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07/02/2014

Consultation Kalachnikov


J'ai appelé consultation Kalachnikov, une consultation où le patient demande plusieurs consultations en une (de préférence trois ou quatre). La Kalachnikov* étant une arme qui peut tirer coup par coup, mais, surtout, qui tire en rafale.

Voir mon post ICI.

Je pourrais appeler ce type de consultation consultations Matriochka.

C'est une patiente de 37 ans qui viens me voir pour cette consultation rafale.

Elle a des sensations de chaud avec des rougeurs sur les pommettes, quand elle prend sa douche et la peau est bizarre me dit-elle. Effectivement, à l'examen c'est une rosacée (on l'appelait autrefois acné rosacée car la peau a un aspect comme de l'acné). Pour cela elle veut une lettre à la Dermato. Chose faite.

Elle me dit qu'elle a des douleurs abdominales avec une masse dans l'hypochondre droit, c'est un Trouble Fonctionnel Intestinal (patients les plus redoutables) cette pathologie s'appelait autrefois Colopathie Fonctionnelle (on sait très bien que le colle aux pattes).

Enfin, elle est Spasmophile et se remet à faire des crises récidivantes car elle est en "recherche d'emploi". Ah, au fait, elle a une fille de deux ans, cela ne simplifie pas les choses. En fait elle a un Trouble Panique avec Agoraphobie. L'Agoraphobie consiste à se sentir mal dans la foule.

Zut, j'allais oublier qu'elle avait un lumbago et qu'elle avait songer aller voir un Ostéopathe à 50 € et me demandais mon avis, hop, kiné.

Ouf, c'est tout !

J'ai la tête en vrac.

Suivant !


 

*Mikhaïl Kalachnikov le célèbre et génial inventeur de la Kalachnikov est décédé le 23 décembre 2013 à l'âge de 94 ans.

06/02/2014

Un patient Piqué et impuissant

Technique de l'injection intracaverneuse


 

Un patient vient me voir pour le renouvellement de son ordonnance pour trois mois. Il est déjà, chose courante, d'un mois en retard dans son renouvellement.

Je m'exécute, quand il me dis qu'il a des problèmes d'érection, et qu'il a lu que, dans ce type de situation, les Béta bloquants pouvaient être délétaires (ce qui est loin d'être prouvé).

Je lui prend la tension et lui trouve une tension élevée à 16/9 (pour une norme à 14/8).

Je lui demande si je lui ai prescrit un bilan biologique, oui, me répond-il, il y a trois mois. Passez le. J'envisage, ensuite, de vous adresser à ma cardiologue pour modifier le traitement et (diplomate, d'ajouter) en retirant le Béta bloquant.

Voila-t-il pas qu'il sort une vieille ordonnance d'un sexologue :

"Pouvez vous me faire un ordonnance avec de la PAPAVERINE en injections intracaverneuses".

Alors que sur l'ordonnance, la PAPAVERINE* est rayée avec une préconisation pour l'ICAVEX*. Il rajoute qu'il veut l'autre, la PAPAVERINE*, car l'ICAVEX* n'existerait plus au dire du pharmacien.

Dans ma tête de Sangsue, je pense, tout bas, "il est piqué ce patient". Il m'avoue que "le VIAGRA, c'est pas mal mais qu'il faut une stimulation manuelle", ("ou autre", c'est Sangsue qui pense tout bas) pour avoir l'effet escompté.

Je lui demande s'il ne lui a pas été proposé le dispositif MUSE*, de l'Alprostadil, le même médicament que pour les injections intracaverneuses, mais poussé "délicatement" dans l'urètre. C'est quand même plus "agréable" et... Il n'y a pas besoin, cerise sur le gâteau, tout comme pour les injection, de... stimulation ; cela monte tout seul. Une ascension "lente et majestueuse" comme l'est celle de l'orteil dans le signe de Babinski.

c'est le pied !

Je vois son œil intéressé.

 - "Faites moi une ordonnance, du plus fort".
 - "On va commencer par la dose normale indiquée par le VIDAL".

Piqué, vous dis-je.

 

Si vous voulez lire tous mes posts humoristiques, c'est ICI.

