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29/10/2015

A propos du Médecin Référent, un cas vécu par le Docteur Sangsue





Vous n'êtes pas sans savoir qu’il faut passer par la case Médecin Référent avant de consulter un spécialiste. Si ce «parcours de soin» n’est pas respecté, le patient est très mal remboursé par la sécurité sociale.

Le Médecin Traitant devant, ainsi, être le chef d’orchestre de toutes les consultations auprès des spécialistes.

La logique voudrait que, à de très rares exceptions près, le prescripteur soit le Médecin Référents, bien évidement, sur les indications du ou des spécialistes.

Je vois un patient  de soixante cinq ans, celui-ci bénéficiant d’un suivi thérapeutique par trois médecins :

 - Moi, le généraliste, pour Hypertension Artérielle.
 - Un diabétologue pour un Diabète Type II.
 - Un psychiatre pour un trouble anxieux important et un État Dépressif.

Je fais la prescription pour l’Hypertension Artérielle, le diabétologue pour son Diabète et le Psychiatre pour son Trouble Dépressif.

Bonjour le Médecin Référent censé être le chef d’orchestre du système soin.

28/10/2015

Salade de cabillaud façon Docteur Sangsue

 



Ingrédients pour quatre personnes :
 - 1 Kg de cabillaud surgelé
 - 8 belles pommes de terre
 - Huile d’olive
 - vinaigre de vin
 - Vinaigre balsamique
 - Persil (ou persil surgelé)
 - ail (ou ail surgelé)
 - Sel fin
 - Poivre du moulin

Préparation :
La veille, faites décongelez le cabillaud au réfrigérateur.
Faites bouillir les pommes de terres à la cocotte minute (il faut compter 20 minutes). Contrôler la cuison des pommes de terre en les piquant avec la pointe d'un couteau.

Pelez les pommes de terre et coupez les en  gros morceaux.

Pochez le cabillaud dans de l'eau bouillante pendant cinq minutes.

Enlevez la peau du cabillaud, puis émiettez le et mettez ceux-ci avec les pommes de terre.

Rajoutez l'ail et le persil.

Préparez une vinaigrette avec vinaigre de vin et vinaigre balsamique (à part égale) et de l'huile d'olive.

Salez poivrez, rajuster le goût.

Accompagnement :
Ce plat se suffit à lui même.
En vin : Un vin blanc sec (entre deux mer) bien frais servi dans un sceau à champagne rempli d'eau et des glaçons.

27/10/2015

La cantine du Docteur Sangsue

 

Quand je rentre de travailler, Sur le trajet, il y a un arrêt de tram situé juste à côté d'une brasserie.

La première fois que je découvris cet endroit, ce fut un véritable coup de foudre.

Enfin une vraie brasserie.

Sans assiettes carrées ni cuisine moderne bien colorée de plats revisité mais en petite quantités.

Non, il s'agit là d'une cuisine classique excellente, et de fort bon aloi , copieuse et avec laquelle on ne sort pas en ayant encore faim.

Oui, une vraie brasserie, avec le plat du jour à 10 € à midi (malheureusement elle est fermée le soir, car c'est une petite brasserie).

Pour 5 € de plus vous avez droit à un verre de bon Médoc.

Quoi rêver de mieux quand un patient vous a passablement irrité.

C'est ma cantine.

A propos du décalage horaire, le changement de l'heure d'été, une anecdote vécue au quotidien par le Docteur Sangsue





Comme vous le savez, dimanche dernier, nous sommes passés de l’heure d’été à l’heure d’hiver.

Un passage fort décrié.

Il n’y a qu’à lire :

 - Mon article : "L'histoire de l'heure d'été/hiver".

 - Et le rapport du sénat : "Opter pour un fuseau horaire, le choix de l’heure".

Ce décalage horaire est absurde, voire nuisible pour l’homme, et surtout les enfants. Tout cela  pour économiser que des "bouts de chandelle" (confer la citation extraite de mon article plus haut).

Je saute du coq à l'âne, et aborde un sujet bien plus nuisible au niveau de la santé.

