La piscine

 

Zut, encore un coup de colère ; décidément, le sort (le mauvais) me poursuit !

Non, dans cet article, il n’est pas question du film « La piscine » de Jacques Deray, sorti en 1969, avec Alain Delon et Romy Schneider.

Non, dans cet article, j’aborde un sujet sur l’écologie et il fait suite à 4 de mes articles[1][2][3][4] cités en références.

Dans la Grande Ville où j’habite,

Dans la Grande Ville où j’habite et dont le maire est écolo : Parti E E L V (Europe Écologie-Les Verts),

Dans la ville où j’habite,

Et dans le quartier où j’habite, très prés du Centre Ville,

Dans la rue ou j’habite,

Un panneau vient de surgir,

Le panneau d’un permis de construire,

Un permis de construire pour une…

Piscine.

Je vous laisse seul juge.

Encore une artificialisation des sols, certes minime, mais une artificialisation du sol quand même.

Mais aussi, et surtout, il faut savoir que : « Une piscine augmente environ de 10 à 15% la consommation d'eau annuelle d'une famille de quatre personnes »[5].

Les piscines, au même type que les SUV, sont des non sens écologiques[6].

Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, réunissant les préfets coordinateurs de bassin pour évoquer la sécheresse hivernale inédite en France, les a appelé à prendre des arrêtés de restriction d’eau « dès maintenant » pour anticiper d’éventuelles situations de crise pendant l’été [6].

Comment Le Maire Écologiste d’une grande ville peut donne un permis de construire pour une piscine ?

Les voies du Seigneur sont impénétrables[7].

Bon, je vous vois venir…

Et la minute culturelle ?

Eh oui, « Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot ».

Allez, puis que vous insistez, une présentation de ce film : « La piscine ».

Jean-Paul (Alain DELON) et Marianne (Romy SCHNEIDER) vivent heureux dans une villa avec piscine au dessus de Saint-Tropez. Harry (Maurice RONET), play-boy vieillissant passe avec sa fille Pénélope (Jane BIRKIN) de 18 ans …

Une présentation de ce film en vidéo :

 

P. S : Les heureux propriétaires de cette piscine sont, aussi, les heureux possesseurs d’une VOLVO XC90 « Le luxe Scandinave », un SUV, signe extérieur de richesse qui est, lui aussi, loin d’être écologique[7].

Références :

 - [1] 21/02/2023 : « Une station de ski qui n’est pas en manque de neige: Arcachon »

 - [2] 18/02/2023 : « De l’impact du réchauffement climatique sur les stations de loisir : stations de sport d’hiver et stations balnéaires »

 - [3] 11/01/2023 : « Ma bonne dame, il n’y a plus de saison ! »

 - [4] 07/09/2022 : « Stress hydrique »

 - [5]  « Piscines privées : la nage à contre-courant du réchauffement climatique »

 - [6] « SUV : à contresens de l’histoire »

 - [6] « Sécheresse : Les préfets doivent prendre des arrêtés de restriction d’eau « dès maintenant », selon Christophe Béchu »

 - [7]  « Les voies de dieu sont impénétrables »

Cette fois, je lave mon linge sale

 

Ces derniers temps…

Je suis à cran.

J’en ai gros sur la patate.

Cette fois, la coupe est pleine !

Ça me fout tellement les boules que je vais vous livrer un article exceptionnellement long* !

Pour me soulager, j’ai décidé de laver mon linge sale, de régler mes comptes avec l’incompétence, les mensonges et, pire, la malhonnêteté.

Attention, assoyez-vous bien, ça va décoiffer !

1°) Le plafond

Pour commencer,, une histoire de chasse, une très vieille histoire de chasse.

A la suite d’un dégât des eaux un dimanche pluvieux, suite à une canalisation bouchée, j’appelle, en urgence, une entreprise de dépannage qui déboucha cette canalisation contre la modeste somme de 1000 €.

Mais comme je me retrouvais avec un plafond, en plâtre totalement inondé, l’homme de cet entreprise me proposa de faire tomber le plafond plâtré et de le remplacer par un plafond en placo cette homme me fis, illico, un devis.