 

P.S. : Les injections intracaverneuses ont été découvertes, il y a vingt ans, en 1981, par un médecin Français, Chirurgien vasculaire, Andrologue et Sexologue, le Docteur Ronald Virag. Cette invention a révolutionné le traitement des Dysfonctions Érectiles (D. E.). Un certains nombres de patient atteints de cette pathologie en arrivaient à se suicider comme Ernest Hemingway qui était atteint d'un Trouble Bipolaire Type I et d'un Diabète de Type II. Cette deuxième pathologie entraina une impuissance et la conjonction des deux pathologies fit qu'il se suicida d'un coup de fusil, en 1961, à l'âge de 62 ans.

01/02/2014

Tétines ou Pis de vache, mamelles persillade façon Docteur Sangsue

Crédit Photo : albums-photo.net


Les mamelles font partie des abats où triperie. Elles font partie des abats blancs (par opposition aux abats rouges, comme le foie, par exemple).

Fort prisée par l'homme des caverne (car très tendre) elle atteint des sommets, aussi, au moyen âge. La triperie, de nos jours, après une période de perdition (aggravée par la crise de la vache folle), fait, timidement, sa réapparition ; on en trouve même, actuellement, dans certains supermarchés, j'ai la chance d'en avoir un près de mon cabinet.

Pour ce qui est de la mamelle, faut-il encore en trouver... Sinon, essayez d'en commander chez votre boucher.

Les tripiers se font rares de nos jours.

Préparation :
Découpez les mamelles en tranches d'un centimètre, âmes sensibles s'abstenir.

Cuisson :
faites revenir, à la poêle, les mamelles sur les deux faces.

Salez poivrez.

Puis, comme tous les abats, ce plat est fade. Il convient de le relever en le déglaçant au vinaigre de vin du vinaigrier (sinon on peut mélanger à égalité vinaigre de vin et vinaigre balsamique) et de terminer la cuisson par une persillade.

La texture est spongieuse à souhait* !

Vin d'accompagnement :
Pour supporter l'acidité et vu l'abat, il est conseillé de déguster ce plat avec un vin blanc sec frais (à 10 °C) mais pas trop sec (ah, un cépage muscat des Pays d'Oc, de la cave de Tautavel par exemple !).

Bon app.

 

*forums.supertoinette.com.


Vache Folle

 

Si vous êtes intéressés par tous mes articles sur la cuisine, c'est ICI.

 

22/01/2014

Bricolage – Où l’art de faire des photos réussies

Bricolage – Crédit Photo : Archives personnelles.

Cliquez sur la photo pour l'agrandir. Vous pouvez re cliquer... Et encore.

 


Comme j'ai trouvé un nouvel "Hébergeur d'Images", celui-ci s'appelle Zupimages, je peux mettre à nouveaux, sur mon Blog, quelques photographies que j'ai réalisé.

Titre :
Voici une photographie réalisée par votre serviteur et que j’intitule « Bricolage », tout le monde comprendra pourquoi.


Comment faire des photos réussies :
La deuxième partie du titre ouvre des portes sur comment faire des photos réussies.

 - D’abord, toujours avoir un appareil photo sur soi.
 - Savoir regarder, avoir l’œil aux aguets.
 - Savoir bien cadrer ses photos, il faut que cela soit devenu un réflexe.

 - Bien prendre ses appuis.


Voila, c’est tout bête.

 

Si vous désirer consulter tout mes post sur la Photographie : C'est ICI.

 

19/01/2014

Les femmes, le sexe et l’amour

                                Femme Coincée du cul




Une Dame de la Sécu, oui, une DAM (Déléguée à l’Assurance Maladie) est venue me rencontrer cette après-midi, à mon cabinet médical.

J’avais téléphoné à la sécu pour savoir les démarches à effectuer pour toucher une indemnité, de la Sécu, parce que je suis un gentil toutou et que je rentre bien dans les »Objectifs » de la "Dame Sécu".

Rendez-vous fut pris avec cette dame, pardon, cette DAM.

Mais alors, allez-vous me dire, pourquoi ce titre. Quel est le rapport (si j’ose dire).

Eh bien, actuellement, je lis un livre d’un Psychiatre Anthropologue Sexologue, le Docteur Philippe Brenot qui porte, justement, ce titre: « Les femmes le sexe et l’amour ».

Quand on s'intéresse tant soi peu à la Psychiatrie, on ne peut négliger la vie de couple, et nier la sexualité serait inconvenant. D'où ma lecture. Mais parfois on peut se servir différemment des livres. Vous allez savoir comment.

Comme souvent, un éclair malicieux traversa mon cerveau. Oui vous avez deviné, j'allais jouer avec la DAM en détournant l'usage de ce livre.

