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14/10/2008

Informatique : mes débuts, mes joies, mes emmerdes*

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« Patients, médecins, qu’est ce que les nouvelles technologies ont changé pour vous ? »

 

Cet article rentre dans le cadre du Troisième Carnaval des Blogs Médicaux.

 

La fée informatique a débarquée dans mon Cabinet Médical en 1998, avec Windows 9x (plus communément appelé Windows 98), lors de l'instauration de la télé-transmission.

Il faut dire, en l'espèce, que si la télé-transmission a marché, comparé au flop du dossier médical papier, c'est que le Patient, tout comme le Médecin Généraliste y trouvait son compte, je veux dire, par là, le remboursement du Patient et des CMU (Couverture Médicale Universelle) pour le Médecin, en quatre jours, par la télé-transmission, au lieu d'un mois pour le Patient et quatre mois concernant le Médecin, pour les feuilles de soins papier (FSP). On peut raisonnablement extrapoler que le Dossier Médical Personnalisé (DMP) risque, lui aussi, de faire flop...

Ce qu'a changé l'arrivée de l'informatique dans mon exercice professionnel ? Des tas de choses :

 

Cela me soulage des tâches répétitives pour ce qui est des ordonnances (renouvellements d'ordonnances). Le traitement de texte permet de faire un courrier propre avec insertion du traitement médical du patient dans la lettre au correspondant par... copier collé.

 

Un effet surprenant de l'informatisation est le fait que je ne commande plus d'ordonnance (sauf pour les ordonnances sécurisées), puisque je les fais moi même grâce au traitement de texte inclus dans mon Logiciel Médical Hello DOC.

 

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Un autre effet surprenant de l'informatique concerne les erreurs, il serait logique de penser que l'informatique met à l'abri des erreurs, eh bien c'est faux !

 

Avant l'informatisation, je me souviens avoir confondu, une fois du SOLACY (souffre + Vitamine A) avec du SOLUCETYL (aspirine), je remercie le pharmacien de m'avoir appelé.

 

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Cette erreur 404 n'est pas sans rappeller la campagne de communication des Lanboratoires Pfizer sur le Tahor* ICI.

 

Après l'informatisation l'erreur est maintenant de se tromper de ligne dans le choix de la médication, ce qui a pour conséquence de multiplier ou diviser par deux la posologie ou... de se tromper carrément de médicament.

 

L'arrivée de l'informatique, avec la peur de ce que cela pouvait représenter, m'a poussé à « m'initier » à la micro informatique :

 

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  • apprendre à manipuler la Bête qu'était Windows 98 et sa fabuleuse disquette de démarrage de 1,44 Mo qui utilisait une RAM-Disk de 2 Mo (utilisant la mémoire vive des barrettes de mémoire) où étaient décompressés les fichiers de démarrage.

  • Apprendre quelques notions de DOS pour, entre autre, intégrer le pilote du lecteur de CD Rom à la disquette de démarrage (sans pilote, pas de de démarrage !).

 

Du coup, Il était facile de dériver sur quelques notions de programmation en Qbasic et d'apprendre un peu d'HTML.

 

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Il faut dire que mon intérêt pour la micro informatique est venu du fait que, ayant acheté mon premier ordinateur à Carrefour, (c'était un ACER, un ordinateur portable avec 2 Go de Disque Dur, 32 Mo de RAM que j'avais porté à 64 Mo, et un Pentium cadencé à 133 MHz), ayant eu quelques « petits soucis », l'appel à la hot line se transforma en... un conseil de formatage. La cata fut qu'il me fallut déployer une fabuleuse énergie pour que je finisse par comprendre comment réinstaller Windows 98. C'est depuis ce temps là que je suis devenu le roi du « formatage – réinstallation ».

 

C'est cet « incident » qui m'a rendu totalement autonome au niveau informatique.

 

Puis ce fut la découverte du logiciel libre avec le système d'exploitation Linux et ses nombreuses distributions aux noms exotiques (à l'époque Mandrake devenue Mandriva, Red Hat...), autrefois très difficiles à installer, maintenant Mandriva, Ubuntu, SUSE, Fedora...

 

Linux

 

Pour l'instant je ne suis pas, encore, tombé sous les sirènes du Mac, bien que parfois...

 

Une petite anecdote pour terminer cette partie informatique un peu technique. A l'époque, je me penchais sur le DOS, pour comprendre la notion de RAM-Disk. Il est possible de créer ainsi un disque virtuel pris sur la mémoire vive (mémoire RAM représentée par les barrettes de mémoires). Avec un esprit pervers je fixais délibérément un RAM-Disk supérieur à la quantité de mémoire vive (les barrettes de mémoire = la RAM) de l'ordinateur ; naturellement au redémarrage de celui-ci, j'ai eu droit a un message sibyllin du style « je n'ai plus de mémoire ».

