médicaments, parfois… plus.

Il est dit, classiquement, qu’après trois médicaments , les interactions médicamenteuses sont « très difficiles » à gérer.

 

29/12/2011

Confraternité





Depuis la disparition du service militaire obligatoire, et vu la diminution, sensible, du nombre d’effectifs, l’armée n’étant plus qu’une armée de métier, le Service de Santé des Armées a dû reconvertir les Hôpitaux Militaires qui ont dus ouvrir leur soins au public, qui, avant n’étaient, exclusivement, réservés qu’aux seuls militaires.

Il se trouve qu’un de mes patients Diabétique (Diabète Type II pour les initiés, encore appelé, autrefois DNID, car il ne nécessite pas, tout au moins au début des piqûres d’Insuline. Tout cela par opposition au Diabète Type I qui lui, dès le début, nécessite l’Insuline, cela touche essentiellement les gens jeunes, alors que le Diabète Type II touche les gens de la maturité – à partir de 50 ans).

Il se trouve qu’un de mes patients atteint d’un Diabète Type II était suivi, de par mon initiative, par mon correspondant Diabétologue, un Professeur de Diabétologie du CHU.

Or, le patient ne le trouvait de moins en moins à l’écoute et les consultations de plus en plus rapides : cinq minutes montre en main me dit le patient impatient.

De son propre chef il me fit l’adresser dans un service de Médecine à l’Hôpital Militaire de la Grande Ville.

Et là, plus de nouvelles, plus de lettres, prescriptions faites sans confraternité.

Le plus fort fut quand, la Tension du patient ayant tendance à monter un peu, il changea, brutalement, le traitement antihypertenseur, je l’appris par le patient et l’ordonnance qu’il me tendit.

Disons que, intérieurement, je devins écarlate ; dans le privé les choses ne se passent pas ainsi, si un Médecin à un comportement de ce type, il est vite exclu du réseau des autres Médecins « fournisseurs » (les généralistes), on appelle cela la confraternité, disons que c’est tout simplement le respect de l’autre, c’est avoir une bonne éducation. D’autant plus que cela peut avoir des effets néfastes au niveau Médico-Légal ; le juriste ne travaille qu’avec l’écris (les paroles s’en vont lent, écrits restent), pas de courrier, pas de preuve en cas de « pépin » médical.

Je me « vengeais » de la façon suivante :

 - Je fis faire au patient un bilan biologique complet avec Glycémie à Jeun et HbA1c, avec Microalbuminurie des 24 et demandais au Laboratoire d’Analyse Médicale d’envoyer un double au Médecin Général, Chef de Service, récalcitrant.
 - J’adressais le patient à ma Cardiologue, il s’avère que sa TA s’est normalisée au bout de trois jours avec le nouveau traitement, or quand on instaure un traitement anti hypertenseur, il faut compter un mois avant d’avoir une efficacité. Et je demandais, à ma Cardiologue… d’envoyer un double de la lettre au Médecin Général, Chef de Service.

Ce n’est pas de la confraternité ça !

Et tout cela sur le dos du patient !

Il y a des moments, parfois, le métier d'exercer la médecine ne me satisfait pas, mais pas du tout !

 

23/12/2011

Sécurité Sociale, toi, mon meilleur ennemi



Cas numéro un :

Patiente de 60 ans, atteinte d’une maladie asthmatique (un Asthme Chronique). Cette année, à la différence des autres, elle ne reçoit pas le bon pour le vaccin anti grippal. Elle téléphone à la Sécu qui lui dit qu’il faut un imprimé à remplir par le Médecin Traitant.

Je passe un quart d’heure au téléphone, devant la patiente, pour commander les précieux imprimés. Incidemment, je demande pourquoi je n’ai pas reçu de courrier de la Sécu m’informant de la nouvelle procédure.

On me répond : Cette information a été divulguée par les DAM (Délégués de l’Assurance Maladie), vous ne les recevez pas ? Moi de répondre, non. Cela ne sert à rien, si ce n’est perdre son temps. Je dois, cependant, reconnaitre que sur ce coup là, ils ont marqué un point. Voudraient-ils m’obliger à recevoir Les DAM (qui peuvent être des messieurs).

Cas numéro deux :

Lettre de Dame Sécu : Refus de paiement d’un Acte en CMU.

Je téléphone, pour une fois, un numéro est indiqué.

