02/08/2012
Docteur, vous savez soigner les tuyaux ?
En arrivant à mon cabinet, cet après-midi, je croise une de mes patiente qui habite dans la résidence ou, malheureusement je saisis (il vaut mieux essayer de ne pas installer son cabinet médical dans une résidence et ce, à cause de la copropriété et de la C*** Humaine). Bref, cette patiente fort sympathique au demeurant (si, si, il y en a, rarement il est vrai), elle arrose les plantes, c’est une enseignante de maternelle à la retraite qui œuvre, utilement, pour la collectivité (et qui ne fait C*** personne, comme certains). Ma patiente m’interpelle en me posant cette question :
« Docteur, vous savez soigner les tuyaux ? »
Moi, de lui répondre : » bien que cela ne soit pas ma spécialité, je peux toujours voir. »
Le tuyau était tenu par un collier et le tuyau était descendu. Je remontrais le tuyau et resserrai à fond le collier, le tour était joué en même pas une minute.
Surprise de la patiente.
Comme quoi, avec un peu de réflexion…
La Médecine, c’est aussi logique qu’un tuyau mal fixé, c’est l’illustration que ma comparaison du corps humain avec un système mécanique (une automobile, ou un ordinateur, par exemple) tient la route.
Il faut trouver la panne (diagnostiquer la maladie, si la maladie est connue) puis traiter la panne (le traitement, s'il existe).
Et si la Médecine s’apparentait au « bricolage », au sens noble du terme, bien évidemment.
17:46 Publié dans Anecdote, Bricolage, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
01/08/2012
J’ai fais un rêve merveilleux
Le capteur de rêve empêche les mauvais rêves
Crédit Photo : www.culture-amerindiens.coml
Je demande un peu d’humour au second degré et un peu de tolérance pour les propos que je vais tenir. Je respecte infiniment les patients et je comprends très bien que, dans des moments difficiles, quand on est désespéré, l’on puisse croire aux miracles. Ce que je ne supporte pas, par contre, ce sont les gens malhonnêtes qui peuvent éventuellement profiter de la misère humaine. Pour mes propos, en contre partie, je demande que l’on tolère et respecte aussi mes idées.
J’ai fait un rêve merveilleux.
Je rêvais que j'entendais, aux informations, parler d'une ville miraculeuse, et j'imaginais tous ces malades sortant de l’église romane miraculeuse, guérissaient tous, je dis bien, tous, de leurs maladies pas graves, graves, voire mortelles.
Le médecin chargé d’établir les certificats de guérisons miraculeuses ne savait plus où donner de la tête (et du tampon).
Le réveil n’en fut que plus dur. Je racontais, à ma femme, mon rêve idyllique, dubitative elle me répondit : "tu n’a qu’a écouter les informations à la radio". Sitôt, dis, sitôt fait. Vous me croirez si vous voudrez, mais il n'y avait aucune information concernant la ville miraculeuse, même pas de son église romane sacrée.
En fait, le rève s'était transformé en cauchemar.
P. S. : Je tiens à rappeler, ici, la notion de Placebo et de Nocebo.
Un médicament Placebo et un médicament, sans principe actif qui « guérit » certaines maladie spontanément curables (à vaincre sans péril, on triomphe avec beaucoup de gloire). C’est pour cela que toutes les études sur les médicaments sont faites en double aveugle contre placebo.
Quand à l’effet Nocébo, on peut être dans le cas d’un médicament ayant un principe actif mais qui est mal toléré, soit avec un effet secondaire connu pour ce médicament, soit un autre effet secondaire sans aucun lien du tout avec la médication.
En définitive, tout cela est une affaire de croyance : ou on y croit, ou on n’y croit pas.
Ramona interprété par Saint Granier
Ramona - 1927
Chanson de L. Wolfe Gilbert traduite et adaptée en français par Saint-Granier, Jean Le Seyeux et Albert Willemetz. - Créée en 1927 par Saint-Granier.
Autres interprètes : Fred Gouin (la version la plus connue), Tino Rossi (en 1971 seulement), Jack Lantier, Mouloudji, Jean Raphaël, Patrick Bruel (2002).
