25/11/2025
Jimmy Cliff (1944 - 2025) RIP
C’est avec tristesse que j’ai appris le décès, hier, le lundi 24 novembre 2025, de Jimmy Cliff, à l’âge de 81 ans.
James Chambers, dit Jimmy Cliff, est un acteur et auteur-compositeur-interprète jamaïcain de reggae et de pop né le 30 juillet 1944 dans le Somerton District de la paroisse de Saint James (Colonie de Jamaïque, Antilles britanniques).
Le 24 novembre 2025, son épouse annonce sur Instagram et Facebook la mort, à Kingston, de Jimmy Cliff, survenue des suites d’une crise convulsive due à une pneumonie.
Jimmy Cliff a joué un rôle fondateur dans la popularisation internationale du reggae, en fusionnant les sonorités jamaïcaines traditionnelles avec des mélodies pop et en incarnant la voix rebelle et spirituelle de la Jamaïque, ouvrant ainsi la voie à des artistes comme Bob Marley et à la reconnaissance mondiale du reggae.
Jimmy Cliff joua son propre rôle dans le film "The Harder They Come" qui fut le film fondateur du reggae au cinéma.
Quelques airs célèbres de Jimmy Cliff :
"Many Rivers to Cross" (1969), "The Harder They Come" écrite et enregistrée spécifiquement pour la bande originale du film The Harder They Come sorti en 1972. "Reggae Night" (1983), "I Can See Clearly Now" (reprise très connue par Jimmy Cliff en 1993 de la chanson de Johnny Nash sortie en 1972) appuyée commercialement par son utilisation dans la bande-son du film à succès Rasta Rockett, sorti en 1993.
Je parle, d’ailleurs, de la petite histoire de "I Can See Clearly Now" dans mon article du 06/07/2022 : «La petite histoire de la chanson "I Can See Clearly Now" : Johnny Nash, Jimmy Cliff et Rasta Rockett».
"I Can See Clearly Now" - Jimmy Cliff - "Rasta Rockett" - 1993
Références :
- La petite histoire de la chanson "I Can See Clearly Now" : Johnny Nash, Jimmy Cliff et Rasta Rockett
12:09 Publié dans Art, Cinéma, Culture, Culture, Film, Loisirs, Maladies des Hommes Célèbres, Musique, Société, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (4)
17/11/2025
Bollywood
Affiche du film « Dilwale Dulhania Le Jayenge »
Je ne sais pourquoi ce mot Bollywood me revient maintenant.
Cela me replonge dans mon passé, où, soignant un couple aimant avec deux garçons, âgés de 8 et 10 ans à l'époque, dont la femme, d’origine indienne, développa un cancer du sein. Pour digérer le coup, comme me le disait son mari désemparé : « elle regarde Bollywood toute la journée ».
On ne prend pas suffisamment en compte l’utilité du divertissement, parfois qualifié d’art mineur, lors de la survenue de graves maladies.
Quelque temps plus tard, après ma retraite, quelle ne fut pas, à ma grande satisfaction, la voir sortir du grand marché central de la Grande Ville au bras de son mari ; heureusement le traitement avait bien marché. De nos jours, les cancers du sein, je dis bien les cancers du sein, sont bien cadrés.
« Un peu de culture ne nuis pas, cela évite de mourir idiot... Et de passer pour un sot ».
Mais qu’y a-t-il de caché derrière ce terme Bollywood ?
Bollywood n’est pas qu’un simple mot, mais bien un phénomène culturel et social.
Il ne faut pas confondre Bollywood et Hollywood.
Bollywood, contraction de Hollywood et de la lettre B de Bombay (Mumbai en Inde, depuis 1995), constitue un phénomène relativement récent, le mot ayant été lancé par un journaliste indien dans les années 1970.