On me répond que j’ai facturé deux actes le même jour. Effectivement c’est ce que je vois sur mon Ordi, mais, le hic, je me souviens que j’ai vu ce patient, effectivement, deux fois, le même jour, mais une fois le matin et une fois le soir, donc deux actes séparés. La Dame de la Sécu me dit qu’ils ont cru que je m’étais trompé et qu’ils croyaient que j’avais fait, dans un seul acte, dans la foulée, une double facturation. En effet, le lecteur et le logiciel ne permettent pas d’insérer l’heure dans la Feuille de Soin Electronique (FSE). Elle me donne comme soluce : envoyer une lettre de contestation.

Quinze jours plus tard, je reçois une lettre de la Sécu me disant que mon cas sera examiné, en commission, dans… TROIS MOIS !

21/12/2011

Dénoncé à la Sécu

 

 

En trente ans de métier, cela ne m’était jamais arrivé !

J’ai été dénoncé, par un patient à la Sécurité Sociale.

Les Faits :
Une jeune fille de 13 ans accompagnée de sa mère vient me voir, car il y a 1 mois elle a été victime d’un traumatisme au niveau de la face externe d’un genou. Quinze jour plus tard, elle se re cogne au même endroit, ce qui ravive la douleur.

Elle consulte donc, pour la première fois.

Après un examen clinique, plutôt rassurant, je lui fais passe, par prudence, une échographie.

Elle vient seule à la deuxième consultation : l’échographie met en évidence une très légère atteinte du ligament externe du genou en question. Par prudence, je l’adresse à un Chirurgien Orthopédiste Infantile (pour enfant, pas débile).

Elle vient seule à la troisième consultation, me disant que son Infirmière Scolaire lui conseille le port d’une attelle. Elle précise que sa consultation avec le chirurgien est dans quinze jours (il y avait un désistement). Je lui réponds que l’on pourrait peut-être attendre d’avoir l’avis du chirurgien, après tout, ce n’est que dans quinze jours, et son premier traumatisme, lui, date… d’un mois. D’autre part, il n’est pas sûr que celui-ci en prescrive une et que, s’il le fait, et que je prescrive une attelle qui ne correspond pas, le chirurgien risque d’en prescrire une autre et que cela ferait des frais, inutiles, à la Sécurité Sociale (mon dieu, si j’avais su ! Vous allez voir ce que va me couter le fait de vouloir faire des économies à la sécu).

Le lendemain, à la fin de la consultation du matin, la mère me téléphone me disant, avec « vigueur » et « virulence » son mécontentement du fait de la non prescription de l’attelle concernant sa fille. Le coup de fil dura une demi-heure ! J’essayais sans succès d’éteindre le feu. A la fin, je lui dis que si la confiance n’était plus là, le mieux, c’était de changer de Médecin Traitant, d’ailleurs, moi de rajouter, que le la relation Médecin Malade était régi, juridiquement, par un contrat synallagmatique engageant les deux partis : le Médecin, « à soigner, en fonction des données acquises de la science », et au Malade à le payer pour son travail (autrefois, on appelait cela honorer, d’où le terme honoraires).

Elle furax, de rajouter : « je vais vous dénoncer à la Sécu ».

Moi, pour essayer, une fois de plus de calmer le jeu : Bon, puis que vous y tenez tant, si votre fille passe demain, à la consultation, je lui ferai son ordonnance pour son attelle.

Effectivement, le lendemain, à la fin de la consultation du matin, j’allais partir, la jeune fille se présente seule, je lui fis son ordonnance, et, comme elle est à la CMU, comme toute la famille, je facture, tout naturellement une consultation, car, d’abord, c’est une consultation, et qu’en plus, il y a eu prescription d’une ordonnance.


Trois semaines plus tard, je reçois de la Sécu, une lettre me disant que sur « signalement » téléphonique du père de la jeune patiente, il m’était demandé de me justifier sur trois consultations que j’avais facturé pour prescrire une attelle.

Moi, j’appelle ça une dénonciation.

Je rappelle qu’un patient à la CMU ne paie pas TOUS les Actes Médicaux, ayant la Sécurité sociale la mutuelle gratuite mutuelle gratuite payé par la société, je n’ai absolument rien contre ce système que je trouve parfaitement juste, il est normal que la société vienne en aide aux citoyens en difficultés, mais en l’occurrence, cela montre, à mon avis, la mentalité de ce patient qui, pour un motif plus que fallacieux, a bricolé un montagegrossier qui, jurudiqument, ne tient pas la route, tout celà pour se venger, se « taper un Médecin ».

Avant, il me semble que l’on respectait plus le Médecin.

Méfiance !


14/12/2011

J’ai des crampes quand je fais l’amour



Une patiente de 38 ans, viens me consulter pour un certificat de non contre-indication à la Gymnastique Volontaire.

Assez rapidement, lors du déroulement de la consultation, elle me pose la question si l’on peut faire quelque chose contre les crampes.