A propos de ce mot nuisible, je saute du coq à l'âne,ce mot cela me fait penser à un sujet bien plus préoccupant et qui me pourri la vie au quotidien, quand je vais au travail en utilisant les transports en communs.

Je veux parler du tram bondé.

Malheureusement, la ligne que j’utilise, est prise, elle aussi, d'assaut, par une horde d’étudiants s’en allant à la fac.

Il suffit que je j’applique un "décalage horaire" de cinq minutes, pour mon départ, afin de pouvoir profiter d’un trajet acceptable.

Et l’on vous dit : "prenez les transports en commun".

L’on voit bien que ceux qui nous gouvernent ne les prennent jamais.

Je n’en veux pour preuve les mots d’Edouard Balladur, après un bref trajet en métro, : "Il fait chaud". 

22/10/2015

Quand le Docteur Sangsue s'entrave dans les fils




Quand le Docteur Sangsue s'entrave dans les fils...

C'était devant un patient, que cela m’arriva.

Naturellement les câbles téléphoniques n'étaient pas fixés au sol, eh bien pour la première fois depuis que je télétransmets les FSE (Feuilles de Soins Électroniques) via Internet, soit dix ans, environ, cela ne m'était jamais arrivé.

Le patient me dis que lui aussi, là où il travaille, il y avait, aussi, un amas de fils, mais qu'ils étaient fixés au sol.

Le patient parti, je me rendis compte, avec effroi, que je n'avais plus accès à Internet. La box avait dû prendre un sérieux coup dans l'aile.

Aussitôt, je téléphone à la maintenance qui me confirma cela. Elle me précise que je recevrai une nouvelle box sous trois jours.

Trois jours après ma nouvelle box arrive.

Et là les ennuis commencent.

Je téléphone à la maintenance pour le paramétrage de la box, le faire moi même dans tous ces codes était trop fastidieux, d'ailleurs je n'y suis jamais arrivé par moi même.

Le paramétrage dura un temps fou avant qu'il soit effectué.

Pendant ce temps là, l'horloge tournait avec un numéro surtaxé.

Ouf, tout marche enfin.

Que croyais vous que je fis de suite ?

Je fixai le fil téléphonique au... sol.

19/10/2015

La disparition des cabines téléphoniques

Cabine Téléphonique : Crédit Photo - Archives Personnelles.



Comme je le disais dans trois de mes articles :

 - «La puce à Moreno».
 - «Un nouvel usage pour les cabines téléphoniques».
 -«La disparition des cabines téléphoniques et le Docteur Sangsue».

La disparition des cabines téléphoniques est annoncée de façon définitive pour 2017.

La cause en est à Roland Moreno, l’inventeur de la carte à puce.

Au départ, Moreno avait inventé la carte à puce pour les banques, le paiement avec l’argent dématérialisée, il a inventé, ainsi, la monétique.

C’était la mort annoncée des cabines téléphoniques.



A lire : son livre – «La théorie du bordel ambiant», à lire librement sur le net en fichier PDF. Dans ce livre, il raconte comment un inventeur sans diplôme fait son invention non semée d’embuche de la carte à puce

18/10/2015

Comment insérer une de vos photographies sur votre blog

Flaujagues : Photo Archive Personnelle

 

Pour insérer une photographie dans votre ordinateur sur votre blog, il faut un hébergeur d'images.

Zupimages dans ce cas (gratuit sans inscription).

Vous téléchargez cette photo sur le site hébergeur.

Vous recopiez le lien, et vous l’insérez dans le code HTML de Hautetfort.

 

P.S : Les meilleurs sites d'hébergeurs d'images.

Le catalan, ce champignon commun qui envahis, maintenant, la table des grands chefs Parisiens

Catalan


C'est, l'automne, la saison des champignons.

L'autre jour, en regardant l'émission culinaire du dimanche matin, celle de Petitrenaut, pour ne pas le citer, une émission que, en tant que gastronome averti, que je regarde, pendant que le poulet, la pintade, le canard, le gigot raccourci de mouton ou l'épaule d'agneau rôtissent gentiment au four.

