03/08/2012
Moonlight Sonata (sonate au clair de lune) - Troisième mouvement - Ludwig Van Beethoven
Version Classique : Wilhelm Kempff - piano
Version classique, parfaite, rien ne dépasse, la perfection dans l'interprétation.
Version moderne - Dr.Vioss - guitare électrique
Dr.Viossy - playing Ludwig van Beethoven's Sonata in C#m n° 14 "Moonlight" - 3rd movement. Arranged for electric guitars. Metal version
On aime ou on n'aime pas, mais le tempo y est et la joie de samuser, de jouer, y est aussi.
12:10 Publié dans Art, Culture, Loisirs, Musique, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (1)
31/07/2012
Le VIDAL nouveau est arrivé ! Ses nouvelles méthodes de vente aussi
VIDAL Expert, le vidal payant, 228 € TTC, pour 2013
Crédit Photo : http://zupimages.net
Avec la dernière réception, pour l’année du DVD du VIDAL Expert, version payante désormais pour les médecins, il était joint, à ce DVD, la facture.
Et là, stupéfaction, il était dit texto que la seule façon de payer était le prélèvement automatique. Ce qui est totalement illégal. Je n’en veux pour preuve la possibilité de payer par TIP, l’eau le gaz l’électricité…
La meilleure des preuves est la suivante.
Je prends mon téléphone et téléphone à VIDAL. Je tombe, au second coup, sur une commerciale qui, dans un premier temps, me dis que cela a changé et que maintenant c’est comme cela. Je lui réponds, "savez vous que c’est illégal, si vous voulez, je peux écrire à la DGCCRF (répression des fraudes) avec une photocopie de votre lettre".
Elle me répond, alors : si vous voulez payer par chèque, eh bien, envoyez un chèque.
Dont acte.
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25/07/2012
A quoi pense-tu ? A la mort d’Henri IV
Parfois je suis pensif, quand ma mie s’en rend compte et qu’elle me dit à quoi tu songes ? Il m’arrive, parfois, de lui répondre, à la mort d’Henri IV.
Le 14 mai 1610, à Paris, le Roi Henri IV, le bon roi Henri qui démocratisa la poule au pot, alors en déplacement officiel (il va rendre visite à so ministre Sully), se retrouva bloqué dans une rue étroite de Paris, la rue de la ferronnerie. Soudain jaillit un homme avec un couteau, François Ravaillac, un fanatique catholique, et avant que les gardes du corps ne puissent intervenir, il poignarde le roi, en plein cœur.
Tout de suite le SAMU est appelée, une diligence est affrétée et se dirige à tout allure sur les lieux de l'assassinat, il est bloqué bien avant d’arriver sur site. Les barbiers continuent à pieds, mais à leur arrivée, ils ne peuvent que constater la mort du Roi Henri IV.
De quoi est mort le Roi Henri IV ?
D’une tamponnade cardiaque.
Le couteau a percé l’oreillette droite, le sang s’est répandu dans le péricarde, ce qui a comprimé le muscle cardiaque et causé la mort du Roi Henri.
Henri IV est enterré à la basilique Saint-Denis le 1er juillet 1610.
Il y a longtemps que ma mie sait de quoi est mort Henri IV.
Moi, je l’ai appris dans un livre : ces malades qui, nous gouvernent du Dr Pierre Rentchnick et de Pierre Accoce en 1978.
Un livre passionnant qui explique parfois comment la maladie peut influer sur les grands de ce monde, en les affaiblissants, et avoir un impact sur la chose publique, sur l’histoire. Par exemple à la conférence de Yalta, des trois hommes politiques présents, deux étaient gravement atteints, Churchill d’Hypertension, outre sa Maladie Bipolaire. Franklin D. Roosevelt avait fait un AVC (Accident Vasculaire Cérébral), suite à un Hypertension artérielle. Le seul qui soit en bonne santé était Staline. On comprend le retentissement que cela a put avoir.
22:54 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire, Le mot du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Mots, Paris, Potins, Santé, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (2)
Les problèmes des Médicaments Génériques
Les médicaments sont découverts par l’industrie pharmaceutique parmi les créneaux les plus porteurs de maladies (HTA, Cholestérol, Diabète). Les médicaments sont affublés de deux noms : un nom commercial donné par le laboratoire, encore appelé princeps, et un nom DCI (Dénomination Commune Internationale).
