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24/04/2015

Une Halitose d’étiologie peu commune

 



C'est ce nous, médecin, appelons une histoire de chasse.

Patiente de 26 ans qui viens à la consultation car son compagnon la pousse à me consulter car il est incommodé par son haleine.

Je lui dis que j’avais en tête qu’à part des causes dentaires et certaines causes ORL, il n’y avait pas grand choses d’autre.

Le terme médical de cette pathologie s’appelle l’halitose.

La jeune patiente me demande si les épices peuvent en être la cause, car elle me dit aimer la harissa.

- « A mon avis non » lui répondis-je.

Un bref appel à mon ami Wikipédia m’en fourni la réponse.

Une longue liste des différentes étiologies des Halitoses défila sous mes yeux ébahis. Y figurait, entre autre, l’Ulcère Gastrique, le Reflux Gastro Oesophagien, les affections à Hélicobacter Pylori et… les épices.

Elle m’avoua alors

tenez-vous bien, je ne ment pas,

qu’elle consommait… un tube de harissa… tous les jours depuis… quinze ans.

Elle rajouta, aussi, que depuis quinze ans elle se plaignait de brulures au dessus de l’estomac vraisemblablement d’origine œsophagiennes.

Elle présentait certainement une Œsophagite. C'était certainement cela la cause de son halitose.

D’un commun accord, nous décidâmes une consultation auprès de mon Gastro Gastroentérologue pour réaliser une fibroscopie.

En attendant, je lui prescris un IPP (un anti acide) et lui dit de brûler ses dernières cartouches et de terminer tous les tubes de harissa qui lui reste et de ne plus en racheter.

Cette patiente était comme une fumeuse mais elle avait, elle, une addiction rare, une addiction aux épices, la harissa en l’occurrence.



                    A CONSOMMER

               AVEC MODÉRATION

06/04/2015

Une étymologie du mot gigot



Pour les fêtes Pascales, trônait, en plein milieu de table, un superbe gigot d'agneau.

Mais d'où peu bien venir l'origine de ce mot gigot.

Celle-ci est très simple.

Le gigot se fait dans la cuisse de la patte postérieure et comprend l'articulation fémorotibiale (articulation du genou en terme médical).

Gigot vient de gigoter : car cela permet aux animaux de bouger, de gigotter.

Attention !

Jetez un œil sur wikipédia.

05/04/2015

la petite histoire sur la vie de Jean-Baptiste Mercier Dupaty

Charles-Marguerite-Jean-Baptiste Mercier Dupaty

J'ai passé mes fêtes Pascales à La Rochelle.

En flânant dans la ville, je tombais en arrêt devant une plaque portant un nom, celui de Dupaty.

Qui pouvait bien être ce Dupaty ?

Je penchais pour un richissime armateur Rochelois du XVIII° siècle.

Eh bien non.

Jean-Baptiste Mercier Dupaty fut un magistrat français né à La Rochelle en 1746.

"En 1786, il défendit, soutenu par Condorcet et Lally-Tollendal, trois habitants de Chaumont, accusés d'un vol avec violences. Ces trois accusés furent condamnés à la roue. Le mémoire de Dupaty fut condamné et lacéré et brûlé par le bourreau. Dupaty y perdit la considération de ses collègues et devînt un pestiféré au sein du Parlement de Bordeaux. Finalement les condamnés seront réhabilités et ils seront libérés en décembre 17871."

A cette occasion, un journal satyrique, publia un dessin avec comme surnom le concernant, celui de Dupaté. Ce qui eu le don de le rendre fou de rage.

Ses ennemis firent alors courir la rumeur comme quoi Dupaty avait l'alcool mauvais  quand il était dans le pâté.

 

P.S. : Quelle est la part de vérité de celle inventée, je vous laisse chercher...

02/04/2015

Un cocktail long drink sans alcool : Palermo pamplemousse façon Docteur Sangsue

 

 

Ma mie, en prévision des beaux jours jours, décida, récemment, d'alléger, un peu, son poids.

Pour cela, elle ramena à la maison, un apéritif, le Palermo.

Cet apéritif a, comme avantage, celui de ne pas être calorique,  car il ne contient pas d'alcool.