15:29 Publié dans Art, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
31/07/2012
Le VIDAL nouveau est arrivé ! Ses nouvelles méthodes de vente aussi
VIDAL Expert, le vidal payant, 228 € TTC, pour 2013
Crédit Photo : http://zupimages.net
Avec la dernière réception, pour l’année du DVD du VIDAL Expert, version payante désormais pour les médecins, il était joint, à ce DVD, la facture.
Et là, stupéfaction, il était dit texto que la seule façon de payer était le prélèvement automatique. Ce qui est totalement illégal. Je n’en veux pour preuve la possibilité de payer par TIP, l’eau le gaz l’électricité…
La meilleure des preuves est la suivante.
Je prends mon téléphone et téléphone à VIDAL. Je tombe, au second coup, sur une commerciale qui, dans un premier temps, me dis que cela a changé et que maintenant c’est comme cela. Je lui réponds, "savez vous que c’est illégal, si vous voulez, je peux écrire à la DGCCRF (répression des fraudes) avec une photocopie de votre lettre".
Elle me répond, alors : si vous voulez payer par chèque, eh bien, envoyez un chèque.
Dont acte.
20:03 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Médecine, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Mon absence s'explique par de "petits soucis" informatiques
En désespoir de cause, j'ai essayé, cela n'a en rien réglé mes problèmes informatiques ;-)
19:52 Publié dans Humour, Informatique, Internet, Magie, Pub, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (3)
27/07/2012
Travers de porc braisés et sa salade de lentilles
Pour quatre personnes
2 travers de porc de 800 g
1 oignon
3 échalottes
Thym
1 feuille de laurier
1 clou de girofle
Ail pressé
Persil ciselé
Vinaigrette
Prendre deux beaux travers de porc, bien épais, de 800 g chacun (à 8 € le Kg, c’est une affaire pour réaliser un plat succulent). cela fait 13 € de viande.
Faites les dorer dans une cocotte minute, avec un fond d’huile d’olive, pour éviter que ça adhère. Il faut bien faire revenir à feu fort pour réaliser « la réaction de Maillard », caramélisation des protéines.
Une fois bien doré, placer la cocotte minute sur un feu très bas type mijotron. Mettez le couvercle sur la cocotte avec le bitoniau, sans fermer la cocotte. Et c’est parti pour 20 mn par livre soit pour 800 g, ¾ d’heure.
Pendant ce temps là, profitez-en pour faire revenir, dans une autre cocotte, 1 oignon et 3 échalotes, pour, une fois de plus réaliser la réaction de Maillard.
Une fois doré cet appareil, rajoutez y du thym, une feuille de laurier, un clou de girofle, de l’ail pressé (au presse ail, indispensable le presse ail, il est, d’ailleurs, difficile d’en trouver un bon) et, enfin, du persil grossièrement ciselé.
Rajoutez y alors 750 g de lentille (vertes du Puy) et, pour l’eau, rajoutez une fois et demi le volume des lentilles. Cuisson 10 mn à la cocotte minute fermée, le bitoniau tournant au minimum, ou même immobile.
Une fois les lentilles cuites, laissez les refroidir et réaliser une salade de lentille avec une vinaigrette ou vous aurez rajouté deux échalotes hachées.
Dégustez les travers de porc avec la salade de lentille.
Un vrai plat de brasserie
Et un véritable délice.
Bon appétit !
Ah j’oubliais, le vin rouge, je suis en tain de déguster, en apéritif, un Graves, un Clos Floridène 2008. Mais choisissez, simplement, un bon vin (il faut compter entre 10 et 15 €, mais on s’en tire très bien pour 12 €)
Ce qui fait un repas aux alentours de 25 €, vin compris. dans un restaurant il faut s'attende à un menu à 100 €, soit 4 fois plus cher.
Allez, je passe à table.
Bonne soirée.