 

L'informatique, c'est comme la médecine, quand on a saisi comment fonctionne un mécanisme, on peut utilement intervenir sur lui pour le réparer ou pour le... bloquer.

 

L'ouverture de mon blog après la lecture d'un article du Quotidien du Médecin sur Grange Blanche et Zeclarr, ne viendra que bien plus tard.

 

En à peu près dix ans d'aventure informatique, j'aurai donc connu, et utilisé, pour l'instant, à mon cabinet, trois systèmes d'exploitation : Windows 98, Windows XP et Windows Vista, qui tourne actuellement depuis 3 mois. En attendant le futur Windows Seven... pour 2010.

 

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Sans compter quelques virus, uniquement chez moi en ADSL. Il faut dire qu'a mon cabinet je suis en RTC (bas débit), sans antivirus (comment pourrais-je le mettre à jour sans l'ADSL ?) et sans autre connexion Internet que celle servant à la télé-transmission.

 

Etiologie d'un Virus

 

Pour ce qui est des patients, certains me parlent de « choses » lues sur le Net, cela ne me gène pas, parfois, le débat est relancé intelligemment. Plus souvent, c'est moi qui conseille la lecture d'articles sur le Net, et je dois bien reconnaître que, assez souvent, à mon grand dam, je ne suis pas écouté...

 

Internet et Médecine

 

Au début, je pensait que Monsieur l'Ordinateur allait me gêner dans l'intimité de la relation Médecin Malade. Dans la mesure ou l'écran de l'ordinateur est sur le côté, ce n'était pas trop gênant, et très rapidement j'ai trouvé mes repaires.

 

Très rapidement, aussi, les patients ont pris goût à la télé-transmission. Tant et si bien que quand je suis en panne informatique, ils me tendent quand même la carte vitale. Fait amusant, devant le nombre de cartes à leurs disposition, certains se trompent de carte, et me tendent... la carte bleue, un patient d'origine espagnole , mais naturalisé, me tendis même, un jour, sa carte d'identité.

 

Carte Vitale

 

En fin de compte, j'y songe maintenant, si je suis informatisé, je le dois à Roland Moréno le génial inventeur de la carte à puce, je l'appelle avec respect : la puce à Moreno.

 

 

 

Version 2.0

 

Hipppocrate

Hippocrate

 

Aprèrs l'intervention de Marion et la lecture de sa participation au carnaval dans son blog cris-et-chuchotements , son trés bon article m'amène, moi aussi, surtout pour le généraliste que je suis, à confirmer que pour le diagnostic médical pur, je travaille... à l'ancienne ; je ne dispose, comme outils, que d'un stétoscope, un appareil à tension, une lampe et un otoscope.

Je fais mon diagnostic de généraliste
- grâce à l'interrogatoire à 80%, pour les consultations psychiatriques c'est du 100%
- grâce à l'examen clinique à 10%
- grâce aux examens para-clinique à 10%

Il est donc exact que dans ce cas, l'informatique, bien que fascinante... n'intervient pas beaucoup.

Dommage.

 

 

* Mon titre est inspiré de la chanson de Charles Aznavour - Mes emmerdes.

 

13/10/2008

Un vaccin contre la connerie !

Vaccin Antigrippal

 

 

C'est la saison, le vaccin antigrippal nouveau viens d'arriver.

Cette année, une nouveauté, on a changé d'imprimé ! Car les hommes qui nous gouvernent ont mijotés quelque chose de REVOLUTIONNAIRE.

Cette année, c'est les infirmières qui s'y colleront pour les vaccinations.

Résultat des courses, ce matin une patiente viens me voir, il faut renouveler son ordonnance pour sa trithérapie... antihypertensive, et tout naturellement, elle demande au « personnel de santé » que je suis, de lui faire sa vaccination. C'est mon premier vaccin de la saison. Mais elle vient avec le vaccin, car avec cette mesure à la noix, elle est passé directement par la case pharmacien. Celui-ci, ne pratiquant pas de vaccinations, lui a refilé une seringue que je n'aime pas, et, oh stupéfaction, en ouvrant la boite... je tords l'aiguille ! L'aiguille est en plus vraiment grande. Je la détors et me débrouille pour faire le moins mal possible à cette patiente.

Habituellement, cela va certainement vous surprendre, vacciner est un « plaisir » pour moi, là ça tiens du supplice. Le plaisir d'un vaccin bien fait me comble de satisfaction. De temps en temps un acte manuel cela change du travail intellectuel, cela permet une pause dans l'enchainement des consultations.

Tout cela pour un vaccin compris dans la consultation, ça ne coûte même pas un cent d'euro à la Sécu.

C'est vraiment du n'importe quoi !

04/10/2008

Secret médical... Même avec son conjoint !

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Lu dans Le Concours Médical Tome 130 N° 12 page 631, une petite histoire qui prête à réfléchir.