En effet le Palermo est un apéritif sans alcool à base de plantes.

Le trouvant un peu trop amer, à mon goût, je décidais de l'assouplir avec du sirop de pamplemousse.

Ingrédients :

 - 5 cl de Palermo rouge
 - Une dose de sirop de pamplemousse rose
 - Trois pressions de citron liquide Pulco
 - Un (ou deux zestes) de Tabasco
 - 15 cl d’eau ou d'eau de seltz ou aussi de boisson naturellement pétillante type Perrier
 - Deux glaçons

Préparation :

Tout est dit.

Bon j’explique pour ceux qui n’auraient pas compris. Verser le sirop de pamplemousse rose, verser le palermo, trois pressions de Pulco, un zeste de Tabasco, verser l’eau, remuer et jeter les glaçons. Déguster avec une paille.

Comment j’ai inventé cette recette ?

Avec ce qui m’est tombé sous la main dans le réfrigérateur.

Et… Ce n’est pas mauvais du tout.

Cerise sur le gâteau, comme je vous l'ai dis plus haut, c’est un apéritif sans alcool !

Par les temps qui courent, avec les contrôles croissants des contrôles d’alcoolémie, cela en fait un apéritif... qui tient la route.

Cela vous évitera de le repasser

P.S. : Bien entendu, en me rendant, par curiosité, sur le Net, après coup (authentique), je découvris que cet apéritif était un classique.

                             Pulco - Jus de citron

Esprit de répartie

 Crédit Photo : Décathlon - http://www.decathlon.fr/C-313385-trottinettes

 



Réflexion d’une fillette de cinq ans qui ne sait pas encore bien faire de la trottinette.

Son père ne veut pas qu’elle penne celle-ci, quand il pleut, pour aller à l'école.

"Tu n’a qu’à mettre un grand tapis".

 

P. S. : De très jeune enfants, Math Sup (Maternelle Supérieure, dernière année de maternelle), CP, CE 1, vont à l'école en trottinette, imitant les adultes allant en roller. Ainsi, ils sont grands dans leur tête. A l'inverse, quelques adultes, chanceux, ont su garder, dans leur cerveau, une part de jeunesse.

19/03/2015

Et soudain, le Docteur sangsue plonge sous son bureau




J’avais porté un brillant diagnostic, et écrivait la lettre pour le confirmer et adopter la conduite thérapeutique vis-à-vis d’elle, quand soudain, en plein milieu de phrase, survint la panne que j’ai décrite ICI.

Devant le patient médusé, je plonge sous mon bureau, et exécute la méthode préconisée dans  mon article.

Le malade de s’exclamer :

 - « il faut être physique dans votre métier »

Je lui réponds d’un ton complice :

 - « cela entretient la forme ».

13/02/2015

Vacances au froid et au chaud

Copyright: Thyon-Région Tourisme

http://www.skiinfo.fr/suisse/photos-id150913--vue-sur-la-...

 

Je tiens à préciser que je ne vais pas dans cette station de ski, mais que cette superbe photo illustre bien mes propos.

 


           Le Cabinet Médical du Docteur Sangsue

            sera fermé jusqu’au Dimanche 22 Février.
       

     EN CAS D'URGENCE TÉLÉPHONEZ A SOS MÉDECINS

                     EN CAS D'URGENCE GRAVE

                    TÉLÉPHONEZ AU SAMU, LE 15

 

C’est en ces termes un peu déshumanisées que j’annonce ma patientèle de façon élégante mon départ en vacances pendant une semaine.

La station : Ax-les-Thermes.

Je pars tout jute après m’être remis d’une grippe en dépit de la vaccination suivie d’une Bronchite carabinée.

Je vous quitte pour revenir en pleine forme avec, qui sait, quelques anecdotes, non médicales et croustillantes

Sur les spectacles offerts par la neige, la station et ses touristes.
Et sur sur les spécialités locales. Ce qui me permettra, peut être de juger la station de ski de moyenne montagne avec ses spécialités culinaires et de juger un ou deux restaurant ou m’entraine ma mie.

J’aime plutôt le chaud, mais la petite prendra ses premières leçons de ski.