Soi dit en passant, cette émision culte, a connue un grand "passage" à vide. Je dois reconnaître, qu'avec un relookage,elle n'arrive pas vraiment a remonter, entièrement, la pente.

Petitrenaut et son équipe, dans cette tourmente, ont appris qu'il ne fallait pas se cantonner à Paris avec ses grands chefs étoilés.

Ils oublient, encore, les bonnes tables de province qui font de l'excellente cuisine "rustique".

Dans cette émission, je vis un grand chef préparer une recette de champignons.

Il utilisait, dans sa recette, un champignon que je n'ai encore jamais vu, à la télévision, dans les émissions culinaires.

Ce champignon, c'est, de son nom vernaculaire,  le catalan, ou Lactaire Délicieux. Son nom botanique étant Lactarius Dliciosus.

Je me souviens, quand j'étais gamin, j'allais, avec ma mère, tous les samedis, dans la forêt, à la chasse aux champignon. Une balade excitante avec cette fragrance d'humus dans ce cadre magique.

Nous cueillons surtout des bidaous, car point de cèpes là ou nous chassions.

Poussaient, aussi, des catalans et des cèpes de pin.

Tout compte fait, le cèpes étant la Rolls des champignon, j'aimais bien, je l'avoue, en premier, le bidaou, le catalan venant bien après. Un autre champignon que ma mère délissait, allez savoir pourquoi, était le cèpes de pin.

Le bidaou, de nom vernaculaire, par son nom botanique - Tricholoma equestre , est, depuis peu, secoué par une polémique, disant qu'il n'était pas comestible.

Les Médocains ont l'habitude d'en consommer de façon raisonnée, sans aucun problème. Bien évidemment ils ne forcent pas la dose.

Depuis mes pérégrination chasseraises. Une polémique secoue le Bidaou. L'accusant d'être toxique.

Effectivement, à dose assez importante, il peut le devenir.

Dans le milieu familial nous en consommions, tous les dimanches, à la persillade en "sarladaise", en soupe, en sauce voire au barbecue, salé poivré et avec un filet d'huile d'olive, accompagné d'un lapin au four,un pur régal.

Je n'en suis pas mort, sinon je ne vous écrirais pas.

Ce n'est que bien plus tard que me fut donné l'occasion de gôuter au cèpes de pin. Eh bien, il s'en sorti plutôt bien. Je le situe bien avant le catalan.

Si on lit l'article réservé au catalan sur wikipédia, on découvre cette phrase surprenante :

"Comestible apprécié (consommé en grande quantité dans les Landes de Gascogne, notamment dans la préparation des  salmis de palombe ), il est classé, depuis 2001, dans la catégorie des champignons toxiques".

Que ne seraient on pas inventer pour se croire un génie.

Le catalan, ce champignon que je n'aime pas, gustativement parlant...

Et qui, en plus, serait toxique !

Ces chefs là, "inventifs" qui le décline, je dis...

Qu'ils sont toqués.

17/10/2015

La cravate est en voie de disparition, une analyse du Docteur Sangsue




Autrefois, la cravate était de mise.

Maintenant, elle ne fait plus les affaire de leurs vendeurs.

J'ai pu vivre la mort annoncée de la cravate.

Ce phénomène est apparu il y a plus de dix ans.

Je l'ai vécu, par l'intermédiaire de mes confrères, lors d'une soirée entre médecins.

Lors de cette soirée, un examen circulaire de la salle, m'emmena à constater une chose étonnante.

La moitié de mes confrères portaient la cravate, l'autre moitié, non.

Savez vous ceux qui ne la portaient plus ?

Les Médecins de banlieue.

La cravate est quasiment moribonde.

Ne pas la porter fait plus décontracté.

Même les homme politique, s'y sont mis.

13/10/2015

Fenêtre close

Salvador Dali - "Jeune fille à la fenêtre" - 1925
Huile sur toile - 108 x 77 cm




En se baladant dans Grandville, on peut observer une chose étrange.

En se baladant dans Grandville, parfois, certaines fenêtres sont murées.

Quel est l’intérêt ?

La réponse est toute simple, pour des raisons fiscales.