 

Une Généraliste avait emporté à son domicile le dossier médical de l'une de ses patientes, suivie pour une exogénose (alcoolisme). En son absence, le mari de ce médecin a pris connaissance de ce dossier et a eu, à plusieurs reprises, des contacts téléphoniques avec cette patiente au cours desquels il a notamment informé cette dernière de la volonté de sa mère de la faire interner et lui a offert son aide pour qu'elle s'y oppose, ajoutant que si elle buvait un petit peu, ce n'était pas grave.

 

Devant ces faits, une plainte a été déposée devant le Conseil de l'Ordre des Médecins.

 

Celui ci a infligé, à ce médecin généraliste, la peine de l'interdiction temporaire d'exercer la médecine, avec sursis, pendant une durée d'un mois.

 

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20/09/2008

Matriochkas

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Cette histoire naturelle d'une maladie me fait songer aux matriochkas, ces poupées russes emboitées les unes dans les autres, Une pathologie succédant et s'ajoutant à une autre pour, à la fin, en bouquet final d'un long feu d'artifice, faire un cocktail détonnant.

Je suis, pratiquement depuis le début de mon installation, un patient, qui a, maintenant, la cinquantaine. Ce patient est marié et a un fils. Il a, comme bagage une maîtrise en mathématiques et, à cause de sa première pathologie, il rata de très peu sa titularisation comme professeur certifié.

Au début de son cursus pathologique, il n'était atteint que d'un Trouble Bipolaire type I. Le TERALITHE* (Lithium) le stabilisa de façon spectaculaire. Mais, un des effets secondaire de ce médicament, est, souvent, une soif gênante qu'il compensa, malheureusement, en buvant... du lait, d'où une prise de poids non négligeable.

Du fait de cette prise de poids, il se lésa un ménisque qui fut traité avec succès par une méniscectomie sous arthroscopie, et tout... rentra dans l'ordre.

Très rapidement apparut un autre effet secondaire, classique, mais rare, un psoriasis lithio induit. Ce psoriasis se généralisa à tout le corps, c'est un effet secondaire catastrophique. Il ne lui fut proposé que de se tartiner tout avec des pommades à base de corticoïdes et de vitamine D, ce qui est humainement irréalisable, tout ne rentra pas dans l'ordre cette fois.

une une hypothyroïdie sous la forme d'une thyroïdite lithio induite qui se compliqua, ce qui est classique, par un Etat Dépressif Majeur déclenché par son hypothyroïdie. L'hypothyroïdie traitée par opothérapie, (hormone thyroïdienne sous la forme de LEVOTHYROX*), et tout ...rentra dans l'ordre.

Sa prise de poids déstabilisa, probablement, une HTA (hypertension artérielle) que je traitait d'abord par MICARDIS* puis, devant la persistance de cette HTA, par MICARDIS PLUS* tout en surveillant la Lithiémie, car ces médicaments (ARA-II et Diurétiques), ont une fâcheuse tendance à augmenter la Lithièmie. Une fois de plus... tout rentra dans l'ordre.

Malheureusement, l'introduction du deuxième médicament, qui contient un diurétique, déclencha chez ce patient une crise de goutte, qui fut traitée, guérie. En prévention et pour faire baisser son acide urique, je lui prescrit du ZYLORIC* et tout... rentra dans l'ordre.

La peau est une barrière pour les infections, quand la barrière cutanée est lésée, le psoriasis de ce patient est important et généralisé, c'est une porte ouverte aux bactéries (streptocoques et staphylocoques). Ce patient développa donc un érésipèle de jambe qui fut traité, en hospitalisation, par antibiothérapie à forte dose (vu le poids). Tout rentra dans l'ordre, mais cet érésipèle récidiva plusieurs fois, ce qui amena à reconsidérer le traitement du Trouble Bipolaire par Lithium.

Il existe, maintenant, plusieurs médicaments normothymiques (qui régulent l'humeur) : le chef de file est le THERALITHE, il y a aussi des anticonvulsivants et apparentés (TEGRETOL, DEPAMIDE, DEPAKOTE, LAMICTAL) et un AP2G (antipsychotique de deuxième génération) le ZYPREXA). Le Psychiatre chimiothérapeute de ce patient, la main forcée par les infectiologues, fit un switch TERALITHE – DEPAKOTE. Il faut noter cependant que ce patient ne fut pas vu pas un dermatologue hospitalier car il aurait peut être pu bénéficier de l'Anti TNF alpha (à moins que je dise une grosse bétise), ce qui aurait pu éviter, si cela eut été possible, l'épisode suivant.

Dernier épisode, à ce jour, ce patient, très rapidement décompensa un état maniaque, qui, après un temps certain, avec les catastrophes sociales qu'entrainent un tel état, l'amena à être hospitalisé en « milieu spécialisé ».

 

Le Médecin a, parfois, l'impression de jouer, un peu, avec la nature, mais surtout avec les patients, aux apprentis sorciers.

