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25/11/2016

Un malade revendicatif

 

 
J’emploie, en l’espèce, le terme de malade et non celui de patient sciemment, car ce patient est plus que malade que patient, il est revendicatif et relève plus de la Psychiatrie que de la Médecine Générale « classique » bien que je considère, personnellement, la Psychiatrie comme faisant partie intégrante de la Médecine.

Il a quarante ans.

Ce patient a été mis en Arrêt de Travail pendant… un an pour un AVP (Accident de la Voie Publique) (coup du lapin).

Au début, ce n’est pas moi qui l’ai vu. Il est venu me consulter avec des examens complémentaires : Radio Simples et Scanner.

Original, non.

L’arrêt de travail a duré un an, et, au fil du temps, le malade devint de plus en plus en plus revendicatif.

Il en vint au stade où il prit un avocat.

Il reprit son travail. Je le déclarai apte à sa reprise avec possibilité de rechute ultérieure.

Vous me dirais, alors, tout va rentrer dans l’ordre.

Eh bien non.

Voila t-il pas qu'il revient me voir en me demandant un arrêt de travail en Accident de Travail, car me dit-il, « J’ai eu un clash avec son supérieur hiérarchique » : « Je ne l’ai pas touché » me précisa-t-il.

Mais il continua en me racontant qu’il avait été convoqué par le Procureur de la République sur plainte de son chef car son supérieur hiérarchique avait eu une ITT (Incapacité Temporaire de Travail) de trois jours.

Pour ne pas avoir touché son chef, cela me paru bizarre.

Je lui demandé ce qui s’était passé. « Je l’ai poussé » me rétorqua t-il.

Pousser sans toucher, original non.

Être convoqué par le Procureur de la République pour si peu de chose était purement impossible.

Le Procureur de la République avait d’autres chats à fouetter car s’occupant d’affaires très importantes.

Il avait dû être convoqué par un juge du Tribunal Correctionnel.

Le « Procureur de la République » lui aurait, alors, interdit, de s’approcher du bâtiment de son lieu de travail et lui enjoins d’aller consulter un Psychologue.

Visiblement, il mentait comme il respirait, et il respirait très fort.

Cela commençait à craindre vraiment.

Je lui expliquais donc que son arrêt de travail n’était pas du tout justifié et qui plus est en AT.

Sinon, lui expliquais-que si j’accédais à sa demande, risquai, outre une convocation par la Sécurité Sociale, de me retrouver devant le Conseil de l’Ordre des Médecins, ce qui serait, pour le moins, fort déplaisant.

A mon avis, a moins que je me trompe, ce patient est atteint d’un Délire Paranoïaque de Revendication.

Je rédigeais, alors, une lettre pour un Psychiatre.

Démarche la plus logique en l’espèce.

Ouf !

21/11/2016

Le site du jour du Docteur sangsue : The PORTABLE FREEWARE Collection

 

 
Lors de mes pérégrinations sur le Net, en cherchant des softs (logiciels) de benchmark, j'ai découvert, par hasard, un site fabuleux.

Il s'agit de The PORTABLE FREEWARE Collection.

Ce site donne une foultitude de softs portables.

Ce site illustre bien mon article "Quelques notions de Software et de Hardware. Trois exemples : le processeur,les systèmes d’exploitations et les logiciels portables.

Dans l'onglet Catégorie de ce site, les softs sont répertoriés par classes. Il y a, actuellement, 2565 softs toutes catégories confondues !

Un de ces soft, entre autre, est fascinant : Screamer Radio. Il permet d'écouter, en streaming, un nombre incroyable de radios internet. J'ai découvert ce petit soft dans l'onglet Latest.

Attention, ce soft nécessite Microsoft .NET Framework 4.5.1.

 

Nota Bene : La dernière version de Microsoft .NET Framework est Microsoft .NET Framework 4.6.2.

10/11/2016

Le rôle du Médecin Généraliste. Quand le Docteur Sangsue prend exemple sur un cas clinique pour le moins étonnant

 

 
Très souvent, le « Généraliste » n’est considéré comme que comme un sous Médecin comparé aux Médecins Spécialistes.

Cela ne m’affecte pas, outre mesure, d’autant plus que le Médecin Généraliste peut avoir des revenus supérieurs à certains Spécialistes.

