07/06/2017
Windows XP le retour ! Une énorme bêtise du Docteur Sangsue
Dernièrement, j'ai invité, chez moi, mon beau frère pendant quelques jours.
Il s'y connait tant en hardware qu'en software.
A cette occasion, je lui ai donné un très vieux PC qui avait l'avantage d'être très peu bruyant, mais, comme désavantage, celui de ne plus du tout être au goût du jour, (entre autre, il ne voulait pas de Chrome).
Cela libérait mon bureau, en haut de ce vieil ordi. Mais il me restait, outre deux PC sous Windows et tournant l'un avec un core i 3 et l'autre avec un i 5, un vieux PC d'environ dix ans, un Pentium 4 - 2 GHz avec 2 Go de mémoire RAM. qui tournait très bien avec Windows XP.
Je décidais, pour libéré mon bureau de tous ces ordis, de le descendre dans... le salon et je le branchais en WiFi avec une clé USB.
Mon installation marchait très bien et je pouvais même visionner YouTube. C'est tout dire la bonne connexion avec ma clef.
Enivré par cette réussite, il me prit l'idée brillante de, à nouveau, de booster ce vieux Windows.
Avec un magnifique vieux bouquin sur Windows XP, plusieurs conseils me furent donnés notamment pas mal de conseils sur le bidouillage du Registre (les connaisseurs apprécieront). Une structure dangereuse de Windows qu'il faut aborder avec beaucoup de prudence comme si l'on marchait sur des œufs, ce n'est pas alain qui me contrarias.
Naturellement avant tout bidouillage dans le Registre il faut impérativement en faire une sauvegarde.
Vous me connaissais bien, chaque fois que j'ai été amené a à faire de telles manip je ne le fis jamais. Cette fois itou.
Après ce brillant "boostage" je me connectais à Thunderbird pour lire mes courriels : impossible. De même pas de connexion Internet avec Firefox.
Mon bidouillage sur le Registre, sans sauvegarde, me coûtait bien cher.
En reprenant ce magnifique bouquin et en revenant en arrière sur les manip du Registre concernant la connexion Internet, je retombais, enfin sur mes pieds. Ouf !
Cela me servira donc de leçon d'appliquer la sacro sainte règle : "avant tout bidouillage du Registre, fais un sauvegarde". Ce qui me permettra en cas de problème, de revenir en arrière.
De toute façon, L'idée me taraude d'installer, sur cet ordi, à la configuration encore suffisante, à mon avis, d'installer une version de Linux : Soit Ubuntu, soit Mint.
Affaire à suivre.
14:55 Publié dans Anecdote, Bricolage, Histoire de l'informatique, Humour, Informatique, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (2)
11/04/2017
Un patient fidèle
Quand j'exerçais encore, je voyais régulièrement un patient que j'avais bougrement aidé pour une mise en invalidité lors d'une blessure à la main suite à une agression.
Ce patient était un malin manipulateur et su bien se servir de moi pour sa mise en invalidité et je failli avoir, par sa faute un gros problème avec un Médecin de la Sécurité Sociale. Sur ce coup là, ma femme sut bien m'aider en ne répondit pas ouvertement à son courrier.
Ce patient avait une passion œnophile. Chaque fois que le voyais, nous discutions vin. Un moment, même il me fourni en vin moyennant finance et se moquent de moi car je ne sortait pas de mes classiques Médoc et Pessac-Léognan. Il faut dire que je trouvais ses vins "légers" (peut être que mes goûts étaient formaté pour les vins que je connais bien. Une fois, cependant, il m'apporta un blanc très intéressant.
Mais, assez rapidement, je sortais de ce comportement charmeur qui faussait notre relation avec un contact trop proche. Je remis, alors les pendules à l'heure en rétablissant une distance saine.
Je le voyais régulièrement pour sa prise de tension et la prescription de sa soupe anti hypertensive et une prise de VIAGRA générique (SILDENAFIL), tout en discutant vin.
Je lui prescrivait régulièrement un bilan biologique qu'il ne faisait pas.
Je me posais la question de savoir si j'étais encore son Médecin Référent. Cela ne chant rien pour moi, dans la mesure où je "facturai" la consultation.