Par exemple, DAFFALGAN 1g nom commercial et PARACETAMOL nom DCI. Le nom DCI est le nom du médicament générique (pas de chance le DAFALGAN n’est pas génériqué, même s’il existe du PARACETAMOL en vente en pharmacie).
Certains ont accusés les médicaments génériques d’une moins bonne efficacité, ce n’est pas tout à fait exact.
En fait, il y a deux problèmes pour les génériques :
- D’une part l’excipient (ce avec quoi est fait le comprimé, colorant, sulfites, ou la solution),
- D’autre part, et c’est la le point le plus important, c’est le fait que si la molécule est la même, le sel, lui, n’est pas forcément le même (un peu comme le chlorure de sodium, le sel de cuisine, et le chlorure de potassium, qui sale moins) d’où une variation d’efficacité entre les génériques et les princeps.
Cela a pour conséquences :
- L’excipient peut donner, lui, des réactions allergiques.
- La molécule générique, ou plutôt son sel, donne, lui, une diminution tolérée d’efficacité de 20%.
Se pose ensuite la question sur la forme et la couleur d’un comprimé, ce qui peut désarçonner une personne âgée. Il faut savoir qu’une règle en médecine dit : un homme jeune 3 signe 1 maladie, un homme âgé 3 signes, 3 maladies. Effectivement à 80 ans, il n’est pas rare d’être atteint de 3 pathologie, et comme il faut compter trois ligne par pathologie (une ligne sur l’ordonnance représente un médicament), une personne de 80 ans a des chances de se retrouver avec 3x3=9 médicament, on peut arrondir à 10. Le risque d’erreur de médicament est loin d’être nul.
On nous dit que le médicament générique fait faire des économies, certes, oui, mais combien ?
Le médicament représente 10 % des dépenses de santé, les médecins représentent eux aussi 10 % des dépenses de santé, il reste quand même 80 % restant. A qui revient cette part royale… Aux hôpitaux, aux CHU, qui sont, il ne faut pas l’oublier les plus gros employeurs d’une région. La santé coûte mais génère aussi. D’autre part, de par la nature de « l’objet traité », il n’y a pas de délocalisation possible.
Donc, le générique fait 30 % d’économie par rapport au princeps, mais il ne représente que… 10 % des dépenses de santé, alors que l’hôpital mange 80 % du budget santé.
21:57 Publié dans Actualité, Coup de gueule, Culture, Economie, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Vivaldi, l’été : accordéon et guitare
Dans le plus pur esprit baroque, une interprétation surprenante et efficace du final de l’été de Vivaldi.
Pourquoi parler d’esprit Baroque, car à mon avis qui dit baroque dit malice, liberté, humour et… mélange des genres
Bach a composé ses concertos pour violons en déclinant pour un violon deux violons, flûte violon et clavecin… car, à une époque de sa carrière, ne gagnant pas assez sa vie en tant que kapellmeister, il jouait devant le troquet avec ses copains, il faisait des bœuf, du Jazz avant le Jazz. Comme le nombre de partenaires changeait souvent on trouvait parfois un violon, une autre fois deux violon, avec ou sans flûte.
Ce petit texte se veut être de la "musicologie", terme un peu sérieux, pour la façon dont est abordé le sujet. L'important c'est de s'amuser, mo, ce type de "musicologie" m'amuse...
Pour ce qui est de cette interprétation, on aime ou on n'aime pas. Perso, je préfère cette interprétation de Vivaldi, à celle de certains orchestres baroque, avec des instruments d'époque, une interprétation trop parfaite, une interprétation morte, sans clin d'oeil ni malice.
P.S. : Le bass und continuo (notre batterie de maintenant qui donne le tempo) et qui, normalement, est assuré par le clavecin est joué, ici, par l'accordéon.
18:12 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Musique, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Les Bilans de Santé de la Sécurité Sociale, Mythe et Réalité
Tous les cinq ans, en général, la Sécu propose un bilan de santé systématique.
Cela fait 31 ans que je sévis( déja !).
En 31 ans d’exercice professionnel de la Médecine Générale, je n’ai vu que deux anomalies dans ces bilans de santé :
- Le premier cas est une jeune patiente qui prenait la pilule et qui fumait 5 cigarettes par jours. Quelle est l’utilité de ce bilan ?