Après renseignement, sur mon pote Gogol, je découvris qu’il suffisait... d’attendre que le plâtre sèche et de nettoyer l’éventuelle apparition de moisissures.

Comment peut-on être aussi malhonnête, si, par appât du gain.

2°) l’avocat

Dans mon article du 05/06/2014 : «COMPOBAIE - Quand faire construire une maison devient un véritable cauchemar - Chapitre V», je narre mes déboires lors de la construction d’une maison secondaire ; un placement, en vue de location, pour arrondir la pension de retraite qui, il faut le dire, n’est pas très reluisante pour les médecins.

Dans cet article, on découvre comment s’est révélée une cloison qui penche.

« Quelques » autres défauts sont signalés dans d’autres de mes articles précédents :

23/05/2014 : « Quand faire construire une maison devient un véritable un véritable cauchemar - Chapitre I - Les D.T.U. (Document technique unifié) ».

24/05/2014 : « Quand faire construire une maison devient un véritable un véritable cauchemar - Chapitre II - Le début de perte de confiance : la terrasse ».

27/05/2014 : « La salle de bain, la baignoire - Quand faire construire une maison devient un véritable un véritable cauchemar - Chapitre III ».

01/06/2014 : « Une tornade s'abat sur la maison, défaut d'implantation, il faut redéposer un permis de construire - Quand faire construire une maison devient un véritable cauchemar - Chapitre IV ».

Or, donc, à la réception des travaux nous fîmes venir un expert pour faire établir les multiples réserves lors de la construction.

Lors du procès, l’avocat ne trouva, rien de mieux de ne pas convoquer l’expert lors du jugement : une faute qui ne peut être fait que par un avocat débutant.

Résultat : perte du procès et obligation de se porter en appel, avec tous les frais que cela comporte.

Pour ce qui est de l’appel, l’avocat refila la patate chaude en donnant l’adresse d’un de ses confrères et ne réclama pas la fin de ses honoraires. Se serait-il rendu compte de sa « bévue » ?

3°) L’orthodontiste

Dans mon article du 02/06/2021 : « L’orthodontiste », je narre comment une orthodontiste, prof à la fac de stomatologie (un comble !), pour fixer les arcs dentaires, bagua, par « mégarde » les molaires de… lait !

C’est une consultation au CHU, dans le service de chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie, qui révéla la « bévue ».

Heureusement, le changement d’orthodontiste et l’ablation des deux arcs dentaire et la suppression du bagage « malencontreux » nous permis de retomber sur nos pieds, si ce n’est que cela nous bouffa un trimestre de soins. Résulta, à la fin des soins restera à notre charge un trimestre non remboursé.

4°) l’avocate

Dans la résidence où j’exerçais mon activité de petit généraliste de quartier, je n’étais pas en odeur de sainteté avec les autre copropriétaires, enfin… certains, les plus vieux comme par hasard, comme si cela les occupaient et donnait ainsi sens à leur vie.

Pour vous donner une idée de l’ambiance, quelques articles d’antan, issus de mon blog :

 - 31/01/2017 : « Le papier hygiénique du Docteur Sangsue ».

 - 04/01/2017 « Le jeune coq ».

 - 03/05/2016 : « Le Docteur Sangsue victime de la violation du principe de l'égalité devant la loi ».

 - 30/09/2015 : « Le cèdre ».

 - 23/01/2015 : « Petite mesquinerie, grand avantage ».

Je me retrouvais donc en procès contre le syndic de la copropriété dirigé par le conseil syndical où siégeaient quelques uns de mes pires ennemis.

Cette avocate perdit en première instance, rebelote pour l’appel, où là elle révéla son incompétence, d’abord en perdant son procès, mais surtout, en ne nous ayant pas donné de nouvelles d’icelui.

Un beau jour, un huissier, sonne à la porte et m’apprend qu’on a perdu et qu’il va falloir payer avant telle date.

5°) L’huissier

Une semaine après la visite de l’huissier dont je pale précédemment, je reçois une lettre, d’icelui avec injonction de payer sans quoi, il se présente à mon domicile pour saisir mes biens et si je ne lui ouvre pas, il entrera avec un serrurier.

Menteur !

Tu essaye de me faire peur !

Le hic c’est qu’un huissier ne peut saisir sans une ordonnance du juge d’exécution.