Une fois à la retraite, je rencontrai son fils (que j'eus soigné dans le temps) à qui j'annonçais ma retraite et que je n'avais pas prévenu par manque de connaissance de ses coordonnées téléphoniques.
Il m'appris, alors, que son père était atteint d'une polikystose rénale qui, bien sûr, dans son cas, devait se voir dans son bilan biologique.
Sous ses airs sérieux et passionnés...
C'était un gentil petit "vilain" patient fidèle et manipulateur.
En un mot, un patient fidèle
13:31 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé | Lien permanent | Commentaires (0)
27/03/2017
Les pastilles
Vous n'êtes pas sans savoir que le pare-brise de nos automobiles s'adorne, de plus en plus, de pastilles.
Avec le temps celles-ci s'accumulent.
Cela a commencé avec celle de l'attestation d'assurance, puis du contrôle technique. Une autre vignette à trait, dans certains cas, pour accéder à une déchetterie.
A Villegrand, une nouvelle pastille vient de naître : Celle de résident. Celle-ci permet, moyennant finance (un prix à payer à la ville), pour un seul véhicule par famille, de bénéficier d'un parking "gratuit" dans sa rue.
En effet, de drôles de piliers ont poussés dernièrement, en périphérie du centre de Villegrand : des parcmètres.
Si cela continue, bientôt, notre pare-brise sera entièrement occupé par des pastilles.
Cela gênera bougrement la conduite.
11:05 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
09/03/2017
Les vacances mouvementées du Docteur Sangsue
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L'arrivée sur mon lieu de vacances (voir mon article :"Les vacances de février 2017") se passa remarquablement bien. les premiers jours furent particulièrement agréables. Ma fille de huit ans prenant ses leçons de ski avec un plaisir avide.
Jusqu' au moment, ou..., avec un malin plaisir, elle s'enferma dans la salle de bain.
Que croyez vous qu'il arriva ?
Eh bien oui, elle ne put en sortir.
Sans tournevis, impossible d'ouvrir la porte de l'extérieur.
Heureusement, une fenêtre donnait dans cette salle de bain.
Je décidais d'entrer par cette fenêtre et la mission fût accomplie, je réussi à ouvrir cette fichue porte.
Mais les choses ne s'arrêtèrent pas là.
Ma fille voulût essayer le pédiluve car l'eau sortant le la source était particulièrement chaude. Pour cela, elle retira son anorak, heureusement.
Car que croyez vous qu'il arriva... Elle tomba dans ce pédiluve.
Je lui retirai son tee shirt tout mouillé et la couvrit avec l'anorak, ma moitié faisant des courses, sur ce coup, j’assurai une fois de plus.
Et de deux.
Mais ce n'est pas fini.
Ma moitié perdit les clé de l'appartement. Il fallut appeler la personne qui le faisait visiter. Heureusement, celle-ci nous fournit un double. Ce qui nous permis de rentrer dans l'appartement.
Et de trois.
Enfin, cerise sur le gâteau, nous oubliâmes le sac de couchage de ma fille dans le train du retour.
Et de quatre.
Ceci clôtura, en panache,nos vacances bien mouvementées il faut le dire.
13:26 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Humour, Loisirs, Potins, Voyage | Lien permanent | Commentaires (7)
09/01/2017
Quand le Docteur Sangsue examine Doudou
Arrive à la consultation, une jeune fille de quatre ans.
Elle est timide.
Dans ces situation là, je fais très attention à ne pas être trop invasif, tout au moins le moins invasif possible.
Voyant qu’elle me regardait avec circonspection mêlée d’inquiétude, je décidai de la mettre en confiance.
Comme elle serrait, contre elle, son Doudou, il me vint à l’idée de lui montrer ce que j’allais lui pratiquer comme examen.
Je lui montrai, sur son Doudou, comment j’allais l’ausculter.
Je pus procéder, alors, à un examen clinique en toute quiétude.
Et, ainsi, chacun y trouva son compte.
Comme quoi, le respect de l’autre est toujours bénéfique.
