12/01/2015
Une consultation kalachnikov qui a bien failli se terminer en "tiers payant"
Je sais, c'est encore un peu tôt, mais la vie continue et et le bandeau noir "Je suis Charlie" a disparu des différentes chaines de télé.
Cette histoire vient en réponse au coup de gueule d'alain dans le dernier commentaire de mon article : Énorme drame collectif contre petit drame individuel.
Certes, cette histoire est certainement trop précoce et bassement matérielle au vue des évènements dramatiques qui se sont déroulés concernant l'attentat contre le journal Charlie Hebdo*.
Mais, je le répète, la vie continue, comme l'a dis une de mes lectrices.
Pas plus tard qu’aujourd’hui,
Consultation du soir (espoir... vite déçu) jeune patiente de 23 ans en alternance. Il y a de plus en plus en plus de jeunes qui sont en alternance. cela m'interpelle.
Elle vient me voir pour trois pathologies, c'est ce que j'appelle les consultations kalachnikov, c'est tristement d'actualité (dans cet article, on voit une démo de ce redoutable engin de mort)
Car la kalachnikov, arme de guerre rustique et redoutable, peut tirer au coup par coup, mais, surtout, bien évidemment, tire en rafale.en rafale.
Tout comme, dans ce cas, le patient, ou la patiente en l'occurrence. alain appelle cela les consultations alouettes.
- Une sérologie HIV car elle compte arrêter le préservatif avec son pote.
- une prescription de pilule qu'elle avait arrêtée avec le port du préservatif. Sachant que le préservatif à un taux d'échec de 10% alors que celui de la pilule est de 0,8 %. Si le préservatif protège du SIDA, il ne protège pas de la... connerie.
- Une "boule" au niveau de l'oreille (tragus, on peut faire de magnifiques piercing à cet endroit là), qui s'avère être, en fait, un kyste sébacé. Et hop, même consult, lettre Dermato.
Et de trois.
Mais ce n'est pas fini !
Quand je lui annonce la "douloureuse", elle me réponds "mais il faut payer ?". En effet, avant, elle était étudiante et allait dans un centre de santé gratos faisant le "tiers payant".
Et en plus, elle n'avait que la carte bleue alors que mon lecteur de carte verte ne la prend pas...
Bref, l'enfer, quoi. Et moi de voir... rouge.
Heureusement, elle alla retirer du liquide a un distributeur, pour régler ma modeste "facture" de 32 €.
19:43 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, Informatique Médicale, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
07/01/2015
Les effets pervers du tiers payant généralisé sur les Médecins
En 2017, si je ne me trompe pas, nos gouvernants veuillent une généralisation du tiers payant généralisé pour tous les patient, jus que là réservé aux seule CMU (Couverture Médicale Universelle).
Or, il faut savoir, qu'interviendra, alors, outre la Couverture Médicale Obligatoire, une Part Complémentaire assurée par une... centaine de mutuelles. Cela deviendra difficile à gérer sans l'évolution du logiciel médical pour gérer la possibilité de reconnaitre ces... cent mutuelles, et au Médecin Généraliste à perdre du temps à rentrer les données de la mutuelle du patient.
Madame la Ministresse de la Santé, Madame Marisol Touraine, a dit, lors du' une intervention que la mise en place de la carte vitale n'avait pas posé problème aux Médecins Généralistes et, surtout... ne leur avait rien couté.
C'est faux !
Cela leur a couté :
- Un ordinateur
- Un abonnement ADSL
- Un lecteur de carte vitale
- Un logiciel Médical
- Et, depuis peu, le Vidal sur CD-ROM payant.
Ouf !
Gratuit, tout ça ?
tout les ans avec constante augmentation, sauf, le lecteur de carte qu'il faut changer cependant quand il tombe en panne et upgrader l'ordinateur ou changer le système d'exploitation (Windows).
Gratuit tout cela, Madame la Ministresse ?
A mon avis, cela aura des effets pervers :
Outre le temps perdu a entrer dans l'ordinateur les différentes coordonnées de la mutuelle du patient
- Sur les Médecins voulant s'installer en Médecine Générale. Déjà qu'il n'y a que 10 % de Médecins ayant leur Thèse qui "vissent" leur plaque en Médecine Générale, les nouveaux risquent, pour le coup, d'y réfléchir à deux fois.
- Sur les Médecin partant à la retraite ou pas loin de la retraite. Ceux-ci ne seront pas tentés de faire du "rab" et de par tir à la retraire dès qu'ils arrivent à leur temps ou à prendre, tout simplement, un départ anticipé.
Cela est valable aussi pour les Médecins Spécialistes.
Déjà que l'on commence à manquer de médecin...
18:19 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Musique, Politique, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
14/12/2014
Une Névralgie Cervico Brachiale Hyper anxiogène : Attention à l'Ostéopathie, Il n'y a pas d'acte sans risque potentiellement dangereux.
Crédit Photo : http://www.oilempire.us/euro.html
Il y a très peu de temps, je reçois une lettre fort détaillée d'une ostéopathe concernant un de mes patients.
Une longue lettre.
Une très longue lettre format A4 recto verso et manuscrite.
A la fin de ce pensum, elle se présente, sa lettre n'était donc pas totalement désintéressée. Elle présente, ses titres, son activité professionnelle, et annonce la couleur, la douloureuse, la note comme on dit au restaurant. Je veux dire le tarif :
Madame X Ostéopathe D. O. = 55 € sans télé transmission ni remboursement sauf quelques premières séances par quelques mutuelles. Bou diou* !
Ce patient a consulté, directement, comme cela se fait de plus en plus, maintenant, un Ostéopathe en première intention.
A la lecture de cette longue lettre elle décrit ses différentes techniques : manipulations, entre autre, mais, surtout, un état descriptif intéressant me faisant penser d'emblée, moi Médecin, à une Névralgie Cervico Brachiale.
Quelques temps plus tard, le patient reviens me voir très inquiet, car les fourmillements dans son bras se sont atténués, mais n'ont pas disparus. A l'examen clinique, il s'agit bien d'une Névralgie Cervico Brachiale en train de régresser spontanément. En effet, ce patient de soixante trois ans avait fait du bricolage et que je l'avais soigné, pour le même type de pathologie, il y a environ cinq ans (à l'époque l'Ostéopathie n'était pas à son apogée) et, à l'arrêt du bricolage sa pathologie était en train de guérir spontanément. Pour accélérer le processus et traiter la douleur, j'ai horreur que mes patients souffrent inutilement, mais aussi, pour accélérer la guérison, je lui donnai un anti inflammatoire, du paracétamol et surtout... du repos.
Tout cela, pour le Généraliste : Diagnostic médical, possibilité de prescrire des médicaments, de faire des examens complémentaires (radio, scanner, IRM) et d'envoyer à un spécialiste, un Rhumatologue, en l'occurrence, tout cela pour... 23 €. Bou diou*!
Il faut noter, cependant, que manipuler un cou peut être dangereux. Je suis absolument conscient cela est enseigné de façon très détaillé lors de leurs études et qu'un bon ostéopathe prendra toute ses précautions, mais un risque existe cependant.
En effet si, si, chez un patient, on fait une manipulation cervicale alors qu'il a une dissection d'une artère carotide, il peut se retrouver, tout simplement... hémiplégique. Lisez l'article suivant : "Dissections artérielles et manipulations cervicales".
