15/01/2014
Je roule con
Mon titre fait allusion à la phrase que l'on peut lire au cul des voitures électriques : JE ROULE PROPRE!
Ce qui me fait songer immanquablement au slogan sur les bus de Grandville qui roulent au Diester : JE ROULE PROPRE ET VOUS ? Quand je lis ça, à chaque fois, enfin parfois pour calmer ma mauvaise humeur, je dis tout haut, dans ma voiture : JE ROULE SALE ET JE T'EMM...!
Mais là n'est pas le sujet.
Je roulais, cette après midi, dans les rues de Grandville, quand mon œil aguerri tomba sur une voiture électrique, vous savez ces voiture de locations qui viennent juste de débarquer Intra Muros.
La grande mode, dans Grandville, c'est de rouler, le jour, avec les phares allumés, surtout les 4x4.
Pour rouler propre, il roulait propre, enfin, il faut bien recharger les batteries avec de l'électricité venant de la centrale nucléaire qui est a portée de nuage radioactif de Grandville. Pas si propre que ça d'après les écologistes.
Pour rouler propre, il roulait propre. Mais il avait allumé ses phares, en plein jour, tout ce qu'il faut pour vider une batterie.
Il roulait propre, mais il roulait... Con.
20:51 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Mots, Politique, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
11/01/2014
Une histoire farfelue
Crédit Photo : http://lesloupsetl-homme.hautetfort.com/
Votre serviteur s’est cassé, avant les fêtes de fin d’année, la main droite où plutôt le cinquième métacarpien de la main droite.
Devant mon attelle thermoformée, toutes les visiteuses médicales et tous les visiteurs médicaux me demandaient ce qui s’était passé.
Au bout d’un certain temps j’en eu assez de raconter toujours la même histoire : « je courrais vite, je me suis entravé et je suis tombé ».
Une visiteuse arriva et me demanda ce qui m’était arrivé. Une fois arrivé sur les circonstances de mon accident, comme je la connaissais bien, elle était bon public et savait que, j’avais, parfois, un certain humour disons... surprenant.
Je donnais donc cette version farfelue qui me passa, alors, spontanément par la tête.
« Je courrais après ma femme, je me suis entravé, je me suis raccroché à sa jupe et je suis tombé ».
Elle partit d’un fou rire.
Le numéro étant au point, je le fis à une autre visiteuse. Même résultat : un fou rire.
Le fou rire, c’est plus gratifiant que de la compassion.
11:03 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (14)
06/01/2014
Rendez-vous vendredi 14 h
Crédit Photo : http://services.peugeot.fr/
J’ai, dans ma clientèle, pardon, ma patientèle, terme moins lié à l’argent, mot mal vu pour les médecins qui sont sensés faire un métier de dévouement, ceci dans le pur respect du serment "d’Hippocrite".
J’ai, dans ma patientèle, un couple attachant. C'est un couple recomposé qui s’est formé à partir de deux couples décomposés.
Ce couple fonctionne très bien de tous les points de vue. Ils mélangent dialogue compréhension mutuelle sans oublier un certain humour et, aussi, une bonne pratique du jeux de la bête à deux dos. C’est surtout Monsieur qui a un certain humour, il manipule avec beaucoup d’adresse la dérision, ce qui le sauve de certaines situations critiques, notamment dans sa vie de couple.
En général, les gens qui manipulent la dérision sont des personnes qui ont vécus "quelques" aléas traumatisants de la vie.
Madame est brut de décoffrage. Elle est directe, très directe. Elle a son franc parlé.
Un jour je le vois arriver à ma consultation, visiblement il y avait quelque chose qui n’allait pas.
Ce type de situations, je les sens bien, cela passe très bien par la « communication non verbale ».
Je lui pose la question de ce qui ne va pas.
Il me raconte que son épouse lui a fait un coup fumant.
- Dimanche dernier, c’était le soir, au couché, j’étais un peu taraudé par la bagatelle, je le dis à Madame. Celle-ci de me répondre, je te donne rendez-vous vendredi 14 h.
Moi de lui poser la question :
- Qu’avez-vous répondu ?
- Rien, mais…
Venant de lui, je m’attendais au pire.
Et lui de continuer.
- Le lendemain, elle s’apprêtait à partir au boulot. Elle me dit :
- A ce soir Boubou.
