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19/11/2012

La question du jour : Ecolo ou pas écolo ?




J’ai une fâcheuse tendance à associer un bon comportement social avec un bon comportement écologique.

Un exemple. Ce matin,

« Je m'baladais sur l'avenue
Le cœur ouvert à l'inconnu
J'avais envie de dire bonjour
À n'importe qui
N'importe qui ce fut toi
Je t'ai dit n'importe quoi
Il suffisait de te parler
Pour t'apprivoiser. »

Aux Champs Elysée (Joe Dassin)

 

Ce fut Toi, une mini cooper 4x4, comme on sait si bien les faire, de nos jour.

Non, je n’affabule pas : une mini cooper 4x4, un signe ostentatoire de richesse et de… culot

En effet, la conductrice (qui dit mini cooper, dit femme), mais un homme eu pu faire tout aussi bien (ou mal, à vous de juger) dans un autre véhicule (un gros 4x4, évidement).

Madame remonte la rue, en sens interdit, obligeant une autre voiture à s'arrêter.

Vous le croirez si vous voulez, Madame rentre, sans aucun complexe, ni merci, dans le jardin de sa maison.

C’est manifestement un comportement anti social.

Peut-on le qualifier, aussi, de comportement anti écologique ?




« L'écologie, entendue au sens large, désigne le domaine de réflexion qui prend pour objet l'étude des interactions, et de leurs conséquences, entre individus (pris isolément et/ou en groupe constitué) et milieu biotique et abiotique qui les entoure et dont ils font eux-mêmes partie ; les conséquences sont celles qui affectent le milieu, mais aussi, en retour, les individus eux-mêmes. »

Wikipédia - http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cologie

Alors, on en revient à la question du jour : un comportement anti social est-il anti écologiste ?


A vous de jouer.


Question subsidiaire : La ville sest-elle une biocénose* ?


LE CONCEPT "BIOTOPE CITY"

LA VILLE COMME NATURE. Réflexions sur un avenir urbain
 
Elisabeth Wertmann : Biotope City - was heisst das ?

Helga Fassbinder: Le concept Biotope-City – la ville comme nature - est un concept englobant, plus étendu que les concepts de la ville durable (au sens de développement durable) et de la ville verte.

Source : http://www.biotope-city.net/article/le-concept-biotope-ci...



* En écologie, une biocénose (ou biocœnose) est l'ensemble des êtres vivants coexistant dans un espace défini (le biotope).

Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bioc%C3%A9nose



 

Cette vidéo peut peut-être fair avancer le Schmiblick.

 

16/11/2012

La rue fantôme

Source : http://mebahiah42.wordpress.com/


 

Tous les jours, en allant travailler, j’emprunte une rue envoûtée.

Assez régulièrement, un commerce, en s’installant, en pousse un autre, puis, celui-ci, meurt à son tour, parfois il n’est pas remplacé.

Quelques commerces de proximité, tant bien que mal, arrivent à survivre, une quincaillerie tenue par de vieux commerçants, les quincailleries sont des lieux fascinants, celle-ci en fait partie, bien qu’elle soit de surface, assez réduite, on y trouve de tout. Un 7/7, 24/24, 365/365, tourne bien, lui. Il faut dire qu’il dépanne remarquablement le chaland.

Certains commerces ont pratiquement disparus, les commerces de bouche, boucher, charcutier, boulanger, remplacés par quelques mutuelles et des agents immobiliers qui ont, parfois du mal à résister, un comble dans cette profession.

La majorité des commerces fermèrent.

Il faut dire que l’arrivée du tramway, y fut pour beaucoup.

L’impossibilité de se garer, chamboula la vie de cette pauvre rue qui devint… Une rue… fantôme.

« O TEMPORA O MORES ».

 

Ceci me fait songer au film de Jacques Tati, Mon Oncle, où l’on voit une société évoluer, avec la fin d’une époque, celle des années 50 remplacée par celles des années 60.



13/11/2012

Pause

 


L’Hôtel Costes est un hôtel parisien 5 étoiles. Situé au 239 rue Saint-Honoré, il est aussi connu pour son bar et sa terrasse, ainsi que son ambiance musicale « lounge » par le DJ Stéphane Pompougnac.

Stéphane Pompougnac est un Disc jockey français de lounge né en 1968 à Paris. Il est également musicien, compositeur et producteur. Il est connu pour avoir mixé les compilations lounge de la série Hôtel Costes.

Sources Wikipédia

Certitudes et Incertitudes

Ongles Punks


Ce soir à consulte, cela commence mal. Une patiente de 25 ans, que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam (plutôt d’Eve d’ailleurs) me sort une sauce de salmigondis avec, soit disant une tension oscillante, elle a un appareil d’automesure dont elle use et abuse. Elle rajoute qu’en plus elle a très mal de tête. Je n’arrive pas a savoir si c’est Psy ou pas. L’éternelle question « êtes vous stressée reste avec une réponse très évasive, non, elle est étudiante en lettres et elle est Russe me dit elle (elle parle un Français impeccable et sans accent), et de rajouter, « je n’ais pas de partiels actuellement ». Cependant, elle a de faux ongles punks de sorcières longs, pointus et adornés de plage noires. Je botte en touche : celle là, je ne la sens pas, c’est certainement Psys (attaques de panique ?), mais ce n’est pas clair. Direction les urgences, pour éliminer une pathologie organique. Encore une fois où Monsieur l’Urgentiste va me passer un savon pour lui avoir adressé une merde et pas une belle pathologie bien organique, une vraie pathologie du corps.