Je ne pense pas que les rhumatologues font des manipulations vertébrales, et ont plutôt recours au scanner et surtout à l'IRM pour voir si une infiltration ou une intervention chirurgicale pourrait être bénéfique à ce type de patients.
Je sais bien que ce film est caricatural.
*Interjection (provençal, occitan) : exclamation, pour "bon dieu".
13:08 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Mots, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (15)
07/12/2014
La consigne
Il fut un temps où la consigne était de mise.
Je veux dire par consigne, le fait de ramener ses bouteilles aux commerçants.
Celui qui le faisait, le faisait contre rétribution, certes petite, mais une rétribution sonnante et trébuchante.
Il avait donc un intérêt positif, renforçant en terme pavlovien et comme on dit, aussi, en comportementalisme, la récompense marchant mieux que la punition.
En était dérivé un petit métier. Des personnes désargentées arrivaient à gagner un peu d'argent sans faire la manche, en ramenant ces « consignes » comme on disait à l’époque. Car les petits ruisseaux font les grandes rivières. Bien sûr, ils n'étaient pas Crésus.
Quand j'étais adolescent, j'ai même connu une machine installée à l'entrée du supermarché du coin qui rendait la monnaie quand on lui ramenait les bouteilles consignées.
Cet automate annonçait le début de la fin de cette époque de la consigne.
Ce n'est pas que je sois nostalgique, mais…
Je constate que, à notre époque écologique, on rend le peuple écocitoyen en lui donnant...
La consigne…
De ramener ses bouteilles...
Sans rémunération cette fois.
18:16 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Potins, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
03/12/2014
Je vous annonce la mort d'un Blog
Crédit Photo : http://www.1-referencement.com/
C’est toujours dur d’annoncer la mort d’un Blog.
En effet, comme dans la vie, les Blogs évoluent dans le temps, ils naissent vivent, meurent et tombent dans l'oubli.
Crédit Photo : https://blutriskell.wordpress.com/tag/morte/
Un Blog nait, tout petit nourrisson, tout fragile, grandit, atteint sa maturité, puis, au fil des temps, l’auteur, commence à s’user, le Blog vieillit et baisse dans les "sondages". Ce qui décourage encore plus son auteur qui cesse sa publication.
Le Blog est mort.
En effet, le temps s'écoule. Le tic tac de l'horloge est impitoyable.
D'après un poème de Charles Baudelaire
Dans un de mes articles : "Bigard et le Docteur Sangsue", Je citais un des un des premier Blog Médical majeur, "Grange Blanche le blog d'un cardiologue" qui eu l'immense mérite de recenser tous les Blogs Médicaux d'une part et d'avoir l'idée géniale de créer le "Carnaval des Blog Médicaux" : Une joute d'articles entre les différents Blogs Médicaux qui voulaient bien y participer, nous étions un peu moins d’une dizaine, et ce à trois sessions, au moment du carnaval, bien évidemment, c’est là que l’on peut se libérer de tous les jougs qui nous entravent.
Le Docteur Sangsue, naturellement participa à ces trois épisodes.
Ces épisodes eurent lieu sur son blog hébergé par Hautetfort, puis il créa un nouveau Blog sous le nom "Grange Blanche" sur son propre site.
Au départ, les blogs s'émerveillaient de tout ! J''avais même écris un article sur "Les marronniers et l'heure d'été" reprenant un de mes articles : "L'histoire de l'heure d'été/hiver", le principe même du marronnier, en terme journalistique : un article qui revient tous les ans et qui permet de boucler les trous du journal.
Mon Blog a été crée le 7 juillet 2007, sept ans déjà ! Avec, comme titre "Première" est resté aussi diversifié qu'avant, il est resté fidèle au cahier des charge du début des "Blogs Médicaux". Certes mon blog a mûri. Mais Il faut dire, qu'avec les Réseaux Sociaux les Blogs ont perdus de l'intérêt, voire, commencent à être dépassés. Pourtant dans un Blog le lecteur prend du plaisir à lire et l'"écrivain", bien grand mot s'il en est, à écrire. Un autre aspect méconnu, l'"écrivain" essaye d'écrire de mieux en mieux pour capter l'intérêt du lecteur, et pour cela, cela peut paraitre paradoxal, apprend véritablement à écrire de mieux en mieux, enfin, tout au moins,essaye, en tout cas il y prend un infini plaisir.
Personnellement je me force à faire des articles courts qui sont beaucoup plus captivant, car lassant moins l'attention.
Au tout début, dans les "Blogs Médicaux", il n'y avait pas que de la Médecine.
Puis apparurent les Blogs Médicaux que j'appelle "Intégristes" ne parlant que de Médecine et surtout de la relation Médecin Malade et du respect du patient, perdant parfois toute notion avec la réalité : Le Médecin existe aussi et doit savoir se faire respecter, certes avec tact et mesure.
Un Blog sortait du lot, celui de Borée, mais devant la dégradation du statut de Généraliste, de sa qualité de vie et de sa charge de travail, il dévissa sa plaque et son Blog mourut de lui même. Il raconte cela très bien dans un de ses deniers article en date du 18 mars 2013 : "Fin de partie".
Puis "Grange Blanche" évolua, surtout, vers des articles cardiologiques très pointus que les articles "grand "public" originaux et divertissants de l'ancien temps.
Mon Blog est resté fidèle à ses origines, il est resté très diversifié, dès son départ le 7 juillet... 2007 ! Sous le titre : Première. Il avait pour objectif d'alterner, Médecine, recettes de cuisine, œnologie, et articles divers, de préférences humoristiques parfois coup de gueule, parfois "scientifiques" et j'en passe… Tout ceci faisant, vraiment plutôt, un blog atypique médical, mais recensé par Teads LABS, ICI, , dans la rubrique : Top Blogs.
Au départ, j’annonçais la couleur : "Blog atypique expérimental".
Bien sûr mon Blog a évolué, moins d'émerveillement, avec plus de "réflexion, mais autant de verve, car dans ma tête j'ai quinze ans).
La maturité d'un Blog est due à la maturité du "Blogmestre".
Malheureusement, Le " Blog d’un Cardiologue", après sept ans de publications régulières vient de mettre fin à son aventure.
Son auteur, sous le pseudonyme de "Lawrence Passemore" de son vrai nom, Jean-Marie Vailloud, vient de clôturer son Blog.
C'est la vie.
khaled - c'est la vie
Je m’aperçoit en cliquant sur le lien que son blog existe toujours, Son auteur a changé d'avis.
Il en est de même pour le blog de Borée, Borée vient à nouveau de publier .
La morale est qu’il faut toujours actualises ses liens.
19:43 Publié dans Anecdote, Blog, Culture, Histoire, Humour, Internet, Le site du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (23)
22/11/2014
Une communication de l'au-delà impossible
Dans ma clientèle une patiente avec qui j'avais des relations privilégiées et que j'avais envoyée à un Psychiatre pour des problèmes phobiques et d'autres problèmes psys associés, ce qui est très fréquent dans ce cas, me demande un certificat d'Arrêt de Travail. Jusque là rien que de très banal, si ce n'est que c'est pour une cure Thermale, ceci à son importance et vous comprendrez pourquoi.