Le jour de sa visite, je fis une petite mise en scène. Je posais délicatement le livre à côté de mon ordinateur, bien orienté vers l'endroit où elle allait se poser. Je savais exactement où elle allait se positionner devant mon ordinateur, car elle devais m'aider à rentrer, sur le site de la sécu, les données pour valider les diverses formalités.

Tout était prêt. A l'heure dite, elle sonne à la porte...

Moi, cela me faisait bien rire intérieurement, surtout qu'elle avait l'air un peu "coinçouille" du c...

Mais, bon dieu, pourquoi la sexualité gêne telle autant, encore, de nos jours !

DAMned !*

 



Femme s'envoyant en l'air

 

The Damned - New Rose (1976) - premier single (période punk)

 

The Damned - Alone Again Or (1987) (période new wave)

 

*The Damned est un des premiers groupes de punk rock britannique. Créés en 1976 et originaires de Croydon, dans la banlieue de Londres, les Damned ont ensuite évolué vers un style musical proche de la new wave. Ils sont aussi considérés comme les inspirateurs du rock gothique.

Source Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Damned_%28groupe%29

Le rock gothique est un sous-genre du post punk né en Angleterre à la fin des années 1970 sur les cendres du mouvement punk, avec des groupes précurseurs1 comme Joy Division2,3, Siouxsie and the Banshees et The Cure3. Le rock gothique a seulement commencé à être défini comme tel avec les groupes Bauhaus, Sisters of Mercy et Fields of the Nephilim.

Source Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rock_gothique

La new wave (littéralement « nouvelle vague », qui tire son nom de la Nouvelle Vague du cinéma français des années 1950.) est un terme musical désignant plusieurs styles de musiques pop-rock apparues à la fin des années 1970 et au milieu des années 1980, avec sonorités punk rock.

Source Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/New_wave_%28musique%29

 

Pour ceux qui veulent écouter tout les posts musicaux de mon blog, c'est ICI.

 

15/01/2014

Je roule con



Mon titre fait allusion à la phrase que l'on peut lire au cul des voitures électriques : JE ROULE PROPRE!

Ce qui me fait songer immanquablement au slogan sur les bus de Grandville qui roulent au Diester : JE ROULE PROPRE ET VOUS ? Quand je lis ça, à chaque fois, enfin parfois pour calmer ma mauvaise humeur, je dis tout haut, dans ma voiture : JE ROULE SALE ET JE T'EMM...!

Mais là n'est pas le sujet.

Je roulais, cette après midi, dans les rues de Grandville, quand mon œil aguerri tomba sur une voiture électrique, vous savez ces voiture de locations qui viennent juste de débarquer Intra Muros.

La grande mode, dans Grandville, c'est de rouler, le jour, avec les phares allumés, surtout les 4x4.

Pour rouler propre, il roulait propre, enfin, il faut bien recharger les batteries avec de l'électricité venant de la centrale nucléaire qui est a portée de nuage radioactif de Grandville. Pas si propre que ça d'après les écologistes.

Pour rouler propre, il roulait propre. Mais il avait allumé ses phares, en plein jour, tout ce qu'il faut pour vider une batterie.

Il roulait propre, mais il roulait... Con.

11/01/2014

Une histoire farfelue

Crédit Photo : http://lesloupsetl-homme.hautetfort.com/




Votre serviteur s’est cassé, avant les fêtes de fin d’année, la main droite où plutôt le cinquième métacarpien de la main droite.

Devant mon attelle thermoformée, toutes les visiteuses médicales et tous les visiteurs médicaux me demandaient ce qui s’était passé.

Au bout d’un certain temps j’en eu assez de raconter toujours la même histoire : « je courrais vite, je me suis entravé et je suis tombé ».

Une visiteuse arriva et me demanda ce qui m’était arrivé. Une fois arrivé sur les circonstances de mon accident, comme je la connaissais bien, elle était bon public et savait que, j’avais, parfois, un certain humour disons... surprenant.

Je donnais donc cette version farfelue qui me passa, alors, spontanément par la tête.

« Je courrais après ma femme, je me suis entravé, je me suis raccroché à sa jupe et je suis tombé ».

Elle partit d’un fou rire.

Le numéro étant au point, je le fis à une autre visiteuse. Même résultat : un fou rire.

Le fou rire, c’est plus gratifiant que de la compassion.