Le cinéma hindi, parfois surnommé Bollywood[1] et anciennement cinéma de Bombay (Bombay cinéma, désigne l'industrie du cinéma indien basée à Bombay, dont les films sont réalisés en hindi. Elle est l'industrie régionale la plus importante du cinéma indien en nombre de films réalisés. Ceux-ci, diffusés dans la majeure partie de l'Inde, s'exportent dans le monde entier, notamment en Asie du Sud-Est, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Bollywood se distingue par son mélange flamboyant de mélodrame, de chansons et de danses spectaculaires, souvent en toile de fond de récits centrés sur l’amour, la famille et les tensions entre tradition et modernité. Son esthétique haute en couleurs et son rôle social, à la fois miroir et acteur des transformations de l’Inde, en font un phénomène culturel majeur, aussi bien en Inde que dans la diaspora, où il véhicule valeurs, rêves et identités.
D’après mon IA Perplexity :
« Le film Bollywood le plus célèbre est « Dilwale Dulhania Le Jayenge » (1995)[2]. Ce film, réalisé par Aditya Chopra, avec Shah Rukh Khan et Kajol, est reconnu pour son succès phénoménal en Inde et à l'international, sa longévité exceptionnelle dans les salles de cinéma (projeté sans interruption pendant plus de 23 ans), ses scènes cultes et son impact durable sur la culture populaire indienne. ».
« Dilwale Dulhania Le Jayenge » raconte l'histoire de Raj et Simran, deux jeunes Indiens vivant en Europe, qui tombent amoureux lors d'un voyage, mais doivent surmonter les obstacles familiaux traditionnels quand Simran est promise à un autre en Inde, Raj tentant alors de conquérir sa famille pour pouvoir l'épouser avec leur bénédiction.
Le trailer (la bande-annonce, restons Français !) du film :
Dilwale Dulhania Le Jayenge - Trailer
Et en bonus, « Mehndi Laga Ke Rakhna » la célèbre chanson indienne issue du film.
Dilwale Dulhania Le Jayenge - Mehndi Laga Ke Rakhna - Full Song
[1] Il existe d'autre cinémas indiens autres que Bollywood comme Tollywood, Kollywood...
[2] D'autres classiques souvent cités comme parmi les plus célèbres incluent : Sholay (1975), Devdas (2002), 3 Idiots (2009)...
Références :
- Cite-moi le film bollywood le plus célèbre
07/11/2025
A vendre cause décès - Une photo digne de Sherlock Holmes
Crédit Photo – Archives Personnelles (Pour agrandir, double clic gauche sur la photographie)
Pour être un bon médecin, ce que j’étais dans une autre vie, il faut avoir, comme de Sherlock Holmes, un sens aigu de l’observation.
L’observation des signes cliniques et para cliniques (biologie, imagerie) s’appelle la sémiologie (ou séméiologie) .
Pour être un bon photographe, outre le fait de maîtriser la technique, il faut savoir, aussi, être observateur.
Le photographe, de nos jours, a un avantage indéniable avec l’utilisation de bons photophones. Le mien, un Motorola Edge 50 Pro, me permet d’avoir, toujours sur moi, un appareil photo de très bonne qualité.
Faut-il, encore, le déclencher à bon escient.
Que peut-on remarquer dans ma photographie (recadrée) :
- En haut à droite de celle-ci, un panneau A Vendre d’une agence immobilière.
- En bas à gauche, au-dessus des marches…
Une poignée permettant la montée d’une personne d’un certain âge handicapée.
Conclusion de l’observation :
Il y a de fortes chances que cette maison soit à vendre car son (ou sa) propriétaire est décédé(e) (ou mis en EHPAD).
Et voila pourquoi votre fille est muette.
« Un peu de culture ne nuis pas, cela évite de mourir idiot.. Et de passer pour un sot ».
Sir Arthur Conan Doyle, avant de devenir écrivain, était médecin. Cela lui permis de décrire le sens aigu de l’observation de son héros Sherlock Holmes en se servant de ce qu’il avait appris sur les bancs de la faculté, mais aussi, et surtout, de ses compétences de clinicien.
Sherlock Holmes incarne un modèle de rigueur scientifique et d'observation précise, ce qui, à mon avis, a inspiré la police scientifique moderne.
Pour l’anecdote, tout le monde se souvient de son addiction à l’opium et sa piètre maîtrise du violon.