 

Il faut noter cependant que ce patient en dépit de sa (ses) pathologie(s) est bien inséré socialement, il est marié, a un fils et travaille mais  malheureusement pour lui à un niveau inférieur à ce qu'il aurait pu prétendre du fait de ses études.

 

 

11/09/2008

La dépression : une maladie mal connue maltraitée

Dépression - Van Gogh

La dépression - Extrait d'un tableau de Van Gogh

 

Lu dans Impact Médecine N° 249 11 au 17 septembre 2008

Site Internet : www.impactmedecine.fr

 

La dépression sous diagnostiquée

 

Un projet épidémiologique européen confirme ce que l’on savait déjà : la dépression est une maladie sous diagnostiquée et sous traitée, avec des différences notables d’un pays à l’autre. « Par rapport à la France, l’Allemagne est caractérisée par un taux record de déprimés qui s’ignorent », déplore Hans Jurgen Möller, chef du département de psychiatrie de l’université Ludwig Maximilians (Munich). Selon lui, la dépression peut adopter une grande variété de visages cliniques. Et un fort pourcentage de patients qui se plaignent essentiellement de symptômes somatiques chroniques comme mal de dos, céphalées, myalgies, troubles abdominaux… Sont en réalité d’authentiques déprimés.

 

 

Ce texte appelle plusieurs commentaires :

 

La maladie dépressive touche 10 % de la population française, comme les Troubles Anxieux. Le Trouble Bipolaire touche 1 à 4 % de la population française. Le sex ratio est de 1 pour les Troubles Bipolaires, alors que les dépressions réactionnelles touchent plus les femmes que les hommes.

 

 

Si la dépression, tout au moins en France, est sous diagnostiquée, elle est aussi sous traitée. En effet, seul un dépressif sur deux est correctement soigné.

 

Ce sous diagnostic et cette maltraitance peuvent s’expliquer par une très mauvaise formation du médecin généraliste au diagnostic et au traitement concernant la psychiatrie.

 

Quand aux diagnostics différentiels de la dépression, on peut citer, dans le désordre et de façon non exhaustive :

 

- Dépressions réactionnelles (le plus souvent suite à un Trouble Anxieux) par oppositions aux dépressions endogènes (Troubles Bipolaires).

- Trouble Bipolaire.

- Dépressions masquées (c’est là que l’on trouve les troubles somatiques).

- Dépressions pseudo démentielles.

- Syndrome de Cotard (syndrome de négation d’organe).

- Dépression du post partum.

- Dépression saisonnière

- Dépression secondaire à une hypothyroïdie.

- Dépressions iatrogènes (induites par les médicaments) par exemple : ALPHA METHYL DOPA (ALDOMET*), CLONIDINE (CATAPRESSAN *),  INTERFERON, RETINOÏDES (ROACCUTANE*), SUSTIVA* (taitement antirétrviral), RIMONABANT (ACOMPLIA*).

10/09/2008

Une rhinite vasomotrice tenace et invalidante

Toux

 

 

Une patiente, la quarantaine, viens me voir à la consultation pour un motif banal, et, comme bien souvent, à la fin de la consultation, incidemment elle me dis le plus important.

 

Depuis plusieurs années, elle a le nez qui coule le matin peu après qu'elle se soit levée. Cela s'est aggravé progressivement d'une toux chronique et parfois d'éternuements en salves ; parfois la toux est si importante, en quinte, qu'elle en vomis un peu, son petit déjeuner. Pour quantifier la gène, elle en était arrivée à utiliser quatre à cinq mouchoirs en papier le matin, tant son nez coulait.

 

Comme l'évolution fut lente, et qu'elle était d'un naturel anxieux, elle avait mis cette symptomatologie sur le compte du stress, bref une pathologie « psychosomatique ».

 

Devant les signes évident d'une rhinite vasomotrice, je lui prescrit un corticoïde en pulvérisation nasale NASONEX et un antihistaminique XYZALL (on peut aussi utiliser le PRIMALAN car il a un léger effet atropinique qui assèche les sécrétions nasales, mais qui peut avoir quelques effets secondaires).

 

Je la revois un mois plus tard, dès le lendemain du traitement, elle ne toussait plus et progressivement tout était en train de rentrer dans l'ordre.

 

Moi de lui expliquer alors qu'on ne guérissait pas d'une rhinite vasomotrice, mais que cela se soignait très bien, la preuve, mais que c'était un traitement à vie. Une rente pour le médecin, certes, mais une rente bien méritée.

 

Quand une pathologie évolue lentement, même si cela pourrit la vie (je pense aussi à l'asthme), on s'y habitue et le diagnostic traine, ici plusieurs années.

 

Parfois le retard du diagnostic est de la responsabilité du médecin (inattention ou méconnaissance) mais parfois, aussi, c'est de la responsabilité du patient (accoutumance à la maladie).

 

En conclusion, ce cas là illustre bien l'adage petite cause (rhinite) grand effet (toux chronique).