21:24 Publié dans Art, Cuisine, Fête, Gastronomie, Loisirs, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
Surcouf : trois magasins prennent l’eau et ferment
Ayant quelques difficultés financières, Surcouf décide de trancher dans le vif et ferme trois magasins.
Qui eu pu croire, un seul instant que le magasin Surcouf dans la grande banlieue de Grandville eu pu fermer ? Inconcevable !
Et bien, c’est fait !
Surcouf ne coule pas encore, une analyse économique suivie eu pu prédire le résultat de cette situation.
Surcouf est touché mais pas coulé ; il reste une solution aller sur le Net.
01:36 Publié dans Actualité, Economie, Informatique, Internet, Loisirs, Potins, Shopping, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
25/07/2012
Les problèmes des Médicaments Génériques
Les médicaments sont découverts par l’industrie pharmaceutique parmi les créneaux les plus porteurs de maladies (HTA, Cholestérol, Diabète). Les médicaments sont affublés de deux noms : un nom commercial donné par le laboratoire, encore appelé princeps, et un nom DCI (Dénomination Commune Internationale).
Par exemple, DAFFALGAN 1g nom commercial et PARACETAMOL nom DCI. Le nom DCI est le nom du médicament générique (pas de chance le DAFALGAN n’est pas génériqué, même s’il existe du PARACETAMOL en vente en pharmacie).
Certains ont accusés les médicaments génériques d’une moins bonne efficacité, ce n’est pas tout à fait exact.
En fait, il y a deux problèmes pour les génériques :
- D’une part l’excipient (ce avec quoi est fait le comprimé, colorant, sulfites, ou la solution),
- D’autre part, et c’est la le point le plus important, c’est le fait que si la molécule est la même, le sel, lui, n’est pas forcément le même (un peu comme le chlorure de sodium, le sel de cuisine, et le chlorure de potassium, qui sale moins) d’où une variation d’efficacité entre les génériques et les princeps.
Cela a pour conséquences :
- L’excipient peut donner, lui, des réactions allergiques.
- La molécule générique, ou plutôt son sel, donne, lui, une diminution tolérée d’efficacité de 20%.
Se pose ensuite la question sur la forme et la couleur d’un comprimé, ce qui peut désarçonner une personne âgée. Il faut savoir qu’une règle en médecine dit : un homme jeune 3 signe 1 maladie, un homme âgé 3 signes, 3 maladies. Effectivement à 80 ans, il n’est pas rare d’être atteint de 3 pathologie, et comme il faut compter trois ligne par pathologie (une ligne sur l’ordonnance représente un médicament), une personne de 80 ans a des chances de se retrouver avec 3x3=9 médicament, on peut arrondir à 10. Le risque d’erreur de médicament est loin d’être nul.
On nous dit que le médicament générique fait faire des économies, certes, oui, mais combien ?
Le médicament représente 10 % des dépenses de santé, les médecins représentent eux aussi 10 % des dépenses de santé, il reste quand même 80 % restant. A qui revient cette part royale… Aux hôpitaux, aux CHU, qui sont, il ne faut pas l’oublier les plus gros employeurs d’une région. La santé coûte mais génère aussi. D’autre part, de par la nature de « l’objet traité », il n’y a pas de délocalisation possible.
Donc, le générique fait 30 % d’économie par rapport au princeps, mais il ne représente que… 10 % des dépenses de santé, alors que l’hôpital mange 80 % du budget santé.
21:57 Publié dans Actualité, Coup de gueule, Culture, Economie, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Vivaldi, l’été : accordéon et guitare
Dans le plus pur esprit baroque, une interprétation surprenante et efficace du final de l’été de Vivaldi.
Pourquoi parler d’esprit Baroque, car à mon avis qui dit baroque dit malice, liberté, humour et… mélange des genres
Bach a composé ses concertos pour violons en déclinant pour un violon deux violons, flûte violon et clavecin… car, à une époque de sa carrière, ne gagnant pas assez sa vie en tant que kapellmeister, il jouait devant le troquet avec ses copains, il faisait des bœuf, du Jazz avant le Jazz. Comme le nombre de partenaires changeait souvent on trouvait parfois un violon, une autre fois deux violon, avec ou sans flûte.