Hygroma du genou


Pathologie suivante : patient la trentaine viens me voir pour une chute avec mal au genou. Il a chu sur son genou. A l’examen clinique, une tuméfaction au niveau de l’articulation du genou lésé. Un magnifique Hygroma du genou. C’est une vraie pathologie organique, ouf, cela repose l’esprit.



Dyshidrose

 

Suivant ! Un patient de 25 ans, viens me voir car, me dis-il, il a de l’eczéma. A l’examen des mains il présente de s sortes de petites vésicules « en forme de grains de sagou », au niveau du pied, c’est eczématisé : une dyshidrose. Direction la Dermato.

Dans ce foutu métier de Généraliste, assez souvent, on reconnaît une pathologie, parfois, assez souvent il peut s’agir, aussi d’une pathologie Psy, ce « qu’adorent » les Urgentistes.M ais cela arrive que l’on ne trouve pas. Par mesure de prudence, quand je ne sais pas, direction les Urgences.

Traiter d’Attaques de Paniques une pathologie organique (du corps) cela fait, « un peu », désordre.

 

Allez, un dernier, pour la route : Une photo qui illustre un sujet d'actualité :

Dépassement d'honoraires Crédit photo :  http://static.commentcamarche.net/

09/11/2012

La plateforme téléphonique

Source : http://www.francesoir.fr/

 

S’il y a bien une chose qui m’agace, ce sont les coups de téléphones intempestifs pour me vendre telle ou telle mayonnaise miracle mal relevée.

Parfois, je raccroche, parfois, j’invente un scénario le plus farfelu possible.

Dernièrement une plateforme téléphonique par l’intermédiaire d’une charmante jeune fille me demande quel âge j’ai. Moi de répondre 90 ans. Puis elle me demande si mes enfants viennent me voir. Non, à mon grand regret.

Vous n’avez personne chez-vous ?

Si un jeune homme de 20 ans (j’espère bien qu’elle va croire que c’est un gigolo), je lui répond avec une voix tremblo-chevrottante.

Je vous propose, quand il n’est pas là un boitier d’appel qui vous permettra d’appeler les pompiers, le SAMU, en cas d’urgence.

Oui répondis-je, quand il fait les courses.

Je  raccrochais, dans la foulée, et partis d’un éclat de rire salvateur.


02/11/2012

Cinq mois plus tard

La dépression – Vincent Van Gogh


Cette fois ci, cette histoire se passe dans la famille.

Cette histoire touche un oncle, la soixantaine, retraité.

Il a commencé à se sentir pas bien cela fait cinq mois. Le moral. Il n’avait plus goût à rien.

Puis les choses se dégradèrent très progressivement. Pas d’antidépresseur. Ah, si, j'oubliais, la prescription d'un anxiolytique, du XANAX*. Les mois passent, toujours pas d'antidépresseurs.

Les vacances arrivent, un remplaçant aussi. Il parle d’antidépresseur mais dit de voir avec le médecin traitant à son retour de vacances.

Le médecin rentre, et prescrit, enfin, un antidépresseur, pas forcément le meilleur, du DEROXAT* (c’est l’antidépresseur  sérotoninergique qui a le plus d’effets secondaires).

Quelques jours passent et le patient ne peut plus pisser et développe un globe vésical ; l'adénome de la prostate n’a pas supporté le choc.

Le patient est hospitalisé, sondé, on arrête le DEROXAT*.

Puis le patient est transéaté à l'hôpital psychiatrique de Grandville, devant un état mélancolique manifeste.

Dans l’ordre, il faut l’opérer l'adénome de sa prostate, puis, enfin, lui traiter son état mélancolique.

Le patient a une résection de son adénome de la prostate par les voies naturelles.

On peut ainsi s’attaquer à son état mélancolique, après un mois de traitement correctement donné en milieu psychiatrique, le malade commence à émerger.

Il est triste à dire que ce patient ait attendu cinq mois avant d’être traité.

On ne peut pas dire que la Psychiatrie est le cheval de bataille des Médecins Généralistes. Il faut dire aussi, à sa décharge, que l'enseignement de la Psychiatrie est loin d'être à la hauteur, tant s'en faut.

Ainsi, un dépressif sur deux est correctement soigné, et un antidépresseur sur deux est prescrit à bon escient.

A partir d’un certain âge, la comorbidité est quasi systématique. Ce qui n’est pas fait pour arranger les choses.




31/10/2012

Vie, Vie idéale, Vie virtuelle et Vie réelle

Louis Ferdinand Céline (Louis Ferdinand Destouches)

Crédit Photo : http://www.alalettre.com/celine.php


Il fut un temps ou je lisais pas mal, en fait, j’ai lu assez peu, mais j'ai lu, parfois, du bon, du très bon, mais, parfois, aussi, du mauvais, du très mauvais.

Six auteurs m’ont marqués John Irving, Vladimir Nabokov, William Styron, Maupassant, Ernest Hemingway et Louis Ferdinand Céline.