- Le deuxième cas est plus significatif, c’est une patiente de 40 ans, infirmière, en exercice, chez qui la sécu a découvert des Gamma GT élevées. Je fais un bilan de contrôle en demandant, en plus, la sérologies des Hépatites, et qui revient avec les Gamma GT toujours élevées, mais avec toutes les sérologies des hépatites négatives alors qu’elle avait «été vaccinée pour l’Hépatite B, de par son métier, ou elle est pas mal exposée, c’est fâcheux.
Deux dépistages significatifs, dont un douteux, cela fait bien peu comme résultat pour ces examens systématiques de la Sécu.
En fait, j’ai une théorie qui vaut ce qu’elle vaut, c’est l’aspect primordial de l’interrogatoire et de l’examen clinique en Médecine.
Un médecin généraliste diagnostique une maladie, quand un patient vient pour une symptomatologie qui évoque une pathologie.
Qui irait voir son garagiste alors que sa voiture roule bien ?
C’est exactement le cas pour la Médecine Générale, hormis le cas de la Tension Artérielle et le cholestérol, mais qui irait doser le cholestérol a un individu de 20 ans sans antécédents familiaux de dyslipidémie.
Voila donc un mythe qui tombe face à la réalité des choses.
N’y a-t-il pas des économies à faire plutôt qu’emm* les Médecins ?
11:40 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
Scandale dans la famille
J’aime bien cette chanson des Surfs de 1965 (47 ans déjà !), car elle bouleverse notre conception du mariage qui est, fondamentalement, un contrat (cf. Le Code Civil : Art 212, Art 213, Art 214, Art 215, Art 220, Art 371-1) uniquement dans le but de préserver le patrimoine, surtout vis-à-vis des enfants.
C’est assez comique, dans cette chanson, de voir que c’est, juridiquement, le foutoir dans cette famille, les notaires n’aiment pas trop ce genre de situation, ça leur donne du travail supplémentaire.
Deux phrases, dans cette chanson, sont fondamentales, et me font, littéralement hurler de rire :
- « cette fille est ta sœur et ta mère ne le sait pas ».
- « ton père n’est pas ton père et ton père ne le sait pas »
Là, on aborde, visiblement les secret de familles.
Et là, cela devient beaucoup plus compliqué pour l’intéressé(e). On a tendance , maintenant à utiliser la psychoéducation.
00:29 Publié dans Anecdote, Culture, La pensée du jour, Musique, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
24/07/2012
Comment perdre une patiente
Au tout début de l’histoire, je reçois un bilan de santé de la CPAM pour une patiente que je ne connait pas.
En arrivant à mon cabinet, il y a bien 5 jours, je vois une nouvelle patiente, une infirmière qui me dit avoir passé un bilan de santé avec la CPAM et ils lui ont trouvé des Gamma GT élevées.
Vendredi dernier, Je lui signe le pacte du diable (le papier de médecin traitant), et lui fait refaire un bilan biologique avec Gamma GT, CDT, Transaminases.
Il faut un petit délai avant qu’un Laboratoire d’analyse médicale me transmette les résultats.
Samedi matin, elle appelle à mon domicile, je ne travaille pas le samedi, pour me demander si j’ai reçu les résultats, bien sûr, je ne les avais pas.
Le lundi matin, en arrivant à mon cabinet, j’ouvre le courrier, et trouve le résultat de ses analyses, effectivement, seules les Gamma GT sont élevées.
J’ouvre son dossier dans mon logiciel médical, zut, je n’ai pas noté son numéro de téléphone, cela m’arrive parfois, surtout s’il y a le souk dans la salle d’attente, parfois, il faut essayer de faire le moins longtemps possible (sans nuire au patient bien entendu, parfois, il faut savoir, il y a des patients très lents).
Je ne peux pas la rappeler.
Eh bien, elle ne m’a pas rappelé, elle a dû chercher fortune ailleurs.
Bon vent.
Après tout, je ne suis pas Superman.
15:29 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
Le club des 27
Le club des 27, est une liste d’artistes musiciens en grande majorité de rock décédés en général d’overdose et d’alcool, certains devant être bipolaires si l’on en croit Kay Redfield Jamison qui a établie dans son livre : "Touched With Fire" publié en 1993, un lien entre bipolarité et créativité, idée reprise par Philippe Brenot dans son livre : "Le Génie et la Folie", en 2007.
