21/01/2013
Le guérisseur
Dans Grandville, il ya des voyants, cela est assez courant.
Dans Grand ville, il y a, aussi, des guérisseurs, cela et moins fréquent. Il y a des guérisseurs blancs et des guérisseurs de couleur, du type "Docteur Mamadou qui guéri l'impuissance et fait venir ou revenir l'être cher".
Dans Grandville, les voyants sont nettement plus nombreux que les guérisseurs.
Un guérisseur (un blanc, en l'espèce), fit, il y a quelques temps de cela une erreur monumentale.
Une nounou de 63 ans, agrée par la DDASS, une femme bien, responsable, s'occupant très bien des enfants qui lui étaient confiés, avait un seul défaut, elle consultait un guérisseur, assez régulièrement pour des petits soucis de la vie quotidienne que n'écoutent pas les médecins.
Ce guérisseur exerçait sa profession dans la banlieue de Grandville.
Depuis... pas mal de temps, elle consultait ce guérisseur, pour un écoulement du mamelon à un sein. A chaque consultation, outre l'argent qu'il lui prenait, il lui répétait que, avec ses soins, cet écoulement allait se tarir.
Au bout... D'UN AN ! Elle consulta un médecin qui l'adressa, illico, au centre anti cancéreux de Grandville.
Il s'agissait bien d'un cancer du sein NON TRAITE DEPUIS... UN AN !
Source : http://patricklarme.com/blog/wp-content/uploads/2012/02/G...
20:02 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (7)
18/01/2013
L'Ostéopathe
Radiographie du rachis dans son entier
Cette histoire est véridique, elle m'est arrivée, à consulte, hier soir.
Une jeune patiente de 25 ans, que j'avais vu pour un Accident de la voie Publique (AVP) et qui avait été bilantée correctement au Urgences de l'Hôpital de Grandville, avec notamment des radios du rachis lombaire comprenant le bassin, radios normales, bien entendu.
Cela faisait une semaine que l'accident s'était produit. Elle a, alors consulté un autre médecin qui devant l'amélioration lente des douleurs lui avait prescrit de la Kiné.
Une de ses copines lui a alors parlé de l'efficacité miraculeuse de l'Ostéopathie.
Cela tombait bien, le kiné choisi était Ostéopathe.
Il lui sort, après quelques manipulations et quelques craquements impressionnants, qu'elle avait :
- Un tassement vertébral
- Un déplacement du bassin, et
- Une légère atteinte d'une côte.
Cela tombait bien, la jeune patient, plutôt inquiète, on le serait à moins, avait amenée ses radios.
Je repris point par point les "diagnostics" de mon brillant "con" "frère" et expliquait soigneusement les choses.
- Sur la radio point de tassement vertébral
- Sur la radio, point de déplacement du bassin
- A l'examen clinique respiration forcée, toux et pression de la cage thoracique dans les quatre côtés
Naturellement il n'avait pas regardé lées radios (ne sachant pas les interprétées) et n' avais pas fait, médicalement, un examen costal (n'étant pas médecin).
Tout cela pour la modique somme de 80 €.
Au fait, cela ne s'apparenterait-il pas de l'exercice illégal de la médecine ?
Je t'en foutrais moi du tassement vertébral, une vertèbre, c'est costaud entourée de muscle (comme la côte de porc) sans compter des ligaments pour renforcer le tout : NON, ON NE PEUT PAS SE DEPLACER UNE VERTEBRE LOMBAIRE !
Par contre, on peut se tasser une vertébre lombaire lors d'un saut en parachute un peu "hard".
Et pour cloturer le tout !
15:36 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Magie, Médecine, Mots, Photographie, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Sport, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (36)
15/01/2013
Le Poulet
Ames sensibles s'abstenir, sautez la première ligne.
J'ai connu le temps ou le poulet n'était pas vidé. Même celui où on le tuait vider de son sang pour faire la sanquette, le plumer et le vider.
J'ai, donc, connu le temps ou l'on se vidait le poulet soi même. Je l'ai fait, personnellement, et sans dégoût.
Quand j'étais bambins Je pouvais jouer avec les tendons des pattes qui se recroquevillaient, puis, plus tard, je les passait au feu, dieu que cela sentait bon, tout cela pour les mettre dans une soupe, les pattes ainsi préparées étaient un pur régal.
En vidant le poulet on récupérait le foie la rate le gésier et... le cœur. Le plus difficile consistait en ne pas crever la vésicule biliaire qui adhérait bien au foie.
La récompense : manger le foie le rate le gésier et le cœur, revenus à la poêle.
De nos jours, le poulet vidé et effilé n'a plus de rate de foie de gésier, exit le cœur, aussi.
Un de mes derniers plaisir était de manger les poumons. Dans mon dernier poulet, ils avaient réussi a aspirer les poumons. Tout cela pour faire des croquettes.
Il ne me reste plus, quand je cure la carcasse, un de mes plaisirs favoris, que les reins, mais pour combien de temps encore...
Par contre, ils laissent, toujours, un morceau de graisse, ce qui rajoute du poids.
Qu'elle époque épique !*
* "Yolaine de la Bigne, journaliste de presse écrite et de radio depuis plus de vingt ans, se fait connaître avec ses chroniques sur France Info (« Quelle époque épique ! ») de 1988 à 2001, où elle suit les tendances de société."