14:37 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Poesie, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
04/01/2017
Le jeune coq
Dans l’appartement qui jouxte mon cabinet médical réside un jeune étudiant qui doit être en première ou deuxième année de cursus universitaire et qui loue son appartement.
Un jour, je le vois, dès mon arrivé, se diriger vers moi, comme un jeune coq tout ergot dehors.
Il m’interpelle vivement tel le coq du poulailler (le poulailler étant la résidence et dont je suis le canard boiteux qui supporte toute la haine aigrie de ses habitants).
Ils ont dû le monter contre moi.
Le jeune coq de cocorricoter d'emblée : «vos patient passe sur mon terrain, ils n’ont pas le droit».
Moi de lui répondre : «Votre terrain n’est pas clôturé». Et moi de rajouter, «si on vous le clôture, votre pelouse ne sera plus tondue».
Le jeune coq de rétorqué : «je ne le ferai pas».
Cela n’a pas trainé, le lendemain sa parcelle était délimitée par un ruban rouge et blanc de chantier.
Les habitants de la résidence avaient encore frappé.
Dans un premier temps, sa pelouse fût tondue.
Puis, dernièrement, en passant devant son jardin quelque chose attira mon regard. Sa pelouse était plus haute que la pelouse de la résidence.
Ma prophétie s’était exécutée.
12:53 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, Potins | Lien permanent | Commentaires (3)
24/10/2016
Un effet secondaire pour le moins surprenant
Il y a de cela fort longtemps, il me fut amené à soigner un patient atteint d’une grave dépression.
A l’époque, je venais juste d’apprendre à traiter les états dépressifs.
Il faut savoir, qu’en effet, durant mon cursus universitaire, la Psychiatrie était le parent pauvre des études médicales. Contrairement la Neurologie qui, elle, avait un polycop d’une épaisseur étoffée.
Je vois très peu de cas Neurologiques, alors que, pour la Psychiatrie, je suis amené à voir un grand nombre de cas (à mon avis, la Psychiatrie représente environ 20 % de la clientèle d’un Médecin Généraliste qui ne refuse pas, systématiquement, la Psychiatrie).
Il faut savoir, que les Etats Dépressifs représentent 10 % de la population et les Troubles Anxieux représentant, eux aussi, 10 % de la population.
J’ai été amené à me former moi-même à cette spécialité un peu à part de la Médecine mais faisant partie, à mon avis, de façon à part entière à la Médecine.
Je fus donc amené à soigné ce patient atteint d’une dépression cognée.
C’était bien avant cet antidépresseur bien connu qu’est le PROZAC*.
A l’époque, il n’y avait que deux classes d’antidépresseurs efficaces : Les antidépresseurs tricycliques et les IMAO.
Les antidépresseurs tricycliques étant, de loin, les plus maniables.
Parmi ceux-ci, l’ANAFRANIL* était celui qui avait le moins d’effets secondaires. Le plus fréquent étant la bouche sèche.
Un jour, il arriva transformé à la consultation. Son état dépressif avait totalement disparu.
Mais…
Il me dit d’un ton dépité : « Si cela continue, je pourrais jouer dans les films X ».
En effet, un autre effet secondaire redoutable était un retard à l’orgasme pouvant même aller jusqu’à l’anorgasmie ; cela pouvant même amener à un rapport sexuel interminable.
Il s’en plaignait amèrement.
Depuis, cet effet secondaire à été utilisé, dans l’éjaculation précoce, pour un autre médicament, un autre antidépresseur, un IRSS., cette fois, le PRILIGY*.
Comme quoi, l’effet indésirable d’un médicament peut être utilisé, parfois, à des fins thérapeutiques.
16:32 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
21/10/2016
Manneken pis
En Médecine, il est indispensable de savoir mener une véritable enquête policière, de l’observation et de la déduction, pour résoudre certains cas difficiles car sortant du commun.
Lhistoire qui va suivre en est un témoignage.
C’est l’histoire d’un patient qui me raconte que, quand il est en villégiature, une fin de semaine* chez des amis, voire en vacances, il fait des nuits entières sans se réveiller.