Dans son cas, la prescription d'un Arrêt de Travail est tout à fait légale, ceci en fonction des revenus, ce qui est son cas.
Mais, là où cela se complique, c'est qu'elle me demande, comme quelques patients "un peu" exigeants, un certificat post daté.
Moi de lui expliquer que si, moi, Docteur Sangsue, en sortant de mon cabinet, j'ai un accident et me tue, je serait dans l'incapacité matérielle de signer un tel certificat.
Je continue en lui disant que moi, Docteur Sangsue, étant un grand pécheur devant l’Éternel, j'irai tout droit en enfer et vu mon peu d'importance il ne fallait pas compter que ce soit le Diable en personne qui s'occuperait de moi, mais ses Diablotins.
Cependant, le résultant serait le même, je n'aurais pas le bras assez long pour signer un tel certificat.
N'ayant pas le sens de l'humour elle me harcela au téléphone.
Je ne cédais point.
Elle trouva le moyen de se faire faire son Arrêt de Travail par le Médecin Curiste, ce qui est pour le moins limite.
Moralité : Il faut savoir maintenir une très grande distance avec ses patients.
10:03 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (12)
21/11/2014
Quand le Docteur Sangsue se lance dans la plomberie : Où comment déboucher un évier bouché
Crédit Photo : Marie Claire maison
L'évier de la cuisine du couple Sangsue étant bouché, le Docteur Sangsue dit à sa mie : "je vais le déboucher, mais sans utiliser de ventouse (surtout pas la mienne, tu te rend compte ! ), Je n'utiliserai pas , non plus, les produits déboucheurs. Je ferai cela comme un Pro".
Quelques instants plus tard, sa mie partie, ils se lança dans l'aventure, lui, le "grand" bricoleur.
Il démonta la bonde après avoir vidé le souk qu'il y avait accumulé dessous, mis une bassine et dévissé la bonde. Il enleva toute les saletés noirâtres qui bouchaient l'évier.
Jusque tout allait bien.
Et le Docteur Sangsue tout fier et tout content, ouvrant l'eau, se mis à nettoyer la cupule qui ferme la bonde.
Très rapidement, il fut surpris par un début... d'inondation.
Il stoppa tout, mais le mal était fait.
Il ne resta lui plus qu'à éponger la fuite.
Fort marri, il se jura, plus tard, de ne plus commettre une pareille erreur.
09:03 Publié dans Anecdote, Bricolage, Honte, Humour, Loisirs, Potins, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
03/11/2014
Bigard et le Docteur Sangsue
Pourquoi ce titre ?
Que vient faire le modeste Docteur Sangsue avec ce Montre sacré qu'est Bigard ?
Même si on l''aime ou on ne l'aime pas, Bigard, c'est indéniable, est un génie, c'est une bête de scène.
En son temps, du temps bouillonnant et fertile du début des Blogs apparut une branche particulière, une spécialité : Les "Blogs Médicaux".
Le chef de file incontesté fut Grange Blanche, connu, aussi très, rapidement, sous le nom de Lawrence Passmore, En référence au roman de l'écrivain britannique David Lodge publié en 1995 dont le héro s'appelle Lawrence Passmore. Son blog s'appelle maintenant "Grange Blanche, le blog d'un cardiologue".
Le deuxième larron s'appelait ZECLAR. Son nom faisait allusion à un antibiotique, de la classe des macrolides, le ZECLAR*. Depuis, il a disparu de la circulation. c'était un Urgentiste qui a été en Antarctique pendant six mois en tant que médecin d'un groupe de chercheurs. Son blog, alors, était vivant et les photos parlantes "le poids des mots le choc des photos", allusion à une Pub de Paris Match.
Ils eurent une idée de génie, au moment du carnaval, de créer : "Le carnaval des Blogs Médicaux".
Cela consistait, pour tout les blogs médicaux en la rédaction d'un article qui était publié sur le Blog de Grange Blanche : un honneur et une consécration.
Bien sur, le Docteur Sangsue avait, dès le début crée son blog médical et, tout naturellement, participa à cette "joute" exaltante.
Or donc, lors d'un carnaval, il en eu trois, je ne sais plus lequel l'"incident" se produisit.
Je publiais l'article suivant : "Mes expérimentations Médicamenteuses".
Dans cet article, je racontais, entre autre, les effets secondaires redoutables d'un antibiotique, une fluoroquinolone, qui venait de sortir, le ZAGAM* (SPARFLOXACINE), celui-ci pouvant provoquer des brulures au second degrés tout cela pour la prescription d'une simple bronchite.
Quelle ne fut pas ma stupéfaction quand je vis qu'un des candidat avait eu le culot de montrer un sketch de Bigard, fort bien fait d'ailleurs reprenant mon idée (de génie, il faut croire).
l'auteur du scénar de base était votre serviteur, le Docteur Sangsue. L'erreur utilisé par le médecin auteur de ce plagia fut de prendre une vieille fluoroquinolone : le CIFLOX*. Cela était il dû à une certaine reconnaissance du plagia qui ne lui permettait pas de "plagier totalement".
On appelle cela en droit : "Vol de propriété intellectuelle"(art. L. 122-4 du CPI) Le CPI est le Code de la Propriété Intellectuelle.
Références :
- Légifrance.
- Stéphane Bouilland : (explication).
Depuis, il y a prescription, pour moi, et puis peut-être, c'est, une excellente occasion de faire remonter mon blog dans les sondages.
20:03 Publié dans Actualité, Anecdote, Blog, Coup de gueule, Honte, Humour, Internet, Jeux, La pensée du jour, Le site du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Pub, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (2)
Merci pour la pièce
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Par ce bel été indien.
qui se prolonge de façon inespéré, un de mes patient de 68 ans, en profita pour amener son petit fils se balader sur l'avenue.
de grand ville.
Sa prostate le travaillant, il dit a son garçonnet, tu voit petit, pour pisser en ville, il faut payer : "l'argent n'a pas d'odeur", c'est un certain Monsieur Vespasien qui était un grand chef Romain, un Empereur, qui a tenu ces propos il y a très longtemps de cela, il a , ainsi inventé les vespasiennes. Il fit des toilette publique payantes, un impôt qui utilisait un besoin naturel obligatoire, pisser. Pour te montrer comment faire, je vais t'inviter à boire un sirop. Ça te dit gredin.
Le gredin était ravi de l'aubaine qui lui était offerte. Il ne comprenait pas trop ce que lui disait son grand père, mais la perspective de boire un sirop de fraise bien frais, par cette température caniculaire, en plein mois de septembre, après une marche harassante, était inespéré. A chacun son plaisir ; lui d'étancher sa soif, son grand père d'épancher sa vessie.
De toute les façon, le grand père lui aurait offert un rafraichissement. Il adorait ce gamin.
Or donc, ils s'assoient à la table d'un bar, une table un peu sale. Un serveur peu gracieux s'approche. Le grand père passe commande mais le serveur ne nettoie pas la table. Le grand père lui en fait gentiment la remarque celui-ci s'exécute de mauvaise grâce.
Avant de partir, le grand père de laisser une petite pièce, une piécette : 10 cent d'euros. Le gamin de dire "dis grand père que fais-tu"
"Ben tu vois, je laisse la pièce. Et tu vois plus la prestation est bonne enfin, je veux dire le service est bon plus la pièce st grosse. Plus le serveur est mauvais, comme ce monsieur, plus la pièce sera petite".