Petite biographie médicale succincte fournie gracieusement par mon ami Wikipédia :
« Alors qu'il est en 3e année de médecine, il s'embarque comme officier de santé à bord du navire baleinier Hope, pour une campagne de chasse au phoque et à la baleine qui durera jusqu'au 11 août 1881...
Après son diplôme de bachelier en médecine et de maître en chirurgie obtenu le 22 octobre 1881, l'autorisant à un exercice limité de la médecine générale, il sert quatre mois comme médecin de bord du bateau à vapeur à passagers SS Mayumba effectuant un voyage sur la côte d'Afrique de l'Ouest….
Il obtient son doctorat en 1885 avec une thèse consacrée au tabes dorsalis, une manifestation fréquente à l'époque des complications nerveuses tardives de la syphilis...
En 1900, il part servir en tant que médecin dans un hôpital de campagne à Bloemfontein lors de la seconde guerre des Boers... ».
À vendre ! - Fait maison – CleAP
Référence :
11:47 Publié dans Anecdote, Art, Cinéma, Culture, Culture, Film, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Potins, Société, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (4)
11/12/2024
Le Joker et le Syndrome Pseudobulbaire
Pour agrandir, clic droit sur l’image puis clic gauche, dans le menu déroulant, sur « ouvrir dans une nouvelle fenêtre »
Cela fait longtemps que je n’avais abordé un sujet médical. Cela est corrigé avec ce sujet professionnel, mais pas que…
Je reviens donc, dans cet article, à ce pourquoi, entre autre, mon Blog a démarré, et doit son titre de « Docteur Sangsue ».
Mais ce sujet, outre la Médecine, aborde aussi, les jeux de cartes, la BD et le cinéma. En parfaite illustration de mon aphorisme favoris :
« Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot ».
Je tiens à préciser que je dois cet article à la curiosité et à la sagacité de ma fille qui, comme moi, dévore YouTube, pas forcément avec les mêmes intérêts que moi, mais, parfois, les « grands esprits » se rencontrent.
1°) Joker (carte à jouer)
Le « joker » est une carte à jouer particulière, généralement fournie dans les jeux de cartes, ainsi qu'une brique spéciale du mah-jong.
Dans la fiction, le Joker est l'un des ennemis de Batman.
2°) Joker (personnage)
Le Joker est un personnage de fiction, super-vilain des comic books de DC Comics. Créé par Jerry Robinson, Bill Finger et Bob Kane, il apparaît initialement dans Batman no 1, au printemps 1940. Le créateur du personnage est contesté, Kane et Robinson ayant à la fois revendiqué la conception du Joker mais reconnu l'écriture du personnage de la main de Finger. Destiné à être tué lors de sa parution initiale, le Joker a été épargné par l'intervention éditoriale, ce qui a permis au personnage de devenir le pire ennemi de Batman.
Le Joker est dépeint comme un personnage très intelligent, maître du crime. Initialement introduit comme un psychopathe avec un sens déformé et sadique de l'humour.
C'est l'un des personnages les plus emblématiques de la culture populaire. Antithèse complète du personnage de Batman, le Joker a été considéré à maintes reprises comme l'un des meilleurs méchants de la bande dessinée.
3°) Joker (film)
Dans le film « Joker », le héro est incarné par Joaquin Phoenix qui rit à tout moment, sans raison apparente. En fait, il émet des sons ressemblant à un fou rire, tout à fait disproportionné par rapport à la situation, alors qu’il devrait exprimer autre chose : tristesse, déception, colère, impatience… Est-ce possible ? Oui, selon la Dre Geneviève Matte, neurologue et directrice de la clinique SLA et maladies du neurone moteur du CHUM. Elle ajoute un bémol : « Habituellement, cela va dans le même sens que l’humeur », dit-elle. Ainsi, au lieu de rire de façon proportionnelle à ce qui se passe dans son environnement, la personne atteinte du syndrome pseudo-bulbaire ne « pourra se contrôler, sera incapable de réprimer le trop-plein et ce sera donc hors proportion ».
Le syndrome pseudo-bulbaire est lié à une maladie neurologique.