 - John Irving : « Le monde selon Garp », « L‘œuvre de Dieu, la part du Diable ».
 - Vladimir Nabokov : « Lolita »
 - William Styron : « Le choix de Sophie », « Face aux ténèbres ».
 - Maupassant : ses nouvelles et ses romans.
 - Ernest Hemmingway : « Le vieil Homme et la mer ».
 - Céline : « Voyage au bout de la nuit ».

Ces auteurs ont, en commun, j’en ai certainement oubliés pas mal comme Emile Zola, Gustave Flaubert… le fait de décrire, de façon réaliste, la vie avec ses turpitudes, parfois macabres.

Alors que pour les autres, les bons auteurs classiques, décrivent la vie comme elle devrait être… Idéale (tout est bien qui finit bien). Bon, ce que je dis est très schématique. Je n’ai jamais été un grand lecteur. Mes connaissances en littératures sont plutôt limitées. Car ne l’oublions pas, il ya aussi la « littérature » professionnelle, et tout cela prend du temps, un temps très agréable, mais du temps quand même…

A mon avis, mais je peux me tromper, la « littérature bloguesque » est intermédiaire entre la littérature romantique et la littérature réaliste, mais je ne prêtant, surtout pas, pas être un fin littéraire.

30/10/2012

On purge bébé : Suite

Source : www.monveto.net/


Purger les enfants est une tradition qui a la peau dure, je le découvre avec stupéfaction chez des gens qui débarquent, dans mon cabinet, car ils viennent de déménager d’une autre contrée.

Dernièrement un monsieur vient me voir pour un accident du travail (chute et fracture de côte) prescription : un arrêt de travail, une ceinture et un traitement antalgique (Paracétamol et Anti inflammatoire), ainsi que son renouvellement d’ordonnance.

A la fin de la consultation la question qui tue : « pourriez vous prescrire à mes deux enfants une ordonnance pour les vers, c’est ma femme qui me l’a demandée »

Je suis bien obligé de m’exécuter, il y a des choses qui ne se refusent pas.

Grand dieu, nous sommes envahis par les vers fantômes !

27/10/2012

L’automne est là, les marronniers aussi : A propos de l'heure d'hiver

 

Un marronnier, en terme journalistique est un évènement qui revient périodiquement, annuellement, le plus souvent.

Nous sommes, ici, en présence d’un gros marronnier bi annuel. Le changement d’heure, dans ce cas on et gâté, car il revient donc deux fois par an, comme les équinoxes et les solstices (d’hiver et d’été) On est gâté, car, il ya l’heure d’été et l’heure d’hiver*.

Le marronnier permet, aussi de meubler dans un journal, voire de délayer, pour remplir de l’espace, dans le journal, ou quand on est à cors d’articles beaucoup plus important, cela permet, ainsi, facilement de boucler le journal facilement

Voici un article que j’ai pondu il ya quelques temps : sur le changement d’heure, une vaste bêtise devant l’éternel. Merci Monsieur Benjamin Franklin (l’inventeur du Paratonnerre, et ambassadeur en Europe).

Voici mon article, voilà, je n’ai plus rien à faire, place au marronnier qui date du… 27/10/2007 (déjà !).

 

L'histoire de l'heure d'été/hiver




« Cette idée de l'heure d'été/hiver, date de 1784. Elle est de Benjamin Franklin et exposée de manière un peu fantaisiste sous forme de lettre envoyée par Franklin au Journal de Paris qui la publie le 26 avril 1784.
 
Il commence en décrivant la démonstration à laquelle il avait assisté la veille d'une nouvelle lampe à huile. Il relate la discussion qui s'en était suivie à propos du rapport huile consommée/lumière produite.
 
Le sujet en tête, il entre chez lui et s'endort vers 3-4 heures du matin. Un bruit le réveille vers 6 heures et il s'étonne d'une grande clarté dans sa chambre. Il pense d'abord à ces fameuses lampes éclairant sa chambre mais constate, en fait, que ce sont les rayons du Soleil levant qui pénètrent dans la pièce. La lecture d'un almanach lui confirme que le Soleil se lèvera encore de plus en plus tôt jusqu'à fin juin.
 
"Cet événement me fit penser à des choses plus importantes et plus sérieuses. Si je n'avais pas été éveillé si tôt le matin, j'aurais dormi six heures de plus à la lumière du Soleil, et, par contre, aurait passé six heures la nuit suivante à la lumière des chandelles."
 
Et il poursuit : " En partant du principe qu'il y a 100 000 familles à Paris et que ces familles consomment la nuit 1/2 livre de bougies et chandelles par jour... En estimant de 6 à 8 heures la durée moyenne entre l'heure de lever du soleil et la nôtre... il y a donc 7 heures par nuit pendant lesquelles nous brûlons des bougies, on en arrive au décompte suivant :
 
En six mois entre le 20 mars et le 20 septembre, il y a 183 nuits. 7 heures par nuit d'utilisation de bougie. La multiplication donne 1 281 heures. Ces 1 281 heures multipliées par 100 000 donnent 128 100 000.
Chaque bougie exige 1/2 livre de suif et de cire, soit un total de 64.050.000 livres. À un prix de trente sols par livre de suif et de cire on en arrive à 96.075.000 tournois de livre." Euh... un tournoi de livre, c'est combien d'euros ?
 