Dans les troubles bipolaires, Il y a, de plus un risque d’addiction à l’alcool, et, aux drogues.
Une étude a montrée que les musiciens anglais ont deux à trois fois plus de risques de mourir prématurément que la moyenne.
La liste est assez impressionnante :
- Brian Jones - 28 février 1942 - 3 juillet 1969 : 27 ans
- Jimi Hendrix - 27 novembre 1942 - 18 septembre 1970 : 28 ans
- Janis Joplin - 19 janvier 1943 - 4 octobre 1970 : 27 ans
- Jim Morrison -8 décembre 1943 - 3 juillet 1971 : 28 ans
- Kurt Cobain - 20 février 1967 - 5 avril 1994 : 27 ans
- Robert Johnson - 8 mai 1911 - 16 août 1938 : 27 ans
- Alan Wilson - 4 juillet 1943 - 3 septembre 1970 : 27 ans
- Amy Winehouse - 14 septembre 1983 - 23 juillet 2011 : 28 ans
"The Doors were an American rock band formed in 1965 in Los Angeles, California. Through most of its existence, the group consisted of vocalist Jim Morrison."
www.youtube.com/
09:21 Publié dans Culture, Loisirs, Maladies des Hommes Célèbres, Musique, Poesie, Potins, Santé, Société, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
23/07/2012
Un arrêt de travail qui n’en est pas un
Coup de téléphone d’une patiente que je vois épisodiquement depuis qu’elle a quittée son mec et qu’elle a quittée la banlieue de GRANDVILLE pour aller se loger en centre ville.
Coup de téléphone de cette patient me demandant un arrêt de travail car ils se sont trompés à l’hôpital ou elle a été hospitalisée pour Lumbago aigu.
Elle veut donc que je lui envoie par la poste un arrêt de travail, ce que je fais de mauvaise grâce.
Deux jours après, elle me téléphone à nouveau, car ce n’est pas un arrêt de travail qu’il lui faut, c’est un arrêt en accident du travail. Cela change tout, l'imprimé n'est pas du tout le même. Je lui dis de passer car ces feuilles sont assez difficiles à remplir vu le nombre importants de renseignements demandés.
C’est elle qui passe…
De mauvaise grâce.
17:35 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Un pli surprenant
Ce matin, en ouvrant mon courrier, je suis tombé en arrêt devant un pli étrange venant de la M.S.A. (Mutualité Sociale Agricole).
« Madame, Monsieur,
Veuillez trouver sous ce pli la liste des patients qui vous ont déclaré médecin traitant, en date du 01/07/2012.
Veuillez recevoir Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.
Le directeur de la MSA »
Jusque là tout va bien…
Si ce n’est qu’il n’y a pas jointe la liste de ces patients.
P.S. : A ce propos, la lettre nétait pas signée ; même pas une signature imprimée. La pratique de la lettre non signée se fait de plus en plus de nos jours.
10:55 Publié dans Anecdote, Humour, Médecine, Potins, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (0)
21/07/2012
Rognons blancs ou Animelles
Rognons Blancs ou Animelles
On se met à voir, dans les supermarchés un rayon, jusque là inconnu, celui des abats.
Déjà, dans un supermarché de moyenne importance (Simply Market), je trouvais des croustilles (du bon porc pas cher et délicieux, remarquable braisé, un pur régal, avec, par exemple, une salade de lentilles), des langues de bœuf, des oreilles de porc, des pieds de porc.
Hier, pour de grosses courses y compris pour des fournitures pour mon cabinet (ramettes de papier, enveloppes, papier mouchoir, etc.…), je tombe en arrêt, dans un hypermarché Carrefour, sur un nouveau rayon, celui des abats, mon œil aiguisé et curieux tombe en arrêt devant… des Rognons Blancs, encore appelés Animelles, cojones, en español. Une première.
Les Rognons Blancs sont des testicules de taureaux ou de verrats (cochons mâle).
Comment peut-on cuisiner cela ?
Le goût se rapprocherait, d'après ce que j'ai lu, de celui des ris de veau.
Comment les cuisiner, une piste les faire tremper dans l’eau 2 h puis les fariner les faire dorer à la poêle (avec moitié huile, moitié beurre) jusqu’à ce qu’ils deviennent blancs, saler poivrer, ne pas trop faire cuire les animelles, puis saupoudrer, en fin de cuisson, avec une persillade.