Moi de lui répondre que classiquement on donne du Magnésium ou des phlébotoniques, sans grand espoir, cependant.

Je lui demande où et quand surviennent ses crampes

Dans les cuisses et juste après l’amour, c’est, vraiment, très désagréable.

Certes, il est vrai, comme le dit notre cher Wikipédia, «Les crampes dites « essentielles » sont bénignes et plus fréquentes chez le sportif, la femme enceinte, après l'orgasme, et chez les personnes âgées. ».

Mais, en l’espèce, cette Femme n’est, visiblement, pas heureuse en Amour, la routine, me dit-elle.

Et avec votre mari, quel est votre comportement : de la complicité, de l’amitié.

Et l’Amour lui répondis-je ?

Euh…

Avant de me marier, j'ai connu d'autres hommes, avec certains, c'était le pied ; malheureusement, avec mon mari, c'est... fade, la routine.

Vous avez songé à prendre un amant ?

Oui, j’y ai songé mais ce n’est pas facile…

Et un sexologue, pour essayer de soigner votre couple ?

Il faut consulter à deux ?

Les pathologies de couple, par définition, impliquent le couple, donc les deux partenaires.

Je ne sais si mon mari le voudra.

Ceci est une autre version, originale, de tirer sa crampe.

Cela sent le roussi pour ce couple.

Il n’y a pas d’amitié en Amour.

10/12/2011

De retour parmi les vivants

 Source :  http://pierrotlezygo2.hautetfort.com/
 

 

 

J’ai été absent de mon blog pendant… un certain temps, pour, en gros, deux raisons, je passe sur les autres.

 D’abord, je me suis chopé, qui sait où, depuis plus de quinze jours, une rhinite, banale, au début, un léger mouchage jaune, je me mis sous une céphalosporine de deuxième génération, de l’ORELOX* (que je prescris rarement, vu son efficacité légère). Bien évidemment, comme tout bon médecin et tout mauvais malade qui se respecte, je pris le traitement de façon un peu… aléatoire. Devant l’aggravation des symptômes, le début d’une bonne bronchite, je décidais, d’une part, de passer à un bon antibiotique, l’AUGMENTIN* et, d’autre part, cette fois ci, de respecter le traitement à la lettre. La bronchite s’aggrava, visiblement la bébête était résistante. Je me mis donc, cette fois, sous un antibiotique à très large spectre (je ne l’ai prescris que trois ou quatre fois en trente ans de carrière), la PYOSTACINE*, un antibiotique de cheval, que j’avalais à dose de cheval.

Cela commence tout juste à aller mieux.

Cela fait, quand même, un drôle d’effet, de soigner des patients bien moins malades que moi et, qu’en plus, je mets en arrêt de travail.

La seconde raison, fut un gros problème informatique à mon Cabinet Médical.

Voilà-t-il pas que mon Logiciel Médical, dont je tairais le nom, passa à la vitesse supérieure en sortant sa nouvelle version, jusque-là, rien de banal, mais, j’accumulais pannes sur pannes : d’abord une impossibilité de mise à jour, puis, ce qui est INADMISSIBLE en informatique, une impossibilité de sauvegarde, et, enfin, cerise sur le gâteau, un bug dans la télétransmission, impossibilité de faire certaines Feuille de Soins Electronique (FSE), ce qui rendait impossible certaines télétransmission.

A chaque fois les techniciens me dépannaient à moitié, me laissant, si j'ose dire, me démerder pour le reste. La raison invoquée, comme j’ai une connexion bas débit (RTC), il leur était impossible d’entrer dans mon Ordinateur pour réparer rapidement la panne, en gros, sans haut débit (ADSL), va te faire foutre !

Déjà que j’avais apprécié moyennement le fait que le passage à la nouvelle version de mon Logiciel Médical, m’obligeais à payer le VIDAL, désormais, pour des, soit disant, raisons d’interface ;  300 €, la bagatelle !

Là, c’était me forcer, une fois de plus, à passer à l’ADSL, ce qui va doubler l’abonnement à mon Fournisseur d’Accès Internet (FAI), la bagatelle d’une augmentation de 200 € par an.

Deux pannes concomitantes : panne du corps et multiples pannes Informatiques, cela faisait trop pour moi.

Mais, une lueur d’espoir, je pense avoir trouvé la solution pour résoudre mon problème Informatique, d’abord dissocier la Télétransmission du Logiciel Médical, et puis essayer de faire du bricolage informatique. Pourvu que ça marche, je croise les doigts.

Après ces turpitudes, je n’ai pas encore récupéré et je me traine lamentablement.