 

Quand aux maladies psychosomatiques, elles ont, parfois, bon dos.

 

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Nota Bene : Un diagnostic différentiel de la rhinite vasomotrice est le NARES (Non Allergic Rhinitis with Eosinophilic Syndrome).

 

 

http://www.rforl.com/PDF/Fr0508701.pdf

http://www.institut-nez.fr/rhinite/rhinite-vasomotrice-26...

http://www.esculape.com/fmc2/rhinitchronic.html

http://www.institut-nez.fr/rhinite/traitement-de-la-rhini...

http://www.esculape.com/fmc/nares.html

 

08/08/2008

S.A.S.

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Non, cette histoire ne conte pas un épisode de la vie du célèbre agent secret de Gérard de Villiers, mais bien celle d'une de mes patiente, récalcitrante, de 80 ans.

Je la voit tous les deux mois, car elle tiens à son renouvellement. Elle est obèse, hypertendue et, dernièrement elle a présentée un oedème des membres inférieurs qui a révélé, par cardiologue interposé, un début d'insuffisance cardiaque gauche.

Elle viens me voir à mon cabinet accompagnée de sa fille.

Et là, de but en blanc elle me dis :

- Cela ne va pas.

- Ah, bon pourquoi ?

- C'est depuis qu'elle a fait une chute, me précise sa fille.

- Comment cela s'est-il passé ?

- Ben, je crois qu'elle s'est endormie.

- Es-ce qu'elle ronfle ?

- Oui, dis sa fille

- Fait-elle des pauses respiratoires ?

- Oui.

- Je pense qu'elle a un Syndrome d'Apnée du Sommeil. Il faudrait qu'elle aille voir un pneumologue pour faire une exploration du sommeil, une "polysomnographie du sommeil".

Me tournant vers la patient, moi de lui demander :

- Vous voulez aller consulter un pneumologue ?

- Non !

Et me voilà parti pour un plaidoyer d'un quart d'heure de dialogue de sourd, se terminant de la façon suivante :

Je suis content que vous soyez d'accord pour aller voir le pneumologue, faisant comprendre à sa fille qu'il ne fallait peut-être pas trop lui demander son avis et que l'on avait quelque chance qu'elle accepte.

Dans ce métier, ce n'est pas forcément le diagnostic qui est le plus difficile.

29/07/2008

Logiciel médical, rumeurs et Dossier Médical Personnel

Flip Flop

 

 

Lettre reçue d'Imagine Editions entreprise qui développe mon logiciel Médical HelloDoc

 

 

Soulac, le 17 juillet 2008

 

Cher Docteur,

 

Comme vous le savez, le Dossier Médical Personnel (DMP) est en cours de déploiement dans la Région Aquitaine. Si vous souhaitez participer à cette expérimentation et y accéder par l'intermédiaire de votre logiciel HelloDOC, nous vous proposons de prendre contact avec nos équipes au 0820 xxx xxx ou par mail machin@truc.com et nous vous accompagnerons dans les modalités d'inscription.

...

Toutefois, nous avons été avertis par certains de vos confrères que des personnes mal intentionnées propageaient des rumeurs infondées sur la qualité de nos développements. Connaissant notre rigueur, nos capacité de développement et notre farouche indépendance vis à vis de tout groupe industriel, nous espérons que vous ne prêterez pas l'oreille à de telles pratiques et que vous nous renouvellerez votre confiance.

 

Soyez certain que HelloDOC continuera à tout mettre en oeuvre pour garder son indépendance et sa position de leader sur le marché français.

...


 

Cette lettre appelle plusieurs commentaires, commentaires qui n’engagent que moi :

 

1°) Le DMP n’est plus obligatoire, c’est tout dire, et tout est presque dit…

2°) Je n’ai jamais vraiment bien compris comment un tel dispositif pouvait  fonctionner. En terme d'informatique on appelle çà une usine à gaz.

3°) Quand à la rumeur de l’incapacité pour HelloDOC de développer un logiciel DMPable, là je ne saisit pas tout.

4°) J’ai toujours fait confiance à HelloDOC.

5°) Disons, pour nous résumer que, pour moi, le DMP est superflu. Le reste est anecdotique.

24/07/2008

Lettre et le néant

Lettre

 
 
Courrier reçus récemment du "Service d'Evaluation de crise" de l'Hôpital Psychiatrique de "la grande ville".

Cher confrère,

votre patiente
Mme X
née le y
domiviliée à z

a été reçue dans notre service :

    - en consultation le...

Nous vous remercions de votre confiance et restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Nous vous prions de recevoir, cher confrère, nos sincères salutations.



C'est fou non ?



De deux choses l'une ou l'on écris et on raconte un  peu ce qui s'est passé, ou l'on écris pas du tout.

Il n'y a qu'avec les Psychiatres que j'ai ce problème. Jamais je ne verrais ça venant d'un service hospitalier "conventionnel", j'allais dire normal.