J’adore les abats, mais j’ai un problème avec la cervelle et, je pense, avec ce type d’abat, va t en savoir pourquoi ? Alors que j’adore les tricandilles moutardées, les tripes, la tête de veau, les pieds de porc panés aillés, arrosés d’un filet de vinaigre (moitié vinaigre de vin moitié vinaigre balsamique, passé au four, un délice).
Avant, je n’aimais pas les ris de veau jusqu’à ce que j’en mange cuisinés de façon fabuleuse.
Alors, attendons pour les rognons blancs, il faut que je m’y lance.
Cela plaira-t-il à ma mie ?
13:56 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
20/07/2012
La mort d’un restaurant
Comme toutes les morts, la mort d’un bon restaurant, fait partie des choses tristes de la vie.
C’est surtout dommage quand un bon restaurant est remplacé par un mauvais qui plus est se veut grand style.
J’aimais bien, quand j’allais dans le centre de Grandville, sur le coup de midi, en particulier quand on se donnait rendez-vous, avec ma mie, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, J’aimais bien aller dans un restaurant, une brasserie ; « Chez Vincent ».
On pouvait, quand il faisait beau manger dehors sur le trottoir, les portes étaient grandes ouvertes, bref ce restaurant était vinant et, il y avait du monde, beaucoup de monde.
La déco était classique et de bon aloi, sur ton rouge, sans fioriture, bref, on se sentait chez soi.
Comme dans, presque toutes les brasseries, les plats étaient bon, simples mais bons, très bon, avec un choix de vin sérieux.
Dernièrement, de passage près de Hôtel de Ville, comme il était midi, nous décidâmes d’aller « Chez Vincent »…
Plus de Vincent, il était remplacé par un restaurant aux tons gris, sombre, une sorte de restaurant longe, morne. Il y avait peu de monde. Pas de monde attablé dehors. La porte était fermée. Comme nous étions rentrés nous restâmes.
Le repas fut calamiteux.
Ce pauvre Vincent était bien mort.
13:31 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
11/07/2012
Une consultation extra ordinaire
Hier, je vois entrer dans mon cabinet médical un patient, que je ne connaissais ni d’Eve, ni d’Adam, Il avait un superbe plâtre à la cheville, et des cannes anglaises de très bel effet.
Il s'est assis et me dit : « Docteur j'ai très mal et psychologiquement ça ne pas bien du tout je suis traité pour un trouble hyperkinétique, il me faudrait du CONCERTA* », le CONCERTA* est un dérivé amphétaminique.
Moi de lui expliquer que je n’avait pas la possibilité de lui prescrire, car, il fallait, tous les ans fournir une ordonnance d’un pédopsychiatre, d’une part, et que, d’autre par,t il me semblait un peu âgé vis-à-vis de cette pathologie.
Il revient à la charge : et pour ma cheville, ils ne m’ont rien donné à l’hôpital. Vous ne pourriez pas me donner du SKENAN* (de la morphine).
Je lui répondis que comme je ne le connaissais pas, je ne pouvais pas non plus lui en donner, et que, d’autre part, il existait des médicaments de pallier II qui calmaient très bien ce type de douleur.
Voyant qu’il n’obtiendrait pas gain de cause, Il se lève brusquement, et sort par la salle d’attente.
La morale de cette histoire, est que comme je ne connais rien au trouble pathologique des drogués et, surtout que je ne suis pas accompagné et épaulé par une structure adéquate, je ne peux vraiment pas m’occuper de drogués.
D’autre part, la technique du disque rayé, m’a bien été utile, dire non gentiment mais de façon affirmative, au bout de cinq à six fois non, la personne comprend qu’elle ne pourra pas avoir gain de cause.
C’est la deuxième fois, en trente ans de carrière, que j’ai été exposé à ce type de situation.
14:21 Publié dans Anecdote, Médecine, Mots, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (2)
09/07/2012
Une visite pas ordinaire : Monsieur le Médecin Conseil
Il y a du changement, une nouvelle convention médicale vient d’être signée par quelques syndicats médicaux.
Vu les circonstances de plus en plus déplorables de nos conditions de travail, je voulais savoir à quelle sauce nous allions être mangés.