Cela n’est pas le cas chez lui, car il se réveille, deux fois dans la nuit, pour faire pipi.
Il met cela sur le bon air de la mer, de la montagne ou du calme, du silence nocturne du lieu loin de la ville et de son bruit nocturne.
Un patient qui se réveille plusieurs fois dans la nuit est atteint, forcément, hormis la prise de diurétiques, ce qui n’est pas le cas ici, d’un Adénome de la Prostate.
Après un interrogatoire poussé, il m’avoue boire un litre de sirop (il affectionne le mélange anis menthe, depuis qu’il a arrêté ses perroquets quotidiens).
Il a ce comportement surprenant car, quand il rentre le soir du travail, vers 18 h 30, il est atteint d’une faim compulsive, et c’est le moyen qu’il a trouvé, en buvant son apéro sans alcol, devant la télé, tout les jours, de tenir sans manger, jusqu'au repas.
Comportement qu’il n’a pas, bien sûr quand il est hors de chez lui. Il a, alors, l’esprit occupé et détourné de sa faim obsédante.
Je lui conseille donc d’arrêter ce comportement pour le mois surprenant.
Je le revois quelques temps plus tard.
Il me remercie et ce confie que mon traitement a fait des miracles et qu’il fait, chez lui, ses nuits entières.
Une enquête policière, vous dis-je. De l’observation et de la déduction.
Tout comme Sherlock Holmes, le héro de mon Maître Sir Arthur Conan Doyle, le père de la police scientifique, qui, ne l’oublions pas, était Médecin lui-même.
*Week-end.
10:59 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Médecine, Musique, Potins, Santé, Science, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
09/09/2016
A propos des urgences médicales de Grandville
Dans Grandville, au niveau des urgences, il existe trois structures où je peux adresser mes patients.
- La première, bien sûr, c’est le CHU.
- La deuxième est un Hôpital militaire, qui, déjà depuis quelques temps, s’est ouverte aux non militaires.
- La troisième est une clinique de la mutualité qui, depuis très récemment, elle, accueille les urgences.
Ces trois structures ont la particularité suivante :
Du CHU, pas de nouvelle du patient que je lui adresse.
En ce qui concerne l’Hôpital militaire, je revois le patient avec une feuille d’observation succincte du résumé de l’hospitalisation munie d'un bilan biologique et, éventuellement, des radios, mais sans compte rendu de celles-ci.
Pour ce qui est de la clinique, je reçois, systématiquement, un courrier détallé de l’hospitalisation.
Cela illustre bien, s’il en était, le meilleur fonctionnement des cliniques vis-à-vis de l’Hôpital.
Dans cette conjoncture, cela devient tentant d’adresser, systématiquement, dans la mesure du possible, tous mes patients à cette clinique.
P. S. : Il faut noter à quel point ce sketch des inconnus est particulièrement réaliste dans ses moindres détails. En effet, dans les CHU parisiens, un grand nombre d’aides soignantes sont issus des pays d’outre-mer.
10:41 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
05/08/2016
Les charlots
« Les Charlots » était un groupe musical français qui évoluait dans un style comique et parodique. Ils devaient leur renommée, d'abord, à leurs chansons, puis à leurs films dans les années 1970." Wikipédia.
On pourrait croire que les charlots, comme le disait Jean-Pierre Coffe, le célèbre critique de gastronomie : "c'est de la MERDE" !
Eh bien non !
Tout au moins selon mon propre avis.
Bien sûr, ils n'ont pas fait dans l’intellectuel. Loin de là.
Mais ce qu'ils ont fait, ils l'ont bien fait.
Dans leurs films, l'humour est basique, déjanté, percutant et. efficace.
Dans leurs chansons, celles-ci sont particulièrement bien réalisés. Le chanté est juste.
Je n'en veux pour preuve la chanson "Merci patron" où ils chantent une phrase musicale, comme refrain, en yodel*.
Ils ont même repris des chansons qui sont des classiques du music-hall.
Je n’en veux pour preuve que "Sur la route de Penzac" :
Dans la même veine que Georgius.
Ou un classique de Boris Vian : « On n’est pas là pour de faire engueuler » de Boris Vian.