J’espère être remis pour les fêtes de Noël.

Et dire que je n’ai toujours pas fais mes foies gras !*

 

Petit clin d'oeil à kinia ;-)

 

 

 

 Source : http://bric-a-brac.org/

23/11/2011

Tu vaccineras quand tu le pourras : un refus de vaccination – Petite histoire de la vaccination



Petite histoire de la consultation :

C’est une jeune patiente la trentaine qui consulte pour la mise à jour de ses vaccinations.

Je lui demande si elle a son carnet de santé.

Non.

Je lui réponds, qu’à son âge, il est indispensable d’avoir un vaccin tétravalent : Diphtérie Tétanos Coqueluche acellulaire Polio. Et de préciser que la coqueluche ce n’est pas tellement pour elle (quoi que si elle se chope une coqueluche elle toussera pendant trois mois) mais, surtout, c’est pour protéger les nourrissons de 0 à 4 mois qui, eux, termineront à l’hôpital, la coqueluche, chez un nourrisson, peut poser de gros problèmes.
Mais, me précisa t elle, je n’ai pas d’enfants !

Certes, mais vous êtes amenée à côtoyer des nourrissons de 0 à 4 mois, et si vous développez une coqueluche…

Elle me répond que, si ce n’est pas indispensable elle préfère s’en passer.

Je lui rappelle, aussi, si elle se souvient d’avoir eue deux injections du vaccin Rougeole Oreillon Rubéole.

E n effet, actuellement, il y a une campagne massive de rappel de vaccination ROR, car on sait, maintenant, qu’une seule injection ne protège pas suffisamment

Elle n’est pas chaude non plus.

Elle repartira donc avec un seul vaccin trivalent : DTPolio.



Source : http://drgamin.blogspot.com/2010/06/les-vaccins-1-tetanos...


La mode est au retour à la Nature, dans ce monde pollué à Donf, au Bio, au naturel, et à l’évitement de la médecine  scientifique pour les médecines douces, les « médecines » parallèles, appelées, aussi, non conventionnelles (je les appelle, moi, les médecines perpendiculaires) la naturopathie, l’homéopathie, la médecine traditionnelle chinoise (acupuncture), sans compter les techniques de manipulations (chiropraxie, ostéopathie), et la phytothérapie, et l’aromathérapie qui utilise les huiles essentielles.

Au moins, les vrais rebouteux savaient réduire une luxation de l’épaule ou de la mâchoire, eux.

Mais ce problème de refus de vaccination date même du début de l’invention de la vaccination par Jenner (en fait, la technique de variolisation a été inventé, en Chine, il y a fort longtemps. Plus récemment sont apparues les ligues anti vaccinales.

Bref, c’est désolant.



Petite histoire de la vaccination :

Le 14 mai 1796, Edward Jenner, chirurgien, inocule, la picotteà James Phipps, un jeune garçon de huit ans, avec le contenu des vésicules de vaccine de la main de Sarah Nelmes, une trayeuse qui avait contracté la vaccine (surnommée picotte, une sorte de variole atténuée) transmise par une vache nommée Blossom.
En fait, un agriculteur du Dorset, Benjamin Jesty, a réussi à induire une immunité artificielle chez sa femme et ses deux enfants avec la vaccine au cours d'une épidémie de variole en 1774, mais ce n’est qu’après les travaux de Jenner, une vingtaine d'années plus tard, que le procédé a été largement compris. En effet, il est généralement admis que Jenner n'était pas au courant du succès de Jesty et est arrivé, indépendamment, aux mêmes conclusions.

C’est pour cela que cette méthode s’appelle Vaccination qui vient du mot latin vacca qui signifie vache.

Mais bien avant existait une méthode vaccinale que la vaccination, beaucoup plus dangereuse, la variolisation. Cette technique remonte de la Chine ancienne. Elle consisterait à inoculer, par le nez, avec un petit tube en cuivre, à partir des vésicules, une variole chez des malades présentant une forme atténuée de la variole. La petite histoire dit que c’était, surtout, pour protéger le visage et le corps des cicatrices de la petite vérole, chez les travailleuses du sexe qui travaillaient dans des maisons spécialisées.

La pratique s'est progressivement propagée le long de la route de la soie.

La technique est importée en Occident au début du XVIIIe siècle, par Lady Mary Wortley Montagu, la femme de l'ambassadeur d'Angleterre en Turquie, qui la fait pratiquer sur ses propres enfants.

La variole a été totalement éradiquée en... 1980 !



Références :

Vaccination : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaccination
Variolisation : http://fr.wikipedia.org/wiki/Variolisation
Edward Jenner : http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Jenner


20/11/2011

Psychologue Comportementaliste

Source : http://sylvainspeh.blogspot.com/2010/02/psycho-mieux-comp...

