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24/07/2012

Le club des 27





Le club des 27, est une liste d’artistes musiciens en grande majorité de rock décédés en général d’overdose et d’alcool, certains devant être bipolaires si l’on en croit Kay Redfield Jamison qui a établie dans son livre : "Touched With Fire" publié en 1993, un lien entre bipolarité et créativité, idée reprise par Philippe Brenot dans son livre : "Le Génie et la Folie", en 2007.

Dans les troubles bipolaires, Il y a, de plus un risque d’addiction à l’alcool, et, aux drogues.

Une étude a montrée que les musiciens anglais ont deux à trois fois plus de risques de mourir prématurément que la moyenne.

La liste est assez impressionnante :

 - Brian Jones - 28 février 1942 - 3 juillet 1969 : 27 ans

 - Jimi Hendrix - 27 novembre 1942 - 18 septembre 1970 : 28 ans

 - Janis Joplin - 19 janvier 1943 - 4 octobre 1970 : 27 ans

 - Jim Morrison -8 décembre 1943 - 3 juillet 1971 : 28 ans

 - Kurt Cobain - 20 février 1967 - 5 avril 1994 : 27 ans

 - Robert Johnson - 8 mai 1911 - 16 août 1938 : 27 ans

 - Alan Wilson - 4 juillet 1943 - 3 septembre 1970 : 27 ans

 - Amy Winehouse - 14 septembre 1983 - 23 juillet 2011 : 28 ans




"The Doors were an American rock band formed in 1965 in Los Angeles, California. Through most of its existence, the group consisted of vocalist Jim Morrison."
www.youtube.com/

23/07/2012

Un arrêt de travail qui n’en est pas un



Coup de téléphone d’une patiente que je vois épisodiquement depuis qu’elle a quittée son mec et qu’elle a quittée la banlieue de GRANDVILLE pour aller se loger en centre ville.

Coup de téléphone de cette patient me demandant un arrêt de travail car ils se sont trompés à l’hôpital ou elle a été hospitalisée pour Lumbago aigu.

Elle veut donc que je lui envoie par la poste un arrêt de travail, ce que je fais de mauvaise grâce.

Deux jours après, elle me téléphone à nouveau, car ce n’est pas un arrêt de travail qu’il lui faut, c’est un arrêt en accident du travail. Cela change tout, l'imprimé n'est pas du tout le même. Je lui dis de passer car ces feuilles sont assez difficiles à remplir vu le nombre importants de renseignements demandés.

C’est elle qui passe…

De mauvaise grâce.

Un pli surprenant




Ce matin, en ouvrant mon courrier, je suis tombé en arrêt devant un pli étrange venant de la M.S.A. (Mutualité Sociale Agricole).

« Madame, Monsieur,

Veuillez trouver sous ce pli la liste des patients qui vous ont déclaré médecin traitant, en date du 01/07/2012.

Veuillez recevoir Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

Le directeur de la MSA »

Jusque là tout va bien…

Si ce n’est qu’il n’y a pas jointe la liste de ces patients.

 

P.S. : A ce propos, la lettre nétait pas signée ; même pas une signature imprimée. La pratique de la lettre non signée se fait de plus en plus de nos jours.

21/07/2012

Rognons blancs ou Animelles

Rognons Blancs ou Animelles


On se met à voir, dans les supermarchés un rayon, jusque là inconnu, celui des abats.

Déjà, dans un supermarché de moyenne importance (Simply Market), je trouvais des croustilles (du bon porc pas cher et délicieux, remarquable braisé, un pur régal, avec, par exemple, une salade de lentilles), des langues de bœuf, des oreilles de porc, des pieds de porc.

Hier, pour de grosses courses y compris pour des fournitures pour mon cabinet (ramettes de papier, enveloppes, papier mouchoir, etc.…), je tombe en arrêt, dans un hypermarché Carrefour, sur un nouveau rayon, celui des abats, mon œil aiguisé et curieux tombe en arrêt devant… des Rognons Blancs, encore appelés Animelles, cojones, en español. Une première.