Dans un premier temps, je reçus la visite d’un D.A.M. (Délégué à l’Assurance Maladie) ; puis d’un « Informaticien », et, maintenant, cerise sur le gâteau : Un Médecin Conseil de la Sécu. Tout cela en l’espace d’un mois !
Il me présenta mon profil de prescriptions.
Il me montra les objectifs à atteindre pour les médicaments contre le cholestérol, les médicaments contre le diabète, les médicaments antibiotiques (il me précisa que les antibiotique, ce n’est pas systématique).
Il me précisa, aussi, que si j’avais un ordinateur, et si je m’en servais pour télétransmettre, ainsi qu’ Espace Pro, mais aussi une affiche donnant… mes heurs de consultation, je gagnerai des bons points.
Cette visite, pour m’inciter à un bidule qu’ils on mit au point à la sécu, ils appellent cela, « l’espace pro ».
Leur truc n’est pas encore tout à fait au point et est trop chronophage pour un médecin libéral. Par contre, ce qui m’a désarçonné, c’est l’accès aux banques de données de la sécu, on y trouve les ordonnances et les médecins généralistes ou spécialistes consultés par le patient.
Vers la fin de la consultation, il me confia qu’avait exercé quatre ans en milieux rural, puis qu’il avait eu l’opportunité de passer le concours de Médecin Conseil.
Le sentant en confiance, je me permis de lui demander combien il gagnait en temps que Médecin Conseil. 2500 €, treizième moi compris me précisa-t-il.
Le soir même je vérifie sur le Net la rémunération d’un médecin conseil : la réponse tomba très rapidement… 7000 €, sans compter le treizième mois.
Il me confiirma, aussi, que l’âge moyen des médecins qu’il voyait avait bien entre 50 et 60 ans, l’heure de la retraite se précisait donc.
Il n’était pas conscient du fait que seulement 10 % des médecins thésés (les tout jeune médecins), s’installaient en libéral… Sans compter les déserts médicaux.
Alfred Sauvy m’a appris quelques notions de démographie.
Il ne faut pas oublier une chose essentielle…
Une génération, c’est vingt cinq ans.
Trouvé sur http://www.e-carabin.net/showthread.php?t=90811
P.S. "Le choc culturel vaut aussi pour les conditions de travail si on sort de la vie d'un jeune généraliste - mais c'est comparable aux autres médecins salariés : 35h au forfait (pas de pointeuse), conditions matérielles satisfaisantes, comité d'entreprise, 14 mois de salaire, environ 9 semaines de congés. Les médecins conseil, comme tous les agents de l'Assurance maladie, ne sont pas des fonctionnaires, tout le monde est sous convention privée et le licenciement est possible ainsi que les prudhommes. La grille de salaire va de 5000 euros brut mensuel (coef 700) à 6500 (coef 900) pour un médecin conseil de base (niveau A) (cf. site www.ucanss.fr). Environ 10% des médecins conseil évoluent vers des filières spécialisées ou managériales, où la rémunération est un peu supérieure (+15%). Il existe également des rémunérations complémentaires qui améliorent un peu l'ordinaire ("points" de compétence, d'ancienneté, prime pour certains cadres dirigeants, intéressement au résultat collectif)."
18:03 Publié dans Anecdote, Médecine, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
01/07/2012
Reconnaissance vocale
Je suis l'heureux possesseur d'un Smartphone, un STARADDICT*.
Le système d'exploitation de ce merveilleux engin, un petit ordinateur en soi, s’appelle Androïd, il est conçu par Google. Androïd est un logiciel libre.
Dernièrement, par accident, je découvris, sur cet engin, le pouvoir magique de la reconnaissance vocale.
Fascinant, purement fascinant !
Au lieu de passer son temps à taper, effacer, retaper, effacer, retaper pour faire peu de texte alors qu’en quelques secondes, quelques mots prononcés c'est fait. Magique, non ?
Au niveau historique, les premiers travaux efficaces sur la reconnaissance de la parole datent de 1952. Ce système électronique a été développé par Davis, Biddulph et Balashek aux laboratoires Bell Labs. Durant les années 1970 avec les travaux de Jelinek chez IBM (1972-1993). La société Threshold Technologies fut la première à commercialiser, en 1972, un système de reconnaissance d'une capacité de 32 mots, le VIP100. Wikipedia.