Les Charlots - Merci patron
*Deux examples de Yodel
Disney's - "Snow White and the Seven Dwarfs" - The Dwarfs' Yodel Song
Et un beaucoup plus dynamique
Taylor Ware - yodeling - América's Got Talent
09:02 Publié dans Anecdote, Humour, Mots, Musique, Potins, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
27/06/2016
CMU malgré elle
J’ai, dans ma clientèle, une patiente de 25 ans chez qui, la dermatologue qu’elle a consultée récemment, lui a appris qu’elle avait la CMU (Couverture Maladie Universelle)*.
Elle n’a jamais été prévenue d’une telle situation.
Je vois cette patiente en consultation, elle me raconte cette anecdote.
Effectivement, en regardant la FSE (Feuille de Soin Électronique) je vois, qu’elle bénéficie bien de la CMU.
Elle me dit, alors, avoir fait une demandée de CMU il y a… onze mois.
Elle est restée sans nouvelle depuis.
Qu’elle réactivité de la part de la Sécurité Sociale.
Qu’elle efficacité dans la communication.
Mon brave monsieur, l’administration n’est plus ce qu’elle était.
*La CMU est une prestation sociale française permettant l'accès au soin à toute personne résidant en France qui n'a pas les moyens financiers pour cela.
09:43 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
23/06/2016
De l’intérêt de l’interprétation analytique comparative d’une même mélodie
En préambule, et pour faire suite à mon article précédent : Faites du boucan, je vous livre celui-là. Il est, peut-être, un peu long et un peu ardu, mais je pense qu’il est intéressant de le lire.
Concernant la musique, j’ai des gouts assez éclectiques. Cela va des variétés en passant par le Jazz et la musique classique.
Mes goûts en musique classique ont commencés avec, ne souriez pas, la musiques viennoise, mais, aussi, Mozart, Beethoven... En fait, j'ai débuté avec un florilège de musique du Reader's digest. Il faut bien commencer par quelque chose.
Mes connaissances musicales sont, purement, autodidactes.
Puis très rapidement, je me suis orienté vers la musique ancienne et plus particulièrement celle du XVII° siècle, mouvement musical que l’on nomme, aussi, musique baroque.
Le maître, étant, pour moi, (Johann Sébastian Bach).
Pour la petite histoire, Bach aurait eu vingt enfants.
Quand il était Kappelmeister, Bach était mal payé pour cette fonction.
Aussi, moins sérieusement, pour arrondir ses fins ce mois, il faisait, avec ses potes, des bœufs à la sortie des bistrots.
Il adaptait ses compositions en fonction du nombre de musiciens qui l’accompagnaient. On a ainsi, par exemple, le concerto pour violon et le concerto pour deux violons.
Ce qui précède est une interprétation un peu farfelue et purement personnelle.
Cependant, on peut considérer que Bach est l’inventeur du Jazz bien avant le Ragtime.
Revenons, maintenant, aux différentes interprétations d’une même mélodie.
Petit cours de partitions musicales comparées.
Je prendrai, comme exemple, la Suite No. 2 BWV 1067 (les mouvements : Ouverture, Rondeau, Sarabande, Bourrée I, II, Polonaise, Menuet et Badinerie).
Intégrale de la Suite N° 2 BWV 1067 - Bach - Amsterdam baroque orchestra - Ton Koopman
J'en extrairait le Menuet et la Badinerie.
Dans la première interprétation qui suit, la flute est une flute à bec. Le tempo, pour la badinerie, est plus rapide ce qui donne des notes rapprochées celles-ci sont ébauchées non finies ce qui donnent plus de fluidité à la mélodie. Cela donne une interprétation plus vivante. Le tempo (de l'italien tempo : « temps ») est l'allure, la rapidité relative, la vitesse ou encore le mouvement d'exécution d'une œuvre musicale.
Dans la première interprétation, la flutiste (de 14 ans !) est accompagnée uniquement par un piano. A l'époque, le piano n'existait pas encore ; à la place, il y avait le clavecin. Le tempo est rapide mettant en avant la virtuosité de l’interprète.