Les Rognons Blancs sont des testicules de taureaux ou de verrats (cochons mâle).

Comment peut-on cuisiner cela ?

Le goût se rapprocherait, d'après ce que j'ai lu, de celui des ris de veau.

Comment les cuisiner, une piste les faire tremper dans l’eau 2 h puis les fariner les faire dorer à la poêle (avec moitié huile, moitié beurre) jusqu’à ce qu’ils deviennent blancs, saler poivrer, ne pas trop faire cuire les animelles, puis saupoudrer, en fin de cuisson, avec une persillade.

J’adore les abats, mais j’ai un problème avec la cervelle et, je pense, avec ce type d’abat, va t en savoir pourquoi ? Alors que j’adore les tricandilles moutardées, les tripes, la tête de veau, les pieds de porc panés aillés, arrosés d’un filet de vinaigre (moitié vinaigre de vin moitié vinaigre balsamique, passé au four, un délice).

Avant, je n’aimais pas les ris de veau jusqu’à ce que j’en mange cuisinés de façon fabuleuse.

Alors, attendons pour les rognons blancs, il faut que je m’y lance.

Cela plaira-t-il à ma mie ?

20/07/2012

La mort d’un restaurant



Comme toutes les morts, la mort d’un bon restaurant, fait partie des choses tristes de la vie.

C’est surtout dommage quand un bon restaurant est remplacé par un mauvais qui plus est se veut grand style.

J’aimais bien, quand j’allais dans le centre de Grandville, sur le coup de midi, en particulier quand on se donnait rendez-vous, avec ma mie, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, J’aimais bien aller dans un restaurant, une brasserie ; « Chez Vincent ».

On pouvait, quand il faisait beau manger dehors sur le trottoir, les portes étaient grandes ouvertes, bref ce restaurant était vinant et, il y avait du monde, beaucoup de monde.

La déco était classique et de bon aloi, sur ton rouge, sans fioriture, bref, on se sentait chez soi.

Comme dans, presque toutes les brasseries, les plats étaient bon, simples mais bons, très bon, avec un choix de vin sérieux.

Dernièrement, de passage près de Hôtel de Ville, comme il était midi, nous décidâmes d’aller « Chez Vincent »…

Plus de Vincent, il était remplacé par un restaurant aux tons gris, sombre, une sorte de restaurant longe, morne. Il y avait peu de monde. Pas de monde attablé dehors. La porte était fermée. Comme nous étions rentrés nous restâmes.

Le repas fut calamiteux.

Ce pauvre Vincent était bien mort.

11/07/2012

Une consultation extra ordinaire



Hier, je vois entrer dans mon cabinet médical un patient, que je ne connaissais ni d’Eve, ni d’Adam, Il avait un superbe plâtre à la cheville, et des cannes anglaises de très bel effet.

Il s'est assis et me dit : « Docteur j'ai très mal et psychologiquement ça ne pas bien du tout je suis traité pour un trouble hyperkinétique, il me faudrait du CONCERTA* », le CONCERTA* est un dérivé amphétaminique.

Moi de lui expliquer que je n’avait pas la possibilité de lui prescrire, car, il fallait, tous les ans fournir une ordonnance d’un pédopsychiatre, d’une part, et que, d’autre par,t il me semblait un peu âgé vis-à-vis de cette pathologie.

Il revient à la charge : et pour ma cheville, ils ne m’ont rien donné à l’hôpital. Vous ne pourriez pas me donner du SKENAN* (de la morphine).

Je lui répondis que comme je ne le connaissais pas, je ne pouvais pas non plus lui en donner, et que, d’autre part, il existait des médicaments de pallier II qui calmaient très bien ce type de douleur.

Voyant qu’il n’obtiendrait pas gain de cause, Il se lève brusquement, et sort par la salle d’attente.

La morale de cette histoire, est que comme je ne connais rien au trouble pathologique des drogués et, surtout que je ne suis pas accompagné et épaulé par une structure adéquate, je ne peux vraiment pas m’occuper de drogués.