Et puis il y a, aussi la thalassothérapie que m’a fait, déjà, découvrir ma mie, et j’’avoue y avoir pris goût. Je vous le disais, j’aime le chaud.

Et puis il y a...

Le vin chaud.

12/02/2015

Ski à Arcachon






On peut skier en plein été sur le Bassin d'Arcachon.

Sur... des aiguilles de pins.

Cela remonte, déjà, aux années 50.

02/02/2015

Je n’ai pas d’argent pour vous payer




Je vois à la consultation, une patiente qui a des troubles du sommeil.

Cela lui était déjà arrivé outre mer, là ou elle résidait à l’époque.

Son Médecin Traitant lui avait donné, pendant un mois, un hypnotique.

Cela avait fonctionné.

C’était il y a trois ans.

Moi, avec les nouvelles lois, bien obligé de lui prescrire le générique.

Elle revient en me demandant le princeps.

Je lui refais l’ordonnance en lui disant que je trouvais bizarre que cela n’ai pas fonctionné sur elle, car elle avait l’air assez ouverte.

Je lui demandais sa carte vitale.

Elle me répondit alors avec assurance une phrase qui me décontenança :

« Je n’ai pas d’argent pour vous payer ».

Il fait bien dire que je l'avais un peu cherché.

23/01/2015

Petite mesquinerie, grand avantage





Dans la résidence où j’exerce mon activité professionnelle, je ne suis pas en odeur de sainteté.

En effet, de façon générale, dans les résidences, l’exercice professionnel d'un médecin, surtout dans les petites, ce qui est mon cas, dérange par son passage.

Or, il se trouve, en plus, que, dans la mienne, la majorité des copropriétaires sont des retraités.

M’embêter les occupe.

Ils ont décidés de ne pas entretenir l’allée qui mène à mon cabinet médical. Il se trouve qu’elle est en terre battue. Cette terre salissait ma salle d’attente.

Depuis leur petite mesquinerie de l’herbe pousse sur mon allée, celle-ci fixe la terre, et ma salle d’attente se salie beaucoup moins vite.

J'en retire un grand avantage.

16/01/2015

Une histoire mignonnette




En ces temps plus que morose, une petite histoire pour se remonter le moral.

Une mère de 45 ans se dirige, dans le salon, vers sa fille de six ans plongée dans son dessin animée et lui demande en lui présentant un livre : "Que voit-tu comme chiffres" sa gamine de répondre "trois - zéro".

Elle vient juste de lui donner le temps de cuisson (30 minutes) pour le repas du soir, car elle est presbyte, et sa fille, en CP ne connait que les chiffres et les lettres.

Elle a su, intelligemment, se servir des connaissances de sa fille, limitées encore pour son âge, mais suffisantes.

12/01/2015

Une consultation kalachnikov qui a bien failli se terminer en "tiers payant"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je sais, c'est encore un peu tôt, mais la vie continue et et le bandeau noir "Je suis Charlie" a disparu des différentes chaines de télé.

 

 

Cette histoire vient en réponse au coup de gueule d'alain dans le dernier commentaire de mon article : Énorme drame collectif contre petit drame individuel.

 

Certes, cette histoire est certainement trop précoce et bassement matérielle au vue des évènements dramatiques qui se sont déroulés concernant l'attentat contre le journal Charlie Hebdo*.

Mais, je le répète, la vie continue, comme l'a dis une de mes lectrices.

 

Pas plus tard qu’aujourd’hui,


Consultation du soir (espoir... vite déçu) jeune patiente de 23 ans en alternance. Il y a de plus en plus en plus de jeunes qui sont en alternance. cela m'interpelle.

Elle vient me voir pour trois pathologies, c'est ce que j'appelle les consultations kalachnikov, c'est tristement d'actualité (dans cet article, on voit une démo de ce redoutable engin de mort)

Car la kalachnikov, arme de guerre rustique et redoutable, peut tirer au coup par coup, mais, surtout, bien évidemment, tire en rafale.en rafale.

Tout comme, dans ce cas, le patient, ou la patiente en l'occurrence. alain appelle cela les consultations alouettes.