Ce petit texte se veut être de la "musicologie", terme un peu sérieux, pour la façon dont est abordé le sujet. L'important c'est de s'amuser, mo, ce type de "musicologie" m'amuse...
Pour ce qui est de cette interprétation, on aime ou on n'aime pas. Perso, je préfère cette interprétation de Vivaldi, à celle de certains orchestres baroque, avec des instruments d'époque, une interprétation trop parfaite, une interprétation morte, sans clin d'oeil ni malice.
P.S. : Le bass und continuo (notre batterie de maintenant qui donne le tempo) et qui, normalement, est assuré par le clavecin est joué, ici, par l'accordéon.
18:12 Publié dans Anecdote, Humour, La pensée du jour, Musique, Potins, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
Quand le corps humain tombe en panne : notions de morbidité
La morbidité est le taux de maladie pour une population définie.
On peut parler de maladie quand le corps humain tombe en panne, un peu comme quand une voiture tombe malade, on l’amène, alors, chez le garagiste, le médecin des autos.
Le corps humain tombe en panne aux deux extrémités de la vie, chez le nourrissons (malformations congénitales et maladies génétiques et chez le vieillard.
Chez les femmes, c’est un peu plus compliqué, car il y a une consommation médicale due aux grossesse et aux accouchements.
Cette situation de tomber en panne au début puis à la fin est tout à fait comparable à ma comparaison du corps humain avec une voiture, le corps humain a le cerveau en plus.
Pour en revenir aux pannes du début, ces pannes surviennent au tout début que ce soit pour le corps humain ou un appareil électro ménagé (vice caché), il est donc inutile de payer un supplément pour couvrir les pannes sur trois ans.
17:20 Publié dans La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
Les Bilans de Santé de la Sécurité Sociale, Mythe et Réalité
Tous les cinq ans, en général, la Sécu propose un bilan de santé systématique.
Cela fait 31 ans que je sévis( déja !).
En 31 ans d’exercice professionnel de la Médecine Générale, je n’ai vu que deux anomalies dans ces bilans de santé :
- Le premier cas est une jeune patiente qui prenait la pilule et qui fumait 5 cigarettes par jours. Quelle est l’utilité de ce bilan ?
- Le deuxième cas est plus significatif, c’est une patiente de 40 ans, infirmière, en exercice, chez qui la sécu a découvert des Gamma GT élevées. Je fais un bilan de contrôle en demandant, en plus, la sérologies des Hépatites, et qui revient avec les Gamma GT toujours élevées, mais avec toutes les sérologies des hépatites négatives alors qu’elle avait «été vaccinée pour l’Hépatite B, de par son métier, ou elle est pas mal exposée, c’est fâcheux.
Deux dépistages significatifs, dont un douteux, cela fait bien peu comme résultat pour ces examens systématiques de la Sécu.
En fait, j’ai une théorie qui vaut ce qu’elle vaut, c’est l’aspect primordial de l’interrogatoire et de l’examen clinique en Médecine.
Un médecin généraliste diagnostique une maladie, quand un patient vient pour une symptomatologie qui évoque une pathologie.
Qui irait voir son garagiste alors que sa voiture roule bien ?
C’est exactement le cas pour la Médecine Générale, hormis le cas de la Tension Artérielle et le cholestérol, mais qui irait doser le cholestérol a un individu de 20 ans sans antécédents familiaux de dyslipidémie.
Voila donc un mythe qui tombe face à la réalité des choses.
N’y a-t-il pas des économies à faire plutôt qu’emm* les Médecins ?
11:40 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
Scandale dans la famille
J’aime bien cette chanson des Surfs de 1965 (47 ans déjà !), car elle bouleverse notre conception du mariage qui est, fondamentalement, un contrat (cf. Le Code Civil : Art 212, Art 213, Art 214, Art 215, Art 220, Art 371-1) uniquement dans le but de préserver le patrimoine, surtout vis-à-vis des enfants.