Dame Sécurité Sociale a fait du Généraliste le pilier des consultations médicales en établissant le parcours de soins. Le patient devant, en déclarant un Médecin Référent, systématiquement, passer par le Généraliste pour consulter un Spécialiste (hormis les Pédiatres, les Ophtalmologistes et les Gynécologues).

Tout cela dans le but d’économies de santé afin d’éviter que le patient, ayant un accès direct, n’augmente le nombre de consultations. Entre autre, le patient pouvant se tromper de Spécialiste aille voir, ensuite, un Généraliste qui l’adressera, enfin, au bon Spécialiste.

Avec ma longue expérience de pratique médicale (c’est pour cela que l’on parle de Médecin Praticien), je vais vous livrer mon analyse concernant le rôle essentiel, à mon avis, du Médecin Généraliste, le mal aimé, souvent, par rapport aux Spécialistes qui font des actes techniques (les plus rémunérateurs) le Généraliste ne pratiquant, lui, que des actes intellectuels.

Le rôle essentiel du Généraliste est d’ "expédier les affaires courantes". Pour ne citer que les principales pathologies : Angine, Bronchite, Gastro Entérite, Grippe, Infection Urinaire, Asthme et j’en passe.

Tout cela pour faire le tri et empêcher des consultations spécialisées ce qui engorgerait les cabinets des Spécialistes.

Et ensuite, rôle capital du Généraliste, d’adresser le patient, quand c’est nécessaire, au BON Spécialiste.

Ce qui fera gagner du temps au patient tant au diagnostic, s’il n'est pas fait par le Généraliste, q’une prise en charge spécialisée.

Enfin, un rôle essentiel du Généraliste, quand il le faut, est de faire une déclaration d’ALD (le patient étant, alors, remboursé à 100 % et ne faisant plus l’avance des frais médicaux).

Voilà, pour moi, le rôle capital d’un BON Médecin Généraliste.

Je vais illustre mes propos par un cas clinique qui m’est arrivé très récemment.

Une patiente de 24 ans, étudiante à l’ École de la Magistrature, vient me consulter pour des douleurs importantes et très gênantes dans sa vie de tous les jours, notamment pour étudier son concours.

Ces douleurs ayant pour étiologie une Scoliose Idiopathique décelée et traitée, par corset, à l’âge de 14 ans.

Je décide, devant ces douleurs importante, voire même, parfois, insomniantes, de l’adresser au bon Spécialiste don relève cette pathologie, un Rééducateur fonctionnel

J’évoque, aussi, dans ma lettre lui étant destinée, si cette pathologie peut relever de l’ALD.

Elle a eue moultes séances de Kiné, et aucun d’eux, et surtout les Médecins, vus ne l’ont conseillé d’aller voir un Spécialiste.

Le seul Spécialiste quelle a vu, concernant sa pathologie étant le Médecin qui l’avais prise en charge pour le traitement de sa Scoliose.

Soit un retard de prise en charge datant de… DIX ans !

Comme quoi, il n’est jamais trop tard pour bien faire.

En l’espèce, j’ai fait un bon coup.

03/11/2016

Danger public

 


Dernièrement, j’ai été amené à circuler sur une route nationale.

Ce jour là la, visibilité était fortement réduite à cause d’un épais brouillard, un brouillard à couper au couteau.

Il était 9 h 30, quand, soudain, je vis apparaître, devant moi, sur le bas côté de la route, une sorte de tracteur.

Que faisait cet engin par un temps pareil ?

Vous ne devinerez jamais ce que c’était.

Un engin de travaux public en train de débroussailler le bas côté de la route !

Si tôt le matin, en automne et par un épais brouillard.

Quel est l’abruti qui a eu cet acte inconscient et dangereux ?

 

24/10/2016

Un effet secondaire pour le moins surprenant

 

 
Il y a de cela fort longtemps, il me fut amené à soigner un patient atteint d’une grave dépression.

A l’époque, je venais juste d’apprendre à traiter les états dépressifs.

Il faut savoir, qu’en effet, durant mon cursus universitaire, la Psychiatrie était le parent pauvre des études médicales. Contrairement la Neurologie qui, elle, avait un polycop d’une épaisseur étoffée.