06/01/2014

Rendez-vous vendredi 14 h

Crédit Photo : http://services.peugeot.fr/


J’ai, dans ma clientèle, pardon, ma patientèle, terme moins lié à l’argent, mot mal vu pour les médecins qui sont sensés faire un métier de dévouement, ceci dans le pur respect du serment "d’Hippocrite".

J’ai, dans ma patientèle, un couple attachant. C'est un couple recomposé qui s’est formé à partir de deux couples décomposés.

Ce couple fonctionne très bien de tous les points de vue. Ils mélangent dialogue compréhension mutuelle sans oublier un certain humour et, aussi, une bonne pratique du jeux de la bête à deux dos. C’est surtout Monsieur qui a un certain humour, il manipule avec beaucoup d’adresse la dérision, ce qui le sauve de certaines situations critiques, notamment dans sa vie de couple.

En général, les gens qui manipulent la dérision sont des personnes qui ont vécus "quelques" aléas traumatisants de la vie.

Madame est brut de décoffrage. Elle est directe, très directe. Elle a son franc parlé.

Un jour je le vois arriver à ma consultation, visiblement il y avait quelque chose qui n’allait pas.

Ce type de situations, je les sens bien, cela passe très bien par la « communication non verbale ».

Je lui pose la question de ce qui ne va pas.

Il me raconte que son épouse lui a fait un coup fumant.

 - Dimanche dernier, c’était le soir, au couché, j’étais un peu taraudé par la bagatelle, je le dis à Madame. Celle-ci de me répondre, je te donne rendez-vous vendredi 14 h.

Moi de lui poser la question :

 - Qu’avez-vous répondu ?
 - Rien, mais…

Venant de lui, je m’attendais au pire.

Et lui de continuer.

 - Le lendemain, elle s’apprêtait à partir au boulot. Elle me dit :
 - A ce soir Boubou.

Moi de lui répondre :

 - Non, à vendredi 14 h.

J'ai eu beaucoup de mal à contenir le fou rire qui me gagnait.

Décidément, ces deux là, ils font la paire.

Mais à la réflexion, et si, derrière ce mot d'esprit, se cachait un profond désarroi ?

25/11/2013

Un aspect inattendu d'un reconstruction mammaire suite à une mastectomie





Reconstitution mammaire par lambeau de rotation cutané


 

Dans un article récent, "Bricolage à l'Hôpital", je narrais l'histoire d'une femme de 55 ans atteint d'un cancer du sein. Cette patiente, attachante douée d'un sens de l'humour décapant mais très fonctionnel. elle est douée d'une intelligence hors norme pour une ATSEM (Dame de Cantine).

Il lui était une histoire pas banale pour cette patiente qui s'était penchée pour attraper une poche dans un cercueil de congélation surgelé. Douleur importante au niveau de côtes.

La made consulte au Cantre Anti Cancer.

Et voilà t il pas que la scanne l'on IRMISTE.

Rien nada, pas d'embolie pulmonaire, il fallait obligatoire ces examens, mais ne pas la renvoyer chez elle.

Elle vint à ma consultation et avec une radio simple du grill costal fracture d'une côte.

Mais là n'est pas le propos, comme elle est rémission, on envisage de lui faire une reconstruction mammaire. Elle n'était pas chaude sur ce sujet.

Et puis, à sa dernière consultation, elle m' adis qu'elle avait pris sa décision pour cette reconstruction.

Pourquoi lui demandais-je ?

L'autre jour, j'étais au super marché, quand soudain, en me penchant, j'ai perdu ma prothèse toujours dans dans ce fichu bac à congélation.

Et puis e dit elle quand je m'habille tous les martins, c'est instinctif je replace le bas du sein dans le soutien gorge, chaque fois, je suis surprise de ne point le sentir.

C'est bien la première fois qu'un tel argument m'est énoncé.

Il est imparable !

22/10/2013

Le vieux réveil

Crédit Photo : http://www.momentanementdisponible.com/


J'ai le bonheur d'avoir en ma possession un vieux réveil digital qui a comme caractéristique particulière d'avoir été acquis par ma belle mère lors d'un achat de vêtement par correspondance. Un beau cadeau. Un cadeau utile et... résistant puisqu'il a passé l'épreuve du temps. Il est toujours là… quarante ans plus tard. Enfin...

C'est d'abord ma femme qui, le volant à sa mère, se l'est appropriée, puis moi, à mon tour.

Dernièrement, après plusieurs chutes multiples sans aucunes conséquences fâcheuses apparentes, il se bloqua.

J'en fus fort contrit.