C’est assez comique, dans cette chanson, de voir que c’est, juridiquement, le foutoir dans cette famille, les notaires n’aiment pas trop ce genre de situation, ça leur donne du travail supplémentaire.
Deux phrases, dans cette chanson, sont fondamentales, et me font, littéralement hurler de rire :
- « cette fille est ta sœur et ta mère ne le sait pas ».
- « ton père n’est pas ton père et ton père ne le sait pas »
Là, on aborde, visiblement les secret de familles.
Et là, cela devient beaucoup plus compliqué pour l’intéressé(e). On a tendance , maintenant à utiliser la psychoéducation.
00:29 Publié dans Anecdote, Culture, La pensée du jour, Musique, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
24/07/2012
Comment perdre une patiente
Au tout début de l’histoire, je reçois un bilan de santé de la CPAM pour une patiente que je ne connait pas.
En arrivant à mon cabinet, il y a bien 5 jours, je vois une nouvelle patiente, une infirmière qui me dit avoir passé un bilan de santé avec la CPAM et ils lui ont trouvé des Gamma GT élevées.
Vendredi dernier, Je lui signe le pacte du diable (le papier de médecin traitant), et lui fait refaire un bilan biologique avec Gamma GT, CDT, Transaminases.
Il faut un petit délai avant qu’un Laboratoire d’analyse médicale me transmette les résultats.
Samedi matin, elle appelle à mon domicile, je ne travaille pas le samedi, pour me demander si j’ai reçu les résultats, bien sûr, je ne les avais pas.
Le lundi matin, en arrivant à mon cabinet, j’ouvre le courrier, et trouve le résultat de ses analyses, effectivement, seules les Gamma GT sont élevées.
J’ouvre son dossier dans mon logiciel médical, zut, je n’ai pas noté son numéro de téléphone, cela m’arrive parfois, surtout s’il y a le souk dans la salle d’attente, parfois, il faut essayer de faire le moins longtemps possible (sans nuire au patient bien entendu, parfois, il faut savoir, il y a des patients très lents).
Je ne peux pas la rappeler.
Eh bien, elle ne m’a pas rappelé, elle a dû chercher fortune ailleurs.
Bon vent.
Après tout, je ne suis pas Superman.
15:29 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
23/07/2012
Un arrêt de travail qui n’en est pas un
Coup de téléphone d’une patiente que je vois épisodiquement depuis qu’elle a quittée son mec et qu’elle a quittée la banlieue de GRANDVILLE pour aller se loger en centre ville.
Coup de téléphone de cette patient me demandant un arrêt de travail car ils se sont trompés à l’hôpital ou elle a été hospitalisée pour Lumbago aigu.
Elle veut donc que je lui envoie par la poste un arrêt de travail, ce que je fais de mauvaise grâce.
Deux jours après, elle me téléphone à nouveau, car ce n’est pas un arrêt de travail qu’il lui faut, c’est un arrêt en accident du travail. Cela change tout, l'imprimé n'est pas du tout le même. Je lui dis de passer car ces feuilles sont assez difficiles à remplir vu le nombre importants de renseignements demandés.
C’est elle qui passe…
De mauvaise grâce.
17:35 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
21/07/2012
Rognons blancs ou Animelles
Rognons Blancs ou Animelles
On se met à voir, dans les supermarchés un rayon, jusque là inconnu, celui des abats.
Déjà, dans un supermarché de moyenne importance (Simply Market), je trouvais des croustilles (du bon porc pas cher et délicieux, remarquable braisé, un pur régal, avec, par exemple, une salade de lentilles), des langues de bœuf, des oreilles de porc, des pieds de porc.
Hier, pour de grosses courses y compris pour des fournitures pour mon cabinet (ramettes de papier, enveloppes, papier mouchoir, etc.…), je tombe en arrêt, dans un hypermarché Carrefour, sur un nouveau rayon, celui des abats, mon œil aiguisé et curieux tombe en arrêt devant… des Rognons Blancs, encore appelés Animelles, cojones, en español. Une première.
Les Rognons Blancs sont des testicules de taureaux ou de verrats (cochons mâle).