Un petit malin avait inventé une taxe sur les fenêtres. Il n’avait rien inventé et avait fait une version moderne de l’antique impôt des Romains, l’ostiarium.

Cela n’avait pas trainé, certaines fenêtres furent obturées.

Cette taxe fut abandonnée pour des raisons d’hygiène d’autant plus qu’elle rapportait peu.

Certaine fenêtres s’adornèrent, alors, de peintures en trompe l’œil.

Je vous renvoi à un de mes articles : « Trompe l’œil : Salvador Dali - "Jeune fille à la fenêtre" ».

Si l’argent n’as pas d’odeur*, elle n’a pas de lumière, non plus.



*L’empereur romain Vespasien a inventé les toilettes publiques. Il a taxé leur utilisation en répondant à un de ses détracteurs : « «L’argent n’a pas d’odeur », on appelle maintenant les toilettes publiques, les vespasiennes.

12/10/2015

Les étourneaux sont de retour

Vol d'étourneaux : Crédit Photo - NUNDA FOTO

 


Comme chaque année reviens un sujet propre à la saison oùaux événements d'une date précise. C'est pain béni pour un journal, cela lui perment de faire le bouche trou.

C'est ce que l'on appelle, en terme journalistique, un marronnier.

Ce matin, en allant au travail, j'entendis un bruit caractéristique d'une nuée d'oiseaux.

Cela y est, comme à la même époque, les étourneaux sont de retour.

Je vous renvoi à mon article : "Vol d’étourneaux".

Chaque année, cette nuée d'étourneaux qui envahit Grandville, me fait immanquablement songer à un autre de mes articles : "Les corbeaux dans la ville".

Dans les villes, les étourneaux ne sont pas sans inconvénients. Sans compter le bruit, les déjection sont bien plus importantes

L'étourneau des villes n'est pas commestible, alors que celui des champs, ou plutôt, celui des vignes, gorgé de sucre, est ma fois fort bon.

Nous n'irons plus au bois chasser les champignons, les sangliers ont vraiment tout mangé

Crédit Photo : FNSEA

Crédit Photo : FNSEA

 


Comme je vous le racontai dans un de mes articles précédant : "La chasse aux champignons".

Cette année, l'automne arrivant, celle-ci se devait d'être prometteuse pour la chasse aux champignons.

Je me rendis donc à l'endroit que j'avais repéré l'an dernier.

Cruelle déception, le sol était tout retourné, les sangliers étaient passés et avaient tout dévasté. Pas l'ombre d'un champignon, naturellement, ils les avaient trouvés à leur goût.

Il restait bien trois catalans et deux cèpes de pins, mais de bidaous, point.

Le pire, le lieux de chasse se trouvait non loin des habitations.

Cela illustre bien mon article "La palombe et le sanglier".

Événement paradoxal, un sanglier égaré fut tué, il n'a pas si longtemps de cela, en plein centre ville de... Grandville.

Les rues de Grandville ne sont plus sûres.

09/10/2015

Une consultation ordinaire





Phénomène assez récent, Je vois de plus en plus d’étudiants.

Dernièrement, une étudiante a battu le record des motifs de consultation.

Juste en fin de consultation, ce genre de truc sent toujours des embêtements qui se profilent à l’horizon, cette étudiante me téléphone pour savoir si je peux la prendre.

Moi, bonne poire j’acquiesce.

Elle arrive, et d’emblée, me précise qu’elle consulte pour trois motifs. Cela commence mal.

 - Le premier, le renouvellement de sa pilule pour… un an.
 - Le deuxième, une angine.

Jusqu là, ça va.

Mais patatras, la cata à la fin de la consultation. Elle me raconte que, depuis un an, elle souffre de douleurs abdominales totalement atypiques. Le genre de pathologie que redoute tout médecin.

Je botte en touche, lui donne un antispasmodique, lui dis de revenir s’il n y a pas d’amélioration et que, dans ce cas là, je l’adresserai à mon correspondant gastro gastroentérologue qui sera, certainement, enchanté du cadeau.

Naturellement cela m’arrive, en fin de consultation, pour une pathologie mystérieuse qui dure depuis un an.