Source : http://editions.flammarion.com/Peoples_Detail.cfm?ID=1476...
A ce propos, un vidéo pleine d'anecdotes sur la restauration par...
15:27 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Culture, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (23)
12/01/2013
Petite cause grands effets
Une jeune patiente est venue me consulter il y a de cela quelques temps déjà.
Elle était venue à consulte à la suite d’une hospitalisation dans une clinique psy pour état dépressif.
Il faut dire qu’elle était télé opératrice chez un opérateur téléphonique, elle avait beaucoup de pression de la part de son superviseur, comme tout ses coreligionnaires, il faut le dire par ailleurs. Qui plus est, elle abhorrait ce métier.
Elle tint quatre ans, puis fit un burn out salvateur.
Le seul hic c’est qu’elle fut transportée aux urgences psychiatriques de Grandville où l’on la rejeta, au motif qu’elle n’était, « pas assez folle ». Elle fut donc transéatée dans une clinique privée psy.
Elle vint me noir au sortir de ce séjour un peu disproportionné vu sa pathologie somme tout assez légère et qui aurait put, fort bien, être traitée en ambulatoire par un psychiatre de ville, voire un généraliste connaissant, tant soi peut, la psychiatrie.
Elle vit un médecin conseil qui lui remit un papier de longue maladie à remplir, par mes soins, au motif d’état dépressif. Je trouvais cette démarche démesurée, et lui expliquer que, si un jour, elle demandait un prêt, on lui poserait des questions sur son passé médical. Je lui déconseillais de remplir ce type de papier.
Là, le médecin conseil se comporta comme un… enfoiré (excusez moi du mot), il écrivit à la patiente que si ce ne remplissait pas ce formulaire, il lui sucrait ses indemnités journalières.
La main forcée, je remplis le papier.
Lors d’une soirée de FMC (Formation Médicale Continue) fort intéressante, un psychiatre atypique, les meilleurs) dit qu’un bon psychiatre est un médecin qui change le mode de vie de son patient.
Le rêve de cette patiente, était d’être esthéticienne.
La boite de téléphonie lui paya cette formation.
Mais lord ‘un stage en parfumerie, ou elle restait debout toute la journée elle revint me voir pour une gonalgie (douleur au genou) le droit en l’occurrence. Hélas pour elle c’est à ce genou qu’elle avait fait, étant adolescente, une arthrite septique (une infection du genou) et avait "bénéficiée" d’une intervention chirurgicale, l’IRM mit en évidence une atteinte du cartilage.
Je l’adressais à mon rhumatologue préféré qui préconisa, dans son genou, des injections d’acide hyaluronique.
La station debout devenant problématique, il fallait envisager « une reconvention professionnelle »
Décidément, comme le disait Coluche : « Il y a des gens qui sont plus égaux que d’autres ».
10:54 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (18)
07/01/2013
ALOSTIL* VIAGRA* même combat
Quel rapport entre ces deux médicaments me direz vous. Surtout que, si vous connaissez bien le VIAGRA, il y a peu de chance que vous connaissiez l'ALOSTIL*.
Ces deux médicaments ont en commun, entre autre, le fait de ne pas être remboursés par la Sécurité Sociale.
Mais, alors ?
L'ALOSTIL* ou MINOXIDYL en DCI (Dénomination Commune Internationale, ou nom du générique) et un médicament qui a une action, dans 30 % des cas sur L'Alopécie Androgéno Génétique, la chute des cheveux, qui se voit surtout chez l'homme.
Le VIAGRA* ou SILDENAFIL (DCI) est, comme vous le savez en un médicament remarquablement efficace dans les bonnes indications des impuissances (Stress, état des artères péniennes, diabète...). Le VIAGRA est remboursé dans une seule pathologie l'HTAP (Hypertension Artérielle Pulmonaire, pathologie, entre autre déclenchée par l'utilisation du MEDIATOR*).
Bon d'accord, mais après ? Les indications thérapeutiques sont totalement différentes.
L'histoire de la découverte thérapeutique du MINOXIDIL est intéressante. Au départ, il était testé comme anti hypertenseur, son action était très modérée dans l'Hypertension. Mais on lui découvrit un effet secondaire intéressant, une hypertrichose (la pousse des poils). Sa carrière était lancée, il eut dans 30 % des cas une efficacité remarquable sur l'Alopécie Androgéno Génétique.
Quand au VIAGRA*, sa découverte, suivit un parcours identique. Au départ, testé comme anti hypertenseur il avait une efficacité limitée. Mais l'attention des chercheurs fut attirée par le fait que les messieurs testés en redemandés, car leurs performances étaient nettement augmentée. C'est cet effet secondaire qui fit le succès de cette molécule.
Comme quoi, les effets secondaires de certains médicaments font le succès d'un médicament.
Allez, une autre, pour la route.
Dans les années soixante, un des traitements antibiotique très efficace dans le traitement de la Tuberculose, s'appelait le RIMIFON* (IZONIAZIDE en DCI). On découvrit alors un effet secondaire inattendu : Les patients tuberculeux qui avaient une comorbidité dépressive, guérissaient de leur dépression, le premier anti dépresseur était né, abvec la découverte d'une nouvelle classe thérapeutique, les IMAO A.