4°) Le Syndrome Pseudobulbaire :
Le syndrome pseudobulbaire désigne l'ensemble de signes ou symptômes retrouvés lors d'une lésion des neurones moteurs centraux. Il entraîne des troubles semblables à ceux rencontrés lors d'une atteinte du bulbe rachidien.
- Sémiologie :
On retrouve le ou les signes d'atteinte bulbaire suivants :
• rires et pleurs spasmodiques ;
• troubles de la déglutition ;
• troubles de la phonation (voix nasonnée) ;
• diminution de la mobilité de la langue ;
• abolition du réflexe du voile du palais ;
• marche à petits pas.
- Etiologie :
• État lacunaire
• Paralysie supranucléaire progressive (PSP ou maladie de Steele-Richardson-Olzewsky)
• Sclérose en plaques
• Sclérose latérale amyotrophique (SLA) : atteinte pseudobulbaire et bulbaire
• Accident vasculaire du tronc cérébral (accident ischémique constitué du tronc cérébral)
• Hypoglycémie : manifestation chronique
La bande annonce de Joker :
JOKER - Bande Annonce - VF - 2019
Michel Blanc est mort : retour sur 7 films mémorables, des « Bronzés » à « L’Exercice de l’État »
Disparition de Michel Blanc : l'hommage de Gérard Jugnot
La vidéo qui suit date de... 2018. Elle parle d'une publication dans le Lancet (plus particulièrement eClinicalMedicine) datant, elle aussi, de 2018.
L'allergie aux produits de contraste
P. S. :
Je ne sais pas pourquoi, mais cette mort de Michel Blanc, que je qualifie d’imméritée, me rappelle la mort de ce grand acteur que fut Raimu et dont je parle dans mon article du 23/08/2021: « Histoire de l'anesthésie : l'histoire du chloroforme et la mort de Raimu » qui mourut d’une « syncope blanche » à la suite d’une anesthésie au chloroforme. Mort que n’aurait pas connu Raimu avec les progrès de l’anesthésie telle que nous la connaissons. Peut être dans « quelques » années, avec les progrès de la Médecine, Michel Blanc aurait, peut-être, survécu.
Références :
- Michel Blanc : de quoi est mort l'acteur des Bronzés ? La cause du décès précisée
- Immediate Hypersensitivity to Contrast Agents: The French 5-year CIRTACI Study
- 20 % des réactions aux produits de contraste en radiologie sont de réelles allergies
- Histoire de l'anesthésie : l'histoire du chloroforme et la mort de Raimu
20:32 Publié dans Anecdote, Cinéma, Culture, Culture, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Potins, Santé, Société, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
21/08/2024
Hommage, un peu tardif, à ce grand acteur qu’était Alain Delon
A mon retour de l’île de Ré où, comme je le dis dans mon dernier article « Vacances d’été 2024 : Ré, une île au bout du monde, pas de connexion internet », j’ai été coupé du monde pendant une semaine, j’ai appris la mort du Guépard, Alain Delon, le dimanche 18 août, à l’âge de 88ans, après une fin de vie difficile.
En guise d’hommage à ce grand acteur, j’ai trouvé cette vidéo remarquablement… Bien jouée. Dans l’auto dérision… On ne fait pas mieux.
Astérix aux jeux olympiques | Ave Moi (Alain Delon - César)
P. S. : j’ai visionné lundi 19 août « Mélodie en sous-sol », sur Arte d’Henri Verneuil avec Gabin et Delon. Je dois reconnaitre que Delon a un jeu d’acteur beaucoup plus moderne avec une gestuelle du visage réaliste et naturelle comparée à celle de Gabin qui, elle, est forcée et pas très naturelle. Gabin joue. Delon ne joue pas, il est, il vit. C’est le grand cinéaste Yves Allégret qui lui avait dit cela à ses débuts. Alain Delon disait qu'il n'était pas comédien, mais qu'il était acteur.
Références :
- Que faisait Alain Delon quand il parlait de lui à la 3ᵉ personne ?