 

Dernièrement, je reçois, dans ma boite à lettre, un pli cacheté écrite à la main, encre bleue, écriture chaotique carrément inesthétique.

J’ouvre mon courrier, et vient le moment de découvrir cette étrange missive. Tout d’abord apparait une superbe carte postale représentant une mère à l’enfant style Manet (excusez moi je manque cruellement de culture en peinture).

Une lettre accompagne cette superbe carte postale : Tiens, me dis-je, une invitation à un vernissage pour essayer de me vendre un tableau.

Eh bien non, c’est un Psychologue Comportementaliste qui m’annonce la création de son cabinet libéral et dont le vaste domaine de compétence, s’étend des Thérapies Comportementales, aux Thérapies pour Adolescents, sans oublier les Thérapies de Couple.

Quelques temps plus tard, en pleine consultation, le téléphone sonne, c’est le Thérapeute en personne qui se présente oralement.

De façon courtoise, après l’avoir, consciencieusement écouté, je lui demande ses tarifs : entre 15 € et 50 €.

Non remboursés bien évidemment.

Je me permets de vous préciser qu’il existe, en nombre restreint, je l’avoue, des Psychiatres Comportementalistes, qui, eux, ont l’avantage de connaître la Psychiatrie et qui, eux, peuvent prescrire des médicaments. Il en existe certains Secteur I (remboursement intégral par la Sécu) et d’autre Secteur II (qui prennent des dépassements, avec un remboursement partiel).

Certes, les rendez-vous sont à au moins quatre mois, mais qu’es-ce que c’est quatre mois dans une vie.

14/11/2011

Une Consultation Médicale pas ordinaire : Une consultation Informatique




Je soigne depuis longtemps un jeune patient qui termine juste ses études d’histoire et dont je soigne, d’ailleurs, aussi, le père.

Ce jeune patient a été opéré d’un sténose aortique congénitale, car au bout de nombreuses années, il commençait a avoir une jet lésion ce qui commençait à sérieusement abimer sa crosse aortique.

Ce patient a donc bénéficié d’un remplacement valvulaire aortique avec une homogreffe de porc et un remplacement de la crosse aortique avec une prothèse en dacron (opération de Bentall).

Le motif de la consultation : Un certificat de non contre indication à la pratique du badminton, un sport, en résistance, particulièrement violent et sollicitant le cœur fortement, c’est le moins qu’on puisse dire.

Comme il est très bien suivi au cardiologique et a eu une épreuve d’effort très récemment, je lui délivre sans problème.

Il veut, aussi, une prescription de KARDEGIC* (de l’ASPIRINE*qui,  à faible dosage, a une action anti agrégant plaquettaire).

La consultation, presque, terminée, je lui raconte mes déboires avec mon logiciel médical depuis le passage à la nouvelle version. Une version « musclée » (comme Microsoft, il faut maintenant activer le Logiciel sur Internet ou par téléphone).

 Et, naturellement il y a des bugs.

Le premier, assez important, panne de mise à jour (pour la connexion Internet, je suis en Bas Débit, ce que l’on appelle la RTC).

Le deuxième, impensable en Informatique, je n’ai plus la possibilité de faire de… SAUVEGARDE, cela sent la perte de toutes mes données à plein nez, adieu mes dossiers patients !

Ce bug, c’est ce que m’a dis un technicien est connu et a été corrigé dans une mis à jour du Logiciel Médical, mais comme je n’ai plus accès à la mise à jour…

Le patient le dis alors, puis que vous avez l’ai de vous y connaître en Informatique, j’ai un problème avec ma connexion WiFi sur mon portable, moi de lui répondre, a mon avis vous avez deux solutions soit désinstaller puis réinstaller, ou, peut être mieux faire la MAJ du pilote de la carte WIFI, ou, si cela échoue, tout simplement acheter une clé USB WiFI.

Lui de me répondre, c’est vrai, je n’avais pas pensé à cette dernière solution.

02/11/2011

Ostéopathie

Source : http://www.glenatbd.com/

Ce livre est réédité par les Editions Glénat.

Claude Serre, né le 10 novembre 1938 à Sucy-en-Brie et décédé le 13 novembre 1998, est un dessinateur français.




Après le pont de la Toussaint, je reprends, ce matin, le travail.

Je suis arrivé une heure avant le début de ma consultation car, outre le tri de mon courrier, j’avais, surtout un coup de téléphone à passer à la société qui commercialise mon Logiciel Médical, car j’ai un gros problème de sauvegarde, ce qui est le summum de la panne en informatique.