Moi de lui répondre :
- Non, à vendredi 14 h.
J'ai eu beaucoup de mal à contenir le fou rire qui me gagnait.
Décidément, ces deux là, ils font la paire.
Mais à la réflexion, et si, derrière ce mot d'esprit, se cachait un profond désarroi ?
12:12 Publié dans Anecdote, Humour, Mots, Potins | Lien permanent | Commentaires (34)
25/11/2013
Un aspect inattendu d'un reconstruction mammaire suite à une mastectomie
Reconstitution mammaire par lambeau de rotation cutané
Dans un article récent, "Bricolage à l'Hôpital", je narrais l'histoire d'une femme de 55 ans atteint d'un cancer du sein. Cette patiente, attachante douée d'un sens de l'humour décapant mais très fonctionnel. elle est douée d'une intelligence hors norme pour une ATSEM (Dame de Cantine).
Il lui était une histoire pas banale pour cette patiente qui s'était penchée pour attraper une poche dans un cercueil de congélation surgelé. Douleur importante au niveau de côtes.
La made consulte au Cantre Anti Cancer.
Et voilà t il pas que la scanne l'on IRMISTE.
Rien nada, pas d'embolie pulmonaire, il fallait obligatoire ces examens, mais ne pas la renvoyer chez elle.
Elle vint à ma consultation et avec une radio simple du grill costal fracture d'une côte.
Mais là n'est pas le propos, comme elle est rémission, on envisage de lui faire une reconstruction mammaire. Elle n'était pas chaude sur ce sujet.
Et puis, à sa dernière consultation, elle m' adis qu'elle avait pris sa décision pour cette reconstruction.
Pourquoi lui demandais-je ?
L'autre jour, j'étais au super marché, quand soudain, en me penchant, j'ai perdu ma prothèse toujours dans dans ce fichu bac à congélation.
Et puis e dit elle quand je m'habille tous les martins, c'est instinctif je replace le bas du sein dans le soutien gorge, chaque fois, je suis surprise de ne point le sentir.
C'est bien la première fois qu'un tel argument m'est énoncé.
Il est imparable !
03:03 Publié dans Anecdote, Bricolage, Comfort, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
22/10/2013
Le vieux réveil
Crédit Photo : http://www.momentanementdisponible.com/
J'ai le bonheur d'avoir en ma possession un vieux réveil digital qui a comme caractéristique particulière d'avoir été acquis par ma belle mère lors d'un achat de vêtement par correspondance. Un beau cadeau. Un cadeau utile et... résistant puisqu'il a passé l'épreuve du temps. Il est toujours là… quarante ans plus tard. Enfin...
C'est d'abord ma femme qui, le volant à sa mère, se l'est appropriée, puis moi, à mon tour.
Dernièrement, après plusieurs chutes multiples sans aucunes conséquences fâcheuses apparentes, il se bloqua.
J'en fus fort contrit.
Je le débranchais et le mis dans un coin.
Puis dans un sursaut d'espoir, dans un dernier acte désespéré pour sauver ce fidèle serviteur, je le rebranchais et lui donnait une claque sur le dos, et bien, vous me croirez si vous voulez...
Il reparti !
Pour clôturer ce petit post sur ce vieux réveil, je vais vous faire partager un bref morceaux d'un musicien qui fait partie de mon panel de mes auteurs préférés, François Couperin. Le choix de ce morceau n'est pas innocent, le réveil-matin.
11:23 Publié dans Anecdote, Bricolage, Culture, Ecologie, Humour, Magie, Musique, Poesie, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (14)
07/10/2013
Bricolage au cabinet médical
Se présentent à la consultation un jeune patient de 17 ans accompagné de sa mère.
Le motif de la consultation est pour le moins original et peu banal, une ampoule au niveau du tendon d'Achille gauche, le jeune homme étant en stage dans le cadre de sa terminale professionnelle (dernière année de son Bac Pro). Il avait eu la malencontreuse idée de porter, très peu de temps, des basket neuves, il s'était fait une superbe ampoule au pire moment, lors d'un stage indispensable pour valider ses études. Comme quoi l'adage "petites causes grands effets" n'est pas totalement faux.