15:14 Publié dans Art, Cinéma, Culture, Culture, Film, Loisirs, Maladies des Hommes Célèbres, Potins, Société, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
28/04/2024
Back to Black : Le film
Le Biopic "Back to Black", le film sur la vie de cet auteur(e), compositeur, interprète que fut Amy Winehouse et qui mourut, tragiquement, le 23 juillet 2011, à l'age de 27 ans, des suites d'un Trouble Bipolaire non traité et d'un conjoint toxique, est, enfin, sorti le 24 avril dernier. Amy Winehouse fait partie du club des 27[1]. On y compte, entre autre, Brian Jones, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison Kurt Cobain.
En fait, il semblerait que ce ne soit pas strictement une biographie. Le film suit, surtout, l'histoire d'amour tumultueuse et toxique entre la chanteuse et son mari Blake Fielder-Civil.
Je ne l’ai pas, encore, visionné, mais cela ne saurait tarder.
Si vous voulez visionner un "certain" nombre de vidéos sur Amy Winehouse et ses chansons, voici mes trois articles parus en 2023 :
- 02/01/2023 : "Amy Winehouse, sa vie et Back to Black"
- 05/01/2023 : "Quelques chansons remarquables d’Amy Winehouse"
- 16/01/2023 : "Amy Winehouse : quelques airs de jazz"
La Bande Annonce VF du film :
Back to Black – Bande-annonce officielle VF (2024)
Par pur plaisir, Le "Back to Black"[2] d’Amy Winehouse :
[1] Le club des 27, appelé aussi Forever 27 Club, 27 Club ou le Club 27, est le surnom donné à un ensemble d'artistes célèbres du rock et du blues qui ont comme point commun d'être morts à l'âge de 27 ans. On y compte, entre autre, Brian Jones, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison, Kurt Cobain.
[2] À la cérémonie des Grammy Awards 2008, Back To Black remporte le prix de "meilleur album vocal pop" et reçoit une nomination comme "album de l'année". La chanson Rehab est désignée "chanson de l'année". Amy Winehouse remporte aussi les prix de "meilleure performance féminine pop de l'année" et "meilleure nouvelle artiste".
Références :
- "Auteure» ou «autrice"? Cette féminisation des noms de métier qui sème le doute
- Amy Winehouse, sa vie et Back to Black
11:02 Publié dans Art, Blog, Cinéma, Culture, Culture, Film, Le site du jour, Loisirs, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Musique, Potins, Société, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
29/03/2024
Eddy Mitchell – La dernière séance
« Le Palace » de Beaumont-sur-Oise qui apparaît dans le générique de l'émission
Cette article fait suite à mon article précédant : « Pas de prêche le dimanche des Rameaux ».
Un lien, ténu, certes, avec Eddy Mitchell le chanteur, mais pas que, avec Eddy Mitchell, outre l’acteur, Eddy Mitchell le présentateur de télé.
La Dernière Séance est une émission de télévision française essentiellement consacrée aux classiques du cinéma américain et présentée par le chanteur et acteur Eddy Mitchell. La première diffusion a lieu le 19 janvier 1982 sur FR3 (qui deviendra par la suite France 3). La chaîne décide de retirer le programme de sa grille après une dernière émission le 28 décembre 1998.
Coproduite et réalisée par Gérard Jourd'hui, Patrick Brion assurant la partie éditoriale, elle tire son nom de la chanson La Dernière Séance (1978) d'Eddy Mitchell, mais aussi du film La Dernière Séance de Peter Bogdanovich.
L'émission est rediffusée une fois par mois, depuis octobre 2014, sur la chaîne de télévision Action. Elle est diffusée dans les conditions de l'époque (actualités, publicités) mais les films sont remastérisés en haute définition.
Cette chanson évoque, avec nostalgie, la fermeture des cinémas de quartier. C’est ainsi que mon cinéma préféré, le Servandoni, a fermé.