Le prix du générique

Générique ou Marque

 

Lettre reçu de l'AFSSAPS


Substitution des médicaments antiépileptiques dans l'épilepsie.

Dans cette lettre :

Il nous est rappelé que les génériques sont aussi efficaces dans l'épilepsie que les princeps.

Il nous est révélé que le stress peut être cause de crise d'épilepsie

il nous est demandé de discuter avec la patient de l'eventualité d'une substitution et de lui demander si ça le stresserait.
Dans cette écentualité, en cas de nécessité, il nous est rappellé que l'on peut prescrire le princeps et marquer "non substituable" sur l'ordonnance.


Moi, j'ai plus simple, ne pas rendre substituable les médicaments antiépileptiques.


Cela aurait évité bien du stress.



petit calcul mathématique :

- sachant qu'un générique pemet une économie de 30 % du prix du princeps
- sachant que le médicament représente 10 % du budjet de la santé
- quel est le poids du générique dans le budget de la santé ?

30/100 x 10/100 = 0,03 % !

J'ai dû me tromper quelque part...

17/07/2008

Vous avez certainement une tumeur cérébrale, je vous prescrit un scanner.

Primpéran

 

"Un scanner irradiera le crâne de la patiente , une IRM le magnétisera. Des tumeurs au cerveau transformeraient-elles des femmes respectables en vaches laitières."

Patrick de Funès - Médecin malgré moi.

 

 

"Vous avez certainement une tumeur cérébrale, je vous prescrit un scanner".

C'est en ces mots que s'exprima un patron d'un Centre Hospitalier Universitaire à une jeune femme qui plus tard deviendrait ma patiente.

Les troubles de cette patiente avaient débutés alors qu'elle entamait sa première année de médecine. Chaque matin elle avait des nausées. Elle alla voir son médecin traitant, qui devant ces nausées, lui prescrivit un anti-vomitif, le PRIMPERAN*. Il lui prescrivit souvent car les nausées réapparaissaient de façon constante.

Puis soudainement ses règles s'arrêtèrent et du lait coula de ses seins, elle avait, ce que l'on appelle dans notre jargon médical, un syndrome aménorrhée galactorhée. Naturellement on pensa, en premier lieu, à une grossesse, ce n'était pas ça.

Elle alla consulter le ponte hospitalier qui pensait à une tumeur, le scanner lui donna tort, il était normal, pas de prolactinome.

D'elle même la patiente arrêta le PRIMPERAN* et tout rentra dans l'ordre. Son année de médecine étant fichue, elle changea de branche pour son plus grand bonheur.

Ce n'est que dix ans plus tard, en venant me consulter, qu'elle appris le fin mot de l'histoire.

Le PRIMPERAN* est une molécule dérivée des neuroleptiques et les neuroleptiques ont, comme effet secondaire, la fâcheuse tendance de donner des syndromes aménorrhée galactorrhée.

Cette patiente avait donc présenté un effet secondaire du PRIMPERAN* qu'elle appris, dix ans plus tard, de la bouche d'un généraliste de quartier.

 

Étonnant, non.

 

 

13:36 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : médecine, malade, humour

18/06/2008

Une femme amoureuse (suite)

Désir

 

J’ai revu, hier soir, tout à la fin de ma consultation la jeune patiente dont je parlais ICI.

Elle avait « oublié » son dernier rendez-vous.

Il faut dire qu’à l’avant dernière consultation, croyant la situation suffisamment mûre, je lui avais dis en gros : « arrêtez de faire souffrir votre mari, la prochaine fois qu’il vient, proposez lui le divorce ».

C’était sans oublier la règle, en comportementalisme, de l’injonction paradoxale. Si vous autorisez quelqu’un à ne pas faire quelque chose, il le fera. Si vous lui conseillez de le faire il ne le fera pas. Essayez cette technique et dites m’en des nouvelles (aux dernières nouvelles, ça pourrait marcher avec les enfants).

Fort heureusement, entre temps, c’est son mari, qui lui, a demandé le divorce.

Quand à son amant, me direz-vous ? Eh bien, grâce à sa « maman », elle a repris contact avec son amant. Elle va partir dix jours avec lui, mais pour vivre avec, elle se donne le temps…

N’est-ce pas de la procrastination, ça ?

25/05/2008

Invagination du mamelon

Ombilication du Mamelon

www.medela.fr/F/fr/breastfeeding/knowhow/types.php

 

En cas d'inversion du mamelon les canaux galactophores viennent s'aboucher dans un petit creux de nature épithéliale (à la peau). Il s'agit d'une anomalie qui le plus souvent est de nature congénitale. (www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/sein-problemes-de-4...).

Il existe une nouvelle technique nouvelle de correction des mamelons inversés. Elle consiste en la section par tunnelisation, sous contrôle du palper, du seul facteur génétique: la résistance des tracti fibro-galactophoriques. La trophicité du mamelon reste assurée par un lambeau myo-cutané circulaire en parapluie, contenant le réseau vasculaire superficiel. Un feston cutané sous-dermique bloque le néo-mamelon à sa base évitant les récidives. (http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=4531260).