Dans le temps, j’avais essayé LE Logiciel de reconnaissance vocale : Dragon Naturally Speaking*. Il s’intègre automatiquement dans Word. Il fallait, cependant, lire un assez long texte pour que le traitement vocal soit efficace, quand à l’intégrer à mon Logiciel Médical, il fallait payer pour l’interface logicielle. J’ai laissé tomber.
Par contre, j’ai été littéralement scotché par l’efficacité de la reconnaissance vocale de mon Smartphone STARADDICT*.
P.S. : Il existe maintenant une version 10 de DRAGON NATURALLY SPEAKING*, qui a dû bien améliorer les choses.
22:13 Publié dans Anecdote, Histoire, Histoire de l'informatique, Informatique, Informatique Médicale, Mots, Potins, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
16/06/2012
C’est les vacances avant les vacances !
Je serai absent du samedi 16 juin au dimanche 1 juillet, pour une bonne cause :
15 jours de vacances, dans l’île de beauté.
A très bientôt
09:41 Publié dans Le mot du jour, Magie, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
11/06/2012
L’éminent professeur Charcot : où la neurologie face à la psychiatre
Professeur Jean-Martin Charcot
Jean-Martin Charcot, est un clinicien et neurologue français, professeur d'anatomie pathologique, titulaire de la chaire des maladies du système nerveux. Il est le fondateur, avec Guillaume Duchenne, de la neurologie moderne, le précurseur de la psychopathologie. Il est également connu comme chef de file de l'École de la Salpêtrière pour ses travaux sur l'hypnose et l'hystérie. Source Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Martin_Charcot
Freud était venu dans son service, car, à l’époque, l’hystérie, « la grande simulatrice »*, était très difficile à différentier des pathologies organiques, qui touchent le corps, dans ce cas il s’agit purement et simplement des maladies neurologiques.
Ce qui est intéressant en l’espèce, c’est qu’un neurologue s’intéressait à la psychiatrie et qu’un « psychiatre » s’intéressait à la neurologie.
Par exemple, le signe de Babinski met en évidence une atteinte neurologique avec son "réflexe cutané plantaire.
Il fut un temps ou, il n’y a pas si longtemps que ça, existait les psychiatres, surtout psychanalystes, qui ne prescrivaient pas de médicaments, et les neuro psychiatres qui avaient un cursus en neurologie et en psychiatrie et qui, eux, prescrivait les médicaments, les neuro psychiatre étaient les meilleurs psychiatres que l’on pouvait trouver, à quelques exceptions prés.
Le Professeur Charcot et une femme en plein crise d’hystérie
P. S. : Jean-Martin Charcot eut deux enfants, Jeanne et Jean Baptiste Charcot, le célèbre explorateur. Le fils de Jean Martin Charcot fut plus célèbre que son père. Bien qu’étant médecin, lui même, il a été un explorateur des régions polaires, en particulier, des expéditions en Antarctique. plusieurs de ses bateaux s’appelaient « le pourquoi pas », un peu comme les Pen duick d' Eric Tabarly.
Qu’elle famille !
Jean-Baptiste Carcot
* En fait, en médecine, l'expression "la grande simulatrice", désigne la Syphilis. je n'ai pas pu résister à ce petit clin d'oeil médical.
19:31 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, Médecine, Santé, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
09/06/2012
Le conseiller informatique de la sécurité sociale : Monsieur je ne sais pas
La semaine dernière, j’ai reçu, suite à une D.A.M. (Délégué à l’Assurance Maladie), qui était bien une dame (en général je ne le reçois plus mais il y avait, cette fois une donne nouvelle : le changement de convention médicale), après cette dame, j’ai donc reçu, « un conseiller informatique » pour me présenter Espace Pro, un nouveau site, où j’avais pris mon login et mon password, pensant pouvoir commander, facilement, tous les formulaires de la sécu. Déception je ne pouvais avoir certain formulaire avec mes coordonnés pré imprimées.
Il se trouve que dans la commune où je sévis, sur les trente médecins généralistes en exercice, nous sommes deux médecins à « tâter » un peu de micro informatique, lui, c’est plutôt le hardware, moi, plutôt le software.
La micro informatique ne supporte pas l’imprécision.
Or, il se trouve que son site, enfin celui de la sécu, il y avait de nombreuses imperfections. A chaque erreur que je lui montrais, il répondait : « je ne sais pas », au moins avait-il l’honnêteté de le dire.