La dernière séance - Émission du 16 février 1982[1]
Pour finir, la magnifique chanson d’Eddy Mitchell interprétée par Eddy Mitchell, à l’Olympia, en 2004[2] :
Eddy Mitchell – La dernière séance - Live officiel Olympia 2004
[1] Émission du 16 février 1982[1] : La terre des pharaons (1955) + Le jour où la Terre s'arrêta (1951) 00:00 - Générique de début 00:40 - Avant la séance 05:34 - Les actualités 12:42 - Les réclames 15:53 - Sur scène : Jack Gilles 19:50 - Le mois prochain 21:06 - Générique de fin
[2] Frenchy Tour : Frenchy Tour est le treizième album live d'Eddy Mitchell sorti en 2004 sur le label Polydor et enregistré à l'Olympia de Paris les 3 et 4 mars 2004.
Références :
17:11 Publié dans Anecdote, Cinéma, Culture, Culture, Economie, Film, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Musique, Politique, Potins, Société, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
26/03/2024
Pas de prêche le dimanche des Rameaux
La chaire du prêche
Que les choses soient bien claires : si je griffe, légèrement, je respecte, profondément, la Religion Catholique et leurs pratiquants[1].
Cet article fait suite à mon précédant : "Dimanche des Rameaux 2024"[2].
Bien que non croyant, j’ai accompagné, hier, dimanche des Rameaux, la petite famille à l’église de notre quartier.
Et bien, vous me croirez si vous voulez…
Pas de prêche le dimanche des Rameux, confer la chanson (un peu irrévérencieuse envers le Pape) :
Eddy Mitchell – Pas de boogie woogie - Live officiel Olympia 2004[3]
Moi qu’y allait, pour cela, je n’en ai pas eu pour mon aumône[4] (bien modeste je dois le confesser).
En fait, ce qui me plait dans les messes dans les messes ce sont, d’abord les lieux, les églises sont des lieux bénis[5] (au sens propre et au sens figuré), le spectacle de la messe, l’observation des fidèle et…
Le prêche.
Frustration.
Pour le dimanche de Pâques[6] j’ai demandé à la petite famille que mon souhait était d’aller à…
La cathédrale de la Grande Ville.
Louis de Funès - Le prèche - Le petit Baigneur[7]
[1] Confer mon article du 19/03/2024 "Dans les bras de Jésus"
[3] Frenchy Tour : Frenchy Tour est le treizième album live d'Eddy Mitchell sorti en 2004 sur le label Polydor et enregistré à l'Olympia de Paris les 3 et 4 mars 2004.
[4] Depuis la pandémie de COVID, notre Sainte Mère l’Église a su s’adapter et permettre le paiement par… carte bancaire (beaucoup plus hygiénique et, surtout, bien plus… fonctionnel). Il faut noter que cette épidémie de COVID à laissé quelques modifications dans le mode de vie (je ne citerai que le boom du télétravail) ; perso, je ne me rase pas plus d’une fois par semaine, voire plus… Selon les occasions
[5] Dans cette églises plusieurs choses me choquèrent : d’abord, elle était trop éclairée ce qui n’était pas propice au bon recueillement, et puis, outre les murs peint en blanc (un ton pierre fut plus pertinent) le plafond en bois était, lui aussi, peint de la même couleur (une teinte sombre en lasure foncée eut été plus heureux). Quand au chemin de croix, (en référence au chemin de croix du Christ) au pourtour de l’église il se limitait, uniquement, aux quatorze stades, à une simple croix.
[6] Pour moi, les évènements majeurs des cérémonies religieuses sont, outre la messe de Noël, la messe des Rameaux, la semaine sainte et la messe de Pâques.
[7] A l’époque, ici on est en 1968, les films de Louis de Funès touchaient, plutôt, le grand public. Une telle séquence, de nos jours, pour une telle tranche de la population, n’aurait, à mon avis, plus sa raison d’être dans la mesure où le poids de la religion catholique a beaucoup diminué.
14:50 Publié dans Anecdote, Art, Cinéma, Coup de gueule, Culture, Culture, Fête, La pensée du jour, Le mot du jour, Musique, Potins, Société, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
19/03/2024
Dans les bras de Jésus
Ginette Garcin interprétant "Dans les bras de Jésus"
Que les choses soient bien claires : si je griffe, légèrement, je respecte, profondément, la Religion Catholique et leurs pratiquants.