D’autre part, la technique du disque rayé, m’a bien été utile, dire non gentiment mais de façon affirmative, au bout de cinq à six fois non, la personne comprend qu’elle ne pourra pas avoir gain de cause.

C’est la deuxième fois, en trente ans de carrière, que j’ai été exposé à ce type de situation.

09/07/2012

Une visite pas ordinaire : Monsieur le Médecin Conseil







Il y a du changement, une nouvelle convention médicale vient d’être signée par quelques syndicats médicaux.

Vu les circonstances de plus en plus déplorables de nos conditions de travail, je voulais savoir à quelle sauce nous allions être mangés.

Dans un premier temps, je reçus la visite d’un D.A.M. (Délégué à l’Assurance Maladie) ; puis d’un « Informaticien », et, maintenant, cerise sur le gâteau : Un Médecin Conseil de la Sécu. Tout cela en l’espace d’un mois !

Il me présenta mon profil de prescriptions.

Il me montra les objectifs à atteindre pour les médicaments contre le cholestérol, les médicaments contre le diabète, les médicaments antibiotiques (il me précisa que les antibiotique, ce n’est pas systématique).

Il me précisa, aussi, que si j’avais un ordinateur, et si je m’en servais pour télétransmettre, ainsi qu’ Espace Pro, mais aussi une affiche donnant… mes heurs de consultation, je gagnerai des bons points.

Cette visite, pour m’inciter à un bidule qu’ils on mit au point à la sécu, ils appellent cela, « l’espace pro ».

Leur truc n’est pas encore tout à fait au point et est trop chronophage pour un médecin libéral. Par contre, ce qui m’a désarçonné, c’est l’accès aux banques de données de la sécu, on y trouve les ordonnances et les médecins généralistes ou spécialistes consultés par le patient.

Vers la fin de la consultation, il me confia qu’avait exercé quatre ans en milieux rural, puis qu’il avait eu l’opportunité de passer le concours de Médecin Conseil.

Le sentant en confiance, je me permis de lui demander combien il gagnait en temps que Médecin Conseil. 2500 €, treizième moi compris me précisa-t-il.

Le soir même je vérifie sur le Net la rémunération d’un médecin conseil : la réponse tomba très rapidement… 7000 €,  sans compter le treizième mois.

Il me confiirma, aussi, que l’âge moyen des médecins qu’il voyait avait bien entre 50 et 60 ans, l’heure de la retraite se précisait donc.

Il n’était pas conscient du fait que seulement 10 % des médecins thésés (les tout jeune médecins), s’installaient en libéral… Sans compter les déserts médicaux.

Alfred Sauvy m’a appris quelques notions de démographie.

Il ne faut pas oublier une chose essentielle…

Une génération, c’est vingt cinq ans.



 

Trouvé sur  http://www.e-carabin.net/showthread.php?t=90811

 

P.S. "Le choc culturel vaut aussi pour les conditions de travail si on sort de la vie d'un jeune généraliste - mais c'est comparable aux autres médecins salariés : 35h au forfait (pas de pointeuse), conditions matérielles satisfaisantes, comité d'entreprise, 14 mois de salaire, environ 9 semaines de congés. Les médecins conseil, comme tous les agents de l'Assurance maladie, ne sont pas des fonctionnaires, tout le monde est sous convention privée et le licenciement est possible ainsi que les prudhommes. La grille de salaire va de 5000 euros brut mensuel (coef 700) à 6500 (coef 900) pour un médecin conseil de base (niveau A) (cf. site www.ucanss.fr). Environ 10% des médecins conseil évoluent vers des filières spécialisées ou managériales, où la rémunération est un peu supérieure (+15%). Il existe également des rémunérations complémentaires qui améliorent un peu l'ordinaire ("points" de compétence, d'ancienneté, prime pour certains cadres dirigeants, intéressement au résultat collectif)."