17:06 Publié dans Anecdote, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
28/12/2012
La crème au beure
Au moment de Noël, outre certains incontournables, comme une belle dinde, l’huitre et ses crépinettes, le foie gras et son verre de Sauternes, un autre incontournable : le dessert, la bûche, LA bûche de Noël.
De nos jours, tout s’allège, comme le porte monnaie. Il faut aller loin pour trouver la bûche traditionnelle. On ne trouve pratiquement que des bûches glacées, ou des bûches déstructurée restructurées « New Kitchen ».
De nos jours, on mange léger. C’est pour cela, que la bûche traditionnelle, la vraie, à la crème au beure, a quasi disparue de l’étal des pâtissiers.
Or c’est, et de loin, celle que je préfère, tant qu’à s’intoxiquer, s’intoxiquer de préférence avec quelque chose qui a du goût.
Le goût (la petite minute éducative du Docteur Sangsue), encore appelé « Palatabilité » est donné grâce à trois éléments le sucré, le salé et le gras. La bûche traditionnelle a cet avantage énorme de regrouper en un seul dessert, outre un peu de sel, en mordançage, beaucoup de sucre et, surtout, beaucoup de gras.
Disons qu’après les huitres avec ses crépinettes et son vinaigre maison à l’échalote, le boudain blanc, le foie gras et son verre de sauternes, le coq au vin arrosé de quelques verres de rouge, la salade et le plateau de fromage, il ne restait guère de place pour la sempiternelle bûche.
C’est ce qui s’appelle avoir les yeux plus gros que le ventre.
Il restait donc, pour moi, une bûche entière.
Ce que j’en fis, alors, fut énorme, j’ai un peu honte.
Le lendemain, je l’attaquais au petit déjeuner, la continuais au déjeuner et la terminais au dîner.
Le seul effet indésirable fût un Reflux Gastro Oesophagien, bien corrigé par un IPP.
La gourmandise est un vilain défaut.
Mais, dieu que c'était bon.
20:20 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Humour, Le mot du jour, Mots, Potins, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
22/12/2012
Coq au vin façon Docteur Sangsue
Voila une recette de Maître Coq ès Sangsue. Une recette un peu atypique, sans mise en marinade
Dans une cocotte minute,
Faites revenir des tranches de ventrèche coupées en morceaux. Une fois dorées, les réserver.
Faites revenir des oignons tranchés. Réserver.
Faites revenir des carottes coupées en tranche. Réserver.
Faites dorer les morceaux de coq.
Remettez le tout dans la cocotte.
Saupoudrer d’un peu de farine (une cuillère à soupe). Mélanger rajouter un demi verre de cognac, et faites flamber.
Verser le vin, rajouter le bouquet garni (thym laurier persil ail écrasé) saler poivrer jeter des grains de poivre et des champignons de Paris emincès.
Couvrir la cocotte minute, sans visser, avec le bitoniau
Faites cuire à l’étouffée pendant deux heures.
Question piège, quel vin en accompagnement ?
Bon réveillon de Noël à tous (et à toutes).
16:22 Publié dans Actualité, Cuisine, Fête, Gastronomie, Loisirs, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
20/12/2012
Une cuisson de foie gras mouvementée, ou comment récupérer un foie en perdition
Comme tous les ans, je prépare des foies gras, rien de plus facile que cela. J'entends par là (façon de parler), la réalisation d'une semi-conserve d'un foie gras mi cuit qui peut se six mois au réfrigérateur. De façon idéale il faudrait faire bson foie gras 1 mois avant de le déguster pour Noël (ou le jour de l'an).
Comment préparer un foie gras :
Prendre un foie gras, cru, extra de 500 g. Sortez le du réfrigérateur pour le mettre dans de l'eau tiède et salée. Le but étant de le rendre "tout mou". Sortez le précautionneusement , déposez-le sur plusieurs feuilles de SOPALIN*. Saler et poivrer, comme un beefsteak, avec du sel et du poivre au moulin. mettre dans un bocal (Le Parfait*) muni de son joint. Enfournez la bête dans le bocal bien propre. Mettre dans une cocotte minute avec un fond d'eau froide, et laisser cuire 12 mn pour un foie gras de 500 g.
La cata :
J'en arrive donc à ma cuisson.
Dans la cocotte il y avait deux bocaux, quand soudain j'entends "clac" ; mauvais signe.
A la fin des 12 mn fatidique, je ne peux que constater qu'un bocal s'est cassé, le fond s'est détaché, le foie gras cuit flottant dans son jus coupé d'eau.
Je fais ni une, ni deux, je le récupère dans une boite en plastique, direction le frigo.
le lendemain, le foie gras était à point.
Ce fut Noël avant Noël? il était parfait, mi cuit, légèrement rosé à la coupe, onctueux, sans amertume prédominante, et... long en bouche.
Une pure merveille.
Le mot de la fin :
Voilà comment on arrive, en cuisine, à retomber sur ses papattes.