Mais ceci est une autre histoire, et j’en parlerai, peut-être en son temps.

Mon coup de fil passé, assez rapidement, cela commence à sonner, les consultations se succèdent, et puis, un patient passe du bureau dans mon bureau. A sa démarche, je vois immédiatement qu’il a soit un lumbago, soit une sciatique, en un mot, il a mal au dos.

Eh bien… Il ne vient pas consulter pour ça !

Il a un peu mal de gorge (une anginette vraisemblablement virale).

Il me narre que pour son dos il a pris rendez-vous chez un Ostéopathe.

Il me demande mon avis.

En fait son mal au dos date d’il y a 15 jours ou il a participé au transport d’un piano. Cela va mieux, mais il a encore, un peu, mal le matin.

Je l’examine. En fait il, a un Lumbago en train de, gentiment, guérir tout seul.

Je lui explique donc, que pour son Lumbago, il est en train de « guérir tout seul », un antalgique, sans anti inflammatoire pourrait être de mise, et, qu’il serait utile, surtout, vu qu’il exerce un travail qui sollicite son dos, de voir un Kinésithérapeute pour le rééduque pour la proprioceptivité et l’économie du dos.

Je lui donne, ensuite, mon point de vue sur l’Ostéopathie.

Je sais, cela ne sert à rien, même vis-à-vis de mes lecteurs, l’Ostéopathie, c’est comme la religion, ou on est croyant, ou on ne l’est pas.

Mais, après tout, ça soulage.

Si l’on prend un « Kiné-Ostéopathe », c’est la bonne moyenne, on est au niveau technicien : Bac + 3, On peut légitimement penser qu’un Médecin, niveau Ingénieur : Bac + 8, a certainement plus de connaissances, en fait, je ne veux pas comparer le métier de Kiné et celui de Médecin, ce sont deux métiers utiles, indispensables, complémentaires, et, différents.

Quand au tarif pratiqué, entre 40 € et 80 € (voire plus) et non remboursé, il y a de quoi tomber des nues !

L’Ostéopathie a été créée le 22 juin 1874 par le médecin américain Andrew Taylor Still. Visionnez cette vidéo historique de l'inventeur de l'Ostéopathie.



En automne 1874, pendant une épidémie, il guérit un enfant de la dysenterie puis dix-sept autres avec succès ; ce fut le premier traitement ostéopathique*.

On peut se poser la question du lien entre la dysenterie (une pathologie infectieuse) et l’Ostéopathie ?

Je sais, je suis partial.

Mais une chose m’interpelle bien plus, c’est quand j’entends les patients me dire que leur Ostéopathe leur a « remis une vertèbre en place », je sais, les Ostéopathes parlent de dysfonction vertébrale et qu’une vertèbre en dysfonction est une vertèbre à sa place. Mais les patients sont impressionnés par un éventuel claquement lors de la manipulation ostéopathique.

Ces bruits sont issus de la cavité articulaire ou plutôt du liquide synovial sécrété par la capsule qui l’entoure et dans lequel sont dissous des gaz : oxygène, azote et, surtout dioxyde de carbone.
"Lorsqu’on étire ses articulations, la pression de la cavité articulaire baisse, forçant les gaz dissous à revenir à l’état gazeux". Le fameux "pop" correspond en fait à une balle de gaz. Ces craquements des phalanges ou des vertèbres sont sans danger**.


Et puis, je le dis souvent, il n’y a pas DES Médecines, mais, UNE Médecine, valable dans tous les pays du monde !

Maintenant, vous avez le choix :

Aller consulter un Médecin Généraliste Conventionné Secteur I (comme votre serviteur) pour 23 € remboursés entièrement, enfin presque, puis que la Sécu retient, maintenant, 1 € par consultation dans le cadre de respect du « parcours de soin ».

Aller voir un Ostéopathe pour, arrondissons, 100 €, non remboursé, certes certaine mutuelles remboursent l’Ostéopathie, mais jusqu’à quelle limite.

Pour mémoire, pour 100 – 1 € = 99 €, on peut se payer, par exemple, un vin REMARQUABLE, un Château Léoville Poyferré 2010 (certes en primeur), le site de ce château ICI, mais pour 100 €, on ne va quand même pas chipoter pour 1 €. De façon plus pragmatique, cela peut bien aider pour faire les courses de la semaine.





Enfin, pour terminer, vu les tarifs et le non remboursement, on peut se poser la question de savoir si l’Ostéopathie n’est pas une « Médecine » de riches.



Bon dieu, mais essayons de faire fonctionner, un peu, notre esprit critique, c’est le principe de la Zététique.