Sur ces entrefaites, Ils se lèvent et vont soulager leurs vessies, enfin, surtout le grand père.
En partant, le serveur leur dit tout haut "Merci pour la pièce".
Le grand père de répondre illico "Merci pour le service".
Le garçonnet n'était pas peu fier de son grand père qui avait cloué le bec à ce vilain monsieur.
00:41 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Histoire, Humour, Le mot du jour, Mots, Musique, Politique, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
20/10/2014
La Veuve de Carpentras et l’Institut Esalen
Parfois, les consultations réservent des surprises étonnantes, pourvu que l’on ait une curiosité et une connaissance sortant un peu de l’ordinaire.
Personnellement, j’ai une connaissance autodidacte vis-à-vis de ce que l’on pourrait parler, me concernant, une « certaine » culture générale façon Docteur Sangsue ; le mot culture générale ne doit pas être pris au pied de la lette, il faut être modeste. J’ai une culture générale, à ma façon, autodidacte.
Dernièrement, cela m’a servi.
A un courtier dans la banque à la retraite, qui vendait des produits financiers lorsqu’il travaillait, je lui parlais, je ne sais pourquoi, de la veuve de Carpentras. Il ne connaissait pas. Pourtant, la définition dans Wikipédia est parlante : «Un client représentatif de l'ensemble de la clientèle d'une banque, qui lui vend sans difficulté des produits financiers ».
Dans le même ordre d’idée, je vois en consultation une Psychologue, et nous parlons de différentes Psychothérapies. Je lui cite, alors l’Ecole d’Esalen. Idem, elle ne connaissait pas. Pourtant, dans ce cas, Wikipédia est aussi parlant : « L'Institut Esalen est un centre d'éducation d'inspiration « New Age, berceau de la psychologie humaniste, fondée par Michael Murphy et Dick Price en 1962 ». C'est de cet institut qu'est sorti le fameux "Massage Californien" Inspiré du "Massage Indien" communément appelé Ayurvedique, son vrai nom étant Abhyanga. A la suite du mouvement Hippie, le voyage initiatique en Inde était de mise, même les Beatles le firent et Pandit Ravi Shankar interprète et compositeur compositeur de cithare, mondialement connu, fut leur maitre, à l'époque, ils introduisirent, d'ailleurs, la harpe indienne dans leur répertoire.
The Beatles - Norwegian Wood
Dans le domaines, de ce deux professionnels, il leur manque un peu de culture générale concernant leurs professions.
Voila à quoi aboutit le manque de curiosité.
11:08 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Musique, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
15/10/2014
La langue Française est toute en nuances
Tout dernièrement, reviens à la consultation un patient que je ne vois plus depuis déjà pas mal de temps, logique, il m’a prévenu, à cette époque là, qu’il allait déménager car il divorçait.
Il vient avec son fils de douze ans.
Jusque là, me dirais vous rien que de très banal. Oui, mais…
Ce charmant garçon de douze ans est venu seul, oui, seul, c’est très rare voire exceptionnel, à cet âge là, et traduit, déjà une maturité exceptionnelle. La mère doit s’en occuper très bien pour aboutir à une si remarquable éducation.
Il consulte pour un certificat de « non contre-indication au sport ». Je lui demande s'il a le carnet de santé, naturellement, il ne l’a pas. C’est fort regrettable, lui retoquais-je, ta mère ne te l’a pas donné, cela m’étonne beaucoup d’elle. Cela me gêne beaucoup, car je crois qu’à ton âge il y a un rappel de vaccination.
Je vous l’amène ce soir ou demain. Je lui fais confiance, ce cher petit est si bien élevé que je lui délivre icelui certificat.
Aujourd’hui, rien, demain non plus, il ne revient pas. Pourtant, avec une si bonne éducation…
J'en reviens au tout début, son père m'amène donc son fils pour une pathologie dermatologique. Je lui annonce que je ne peux plus être le médecin traitant au motif que son fils ne soit pas revenu avec son carnet de santé.
Le père furieux me dis ces paroles étonnante « Vous êtres un enculé ». Pardonnez ce langage trivial.
Une analyse littéraire de ces propos peut-être intéressante. Le vous est respectueux, il aurait pu dire tu, le mot enculé étant, en quelque sorte, en opposition avec le vous. Mais cela traduit un certain âge chez ce patient, un jeune m’aurait dit certainement : « Tu es un enculé ».
La langue Française est pleine de nuances, c’est ce qui fait son charme et sa beauté.
09:56 Publié dans Anecdote, Citation, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Politique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
09/10/2014
Divorce chez le Docteur Sangsue
Voilà, depuis quelque temps, déjà, il y avait de l’eau dans le gaz dans notre relation.
Depuis dix ans, il fallait bien que cela arrive un jour.
Une séparation devenait inévitable.
Il fallait que je prenne le taureau par les cornes et lui annoncer, car elle se fermait les yeux, de peur d’affronter la dure réalité en face.
Je pris mon courage à deux mains.
Courage, Docteur Sangsue, ne l’annonce pas brutalement, surtout ne dis pas : « Entre nous, c’est fini ».
Vas-y tout en finesse. Parle du bon vieux temps, de l’usure du temps. Que tu ne regrette rien. Que si c’était à refaire, tu le referais...
Non, non, rassurez-vous, tout va bien avec ma mie. Bien sûr, il y a des moments de « frictions ». Elle a si mauvais caractère, elle est, si chiante, parfois ! Mais c’est un amour… le reste du temps.
C’est d’une patiente dont je vous parle. J’ai décidé de me… séparer d’elle. Expression tellement plus humaine que de dire : « Celle là, je la vire ! ».
Elle devenait de plus en plus chiante.
16:46 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Histoire, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
02/08/2014
C’est le souk à la maison
Souk
Comme vous avez pu le remarquer, j’ai eu une « légère absence sur mon Blog » et ce, lié a plusieurs phénomènes plus ou moins graves.
Dans l’ordre d’apparition.
1°) D’abord, la mort d’une de mes souris (mouse in English, raton en Español), préférée, certes sur le retour d’âge, une Logitech* (LASER), une RX 1000 filaire, j‘y étais très attaché. Elle avait une beauté intrinsèque, épurée une superbe couleur de robe, à la fois noire et grise, je ne vous parle pas de son clic droit et gauche d’une sensualité... Elle commençait, à terriblement me manquer.
Je crus d’abord à une attaque virale, celle-ci étant gelée, puis il fallu se rendre à l’évidence, à son décès, brutal, par infarctus.
Ce fut un choc incommensurable pour moi. Un terrible deuil à gérer.
Petit aparté, l’avantage du filaire sur le Bluetooth, c’est qu’il n’y a pas de piles à changer, d’où, pas de problème d’autonomie, quand les piles sont nases…
2°) Je perdis, successivement, deux multiprises avec interrupteurs rouges indiquant ON/OFF, avec des superbes grésillements et des odeurs d’Ozone - http://fr.wikipedia.org/wiki/Ozone - qui vont avec.
3°) Bien plus grave cette fois, une panne d’Internet, avec un dédit descendant ridiculement bas à 0,5 Méga ! Les connaisseurs apprécieront.
Oui, décidément, je les accumule !
Mais, comme vous le verrez, toute panne a ses avantages.