Je le débranchais et le mis dans un coin.

Puis dans un sursaut d'espoir, dans un dernier acte désespéré pour sauver ce fidèle serviteur, je le rebranchais et lui donnait une claque sur le dos, et bien, vous me croirez si vous voulez...

Il reparti !

Pour clôturer ce petit post sur ce vieux réveil, je vais vous faire partager un bref morceaux d'un musicien qui fait partie de mon panel de mes auteurs préférés, François Couperin. Le choix de ce morceau n'est pas innocent, le réveil-matin.

07/10/2013

Bricolage au cabinet médical





Se présentent à la consultation un jeune patient de 17 ans accompagné de sa mère.

Le motif de la consultation est pour le moins original et peu banal, une ampoule au niveau du tendon d'Achille gauche, le jeune homme étant en stage dans le cadre de sa terminale professionnelle (dernière année de son Bac Pro). Il avait eu la malencontreuse idée de porter, très peu de temps, des basket neuves, il s'était fait une superbe ampoule au pire moment, lors d'un stage indispensable pour valider ses études. Comme quoi l'adage "petites causes grands effets" n'est pas totalement faux.

S.O.S. Médecins appelé, le médecin, d'ailleurs, ne fut pas content, mais pas content du tout d'être appelé pour si peu et ne se priva pas de le montrer à la maman. Mais devant, quand même, une cheville un peu enflée (?) il prescrivit un antibiotique à large spectre ratissant large, un antibiotique capable du tuer toute bactérie trainant sur sur son passage un peu comme Attila ou rien ne poussait là où il était passé.(une telle prescription était-elle justifiée ?) pour les connaisseurs, le nom de cet antibiotique, la PYOSTACYNE *, de quoi à écraser un bœuf ! Un nettoyage au Dakin (un antiseptique) pas logique et un pansement au Tulle gras sans retirer la peau qui recouvrait partiellement la plaie partiellement à vif, Ou, là ! Tout cela est un peu cavalier comme comportement thérapeutique. Et, enfin, quelque chose de logique, un certificat d'éviction temporaire de stage.

Il ne faut jamais juger un confrère, mais quand même, un antibiotique large spectre pour une simple ampoule ! Pourquoi pas un Kärcher* pour laver un verre à eau (ou à vin) !

En fin stratège (je sais, ma modestie me perdra), j'arrêtais l'antibiotique, le Dakin, le Tulle gras et prescrivis du COMPEED* puis prolongeais l'éviction de stage.

Au moment de me faire régler mes honoraires, la carte vitale refusa d'entrer dans mon lecteur.






A ma grande stupéfaction, je me rendis compte qu'un coin situé prés de la puce était cassé et avait été rafistolé, par la maman, en bonne bricoleuse qu'elle était avec... un adhésif transparent !

Avec l'autorisation expresse du patient et surtout de sa mère, je procédais à l'ablation du coin cassé simplement en enlevant l'adhésif, et, comme, lors du traumatisme, la carte avait été tordue et de ce fait ne rentrait pas dans le lecteur, je recoupais, prudemment, avec des ciseaux, une lamelle de la carte, en faisant très attention à passer à distance de la puce, la partie vitale de la carte, c'est bien le cas de le dire.

Une véritable mini opération chirurgicale.

Et là, miracle, je pus, enfin, me faire, décemment, enfin si l'on peut dire, régler, je n'ose dire honorer,  mes misérables petits 23 €.

A propos d'ampoule, en médecine, il faut, parfois, aussi, avoir des idées lumineuses.










14/07/2013

Bricolage et chirurgie

 

http://www.plombierparis75001.com/


A propos de deux exemples de petit bricolage malicieux, je vais essayer de vous initier, un peu, à ce qu'est l'esprit chirurgical.

En préambule, il ne faut pas oublier que le mot chirurgie, a comme étymologie deux racines grecques, χειρουργια (main) et εργον (travail), le travail des mains.


Commençons par un peu de plomberie

Ce n'est qu'un pur hasard. Classiquement il est dit, dans le milieu médical, que la chirurgie vasculaire, c'est de la tuyauterie, mais je trouve que, dans ce cas, cela illustre bien le sujet

Dernièrement, un de mes robinet de salle de bain s'est mis à rendre l'âme. Il faut dire qu'après trente ans de bons et loyaux services, je ne peux guère lui en vouloir. Il s'est mis à fuir.