Outre l'aspect "esthétique, l'inversion mamelonaire peut donner parfois quelques petites infections et, surtout, peut gêner l'allaitement au sein, mais grâce à cette nouvelle technique chirurgicale ou, éventuellement, à l'utilisation de niplette, l'allaitement maternel devient possible.

20/05/2008

Quand le malade deviens le médecin

Elf Power

 http://ruedelapaix.blogspot.com/2006/12/le-pouvoir.html

 

Il arrive parfois, au fil des consultations, que le patient soit mal observant et, pire, nous dérange carrément, dans notre travail, par son opposition. On assiste alors à une sorte de prise du pouvoir. Pour contrecarrer cela, j’ai mis au point une technique, a réserver seulement à certains patients triés sur le volet, vous allez comprendre aisément pourquoi.

Ce matin arrive à la consultation, un patient qui avait rendez-vous… hier. Tout de go, il me dit :

- Je n’ai pas pris le médicament que vous m’avez prescrit, j’ai des doutes.

Moi, de lui répondre, les seuls doutes que j’ai, c’est de savoir s’il est vraiment nécessaire que vous le preniez, mais d’après les troubles que vous me décrivez cela me semble plus qu’utile, vous les avez toujours ces troubles ?

- Oui.

Il y a des moments, lui répliquais-je, j’ai l’impression de ne plus être maître à bord, et de rajouter, mais enfin, ici, qui est le médecin ? Joignant le geste à la parole je me lève et lui dis : tenez prenez ma place. Une fois le patient assis dans mon fauteuil, je le questionne :

- Et maintenant, qui est le Médecin ?

- Vous, bien sûr.

En fait, cette petite mise en scène permet de faire comprendre au patient la notion de statut et de rôle. Dans ce cas précis une fois le changement effectué, le patient acquiers le rôle de médecin mais il a toujours son statut de malade, par contre moi, si je perds mon rôle de médecin, je garde mon statut de médecin. Pour imager la chose, si quelqu’un rentre alors dans le cabinet médical, il croira que c’est le malade (le vrai) le médecin et le médecin (le vrai) le malade.

D’ailleurs une fois une patiente m’a répondu : - Mais, c’est moi le médecin !

En général ça calme patient.

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas fait ce coup là, mais ce matin c’était trop tentant.

Et puis, j'avais du temps ce matin.

Il y a des jours bénis. 

16:00 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : médecine, santé, humour

15/05/2008

Comment inciter ses enfants à se laver les dents

08/05/2008

Lithopédion

Attention Danger

Ames sensibles s'abstenir !

 

Lithopédion

http://www.scielo.br/scielo.php?pid=S1516-318020000006000...

 

Le lithopédion est un foetus issu d'une Grossesse extra-utérine non arrivée à terme qui est mort sans avoir été expulsé et sans avoir été diagnostiqué. Il s'en suit une calcification et une tolérance pouvant dépasser un demi-siècle. Les cas de lithopédion sont très rares et surviennent dans un milieu socioculturel défavorisé non suivi médicalement.

Source : Wikipédia.

 

12:46 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : santé, médecine

Coping

Coping

 

Trouvé sur www.pedagopsy.eu/

 

Le terme de coping fait référence à l'ensemble des processus qu'un individu interpose entre lui et un événement éprouvant, afin d'en maîtriser ou diminuer l'impact sur son bien-être physique et psychique.

Les individus ne subissent en effet pas passivement les situations difficiles qui s'imposent à eux, mais interviennent constamment pour établir des conditions qui leur soient propices. Cette tentative de maîtrise poursuit deux buts essentiels : éliminer ou réduire les conditions environnementales stressantes, mais aussi le sentiment de détresse qu'elles induisent.

L'étymologie du verbe anglais to cope (affronter, faire face, venir à bout, s'en tirer, etc.) trouverait son origine dans le vieux français : coup, couper (frapper) ; et au-delà le latin colpus, colaphus, et le grec kolaphos : frapper de façon vive et répétitive, en particulier avec la main (Paulhan & al., 1995). Cela souligne le caractère actif et conscient du processus, qu'il convient donc de distinguer des mécanismes de défense.

Le terme anglo-saxon coping strategy est traduit dans la littérature scientifique française par stratégie de faire face ou stratégie d'ajustement.

A notre sens, faire face ne convient pas car il souligne le caractère confrontatif du processus, or parmi les stratégies de coping il en est qui consistent à éviter le problème.

Ajustement ne convient pas davantage, car il n'est pour nous qu'une forme particulière de coping dans la finalité même de son action directe sur la situation.

Nous conserverons donc le terme de « coping » pour éviter toute connotation non appropriée.