Bocal "Le Parfait*"
00:53 Publié dans Anecdote, Bricolage, Cuisine, Fête, Gastronomie, Humour, Loisirs, Potins, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (31)
14/12/2012
L’Hymne national de la Grande Bretagne et sa petite histoire
Instruments chirurgicaux utilisés par Charles-François Félix pour opérer la fistule anale de louis XIV
Pour rester dans l’atmosphère de l’article précédant, et surtout des derniers commentaires, je vous propose un petit divertissement historico-médico-musico-royal.
Le 18 novembre 1686, au matin, Charles-François Félix opère le Roi Soleil de sa fistule anale après s'être fait la main sur des malades des hospices parisiens.
Il doit ré intervenir plusieurs fois au mois de décembre, et jusqu'en janvier 1687, avant que le roi ne commence à se remettre des différentes interventions.
A cette occasion, et pour soutenir la difficile épreuve que traverse le roi, Madame de Brinon, religieuse supérieure et co-fondatrice de l'établissement "la Maison royale de Saint-Louis", située à Saint-Cyr, a écrit un petit motet que le surintendant de la musique Jean-Baptiste Lully a fort obligeamment mis en musique.
En 1714, le compositeur allemand Georg Friedrich Haendel est en voyage à Paris. Tandis qu'il visite la Maison royale de Saint-Louis, il obtient la permission de recopier l'air et les paroles de la chanson qui fut écrite et mise en musique presque 30 ans plutôt.
Haëndel traduit les paroles, et offre l'oeuvre au roi Georges Ier en s'en appropriant la paternité.
Ainsi est né, de la fistule anale du Roi Louis XIV, l'Hymne de la Grande Bretagne : "God save the King".
Sources :
19:14 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire, Histoire de la Médecine, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Mots, Musique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (44)
12/12/2012
La cafetière hantée
Cafetière Krups YY8304FD
10 tasses programmables - Carafe isotherme
Fonction Aroma : café aux arômes prononcés
Ecran LCD - Système anti-gouttes
Arrêt programmable jusqu'à 3 heures
+ le Bitoniau
Quoi de plus agréable, le matin, de se réveiller avec une bonne odeur de café flottant dans la maison.
Quoi de plus agréable, la matin, de se réveiller et d'entrer dans la cuisine avec le café tout prêt.
C'est pour cela que j'ai sélectionné une belle cafetière programmable, une Krups (Cafetière Krups YY8304FD), bonne marque, s'il en est.
Quoi de plus désagréable, le matin, de voir que la cafetière a débordée.
Non, pas régulièrement, mais, comme cela, assez souvent, pas tous les jours. Elle avait de bons jours et de mauvais jours.
Bref, la cafetière était hantée.
Le matin, je rentait toujours avec appréhension dans la cuisine, et avec l'éternelle question : A-t-elle débordée ou n'a-t-elle pas débordée aujord'huii ?
Un jour, excédé, je résolu de regarder son anatomie. En effet, je me dis, ce n'est pas possible qu'une cafetière soit hantée.
Je soulevais le couvercle et regardais avec attention un clapet, un bitoniau, que je connaissais je versais de l'eau sur le couvercle et, EUREKA ! La soluce le clapet, certes servait quand on verait le café, mais, s'il était fermé, il empêchait le café de rentrer dans la cafetière.
Je programmais donc instantanément l'opération de la cafetière : la bitoniectomie, j'enlevais ce foutu clapet, cette Put*** de pièce, un tout petit bout de plastique.
Le lendemain, pas de débordement, le versement du café impec : La pièce était superflue, un peu comme l'appendice.
Quel est le C** d'ingénieur, à la mort moi le, qui a eu l'idée farfelue de foutre ce Put*** de bitoniau.
12:49 Publié dans Anecdote, Bricolage, Comfort, Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Pub, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (17)
09/12/2012
Comment choisir son médecin traitant
Panoramix, Le Druide. BD Astérix - Goscinny et Uderzo
Sachant que, comme dans toute profession, il est parfois difficile de trier le bon grain de l'ivraie, on peut, décemment, se poser la question essentielle : comment choisir son médecin traitant (son généraliste) en ayant le moins de chance possible de se tromper de boutique.
En effet, il ne faut pas se le cacher, certains médecins sont nuls, tant du point de vue des connaissance que, surtout de l'intellect (l'intelligence pure). D'autres, travaillent au charme, pour se constituer une clientèle rondelette, plutôt ronde que lette, d'ailleurs.
J'ai une théorie qui vaut ce qu'elle vaut : le corps humain est une mécanique, certes une mécanique qui pense et qui se reproduit, mais une mécanique quand même, et dont on connait, de façon de plus en plus affinée, le mode de fonctionnement. Ma théorie, qui vaut ce qu'elle vaut, se rapproche et prend modèle sur l’animal-machine de Descartes.
Comme les appareils électroménager, les automobiles, le corps humain tombe en panne, en début de vie et en fin de vie. il est donc inutile de prendre une extension de garantie pour un nourrisson. Mais qu'es ce que je raconte !
La courbe de consommation médicale est intéressante à étudier. Pour les hommes, c'est simple, il y a un pic, somme toute assez bas, en début de vie, puis la courbe augmente lentement et décolle après 50 ans. Pour les femmes c'est un peu plus complexe, c'est normal, car la gent féminine a toujours plus complexe que son homologue masculin. Pour les femmes il y a la même courbe que pour les hommes, hormis le fait qu'il y a une surconsommation médicale entre 20 et 40 ans (période reproductive, avec les accouchements).