Source : http://www.e-carabin.net/showthread.php?t=90811

01/07/2012

Reconnaissance vocale



Je suis l'heureux possesseur d'un Smartphone, un STARADDICT*.

Le système d'exploitation de ce merveilleux engin, un petit ordinateur en soi, s’appelle Androïd, il est conçu par Google. Androïd est un logiciel libre.

Dernièrement, par accident, je découvris, sur cet engin, le pouvoir magique de la reconnaissance vocale.

Fascinant, purement fascinant !

Au lieu de passer son temps à taper, effacer, retaper, effacer, retaper pour faire peu de texte alors qu’en quelques secondes, quelques mots prononcés c'est fait. Magique, non ?

Au niveau historique, les premiers travaux efficaces sur la reconnaissance de la parole datent de 1952. Ce système électronique a été développé par Davis, Biddulph et Balashek aux laboratoires Bell Labs. Durant les années 1970 avec les travaux de Jelinek chez IBM (1972-1993). La société Threshold Technologies fut la première à commercialiser, en 1972, un système de reconnaissance d'une capacité de 32 mots, le VIP100. Wikipedia.

Dans le temps, j’avais essayé LE Logiciel de reconnaissance vocale : Dragon Naturally Speaking*. Il s’intègre automatiquement dans Word. Il fallait, cependant, lire un assez long texte pour que le traitement vocal soit efficace, quand à l’intégrer à mon Logiciel Médical, il fallait payer pour l’interface logicielle. J’ai laissé tomber.

Par contre, j’ai été littéralement scotché par l’efficacité de la reconnaissance vocale de mon Smartphone STARADDICT*.


 

P.S. : Il existe maintenant une version 10 de DRAGON NATURALLY SPEAKING*, qui a dû bien améliorer les choses.

16/06/2012

C’est les vacances avant les vacances !



Je serai absent du samedi 16 juin au dimanche 1 juillet, pour une bonne cause :

15 jours de vacances, dans l’île de beauté.

A très bientôt


11/06/2012

L’éminent professeur Charcot : où la neurologie face à la psychiatre

Professeur Jean-Martin Charcot

Jean-Martin Charcot, est un clinicien et neurologue français, professeur d'anatomie pathologique, titulaire de la chaire des maladies du système nerveux. Il est le fondateur, avec Guillaume Duchenne, de la neurologie moderne, le précurseur de la psychopathologie. Il est également connu comme chef de file de l'École de la Salpêtrière pour ses travaux sur l'hypnose et l'hystérie. Source Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Martin_Charcot

Freud était venu dans son service, car, à l’époque, l’hystérie, « la grande simulatrice »*, était très difficile à différentier des pathologies organiques, qui touchent le corps, dans ce cas il s’agit purement et simplement des maladies neurologiques.

Ce qui est intéressant en l’espèce, c’est qu’un neurologue s’intéressait à la psychiatrie et qu’un « psychiatre » s’intéressait à la neurologie.

Par exemple, le signe de Babinski met en évidence une atteinte neurologique avec son "réflexe cutané plantaire.

Il fut un temps ou, il n’y a pas si longtemps que ça, existait les psychiatres, surtout psychanalystes, qui ne prescrivaient  pas de médicaments, et les neuro psychiatres qui avaient un cursus en neurologie et en psychiatrie et qui, eux, prescrivait les médicaments, les neuro psychiatre étaient les meilleurs psychiatres que l’on pouvait trouver, à quelques exceptions prés.


Le Professeur Charcot et une femme en plein crise d’hystérie

P. S. : Jean-Martin Charcot eut deux enfants, Jeanne et Jean Baptiste Charcot, le célèbre explorateur. Le fils de Jean Martin Charcot fut plus célèbre que son père. Bien qu’étant médecin, lui même, il a été un explorateur des régions polaires, en particulier, des expéditions en Antarctique. plusieurs de ses bateaux s’appelaient « le pourquoi pas », un peu comme les Pen duick d' Eric Tabarly.

Qu’elle famille !