Comment peut-on cuisiner cela ?
Le goût se rapprocherait, d'après ce que j'ai lu, de celui des ris de veau.
Comment les cuisiner, une piste les faire tremper dans l’eau 2 h puis les fariner les faire dorer à la poêle (avec moitié huile, moitié beurre) jusqu’à ce qu’ils deviennent blancs, saler poivrer, ne pas trop faire cuire les animelles, puis saupoudrer, en fin de cuisson, avec une persillade.
J’adore les abats, mais j’ai un problème avec la cervelle et, je pense, avec ce type d’abat, va t en savoir pourquoi ? Alors que j’adore les tricandilles moutardées, les tripes, la tête de veau, les pieds de porc panés aillés, arrosés d’un filet de vinaigre (moitié vinaigre de vin moitié vinaigre balsamique, passé au four, un délice).
Avant, je n’aimais pas les ris de veau jusqu’à ce que j’en mange cuisinés de façon fabuleuse.
Alors, attendons pour les rognons blancs, il faut que je m’y lance.
Cela plaira-t-il à ma mie ?
13:56 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
D’où vient le nom arobase, quelles sont ses principales significations
Ray Tomlinson, l’inventeur de l’arobase informatique.
Le nom arobase viendrait du castillan arroba (portugais arroba, catalan arrova), qui désigne une unité de mesure de poids en usage en Espagne et au Portugal. Ce terme, attesté en Espagne depuis 1088, vient lui-même de l’arabe الربع (ar-rub?), « le quart », un quart de quintal, soit 25 kg.
En 1971, Ray Tomlinson, l’inventeur du courrier électronique, eut en premier l’idée d’utiliser ce signe ne figurant dans aucun nom propre. Il cherchait un séparateur dans une adresse de courriel qui soit absent de tous les alphabets traditionnels.
La « lettre » @ s’obtient, en raccourci clavier, en tapant : AltGr + à.
Source : wikipedia.org/
12:28 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Le mot du jour, Mots, Potins, Science, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (1)
20/07/2012
La mort d’un restaurant
Comme toutes les morts, la mort d’un bon restaurant, fait partie des choses tristes de la vie.
C’est surtout dommage quand un bon restaurant est remplacé par un mauvais qui plus est se veut grand style.
J’aimais bien, quand j’allais dans le centre de Grandville, sur le coup de midi, en particulier quand on se donnait rendez-vous, avec ma mie, sur le parvis de l’Hôtel de Ville, J’aimais bien aller dans un restaurant, une brasserie ; « Chez Vincent ».
On pouvait, quand il faisait beau manger dehors sur le trottoir, les portes étaient grandes ouvertes, bref ce restaurant était vinant et, il y avait du monde, beaucoup de monde.
La déco était classique et de bon aloi, sur ton rouge, sans fioriture, bref, on se sentait chez soi.
Comme dans, presque toutes les brasseries, les plats étaient bon, simples mais bons, très bon, avec un choix de vin sérieux.
Dernièrement, de passage près de Hôtel de Ville, comme il était midi, nous décidâmes d’aller « Chez Vincent »…
Plus de Vincent, il était remplacé par un restaurant aux tons gris, sombre, une sorte de restaurant longe, morne. Il y avait peu de monde. Pas de monde attablé dehors. La porte était fermée. Comme nous étions rentrés nous restâmes.
Le repas fut calamiteux.
Ce pauvre Vincent était bien mort.
13:31 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
09/07/2012
Une visite pas ordinaire : Monsieur le Médecin Conseil
Il y a du changement, une nouvelle convention médicale vient d’être signée par quelques syndicats médicaux.
Vu les circonstances de plus en plus déplorables de nos conditions de travail, je voulais savoir à quelle sauce nous allions être mangés.
Dans un premier temps, je reçus la visite d’un D.A.M. (Délégué à l’Assurance Maladie) ; puis d’un « Informaticien », et, maintenant, cerise sur le gâteau : Un Médecin Conseil de la Sécu. Tout cela en l’espace d’un mois !