Comme il est normal que le patient ne puisse juger ses connaissances techniques (comme un garagiste), à quoi peut-il se raccrocher pour ne pas se tromper dans le choix de son mécanicien auto, non, pardon, de son technicien du corps humain.
Un bon médecin généraliste est un médecin qui écoute, avec attention le patient. En effet, en Médecine Générale, le diagnostic d'une maladie, se fait à 80 % à l'interrogatoire du patient, seulement 10 % à l'examen clinique et 10 % aux examens para clinique (prise de sang, radio, scanner, IRM...).
De préférence, aussi, un bon médecin généraliste devrait avoir de bonnes connaissances en Psychiatrie, ce qui est difficile, de nos jours, car l'enseignement de cette spécialité fait, actuellement cruellement défaut, cala a peut-être changé depuis mes études, il y a de cela quelques années, il est vrai, mais cela m'étonnerait beaucoup.
En un mot comme en cent, personnellement, un bon médecin généraliste est, entre autre, un bon technicien qui pend son temps pour faire son diagnostic, qui connait ses limites et, celles-ci franchies, adresse, sans aucun scrupule, au bon spécialiste (un bon médecin doit avoir un carnet d'adresse bien fourni) Si le médecin généraliste n'est pas trop mauvais, le spécialiste le sera aussi (un bon médecin peut reconnaitre un autre bon médecin sur des critères purement professionnels).
Donc, dans la majorité des cas on peut juger son médecin de cette façon si le médecin généraliste sait bien écouter, c'est que le courant passe. Ceci étant, la majorité de la bobologie à tendance à guérir toute seule, ce qui fait, à mon avis, la réussite des médecines douces, par contre, face aux pathologie sérieuse, ce que j'appelle les vraies maladies, tant physiques que psychiques, on pourra juger le MG sur le fait que, s'il trouve la panne (la maladie), et applique une thérapeutique adaptée, la panne doit être "dépannée", et tout naturellement la symptomatologie dela pathologie doit disparaître, si la maladie est curable.
Ceci peut-être schématique et d'autant plus difficile quand on est face à un médecin qui travaille au charme.
Si un médecin, légalement, à une obligation de moyens, on peut étendre, avec prudence, cette notion, vers une sorte de compromis avec obligation de résultat, tout en cachant que l'erreur est humaine (l'homme n'étant, pas, totalement, une machine).
Voilà, si ce petit article a pu vous aider, j'en serai ravi.
Ah, un dernier mot, méfiez-vous d'un apprenti sorcier.
l'apprenti sorcier Paul Dukas vu par walt disney dans le Film Fantasia
06:06 Publié dans La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
Pas de port
Ports Informatique d'une vieille carte mère
http://fr.wikipedia.org/wiki/Port_informatique
Pour installer la nouvelle version de mon logiciel médical, celui-ci, le "machin", d'une part étant tellement lourd et, d'autre part, nécessitant, pour les mises à jour, une connexion ADSL, outre le fait de passer du bas débit (RTC) au haut débit (ADSL), vu la lourdeur du "machin, je fus obligé d'upgrader mon ordinateur en changeant, cela est classique, le processeur(CPU), la carte mère (Motherboard) et la mémoire vive (RAM).
Mais il y eut un binz.
Les nouvelle cartes mères n'ont, hormis deux ports PS2, (un pour la souris et un pour le clavier), les cartes mères n'ont plus que des ports USB. Or mon lecteur de carte vitale se branche sur un port série, les ports série ont des connecteurs séries qui possèdent , dans mon cas 9 broches (connecteurs DB9).
Mon lecteur, qui n'est plus dans sa prime jeunesse, se branche lui sur un port série.
Si je voulais le garder (vu le prix du bouzin), il ne me restait plus qu' faire l'emplette d'un adaptateur port série - port USB, outre cette adaptateur, pour le faire fonctionner, il est indispensable d'installer un petit logiciel (soft, abrégé de software, par opposition au hardware, le matos informatique) appelé du joli nom de pilote.
Depuis que j'ai cette installation, quand je branche un clé USB, cela fait sauter, assez souvent, le port du lecteur Sésam Vitale qui ne reconnait plus la carte vitale, ni la mienne non plus, par la même occasion.
Ce qui est comique, dans la situation c'est qu'il existe un autre logiciel pour le paramétrage du port du lecteur qui scanne tous les ports pour arriver...
A bon port.
Ce qui permet, en une minute, de se dépanner devant le patient.
Port de plaisance - http://fr.wikipedia.org/wiki/Port_de_plaisance
06:00 Publié dans Anecdote, Bricolage, Humour, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
08/12/2012
La chaudière, le retour, suite et fin
Thermostat d'ambiance. Source : http://img.directindustry.fr
La personne qui devait nous sauver de la canicule causée par la nouvelle chaudière, et qui devait, aussi, peaufiner les dernier réglages est, enfin, passé.
Eh bien, non, ce n'est par moi qui ait déréglé le thermostat d'ambiance, c'est celui-ci qui est défaillant et doit être changé.
D'autre part, j'avais remarqué un bruit de fond bizarre, en écoutant de plus près je pesais que c'était le chauffage qui en était la cause, du type pompe mal réglée, d'autant plus quand s'approchant d'un radiateur, sans nul doute, cela venait de là.