 

Jean-Baptiste Carcot

 

* En fait, en médecine, l'expression "la grande simulatrice", désigne la Syphilis. je n'ai pas pu résister à ce petit clin d'oeil médical.

09/06/2012

Le conseiller informatique de la sécurité sociale : Monsieur je ne sais pas


La semaine dernière, j’ai reçu, suite à une D.A.M. (Délégué à l’Assurance Maladie), qui était bien une dame (en général je ne le reçois plus mais il y avait, cette fois une donne nouvelle : le changement de convention médicale), après cette dame, j’ai donc reçu, « un conseiller informatique » pour me présenter Espace Pro, un nouveau site, où j’avais pris mon login et mon password, pensant pouvoir commander, facilement, tous les formulaires de la sécu. Déception je ne pouvais avoir certain formulaire avec mes coordonnés pré imprimées.

Il se trouve que dans la commune où je sévis, sur les trente médecins généralistes en exercice, nous sommes deux médecins à « tâter » un peu de micro informatique, lui, c’est plutôt le hardware, moi, plutôt le software.

La micro informatique ne supporte pas l’imprécision.

Or, il se trouve que son site, enfin celui de la sécu,  il y avait de nombreuses imperfections. A chaque erreur que je lui montrais, il répondait : « je ne sais pas », au moins avait-il l’honnêteté de le dire.

On abordait à ce site réservés aux professionnels de santé directement avec notre carte professionnelle (l’analogue de la carte vitale qu’à le patient d’où le nom de lecteur bi fente, du lecteur que vous voyez sur le bureau de votre Médecin).

Et là, oh surprise ! Il y avait l’historique de tous les médicaments que vous prenez et, aussi, l’historique de tous les médecins que vous avez consulté. Cela commence à craindre sec ! Si une mutuelle ou une banque peut accéder à ce site, bonjours les dégâts. Les R.G. (Renseignements Généraux), qui s'appellent maintenant la DCRI  ont, bien évidemment, un accés direct et royal. Quand on prend un médicament en chronique, un médecin connait votre pathologie, cela est conforté par le ou les spécialistes que vous consultez. Un exemple de ce fait est explicité dans un film de... 1969 : "dernier domicile connu".

Du temps d'Hitler et de la Stasi, les services de renseignements ttravaillaient avec un système mécano graphique (des fiches en carton), c'était, déjà, assez efficace. Avec l'informatique et les ordinateurs en réseau (mutualisation des informations), on a franchi un cap énorme, on atteint, presque, la quasi perfection, en un temps... record.

Bref, pour en revenir à Monsieur je ne sais pas, au bout de trois quart d’heure de prestation, il m'a semblé un peu fatigué, il était mûr pour la suite.

Quant on sort de mon cabinet, tout le monde à tendance à tourner à droite, là où une des deux portes est fermée, si on tourne à gauche, on prend la bonne porte et… on sort.

Je préviens toujours les patients et les V.M. (Visiteurs Médicaux). En l’espèce, le voyant partir sur la droite, là, je ne dis rien, fermais la porte du cabinet et fis rentrer le prochain patient, quand retentit la sonnette, c’était Monsieur je ne sais pas qui me demanda : « mais par où on sort », et moi, plié de rire à l’intérieur, de répondre la sortie, c’est sur la gauche.

C’est bizarre, il avait le teint un peu vert, l'avais je déstabilisé ?

Suite au prochain numéro, après la D.A.M., le monsieur je ne sais pas, je vais bientôt avoir l’insigne honneur de recevoir un Médecin Conseil. Décidemment, je suis très courtisé par la sécu, ces temps-ci.

Je suis resté très joueur avec une petite touche de malice, c’est mon coté enfantin qui ressort de temps en temps.

Quand on me titille, j'use de ce trésor caché en moi, ça déstabilise et ça me fait marrer intérieurement,  en quelque sorte, çela extériorise mes sentiments, bref, ça me détend.