Je vois très peu de cas Neurologiques, alors que, pour la Psychiatrie, je suis amené à voir un grand nombre de cas (à mon avis, la Psychiatrie représente environ 20 % de la clientèle d’un Médecin Généraliste qui ne refuse pas, systématiquement, la Psychiatrie).

Il faut savoir, que les Etats Dépressifs représentent 10 % de la population et les Troubles Anxieux représentant, eux aussi, 10 % de la population.

J’ai été amené à me former moi-même à cette spécialité un peu à part de la Médecine mais faisant partie, à mon avis, de façon à part entière à la Médecine.

Je fus donc amené à soigné ce patient atteint d’une dépression cognée.

C’était bien avant cet antidépresseur bien connu qu’est le PROZAC*.

A l’époque, il n’y avait que deux classes d’antidépresseurs efficaces : Les antidépresseurs tricycliques et les IMAO.

Les antidépresseurs tricycliques étant, de loin, les plus maniables.

Parmi ceux-ci, l’ANAFRANIL* était celui qui avait le moins d’effets secondaires. Le plus fréquent étant la bouche sèche.

Un jour, il arriva transformé à la consultation. Son état dépressif avait totalement disparu.

Mais…

Il me dit d’un ton dépité : « Si cela continue, je pourrais jouer dans les films X ».

En effet, un autre effet secondaire redoutable était un retard à l’orgasme pouvant même aller jusqu’à l’anorgasmie ; cela pouvant même amener à un rapport sexuel interminable.

Il s’en plaignait amèrement.

Depuis, cet effet secondaire à été utilisé, dans l’éjaculation précoce, pour un autre médicament, un autre antidépresseur, un IRSS., cette fois, le PRILIGY*.

Comme quoi, l’effet indésirable d’un médicament peut être utilisé, parfois, à des fins thérapeutiques.

21/10/2016

Manneken pis

 

 
En Médecine, il est indispensable de savoir mener une véritable enquête policière, de l’observation et de la déduction, pour résoudre certains cas difficiles car sortant du commun.

Lhistoire qui va suivre en est un témoignage.

C’est l’histoire d’un patient qui me raconte que, quand il est en villégiature, une fin de semaine* chez des amis, voire en vacances, il fait des nuits entières sans se réveiller.

Cela n’est pas le cas chez lui, car il se réveille, deux fois dans la nuit, pour faire pipi.

Il met cela sur le bon air de la mer, de la montagne ou du calme, du silence nocturne du lieu loin de la ville et de son bruit nocturne.

Un patient qui se réveille plusieurs fois dans la nuit est atteint, forcément, hormis la prise de diurétiques, ce qui n’est pas le cas ici, d’un Adénome de la Prostate.

Après un interrogatoire poussé, il m’avoue boire un litre de sirop (il affectionne le mélange anis menthe, depuis qu’il a arrêté ses perroquets quotidiens).

Il a ce comportement surprenant car, quand il rentre le soir du travail, vers 18 h 30, il est atteint d’une faim compulsive, et c’est le moyen qu’il a trouvé, en buvant son apéro sans alcol, devant la télé, tout les jours, de tenir sans manger, jusqu'au repas.

Comportement qu’il n’a pas, bien sûr quand il est hors de chez lui. Il a, alors, l’esprit occupé et détourné de sa faim obsédante.

Je lui conseille donc d’arrêter ce comportement pour le mois surprenant.

Je le revois quelques temps plus tard.

Il me remercie et ce confie que mon traitement a fait des miracles et qu’il fait, chez lui, ses nuits entières.

Une enquête policière, vous dis-je. De l’observation et de la déduction.

Tout comme Sherlock Holmes, le héro de mon Maître Sir Arthur Conan Doyle, le père de la police scientifique, qui, ne l’oublions pas, était Médecin lui-même.

 

*Week-end.

26/09/2016

Le chien chaud

 

 
L’autre jour, en prenant les boulevards de Grandville, je passai devant le vieux stade. Un nouveau stade tout neuf ayant été construit dans la banlieue nord de Grand ville. Ce nouveau stade étant réservé au football.

Le vieux stade servant, lui, à disputer les matchs de rugby.

En passant donc devant ce stade, étaient alignées plusieurs baraques. De la fumée s’en élevait. Une bonne odeur de grillade me caressa les narines.