Et, de plus, il ne peut rentrer, avec un serrurier, qu’avec un OPJ (Officier de Police Judiciaire).

6°) L’ordinateur

Installation de Windows 10 impossible à cause d’une carte mère dépassée (Double clic gauche pour agrandir)

Et, pour finir...

Dans mon article du 27/08/2021 : « Mon nouveau Joujou ! », je narre, avec une certaine naïveté, ma joie d’un nouvel Ordi monté par un… ex (non je ne suis pas Homo), un ex… Confrère.

Malheureusement, je me retrouve avec un Ordi qui ne passe pas Windows 10… vu la vieille carte mère.

Je découvris, rapidement la raison de ce montage.

L’« assembleur » de cet Ordi « dépassé », n’était qu’un prétexte à ce que j’achète un écran : « Un moniteur iiyama ProLite B2481HS de 24 pouces avec un pied réglable avec fonction Pivot, pouvant être utilisé en format "paysage" ou "portrait". Il dispose d’une triple entrées VGA/DVI et HDMI » qui lui restait sur les bras. Ecran qui se révéla, de plus, porteur d’un défaut, une tache sur la partie droite de la dalle.

En résumé, un ordi inapte à Windows 10, contre un moniteur «taché».

Je n’aurais jamais pu faire ce « genre de chose » (ma bonne éducation religieuse m’aurait filé une de ces honte) et surtout pas à…

Un confrère !

Personnellement, je n'oserai plus me regarder dans une glace.

Et, maintenant, la petite minute culturelle (comme je le dis souvent: «un peu de culture ne nuit pas, ça évite de mourir idiot»).

Un montage vidéo avec la musique du film « Gunfight at the O.K. Corral » , en Français, « Règlement de compte à O.K. Corral », un vieux western américain de John Sturges sorti en 1957, inspiré des faits réels de la fusillade d'O.K. Corral :

Gunfight at O.K. Corral (Règlement de compte à OK Corral)

Une vidéo qui raconte la fusillade d'O.K. Corral. Désolé, elle est en espagnol : faites jouer les sous titres de YouTube.

 

*Cet article m’a pris un temps fou (5 pages Word) ! Rédigé en trois fois avec une pause entre chaque séance d’environ une à deux heures, chaque fois (allez, environ 4 à 5 heures !). Ceci-dit, sans compter, la recherche des illustrations, de la vidéo, les multiples corrections et la mise en ligne sur mon Blog grâce à l’éditeur HTML de mon hébergeur Hautefort (mine de rien, le fait de créer tout ces liens, ça prend du temps).

Tant qu’à faire quelque chose, autant le faire bien.

Mais je me sens tellement mieux !

Comme après une confession à « Monsieur le Curé ».

Ell' s'était fait couper les Cheveux

Le carré garçonne de Louise Brooks

La coupe pixie de Mia Farrow

Pour clôturer, définitivement, mes articles sur la mode des années 20 :

 - 12/03/2023 : « Elle a perdu son pantalon - chanson à thème »,

Et

 - 14/03/2023 : « La chanson « Elle a perdu son pantalon » et ses propos à connotation phallocrate ».

Voici un petit article musico-culturel, qui illustre, une fois de plus, s’il en était besoin, mon aphorisme préféré « Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot ».

Cette chanson de 1924 : « Elle s'était fait couper les cheveux »,
Paroles de Vincent Telly et musique de René Mercier, illustre, à la perfection la coupe à la garçonne dont je parle dans mon article du 06/05/2021 : « Le carré de Louise Brooks : la coiffure culte des années 20 ».

Il existe deux types de coupe féminine avec les cheveux courts : La coupe à la garçonne et la coupe pixie.

La coupe à la garçonne est devenue à la mode, en Europe et en Amérique , au cours des années 20.

La coupe pixie est une coupe de cheveux féminine, courte à l'arrière avec des mèches devant, un type de coupe à la garçonne qui apparaît pendant les années 60.

Comme quoi, la mode est un éternel recommencement et accompagne, toujours, les révolutions sociétales : en l’occurrence, la libération de la femme.