 - Une sérologie HIV car elle compte arrêter le préservatif avec son pote.


 - une prescription de pilule qu'elle avait arrêtée avec le port du préservatif. Sachant que le préservatif à un taux d'échec de 10% alors que celui de la pilule est de 0,8 %. Si le préservatif protège du SIDA, il ne protège pas de la... connerie.

- Une "boule" au niveau de l'oreille (tragus, on peut faire de magnifiques piercing à cet endroit là), qui s'avère être, en fait, un kyste sébacé. Et hop, même consult, lettre Dermato.

Et de trois.

Mais ce n'est pas fini !

Quand je lui annonce la "douloureuse", elle me réponds "mais il faut payer ?". En effet, avant, elle était étudiante et allait dans un centre de santé gratos faisant le "tiers payant".

Et en plus, elle n'avait que la carte bleue alors que mon lecteur de carte verte ne la prend pas...

Bref, l'enfer, quoi. Et moi de voir... rouge.

Heureusement, elle alla retirer du liquide a un distributeur, pour régler ma modeste "facture" de 32 €.

07/01/2015

Les effets pervers du tiers payant généralisé sur les Médecins



En 2017, si je ne me trompe pas, nos gouvernants veuillent une généralisation du tiers payant généralisé pour tous les patient, jus que là réservé aux seule CMU (Couverture Médicale Universelle).

Or, il faut savoir, qu'interviendra, alors, outre la Couverture Médicale Obligatoire, une Part Complémentaire assurée par une... centaine de mutuelles. Cela deviendra difficile à gérer sans l'évolution du logiciel médical pour gérer la possibilité de reconnaitre ces... cent mutuelles, et au Médecin Généraliste à perdre du temps à rentrer les données de la mutuelle du patient.

Madame la Ministresse de la Santé, Madame Marisol Touraine, a dit, lors du' une intervention que la mise en place de la carte vitale n'avait pas posé problème aux Médecins Généralistes et, surtout... ne leur avait rien couté.

C'est faux !

Cela leur a couté :

 -  Un ordinateur
 - Un abonnement ADSL
 - Un lecteur de carte vitale
 - Un logiciel Médical
 - Et, depuis peu, le Vidal sur CD-ROM payant.

Ouf !

Gratuit, tout ça ?

tout les ans avec constante augmentation, sauf, le lecteur de carte qu'il faut changer cependant quand il tombe en panne et upgrader l'ordinateur ou changer le système d'exploitation (Windows).

Gratuit tout cela, Madame la Ministresse ?


A mon avis, cela aura des effets pervers :

Outre le temps perdu a entrer dans l'ordinateur les différentes coordonnées de la mutuelle du patient

 - Sur les Médecins voulant s'installer en Médecine Générale. Déjà qu'il n'y a que 10 % de Médecins ayant leur Thèse qui "vissent" leur plaque en Médecine Générale, les nouveaux risquent, pour le coup, d'y réfléchir à deux fois.

 - Sur les Médecin partant à la retraite ou pas loin de la retraite. Ceux-ci ne seront pas tentés de faire du "rab" et de par tir à la retraire dès qu'ils arrivent à leur temps ou à prendre, tout simplement, un départ anticipé.

Cela est valable aussi pour les Médecins Spécialistes.

Déjà que l'on commence à manquer de médecin...


14/12/2014

Une Névralgie Cervico Brachiale Hyper anxiogène : Attention à l'Ostéopathie, Il n'y a pas d'acte sans risque potentiellement dangereux.

Crédit Photo : http://www.oilempire.us/euro.html

 


Il y a très peu de temps, je reçois une lettre fort détaillée d'une ostéopathe concernant un de mes patients.

Une longue lettre.

Une très longue lettre format A4 recto verso et manuscrite.

A la fin de ce pensum, elle se présente, sa lettre n'était donc pas totalement désintéressée. Elle présente, ses titres, son activité professionnelle, et annonce la couleur, la douloureuse, la note comme on dit au restaurant. Je veux dire le tarif :

Madame X Ostéopathe D. O. = 55 € sans télé transmission ni remboursement sauf quelques premières séances par quelques mutuelles. Bou diou* !