Cet article fait suite à deux autres de mes articles :
- Du 06/03/2024 : «Une interview truqué qui inspire un film : « Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil».
- Du 14/03/2024 : « Le Tac-tac ».
Dernièrement, je fis découvrir à ma fille une chanson.
Une chanson un peu spéciale, légèrement, anticléricale : un tango.
« Dans les bras de jésus ».
Cette chanson du film de Jean Yanne, sorti en 1972, « Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil » est superbement interprétée par Ginette Garcin.
Il faut remarquer que, tant qu’à faire de la dérision, autant le faire bien : cela a plus de poids.
Et il faut bien dire que Ginette Garcin interprète, remarquablement bien, « Dans les bras de Jésus ».
Dans les bras de Jésus (Tango) – Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil - 1972 - Ginette Garcin
En bonus, deux autre chanson interprétée par Ginette Garcin :
« Le Cresoxipropanédiol en Capsule ! » Si la chanson est moyenne, tant par la mélodie que par ses paroles, on appréciera la dextérité d’interprétation.
Ginette Garcin - Cresoxipropanédiol en Capsule - 1966
« Quand je serais péripa (Téticienne) ». Sans commentaire.
Ginette Garcin - Quand je serais péripa (Téticienne) - 1965
P. S. :
« Dans les bras de jésus » (Auteurs : Frère Daniel Bourgeois/Sainte Thérèse de Lisieux Compositeur : André Gouzes Interpréte : Ensemble vocal Capella Sylvanensis) est, aussi, une chanson extraite de l'album « Liturgie chorale du peuple de Dieu - Sainte Thérèse, office du centenaire » sorti en 2013.
Ensemble vocal Capella Sylvanensis - Dans les bras de Jésus - 2013
Références :
- Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil
- Une interview truqué qui inspire un film : « Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil »
- Tac-Tac
06/03/2024
Une interview truquée qui inspire un film : « Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil »
La vidéo ci-dessous est un exemple célèbre de reportage « bidonnés », elle concerne la vraie-fausse interview de Fidel Castro par Patrick Poivre d'Arvor. Patrick Poivre d'Arvor présente, dans son JT de 20 h du 16 décembre 1991 sur TF1, son interview «exclusive» du leader cubain. En fait, PPDA a rejoué les questions, en studio, et les a insérées après coup.
La fausse interview de Fidel Castro par PPDA décryptée chez Thierry Ardisson - INA
La « vraie-fausse » interview de PPDA a inspiré Jean Yanne pour son film « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », sorti en 1972, et qui décrit le monde de la radio.
Le film commence de cette façon :
Christian Gerber, reporter à Radio Plus, est dans un pays d'Amérique andine pour tenter de rencontrer Ricardo Salinas, chef rebelle révolutionnaire s'opposant au gouvernement militaire péruvien, et disciple du Che Guevara. Réussissant après maintes difficultés à l'interviewer dans son quartier général au cœur de la jungle, Gerber est contraint de rentrer en France bredouille, Salinas lui ayant cyniquement confisqué son matériel et sa bande.
À Paris, il constate que les radios concurrentes ont déjà diffusé des interviews de Salinas, mais se sachant le seul à avoir pu l'approcher, il précise à l'antenne qu'il s'agit de reportages bidonnés par les journalistes depuis leur hôtel.
On y est en plein.
En effet, Jean Yanne a été renvoyé plusieurs fois pour son impertinence, d’abord de la télévision française. Embauché RTL il est renvoyé, à nouveau en 1969. Il est également renvoyé d'Europe 1 et France Inter.
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (1972) Bande-annonce
Références :
- Interview truquée, fausses barbes - Inventaire des petits «arrangements» avec la réalité
10:22 Publié dans Anecdote, Cinéma, Coup de gueule, Culture, Culture, Histoire, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Politique, Potins, Société, Société, Vidéo, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
14/02/2024
Bob Marley: One Love, le film
Affiche du film « Bob Marley: One Love »
« Bob Marley: One Love » est un biopic, un film américain biographique sur le chanteur Bob Marley, produit par son fils Ziggy et réalisé par Reinaldo Marcus Green, avec Kingsley Ben-Adir dans le rôle de Bob Marley.