Et maintenant, entrons dans le vif du sujet, comme je vois que vous piaffez d'impatience, la chanson :

Ell' s'était fait couper les Cheveux (… pour suivre la mode, commode…) :

1924 - Alexandre Dréan - Ell' s'était fait couper les cheveux

Cette chanson a été reprise, dans les années 60, certainement en l'honneur du renouveau de la coupe courte, dans la coupe pixie, par Aimable (l’accordéoniste), Zappy Max (le chanteur et acteur dans le rôle du coiffeur).

D'ailleurs, au début de la seconde vidéo, on y voit une ébauche de charleston (pour nous remettre dans les années 20).

On notera, au passage, dans cette vidéo, réalisée de façon humoristique, une autre mode vestimentaire : la minijupe des années soixante, révélant les genoux et préfigurant mai 68 (une autre date, importante, de la libération de la femme).

En outre, dans la vidéo suivante, on remarquera le jeux des yeux tout grand ouvert qui n'est pas sans rappeler celui des films muets des années 1910.

Ell' s'était fait couper les Cheveux (… parce que c'est la mode, commode…) :

1962 - Aimable - Zappy Max – Claude Lalouch - Ell' s'était Fait couper les cheveux

 

Références :

 - Ell' s'était fait couper les Cheveux

 - Aimable et Zappy Max

 - Coupe à la garçonne

 - Coupe pixie

 - De la garçonne à la coupe pixie : 100 ans de cheveux courts

 - Le carré de Louise Brooks : la coiffure culte des années 20

 - Minijupe

La chanson « Elle a perdu son pantalon » et ses paroles à connotation phallocrate

1911 - États Unis - siège d’une association américaine contre le vote des femmes[1]

 

Dans mon article précédant : « Elle a perdu son pantalon - chanson à thème », je m’aperçois, en écoutant et relisant ses paroles, que celles-ci peuvent avoir une connotation phallocrate[2].

En effet, cette chanson a été écrite en 1928. Or, dans les années 20, on était en pleine émancipation des femmes.

Ayant subi des années durant le joug du corset et autres formes de tortures vestimentaires, ayant dû respecter tout ce que la morale lui imposait, et surtout tout ce qu'elle lui interdisait, la femme des années 1920 a soif de liberté et d'émancipation. C’est l’avènement de la garçonne.

La garçonne, avec sa silhouette androgyne et ses cheveux courts, est le symbole d'une émancipation controversée, elle cristallise les tensions d'une société ébranlée par la guerre, partagée entre fièvre de liberté et retour à l'ordre moral.

Déjà, dans mon article du 06/05/2021 : « Le carré de Louise Brooks : la coiffure culte des années 20 », j’évoque ce sujet. Je me cite (aïe, j’ai les chevilles qui enflent) :

« Au-delà d'un style propre aux années 1920, le phénomène garçonne, né de l'émancipation des femmes et d'une revendication pour l'égalité des sexes, reflète une mutation culturelle dans la représentation du genre féminin qui préfigure la femme contemporaine ».

Le désir d’émancipation des femmes a provoqué de nombreuses réactions de rejet de la part de la gent masculine.

« Séduire et être mère, c’est pour cela qu’est faite la femme » : cette déclaration du sénateur Alexandre Bérard, en 1919, reflète l’opinion de l’immense majorité des hommes au début du siècle, en particulier des hommes politiques.

On peut concevoir, dans ce contexte, la symbolique phallocrate de cette chanson « Elle a perdu son pantalon ».

Le XXe siècle a vu la condition de la femme changer radicalement dans les pays développés. Ce document d'archives retrace les étapes de cette révolution.

L’émancipation des femmes et les changements de la famille - Institut National d’Études Démographique[3] (INED)

 

Nota Bene :

[1] Vote accordé en 1920, mais certains États américains l’avaient accordé dès la fin du 19e siècle.

[2] Un phallocrate (du grec phallos, phallus, et cratos, pouvoir) est un partisan de la domination de l’homme sur la femme. Il pense que les hommes doivent avoir plus de pouvoir que les femmes dans la société.

[3] L'Institut national d'études démographiques (Ined) est un établissement public français spécialisé dans les recherches en démographie et les études de population en général. 