C'était la fin du match.

Les supportes, affamés par leurs émotions, s’en allient se restaurer dans une ambiance festive tout en profitant pour refaire le match.

Je ne sais pourquoi me revint en mémoire les hot-dogs de ma jeunesse que l’on trouvait, l’été, dans les baraques à frites des stations balnéaires.

Une envie irrépressible de hot-dog m’envahis soudainement.

Je me fis, alors, la remarque que, maintenant, on n’en trouvait plus.

Peut être que, près du stade, on pouvait en déguster.

Ah nostalgie de ma jeunesse.

23/09/2016

Une crise de goutte qui tombe à pic chez un patient négligeant

 

 
Je vois, à la consultation du matin un patient de soixante dix ans pour une crise de goutte.

En consultant son dossier médical, à la recherche de son dosage d’acide urique, qui, par ailleurs, est normal, je constate que celui-ci date de… trois ans.

Entre temps ce patient n’avait pas consulté. Son Uricémie a eu le temps de grimper.

En outre, je l’avais adressé, en son temps, il y a trois ans, à un Néphrologue pour une découverte fortuite, lors d’une échographie du foie, de kystes du rein.

Il y a trois ans, aussi, le Néphrologue préconisait une surveillance annuelle.

On est bien loin du compte, tant pour le bilan que pour l’échographie.

Je lui prescris donc une prise de sang à faire dans deux mois, un bilan complet, mais avec une attention toute particulière pour son acide urique.

 

P.S. : Pourquoi je n’ai pas fais faire une prise de sang de suite ? Car, lors d’une crise de goutte, le taux d’acide urique baisse dans le sang et donne, ainsi, une fausse interprétation.

Pourquoi, aussi, n’ai je pas fais le bilan à un an ? Tout simplement parce-que, entre temps, le patient n’était pas revenu me voir en consultation.

Cette crise de goutte tombait à pic, c’était une aubaine pour moi et pour lui.

20/09/2016

Le Site du Jour : Générateur de mot de passe en ligne

 

Vous n’êtes pas sans savoir que, très souvent, il est indispensable d’utiliser des mots de passe.

Mais comment en trouver un ? Et un qui se tienne. Un suffisamment sécurisé.

Pour un mot de passe sécurisé, huit caractères, minimum, sont requis et ce en utilisant des chiffres et des lettres (huit chiffres et huit lettres).

Si l’on veut un mot de masse encore plus sécurisé, il faut utiliser, pour les lettres, des minuscules et des majuscules.

Dans la rubrique le site du jour, je vais vous présenter un site fort utile pour générer des mots de passe.

Il s’agit du site : « Générateur de mot de passe en ligne.

Ce site permet de générer, en ligne, de façon sécurisée, sans cookies, une foultitude de mots de passe.

On peut générer des mots de passe :
- Avec le nombre de caractères que vous souhaitez
- Avec des chiffres [ 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 ]
- Avec des lettres minuscules [ a b c d e f g h ... x y z ]
- Avec des lettres majuscules [ A B C D E F G H ... X Y Z ]
- Avec des caractères spéciaux [ ~ ! @ # $ % ^ & * ( ) - _ = + [ ] { } ; : , . < > / ? ]

Un site incontournable.

16/09/2016

De l’utilité des placebos

Depuis fort longtemps, déjà, les placébos ne sont plus remboursés par la Sécurité Sociale.

Le mot placébo vient du latin PLACERER qui veut dire je plairai.

Le placebo est un médicament n'ayant aucune efficacité pharmacologique. Son action se place à deux niveaux ; il joue sur l'aspect psychologique de la maladie mais, aussi, permet au Médecin de "sauver la face" et de ne pas prescrire des médicaments à effet pharmacologique avéré mais non adaptés aux aux affections bénignes ou aux maladies psychosomatiques.

Un produit chimique non remboursé, pour moi, n’est plus un médicament puisqu’il ne peut pas être décemment prescris par un Médecin. Le patient n’y trouvant pas son compte en fera grief au Médecin. Il se plaindra à lui, ou, carrément… changera de médecin.

D’où l’intérêt du placebo.

Le non remboursement arrive à une véritable stupidité.

Pour prendre un exemple concret : les recommandations nous demandent de ne pas prescrire d’antibiotiques en cas de bronchite simple.