S.O.S. Médecins appelé, le médecin, d'ailleurs, ne fut pas content, mais pas content du tout d'être appelé pour si peu et ne se priva pas de le montrer à la maman. Mais devant, quand même, une cheville un peu enflée (?) il prescrivit un antibiotique à large spectre ratissant large, un antibiotique capable du tuer toute bactérie trainant sur sur son passage un peu comme Attila ou rien ne poussait là où il était passé.(une telle prescription était-elle justifiée ?) pour les connaisseurs, le nom de cet antibiotique, la PYOSTACYNE *, de quoi à écraser un bœuf ! Un nettoyage au Dakin (un antiseptique) pas logique et un pansement au Tulle gras sans retirer la peau qui recouvrait partiellement la plaie partiellement à vif, Ou, là ! Tout cela est un peu cavalier comme comportement thérapeutique. Et, enfin, quelque chose de logique, un certificat d'éviction temporaire de stage.
Il ne faut jamais juger un confrère, mais quand même, un antibiotique large spectre pour une simple ampoule ! Pourquoi pas un Kärcher* pour laver un verre à eau (ou à vin) !
En fin stratège (je sais, ma modestie me perdra), j'arrêtais l'antibiotique, le Dakin, le Tulle gras et prescrivis du COMPEED* puis prolongeais l'éviction de stage.
Au moment de me faire régler mes honoraires, la carte vitale refusa d'entrer dans mon lecteur.
A ma grande stupéfaction, je me rendis compte qu'un coin situé prés de la puce était cassé et avait été rafistolé, par la maman, en bonne bricoleuse qu'elle était avec... un adhésif transparent !
Avec l'autorisation expresse du patient et surtout de sa mère, je procédais à l'ablation du coin cassé simplement en enlevant l'adhésif, et, comme, lors du traumatisme, la carte avait été tordue et de ce fait ne rentrait pas dans le lecteur, je recoupais, prudemment, avec des ciseaux, une lamelle de la carte, en faisant très attention à passer à distance de la puce, la partie vitale de la carte, c'est bien le cas de le dire.
Une véritable mini opération chirurgicale.
Et là, miracle, je pus, enfin, me faire, décemment, enfin si l'on peut dire, régler, je n'ose dire honorer, mes misérables petits 23 €.
A propos d'ampoule, en médecine, il faut, parfois, aussi, avoir des idées lumineuses.
16:54 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Humour, Magie, Médecine, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
14/07/2013
Bricolage et chirurgie
http://www.plombierparis75001.com/
A propos de deux exemples de petit bricolage malicieux, je vais essayer de vous initier, un peu, à ce qu'est l'esprit chirurgical.
En préambule, il ne faut pas oublier que le mot chirurgie, a comme étymologie deux racines grecques, χειρουργια (main) et εργον (travail), le travail des mains.
Commençons par un peu de plomberie
Ce n'est qu'un pur hasard. Classiquement il est dit, dans le milieu médical, que la chirurgie vasculaire, c'est de la tuyauterie, mais je trouve que, dans ce cas, cela illustre bien le sujet
Dernièrement, un de mes robinet de salle de bain s'est mis à rendre l'âme. Il faut dire qu'après trente ans de bons et loyaux services, je ne peux guère lui en vouloir. Il s'est mis à fuir.
Les rendez vous avec les plombiers sont parfois assez longs. Je décidais donc de :
TAILLER DANS LE LARD
Avec de l'ARALDITE* à prise rapide, je bouchais, au niveau du brise jet, l'écoulement de l'eau, et le tour fut joué. D'où l'intérêt d'une double vasque dans une salle de bain :-).
REPARER
Toujours dans la salle de bains, décidément, j'accumule les problèmes d'eau dans cette fichue pièce, il est vrai que c'est une salle d'eau.
Un matin, c'était il y a assez longtemps, avant que mon robinet rende l'âme, j'ouvre le robinet, la pression était bien faible, bizarre, comme c'est bizarre, vous avez dis bizarre ? Oui, c'est bizarre.
Le temps de la réflexion, le matin, c'est dur, je démontais le brise jet et, oh stupéfaction, celui-ci était quasiment obstrué par du calcaire. L'eau ce Grandville est une eau dure, elle est riche en calcaire. Il ne me restait plus qu'a enlever le plus gros du calcaire et de finir en faisant tremper le brise jet plusieurs heures dans un produit anticalcaire, sans oublier le robinet controlatéral. Deux ou trois fois de suite je dus demonter les brises jets pour les débarasser des restes de calcaire.