Références :

 - Garçonne (mode)

- Les garçonnes des années 1920, des figures subversives et résolument modernes

- L’émancipation des femmes

 - Les principales dates de l’émancipation des femmes

- Mot du jour : phallocrate

 - Le carré de Louise Brooks : la coiffure culte des années 20

Elle a perdu son pantalon - chanson à thème

 

Un petit moment de détente après tout l’étalage de culture de mon précédant article : « Tang, la boisson lyophilisée commercialisée grâce à la NASA ».

Une chanson éminemment culturelle.

Fred Gouin - Elle a perdu son pantalon (1928)

Les paroles de cette chanson coquine, de haute volée culturelle, sont dues à Antonin Bossy, composition Eugène Paoli et chanté, à l'origine, par Perchicot.

Cela vous permettra de mieux suivre la chanson.

Ou mieux... En karaoké.

Elle a vingt et un printemps
La bouche en cœur, toutes ses dents
Zézette !
Zézette !
C’est l’nom d’la belle enfant
Nous dansions, le cœur troublé,
Un charleston endiablé
Zézette !
Inquiète
Soudain s’mit à crier
Son pantalon si coquet
Venait d’glisser sur l’parquet
Zézette !
C’est bête
Ne put jamais l’retrouver
Jugez si dans la salle
C’fut un rire général
Pendant qu’l'orchestre jouait
Tout le monde lui chantait :

Elle a perdu son pantalon
Tout en dansant le charleston
Vraiment, pour la pauvre enfant, c'est une sale affaire
Car c'est un souvenir qui lui vient d’sa grand-mère
Elle a perdu son pantalon
Tout en dansant le charleston
Celui qui le trouvera
Et le lui rapportera
L'embrassera à l'œil sans r’tard
Ou bien autre part
L’veinard !

En maudissant son malheur
Et le désespoir au cœur
Zézette !
Seulette
Quitta l’bal toute en pleurs
Mais tandis qu'elle fuyait
À travers sa robe rayée
Légère
Trop claire
Pensez ce que l'on voyait !
Elle vint au commissariat
Pour y exposer son cas
Rieuse
Moqueuse
La foule l'accompagna
Les curieux s'amassaient
Demandant : Qu'est-ce que c'est ?
Alors un brave agent
Reprit, l'air indulgent :

Elle a perdu son pantalon
Tout en dansant le charleston
Vraiment, pour la pauvre enfant, c'est une sale affaire
Car c'est un souvenir qui lui vient d’sa grand-mère
Elle a perdu son pantalon
Tout en dansant le charleston
Celui qui le trouvera
Et le lui rapportera
L'embrassera à l'œil sans r’tard
Ou bien autre part
L’veinard !

Comme ce refrain réussit
À chasser tous les soucis
La terre
Entière
Fredonne cette scie
Tenez, même mon perroquet
À son tour s'en est toqué
Comique
Typique
Il en perd son caquet !
L'autre jour d’vant mon couloir
Une belle aux grands yeux noirs
Brunette
Coquette
Est tombée sur l’trottoir
En la voyant par terre
Avec les jambes en l'air
Jacquot devant c’tableau
Lui chante tout aussitôt :

Elle a perdu son pantalon
Tout en dansant le charleston
Vraiment, pour la pauvre enfant, c'est une sale affaire
Car c'est un souvenir qui lui vient d’sa grand-mère
Elle a perdu son pantalon
Tout en dansant le charleston
Celui qui le trouvera
Et le lui rapportera
L'embrassera à l'œil sans r’tard
Ou bien autre part
L’veinard !

Mon regard observateur
Voit pas mal de spectateurs
Sceptiques
Qui tiquent
Et qui pensent, railleurs :
Ce qu'il nous a chantonné
Il a dû l’voir au ciné !
J’proteste
Et preste,
Je vais vous le prouver
Le pantalon envolé
Ben, c'est moi qui l'ai trouvé
J'atteste
Du reste
De Zézette, voyez
Les initiales brodées
Vont vous persuader
Alors, d'une même voix
Chantez tous avec moi :

Elle a perdu son pantalon
Tout en dansant le charleston
Tout à l'heure, à la sortie, v’nez m'attendre en foule
Nous irons le reporter à la jolie poule
Elle a perdu son pantalon
Tout en dansant le charleston
Tous, nous vous présenterons
Et, c'est promis, nous touch’rons
Sa p'tite… gratification
L’cœur plein de passion
V’nez donc !