Il me présenta mon profil de prescriptions.
Il me montra les objectifs à atteindre pour les médicaments contre le cholestérol, les médicaments contre le diabète, les médicaments antibiotiques (il me précisa que les antibiotique, ce n’est pas systématique).
Il me précisa, aussi, que si j’avais un ordinateur, et si je m’en servais pour télétransmettre, ainsi qu’ Espace Pro, mais aussi une affiche donnant… mes heurs de consultation, je gagnerai des bons points.
Cette visite, pour m’inciter à un bidule qu’ils on mit au point à la sécu, ils appellent cela, « l’espace pro ».
Leur truc n’est pas encore tout à fait au point et est trop chronophage pour un médecin libéral. Par contre, ce qui m’a désarçonné, c’est l’accès aux banques de données de la sécu, on y trouve les ordonnances et les médecins généralistes ou spécialistes consultés par le patient.
Vers la fin de la consultation, il me confia qu’avait exercé quatre ans en milieux rural, puis qu’il avait eu l’opportunité de passer le concours de Médecin Conseil.
Le sentant en confiance, je me permis de lui demander combien il gagnait en temps que Médecin Conseil. 2500 €, treizième moi compris me précisa-t-il.
Le soir même je vérifie sur le Net la rémunération d’un médecin conseil : la réponse tomba très rapidement… 7000 €, sans compter le treizième mois.
Il me confiirma, aussi, que l’âge moyen des médecins qu’il voyait avait bien entre 50 et 60 ans, l’heure de la retraite se précisait donc.
Il n’était pas conscient du fait que seulement 10 % des médecins thésés (les tout jeune médecins), s’installaient en libéral… Sans compter les déserts médicaux.
Alfred Sauvy m’a appris quelques notions de démographie.
Il ne faut pas oublier une chose essentielle…
Une génération, c’est vingt cinq ans.
Trouvé sur http://www.e-carabin.net/showthread.php?t=90811
P.S. "Le choc culturel vaut aussi pour les conditions de travail si on sort de la vie d'un jeune généraliste - mais c'est comparable aux autres médecins salariés : 35h au forfait (pas de pointeuse), conditions matérielles satisfaisantes, comité d'entreprise, 14 mois de salaire, environ 9 semaines de congés. Les médecins conseil, comme tous les agents de l'Assurance maladie, ne sont pas des fonctionnaires, tout le monde est sous convention privée et le licenciement est possible ainsi que les prudhommes. La grille de salaire va de 5000 euros brut mensuel (coef 700) à 6500 (coef 900) pour un médecin conseil de base (niveau A) (cf. site www.ucanss.fr). Environ 10% des médecins conseil évoluent vers des filières spécialisées ou managériales, où la rémunération est un peu supérieure (+15%). Il existe également des rémunérations complémentaires qui améliorent un peu l'ordinaire ("points" de compétence, d'ancienneté, prime pour certains cadres dirigeants, intéressement au résultat collectif)."
18:03 Publié dans Anecdote, Médecine, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
05/07/2012
Comorbidité* chez une patiente : Maladie Psychiatrique et, aussi, maladie neurologique
Cela fait bientôt six mois que je soigne cette jeune patiente de 32 ans, elle travaille dans une communauté territoriale ; je la soigne pour un État dépressif réactionnaire, elle vient juste d'être plaquée par son mec. Il est à noter que ces la troisième fois que cela lui arrive.
Je l’ai mise sous ZOLOFT*. Avec, aussi, un arrêt de travail de deux mois (2 fois 1 mois).
Assez rapidement, à partir du moment où le ZOLOFT* a montré son efficacité, elle s'est trouvée un nouveau mec.
Incidemment à la dernière consultation elle me révéla qu'elle avait souvent des maux de tête. La description de ces maux de tête ressemblait fort, sémiologiquement** parlant, à des crises de migraine.
En fin de consultation, je lui ai donné donc, à un traitement pour les crises (ALMOGRAN*). Et, en traitement de fond, de l’ALOCARDYL*.