Abordons, maintenant l'abord chirurgical.
TAILLER DANS LE LARD
Un jeune patient de 7 ans se plaint de douleurs abdominales de la fosse iliaque droite, vous l'adressez, fort justement au chirurgien, qui l'opérer juste a temps que se développe une péritonite. Le jeune patient va ressortir de la clinique avec un organe qui ne lui servira à rien.
Une jeune patiente de 20 ans consulte car elle présente des douleurs de la fosse iliaque droite, elle a été opérée de l'appendicite, vous lui faites passer une échographie qui montre un superbe kyste de l'ovaire droit. Vous l'adressez au chirurgien qui va enlever le kyste en laissant le plus possible d'ovaire fonctionnel, pour préserver la fonction procréatrice, mais comme la nature fait mieux les choses que les humains, il y a toujours l'ovaire controlatéral.
REPARER
Un patient souffre d'une crise de colique néphrétique, un caillou est coincé dans un uretère, une seule solution, aller le chercher avec une sonde à lasso. Idem pour une sympathique patiente de 50 ans, blonde, grassouillette, ayant eue deux enfants, qui est en pleine crise de colique hépatique. Une soluce, déboucher son canal cholédoque en retirant son calcul.
Dans ces deux cas il y a "restitutio ad integrum". Le corps se retrouve dans le même état avant qu'après.
En définitive, il n'y a pas grande définitive entre la chirurgie et le bricolage, et pour cause :
la chirurgie, le travail de la main, c'est du bricolage !
Référence Bibliographique : http://ww.megalol.tv/la-chirurgie-en-fait-ce-nest-que-du-...
22:36 Publié dans Anecdote, Bricolage, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Santé, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (20)
09/07/2013
Pour s'amuser, un brin de culture ne nuit pas
Professeur Louis-Camille Maillard
GROUIKKK !
Une visiteuse médicale me présente le tout nouvel anticoagulant, le XARELTO*, qui n'a pas l'inconvénient de faire une surveillance du contrôle du taux d'anticoagulation par prise de sang (PREVISCAN*), celui-ci fluctuant tout le temps. LE médicament le plus dangereux de tous (celui utilisé dans la mort au rats).
Ce médicament à l'indication dans la phlébite et la FA (un trouble du rythme cardiaque qui peut provoquer des caillots qui peuvent remonter au cerveau). Mais pas dans le remplacements des valves cardiaques métalliques.
Je lui raconte qu'un de mes patients qui avait une FA et un remplacement valvulaire aortique et précisait que son cardiologue lui avait remplacé le PREVISCAN* par la médication qu'elle présente, je vois son œil interloqué, voire inquiet, je lui précise alors que sa valve aortique n'est pas une valve métallique, mais une valve de cochon, je rajoutais d'ailleurs que, toutes les nuit, depuis son opération, il se réveillait en poussant des GROUIKKK retentissants, d'où sa réputation de gros cochon. Regard éffaré de la visiteuse. En effet suite aux travaux, à la fin des années 60, d'Alain Carpentier, un chirurgien cardiaque français, furent découvertes les bioprothèses valvulaires issues du porc.
La visiteuse manquait un peu de culture, elle ne savait pas que cela existait, et, en plus manquait totallement d'humour.
Ce qui est admirable c'est que cette courte histoire confirme bien l'expression "tout est bon dans le cochon", même ses valves !
pauvre mignonne petite bête
GROUIKKK !
La réaction de Maillard :
Un médecin conseil de Dame Sécu vint me porter la bonne parole.
Plus sérieusement, il vint me montrer mes résultats en tant que prescripteur. Il aborda tout naturellement le sujet épineux du Diabète et, bien sûr, sa surveillance par la bonne vieille Hémoglobine Glyquée HbA1C) , pas moins d'un dosage tous les trois mois.
Vous savez que la cuisine est une de mes passion, eh bien, justement, cela m'a permis de m'amuser un peu.
Un chimiste, Louis-Camille Maillard, découvre un peu par hasard, dans les années 10, la réaction (elle se passe à température élevée) réaction qui porte son nom. Il publie cette découverte en 1911 : "L'action des sucres sur les acides aminés".