Bref, Franklin conclut par "...une immense somme que la ville de Paris pourrait sauver chaque année !"
 
Cependant, tout le monde n'est pas d'accord avec cette idée lumineuse. Une association contre l'heure d'été s'est formée et Eléonore Gabarain est présidente de l'Association française contre l'heure d'été double, elle a succédée a son créateur, le professeur Boris Sandler, professeur de pédiatrie qui avait noté des troubles chez ses petits patients lors du passage à l'heure d'été.
 
Un rapport du Sénat dit en conclusion : "Il ressort de l'ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l'heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations. En conséquence, la logique conduit à souhaiter l'abandon de ce dispositif artificiel et de revenir à un déroulement plus naturel du temps."
 
Pour la petite histoire, les parents de Benjamin Franklin tenaient un magasin d'artisan en bougies et savons, il n'y a qu'un pas pour penser que Benjamin Franklin nous fait économiser des bouts de chandelles. »



Dans le cas de l’heure d’été, c’est l’hiver qui frappe à notre porte (un beau marronnier, de… 1969). Un marron glacé, en cette période préhivernale.

 

 

25/10/2012

Voilà comment une patiente tente de se faire rembourser une prescription




Un coup de fil intempestif :

Voila la suite d'un de mes précédants articles : « Le médecin généraliste La Prophylaxie du paludisme et l’agent immobilier » :


Une patiente la quarantaine est donc venue, à consulte, pour une prévention anti palustre en zone trois ; Une prescription donnée, par le Centre Santé-Voyage, est le DOXYPALU*. Elle a consulté plusieurs fois au Centre Santé-Voyage de mon CHU préféré de Grandville, et, à chaque fois, on lui a prescrit cette thérapeutique préventive contre le paludisme.

Elle va au Bénin pour une adoption.

Là, cette après midi, elle me téléphone, en pleine consultation, car le pharmacien lui aurait parlée de la DOXYCICLINE* qui, elle, est remboursée.

Je lui réponds que cela n’est pas possible car la prévention du Paludisme n’est pas prise en charge par la collectivité avec la Sécurité Sociale comme intermédiaire, et que si je faisais une ordonnance pour trois mois, avec de la DOXYCICLINE*, la sécu nous tomberait sur le râble (surtout moi).

Et de lui citer les Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) qui précisent que seul le DOXYPALU* a l’AMM dans la prévention du Paludisme, donc je ne pouvais pas lui prescrire la DOXYCICLINE* dans cette indication là.

Les gens, tu leur donne ça, ils veulent plus, toujours plus.

Et M… !

 

Les deux sites du jour (pour les voyageurs) :

Santé-Voyage : http://www.astrium.com/

Minstère des affaires Etrangères - conseils aux voyageurs : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/

24/10/2012

La rue de Grandville a bien changée depuis quelques années




Dans la rue de Grandville, où j’habite, un phénomène étrange s’y déroule, depuis un couple d’années.

La rue de Grandville n’est plus sûre.

Ma rue est envahie, périodiquement, par des charognards, des vautours qui tournent autour des personnes âgées, en attendant qu’elles veuillent bien crever.

Il faut dire que la rue commence, depuis un couple d’années, à se rajeunir progressivement, du fait, justement, de la mort de quelques habitants âgés.

Il faut dire que les vieux crèvent les uns après les autres, parfois, certains font de la résitance, mais, in fine, il y passent tous, avec plus ou moins d’attente.

L’autre jour, un de ces vautour me vola dans les plumes (ou plutôt, plus exactement, dans les poils).

C’était un Agent Immobilier qui prospectait pour savoir quelles étaient les maisons où des vieux allaient crever.

Il y a toujours eu des vautours, mais, autrefois ils le cachaient sous un vernis éducationnel, si le résultat était le même, la bonne éducation faisait, un peu mieux supporter cette démarche de prospection qui était, me semble t-il, un peu moins prospectrice, plus discrète et un peu plus respectueuse de l'humain, quoi que.

Les Agents Immobiliers, de nos jours, sont, avant tout, des commerciaux sans foi ni loi.

Les Agents Immobiliers sont des charognards, des vautours, sauf à de rares exceptions près.

A mon avis, un grand nombre de Notaires sont eux aussi, des vautours

De nos jours, les rues de Granville, ne sont plus sûres.


23/10/2012

Harcèlement au travail

Source : http://batinote.files.wordpress.com/


Je soigne, depuis plus d’un an, une immigrée d’origine Irlandaise.

Celle-ci, m’avais dit, à sa première consultation quand je lui adresser la note : « 23 €, c’est pas cher, en Irlande, c’est trois fois plus cher ».

Elle s’est très bien adaptée, et après avoir terminée ses études, elle a trouvée un CDD.

Elle vient me voir, car elle n’en peu plus.

C’est au travail que cela se passe. Elle fait le métier de commerciale dans une petite boite, une micro-entreprise de moins de 10 salariés, entreprise, plus ou moins familiale, qui monte des sites Internet clé en main.