A sa dernière consultation, elle me dit toute contente que ses migraines avaient disparues.
J’aime assez ce mélange de Psychiatrie et de Neurologie.
* Comorbidité : présence à la fois de plusieurs pathologies
* séméiologie : En médecine c'est la description des signes des maladies.
19:53 Publié dans Anecdote, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
01/07/2012
Reconnaissance vocale
Je suis l'heureux possesseur d'un Smartphone, un STARADDICT*.
Le système d'exploitation de ce merveilleux engin, un petit ordinateur en soi, s’appelle Androïd, il est conçu par Google. Androïd est un logiciel libre.
Dernièrement, par accident, je découvris, sur cet engin, le pouvoir magique de la reconnaissance vocale.
Fascinant, purement fascinant !
Au lieu de passer son temps à taper, effacer, retaper, effacer, retaper pour faire peu de texte alors qu’en quelques secondes, quelques mots prononcés c'est fait. Magique, non ?
Au niveau historique, les premiers travaux efficaces sur la reconnaissance de la parole datent de 1952. Ce système électronique a été développé par Davis, Biddulph et Balashek aux laboratoires Bell Labs. Durant les années 1970 avec les travaux de Jelinek chez IBM (1972-1993). La société Threshold Technologies fut la première à commercialiser, en 1972, un système de reconnaissance d'une capacité de 32 mots, le VIP100. Wikipedia.
Dans le temps, j’avais essayé LE Logiciel de reconnaissance vocale : Dragon Naturally Speaking*. Il s’intègre automatiquement dans Word. Il fallait, cependant, lire un assez long texte pour que le traitement vocal soit efficace, quand à l’intégrer à mon Logiciel Médical, il fallait payer pour l’interface logicielle. J’ai laissé tomber.
Par contre, j’ai été littéralement scotché par l’efficacité de la reconnaissance vocale de mon Smartphone STARADDICT*.
P.S. : Il existe maintenant une version 10 de DRAGON NATURALLY SPEAKING*, qui a dû bien améliorer les choses.
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Quelque petites considérations basiques et anecdotiques sur l’art de déguster les vins
Lors de mon voyage en corse, j’ai été un peu déstabilisé par le vin. Il n’y a pas de secret, pout boire du bon vin, il faut y mettre un peu le prix. Il faut compter entre 10 et 15 €. Je reconnais assez bien les vins prés de Grandville. Ces vins sont assemblées c'est-à-dire multi cépages. En corse, tout comme en Bourgogne, les vins sont mono cépages.
Par conte, j'ai eu la possibilité de déguster, et d'acheter deux bouteilles d'un trés bon vin blanc "vieilles vignes".
Cela est l'aspect logique de la façon d'aborder le vin on pourrait presque dire la façon scientifique de déguster le vin.
Mais dans certains restaurants existent une pratique magique d'une sorte de dégustation pseudo « Vignale ».
Dans un restaurant au cadre rustique le serveur nous fit un baratin magique sur le vin en carafe qu'il nous servait il nous dit pour l'instant n'y touchait pas attendait le premier plat. Puis il rajouta vous verrait ainsi évoluer le vin tout au long du repas. Cela n'est pas entièrement cependant au milieu du repas ce garçon œnologue remplis à ras bord la carafe à moitié vide comment voulez-vous sentir l'évolution de maturation du faire grâce à son oxydation si l'on vous reverse un vin neuf. Mauvais point pour ce garçon et son restaurant. On n'a pas le droit de mentir aux clients.
Dans le même or d'idée, je suis retourné, récemment, dans un restaurant qui a la particularité de ne donne pas la culbute de 3 fois le prix du vin, le vin et tant servi presque à prix coûtant, quoique…
En règle générale, pour ce qui est de la température, le vin blanc se déguste entre six et huit degrés. Le rouge lui se déguste plus haut entre 16 et 18 degrés.
En choisissant mon vin je tombais sur un thermomètre qui marquait, allégrement, 25degrés.
Le vin, tout comme la cuisine et la médecine, c’est logique, pas besoin de magie pour faire rêver le consommateur.
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