Pour faire simple :
- Cette réaction est très connue des cuisiniers professionnels et des amateurs confirmés, très schématiquement sous l'action d'une température élevée, il y a une sorte de caramélisation des protéines qui donne ce si bon goût à la viande grillée au four ou au barbecue.
- Je suis d'esprit curieux. Un jour de spleen, je regardais, lors d'un surf sans motivation, une idée culinaire me traversa la tête et je me fixais sur : réaction de Maillard. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de voir que le marqueur sur trois mois de la Glycémie (taux de sucre dans le sang), la fameuse Hémoglobine Glyquée (HbA1C), devait son existence aux travaux de Maillard. Le dosage tous les trois mois étant dû à la durée de vie des globules rouges dans le sang (3 mois).
Et moi de demander à mon médecin conseil : "Savez-vous qui est à l'origine de la découverte de l'Hémoglobine Glyquée ?" Silence sépulcral, je pense qu'il n'a même pas compris que je me moquais un peu de lui.
Le Médecin Conseil manquait un peut de culture, et en plus ce ne devait pas être un bon vivant, il ne connaissait pas l'existence de ce pauvre Maillard.
Il faut, parfois, sortir de la médecine et rêver comme on savait le faire quand on était enfant.
Je dois avoir encore avoirune part enfantine dans un recoin perdu de moncerveau tordu.
Cela me permet, parfois, de m'amuser dans ce monde de brute.
Gigôt d'agneau
P.S. : Je sais, vous allez me dire, la "vraie" culture c'est la littérature, la musique, la peinture, l'histoire, la Philisophie ;quand à la science...
Disons que je parle, ici, de curiosité. Mes propos me rappellent l'histoire de la création d'SOS Médecins à un Urgentiste qui, tout naturellent ne la connaissait pas. Curiosité, vous dis-je, curiosité.
Surtout de nos jours avec ce Wikipédia si décrié, mais qui rend bien service.
Texte remanié version 1.1
22:52 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Culture, Gastronomie, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, La pensée du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (20)
02/07/2013
Le sang et le boudin
Je roulais tranquillement sur les boulevards (à 50 Km/h) quand un scooter se faufilant entre les voitures arrive, enfin, à me doubler. Sur le casier du scooter est écrit en rouge URGENT SANG. Le scootériste reconnait alors un de ses copains dans la voiture qui est à coté de lui, vitre ouverte. Tout ce beau monde s’arrête au feu rouge, puis redémarre, ils discutent toujours.
Ce comportement commençait à m’irriter passablement, un coup je te double, un coup je roule lentement et je discute sans savoir si je dérange.
J’en profite donc pour doubler, et, en passant, je dis au porteur de sang :
« Faites attention que votre sang ne se transforme en boudin. »
16:18 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Gastronomie, Humour, Médecine, Santé | Lien permanent | Commentaires (6)
27/05/2013
La douche et la baignoire
Un artisan malfaisant attire bien souvent la raillerie funeste.
Nous alons montrer cela dans cette histoire burelesque.
La douche et la baignoire venait d'être monté dans une maison neuve.
Celle-ci sortait de terre, étant en construction.
Un défaut de protection contre l'eau ennemie.
Déclencha une remarque acerbe des habitants futurs.
Avec stupéfaction, ceux-ci ouïrent le commentaire décoiffant du carreleur comique.
"On ne prend pas de douche dans icelle baignoire."
Il est vrai que se doucher dans une belle baignoire est beaucoup plus facile que de se baigner dans une belle douche.
Ceci évidemment n'appelle pas du tout le moindre commentaire.
Ceci ne vaut il pas un commentaire drôle.
Un grand merci à ce noble monsieur qu'est Jean de Lafontaine, sans oblier non plus son très grand pote Esope.
09:28 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Poesie, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
08/05/2013
La Richesse est une valeur relative
Réflection touchante de deux gamines de treize ans dans le tramway de grand ville : "avec six cent euros, t’es riche."
Comme quoi, la notion de richesse est relative.
En effet cela me fait songer à une parole maladroide de Jacques Séguela, ce publicitaire célèbre : "Si tu n’a pas de Roleix à cinquante ans, t’a raté ta vie."
Ivan Rebroff - Ah ! Si j'étais riche
21:28 Publié dans Anecdote, Citation, Humour, La pensée du jour, Musique, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (6)
01/04/2013
Poisson d'avril
Source : http://www.angedesmerveilles.com/
Mon post d'hier, n'est qu'un gentil petit poisson d'avril à déguster sans modération.