Lettre de présentation non signé





Comme je vous le disais dans un article précédant : « Une nouvelle mode dans le courrier médical, les lettres non signées », je suis de plus en plus remonté contre le courrier non signés.

Dernièrement un Ostéopathe présente son installation, par une lettre détaillée de son activité.

Il est Masseur Kinésithérapeute D.E. Ostéopathe diplômé de je ne sais où.

Il dit que son approche de Kinésithérapeute s’étoffe, je le cite, « avoir une approche ostéoarticulaire mais aussi par le biais du travail crânien, viscéral et points de gâchettes »

Naturellement, la lettre est non signée.

Je vis cela comme étant profondément impoli.

Je ne suis pas prêt de lui envoyer des patients.

Déjà, que les Ostéopathes ne sont pas ma tasse de thé…

 

P.S. : Sur les forums informatiques, si l'on ne respecte pas la nétiquette, qui est la règle informelle de politesse, on se fait, purement et simplement, éjecté.

Thon à l'escabèche façon Docteur Sangsue



Le thon est un poissons océaniques de la famille des scombridés. Il ne faut pas le confondre avec le thon , qui désigne, en argot, une personne au visage ingrat.

Je vous propose aujourd'hui, ma recette du thon à l'escabèche.

Ingrédients pour quatre personnes :

 - Quatre tranches épaisses de thon rouge*, l'épaisseur a son importance dans l'onctuosité du poisson.
 - 1 boite de 425 ml de pulpe de tomate
 - 2 gros oignons
 - 1/4 de litre de vin blanc de cuisine
 - 2 cuillère à café de vinaigre de vin
 - 2 cuillères à café de vinaigre balsamique
 - 1 cuillère à soupe de vinaigre
 - Huile d'olive
 - 2 feuilles de laurier
 - 2 branches de thym
 - Sel
 - Poivre du moulin
 - une belle queue de petite cuillère de piment d'Espelette

Préparation :
Coupez les oignons en lamelles. pour ne pas pleurer, un tuyau du Docteur Sangsue, mettez des lunettes.

Dans une cocotte minute, faites revenir les oignon à feu vif. Déglacez avec le vin blanc. Versez la le cuillère de vinaigre (pour avoir l'équivalent d'une cuillère à soupe de bon vinaigre mélangez deux cuillères à café de vinaigre de vin et deux cuillères de vinaigre balsamique), le thym le laurier, mélangez, réservez.

Faites revenir les tranches de saumon, à feu très vif les faces de façon à ce que celles-ci soient colorées, salez et poivrez les deux. Attention, il ne faut surtout pas faire une cuisson entière, il faut faire une cuisson partielle. D'où l'intérêt, aussi, comme nous l'avons dit plus haut, d'avoir des tranches épaisses. Tout cela donnera une onctuosité au thon une fois la cuisson terminée.

Déposez le thon sur les oignons, versez la pulpe de tomate, salez poivrez, saupoudrez avec le piment d'Espelette.

Fermez la cocotte minute, quand le bitoniau tourne, réduisez le feux de façon a à ce que celui-ci tourne lentement et laissez cuire vingt minutes.

Dégustation :
A déguster avec un vin basque, un Irouléguy blanc, pas trop froid, aux alentours de 8°C. Pourquoi un Irouléguy ? Tout simplement parce que, dans la région de Grandville, le thon était péché au pays basque.

Et du riz thaï. pour cela laissez cuire le riz environ dix minutes, rajoutez, en goûtant,
le temps de cuisson. Il faut que le riz soit bien cuit pour qu'il soit bien collant.

Autrement, à l'italienne, avec un risotto.

Bonne dégustation.

*On peut utiliser, aussi du thon surgelé (moins cher) il faut le décongeler au réfrigérateur puis bien pomper l'eau (il faut presser délicatement les tranches pour en extraire le maximum de jus.

06/10/2015

Oui, le Docteur Sangsue a perdu la foi

Les douze travaux d'Astérix - René Goscinny et Albert Uderzo.


Pour en revenir au propos d’alain dans mes articles :

 - "Parfois, n’explique pas au malade tu fera".

 - "La nature humaine, le point de vue du Docteur Sangsue".