Ces dernier temps, cela commençait à déparer. On lui demandait toujours plus, jusqu’au jour, ou n’en pouvant plus, après une attaque de panique, elle vint me voir.

Je l’arrêtais quinze jours.

Croyez-vous ce qui arriva : le lendemain, quand il eut l’arrêt de travail entre les mains, il m’appela. Moi de lui dire que j’étais tenu au serait professionnel et que je ne pouvais répondre au motif qu’il trouvait cet arrêt de travail abusif.

C'est la première fois, en trente ans d'activité libérale, je suis confrontéà un patron qui me téléphone.

Devant son agressivité, je lui dit, de façon un peu sèche s’il était médecin, et que s’il trouvait cet arrêt de travail abusif, il n’avait cas téléphoner à la Sécu.

Et zut, je vais avoir la sécu qui va me tomber sur le dos.

Et je conseillais, à la patiente, d’aller voir une structure médico-légale qui s’occupe des gens agressés. Cette structure se trouvant au CHU de Grandville.

19/10/2012

Cinq en un !

Leeloo (Milla Jovovich) : Le cinquième élément – Luc Besson


 

Je vais finir par croire que j'accumule ces temps-ci, ce type de consultation.

Ce matin à consulte, une jeune patiente est cachée par la porte de la salle d’attente qui donne sur le couloir ou l’on arrive à mon bureau.

La jeune fille s’assoie, comme je l’y invite. Elle vient pour un « bilan ».

« Un bilan ? »

« Oui pour la pilule et pour le fer. » (1)

« Oui, et puis j’aimerais que vous jetiez un œil à mes vaccins sur mon carnet de santé. » (2)

Puis vient la tirade : « Les vaccins sont-ils sans dangers ? »...

Moi, bon prince lui vantant, avec prudence, les avantages bien supérieurs aux inconvénients que procurent les vaccins. Pour en venir, à : "il faudrait vous faire un rappel, si vous êtes d'accord". (3)

« Et puis j’entends mal, je fais souvent répéter les gens… Vous pouvez me regarder les oreilles pour voir si je n’ai pas un bouchon ? » (4)

« Non, vous n’avez pas de bouchons. »

Alors là, la parole qui tue : « Vous pourriez me faire une lettre pour un ORL ? » (5)

Moi de lui expliquer que cela faisait beaucoup en une consultation, elle de me répondre que cela lui faisait dépenser moins.

5 en 1 : cinq actes en une consultation...

 

un record !

 

           Booum, Badabooum, Booum, Big Badabooum !



13/10/2012

The Beatles and the Pillow Fight

 Beatles Pillow Fight, by Harry Benson, 1964

 

Cette photographie, célèbre, des Beatles en train de faire une bataille de polochon, a été « shootée » par le non moins célèbre des photographes des années 60, je veux nommer Harry Benson.

 Cette photo célèbre d’Harry Benson, n’est pas spontanée du tout. La veille le célèbre groupe anglais y avait joué. Ce jeux était très à la mode, à cette époque.

Quand Harry Benson entendit ça, il se dit que ce serait amusant d’en profiter pour faire un bon coup, un scoop. Les Beatles venaient de faire un concert à l’Olympia.

Dans la soirée du 16 janvier 1964, dans une chambre de l'hôtel Georges-V, à Paris, le photographe Harry Benson a réalisé ce cliché devenu célèbre, immortalisant une bataille de polochons opposant les Beatles.

Harry Benson les fit donc « poser » pour cette célèbre photographie.

Pourtant, à regarder cette photo, on les dirait très spontanées les Beatles.

 

Harry Benson avec sa photo célèbre

 

P.S. :

1°) Les plus belles photos sont celle qui sont préparées, je dirait que ce sont des photos posées, scénarisées.

2°) Cela n'est pas vrai du tout pour les grands reporters photographes de guerre.

 

 

11/10/2012

On ne fait bien que ce que l’on fait souvent… Ou alors, il faut y passet du temps (ce qui n’est pas rentable) – A chacun son métier…

Piqûre Intradermique



Cet article est la suite d'un article que j'avais écris, dans mon blog, il y a... quelques temps. comme quoi, le sujet est toujours d'actualité.

Je reçois à consulte, une jeune étudiante en Pharmacie, qui doit remplir des papiers pour ses derniers stages. Là, il s’agit, de stages Hospitaliers.

Allez, courage Sangsue, bouge toi le cul la ventouse.

D’abord, les vaccins, allez en avant, je pars à la chasse, elle est à jour, mais il faut tous les noter sur le papier.

La sempiternelle radio des poumons de face (des fois qu’elle serait tuberculeuse).

Et, aïe, un test tuberculinique. J’ai horreur de cela car, d’abord j’en fais très rarement et la technique est ch…te. Il faut prélever 0,10 ml, une dose sur les dix doses que contient le flacon, un peu de gaspillage ne fait pas de mal de temps en temps (ceci dit, ces flacons sont certainement fait pour des tests tuberculiniques « en batterie »).

J’envoie donc l’apprentie pharmacienne chercher une seringue à tuberculine, munie d’une ordonnance (en bonnet d’uniforme) à la pharmacie la plus proche, elle revient avec une seringue trop grande, en dépit de mon ordonnance. Je la renvoie à la case départ (la pharmacie) ; je pense que cela sera une bonne expérience pour son métier futur, bien lire une ordonnance.