11:18 Publié dans Actualité, Anecdote, Gastronomie, Humour, Potins | Lien permanent | Commentaires (39)
31/03/2013
La petite histoire de la commune de Listrac Médoc
Source : http://www.caruso33.net/
En son temps, en août 2011, suite à certaines interventions acerbes d’un lecteur passager de mon blog, j’avais publié, une petite histoire, certes, succincte, mais étonnante, de cette petite commune viticole situé au cœur du Médoc Rouge (par différentiation avec le Médoc Vert et le Médoc Bleu).
Je me permets, deux ans après, de reprendre ce petit post, dont je suis particulièrement fier.
Au fin fond du Médoc se trouve un petit village du nom de Listrac Médoc.
Je me propose de vous conter brièvement l’étonnante histoire de ce petit village de LISTRAC en Médoc.
Au départ ce village s’appelait TRAC, jusqu'au jour ou Sa Majesté le Roi Louis XIV vint à Bordeaux, on lui construisit, spécialement pour lui, à cette occasion la place Royale qui est maintenant la Place de la Bourse. A cette occasion un Château en Médoc pris le nom de Château Beychevelle (Baisse voile) car il baissa une voile en l'honneur du Roi qui descendait la Garonne.
Le Roi Louis XIV décida de serrer quelques mains de Médocains profonds, on choisi, pour lui, TRAC en Médoc.
En récompense le village s'appela LYSTRAC MEDOC (LYS pour Lys et TRAC pour TRAC).
A la révolution française, le nom fut débaptisé pour être renommé Listac Médoc.
Un lieu dit de Listrac s’appelle le Fourcas (fourcas en patois veut dire en hauteur ce qui donne de bonnes croupes graveleuses pour le vin, car il y a une bonne exposition au soleil), de cette appellation Listrac sont nés les deux très bons châteaux Fourcas Dupré et Fourcas Hosten.
Sans oublier d’autres appellations de Listrac que le nombre m’empêche de citer toutes.
A boire avec modération, cela va s’en dire.
16:02 Publié dans Actualité, Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Humour, Jeux, Le mot du jour, Mots, Potins, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)
28/03/2013
Un marronnier de saison
Tous les ans, à la même période, j’aborde un sujet délicat, mais qui remplis agréablement, et qui, surtout, meuble, facilement, mon Blog ; je veux parler de celui des marronniers. « Tout comme le marronnier (l'arbre) qui invariablement, tous les ans, produit ses fruits ». En terme journalistique, un marronnier est un évènement qui se produit chaque année et qui permet de faire un article facile et bouche trou.
Un exemple sérieux, et documenté, voir le rapport du Sénat de 1976, qui n’a perdu aucune ride, sur le changement de l’heure d’été à l’heure d’hiver et inversement ; sensé faire des économies « pétrolifères », suite au choc pétrolier de 1973. Cette brillante invention est due à Benjamin Franklin (ancien ambassadeur des Etats Unis en France), cette idée lumineuse fit faire des économies de bouts de chandelles. Le plus comique, dans l’histoire, c’était que les parents de Benjamin Franklin vendaient, ô comble d’ironie, de… chandelles.
Quand au premier avril, « Une tradition veut que le 1er avril soit le jour des farces (voir l'article) ».
09:44 Publié dans Anecdote, Blog, Coup de gueule, Culture, Economie, Honte, Humour, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Web | Lien permanent | Commentaires (12)
16/03/2013
Un coup de fil inatendu
Pas plus tard que hier après midi, je reçoit un coup de fil lointain :
La voix lointaine me demande : "si vous avez de l'or je suis preneuse". Dans quinze jour, allait se tenir, un grand raout, dans un hôtel de la banlieue de Grandville, elle my conviait fort civilement.
Moi, piqué au jeu j'essayais , en jouant a féminiser ma voix le plus possible. Et je lui "tint a peu près ce langage":
"Es que que vous prenez, aussi le cuivre, parce que , j'en ai 10 Kg chez moi".
Et juste à ce moment, je la sentais un peu déstabilisée, elle partait plutôt vers le sens du rire.
Et moi de rajouter, savez vous l'avantage de l'or par rapport au cuivre :
C'est que l'or dure.