Cela peut paraître paradoxal, mais c’est dans l’erreur que l’on progresse le plus.
Je me retrouvais avec un débit descendant de 0,5 Méga au lieu des 6 Méga précédents.
Le technicien sous traitant d’Orange, Inéo, soutins allègrement, que c’était notre ligne intérieure qui était défectueuse, car elle n’était pas continue, alors que c’est un de ses collègue qui installa cette ligne, sur les demande de ma femme car je laissais trainer un fil de téléphone d’une dizaine de mètres, qui marchait fort bien, ma fois certes c’était un peu inesthétique j’avais bricolé une fixation aux. Encoignures des portes, ça pendouillait le reste du temps, mais ça marchait bien. La première panne venait bien d’Orange et pas de moi !
J’étais un peu à cran de ce que me dis ce technicien là.
Moi de lui dire, agacé : « Encore une DTU non respectée » ! confer ICI.
Lui de me rétorquer : « C’est quoi une DTU » ?
Énorme, quand même, pour un soit disant technicien !
La solution me fut fournie, gratuitement, pour un moi et, efficacement, par Orange, avec un service commercial défiant toute concurrence, par le prêt d'un "pack Domino" marchant en WiFi 4 G, s'il vous plait !
Ce sera l’objet du prochain Post.
Cela tombe bien mes vacances approchent.
C’est pour prévu pour tout à l’heure.
Décollage à 19 h, enfin, si, ma femme et moi y arrivons.
Direction Bidart, dans le Pays Basque.
Je dois, normalement, pouvoir continuer à tenir mon Blog.
Vous verrez comment.
Patience !
Puis une semaine au Verdon, à la Pointe de Grave, là ce ne sera certainement pas possible.
On ne eut as tout avoir !
C’est ma femme qui, elle, va être contente ;-)
16:08 Publié dans Anecdote, Blog, Coup de gueule, Fête, Gastronomie, Honte, Humour, Informatique, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Magie, Mots, Potins, Société, Vie pratique, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (12)
21/07/2014
Marketing anti écologique
Pour mon confort personnel, j’ai sélectionné une marque de Papier Hygiénique répondant à un cahier des charges draconien :
C'est la marque Moltonel* de chez Lotus*.
Voici ce cahier des charges :
1°) Confortable et n’irritant pas la zone en question. Je vous rappelle qu'en tant que médecin, je connais particulièrement bien l’hygiène de la zone. La région anale est, d’une part très sensible, car très riche en corpuscules de Krause (récepteurs de la sensibilité).
2°) Comme c'est une région fragile au niveau cutané, car on est en zone intermédiaire entre peau et muqueuse, sorte de mo man ‘land. Dans cette région, la peau est particulièrement fine et peu très facilement s’irriter, un des dangers : l’eczéma avec son corollaire, le prurit anal, qui, vous en conviendrez, peut devenir fort désagréable dans la vie de tous les jours, en particulier s'il survien sur les lieu du... travail.
3°) il est fort désagréable, au moment idoine, que le papier spécialisé claque entre les doigts. Or Moltonel* a un avantage de taille, où plutôt d'épaisseur, car il a une ÉPAISSEUR TRIPLE, donc il résistant.
Moltonel* est vraiment un très bon produit, certes plus cher que les autres PQ, mais la santé et le confort, ça n'a pas de prix.
Dernièrement, un publicitaire de cette marque eut une idée de génie pour se démarque de ses petits camarade. Une idée RE-VO-LU-TI-ON-NAI-RE : LE tube jetable. Le tube qui se dissous miraculeusement dans la cuvette des WC !
Oui, vous ne rêvez pas, il fallait l'inventer.
Révolutionnaire, vous dis-je.
Non, dans notre société actuelle, qui vit dans un monde Publicitaire, "Marketisé", il fallait du nouveau, du sensationnel, même si cela était totalement inutile voire s'avérer dangereux.
Car il ne suffit pas que, en lui même, le produit soit intrinsèquement bon, car, pour bien le vendre, il faut un petit coup de plus qui permet de le différencier des autre, momentanément , s'entend, chacun son tour.
Malheureusement, où heureusement, chacun pousse l'autre, c'est à chacun son tour, c'est un jeu sans fin.
C'est une véritable course à l'échalote. Ce qui colle particulièrement bien à ce sujet. Je vous jure, j'aurais voulu le faire exprès, je n'aurais pas fait mieux ! Si vous avez la curiosité d'aller jeter un œil sur ce lien vous comprendrez cette allusion ;-).
Le pire, c'est que cela plait énormément aux téléspectateurs, et surtout à un public redoutable, les enfants !
Dernièrement, en me rasant, comme tout les matins, j'écoutais France Info. J'aime bien cette radio, car pendant ma toilette matinale, je suis à peu près au courant de l'actualité. Une autre moyen que j'utilise, à part BFM Télé, 20 minute sur le Net. Ce matin là, Moltonel* tombe de son piédestal.
C'est une nouvelle comme quoi ce tout petit tube (j’allais dire de merde) lâché, en quantité très importante dans le tout à l’égout, était fortement nuisible pour les stations d’épurations.
Il faut dire, que j'avoue, tout penaud, j'avais pris, très rapidement, l'habitude de jeter ce fameux tube dans les WC en me disant que, décidément, l'on n'arrêtait jamais le progrès.
Et cette simple petite information qui me remet tout en question. Car mine de rien, elle est pas con du tout cette Info de France Info.
Avant cette remarquable invention, nous jetions ce tube de support à PQ dans la poubelle, tout simplement.
Elle n’est pas géniale cette idée de jeter directement dans les chiottes le tube à support de papier PQ plutôt que dans la poubelle.
C’est un nouveau concept révolutionnaire et évolutif du tri sélectif, c’est le concept de « tri dissolutif » !
Cela me fait songer à une série américaine fort bien ficelée des années 50, j’étais un fan, quand elle passait dans les années…, je n’ose le dire, le temps passe si vite. Ce qu’il y a de plus surprenant, c’est que celle-ci repasse, actuellement, sur Gulli. Ma fille de 5 ans ½, à ma grande surprise, n’en rate aucun épisode.
Cette série, vous la connaissez, c’est … « Ma sorcière Bien aimée ». L’héroïne Samantha et son pauvre mari Jean-Pierre Stephens, qui subit des sort loufoques de sa belle mère Endora, qui le mettent dans des situations abracadabrantesque.
Quel est son métier ? Je vous le donne en mille…
Publicitaire !
01:56 Publié dans Anecdote, Ce soir à la Télé, Coup de gueule, Economie, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Magie, Médecine, Mots, Politique, Potins, Pub, Santé, Shopping, Société, Télévision, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
04/07/2014
Médecin d’État Civil Adjoint à la Mairie
Je ne peux résister à la tentation de publier une réponse à alain, suite à mon post Épaulé Jeté
@ alain - pile-poil ta référence BD de Pierre Tombal.
Elle me servira, plus tard, pour illustrer la narration de mes aventure macabres en tout début de carrière libérale.
Il faut que tu sache, pour ta gouverne, que J'ai eu un début de carrière pour le moins original.
Il n'y a qu' à moi que ce genre de chose arrive !
J'ai débuté ma "brillante" carrière en tant que Médecin Généraliste, ça on s'en douté ! Mais, aussi, en tant que... "Médecin d’État Civil Adjoint à la Mairie", pour une aumône, certes, mais, ne dis-on pas : "les petits ruisseaux font les grandes rivières".