Elle revient, enfin, avec l’instrument de torture : La bonne seringue. Je prélève les 0,1 ml de tuberculine, et là il faut faire attention, c’est en intradrmique qu’il faut piquer, pour cela il faut décoller la peau et faire une petite « boule ».

Allez, courage Sangsue bouge toi la ventouse.

Je pique sous la peau, avec appréhension, prudence et attention. Ouf, ça marche la « bule » appariait, lecture dans 72 h (trois jours).

Trois jours après, à la lecture, le test était positif, sa vaccination avait bien pris.

C’est dur de faire quelque chose que l’on fait rarement, il faut vraiment s’appliquer.

P.S. : Cet aphorisme : « On ne fait bien que ce que l’on souvent « , m’avait été sorti par un ponte d’hémato cancérologie mondialement connu, lors d’un stage hospitalier (d’ailleurs, depuis ce sont les centre anti cancéreux qui squattant, pratiquement, tout les traitement des cancers) ce qui oblige les patients à se déplacer, en ambulance,, souvent, de très loin).

Moi, humblement, je me permis de rajouter la suite de cet aphorisme : Ou alors, il faut y passet du temps (ce qui n’est pas rentable) – A chacun son métier…
Cet aphorisme est surtout valable pour les juriste, et surtout, à mon avis, aux avocats, chacun ayant un domaine où il s’est spécialisé. Ils n’on pas le temps de s’investir ailleurs, sauf donner, éventuellement des conseils. Ceci-dits, de part leurs études, ils sont capable, comme nous les médecin, de savoir ou chercher l’info.



06/10/2012

« Mais, vous n’allez pas l’examiner ? »




Pour continuer dans la même veine que mon post précédant, une petite histoire qui illuste encore, s'il en était besoin, la dégradation des relation Malades Médecins.

Une mère, et son garçon de 7 ans, entrent dans mon bureau. Elle me dit : « mon fils est faiblard depuis hier soir, il est pâle et ne mange pas ».

Je les fais assoir, et commence à interroger le gamin :
 - « As-tu la nausée ou des vomissements ? »
 - « Oui » me répondit la mère, il a vomit deux fois ce matin.
 - « As-tu la diarrhée ? » non me répondis encore la mère.
 - - « As-tu mal au ventre ? » oui me répondit toujours la mère.

Moi de répondre à la mère, c’est une gastro.

A brûle pourpoint, elle me lance :

 - « Mais, vous n’allez pas l’examiner ? »

 - « Si, après que j’aurais été à la pêche aux infos, laissez moi le temps de vous interroger ».

Le diagnostic en médecine générale, se fait à 80 % à l’interrogatoire, 10 % à l’examen clinique et 10 % grâce aux examens para clinique (prise de sang, radios, échographie, scanner, IRM, Scintigraphie, Ostéodensitométrie et autres joyeusetés) ces petites plaisanteries finissent pas coûter la peau du cul, surtout quand c’est le patient qui fait pression sur le gégé (le généraliste) pour se faire investiguer les organes. Un coup le foie, un coup la rate, un coup le gésier…).

En Psychiatrie, le diagnostic se fait, en très grande partie, à l’interrogatoire, certes, il existe le DSM IV et des échelles d’évaluation, mais, on peut dire que le diagnostic, dans ce cas, est fait lors d’un interrogatoire rigoureux (presque policier).

Voilà pourquoi j’aime prendre, un peu, de mon temps pour interroger mes patients, qui deviennent, d'ailleurs, de plus en plus, impatients.


P.S. :

La différence qu’il y a avec les blogs médicaux des jeunes médecins, la génération montante, est que eux, voudraient améliorer leur condition d'exercice de la médecine libérale.

Hélas, nous les vieux, sommes devenus plutôt fatalistes.

Ils n'ont pas connu la période agréable à vivre des années 80 (je me suis installé en 1980) aux années 95. Certes, je suis un vieux con, mais je ne pense pas jouer dans le sentimentalisme des "cétait mieux avant". Interrogez mes confrères de la même génération que moi.

Moi, qui ne suis qu’un vieux con de généraliste, un vieux con de la vieille génération, un vieux con de la génération descendante, j’ai tout connu de l’ingratitude des gens. Il y a, quand même, encore, pas mal de patients gentils.

Par contre, je trouve que les jeunes patients, ceux de la génération montante, respectent de moins en moins le généraliste, celui-ci étant perçu, uniquement, que comme un prestataire de service.

La qualité de vie du médecin généraliste (et de certains spécialistes) se dégrade, inexorablement, de jours en jours, de mois en mois, d'années en années. Il y aura bien un moment où cela finira par s'arréter. J'espère que l'on n'en viendra pas à la célèbre phrase de Corneille (pas le chanteur) dans le Cid : "Et le combat cessa faute de combattants".

Seulement 10 % des médecins thésés (ayant terminés leurs études) s'installent en libéral.

Pourquoi ?

03/10/2012

Le médecin généraliste La Prophylaxie du paludisme et l’agent immobilier

Crédit Photo : www.evolute.fr/


Hier soir, à consulte, je reçois une dame habillée de noir, un peu bizarre. Moi de penser, qu’est-ce-qu’il va m’arriver encore.