Carambar !
18:04 Publié dans Actualité, Anecdote, Citation, Humour, Jeux, Loisirs, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (38)
13/03/2013
Le Professeur Chercheur
Source : http://carlierisabelle.files.wordpress.com/
Je soigne depuis de nombreuses années un patient qui est devenu Professeur Chercheur.
Au début je l'ai vu pour un gros testicule, qui fit tilt dans mon petit cerveau ceci fut confirmé, à l'échographie, un cancer du testicule, un bon cancer. Il eut droit à une orchidectomie après prélèvement de son liquide séminal, en vue d'une future paternité, d'une pose de prothèse avisée esthétique et d'une chimiothérapie par Cisplatine qui lui provoqua un polynévrite des membres inférieur qui régressa, mais cette chimiothérapie, le Cisplatine, lui lécha définitivement les deux oreilles lui laissant une baisse de l'acuité auditive irréversible, ce qui le gêne passablement dans son métier.
Ce patient, fort sympathique, au demeurant, quoi qu'un peu rigide sur les bords, catholique pratiquant, adepte des groupes de prière, essaya bien de me convertir, moi, affreux mécréant.
Il donna à sa femme un enfant, puis deux, puis trois, je ne sus jamais si cela fut fait par les voies naturelles ou surnaturelle, grâce à Dieu Insémination Artificielle avec sperme du Conjoint (IAC).
Il viens me voir, pour des envies de pisser fréquentes avec des brûlures à la miction. Comme il n'y a pas, sauf exception, de cystite aigue chez l'homme, tout comme des pyélonéphrites, et ce pour des raisons anatomiques (l'urètre de la femme est beaucoup plus petit que celui de l'homme).
Cela sentait la prostatite à plein nez. Je luis prescrit, dans l'ordre : une analyse d'urine avec recherche d'un germe, un analyse de sang avec VS, CRP et PSA (débrouillez vouz avec les termes techniques wikipédia est là pour ça), une prescription antibiotique probabiliste (en fonction de la probabilité de la présence du germe susceptible d'en être la cause.
Deux jour plus tard, de retour de Paris, il me dit que certainement mon diagnostic était bon il me lu les résultat des bilans VS, CRP et PSA au taquet, le germe était sensible à l'antibiotique, mais... Il ne l'avais pas pris.
Pourquoi, je cherche toujours.
Ah, si, je sais, c'est ma faute ! J'ai dû mal expliqué, à cet homme trop intelligent.
Pourtant, je n'ai jamais eu ce type de problèmes avec les autre patients.
Alors...
21:42 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (2)
12/03/2013
Georgette Plana est morte à 95 ans ce 10 mars 2013
"Georgette Plana débute comme danseuse de music-hall à Bordeaux.
Ses parents ont crée, à Bordeaux, une brasserie qu'ils on appelé "Le Plana".
Puis, Georgette Plana monte à Paris, en 1941, comme chanteuse. Ses nombreuses reprises des chansons des années 1920 ont du succès, elle obtient un grand succès populaire avec son entrain et son timbre gouailleur.
Elle eut le plus grand succès de sa carrière, en 1968, en reprenant Riquita, une chanson des "Riquita" jadis enregistré en 1925 par Robert Gisor.
En mai 1968, ce titre sera repris par les étudiants pendant les manifestations.
Georgette Plana est décédée le 10 mars 2013 à l’âge de 95 ans."
Source :
http://www.youtube.com/watch?v=_kf_Nthg6YA
Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgette_Plana et http://www.youtube.com/watch?v=_kf_Nthg6YA
Georgette Plana - 1968
Robert Gisor - 1925
06:00 Publié dans Anecdote, Art, Cinéma, Film, Humour, Le mot du jour, Mots, Musique, Potins, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (4)
27/02/2013
Monsieur et Madame demi-dose
J’ai depuis quelque mois un couple de patients, un couple que j’appelle Monsieur et Madame demi-dose. C’est Madame qui porte la culotte. Depuis deux à trois mois, Madame demi-dose a diminuée par deux les doses de son copain, Monsieur Demi-dose pour deux médicaments (d’où le surnom demi-dose).