Claude Serre

Source : http://www.pjf.org.uk/

 

 

 

 

* http://fr.wikipedia.org/wiki/Ost%C3%A9opathie

** http://www.medecine-des-arts.com/Craquement-des-articulat...

30/10/2011

Utilisation de l’échelle EVA dans l’évaluation de la douleur en psychiatrie



Dans son Blog Borée (le vent du nord) a publié, récemment, un article : Pardon Alfonse.

Dans cet article, il aborde la façon déconcertante dont sont perçus, par le Médecin Généraliste, les patients plus ou moins Psys, mais plutôt plus Psys que moins.

Je me permis de faire un commentaire.


Commentaire Dr Sangsue

"La Psychiatrie, tout au moins de mon temps, n’était pas le point fort de l’enseignement du Généraliste, contrairement à le Neurologie, alors que l’on voit plus de pathologies Psy que de pathologies Neuro.

Ces malades sont déroutants et encombrent les urgences, pour, effectivement, dans la majorité des cas, des Attaques de Panique.

Pourquoi ces patients ne sont-ils pas vus par des Psychiatres ? Après tout, on adresse bien au Cardio pour « une affaire de cœur ».

Il est vrai que convaincre un patient de consulter un Psy est chose difficile, surtout si c’est un homme de plus de 50 ans.

Il est vrai, aussi, que vu le nombre sans cesse décroissant des Psychiatres, avec, actuellement, des rendez-vous à 4 mois…

Ce manque de Spécialistes se fait cruellement sentir, aussi, en Gynéco et en Pédiatrie.

Il va peut être falloir que le Généraliste (de ville, je ne parle que de ce je connais) se remette à la Pédiatrie et à la Gynéco et se mette, sérieusement, à la Psychiatrie.

Je pense que l’on peut coter l’anxiété d’une Attaque de Panique grâce à l’échelle EVA, on a, parfois, des surprises."



Extrait réponse Borée

"...Quatrième point : coter une anxiété selon une échelle EVA ? Je déteste les échelles EVA. Je déteste les aides-soignantes qui entrent dans une chambre sans dire bonjour à un patient en fin de vie en lui demandant de coter sa douleur."



Un livre a changé ma vie dans l’abord du traitement des maladies psychiques : C’est le DSM IV.

Il faut dire, qu’avant, devant ma mise en échec par les malades Psys, un peu comme Borée, dans son article, nous comte Alphonse. J’ai, assez rapidement compris que la Psychiatrie ne m’avait, quasiment pas, été enseignée. Comme un Médecin ne peut diagnostiquer que les pathologies qu’il connaît, il ne me restait plus qu’à apprendre ce que l’on ne m’avait pas enseigné, les pathologies psychiatriques.

Ces livres de psychiatries furent les premiers livres qui changèrent, fondamentalement, ma vision de la Psychiatrie et des « Malades Mentaux ».

Schématiquement, le DSM IV (qui est en voie de remplacement par le DSM-5), permet avec des critères d’inclusion, de confirmer ou d’infirmer un diagnostic Psy.

Cet outil fabuleux permet une assez grande précision diagnostique.

Les principales pathologies psychiatriques, en Médecine Générale, sont les Etats Dépressifs et les Troubles Anxieux.

Ces deux types de pathologies sont, en fait, pour les patients Psys, l’équivalent d’une véritable (psychique, certes, mais une véritable souffrance, certains patients en arrivant à se suicider devant l’intensité de cette souffrance).

D’où me vint l’idée d’utiliser l’échelle EVA pour « coter » l’intensité de la douleur Psychique.

En fait, je n’avais rien inventé.

Je n’en veux pour preuve l’article suivant, publié en 2008 dans l'Information Psychiatrique :

« La douleur en santé mentale : première enquête nationale auprès des PH chefs de service de psychiatrie générale et de pharmacie ».


Cet article fait référence a une enquête réalisé, en 2005, auprès de chefs des services de psychiatrie générale des centres hospitaliers (CH) et des centres hospitaliers spécialisés (CHS) ainsi qu’à 203 chefs des services de pharmacie des CHS.

« La question 8 concernait l’utilisation de l’échelle visuelle analogique EVA : par le répondeur lui-même, dans son service, dans son établissement.

Question 8
Seuls 16 % des psychiatres utilisent l’EVA, 68 % ne l’utilisent pas et 16 % ignorent ce qu’est l’EVA. On utilise l’EVA dans 15 % des services de psychiatrie générale des CHS et dans 18 % des services de psychiatrie générale des CH et l’on ignore ce qu’est l’EVA dans 15 % des services de CHS contre 20 % des services de CH. L’âge du PH répondeur n’apparaît pas comme un facteur influençant l’utilisation de l’EVA. »

Etonnant non ?