Si le Médecin n’a pas de placébo dans sa besace, il se verra forcé de prescrire, dans ce cas, un antibiotique, sinon, comme je le disais plus haut, le malade ne serait pas content.

Il eut été plus intelligent de laisser un panel de quelques placébos, pas chers, tries sur le volet et remboursés en vignette bleue (bien mois remboursés qu’en vignette blanche). Cela ne coûtant pratiquement rien à la sécu et serait bien mois cher et bien moins dangereux que de prescrire des médicaments efficaces dans de bonnes indications mais inutiles dans ce cas.

En résumé, pour faire des économies de bout de chandelles, la sécu arrive donc à une impossibilité du respect des recommandations médicales.

Cherchez l’erreur.

13/09/2016

Vers la disparition des foires aux vins ?

 

Dernièrement, je suis rentré dans une grande surface.

C’était écris, en gros, à l’entée, « Foire aux Vins ».

Je me dirigeais, impatient, vers l’idoine rayon.

Et là, cruelle déception. Le linéaire était réduit à sa plus simple expression. Une longueur impressionnante par sa brièveté.

Déjà, l’an dernier, le rayon avait fondu. J’avais d’ailleurs noté cela année après année.

Décidément, les foires aux vins ne font plus recettes.

Pour moi, c’est une véritable catastrophe car on y trouve des vins exceptionnels à des prix battant toute concurrence. Bien sur, il reste les vins primeurs, mais cela est beaucoup plus difficile de se les procurer.

Pourquoi un tel phénomène ?

Si vous avez une réponse, je suis preneur.

07/09/2016

Les essuie glace

 

 
Bon, je sais, peut-être que mes propos vont choquer certains, mais comprenez bien ce que peuvent ressentir et vivre certains riverains concernés par ce qui va suivre.

En me rendant à l’arrêt du tram, dans une rue tranquille, pratiquement toutes les voitures avaient les essui glaces relevés.

Une voiture, d’un coté, n’avait plus de balai. L’essuie glace étant rabattu sur le pare brise, et celui-ci était fissuré.

L’arrêt de tram desservait un des quartiers chauds de la banlieue de Grandville.

La jeunesse désœuvrée, après avoir cassé les caches des bouchons d’essence, avait encore frappée.

Si le tram donne de la plus valu à un quartier, celui-ci peut avoir, aussi, des effets pervers…

Et pourrir la vie du quartier.

02/09/2016

« Patientus Horribilus »

 

 
Par ce titre, en Latin de cuisine, je veux vous raconter une anecdote qui m’est arrivée pas plus tard qu’hier.

Hier, donc, vers onze heures trente coup de téléphone :

  - « Vous consultez jusqu’à midi ? »
  - « Oui »
  - « Je vais venir ce matin ».

Je reconnais cette voix. C’est un Professeur. Ce patient là, trouve toujours le moyen de venir, systématiquement, en fin de consultation.

Je flaire l’arnaque, s’il me téléphone, c’est que, cette fois, il veut que je l’attende.

Il se trouve que j’ai terminé, pour une fois, ma consultation à midi.

Je l’attends donc.

Midi cinq rien

Midi dix rien.

Midi et quart toujours rien.

Je me dis : Si dans cinq minutes il n’est pas là, je me casse ».

Effectivement, il débarque à midi vingt.

Il vient me voir pour une consultation filandreuse et qui traine en longueur. Fatigue, un enfant qui pose problème, difficultés de couple sans oublier des contrariétés au travail.

En d’autre temps, je l’aurais, volontiers, écouté. Mais, en l’occurrence, je ne pensai qu’à partir. Tant pis pour lui.

Un Médecin, ça se respecte.

Quand il faut me verser mes honoraires, il sort… un billet de… cinquante euros.

Un Médecin, ça se respecte !

Je ne sais s’il le fait exprès ou si c’est un acte manqué au sens Freudien du terme*.

 

*Acte manqué.

29/08/2016

Dernière Semaine de Vacances

 

Ma dernière semaine de vacance fut surprenante.

Le temps fut superbe. Soleil tout le temps, chaleur même caniculaire, longs bains, tout les jours, avec une eau chaude et idéale dans le lac tout proche.