Ce patient a consulté, directement, comme cela se fait de plus en plus, maintenant, un Ostéopathe en première intention.

A la lecture de cette longue lettre elle décrit ses différentes techniques : manipulations, entre autre, mais, surtout, un état descriptif intéressant me faisant penser d'emblée, moi Médecin, à une Névralgie Cervico Brachiale.

Quelques temps plus tard, le patient reviens me voir très inquiet, car les fourmillements dans son bras se sont atténués, mais n'ont pas disparus. A l'examen clinique, il s'agit bien d'une Névralgie Cervico Brachiale en train de régresser spontanément. En effet, ce patient de soixante trois ans avait fait du bricolage et que je l'avais soigné, pour le même type de pathologie, il y a environ cinq ans (à l'époque l'Ostéopathie n'était pas à son apogée) et, à l'arrêt du bricolage sa pathologie était en train de guérir spontanément. Pour accélérer le processus et traiter la douleur, j'ai horreur que mes patients souffrent inutilement, mais aussi, pour accélérer la guérison, je lui donnai un anti inflammatoire, du paracétamol et surtout... du repos.

Tout cela, pour le Généraliste : Diagnostic médical,  possibilité de prescrire des médicaments, de faire des examens complémentaires (radio, scanner, IRM) et d'envoyer à un spécialiste, un Rhumatologue, en l'occurrence, tout cela pour... 23 €. Bou diou*!

Il faut noter, cependant, que manipuler un cou peut être dangereux. Je suis absolument conscient  cela est enseigné de façon très détaillé lors de leurs études et qu'un bon ostéopathe prendra toute ses précautions, mais un risque existe cependant.

En effet si, si, chez un patient, on fait une manipulation cervicale alors qu'il a une dissection d'une artère carotide, il peut se retrouver, tout simplement... hémiplégique. Lisez l'article suivant  :  "Dissections artérielles et manipulations cervicales".

Je ne pense pas que les rhumatologues font des manipulations vertébrales, et ont plutôt recours au scanner et surtout à l'IRM pour voir si une infiltration ou une intervention chirurgicale pourrait être bénéfique à ce type de patients.

Je sais bien que ce film est caricatural.

 



 



*Interjection (provençal, occitan) : exclamation, pour "bon dieu".

07/12/2014

La consigne




Il fut un temps où la consigne était de mise.

Je veux dire par consigne, le fait de ramener ses bouteilles aux commerçants.

Celui qui le faisait, le faisait contre rétribution, certes petite, mais une rétribution sonnante et trébuchante.

Il avait donc un intérêt positif, renforçant en terme pavlovien et comme on dit, aussi, en comportementalisme, la récompense marchant mieux que la punition.

En était dérivé un petit métier. Des personnes désargentées arrivaient à gagner un peu d'argent sans faire la manche, en ramenant ces « consignes » comme on disait à l’époque. Car les petits ruisseaux font les grandes rivières. Bien sûr, ils n'étaient pas Crésus.

Quand j'étais adolescent, j'ai même connu une machine installée à l'entrée du supermarché du coin qui rendait la monnaie quand on lui ramenait les bouteilles consignées.

Cet automate annonçait le début de la fin de cette époque de la consigne.

Ce n'est pas que je sois nostalgique, mais…

Je constate que, à notre époque écologique, on rend le peuple écocitoyen en lui donnant...

La consigne…

De ramener ses bouteilles...

Sans rémunération cette fois.

 

03/12/2014

Je vous annonce la mort d'un Blog

Crédit Photo : http://www.1-referencement.com/

 


C’est toujours dur d’annoncer la mort d’un Blog.

En effet, comme dans la vie, les Blogs évoluent dans le temps, ils naissent vivent, meurent et tombent dans l'oubli.


Crédit Photo : https://blutriskell.wordpress.com/tag/morte/

Un Blog nait, tout petit nourrisson, tout fragile, grandit, atteint sa maturité, puis, au fil des temps, l’auteur, commence à s’user, le Blog vieillit et baisse dans les "sondages". Ce qui décourage encore plus son auteur qui cesse sa publication.

Le Blog est mort.

En effet, le temps s'écoule. Le tic tac de l'horloge est impitoyable.