 

 

Nota Bene :

 - Pour la petite histoire, André Perchicot était un coureur cycliste, devenu par la suite chanteur.

 - Pour les plus curieux, le one-step est une danse de salon en couple fermé, apparue aux États-Unis dans les années 1910. Le one-step était très en vogue en France entre 1925 et 1930.

Références :

 - Paroles de la chanson Elle a perdu son pantalon par Perchicot

 - André Perchicot

 - One step

 - Danse de salon

- Antonin Bossy

Tang, la boisson lyophilisée commercialisée grâce à la NASA

 

Et maintenant, une petite page de publicité.

D’abord, replongeons-nous en 1981.

En cette année les évènements les plus marquants furent :

 • 23 février : échec d’une tentative de coup d’État militaire en Espagne.
 • 10 mai : élection de François Mitterrand, président de la République française.
 • 6 octobre : assassinat du président égyptien Anouar el-Sadate.
 • 13 décembre : état de siège en Pologne.

Mais c’est, aussi, en cette année 1981, qu’apparut cette boisson reconstituée : Tang.

Tang est une boisson sucrée lyophilisée, au goût de fruit, et non gazeuse, originaire des États-Unis.

Et, maintenant, la petite note culturelle (un peu de culture ne nuit pas, ça évite de mourir idiot).

Le produit était, initialement, dédié au petit déjeuner mais les ventes stagnèrent jusqu'à ce que la NASA l'utilise dans le programme de ses vols spatiaux habités Gemini en 1965 : il s'agissait de donner meilleur goût à l'eau recyclée par le système de survie de la capsule et destinée à être bue par les astronautes.

Cette utilisation lui fit une énorme publicité.

En France, la boisson Tang n'y est plus vendue depuis le début des années 1990.

Pub TANG – 1981

 

Référence : 

 - Tang

Urbex

Sanatorium d'Aincourt

Cet article fait suite au précédant : « L'histoire, en vidéo, de Centralia, la ville fantôme qui brûle toujours depuis 1962 ».

A propos des sites abandonnés, mes divagations YouToubiennes m’ont amenées sur ce mot : Urbex.

Que veux dire ce mot mystérieux ?

L’URBEX est un acronyme anglophone créé par la contraction de « urban » et « exploration ».

L’exploration urbaine est une pratique consistant à visiter des lieux construits et abandonnés par l'homme, l’explorateur urbain étant communément désigné par le néologisme urbexeur.

L'historien Nicolas Offenstadt définit l'exploration urbaine comme une « visite sans autorisation et le plus souvent sans but lucratif de lieux délaissés ou abandonnés ». Elle possède ses propres principes et, pour certains, un véritable code de conduite visant à préserver les lieux et les protéger au maximum, notamment en dissimulant les adresses des « spots », surnom donné aux lieux abandonnés, afin d'éviter d'y attirer des casseurs ou des voleurs.

Les bâtiments privilégiés sont la plupart du temps désaffectés : usines, prisons, carrières souterraines, métros, hôpitaux, toits, voies ferrées abandonnées hôtels…

Une question parlementaire a été posée en 2019 sur le sujet, en précisant que « au-delà du seul enjeu pénal, la pratique de « l'urbex » pose une réelle question de sécurité physique des personnes s'y adonnant puisque se rendre sur un lieu désaffecté conduit souvent à un certain nombre de risques (effondrement d'escaliers, de murs, de toits ; présence d'éléments chimiques dangereux ; inondations souterraines ; chute de personnes depuis un toit ; blessures liées à des objets coupants sur le chemin ; etc.).

Cette pratique peut être d'autant plus dangereuse que les personnes pratiquant « l'urbex » comptent parmi elles de plus en plus d'adolescents, voire d'enfants, à la suite de la médiatisation récente de vidéos sensationnalistes « d'urbex » sur la plateforme YouTube.

Un exemple : la plus grande base militaire abandonnée de France, l’ancien Centre de Formation Maritime (CFM) d’Hourtin.