Mais ce que m’a surpris, pour cette dernière semaine de vacances, c’est le nombre de vacanciers encore présents dans la station.

Habituellement, dans cette période, la station se vide et l’on peut, à loisir, goûter aux charmes d’un beau début d’arrière saison avec une station balnéaire presque vide de ses touristes. Bref un pur régal.

Cette année, que nenni, un monde fou. Même une caissière de supermarché me le confirma.

Pourquoi ?

Le beau temps exceptionnel ?

Où le fait que les gens ne soient pas partis ailleurs, à l’étranger par exemple ?

Allez donc savoir.

En tout cas, cela gâcha, quelque peu, ma fin de vacances.

18/08/2016

Le pain de campagne

 

Pendant mes vacances, lors de mes pérégrinations, je voulus acheter du pain dans une vraie boulangerie. Je demandez don du pain de campagne, le seul qui, plié dans un torchon, se garde pendant tois ou quatre jours.

Eh bien non. Ils n'en font pas !

Je vois une boule dont l'aspect pourrait y ressembler. Le rustique que me dit la boulangère.

Rentré, pour le petit déjeuné, le pain est, pardonnez moi du peu, même frais, est dégueulasse. Du pain blanc horrible : sec et que l'on pourrait qualifier farineux.

Le lendemain, non loin de là, je me retournais vers une boulangerie industrielle et demandais du pain de campagne. Point.

Je demandais donc un pain s'y rapprochant le plus ; un pain à la mie foncée.

La boulangère me tendis un pain à l'aspect rustique.

Rentré au domicile, en le coupant, effectivement, la mie était foncée. Et il se garda... trois jours.

Boulangerie industrielle 1, boulangerie traditionnelle 0.

12/08/2016

Vacances août 2016

 

Je pars en vacances jusqu’au vingt huit août.

Mon Blog sera donc fermé pendant cette période.

 

Sauf exception, si je peux avoir un accès au Net.

 

Je reprendrais à partir du vingt neuf août.

10/08/2016

Où va se nicher la malhonnêteté des gens

 

 
Je vous racontais, dans mon article : « Michel Morin », mon dégât des eaux

En fait, ce n’était pas la toiture mais c’était au niveau du chéneau que l’eau avait débordée, inondant le plafond.

Monsieur Michel Morin ayant bouché le tuyau d’évacuation des eaux de pluie, cela avait entrainé le débordement d’icelle dans le plafond.

Un plâtrier contacté ultérieurement nous précisa qu’il suffisait, tout simplement, d’attendre que le plâtre sèche. Il fallait attendre quinze jour pour cela.

Comme quoi, il ne faut jamais se précipiter, surtout quand on est décontenancé par un évènement pour le moins traumatisant et faire appel à un autre professionnel, idoine celui là.

Effectivement, le plafond sec, tout rentra dans l’ordre ad intégrum.

Le premier ouvrier, couvreur de son état, savait pertinemment ce qu’il nous racontait.

Où va se nicher, surtout maintenant, la malhonnêteté des gens.

05/08/2016

Les charlots

 

 
« Les Charlots » était un groupe musical français qui évoluait dans un style comique et parodique. Ils devaient leur renommée, d'abord, à leurs chansons, puis à leurs films dans les années 1970." Wikipédia.

 

On pourrait croire que les charlots, comme le disait Jean-Pierre Coffe, le célèbre critique de gastronomie : "c'est de la MERDE" !

Eh bien non !

Tout au moins selon mon propre avis.

Bien sûr, ils n'ont pas fait dans l’intellectuel. Loin de là.

Mais ce qu'ils ont fait, ils l'ont bien fait.

Dans leurs films, l'humour est basique, déjanté, percutant et. efficace.

Dans leurs chansons, celles-ci sont particulièrement bien réalisés. Le chanté est juste.

Je n'en veux pour preuve la chanson "Merci patron" où ils chantent une phrase musicale, comme refrain, en yodel*.

Ils ont même repris des chansons qui sont des classiques du music-hall.

Je n’en veux pour preuve que "Sur la route de Penzac" :

Dans la même veine que Georgius.

Ou un classique de Boris Vian : « On n’est pas là pour de faire engueuler » de Boris Vian.