J. S. Bach - Suite N° 2 - Menuet, Badinerie - Lenka Molcanyiova- Flute à bec baroque
Dans la deuxième interprétation, le tempo plus lent permet de séparer les notes et donne, ainsi, plus de détail à la mélodie. Cela donne une interprétation plus « parfaite », mais plus scolaire, une interprétation moins vivante. D’autre part, le ton est plus bas.
Le flutiste est accompagné par l’orchestre baroque d’Amsterdam de Ton Koopman. L'orchestre de Ton Koopman a cette particularité de n’utiliser que des instruments d'époque. Ton Koopman essaye, ainsi, de se rapprocher du morceau original tel que l’interprétait Bach.
Amsterdam baroque orchestra - Ton Koopman- Bach –- Badinerie – Flute traversière baroque
L’interprétation dépend, du tempo mais, aussi, du nombre d’interprètes et de l’instrument de musique. Un piano et une flute à bec dans la première interprétation, une flute traversière, un clavecin et un orchestre.
Pour illustrer la différente interprétation en fonction des instruments de musique, voici plusieurs autres exemples.
A la trompette.
A l’orgue. N'oublions pas que Bach composa énormément pour l'orgue.
Voilà pourquoi Il est toujours passionnant de faire une étude comparée des différentes interprétations d’une même mélodie. La vidéo permettant de visualiser le jeu des musiciens ce qui rajoute une plus value à ces interprétations.
Au xylophone
Au xylophone - Lenka Molcanyiova
Et à la flûte de pan.
Avec des... verres.
Maintenant, un peu d’humour dans le pur style Jazzy que n’aurait, certainement, pas renié Jean Sébastien.
13:53 Publié dans Anecdote, Art, Culture, Humour, La pensée du jour, Loisirs, Musique, Potins, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (5)
06/06/2016
Le site du jour pour se distraire
09:14 Publié dans Blog, Humour, Internet, Le site du jour, Potins, Web | Lien permanent | Commentaires (3)
27/05/2016
Michel Morin
Dernièrement, il m’est arrive une tuile. Au sens propre et au sens figuré.
Vous aurez l’explication plus loin.
Dernièrement, j’ai eu le malheur de faire appel à un Michel Morin. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce nom, un homme à tout faire.
C’était pour nettoyer un petit toit.
Malheur m’en a pris !
Il m’affirma, que, pour cela, il suffisait d’employer un Kärcher*.
Malheureusement, il eut la mauvaise idée de monter sur le toit pour « arranger » quelques tuiles canal.
A la première pluie, naturellement un dimanche, le compteur disjoncta.
Forcément, il y avait une énorme gouttière au niveau d’un plafonier.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Je remarquais, très rapidement qu’une canalisation d’évacuation était bouchée. Merci l’utilisation du Kärcher*.
Moralité : Je fus obligé de faire appel, en urgence, un dimanche, à un camion de débouchage en déboursant la coquette somme de 1000 €.
Et un dégât des eaux, fort heureusement pris en charge par l’assurance, de 2000 € (remaniage de la toiture, démolition, pose d’un nouveau plafond en placoplâtre et réfection de l’électricité, sans compter la peinture.
Ne faites jamais appel à un Michel Morin pour tout travaux sortant, un tant soi peu de l’ordinaire. Laisser lui, uniquement, des tâches très légères.
Sinon, il vous en cuirait.
11:25 Publié dans Anecdote, Comfort, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Musique, Potins, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
29/04/2016
Maladresse élégance et mot d'esprit
Crédit Photo : Rêver de maladresse
Il m'arrive, parfois, en écrivant dans mon blog, de tenir, bien involontairement, des propos maladroits.
Fort heureusement, il m'est parfois répondu, avec élégance, à ces propos discourtois bien qu'involontaires.
Cette élégance me permet, ainsi, de corriger mon écrit.
L'élégance est un art difficile.
Si les bonnes manières s'apprennent, L'élégance, elle, ne s'apprend pas (sauf, en France, dans les écoles de commerce, Science Po, l'ENA et Langues O').
L'élégance se situant à un niveau bien plus élevé car elle nécessite intelligence, humour et finesse d'esprit.