Une vidéo, réalisée il y a un an, par Urbex Connection.

Nostalgie, nostalgie…

 

Références :

 - Exploration urbaine

 - L’URBEX, quels sont les risques ?

 - Urbex Connetion

 - France : lieux abandonnés à explorer - Guide Urbex

 - Urbex : les lieux abandonnés les plus fascinants de France

L'histoire, en vidéo, de Centralia, la ville fantôme qui brûle toujours depuis 1962

              Centralia Avant                           Centralia  Après

Dans la série « mes articles en vidéo », aujourd’hui, la ville fantôme de Centralia aux États Unis, dans l’état de Pennsylvanie. La mine de charbon souterraine s'étendant sous la ville brûle depuis 1962, depuis 61 ans, et ne s'éteint pas.

Centralia devenant, ainsi, une ville fantôme.

Cet article fait suite au précédant : « Le lignite : Six mois après les incendies, le feu brûle toujours, à Hostens, en Gironde ».

Et, maintenant, la vidéo.

Pour ceux que cela intéresse vraiment, un documentaire de… 1 h 10 mn.

Assoyez-vous confortablement, au fond votre fauteuil, un bon verre à la main ; pour moi, ce fut un Bordeaux blanc sec bien frais : Château Reynon 2018.

Allez, c’est parti !

 

A lire : « Centralia ou l'histoire d'un feu qui ne s'éteint jamais »

Le lignite : Six mois après les incendies, le feu brûle toujours, à Hostens, en Gironde

 

Un article court, en quatre points, concernant le feu d’Hostens qui brule, toujours six mois après son début.

1°) Le Lignite :

Le lignite est une roche sédimentaire composée de restes fossiles de plantes (vient de lignine). C'est une roche intermédiaire entre la tourbe et la houille.

Avec la houille, les charbons bitumeux et sous-bitumeux, le lignite (appelé aussi houille brune) désigne une des grandes catégories de charbon. Avec la tourbe, ces combustibles solides sont des sédiments fossiles organiques, résultat de la transformation de résidus végétaux enfouis dans le sol.

2°) Les différences entre Tourbe, Lignite, Houille et Anthracite :

Le charbon est une énergie fossile que l'on retrouve sous différentes formes. Selon la teneur en carbone, on parle de tourbe (50 à 55 % de carbone), de lignite (55 à 75 % de carbone), de houille (75 à 90 % de carbone) ou d'anthracite (> 90 % de carbone).

3°) Le site industriel d’Hostens :

Vue du ciel de l'ancienne centrale électrique de lignite d'Hostens

A Hostens, autrefois, il y avait un site industriel. Les lacs de maintenant, sont en réalité, d'anciennes excavations à ciel ouvert de lignite, qui alimentaient la centrale électrique de la ville. Active à partir de 1932, «la centrale d'Hostens fournissait 2% des besoins nationaux en électricité» dans les années 1950, Avec l'épuisement du gisement, l'exploitation finit par être démontée et son déclassement intervient en 1964

4°) Sept mois après l’incendie, le feu couve toujours :

En plein hiver, un feu couve toujours, sur plusieurs centaines de mètres, autour du lac de Bousquey à Hostens (Gironde). Un prolongement direct de l’incendie de Landiras de l’été 2022.

Ce qui se passe à Hostens semble complètement inédit. Dans la littérature, c'est le charbon qui brûle aussi longtemps, pas le lignite.

Aux États-Unis, la localité de Centralia est devenue une ville fantôme, car, depuis 1962, un incendie dans une mine de charbon continue de se propager.

À Hostens, cette combustion d'énergie fossile attise donc les curiosités. 

Cette vidéo date de… Janvier 2023. 7 mois après l'incendie, le feu couve toujours !

Six mois après les incendies, le feu brûle toujours en Gironde

Références :

 - Lignite

- Lignite

 - Le charbon : houille, lignite, tourbe

- Gironde : depuis les incendies de cet été, le sol brûle toujours à Hostens

 - Centralia

 - 21/07/2022 : A propos des incendies de Landiras et de La Teste de Buch de 2022

 - 22/07/2022 : La forêt Usagère de La Teste de Buch, une forêt « écologique » non entretenue et la colère du maire de La Teste de Buch