DEPAKOTE* et EFFEXOR*, deux médicaments pour traiter une rechute dépressive. Monsieur, à la chance (enfin, presque) de tomber sur une maitresse femme qui le manage comme un bébé ; d’ailleurs, elle lui dit toujours : « hein mon bébé ».
Dernièrement, madame demi-dose a décidée de diminuer les doses de ces deux médicaments, brutalement, par deux ; une seule prise le matin en lieu et place d’une dose matin et soir.
Trois possibilités s’offrent au couple demi -dose :
- La première : me quitter, ma fois, me concernant, ce ne serait pas si mal que cela
- La deuxième : me dire que le couple demi-dose est revenu à l’ancienne posologie et ne pas le faire
- La troisième : me dire que le couple demi dose est revenu à l’ancienne posologie et le faire, mais le doute risque de subsister.
Ah ! ces médecins qui ne font pas confiance en leurs patients.
11:48 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (27)
12/02/2013
Médecines douces et Chirurgie dure
Voila la Médecine comme je la conçois.
Source : http://www.humour.fr/media/images/14300/14266/14266.jpg
Une patiente reviens d’une station de ski réputée, dont je tairai le nom, car il lui avait été diagnostiqué une cholécystite, que confirmait l’écho, avec des calculs dans la vésicule mais, surtout, une paroi de la vésicule épaissie, en général, ça craint.
Le médecin de la station lui donne un traitement antibiotique, avec un antalgique associé, pour qu’elle puisse terminer son séjour à la neige.
La douleur augmenta progressivement, si bien que quand je la vis au cabinet, celle-ci était devenue dans l’ordre du difficilement tolérable.
Je la dirigeais illico vers ma clinique préférée dans le mou (chirurgie viscérale par opposition au dur, chirurgie orthopédique).
Lors de son arrivée aux urgences, elle fut, de suite, adressé à un chirurgien, qui à la cœlioscopie, non seulement vit la cholécystite, mais découvrit, aussi, une péritonite.
Des erreurs, j’en ai fait, moi aussi.
Mais, je trouve que cette histoire peut illustrer, éventuellement, le conflit entre les pendants des médecines dites « douces » avec les pendants des médecines « dures ».
Quand il n’y a pas de pathologie, ça marche très bien ! Les médecines douces jouent sur l’effet placébo.
Mais, comme dans ce cas, les médecines douces ne peuvent rien y faire, et sont, même, parfois dangereuses, en faisant perdre du temps au patient.
En terme juridique cette perte de temps est qualifié par le terme de « perte de chance ».
16:35 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
07/02/2013
A propos des compléments alimentaires
Une patiente la cinquantaine, pimpante, assidue des « cures de rajeunissements » et que je connais, déjà, depuis pas mal de temps pour un Etat Dépressif Majeur, suite, entre autre au divorce de son fils unique (elle-même a connue les joies du divorce, et surtout ce que ça coûte).
Cette patiente vient pour un bilan qui était programmé, mais, aussi, pour contrôler l’efficacité de son traitement antidépresseur, car elle a déjà fait plusieurs rechute, on en est là a un traitement de longue durée.
Bien évidemment, dans ce bilan je demande le dosage de la « TSH de 3° génération » qui permet d’avoir une idée sur la fonction thyroïdienne, or, on sait qu’une hypothyroïdie peut entrainer un état dépressif.
Bingo, elle revient avec un taux révélant une hypothyroïdie.
Je l’adresse, illico, dans le service d’endocrinologie de l’hôpital de Grandville.
Je fus très surpris de la réponse, je tombais des nues, comme quoi les patients ne disent pas tout à leur médecin.
En fait, l’explication était toute simple, pour maigrir, elle avait pris, comme « complément alimentaire », des gélules d’algues et ceci tout les jours, et ce, pendant « plusieurs » mois. Les algues sont riches en iode. Elle s’était donc saturé, en iode, sa thyroïde, d’où son hypothyroïdie.
Quelques réflexions farfelues que m’inspire cette « histoire de chasse » :
1°) Comme quoi, même les compléments alimentaires peuvent avoir des effets secondaires.
2°) Ou comment se rendre malade quand on est en bonne santé.
3°) La cinquantaine est un cap difficile à franchir, tant pour les hommes que pour les femmes.
4°) La patte de lapin, c’est quand même moins dangereux.
21:35 Publié dans Anecdote, Gastronomie, Humour, La pensée du jour, Médecine, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (22)