Le poste de "Chef' était occupé par... un ancien maire , ah, les privilèges !
Derrière ce titre ronflant, se cachait une réalité un peu surprenante mais bougrement efficace.
Cela consistait, pour une poignée de dollars, une petite poignée, faut pas rêver, on est loin des fausses factures, là on en est à des années lumières, cela consistait donc, à faire les Constats de Décès à domicile, hélas. c'est dommage, on ne peut transporter les morts au cabinet, cela m'aurait bougrement simplifié la vie !
En effet, le Constat de Décès n'est pas remboursé par la Sécurité Sociale, et puis quoi encore, la sécu rembourse la maladie, pourquoi pas la thanatopraxie. Ce dispositif astucieux, permettait, ainsi, de faire bouillir la marmite d'un médecin retraité et d'un jeune Médecin débutant, payé par la Mairie, tout en empêchant que le Médecin Généraliste du patient travaille Gratos. Le Systus Médecin d'état civil fonctionnait en binôme, bien évidemment car si l'un deux tombait malade, c'est l'autre qui prenait la relève. En fait, c'est moi qui me tapait tout le boulot.
J'avais hérité ça du Médecin à qui j'avais racheté la clientèle, pardon, cela s'appelle : "droit à présentation de clientèle". Ne jamais parler Argent en Médecine, ça pue !
Le Médecin à qui j'avais versé le "droit à présentation de clientèle" m'avais dit, texto, "cela peut permettre de gagner de la clientèle".
C'est faux ! Je n'ai jamais rien gagné, si ce n'est toujours remplir ce fichu petit certificat bleu, maintenant il est grand et blanc.
Les temps changent, les morts restent.
Je n'ai vu que des saloperies à la Céline, à ne surtout pas pas confondre avec son pseudo homonyme, on n'es pas du tout dans le même registre, seulement une à deux année lumière.
Une petite énumération, dans le désordre, des choses les plus marquantes, les plus horrible que j'ai vu lors de ce petit exercice très formateur, encore appelé, à tort, mais un peu flatteur, Médecin Légiste .
Un suicide chez une gamine de 12 ans autopsiée sur la demande de la famille, une femme 80 ans trouvée morte dans un coin de cuisine un peu sombre "à l'ancienne'", morte, vraisemblablement, depuis deux jours, pas plus ça aurait senti, elle avait le nez totalement déformé, un peu à la Lino Ventura, vous savez, cet acteur célèbre qui eut une première carrière de lutteur professionnel et qui avait... le nez de guingois.
Ah, j'oubliais, je suis , aussi, entré au Carmel. Surprenant. Un Ordre Chrétien ou les sœur, les carmélites ont fait vœux d’isolement absolu. Inutile de vous dire que les vocations, de nos sont de plus en plus rares. Le carmel est toujours situé eu plein centre de la commune où je sévis mais son patrimoine foncier a nettement fondu. une résidence a poussée comme un champignon, puis un ensemble immobilier, il faut dire que c'était tentant. Je vous décris la scène lors de mon unique "entrée au Carmel". Vous entrez, vous ne vous ne voyez personnes. Si quand même uns sœur délégué vous emmène dans une une sorte de chapelle ou le corps de la défunte sœur est allongé. Selon la tradition du Légiste, vous soulevez la paupière pour regarder si le réflexe cornéen est aboli, un des signes le plus simple*, tiens, elle porte des lentilles de contact, il y a des bulles sous les lentilles, je ne vois pas sa pupille, bon de toute façon sa peau est froide, allez hop, elle est morte, au certif, j'ai pas que ça à foutre moi.
Pourtant c'est original cet endroit, c'est pas tout les jours qu'on a le privilège d'entrer dans des lieux comme ça, cela fait partie des très rares avantages de ce métier.
Si l'on peut parler de métier.
Quand j’étais au lycée, j'avais un professeur qui nous disait que cela ne servait à rien de redoubler car lycéen ce n'étais pas un métier car il n'y avais pas de retraite.
Le Médecin d’état Civil ne perçoit pas de retraite, donc, Médecin d’état Civil ce n'est pas un métier.
Même dans la mort, existe la notion de différence de classe sociale. Le hasard fait bien les choses. Le même jour, je vous le jure je n'invente rien, c'était par un chaude journée d'été, même cause de décès : rupture de varice œsophagienne, mais pas la même étiologie, l'un sordide, cirrhose, du sang partout corps à même le sol entouré de bouteilles. L'autre, cancer du foie, corps dans un lit médicalisé dans une belle maison bourgeoise entouré de la famille en pleur. Il m'a même été offert le café avec une cuiller en argent.
Je n'ai jamais rien gagé en clientèle, ou alors j'ai pas su y faire, tout comme Céline.
C'est avec soulagement que, incidemment, j'appris, que le "Chef" était mort, j'envoyais, alors avec perfidie, à Monsieur le Maire, ma lettre de démission. Je lui disait que j'étais vraiment désolé mais que, pour des raisons personnelles impérieuses, je me voyais contraint de devoir cesser mon activité de Médecin d’état Civil qui m'avait tant apporté et que c'était avec beaucoup de regret que je quittais le navire.Monsieur le Maire me remercia de mes bon et loyaux services et se montra, très déçu de ma démission, c'est tout juste s'il ne versa pas une larme.
*Diagnostic clinique de la mort cérébrale.
Au fait, connaissez vous l'origine du mot croque mort ?
21:03 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
Proverbe Chinois
Marais Salant Les Angibauds : http://www.ilenoirmoutier.fr/marais_les_angibauds.html
Un Proverbe Chinois nous dit que "Pour connaître de façon intime la vraie nature de quelqu'un il faut qu'il mange avec vous... un kilogramme de sel".
La diététique, branche de la médecine, nous enseigne que la quantité journalière de sel nécessaire, à l'organisme humain, est de trois grammes par jour.
A ce compte là, combien faudra -t-il de temps au sage chinois pour vous connaître ?
J'avoue être très mauvais dans ce type de calcul mathématique, pourtant simple, car relevant du niveau du Certificat d'études primaires (CEP). Disons plutôt que ce type de chose ne m'intéresse pas du tout et me rebute carrément.
Il faut que j'avoue humblement, aussi, que, comme je suis, un peu cossard, je n'ai pas trop envie de me prendre le choux.
Alors, si quelqu'un peut faire ce petit calcul à ma place, j'avoue que cela m'arrangerait bien.
01:11 Publié dans Anecdote, Humour, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (3)
Épaulé Jeté
Voici une lettre que je viens d’envoyer au médecin du Travail de la Mairie ou j'exerce gaillardement mon petit métier de Médecin Généraliste depuis presque trente cinq ans. C’était à la dernière consultation, le jeudi 3 juillet 2014, en fin de consultation, vers 11 h 45, un peu de précision que diable!
Ce patient fait un métier peu banal, il est... Fossoyeur.
Il est titulaire d'un CAP de boulanger. Il a joué au Rugby au poste de pre mière ligne, ceci à son importance et vous comprendrez très rapidement pourquoi, disons que les premières lignes de Rugby ne sont pas des femmelettes.