Effectivement, elle me demande une prescription pas courante, une prescription anti palustre.

Elle va au Bénin plusieurs fois, moi de lui dire qu’il valait peut-être mieux qu’elle aille consulter Santé Voyage. Elle me répond qu’elle y avait été plusieurs fois, que c’était 25 €, et que c’était pas remboursé.

Enfin, la question qui tue : « croyez-vous que je puisse prendre, le DOXYPALU* en continu, pendant six mois ? »

La consultation prenait une telle tournure « tendue » que, volontairement, je ne cherchais pas sur le Net.

Moi de répondre : « Je n’en sais fichtre rien ».

« Mais vous êtes médecin ! »

« Oui, mais généraliste, pas spécialisé en médecine tropicale. Que faites vous comme métier ? »

« Je suis dans l’immobilier ».

"Vous avez fait des études en Droit ?"

"Oui"

« Eh bien, vous voyez, je n’y connais rien en droit. Chacun son métier. »

Cette répartie lui a cloué le bec, c’est bizarre, tout d’un coup elle a compris.

Ce qui permit de rétablir le calme dans la consultation qui prenait une tournure plutôt agressive.

« Pourquoi allez-vous au Bénin ? »

« Pour une adoption. A ce propos pourriez vous me faire une ordonnance de premier secours pou ma fille. Et puis, aussi, un certificat pour la gymnastique ».

Et allez, c’est reparti, la consultation kalachnikov.

Ce qui est horripilant, dans ce type de consultations, c’est que, maintenant, les gens (je ne parle plus de patients dans ce cas) se permettent de répliquer au médecin.

On ne respecte plus le médecin.

Heureusement que j’aime, encore, mon métier. Quand au patient, il y en a de moins en moins qui sont agréables et bien élevés.

Cela devient, de nos jour, une denrée rare.

 

P.S. :

La différence qu’il y a avec les blogs médicaux des jeunes médecins, la génération montante, est que eux, voudraient améliorer leur condition d'exercice de la médecine libérale.

Hélas, nous les vieux, sommes devenus plutôt fatalistes.

Ils n'ont pas connu la période agréable à vivre des années 80 (je me suis installé en 1981) aux années 95. Certes, je suis un vieux con, mais je ne pense pas jouer dans le sentimentalisme des "cétait mieux avant". Interrogez mes confrères de la même génération que moi.

Moi, qui ne suis qu’un vieux con de généraliste, un vieux con de la vieille génération, un vieux con de la génération descendante, j’ai tout connu de l’ingratitude des gens. Il y a, quand même, encore, pas mal de patients gentils.

Par contre, je trouve que les jeunes patients, ceux de la génération montante, respectent de moins en moins le généraliste, celui-ci étant perçu, uniquement, que comme un prestataire de service.

La qualité de vie du médecin généraliste (et de certains spécialistes) se dégrade, inexorablement, de jours en jours, de mois en mois et d'années en années. Il y aura bien un moment où cela finira par s'arréter. J'espère que l'on n'en viendra pas à la célèbre phrase de Corneille (pas le chanteur) dans le Cid : "Et le combat cessa faute de combattants".

Seulement 10 % des médecins thésés (ayant terminés leurs études) s'installent en libéral.

Pourquoi ?

Il faut dire que, pour le généraliste, à vingt trois euros « la passe », tu peux, assez difficilement, te payer une ROLEX*.

A 50 ans, le médecin généraliste (et certains spécialistes) ont raté leur vie, Ils ne peuvent se payer une ROLEX*, comme le dit si bien le publicitaire Jacques Séguéla.




Jacques Séguéla Rolex par Communiketing

01/10/2012

Week-end au bout du monde



Je suis parti, avec « petite famille », cette dernière fin de semaine, passer un petit séjour au bout du monde.

Dans un endroit isolé, presque, de toute civilisation. En tout cas, un endroit peu connu, donc à l’ abri de la civilisation et de ses envahisseurs.

Un séjour magique, avec le bruit silencieux de la nature.

Il faut vite en profiter pendant qu’il en est encore temps.

Il faut dire, que pour aller s’isoler, là bas, il faut vraiment aimer la nature, Mais, justement, tout les endroits ayant un charme « naturel » sont envahis, progressivement, les uns après les autres,  par certains parasites : Les écotartuffes.

La reprise va être dure.



Les éco-Tartuffe - Nicolas HULOT par mattlouf

25/09/2012

Le pouvoir du savoir n’est rien comparé à celui de la séduction

Médecine Classique

Crédit Photo : http://t3.gstatic.com/


Comme je le fais, parfois, je reprends dans mon blog, un commentaire, parfois remanié, ce qui est le cas en l’espèce, commentaire que j’ai laissé sur un blog ami.

En l’occurrence, c’est le blog d’ompha : « l’Omphalos de Zeus » dans son article « Tout le monde a ses problèmes ! ».

Il y a deux types de médecins, c’est un peu comme le rat des villes et le rat des champs de la fable de La Fontaine.

Voilà ce que l’on peut dire de ces deux catégories de médecins : celui qui connaît la médecine et celui qui connaît le patient. Pour plagier une citation de Coluche*.