 

Une vieille médication : Saltrates Rodell

Cet après midi, après avoir fait une grande marche, une très grande marche dans Grandville, ma tendre et douce me dis, sur le chemin du retour, qu’elle a très mal au pied. Comme toutes les femmes, elle a une fois de plus fait passer l’esthétique avant le fonctionnel, en un mot comme en cent, je dois reconnaître qu’elle a de superbes chaussures ; je ne suis pas un fétichiste du pied, comme certains hommes politiques dont je tairais le nom, mais, j’avoue que j’aime bien regarder les chaussures, c’est une très bonne arme de séduction. Après tout, il y a l'aphorisme "Il faut souffrir pour être belle".

Elle me demande donc un produit miracle pour cette algie pédestre.

Et moi de lui répondre illico : Saltrates Rodell.

Ce produit se prend en bain de pied.

A mon avis c’est surtout le bain de pied chaud qui soulage, mais la composition de ce produit est intéressante:

« Les sels Saltrates Rodell, bain oxygéné contre les maux de pieds, contiennent des extraits de camomille et millepertuis, du carbonate de sodium anhydre, sesquicarbonate de sodium, bicarbonate de sodium, perborate de sodium (tetrahydrate) ». Source : http://ch.oddb.org/.

Ce produit, antédiluvien, il doit dater des années 10 ou 20, à cette époque, les gens marchaient beaucoup plus que maintenant.

Tiens, cela me fait songer aux bains de siège préconisés par la chanteuse Rika Zaraï dans son livre « Ma médecine naturelle », dans les années 80.

Bon, ce n’est pas tout, je vais de ce pas (c’est le cas de le dire), me faire un bon bain de pied suivi d’un bain de siège royal. Je vous laisse, à bientôt.




Geek

 

"Geek, parfois francisé en « guik » est un terme d'origine américaine anglophone...

L’archétype classique du « geek » est celui du « jeune » (ou de l’adolescent) passionné d'électronique, d'informatique, d'univers fantastiques (comics, science-fiction, heroic fantasy, etc.). Cette passion s’exprime concrètement à travers de nombreuses activités, telles que le jeu de rôle, le cinéma, les séries télévisées, les jeux vidéo ou encore la programmation informatique".



Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Geek

La Sténographie tuée par le dictaphone et Microsoft Office

 Emile Duployé

 

La sténographie (du grec stenos, serré et graphê, écriture), ou tachygraphie, est « l'art de se servir de signes conventionnels pour écrire d’une manière aussi rapide que la parole ».

En fait, les premières traces remonteraient à 430 avant J.-C.

Émile Duployé est un ecclésiastique français( 1833 - 1912).qui inventa la méthode de sténographie la plus répandue dans les pays de langue française, au début du XXe siècle. En 1860, il publia un livre : « Sténographie-Duployé, écriture plus facile, plus rapide et plus lisible que toute autre, s'appliquant à toutes les langues ».

En France, jusqu'au début du XXIe siècle, la sténographie fut utilisée pour retranscrire, notamment, les débats parlementaires. À l'Assemblée Nationale.

La sténographie a cessé d'être utilisée par les services des comptes-rendus des assemblées, qui lui préfèrent, désormais, des techniques d'enregistrement audiovisuelles Dans, toutes les entreprises, les secrétaires, ont recours, de nos jours, au service des dictaphones.

Quand aux machines à écrire, elles aussi, furent tuées par les nouvelles méthodes de traitement de texte, grâce à Word de Microsoft.

En mémoire d’Emile Duployé, il y a une rue Emile Duployé à Paris 18ème arrondissement, à la Goutte d'Or, a une Ecole maternelle publique Emile Duployé, une Ecole polyvalente Emile Duployé, Il y a, aussi, une rue Emile Duployé à Lyon, à Bordeaux, à Montpellier, à Toulouse, à Marseille, etc., et une avenue à Montréal.

"o tempora, o mores" (Autre temps autre mœurs).