D'après un poème de Charles Baudelaire


Dans un de mes articles : "Bigard et le Docteur Sangsue", Je citais un des un des premier Blog Médical majeur, "Grange Blanche le blog d'un cardiologue" qui eu l'immense mérite de recenser tous les Blogs Médicaux d'une part et d'avoir l'idée géniale de créer le "Carnaval des Blog Médicaux" : Une joute d'articles entre les différents Blogs Médicaux qui voulaient bien y participer, nous étions un peu moins d’une dizaine, et ce à trois sessions, au moment du carnaval, bien évidemment, c’est là que l’on peut se libérer de tous les jougs qui nous entravent.

Le Docteur Sangsue, naturellement participa à ces trois épisodes.

Ces épisodes eurent lieu sur son blog hébergé par Hautetfort, puis il créa un nouveau Blog sous le nom "Grange Blanche" sur son propre site.

Au départ, les blogs s'émerveillaient de tout ! J''avais même écris un article sur "Les marronniers et l'heure d'été" reprenant un de mes articles : "L'histoire de l'heure d'été/hiver", le principe même du marronnier, en terme journalistique : un article qui revient tous les ans et qui permet de boucler les trous du journal.

Mon Blog a été crée le 7 juillet 2007, sept ans déjà ! Avec, comme titre "Première" est resté aussi diversifié qu'avant, il est resté fidèle au cahier des charge du début des "Blogs Médicaux". Certes mon blog a mûri. Mais Il faut dire, qu'avec les Réseaux Sociaux les Blogs ont perdus de l'intérêt, voire, commencent à être dépassés. Pourtant dans un Blog le lecteur prend du plaisir à lire et l'"écrivain", bien grand mot s'il en est, à écrire. Un autre aspect méconnu, l'"écrivain" essaye d'écrire de mieux en mieux pour capter l'intérêt du lecteur, et pour cela, cela peut paraitre paradoxal, apprend véritablement à écrire de mieux en mieux, enfin, tout au moins,essaye, en tout cas il y prend un infini plaisir.

Personnellement je me force à faire des articles courts qui sont beaucoup plus captivant, car lassant moins l'attention.

Au tout début, dans les "Blogs Médicaux", il n'y avait pas que de la Médecine.

Puis apparurent les Blogs Médicaux que j'appelle "Intégristes" ne parlant que de Médecine et surtout de la relation Médecin Malade et du respect du patient, perdant parfois toute notion avec la réalité : Le Médecin existe aussi et doit savoir se faire respecter, certes avec tact et mesure.

Un Blog sortait du lot, celui de Borée, mais devant la dégradation du statut de Généraliste, de sa qualité de vie et de sa charge de travail, il dévissa sa plaque et son Blog mourut de lui même. Il raconte cela très bien dans un de ses deniers article en date du 18 mars 2013 : "Fin de partie".

Puis "Grange Blanche" évolua, surtout, vers des articles cardiologiques très pointus que les articles "grand "public" originaux et divertissants de l'ancien temps.

Mon Blog est resté fidèle à ses origines, il est resté très diversifié, dès son départ le 7 juillet... 2007 ! Sous le titre : Première. Il avait pour objectif d'alterner, Médecine, recettes de cuisine, œnologie, et articles divers, de préférences humoristiques parfois coup de gueule, parfois "scientifiques" et j'en passe… Tout ceci faisant, vraiment plutôt, un blog atypique médical, mais recensé par Teads LABS, ICI,  , dans la rubrique : Top Blogs.

Au départ, j’annonçais la couleur : "Blog atypique expérimental".

Bien sûr mon Blog a évolué, moins d'émerveillement, avec plus de "réflexion, mais autant de verve, car dans ma tête j'ai quinze ans).

La maturité d'un Blog est due à la maturité du "Blogmestre".

Malheureusement, Le " Blog d’un Cardiologue", après sept ans de publications régulières vient de mettre fin à son aventure.

Son auteur, sous le pseudonyme de "Lawrence Passemore" de son vrai nom, Jean-Marie Vailloud, vient de clôturer son Blog.

C'est la vie.