Comme, le patient venait juste de sa convocation du Médecin Contrôleur de son employeur, la Mairie de la commune où je sévis. celui-ci avait ma dernière ordonnance, se souvenait, bien sûr, c’était récent, de la date de la fin de ses 15 jours d’Arrêt de travail. Comme c'est un patient intelligent il avait amené, au Médecin Contrôleur de la Mairie, un confrère libéral sous contrat avec la Mairie, que je connais de nom, mais pas de réputation, le compte rendu de l’IRM que je lui avait fait passé l’année dernière quand il avait fait une magnifique sciatique avec douleurs neuropatrhiques, mais, surtout, il se souvenait qu’il avait été opéré du dos, de l’année (1995), de la localisation (L4-L5), de la clinique, et, cerise sur le gâteau, du nom du chirurgien. Tout ces éléments permettant de demander, éventuellement, le compte rendu opératoire de ce patient pour le joindre à un éventuel dossier futur, si le Médecin du Travail ne daignait pas donner suite à ma demande de reconversion Professionnelle. Après tout, il faut bien que les Avocats en Droit du Travail servent à quelque chose !
Ce patient était convoqué pour contrôler son Arrêt de Travail de 15 jours pou une sciatique alors qu’=i aurait dû le déclarer en Accident du travail (ancien boulanger salarié titulaire du CAP) tout. Comme je lui est dit : "Trop bon, trop con".
30 ans de "Mairie", trois Arrêts de Travail à tout casser, il viens FURAX, vexé comme un vieux rat, me tenir au courant de la situation, pour son Arrêt de Travail. C’est la première fois de sa carrière qu’il est contrôlé, alors que c’est un employé consciencieux et modèle. Il vit cela comme comme un affront.
Brusquement me viens l’idée la reconversion professionnelle.
J'avoue avoir été mauvais sur ce coup là, car je n'y pas pensé de suite, il m'a fallu un certain temps pour percuter.
Par contre, phénomène extraordinaire, il se trouvait que j'avais en main, ce qui est quasi exceptionnel, tous les éléments du dossier, pour écrire ma lettre de demande, de reconversion professionnelle, pour mon patient, au Médecin du Travail de la Mairie.
Je pris ma plus belle plume où plutôt mon plus beau clavier Logitech* affutait Word* et tapotait la lettre suivante à mon cher confrère.
Asseyez vous bien, rassurez vous, la lettre n'est pas si longue que cela, certes, elle est un peu technique, mais c'est ce qui en fait tout son charme médical, son odeur éthérée.
Vous allez enfin avoir une idée de ce que glisse votre médecin dans l'enveloppe qu'il vous remet quand il vous envoie à un spécialiste.
Vous voulez de la Médecine, vous allez en avoir, de la vraie, de la vécue, et en plus de la croustillante à la Docteur House, et bien vous allez être servis.
Allez, c'est parti !
"Monsieur et cher confrère,
Je vous adresse Monsieur Benoit X (44 ans - Fossoyeur) chez qui je pense qu'il faudrait envisager une reconversion professionnelle.
En effet, de par son métier, ce patient est amené à descendre dans les fosses et le les caveaux*. Comme il est le plus fort des différentes équipes, c'est toujours lui que l'on désigne pour ce travail. Un cercueil plein peut atteindre jusqu'à 250 Kg.
Ce patient a été opéré, en 1995, par le Dr X 'une Hernie discale L4-L5.
Je lui ai fait passer une IRM en octobre 2013 qui a mis en évidence pour "Paresthésie de la face latérale de la cuisse".
Celle-ci a mis en évidence "Un remaniement dégénératif disco-vertébraux du rachis lombaire prédominant au niveau des deux derniers étages avec bombement herniaire L4-L5 pouvant rendre compte d'une symptomatologie L4 bilatérale et/ou L5 droite. On note, en outre, un canal lombaire étroit à cet étage".
Je l'ai vu le lundi 30 juin 2014 pour une récidive de sciatique gauche.
Je lui ai prescris :
- KETOPROFENELP 100 (1,0,1) - jours
- PANTOPRAZOLE 20 (0,0,1) - 10 jour
- DAFALGAN (1,1,1,1) -10 jours
Je l'ai mis en arrêt de Travail jusqu'au 16 juillet 2014 avec sortie illimitées pour qu'il ne tourne pas en rond quand le traitement commencera à faire effet.
Et je lui ai enfin prescris quinze séances de kinésithérapie du rachis lombaire en commençant pas des massages doux.
Je vous prie de croire, monsieur, à mes sentiments confraternels les meilleurs."
*La différence entre la fosse commune et les caveaux, c'est que dans la fosse commune on enterre directement le corps dans.. la terre, même dans la mort on voit nettement la différence de classe sociale. Comme aurait dit Pierre Desproges "Etonnant Non ?"
La Minute néccessaire de monsieur Cyclopède*
*http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Minute_n%C3%A9cessaire_de...
00:39 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Sport, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
05/06/2014
COMPOBAIE - Quand faire construire une maison devient un véritable cauchemar - Chapitre V
Avec le niveau rouge, la bulle n'est pas centrée : l’installation n'est pas à niveau
Dans cette maison maudite, Il m'arrivait un truc chiant, ou plutôt, pissant. Un truc répétitif, systématique et absolument insupportable.
Quand j'allais aux toilettes, l'abattant n'arrêtait pas de tomber au moment... propisse. Nous contactâmes l'entreprise du bâtiment qui nous renvoya sur le plombier. Après une visite sommaire, celui-ci me dit, texto "vous n'avez qu'à pisser assis". Ni convaincu ni content, de cette réponse peu professionnelle mais pour le moins originale, nous fîmes, au constructeur, un véritable harcèlement téléphonique avec menace de mise en demeure, si cela continuait par lettre recommandée. Au bout de... trois mois, enfin, nous réussîmes à avoir une réunion, sur place, dans les toilettes, pour constater le problème. Étaient présents, le fameux plombier humoriste, le commercial de la boite qui nous avais vendu le WC, et, nous mêmes.
Il s'avéra que le soucis venait d'un défaut du WC lui même. Il était gravement déformé, un défaut de cuisson de la céramique lors de sa fabrication.
Il fallait le changer.
Une fois de plus, qui avais raison ?
Mais, incidemment, comme entre le haut de la cuve et le bas des toilettes mettait en évidence que WC n'était pas appliqué au mur, il y avait un écart non négligeable avec le bas de la cloison, le commercial prit un niveau et nous annonça qu'il y avait un "défaut de planimétrie".
Cela voulait dire, en clair, que la cloison n'était pas droite, et, que, par conséquent, elle penchait.
Mon ami maçon le confirma.
L'erreur de planimétrie était de 1 cm/m alors que la D.T.U. ne tolérait que 0,25 mm/m !
Un peu conséquent comme erreur !
Mais l'histoire ne s'arrête pas là.
Ma femme, pris d'une idée soudaine, dit à mon copain : "Inspecte tout le mur pour voir". Et bien, vous me croirez si vous voulez, le défaut de planimétrie touchait TOUT le mur est de la façade est !
Ma femme et moi fîmes venir un plaquiste pour voir si c'était réparable. Il nous appris que les plaquistes alignaient le placo sur les huisseries, et, effectivement, celles-ci penchaient. Très rapidement il trouva la cause.