Oui, définitivement, j’ai perdu la foi.

Et ceci parce que, effectivement, l’administration nous étouffe, nous étrangle. Mais aussi, et surtout, par la politique de santé menée par le Gouvernement.


Deux exemples qui ont été, pour moi, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

Coup sur coup, le même jour, deux gros déboires avec Dame Sécu.

Premier déboire, deux rejets de remboursement pour tiers payant (CMU). Eh oui, déjà les Médecins font le tiers payant pour les CMU, sans compter les fois ou je ne me fais payer que 6,90 € (part AMC), la part sécurité sociale (AMO), m’étant versée, mes risque et péril par la sécu.).

Pour ces deux actes effectuées, j’aurai travaillé gratos !

Pour essayer d’apprendre comment me faire rembourser, j’ai demandé de l’aide à une Dame de la sécu (DAM = Déléguée de l’Assurance Maladie) spécialisée es « informatique ».

D’emblée, elle me dit qu’il faut changer mon lecteur de carte vitale (200 € de foutu en l’air alors que celui que j’ai fonctionne très bien).

Elle commence à montrer comment re télétransmettre « en dégradé », compliqué ça. Et ça prend du temps. Et ce n’est pas fiable à cent pour cent, elle même s’en mêle les pinceaux et il lui arrive, un comble, d’avoir un « doute ».

Vous pensez bien que si elle a un doute… Moi mon remboursement tombe à l’eau car je n’arriverai pas à m’en dépêtrer.

Ensuite, après la mode dégradé, il faut remplir et envoyer une feuille de sécu après l’avoir remplie et ce dans une enveloppe timbrée à nos frais.

Une autre possibilité, imprimer la facture, la scanner et l’envoyer par mail.

Simple, et quel gain de temps !

On se demande si la sécu n’agit pas comme cela pour décourager les médecins de se faire rembourser.

 

Que se passera t-il quand le tiers payant sera généralisé ?


Deuxième déboire. Maintenant, pour prescrire certains médicaments qui font baisser le cholestérol, il faut faire une demande d’entente préalable auprès du Médecin Conseil de la sécurité sociale*.

Premier envoi de demande qui me revient car j’ai oublié une case.

Deuxième envoi. La case est bien cochée, lais Je reçois une lettre de refus ? Lettre, un peu agressive, me précisant, d’une part le refus, mais rajoutant que si je voulais le prescrire, il fallait noter sur l’ordonnance NON REMBOURSABLE, bonne idée vis-à-vis du patient !

Heureusement, pour une fois il y a le numéro de téléphone de Monsieur le Médecin Conseil.

Coup de fil, cela sonne occupé. Je rappelle, miracle je tombe sur la secrétaire qui me répond que Monsieur le Médecin Conseil n’est pas là, mais qu’il me rappellera.

Je l’ai, enfin, au téléphone, et lui de me dire « vous avez coché une mauvaise case ». Il faut dire que l’imprimé est particulièrement pervers.

Et aller, troisième envoi.

Cette fois, je croise les doigts.

Vivement la retraite !



Sur ces propos, lisez ce bog fermé : Chroniques pas très sérieuses, mais très véridiques, d'une médecine libre et tout terrain en zone de montagne.

 Enfin, je vous conseille, aussi, d'aller surfer sur un blog ami : Le rhinocéros regarde la lune.

 

*Le Médecin Conseil de la sécurité sociale est fort bien payé, son salaire va de 5000 euros brut mensuel (coef 700) à 6500 (coef 900) pour un médecin conseil de base (niveau A) (références datant de 2010 à mettre à jour sur le site site www.ucanss.fr. Il a, en plus, le treizième mois pour le régime général, voire le quatorzième pour le régime agricole. Sans compter les congés payés et, cerise sur le gâteau, il n'a pas de délai de carence pour les indemnités journalières, alors que ce délai de carence, pour un médecin libéral, est de… TROIS MOIS !).

Sur ce sujet « délicat », allez sur ce forum, un peu vieux certes, il date de 2010, mais qui est, quand même, très instructif.