Les enfants qui souffrent ont souvent du mal à le dire.
Alors, ils dessinent. Dépression, anorexie, autisme, abus sexuels... : leur douleur s'exprime à coups de défigurations, de corps mutilés, de couleurs criardes ou de confusion labyrinthiques. Témoignage bouleversant, ce livre est une plongée, à travers 130 œuvres, dans l'imaginaire visuel de ces enfants, prisonniers de leur silence. Dessins, collages, sculptures disent tous, souvent avec violence, la peur et la solitude, ainsi qu'un formidable désir de vivre.
Véritables lueurs d'espoir, ces œuvres sont autant de fenêtres entrouvertes sur ces mondes à part.



DSM IV : Manuel diagnostique et statistique de DSM IV ou de DSM4 - des troubles mentaux. En fait, ce manuel a été rédigé pour une meilleure prescription des médicaments.

Echelle EVA : Echelle visuelle analogique (EVA). Echelle permettant d’évaluer la douleur entre 0 et 10.

27/10/2011

Une douleur intolérable




En arrivant à mon cabinet médical, pour une fois, j’étais, relativement, en avance, j’eu la surprise de voir, déjà, un patient qui attendait devant la porte.
Mon cabinet ouvert, je le fis rentrer dans mon bureau et lui demandais ce qu’il avait.

Je me suis fais enlever, il y a trois jours, trois molaires, j’ai les dents très fragiles, et le Stomatologiste m’a donné du DOLIPRANE*.

Depuis hier, j’ai affreusement mal, le DOLIPRANE* ne me fait rien.

Sur l’échelle EVA (échelle Visuelle Analogique, qui permet de coter la douleur sur une réglette graduée de 1 à 10), il cotait, dans l'instant, sa douleur à 9.

Il avait vraiment "très mal".

Il était tout à fait normal que le DOLIPRANE* ne suffisait pas. Il fallait taper bien plus fort.

Je lui prescrivis donc un cocktail médicamenteux à base de BI PROFENID* et de DAFALGAN CODEINE*.

Le BI PROFENID* étant un anti inflammatoire doté d’une action antalgique, et le DAFALGAN CODEINE* une association de paracétamol et de codéine (la codéine étant un pré morphinique, ce mélange donnant un antalgique de pallier II, le DOLIPRANE* seul étant un antalgique de palier I).

Et... un arrêt de travail de trois jours.

J’ai horreur de souffrir et je ne supporte pas que les patients souffrent, alors que l’on dispose, de nos jours, d’un arsenal thérapeutique suffisant et efficace.



Echelle EVA

26/10/2011

Lettre




Vous voulez peut-être savoir ce qu’écris votre Médecin Traitant quand il vous adresse à un Spécialiste.

Pour vous donner un exemple, je vous livre un de mes derniers courriers.





Docteur SANGSUE

Médecine Générale

D.U. de Sangsologie

1, rue du Vampire - La Saignée



    
    mercredi 12 octobre 2011


Monsieur et cher confrère,


Je vous adresse Mademoiselle Séverine M (29 ans - contrôleur de gestion) qui a décompensée psychiquement suite à un échec sentimental un peu particulier (elle a déménagée de Paris pour, tout naturellement, rejoindre son copain de 2 ans. Tout cela pour s'entendre dire qu'elle était "trop effacée"). Elle a alors développée des Attaques de Paniques et un Etat Dépressif Majeur.

Effectivement, en concordance avec sa "personnalitée effacée", je pense que cette patiente est atteinte d'un Trouble d'Anxiété Sociale avec une personnalité introvertie et, avec, en plus, une mauvaise estime de soi.

Outre sa vie sentimentale, cela lui nuit, aussi, dans son milieu professionnel : elle a peur d'une promotion, car elle ne se sent pas capable d'assumer un poste à responsabilité.

Il est à noter, qu'elle en est à son troisième échec sentimental, échecs qui se sont tous déroulés, à peu prés, dans les mêmes conditions.

Elle est sous SEROPLEX 10 (1,0,0), XANAX 0,25 (1,0 1) et STILNOX (0,0,1).

Elle a vue, brièvement, une Psychiatre sur Marseille, ses parents résidant à Marseille, cette Psychiatre a débutée, certainement à cause de ses Attaques de Panique, le SEROPLEX à 5 mg. Je lui ai augmenté à 10 mg, elle a bien supporté ce dosage.

Elle est mûre pour une prise en charge spécialisée.


Je vous prie de croire, monsieur, à mes sentiments confraternels les meilleurs.