 

 

Exemple de Sténographie

 

Sources
http://www.stenographie.ch/

http://fr.wikipedia.org/

http://forumsteno.vosforums.com/

06/06/2012

Le défi de Lady Godyva




Il était une fois, dans les années 1000, en Angleterre, dans la ville de Coventry, une femme courageuse qui était très inquiète des impôts écrasants que levait son mari Léofric. Ces impôts étaient très élevés, car l’argent (ou plutôt l’or) récolté était utilisé pour financer les guerres de Léofric.

Lady Godyva, plaidât la cause des habitants de Coventry auprès de son mari Léofric (cela ne s’invente pas), pour une baisse d’impôts.

Celui-ci accepta de baisser les impôts, mais à une condition, c’est que, elle, Lady Godiva traverse la ville, nue, sur son cheval.

Elle releva le défii.

Les habitants furent prévenus de ce pari, et pour remercier Lady Godyva de son intervention auprès de Léofric, les habitants restèrent cloitrés chez eux, les volets clos. Lady Godyva traversa sur son cheval, la ville de Coventry, revêtue uniquement de sa longue chevelure.

Seul un curieux, jeta un œil, Tom était son nom. Il fut surnommé Peeping Tom, ce qui illustre le mot de voyeur en anglais.

Sa punition fut terrible, il fut, sur le champ, frappé de cécité.

Voila la belle légende du pari gagné de Lady Godiva.

02/06/2012

Le papier d’Arménie




Dernièrement, dans une quincaillerie "new style", j’ai découvert quelque chose dont j’avais entendu parler, il y a longtemps, le Papier d’Arménie.

C’est une feuille que l’on laisse se consumer et qui dégage des vapeurs désinfectantes et avec une délicate odeur de benjoin.


On doit cette invention au Docteur Auguste Ponsot, qui avait remarqué que les Arméniens faisaient bruler du benjoin pour désinfecter et parfumer leur intérieur. Il eu l’idée d’utiliser la résine de benjoin dans une feuille de papier.

Le papier d’Arménie était né.

Le papier d’Arménie, en outre est «écologique par rapport aux bombes odoriférantes ; il ne contient pas de gaz propulseur et dégage très peu de benzène et de formaldéhyde comparé à l’encens.

Alors, à vous d’utiliser le papier d’Arménie.


Pour survivre, les quincailleries qui restent, ont été obligées de se mettre au goût du jour et de présenter, à la vente, des produits que l’on ne trouvait pas, autre fois, dans ce commerce : des sacs, des foulards, de bijoux de pacotille, mais il reste, aussi encore les produits classiques des quincailleries d’antan. On y trouve, aussi, et surtout le conseil judicieux, avenant et personnalisé, avec, en plus, un contact chaleureux. On ne trouve pas cela dans les grandes surfaces généralistes type Auchan, Carrefour etc…

Je ne sais pourquoi j'ai toujours aimé flanner dans les quincailleries.

 

31/05/2012

Une rue éco citoyenne


A Grandville, j’habite dans une rue, qui est en train, d’années en années, de devenir, de plus en plus, éco citoyenne.

Tous les moyens sont bons pour faire en sorte que le riverain moyen, ne puisse plus, ou très difficilement, garer sa voiture dans sa propre rue, mais, aussi, dans les rues adjacentes.

Dans Grandville, j’habite une rue qui ne compte pas moins de Trois places handicapés et quartes places devant des garages, garages  qui ne sont jamais occupés, car des socialistes caviars, s’en servent, uniquement  pour se garer devant leur bateau. Sans compter les coins de rues aménagés de façon a perdre une place de parking et sans oublier, non plus, les places perdues car équipées d’un emplacement à vélo, qui… ne sert pas.

En termes juridique, la qualification des faits s’appelle « rupture d’égalité ».

Vive le pseudo prétexte écologique.

Vive le Grenelle de l’Environnement.

Vive l’Ecologie Caviar.

Vive l’écocitoyenneté qui ne touche que le citoyen vulgum pecus.