Les rendez vous avec les plombiers sont parfois assez longs. Je décidais donc de :


TAILLER DANS LE LARD

Avec de l'ARALDITE* à prise rapide, je bouchais, au niveau du brise jet, l'écoulement de l'eau, et le tour fut joué. D'où l'intérêt d'une double vasque dans une salle de bain :-).


REPARER

Toujours dans la salle de bains, décidément, j'accumule les problèmes d'eau dans cette fichue pièce, il est vrai que c'est une salle d'eau.

Un matin, c'était il y a assez longtemps, avant que mon robinet rende l'âme, j'ouvre le robinet, la pression était bien faible, bizarre, comme c'est bizarre, vous avez dis bizarre ? Oui, c'est bizarre.

Le temps de la réflexion, le matin, c'est dur, je démontais le brise jet et, oh stupéfaction, celui-ci était quasiment obstrué par du calcaire. L'eau ce Grandville est une eau dure, elle est riche en calcaire. Il ne me restait plus qu'a enlever le plus gros du calcaire et de finir en faisant tremper le brise jet plusieurs heures dans un produit anticalcaire, sans oublier le robinet controlatéral. Deux ou trois fois de suite je dus demonter les brises jets  pour les débarasser des restes de calcaire.






Abordons, maintenant l'abord chirurgical.


TAILLER DANS LE LARD

Un jeune patient de 7 ans se plaint de douleurs abdominales de la fosse iliaque droite, vous l'adressez, fort justement au chirurgien, qui l'opérer juste a temps que se développe une péritonite. Le jeune patient va ressortir de la clinique avec un organe qui ne lui servira à rien.

Une jeune patiente de 20 ans consulte car elle présente des douleurs de la fosse iliaque droite, elle a été opérée de l'appendicite, vous lui faites passer une échographie qui montre un superbe kyste de l'ovaire droit. Vous l'adressez au chirurgien qui va enlever le kyste en laissant le plus possible d'ovaire fonctionnel, pour préserver la fonction procréatrice, mais comme la nature fait mieux les choses que les humains, il y a toujours l'ovaire controlatéral.


REPARER

Un patient souffre d'une crise de colique néphrétique, un caillou est coincé dans un uretère, une seule solution, aller le chercher avec une sonde à lasso. Idem pour une sympathique patiente de 50 ans, blonde, grassouillette, ayant eue deux enfants, qui est en pleine crise de colique hépatique. Une soluce, déboucher son canal cholédoque en retirant son calcul.

Dans ces deux cas il y a "restitutio ad integrum". Le corps se retrouve dans le même état avant qu'après.


En définitive, il n'y a pas grande définitive entre la chirurgie et le bricolage, et pour cause :


la chirurgie, le travail de la main, c'est du bricolage !

 

Référence Bibliographique : http://ww.megalol.tv/la-chirurgie-en-fait-ce-nest-que-du-...

09/07/2013

Pour s'amuser, un brin de culture ne nuit pas

Professeur Louis-Camille Maillard


GROUIKKK !

Une visiteuse médicale me présente le tout nouvel anticoagulant, le XARELTO*, qui n'a pas l'inconvénient de faire une surveillance du contrôle du taux d'anticoagulation par prise de sang (PREVISCAN*), celui-ci fluctuant tout le temps. LE médicament le plus dangereux de tous (celui utilisé dans la mort au rats).

Ce médicament à l'indication dans la phlébite et la FA (un trouble du rythme cardiaque qui peut provoquer des caillots qui peuvent remonter au cerveau). Mais pas dans le remplacements des valves cardiaques métalliques.

Je lui raconte qu'un de mes patients qui avait une FA et un remplacement valvulaire aortique et précisait que son cardiologue lui avait remplacé le PREVISCAN* par la médication qu'elle présente, je vois son œil interloqué, voire inquiet, je lui précise alors que sa valve aortique n'est pas une valve métallique, mais une valve de cochon, je rajoutais d'ailleurs que, toutes les nuit, depuis son opération, il se réveillait en poussant des GROUIKKK retentissants, d'où sa réputation de gros cochon. Regard éffaré de la visiteuse. En effet suite aux travaux, à la fin des années 60, d'Alain Carpentier, un chirurgien cardiaque français, furent découvertes les bioprothèses valvulaires issues du porc.

La visiteuse manquait un peu de culture, elle ne savait pas que cela existait, et, en plus manquait totallement d'humour.

Ce qui est admirable c'est que cette courte histoire confirme bien l'expression "tout est bon dans le cochon", même ses valves !