 

khaled - c'est la vie

 

Je m’aperçoit en cliquant sur le lien que son blog existe toujours, Son auteur a changé d'avis.

Il en est de même pour le blog de Borée, Borée vient à nouveau de publier .

La morale est qu’il faut toujours actualises ses liens.

22/11/2014

Une communication de l'au-delà impossible



Dans ma clientèle une patiente avec qui j'avais des relations privilégiées et que j'avais envoyée à un Psychiatre pour des problèmes phobiques et d'autres problèmes psys associés, ce qui est très fréquent dans ce cas, me demande un certificat d'Arrêt de Travail. Jusque là rien que de très banal, si ce n'est que c'est pour une cure Thermale, ceci à son importance et vous comprendrez pourquoi.

Dans son cas, la prescription d'un Arrêt de Travail est tout à fait légale, ceci en fonction des revenus, ce qui est son cas.

Mais, là où cela se complique, c'est qu'elle me demande, comme quelques patients "un peu" exigeants, un certificat post daté.

Moi de lui expliquer que si, moi, Docteur Sangsue, en sortant de mon cabinet, j'ai un accident et me tue, je serait dans l'incapacité matérielle de signer un tel certificat.

Je continue en lui disant que moi, Docteur Sangsue, étant un grand pécheur devant l’Éternel, j'irai tout droit en enfer et vu mon peu d'importance il ne fallait pas compter que ce soit le Diable en personne qui s'occuperait de moi, mais ses Diablotins.

Cependant, le résultant serait le même, je n'aurais pas le bras assez long pour signer un tel certificat.

N'ayant pas le sens de l'humour elle me harcela au téléphone.

Je ne cédais point.

Elle trouva le moyen de se faire faire son Arrêt de Travail par le Médecin Curiste, ce qui est pour le moins limite.

Moralité : Il faut savoir maintenir une très grande distance avec ses patients.

21/11/2014

Quand le Docteur Sangsue se lance dans la plomberie : Où comment déboucher un évier bouché

Crédit Photo : Marie Claire maison



L'évier de la cuisine du couple Sangsue étant bouché, le Docteur Sangsue dit à sa mie : "je vais le déboucher, mais sans utiliser de ventouse (surtout pas la mienne, tu te rend compte ! ), Je n'utiliserai pas , non plus, les produits déboucheurs. Je ferai cela comme un Pro".

Quelques instants plus tard, sa mie partie, ils se lança dans l'aventure, lui, le "grand" bricoleur.

Il démonta la bonde après avoir vidé le souk qu'il y avait accumulé dessous, mis une bassine et dévissé la bonde. Il enleva toute les saletés noirâtres qui bouchaient l'évier.

Jusque tout allait bien.

Et le Docteur Sangsue tout fier et tout content, ouvrant l'eau, se mis à nettoyer la cupule qui ferme la bonde.

Très rapidement, il fut surpris par un début... d'inondation.

Il stoppa tout, mais le mal était fait.

Il ne resta lui plus qu'à éponger la fuite.

Fort marri, il se jura, plus tard, de ne plus commettre une pareille erreur.

03/11/2014

Bigard et le Docteur Sangsue





Pourquoi ce titre ?

Que vient faire le modeste Docteur Sangsue avec ce Montre sacré qu'est Bigard ?

Même si on l''aime ou on ne l'aime pas, Bigard, c'est indéniable, est un génie, c'est une bête de scène.

En son temps, du temps bouillonnant et fertile du début des Blogs apparut une branche particulière, une spécialité : Les "Blogs Médicaux".

Le chef de file incontesté fut Grange Blanche, connu, aussi très, rapidement, sous le nom de Lawrence Passmore, En référence au roman de l'écrivain britannique David Lodge publié en 1995 dont le héro s'appelle Lawrence Passmore. Son blog s'appelle maintenant "Grange Blanche, le blog d'un cardiologue".

Le deuxième larron s'appelait ZECLAR. Son nom faisait allusion à un antibiotique, de la classe des macrolides, le ZECLAR*. Depuis, il a disparu de la circulation. c'était un Urgentiste qui a été en Antarctique pendant six mois en tant que médecin d'un groupe de chercheurs. Son blog, alors, était vivant et les photos parlantes "le poids des mots le choc des photos", allusion à une Pub de Paris Match.