Effectivement, le contrôleur de l'installation confirma mon diagnostic : il fallait régler la pompe et tout rentrerait dans l'ordre.
Comme quoi, quand on change un système qui marche, il faut, souvent ,'attendre à des surprises.
06:16 Publié dans Anecdote, Bricolage, Humour, La pensée du jour, Potins, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
07/12/2012
Vie et mort d'une amicale
Crédit Photo : http://lespapiersdumoulin.com/
Je suis conscient que j'aborde un sujet délicat.
Je suis conscient que je risque de m'attirer les foudres de mes lecteurs, des patients ou des futurs patients.
Je suis conscient que je risque de m'attirer l'opprobre sur moi et la profession de médicale.
Je risque, je le sais, de me faire traiter de pourri, d'acheté, de vendu, de prescripteur perverti et je ne sais quel autre nom d'oiseau.
En effet, autrefois, avant la loi anti cadeaux, les médecins, assez régulièrement, recevaient, de la part des Laboratoires Pharmaceutique des petits cadeaux : stylos, mais aussi des invitations de laboratoires, pour des réunions de FMC (Formation Médicale Continue), avec, à la clé, une réunion dans un restaurant, un motif simple, à la foi la conviviale et de formation avec un spécialiste où, assez souvent un Prof de Médecine, un Universitaire, d'où la qualité de l'intervention de formation que l'on ne peut certainement pas classer de réunion bidon.
Il faut dire, cependant, qu'il y eut quelques dérapages, mais ce fut loin d'être la majorité.
Personnellement, je m'étais fixé comme règle de refuser l'achat thérapeutique au profit de l'incitation de prescription : Pour un bon médicament, je privilégiait le Visiteur Médical (VM) qui était le plus commercial.
Cela permis aux MG de se rencontrer et d'apprendre quelque chose sur une pathologie médicale et d'aborder, aussi, l'évolution du savoir Médical.
Ce que les Syndicats Médicaux étaient infoutus de faire, les praticiens de Médecine Libérale et les Labos, le faisaient.
Je sais que je vais me faire traité d'acheté, mais il est arrivé que certains Laboratoires Pharmaceutiques me délivrent des livres médicaux, souvent l'œuvre de certains laboratoires qui "offraient" des livres de médecine de haute tenue, sponsorisés par ces susdits laboratoires avant que ces livres ne soient mis en vente dans les bonnes librairies universitaires, au rayon Médecine.
Voila comment fonctionnait "le Machin*".
Il y a une vingtaine d'année, sous l'impulsion de deux Médecins Généralistes de la commune prés Grandville. Ces deux médecins eurent la très bonne idée de la création d'une Amicale de Médecins d'une même caste, celle de Médecins Généralistes Croyants et Pratiquants ; et, ce, dans le but de prévenir une FMC gérée, dans sa grande mansuétude, par l'Etat. Il faut dire que cette idée existait déjà dans Grandville et dans certaine banlieues.
La mayonnaise prit. Ces réunions étaient sponsorisée, donc par les Laboratoires Pharmaceutiques, mais avec une cotisation annuelle d'un montant d'un C.
Cela marcha si bien que fut décidé, comme dans les autres Amicales de Médecin, la création d'une Tontine. Le principe est simple, il suffit qu'un certains nombres de Médecins Généralistes se réunissent et s'engage à verser 1/2 de C, en cas de maladie d'un confrère.
Il faut dire, qu'en cas de Maladie, le cordonnier est le plus mal chaussé, en effet, le "délai de carence" date du début de la Maladie et de la date de versement des Indemnités journalières. Actuellement, les salariés touchent Leurs IJ avec un délai de carence de quatre jours, alors que, pour les Médecins libéraux, ce délai de carence est de...
TROIS MOIS !
Le "machin", Amicale et Tontine, fonctionna très bien pendant vingt ans, tant du point de vue de l'Amicale que de celui de la Tontine. Puis sous l'impulsion de la démographie médicale et du fait, aussi, que les jeunes médecins qui s'installaient ne venait ni à l'Amicale, ni à la tontine. Il suffisait de rajouter la loi anti cadeaux, pour programmer la mort des amicales médicales.
Dernièrement, voyant arriver à grand pas la mort du "Machin", je donnais ma démission et de l'Amicale et de la Tontine.
Le trésorier, au passage, me demanda la cotisation de cette susdite "amicale" bien que n'ayant pas assisté aux séances de "l'Amicale" moribonde. Je m'exécutais, dans la foulée, avec une certaine rancœur.
Dernièrement, je reçus une lettre me conviant à assister à une réunion de la dite "Amicale" sur cette invitation était écrit texto que si le bureau, n'arrivait pas à se constituer, ce serait la fin de l'amicale et, par voie de conséquence, de la Tontine.
Vexé comme un vieux rat, je ne m'y rendit pas.
Cela me conforta mon analyse, ma démarche était prémonitoire.
C'est la fin d'une époque et le début d'une autre avec l'apparition grandissante de déserts Médicaux et de la non installation des jeunes médecins en Médecine libérale (seulement 10 % des Médecins thèsès s'installent en libéral.
Pour la Médecine Libérale, la pages est tournée.