Lazarus et Folkman définissent le coping comme l'ensemble des efforts cognitifs et comportementaux toujours changeants que déploie l'individu pour répondre à des demandes internes et/ou externes spécifiques, évaluées comme très fortes et dépassant ses ressources adaptatives (Lazarus & al., 1984, p. 141).>> p.63

07/05/2008

Péter est-ce dé ?

PTSD

 

 

Le  téléphone sonne à la consultation, une voix éraillée me dis :

-       - Pourrai-je prendre rendez vous ?

-       - Quand voulez- vous passer ?

-       - Dans l'après midi c’est possible ?

-        - 17 h, ça vous va ?

-          D’accord,  merci.

L’heure dite une patiente de vingt ans arrive, visiblement c’est une "belle laryngite". A l’examen clinique il y a, en plus, une belle angine. L’auscultation est normale, elle n’a pas de fièvre, le pouls n’est pas accéléré, d’autant plus qu’elle n’a pas pris de PARACETAMOL.

Mais elle me dit que depuis pas mal de temps, elle a la nausée, pourtant je ne peux pas être enceinte, je n’ai pas de petit copain.

Question bateau en Médecine Générale (il faut quand même se méfier de cette question) :

-         - Vous n’avez pas de soucis actuellement ? au niveau professionnel ?

-     - Non je suis hôtesse d’accueil dans une grande surface d’une banlieue huppée de la « Grande Ville », c’est pas top, mais je ne ferais pas ça toute ma vie j’ai décidée de reprendre mes études.

-      - Au niveau familial ?

-       - J’ai perdu ma mère, il y a un an, d’une rupture d’anévrisme.

Le diagnostic vient de tomber : PTSD (Post Traumatic Syndrom Disease),  encore appelé SSPT (Syndrome Subjectif Post Traumatique) ou encore ESPT (Etat de Stress Post Traumatique).

Et c’est reparti pour une deuxième consultation, plus longue cette fois, et compris dans le forfait, en expliquant à cette patiente que cela se soigne très bien, de nos jours, avec un IRSS (antidépresseur sérotoninergique) et une thérapie comportementale (debriefing). Rendez vous dans une semaine...

Et si j’avais donné du PRIMPERAN* devant ces nausées ? Elle est là, toute la différence entre un traitement symptomatique et un traitement étiologique.

Les personnes atteintes de PTSD,  sont des gens, prédisposés, présentant déjà une personnalité anxieuse (de par l'éducation), ayant vécu des situations particulièrement anxiogènes (guerre, attentats agressions, maladies…) et qui développent, au décours de ce stress initial, un trouble anxieux perturbant la vie de tous les jours. Les retards de diagnostic sont parfois beaucoup plus long (10 ans) dus, là, à la faute des médecins qui auraient dû porter le diagnostic plus tôt.

04/05/2008

Médecine Perpendiculaire

Lors de ma dernière pérégrination dans la superbe ville de La Rochelle, je suis tombé en arrêt devant cette plaque. L'intitulé laisse réveur...
 

Dans ce cas, ce n'est plus de "Médecine Parallèle" dont il s'agit, mais bien de "Médecine... Perpendiculaire".

 
Il est à noter que le praticien ne semble pas être médecin, mais es-ce aussi sûr, car l'incription au Conseil de l'Ordre semblerait,en l'espèce, fortement compromis.

 

 Naturopathe

28/04/2008

Une histoire de SOS Médecins

Anniversaire SOS Médecins

 

Officiellement, « SOS Médecins » est né le lundi 20 juin 1966 à 20h.

Son inventeur est le Docteur Marcel Lascar (cf l’œuf de Fabergé). Il a eu cette idée originale après avoir perdu un de ses patient alors qu’il avait pris un de ses rares week-end. La femme de ce patient ayant cherchée toute la nuit un autre médecin sans en trouver un seul. « Mort illégitime » comme le caractérise le Docteur Lascar dans son livre*.

Peu de temps après, le Docteur Lascar rentre chez lui, un soir, et décide de prendre un bain. Le robinet d’eau chaude lui reste dans les mains. Il se précipite sur son téléphone et fait… « SOS Plombiers », dix minutes plus tard, il est dépanné.

Ainsi, aura-t-il l’idée de « SOS Médecins » en partant de… « SOS Plombiers ». Et même plus que cela, c’est « SOS Plombiers » qui, comprenant l’intérêt de son projet (et escomptant un retour financier, ce en quoi il sera déçu) l’aidera pour l’infrastructure avec, trois, puis cinq voitures équipées de postes de radio.

 

*Référence Bibliographique :

*Médecins SOS - Marcel Lascar en collaboration avec Jean Daniel Roob

 

RéférencesWeblographiques :

 

http://sos-plombier.com/

 http://www.sos-plombier.fr/  

http://www.sosmedecins.com/

http://www.relationclientmag.fr/Magazines/ConsultArticle....

http://www.la-seine-et-marne.com/reportages/interview-sos...

 

Logo SOS Médecins