On abordait à ce site réservés aux professionnels de santé directement avec notre carte professionnelle (l’analogue de la carte vitale qu’à le patient d’où le nom de lecteur bi fente, du lecteur que vous voyez sur le bureau de votre Médecin).
Et là, oh surprise ! Il y avait l’historique de tous les médicaments que vous prenez et, aussi, l’historique de tous les médecins que vous avez consulté. Cela commence à craindre sec ! Si une mutuelle ou une banque peut accéder à ce site, bonjours les dégâts. Les R.G. (Renseignements Généraux), qui s'appellent maintenant la DCRI ont, bien évidemment, un accés direct et royal. Quand on prend un médicament en chronique, un médecin connait votre pathologie, cela est conforté par le ou les spécialistes que vous consultez. Un exemple de ce fait est explicité dans un film de... 1969 : "dernier domicile connu".
Du temps d'Hitler et de la Stasi, les services de renseignements ttravaillaient avec un système mécano graphique (des fiches en carton), c'était, déjà, assez efficace. Avec l'informatique et les ordinateurs en réseau (mutualisation des informations), on a franchi un cap énorme, on atteint, presque, la quasi perfection, en un temps... record.
Bref, pour en revenir à Monsieur je ne sais pas, au bout de trois quart d’heure de prestation, il m'a semblé un peu fatigué, il était mûr pour la suite.
Quant on sort de mon cabinet, tout le monde à tendance à tourner à droite, là où une des deux portes est fermée, si on tourne à gauche, on prend la bonne porte et… on sort.
Je préviens toujours les patients et les V.M. (Visiteurs Médicaux). En l’espèce, le voyant partir sur la droite, là, je ne dis rien, fermais la porte du cabinet et fis rentrer le prochain patient, quand retentit la sonnette, c’était Monsieur je ne sais pas qui me demanda : « mais par où on sort », et moi, plié de rire à l’intérieur, de répondre la sortie, c’est sur la gauche.
C’est bizarre, il avait le teint un peu vert, l'avais je déstabilisé ?
Suite au prochain numéro, après la D.A.M., le monsieur je ne sais pas, je vais bientôt avoir l’insigne honneur de recevoir un Médecin Conseil. Décidemment, je suis très courtisé par la sécu, ces temps-ci.
Je suis resté très joueur avec une petite touche de malice, c’est mon coté enfantin qui ressort de temps en temps.
Quand on me titille, j'use de ce trésor caché en moi, ça déstabilise et ça me fait marrer intérieurement, en quelque sorte, çela extériorise mes sentiments, bref, ça me détend.
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Une vieille médication : Saltrates Rodell
Cet après midi, après avoir fait une grande marche, une très grande marche dans Grandville, ma tendre et douce me dis, sur le chemin du retour, qu’elle a très mal au pied. Comme toutes les femmes, elle a une fois de plus fait passer l’esthétique avant le fonctionnel, en un mot comme en cent, je dois reconnaître qu’elle a de superbes chaussures ; je ne suis pas un fétichiste du pied, comme certains hommes politiques dont je tairais le nom, mais, j’avoue que j’aime bien regarder les chaussures, c’est une très bonne arme de séduction. Après tout, il y a l'aphorisme "Il faut souffrir pour être belle".
Elle me demande donc un produit miracle pour cette algie pédestre.
Et moi de lui répondre illico : Saltrates Rodell.
Ce produit se prend en bain de pied.
A mon avis c’est surtout le bain de pied chaud qui soulage, mais la composition de ce produit est intéressante:
« Les sels Saltrates Rodell, bain oxygéné contre les maux de pieds, contiennent des extraits de camomille et millepertuis, du carbonate de sodium anhydre, sesquicarbonate de sodium, bicarbonate de sodium, perborate de sodium (tetrahydrate) ». Source : http://ch.oddb.org/.
Ce produit, antédiluvien, il doit dater des années 10 ou 20, à cette époque, les gens marchaient beaucoup plus que maintenant.
Tiens, cela me fait songer aux bains de siège préconisés par la chanteuse Rika Zaraï dans son livre « Ma médecine naturelle », dans les années 80.
Bon, ce n’est pas tout, je vais de ce pas (c’est le cas de le dire), me faire un bon bain de pied suivi d’un bain de siège royal. Je vous laisse, à bientôt.
16:49 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, Humour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Shopping, Société, Sport, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)