* "De manière péjorative. Cette utilisation a pour origine une citation de Charles de Gaulle le 10 septembre 1960 à Nantes à propos du Congo : « Le machin qu'on appelle l'ONU ».
Source Wikipédia.
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04/12/2012
La vie de la résidence
Crédit Photo : http://www.sudpatrimoine.com/
Vous allez le voir, il y a de la vie dans ma résidence.
Quelques extraits choisis, mots pour mots, du dernier compte rendu de la réunion du conseil syndical de la résidence où est situé mon Cabinet Médical.
Ceux-ci sont sélectionnés pour leur... originalité.
Voilà une résidence qui vit.
Admirez le style littéraire du Gestionnaire de Copropriété.
"JARDINS : Il semblerait que dans deux jardins il y aurait des plants de cannabis, culture illégale. Le conseil syndical ne veut ni être recel ou complice d’une telle culture. Le syndic devra en informer les services de police. Les services de Police se sont déplacés sur la copropriété et n’ont rien trouvé d’anormal. La copropriété ne peut être en aucun cas responsable dixit les services de Police.
RAT : Madame B a eu la malencontreuse surprise d’apercevoir un rat qui remontait par ses toilettes. Nous avons alerté la LYONNAISE et la Mairie pour une intervention. Cet incident est tout à fait exceptionnel et résulte des travaux importants qu’effectue la LYONNAISE sur les réseaux. Ces travaux perturbent la vie sociale de ces bestioles.
CHIENS : les espaces verts sont de plus en plus parsemés de crottes de chiens. Faire un rappel aux occupants."
14:49 Publié dans Anecdote, Humour, Potins, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (14)
La chaudière, le retour
Comme vous le savez bien, vu le "buzz" (bon, je sais, c'est un bien grand mot) causé par la mort de mon ancienne chaudière, celle ci m'ayant claquée deux jours avant son remplacement, car, sur les conseils de ma Mie, j'avais "forcé un peu la vieille".
Nous sommes passé du froid au chaud (certes ce n'est pas un chaud et froid voire un chaud-froid, mais la formule inverse n'existe pas).
Avant de partir à consulte, je discutais, un peu, avec le chauffagiste qui me dit qu'un employé de la boite fournisseur de la dite chaudière, viendrait, plus tard, faire des réglages plus fins, les derniers réglages, les réglages définitifs.
Le chauffagiste fit, donc, avant de partir, les premiers réglages de la sus dite chaudière.
Moi, en rentrant, le soir, je ne sais plus pour quel motif, la curiosité ou la bêtise, je commence à toucher le thermostat d'ambiance, d'abord, je tourne autour, Dieu que ça à l'air compliqué !
Puis je rentre dans le vif du sujet, mis un peu en confiance, je commençai à toucher aux "boutons".
Et, c'est ainsi que de 19° C, le thermostat passa à... 22° C !
Depuis, je crève de chaud, je ne supporte pas une chaleur pareille!
J'attends impatiemment que l'on vienne régler, pour de bon, cette fichue chaudière, et, surtout, que l'on me livre...
Le mode d'emploi.
12:54 Publié dans Anecdote, Comfort, Gastronomie, Humour, Mots, Potins, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
02/12/2012
Un bonbon aux effets redoutables
Amis poètes, bonjour.
Un patient de 40 ans que je suis depuis peu pour un état dépressif cogné, reviens me voir pour le suivi de sa prescription et de l'évolution de sa maladie.
Il commence à émerger de son état dépressif.
Cependant, il se plaint d'une sécheresse de bouche importante, ce qui lui modifie le goût des aliments, en particulier, lui qui est amateur de vin, me confie que tous les vins qu'il déguste ont un goût très tanniques ce qui les rend indégustables. Mais cela le gène, aussi, passablement, dans sa vie quotidienne.
Je lui explique qu'il existe deux façons faciles à utiliser pour lutter contre la Xérostomie* : les bonbons sans sucre et le chewing-gum.
Quelques temps plus tard, il reviens à consulte. L'état dépressif s'est amendé de façon importante, mais, il me confie qu'il a la diarrhée.
Ce ne peux pas être l'antidépresseur sérotoninergique qui en est la cause, car il n'avait pas cet effet secondaire depuis le début de son traitement.
C'est bien la première fois que je rencontre un effet secondaire qui n'est pas lié à un médicament, mais causé par...
Un bonbon.
En effet, ce bonbon là contenait des polyols, qui utilisés en assez forte dose peuvent causer la...
Diarrhée.
Et voila pourquoi votre fille est muette**.
P.S. :
* Démosthène utilisait, lui, un caillou dans la bouche
** Sganarelle - Le Médecin malgré lui - Molière (Acte II, scène IV).
10:50 Publié dans Anecdote, Humour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Poesie, Santé, Shopping, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (11)
30/11/2012
Urgence différée, quand la relation Généraliste Urgentiste se dégrade
Source : http://www.leblogfinance.com/
De nos jours, je vous le dis, la confraternité se perd.
Cette année, pour la première fois de ma carrière (trente ans, quand même), je me suis fait "engueulé" par deux Urgentiste, car j’avais un peu trop ouvert le parapluie, mais, quand je doute, moi, je bote en touche, j’ouvre le parapluie. Et après tout, l’erreur est humaine.