Le constructeur avait utilisé, pour la construction, un système particulier. Les ouvertures, portes, fenêtres, baies vitrées, pour des raisons de facilité et de gain de temps, étaient pré montés dans une sorte de gros encadrement en béton appelé COMBO BAIE qui étaient alors glissé dans le mur, comme une sorte de LEGO*. Le hic, c'est que le COMPOBAIE n'avait pas été posé verticalement, d'où des huisseries avec un défaut de planimétrie, défaut que reporta le plaquiste.
Verdict du plaquiste : réparation impossible.
Ma femme, qui est juriste, lui expliqua, alors, que pour préparer le travail de l'expert judiciaire (car l'affaire allait se terminer devant les tribunaux, c'était déjà décidé), il fallait présenter tous les devis de remise en l'état des différents corps de métier. C'est à dire :
- Un cuisiniste, pour démonter et remonter la cuisine.
- Un maçon, pour soulever la toiture, enlever le renforcement qui ceinturait le haut du mur, redresser les COMBO BAIES refaire lle ceinturage du mur et redérposer la atoiture.
- Un plaquiste, pour casser et refaire le placo.
- un peintre, pour repeindre les murs.
L'expert judiciaire transmettra, ensuite son rapport au juge, qui ne l'oublions pas, aura, aussi, dans son dossier, le litige du permis de construire avec le défaut d'implantation. Cela faisant, quand même, beaucoup de choses pour une entreprise du bâtiment. En général, les magistrats n'apprécient pas beaucoup ce type de fautes cumulée.
Mais...
Cependant, ma femme, en tant que juriste, m'expliqua qu'il ne fallait pas s'attendre à des miracles pour l'indemnisation. Pour une année vécue épouvantablement stressante, elle m'annonça un montant de, seulement, 20.000 €. Car, m'expliqua-t-elle, les magistrats sont plutôt du coté des entreprises que plutôt des plaignant, les entreprises générant des emplois. Vu le montant du prix de la maison, les fautes commises par l'entreprise et le Praetium Doloris c'était dérisoire.
Voila, mon histoire à rebondissement est, maintenant finie. Je sais, vous auriez bien aimé, encore, quelques autre épisodes croustillants. Mais non, il faut écrire le mot fin.
Enfin presque...
Car, ce n'est que seulement dans trois ans, si tout se passe bien, que tout sera terminé.
Une page de notre vie sera, alors, définitivement tournée.
"Quand le bâtiment va tout va !"*
Quand faire construire une maison devient un véritable cauchemar : Tous les épisodes
Chapitre I - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre II - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre III - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre IV - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/06/0...
Chapitre V - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/06/0...
15:20 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
03/06/2014
Impossibilité de renommer un fichier CON ou PRN avec Windows
Crédit Photo : Archives Personnelles.
Hébergeur d'Images : Zupimages : http://www.zupimages.net/
Une manip rigolote à faire sous Windows, on peut dire que c'est une manœuvre à la con, vous allez tout de suite comprendre.
Tout a débuté par le fait que j'ai essayé de renommer un fichier en PRN (le nom m'est passé comme cela par la tête, , un moment d'égarement, un grain de folie, allez donc savoir pourquoi), ce qui, à ma grande surprise, m'a été refusé par Windows, vous allez comprendre pourquoi.
Après une bonne et sérieuse recherche, un peu approfondie, mais pertinente, sur le Net, j'ai trouvé, enfin, la réponse à mon problème.
J'en profite donc pour vous proposer un petit jeu.
Essayez de renommer un fichier en CON ou en PRN.
Surprise !
Apparait une fenêtre avec le message d'erreur suivant : "le nom de périphérique spécifié n'est pas valide".
C'est une manœuvre quasi impossible, mais contournable cependant en bidouillant un peu, comme dab!
Elle est répertoriée sous le code d'erreur 1200 de Windows.
Références :
- Renommer un dossier en con, prn, nul, com1, com2, com3, com4, etc... (commentcamarche.net)
- Developer Network : Impossible d'utiliser des noms de périphériques dans des noms de fichiers.
- Codes d'erreur de Windows (commentcamarche.net).
14:53 Publié dans Anecdote, Humour, Informatique, Jeux, Loisirs, Magie, Mots, Photographie, Potins, Web | Lien permanent | Commentaires (3)
01/06/2014
Une tornade s'abat sur la maison, défaut d'implantation, il faut redéposer un permis de construire - Quand faire construire une maison devient un véritable cauchemar - Chapitre IV
Crédit Photo : http://blogues.radio-canada.ca/science/
Enfin, mon ami maçon, allait, nous aider à faire le pavage de l'allée allant du portail à la porte du garage en pavés posés sur du sable étendu sur du géotextile. Une extension du pavage avait même été prévue pour longer un côté de la maison. Ce qui permettait d'entrer directement par la porte de la cuisine sans passes par la porte d'entrée.
Nous l'avions donc invité avec son épouse, et avec un couple d'ami, à déjeuner, à cette maison maudite, ce qui lui permettrait, en même temps, de prendre les métrés (les mesures).
Un peu plus tard, nous l'invitâmes, avec sa femme, un soir, à l'apéritif, pour visualiser les travaux sur le plan de masse de l'entrepreneur.
Surprise !
La maison avait été reculée de trois mètres, par cet entrepreneur, lors de sa construction.
Un défaut d'implantation de... trois mètres, rien que çà !.
Le permis de construire était IN-VA-LI-DE !
Le maire pouvait nous obliger à faire raser la maison pour non respect du permis de construire !
La série continue, là, les choses s'accélèrent bougrement, cela devient de plus en plus grave.
Mais, quelle idée baroque à pris ce constructeur de reculer la maison de trois mètres, d'abord sans demander notre avis, et surtout, sans respecter le permis de construire qu'il avait déposé en Mairie.
Du point de vue juridique c'est l'assureur (Assurance Dommage Ouvrage) du constructeur responsable qui paye l'indemnisation qui est très élevée, car, outre le prix de la démolition la maison, entre, en valeur le prix de reconstruction de la maison, et le versement, au propriétaire, de l'analogue d'un loyer, le temps de la reconstruction de la maison.
Dans ce cas d'école, l'assureur étant sûr de perdre, fait trainer les choses en longueur pour "faire travailler l'argent" qu'il ne donne pas au propriétaire pendant ce laps de temps. Ce petit jeu dure environ six ans. Par contre, la somme est plus que rondelette, les frais de justices sont bien évidemment à la charges de l'assurance et couvre les frais de l'avocat du propriétaire.
Mais, pour nous, la catastrophe, c'était, d'une part de devoir avancer les frais d'avocat et, d'autre part, pendant ce temps là, et de ne pas percevoir l'argent des locations pour couvrir les intérêts bancaires avec ceux-ci qui continuaient à tomber.
Tout cela pour un défaut d'implantation. Comme nous a dis un expert : "Des erreurs, dans ma vie, j'en ai vue, mais comme celle là jamais !"
La seule solution : redéposer un permis de construire, aller faire un pèlerinage à Lourdes et... Attendre (que le ciel ne nous tombe pas sur la tête).
Quand faire construire une maison devient un véritable cauchemar : Tous les épisodes
Chapitre I - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre II - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre III - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/05/2...
Chapitre IV - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/06/0...
Chapitre V - http://unmetiercasappend.hautetfort.com/archive/2014/06/0...
17:32 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)