Le premier médecin, est une sorte de technicien, plutôt un ingénieur (dans l’administration, on parlerait de cadre A+). Ce type de médecin considère le corps humain comme une voiture, et cela marche, aussi pour la psychiatrie. Enfin, là, il y a une certaine spécificité, mais la comparaison tient, quand même, à peu près, la route. Dans le meilleur des cas, ce médecin offrira, en fin de consultation, une datte fourrée si chère à Claire Brétécher dans sa BD "Docteur Ventouse Bobologue". Point de chichi, point de salamalecs, de l’efficacité avant tout. Le but étant de « réparer » la « machinerie » corporelle humain du patient.

Le second médecin connaît, lui, le… Patient. Il peut, ainsi, jouer avec lui, et travailler à la séduction.

Il peut exercer la « médecine traditionnelle », ou faire miroiter des Médecines magiques et extraordinaires, parallèles (personnellement, je les qualifie de médecines perpendiculaires)

La crédulité humaine est incommensurable.

De préférence, il fait, alors, revenir ses patients (pour consolider le traitement, bien sûr). Ce médecin, là, est, de préférence, un médecin en secteur II (s’il est médecin), il peut, aussi « exercer » une profession para médicale, voire, un diplôme plus ou moins reconnu. On frôle, parfois, l’exercice illégal de la médecine. Ou tout simplement, pour ses « compétences », là, il n’est pas remboursé du tout, il faut, au moins, alors, 80 € « la passe »** (pour supporter les gens. Dans ce cas, le mot patient a perdu tout don sens)… Veuillez excuser ma vulgarité.



*« Il y a deux sortes de justice : vous avez l’avocat qui connaît bien la loi, et l’avocat qui connaît bien le juge !  » - Coluche.

**Avida Dollar, est la contrepèterie sur Salvador Dali inventée, à son encontre, par André Breton (chef de file du mouvement surréaliste) concernant sa propension, dans la deuxième partie de sa vie à aimer l’argent.




Magicien

Crédit Photo : http://users.polytech.unice.fr/


22/09/2012

Deux découverte due au hasard et à l’observation, l’ISONIAZIDE* et le VIAGRA*

Clinique Laennec (sanatorium)


La Découverte du premier antidépresseur, est le fait du hasard... Et de l’observation.

L'Iso-Nicotinyl-Hydrazide, INH, ou IZONIAZIDE* a été découvert en 1912.

Quarante ans plus tard, en 1952, on se rend compte de la puissante efficacité de ce médicament contre le bacille tuberculeux, on peut, désormais se battre efficacement contre ce fléau qu’était à l’époque la tuberculose.

La tuberculose est une maladie infectieuse due à une « Mycobactérie » appelée Mycobactérium Tuberculosis, ou bacille de Koch, du nom de son inventeur, l’inventeur allemand Robert Koch, d’où l’abréviation B K ; son génome a été séquencé en 1998. D’ailleurs, la Paléopathologie a démontré, grâce à la technique du PCR (Amplification aléatoire d'ADN polymorphe).que le BK avait muté des momies égyptiens de la dynastie de Toutânkhamon (c'est un exemple) à nos jours.

Dans les sanatoriums, la vie des tuberculeux change radicalement.

Fini les Thoracoplasties,encore appelée Piésithérapie pulmonaire, et les pneumothorax, thérapies très mutilantes, .

Mais la vie change non seulement du point de vue de la maladie tuberculeuse, ou l’efficacité du médicament est spectaculaire, mais...

Un effet secondaire du RIMIFON*, fut, très rapidement identifié. On s’aperçut que les patients sous RIMIFON*, avaient une modification au niveau psychiatrique, ils devenaient euphoriques, bavards, joyeux, communicatifs. Cerise sur le gâteau, les patients dépressifs sortaient miraculeusement de leur dépression. Par contre, les patients atteints de Psychose Maniaco Dépressive, si l’épisode dépressif guérissait, ils finissaient, tous, par grimper au rideau (phase maniaque assurée).

Une autre molécule, proche de l’IZONIAZIDE*, l’IPRONIAZIDE*(MARSILID*) fut moins efficace au niveau de la tuberculose, mais plus active sur la dépression. Le MARSILID* fut le chef de file de la première classe d’antidépresseurs : les IMAO.

Pour la petite histoire, l’anecdote suivante, illustre remarquablement l’aphorisme : « l’histoire est un éternel recommencement ».

En 1992, le SILDENAFIL était, étudié, au départ, comme molécule vasodilatatrice. On l’essaya donc dans les Pathologies Coronariennes, avec des résultats décevants. Par contre, on se rendit compte de sa grande efficacité dans les troubles de l’érection. La première classe des IPDE5 (Inhibiteurs de la Phosphodiestérase de type 5) était découverte : le chef de file étant commercialisé sous le nom de VIAGRA*. Pour la petite histoire, le SILDENAFIL est remboursé dans le traitement de l’HTAP (Hypertension artérielle pulmonaire).



C'est bizarre, cette bouteille de VIAGRA* était pleine il y a deux jours.

 

Références :

http://splouvier.pagesperso-orange.fr/PSYCHO.htm

http://www.chateaubriant.org/22-Histoire-de-la-tuberculose

http://france.euroclinix.net/historique-viagra.html