Le premier, ce fut un « Urgentiste » de l’hôpital Psy de Grandville. Ce fut très désagréable, car je n’eu point l’esprit de répartie.
Le second fût un Urgentiste du CHU de Grandville. Effectivement, je m’étais planté, mais là il y eu changement de donne. Après ses propos peu amènes, je lui demandais son statut, il fut décontenancé. Je rajoutais : « donc vous être salarié, eh bien je vous déconseille de vous installer en libéral, car si vous tenez des propos pareils aux confrères, vous n’aurez plus qu’à dévisser votre plaque ».
Long silence.
"Au revoir mon cher confrère".
Depuis, j’ai modifié le courrier d’envoi aux Urgence, ma correspondance tient en une phrase. Ce qui fait une lettre du style:
Monsieur,
Je vous adresse Mme Mr, pour suspicion de (motif de l’envoi).
Bien confraternellement.
Pas plus tard qu’hier, j’adresse un patiente ayant un Cholécystite aigue. Celle-ci avait débuté lors d’un séjour à la montagne, où avait été fait un bilan biologique, montrant une infection patente de sa vésicule. Une sorte « d’Urgence différée » Urgente.
Curieusement pas de coup de fil de l’Urgentiste.
Cela illustre bien l’adage pas de nouvelle, bonne nouvelle.
De nos jours, je vous le dis, la confraternité se perd.
10:50 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (23)
29/11/2012
La chaudière
Source : http://www.paintball-addict.org/
Depuis hier, le froid arrive sur Grandville
Pour bénéficier d’avantages fiscaux, ma mie et moi, avions décidé de changer la chaudière qui était, tant soi peu, vieillissante.
Seulement, le hic, fut qu’il fut impossible au chauffagiste de changer celle-ci avant la date fatidique de demain.
Les collègues de travail de ma mie eurent l’excellente idée de lui dire de faire monter la maison en température.
L’idée fut excellente.
Perso, je n’étais pas très chaud sur ce coup là, mais, comme ce que femme veut dieu le veut, il me fallu, la main forcée, faire cette manip. Je montais donc le thermostat d’ambiance et celui de la chaudière. Pendant quelques heures, tout marcha comme sur des roulettes, puis, en touchant, machinalement, un radiateur, il fallu me rendre à l’évidence, celui-ci était froid. En me rendant à la chaudière, je ne pu que constater la mort d’icelle, elle était secouée des derniers gasps agoniques.
Depuis hier, le froid arrive sur Grandville
Il ne nous reste plus qu’à bien se couvrir.
Heureusement, le chauffagiste vient changer la bête, demain.
Comme quoi, parfois, le remède est pire que le mal.
05:09 Publié dans Anecdote, Comfort, Humour, Mots, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (46)
25/11/2012
Comment choisir son vin : les caractéristiques d'un bon vin
Crédit Photo : http://devasselotamandine.escenblog.fr/
Vous êtes au super marché dans le rayon vin. Vous n'y connaissez rien en vin. Devant vous s’étale un alignement de bouteilles décourageant.
Comment pourriez vous faire pour choisir un vin qui ne devrait plaire à vos invité, ou charité bien ordonnée, pour vous-même, ce que j’appelle le vin du dimanche, en regardant l’émission culinaire du moment, l’émission de Petitrenaud sur la 5.
Tout d’abord le prix, il n’y a pas de secret, un vin à 2 € ne sera jamais un bon vin. Pour avoir du bon, il faut y mettre le prix, ceci dit, le but du jeux est d’acheter avec un bon qualité prix.
Pour les vins rouges, il faut taper entre 8 € et 15 € (a 15 €, on a une très bonne qualité, mais, c’est cher, alors qu’entre 8 € et 13, voire 13 €, c’est là que se situe le bon rapport qualité prix).
Une autre caractéristique, le cul de la bouteille doit être bien creux, autrefois, cela permettait en mettant la bouteille debout pendant plusieurs hure de faire tomber les impuretés du vin (la lie), ce qui fait qu’and servant le vin on pouvait eviter au maximum le vin sans verser la lie, tout en versant presque toute la bouteille.
Un autre caractéristique, si vous n’y connaissez absolument rien en vin, c’est d’acheter des flacons (des bouteilles) primés au concours agricole de paris (médaille d’or ou médaille d’argent).
Enfin, vous regarderez la capsule congé, la capsule qui recouvre la bouteille, si celle-ci est recouverte d’un plastique avec le tampon du congé, vous pouvez y aller, c’est, à peu près une très bonne bouteille, mais, le prix doit aller avec e, vraisemblablement dépasser notre forfait.
Pour confirmer votre choix, une fois chez vous quand vous ouvrirez la bouteille vous plierez en deux la capsule congé pour voir sa qualité. Une fois la bouteille débouchée, vous regarderez la qualité du bouchon, si celui-ci est est fait de liège reconstitué voire de plastique, méfiance, quoique, mais c’est rare.
Un bon bouchon est lisse, le liège de bonne qualité et recouvert de paraffine.
Enfin vous sentirez le bouchon.
Il ne vous reste plus qu’a mirer le vin, il doit être foncé, le sentir, puis le déguster.
A votre santé.
Tchin.
14:30 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (21)