Bienvenue à un nouveau réseau social : Framasphère

Logo de Framasphère

 


Parmi les réseaux sociaux, un petit nouveaux essaye de se faire une place.

Son nom, Framasphère. 

Il est né à la suite de la fermeture de la version stable de son papa : Diaspora*.

Il voudrait concurrencer le géant des réseaux sociaux, Facebook.

Les réseaux sociaux sont, en fait, une forme moderne des messageries instantanées avec, en plus, la possibilité de mettre des photos et de la vidéo, Les messageries instantanées sont, encore, appelées chat ou tchat.

Framaphère est issu des logiciels libres. Les logiciels libres ont été crées par un informaticien au MIT, Richard Stallman (rms).

Avant, avait été inventé le noyau Linux par Linus Torvalds qui est, comme Windows, le système d'exploitation permettant l'utilisation des fameux logiciels libres.

Framasphère, à l'encontre de Facebook, est garant de votre anonymat.

Le nom de Framasphère vient du site framasoft, qui recense tous les logiciels libres.

Si le cœur vous en dit.

Tchatez sur Framasphère.

04/10/2015

Les secrets Pour qu'un poisson soit succulent





Dans un de mes article précédent, je donne la recette de la "Daurade au four sur son lit d'oignons façon Docteur Sangsue".




Je vais vous donner, aujourd'hui, la méthode de pour faire déguster, à ses invités, un poisson succulent.



D'abord, avant tout, le choix du poisson. Il est évident qu'il faut acheter un poisson extrêmement frais (œil bombés et bien transparents).

Pourquoi, souvent, les poissons ne sont pas appréciés ?

Cela est lié, d'abord, à la cuisson. Celle-ci-ci de doit pas être trop longue. Cela évitera de servir une chair trop sèche.

Autrefois, la cuisine était plus ou moins empirique.

Puis Hervé This https://fr.wikipedia.org/wiki/Herv%C3%A9_This  - - créateur de la physico-chimie de la cuisine, plus connu comme étant à l'origine de la cuisine moléculaire donne un abord carrément scientifique de la cuisine.

Celui-ci a démontré que si l'on protège une chair à cuire en l'enduisant d'un corps gras, celle-ci garde plus facilement son eau en l'empêchant de s'évaporer, et, de se fait, donne une chair plus onctueuse.

Il existe quatre façon de cuire le poisson :

 - au four.
 - au barbecue ou à la plancha.
 - En papillote.
 - Au micro onde.

Seule la première nécessite une protection du poisson en le badigeonnant par un corps gras.

Pour ce qui est de l'utilisation des condiments, seul le sel doit être utilisé en le servant. Un très bon poisson devant être dégusté nature. Tout autre condiment parasitant la dégustation.

Pour la même raison, en accompagnement, il vaut mieux le servir avec un un aliment le le plus neutre possible.

Pour ce qui est du vin, un vin blanc. qui ne doit pas être top acide comparé aux vins très secs utilisés pour la dégustation des fruits de mer.

On dégustera ce poisson avec des vins plus délicats, plus arrondis, comme, par exemple, un Graves blanc .

Voilà, à mon avis, la meilleure façon de faire déguster un poisson de façon parfaite.

La nature humaine, le point de vue du Docteur Sangsue




Dans un de mes articles précédents : "Parfois, n’explique pas au malade tu fera" , un de mes lecteur assidu, alain pour ne pas le citer, m'a fait une remarque pertinente.

Je le cite : "aurais tu perdu la foi ?".

Oui et non. Oui, mais d'une façon tout à fait différente.

Ce qui est sûr, c'est que j'aime toujours autant mon métier.

C'est étrange, mais c'est avec la littérature que je vais appréhender ma conception de l'exercice de la médecine.

On aborde souvent ce métier avec une grande part de dévouement qui est entretenu par la littérature, pas forcément de bonne qualité, je veux parler d'A.J. Cronin, un auteur écossais , qui a écris un de ses livre les plus connus : "les clés du royaume". Dans ce livre, Cronin décris un monde idéaliste de la médecine et pas du tout réaliste.

Quand on a pris goût au style de Maupassant et de Céline, et de John Irving pour ne pas les citer, on devient très exigeant vis à vis des écrivains.