L'élégance n’excluant pas le mot d'esprit qui, lui, est bien plus difficile à manier.
P.S. : Un mot d'esprit que j'affectionne tout particulièrement : Au roi Louis XVI qui dit à Rivarol : – "On raconte que vous faites des mots d'esprit sur tout. Faites-en un à mon sujet", ce dernier répond : – "O Sire, le roi n'est pas un sujet".
02:01 Publié dans Citation, Culture, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
14/04/2016
Le Pipotron œnologique
Le Pipotron est un instrument redoutablement efficace pour se moquer des phrases alambiquées et pompeuses imitant, à merveille, certaines critiques œnologiques. On s’y croirait.
Un exemple pour les vins blanc :
- Très réussi avec son nez subtil et délicat, tout en arômes. L'attaque est souple et la bouche paraît grasse, au grain très fin. Du potentiel.
Et une autre pour les vins rouges :
- Une robe profonde, un nez droit et intense, avec des touches délicatement fumées. La bouche apparaît dense, ses tanins sont fins et élégants. Un vin joliment vinifié.
Site Web : Le Pipotron de la Dégustation.
10:22 Publié dans Anecdote, Cuisine, Fête, Gastronomie, Humour, Le site du jour, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
02/04/2016
Vers la suppression du changement d’heure d’été/hiver en France - suite - poisson d'avril
Dans mon article précédant : Vers la suppression du changement d’heure d’été/hiver en France j'abordais un sujet qui, ,à priori, pourrait paraître futile. En fait si insignifiant soit-il, comme nous l'avons vu, il a une incidence non négligeable sur notre vie de tous les jours.
J'annonçais donc l'éventualité de la suppression, en France, du changement d'heure d'été/hiver.
Cela eut été très intéressant comme nouvelle.
Si ce n'est que cette information est totalement fausse.
C'est un poisson d'avril.
20:52 Publié dans Actualité, Humour, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
30/03/2016
Les effets inattendus des téléphones portables
En marchant dans les rues, je fus surpris, au début, de voir des gens parler tout seul, à haute voix.
A chaque fois, je me demandais : « Mais qu’ont donc tout ces gens à parler fort dans la rue ».
Ils son devenus fous.
Il faut être fou pour parler tout seul, à haute voix, dans la rue.
Après un court moment de réflexion, chaque fois, la réponse tombait.
En les voyant avec des écouteurs dans les oreilles je comprenais vite.
Bon dieux mais c’est bien sûr, ils sont en communication téléphonique avec leur portable.
Avant, on ne voyait pas ce type de comportement.
C’est comique de voir les effets inattendus par l’utilisation des technologies modernes.
09:12 Publié dans Anecdote, Ecologie, Humour, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
15/02/2016
Un lecteur presbyte
Ce matin, grosse cata au cabinet médical.
Je ne puis accéder à mon lecteur de CPS (Carte Professionnel de Santé).
Et me voilà revenu aux bonnes vieilles feuilles de soins papier.
Il faut dire que, depuis une semaine, le lecteur avait besoin de lunettes. Avec l’âge, il était, brusquement, devenu presbyte.
Puis, ce matin, plus rien.
Je contacte ma boite de logiciel, et un technicien arriva dans les trois heures.
Avant de devenir presbyte, ce lecteur me fut resté fidèle depuis son achat en 1999, dix sept ans déjà.
Il me fit faux bon une fois, le changement de pile me le fit vivre jusqu’à aujourd’hui.
Dire qu’en téléphonant à ma boite de logiciel, ce matin, il me fut répondu qu’un lecteur devait être changé tous les cinq ans !
Les lecteurs seraient-ils presbytes bien plus tôt de nos jours.
Mazette, cinq ans au lieu de dix sept ans, cela fait quand même une sacrée différence !
16:43 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, Informatique Médicale, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Musique, Santé, Shopping, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
04/02/2016
La politique
La politique vue par Raymond Devos.
Qu'en termes élégants ces choses là sont dites (Molière - Le Misanthrope).
23:29 Publié dans Humour, Le mot du jour, Mots, Politique, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)