 

pauvre mignonne petite bête

 
                                    GROUIKKK !

La réaction de Maillard :

Un médecin conseil de Dame Sécu vint me porter la bonne parole.

Plus sérieusement, il vint me montrer mes résultats en tant que prescripteur. Il aborda tout naturellement le sujet épineux du Diabète et, bien sûr, sa surveillance par la bonne vieille Hémoglobine Glyquée HbA1C) , pas moins d'un dosage tous les trois mois.

Vous savez que la cuisine est une de mes passion, eh bien, justement, cela m'a permis de m'amuser un peu.

Un chimiste, Louis-Camille Maillard, découvre un peu par hasard, dans les années 10, la réaction (elle se passe à température élevée) réaction qui porte son nom. Il publie cette découverte en 1911 : "L'action des sucres sur les acides aminés".

Pour faire simple :

 - Cette réaction est très connue des cuisiniers professionnels et des amateurs confirmés, très schématiquement sous l'action d'une température élevée, il y a une sorte de caramélisation des protéines qui donne ce si bon goût à la viande grillée au four ou au barbecue.

 - Je suis d'esprit curieux. Un jour de spleen, je regardais, lors d'un surf sans motivation, une idée culinaire me traversa la tête et je me fixais sur : réaction de Maillard. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de voir que le marqueur sur trois mois de la Glycémie (taux de sucre dans le sang), la fameuse Hémoglobine Glyquée (HbA1C), devait son existence aux travaux de Maillard. Le dosage tous les trois mois étant dû à la durée de vie des globules rouges dans le sang (3 mois).

Et moi de demander à mon médecin conseil : "Savez-vous qui est à l'origine de la découverte de l'Hémoglobine Glyquée ?" Silence sépulcral, je pense qu'il n'a même pas compris que je me moquais un peu de lui.

Le Médecin Conseil manquait un peut de culture, et en plus ce ne devait pas être un bon vivant, il ne connaissait pas l'existence de ce pauvre Maillard.


Il faut, parfois, sortir de la médecine et rêver comme on savait le faire quand on était enfant.

Je dois avoir encore avoirune part enfantine dans un recoin perdu de moncerveau tordu.

Cela me permet, parfois, de m'amuser dans ce monde de brute.



Gigôt d'agneau

 

P.S. : Je sais, vous allez me dire, la "vraie" culture c'est la littérature, la musique, la peinture, l'histoire, la Philisophie ;quand à la science...

 

Disons que je parle, ici, de curiosité. Mes propos me rappellent l'histoire de la création d'SOS Médecins à un Urgentiste qui, tout naturellent ne la connaissait pas. Curiosité, vous dis-je, curiosité.

Surtout de nos jours avec ce Wikipédia si décrié, mais qui rend bien service.

 

Texte remanié version 1.1

02/07/2013

Le sang et le boudin

 
Je roulais tranquillement sur les boulevards (à 50 Km/h) quand un scooter se faufilant entre les voitures arrive, enfin, à me doubler. Sur le casier du scooter est écrit en rouge URGENT SANG. Le scootériste reconnait alors un de ses copains dans la voiture qui est à coté de lui, vitre ouverte. Tout ce beau monde s’arrête au feu rouge, puis redémarre, ils discutent toujours.

Ce comportement commençait à m’irriter passablement, un coup je te double, un coup je roule lentement et je discute sans savoir si je dérange.

J’en profite donc pour doubler, et, en passant, je dis au porteur de sang :

« Faites attention que votre sang ne se transforme en boudin. »

27/05/2013

La douche et la baignoire


Un artisan malfaisant attire bien souvent  la raillerie funeste.

Nous alons montrer cela dans cette histoire burelesque.

La douche et la baignoire venait d'être monté dans une maison neuve.

Celle-ci sortait de terre, étant en construction.

Un défaut de protection contre l'eau ennemie.

Déclencha une remarque acerbe des habitants futurs.

Avec stupéfaction, ceux-ci ouïrent le commentaire décoiffant du carreleur comique.

"On ne prend pas de douche dans icelle baignoire."

Il est vrai que se doucher dans une belle baignoire est beaucoup plus facile que de se baigner dans une belle douche.

Ceci évidemment n'appelle pas du tout le moindre commentaire.

Ceci ne vaut il pas un commentaire drôle.

 

Un grand merci à ce noble monsieur qu'est Jean de Lafontaine, sans oblier non plus son très grand  pote Esope.