Ils eurent une idée de génie, au moment du carnaval, de créer : "Le carnaval des Blogs Médicaux".

Cela consistait, pour tout les blogs médicaux en la rédaction d'un article qui était publié sur le Blog de Grange Blanche : un honneur et une consécration.

Bien sur, le Docteur Sangsue avait, dès le début crée son blog médical et, tout naturellement, participa à cette "joute" exaltante.

Or donc, lors d'un carnaval, il en eu trois, je ne sais plus lequel l'"incident" se produisit.

Je publiais l'article suivant : "Mes expérimentations Médicamenteuses".

Dans cet article, je racontais, entre autre, les effets secondaires redoutables d'un antibiotique, une fluoroquinolone, qui venait de sortir, le ZAGAM* (SPARFLOXACINE), celui-ci pouvant provoquer des brulures au second degrés tout cela pour la prescription d'une simple bronchite.

Quelle ne fut pas ma stupéfaction quand je vis qu'un des candidat avait eu le culot de montrer un sketch de Bigard, fort bien fait d'ailleurs reprenant mon idée (de génie, il faut croire).


l'auteur du scénar de base était votre serviteur, le Docteur Sangsue. L'erreur utilisé par le médecin auteur de ce plagia fut de prendre une vieille fluoroquinolone : le CIFLOX*. Cela était il dû à une certaine reconnaissance du plagia qui ne lui permettait pas de "plagier totalement".
On appelle cela en droit : "Vol de propriété intellectuelle"(art. L. 122-4 du CPI) Le CPI est le Code de la Propriété Intellectuelle.

Références :

  - Légifrance.

  - Stéphane Bouilland : (explication).

Depuis, il y a prescription, pour moi, et puis peut-être, c'est, une excellente occasion de faire remonter mon blog dans les sondages.

Merci pour la pièce

 

 

Cliquez sur la carte

 Par ce bel été indien.

qui se prolonge de façon inespéré, un de mes patient de 68 ans, en profita pour amener son petit fils se balader sur l'avenue.



de grand ville.

Sa prostate le travaillant, il dit a son garçonnet, tu voit petit, pour pisser en ville, il faut payer : "l'argent n'a pas d'odeur", c'est un certain Monsieur Vespasien qui était un grand chef Romain, un Empereur, qui a tenu ces propos il y a très longtemps de cela, il a , ainsi inventé les vespasiennes. Il fit des toilette publique payantes, un impôt qui utilisait un besoin naturel obligatoire, pisser. Pour te montrer comment faire, je vais t'inviter à boire un sirop. Ça te dit gredin.

Le gredin était ravi de l'aubaine qui lui était offerte. Il ne comprenait pas trop ce que lui disait son grand père, mais la perspective de boire un sirop de fraise bien frais, par cette température caniculaire, en plein mois de septembre, après une marche harassante, était inespéré. A chacun son plaisir ; lui d'étancher sa soif, son grand père d'épancher sa vessie.

De toute les façon, le grand père lui aurait offert un rafraichissement. Il adorait ce gamin.

Or donc, ils s'assoient à la table d'un bar, une table un peu sale. Un serveur peu gracieux s'approche. Le grand père passe commande mais le serveur ne nettoie pas la table. Le grand père lui en fait gentiment la remarque celui-ci s'exécute de mauvaise grâce.

Avant de partir, le grand père de laisser une petite pièce, une piécette : 10 cent d'euros. Le gamin de dire "dis grand père que fais-tu"

"Ben tu vois, je laisse la pièce. Et tu vois plus la prestation est bonne enfin, je veux dire le service est bon plus la pièce st grosse. Plus le serveur est mauvais, comme ce monsieur, plus la pièce sera petite".

Sur ces entrefaites, Ils se lèvent et vont soulager leurs vessies, enfin, surtout le grand père.

En partant, le serveur leur dit tout haut "Merci pour la pièce".

Le grand père de répondre illico "Merci pour le service".

Le garçonnet n'était pas peu fier de son grand père qui avait cloué le bec à ce vilain monsieur.