 



17/05/2012

Paroles d’enfant




J’ai, dans ma clientèle, des parents fort sympathiques, comme on aimerait avoir, comme cela, tout ses patients.

Dernièrement, sa mère, me raconta les deniers tours que lui joua sa fille de trois ans, qui commence a pas trop mal se servir de la langue de Molière.

Dans un premier temps, à peine arrivée dans une brasserie, elle se lève et va commander sa grenadine à la serveuse.

Une autre fois, chaque fois qu’elle faisait une grosse bêtise, son père lui disait, pour la responsabiliser et lui dire, entre autre, les règle de vie en société, son père lui disait : « regarde-moi dans les yeux ».

Une fois la gamine, comme son père l’écoutait distraitement la tête tournée, elle lui dit : « regarde-moi dans les yeux ».

Le plus intéressant dans l’histoire, c’est que les parents sont plutôt réservés voire un peu timides, monsieur plutôt introverti, madame plutôt extravertie, ça c’est des couples qui marchent, en général,  l’un boostant l’autre, l’autre freinant l’un.

L’explication sur le comportement cette gamine, alors que ses parents sont plutôt réservés, c’est que, jusqu’à l’âge de trois ans (l’entrée en maternelle), elle est allée, et a, en grande partie, été élevée par une Nounou, qui, elle n’était pas timide du tout.

16/05/2012

La dame de la Sécu

 

 
Aujourd’hui,

J’ai reçu

La D.A.M. de la Sécu.

C’était une Déléguée de l’Assurance Maladie. D’ailleurs les DAM peuvent, aussi, être des hommes…

Elle est venue me voir pour m’expliquer que si j’étais sage et que je me serve bien mon gentil ordi, je pourrais,ainsi, gagner des bons points et que, si j’étais bien sage, je pourrai ainsi gagner des bons points et toucher, itou, 1700,00 € sur une année ; LE pactole !

Elle m’a dis, aussi, comment soigner mes patients diabétiques, par contre, rien sur les dépressifs. Le fou n’a plus la cote, de nos jours.

Je lui ai demandé, incidemment l’âge moyen des médecins qu’elle visitait. Comme vous, mon brave docteur : entre 50 et 60 ans. Moi de lui rétorquer : Et cela ne vous fait pas peur ?

Moi, au point ou j’en suis, à 59 ans, ce n’est quand même pas la sécu qui va m’apprendre à soigner.

Ah, au fait, cerise sur le gâteau, elle m’a montrée mon profil, figurez vous il est parfait, cela m’a remonté mon estime de moi.

Etonnant, non ?

15/05/2012

Une puce qui fait de la résistance


J’ai dans ma patientelle, un monsieur de 70 ans qui est atteint dune Maladie de Vaquez ou Polyglobulie Essentielle encore dénommée Polycythémie. C’est  une maladie Orpheline (rare), sa fréquence est de 1 pour 100 000.

Cette maladie se traduit par un nombre de globules rouges en excès, avec les risques de thrombose que ça risque de causer. Outre les antimitotiques (médicaments qui agissent dans la formation des cellules en diminuant la prolifération de celles-ci), il y a en ajonction, une thérapeutique toute bête et trés efficace : la saignée, comme du temps de Molière.

Il se trouve que depuis quelques  temps, déjà, la puce de sa Carte Vitale, part, lentement et surement, en morceaux.

A chaque consultation, dans mon Cabinet Médical, un morceau de paillette doré se détache de la puce.

Elle marchait encore,  chez moi les deux dernières consultations.

Mais depuis, chez moi, c’est fini, ça passe plus. Curieusement, chez le pharmacien, elle fonctionne encore.

J’en suis moi-même fort surpris ; comment une puce, aussi « malade », puisse encore fonctionner ?

C'est Roland Moréno, l'inventeur de la carte à puce, lui qui était si facécieux, doit bien s'amuser, de ce clin d'oeil, dans sa tombe.

La puce de Moreno voir ICI et LA.




                          Photo Roland Moreno : l'inventeur de la carte à puce en 1974