08/05/2013

La Richesse est une valeur relative


Réflection touchante de deux gamines de treize ans dans le tramway de grand ville : "avec six cent euros, t’es riche."

Comme quoi, la notion de richesse est relative.

En effet cela me fait songer à une parole maladroide de Jacques Séguela, ce  publicitaire célèbre : "Si tu n’a pas de Roleix à cinquante ans, t’a raté ta vie."

 



Ivan Rebroff - Ah ! Si j'étais riche

01/04/2013

Poisson d'avril

Source : http://www.angedesmerveilles.com/


Mon post d'hier, n'est qu'un gentil petit poisson d'avril à déguster sans modération.

31/03/2013

La petite histoire de la commune de Listrac Médoc

Source : http://www.caruso33.net/


En son temps, en août 2011, suite à certaines interventions acerbes d’un lecteur passager de mon blog, j’avais publié, une petite histoire, certes, succincte, mais étonnante, de cette petite commune viticole situé au cœur du Médoc Rouge (par différentiation avec le Médoc Vert et le Médoc Bleu).

Je me permets, deux ans après, de reprendre ce petit post, dont je suis particulièrement fier.


Au fin fond du Médoc se trouve un petit village du nom de Listrac Médoc.
Je me propose de vous conter brièvement l’étonnante histoire de ce petit village de LISTRAC en Médoc.

Au départ ce village s’appelait TRAC, jusqu'au jour ou Sa Majesté le Roi Louis XIV vint à Bordeaux, on lui construisit, spécialement pour lui, à cette occasion la place Royale qui est maintenant la Place de la Bourse. A cette occasion un Château en Médoc pris le nom de Château Beychevelle (Baisse voile) car il baissa une voile en l'honneur du Roi qui descendait la Garonne.

Le Roi Louis XIV décida de serrer quelques mains de Médocains profonds, on choisi, pour lui, TRAC en Médoc.

En récompense le village s'appela LYSTRAC MEDOC (LYS pour Lys et TRAC pour TRAC).

A la révolution française, le nom fut débaptisé pour être renommé Listac Médoc.

Un lieu dit de Listrac s’appelle le Fourcas (fourcas en patois veut dire en hauteur ce qui donne de bonnes croupes graveleuses pour le vin, car il y a une bonne exposition au soleil), de cette appellation Listrac sont nés les deux très bons châteaux Fourcas Dupré et Fourcas Hosten.

Sans oublier d’autres appellations de Listrac que le nombre m’empêche de citer toutes.

A boire avec modération, cela va s’en dire.

28/03/2013

Un marronnier de saison



Tous les ans, à la même période, j’aborde un sujet délicat, mais qui remplis agréablement, et qui, surtout, meuble, facilement, mon Blog ; je veux parler de celui des marronniers. « Tout comme le marronnier (l'arbre) qui invariablement, tous les ans, produit ses fruits ». En terme journalistique, un marronnier est un évènement qui se produit chaque année et qui permet de faire un article facile et bouche trou.


Un exemple sérieux, et documenté, voir le rapport du Sénat de 1976, qui n’a perdu aucune ride, sur le changement de l’heure d’été à l’heure d’hiver et inversement ; sensé faire des économies « pétrolifères », suite au choc pétrolier de 1973. Cette brillante invention est due à Benjamin Franklin (ancien ambassadeur des Etats Unis en France), cette idée lumineuse fit faire des économies de bouts de chandelles. Le plus comique, dans l’histoire, c’était que les parents de Benjamin Franklin vendaient, ô comble d’ironie, de… chandelles.

Quand au premier avril, « Une tradition veut que le 1er avril soit le jour des farces (voir l'article) ».


16/03/2013

Un coup de fil inatendu




Pas plus tard que hier après midi, je reçoit un coup de fil lointain :

La voix lointaine me demande : "si vous avez de l'or je suis preneuse". Dans quinze jour, allait se tenir, un grand raout, dans un hôtel de la banlieue de Grandville, elle my conviait fort civilement.
Moi, piqué au jeu j'essayais , en jouant a féminiser ma voix le plus possible. Et je lui "tint a peu près ce langage":


"Es que que vous prenez, aussi le cuivre, parce que , j'en ai 10 Kg chez moi".

Et juste à ce moment, je la sentais un peu déstabilisée, elle partait plutôt vers le sens du rire.





 

 

Et moi de rajouter, savez vous l'avantage de l'or par rapport au cuivre :

C'est que l'or dure.

Carambar !