Il y a un type de littérature, tout à fait à part qui ne se pique pas de style, le roman policier. Il faut citer Conan Doyle,  un auteur lui aussi écossais, qui, avec son personnage de Sherlock Holmes, décrit de façon prémonitoire, la police scientifique.

Cet auteur, donne à son personnage une capacité de description très fine des événements et des humain, c'est une sorte de profileur.

Ce qui est fascinant, c'est que son don d'observation est la démarche que doit avoir tout médecin, la démarche sémiologique.

Conan Doyle n'abordait pas le métier de médecin comme une profession de dévouement.

N'oublions pas que Conan Doyle était médecin.

Son abord vis à vis de l'humain, s’approche furieusement de celle de Maupassant qui décris sans pitié la vraie nature humaine.

Un vrai écrivain avec un style à part, John Irving,  a un abord plus humain et très réaliste du médecin. Notamment dans son livre, pas forcément le plus connu, "l’œuvre de dieu la part du diable" -.

C'est maintenant, comme cela que je conçoit mon métier avec une certaine froideur vis à vis de l'espèce humaine.

L'espèce humaine ne respectant plus ni le médecin ni le savoir qu'il représente. A la limite, le médecin pourrait être respecté, en ce monde matérialiste par ce qu'il gagne, mais, ce n'est pas malheureusement pas le cas, comme le croient à tort, la majorité des gens. Sauf bien sûr chez quelques médecins, notamment les médecin pratiquant les médecines douces pouvant se permettre des dépassements d'honoraires.

Il ne faut pas s'attendre que le médecin n'est plus envie de se "dévouer" pour ce types de gens.

Pour ce qui est de l'espèce humaine ma conception se résume en peu de chose.

Pour moi, 90 % sont des nuisibles profiteurs et sans scrupules, 10 % sont des indifférents qui, eux, nuisent par leur inaction laissant faire des situations à risque et 1 % sont des gens exceptionnels entièrement désintéressés et aidant les autres.

C'est en ce sens qu'alain parle certainement de perte de foi ?

03/10/2015

Daurade au four sur son lit d'oignons façon Docteur Sangsue

 

Choisissez deux belles daurades.

Pour connaitre la fraîcheur d'un poisson, regardez bien les yeux. Ceux-ci doivent être bien bombés et bien clairs.

L'avantage de la daurade, c'est qu'elle n'a que de grosses arêtes, ce qui fait qu'elles sont très facile à enlever.



Pour quatre personnes :

 - 2 Daurade
 - 1/4 de litre de vin branc de cuisine
 - Quelques pulvérisations d'huile d'olive
 - 4 Oignons
 - 2 Branches de thym
 - 2 Feuille de laurier
 - Sel fin
 - Poivre fin

Préparation :
Faites écailler vider couper la tête, la queue et les nageoires par votre poissonnier.

Complétez minutieusement l'écaillage des daurades, le poissonier en laisse toujours.

Rincez l'intérieur des daurades.

Coupez les oignos en lamelles. Etalez-les dans un grand plat rectangulaire en pyrex.

Versez le vin blanc, salez, poivrez. Ne rajoutez pas de reondelles de citron. Le vin blanc est sifisament acide. De plus, en cuisine, moins on rajoute d'ingrédient, meilleure est la dégustation.

Essuyez une face des daurade avec du sopalin.

Disposez les daurades tête bècheles la face sèche le dos en l'air

Dans le plat en pyrex, dispozez les branches de thym et de laurier de chaque côté des poissons.

Pulvérisez abondament la peau des daurades avec l'huile d'olive, ou bien avec un pinceau trempé dans de l'huile d'olive. Salez poivrez.

Enfournez et laissez cuire vingt cinq minutes, four à 200 °C.

Dégustation :
Avec une purée de pomme de terre à l'huile d'olive à ma façon.
Un Entre Deux Mer. Ou bien le Château Lesparre blanc, un Graves de Vayres, vin boisé à 5 €.

Ne mettez pas un filet de citron, ne poivrez pas. un très bon poisson se déguste, uniquement, avec du sel.