Les Charlots - Merci patron

 

 

*Deux examples de Yodel

 

Disney's - "Snow White and the Seven Dwarfs" - The Dwarfs' Yodel Song

 

Et un beaucoup plus dynamique

 


Taylor Ware - yodeling - América's Got Talent

01/08/2016

Le restaurant prometteur

 


Pendant mes dernières vacances, comme je vous avais parlé dans mon article : « Vacances de juillet 2016 » d’un restaurant prometteur.

J’ai donc testé ce restaurant prometteur.

C’était un nouveau restaurant qui avait ouvert il y a six mois.

Cruelle déception.

Dans les critiques alléchantes de ce restaurant il était précisé de réserver. Or nous y arrivâmes sans réserver, et on nous accepta.

Le cadre était magnifique, une mignonne terrasse  et superbement ombragée, certes minuscule, c’est là que l’on nous installa. Peu de tables étaient occupées.

Par contre, il y avait une grande salle totalement vide.

A mon avis, la réservation était purement à des fins publicitaires.

Le plus surprenant c’était qu’il y avait une carte plus que restreinte car réduite à sa plus simple expression. D’un autre côté, c’est plutôt bon signe, on est sûr que les produits sont frais et la cuisine faite maison, comme il était indiqué sur la pancarte à l’entrée du restaurant.

En apéritif, je pris une bière locale excellente. Cela augurait bien.

En entrée je pris six huitres du bassin d’Arcachon (Andernos) excellentes, servies très fraîches, laiteuse (j’aime, aussi les huitres comme cela) et il faut savoir que l’on est dans un mois sans R. Au moins ce ne sont pas des huitres triploïdes, huitres génétiquement modifiées, qui ne sont pas laiteuses quelque soit la saison.

Mais c’est ensuite que tout se gâta.

En plat principal : anneaux de seiches persillade. Une catastrophe. D’abord, pas d’odeur de persillade. Surprenant. Ensuite ce que l’on peut qualifier de persillade était presque caramélisé (cela ôte tout goût d’ail) et en plus je cherchais le persil. Cette « persillade » avait, dans sa composition, des échalotes (nouvelle cuisine avec persillade revisitée ?).

En accompagnement, sur la carte devaient être servies des pommes de terre au four.

La patronne précisa, cependant, qu’elle nous servirait une salade de pomme de terre, donc des pommes de terre bouillies en vinaigrette.

L’accompagnement était horrible. A la place de la vinaigrette, les pommes de terre étaient recouvertes d’une sauce infecte.

Je ne pris pas de dessert.

Cependant, ma femme pris une coupe de glaces. Celle-ci était purement succulente.

Cruelle déception.

Pour moi, ce qui est dans l’assiette est beaucoup plus important que le cadre.

Ce restaurant a, à mon avis, du soucis à se faire.

En tout cas, je n'y retournerais pas.

29/07/2016

La thyroïde le Psychiatre et le Docteur Sangsue

 

J’ai, dans ma clientèle, un patient Bipolaire Type I.

Bon, je sais, cela ne vous dit peut-être rien comme maladie, mais cela n’a aucune importance pour la suite de mon article.

Le traitement royal, il y a encore peu de temps, était le LITIUM. Maintenant, il y a d’autres alternatives vu les effets néfastes de ce médicament qui révolutionna, en son temps, le traitement des malades Bipolaires.

On fut obligé, chez ce patient d’arrêter le LITIUM à cause d’un début d’insuffisance rénale. Un des premiers effets secondaires importants de ce produit.

Chez ce patient, le LITHIUM déclencha, aussi, un Psoriasis très sévère sur tout le corps.

Mais, le LITIUM lui flingua la thyroïde, lui créant une Insuffisance Thyroïdienne.

Vous me direz, cela se soigne très bien en administrant de l’hormone thyroïdienne.

Dernièrement, il décompensa le dosage de sa TSH. Dans ce cas, cela voulait dire qu’il lui manquait de l’hormone thyroïdienne.

Incidemment, pour une autre raison, son Psychiatre me téléphone.

Je lui fis part de ma découverte.

Et lui de me dire : « cela pourrait peut-être expliquer son comportement ».

Eh bien non, car avant qu’il y ait la moindre manifestation cliniquement visible, il faudrait qu’il y ait une modification très importante et durable.

Chacun son métier… et les vaches seront bien gardées.