Il sort, en salle, aujourd’hui, ce mercredi 14 février.
Un bref rappel de la vie et de la mort de Bob Marley. Une mort, imméritée, à l’âge de 36 ans. En effet, si Bob Marley s’était fait opéré, à temps, de son mélanome, il est fort à parier qu’il ne serait pas mort de ce cancer qui, dans son évolution, est cause de métastases à distance (poumon, foie ou cerveau).
Robert Nesta Marley dit Bob Marley, né le 6 février 1945 à Nine Miles (Jamaïque) et mort, à 36 ans, le 11 mai 1981 à Miami (États-Unis) de métastases cérébrales, pulmonaire et gastrique d'un mélanome d'un orteil (un mélanome acrolentigineux[1]), est un auteur-compositeur-interprète et musicien jamaïcain. Il rencontre de son vivant un succès mondial, et reste à ce jour le musicien le plus connu du reggae, tout en étant considéré comme celui qui a permis à la musique jamaïcaine et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Il a vendu plus de 200 millions de disques à travers le monde.
Le film se concentre sur une période de deux années de la vie de Bob Marley : entre les années 76 à 78.
Une excellent occasion, pour moi, de citer deux de mes anciens articles :
- 03/03/2022 : Une brève histoire du Reggae, hommage à Bob Marley
- 21/09/2022 : Autopsie de la mort de Bob Marley
La bande annonce du film :
BOB MARLEY : ONE LOVE Bande Annonce VF (Nouvelle, 2024) ᴴᴰ
Une vidéo qui montre comment Kingsley Ben-Adir s'est glissé dans la peau de Bob Marley.
Kingsley Ben-Adir en roi du reggae dans "Bob Marley: One Love"
En dépit de cela, il faut bien reconnaître que les critiques sont, plutôt, mitigées[2].
Voire carrément mauvaises. Celle de Télérama est calamiteuse.
Et, maintenant, pour nous remettre, un peu de musique, de la bonne.
La chanson One Love de Bob Marley, en 1977.
Bob Marley - One Love - 1977
En bonus, un clip vidéo de Bob Marley : Is This Love. C'était en 1978.
Bob Marley - Is This Love (Official Vidéo) - 1978
[1] Le mélanome acrolentigineux est le type de mélanome le plus fréquent chez les sujets à peau foncée.
[2] Bob Marley One Love le film : notre avis
Références :
- "Bob Marley: One Love" : un biopic hollywoodien désespérément lisse sur l'icône du reggae
- « Les gens ne comprennent pas la moitié de ce que chante Bob Marley », explique Kingsley Ben-Adir
- Le mélanome lentigineux acral, un « sous type » agressif
18/10/2023
Le Moonwalk en vidéos : Charlie Chaplin - Les temps modernes versus Michael Jackson - Billie Jean
Le Moonwalk a été massivement popularisé dans les années 1980 par Michael Jackson lors de son live de Billie jean en 1983.
Mais...
Ces deux vidéos vont, peut-être, vous interpeller.
Après leur visionnage, il semblerait que l’invention du moonwalk pourrait dater bien avant le mime Étienne Decroux dont je parle dans mon article du 03/05/2023 : « C'est le mime Étienne Decroux qui aurait inventé le Moonwalk ».
En effet, il semblerait que le précurseur du moonwalk serait, en 1932, Charlie Chaplin dans son film Les temps modernes.
Charlie Chaplin - La chanson en "charabia" des Temps modernes (Titine)
Chaplin Moonwalk
Références :
- Moonwalk
10:09 Publié dans Anecdote, Cinéma, Culture, Culture, Danse, Film, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Potins, Société, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
29/06/2023
Jean Mineur Publicité
Aujourd’hui, changement total de cible, vous comprendrez ce mot plus tard.
Jean Mineur, né le 12 mars 1902 à Valenciennes et mort le 19 octobre 1985 à Cannes, est un pionnier de la publicité et du cinéma publicitaire en France. Son agence de publicité est symbolisée par le célèbre personnage du « Petit Mineur ».
Autodidacte, il commence son activité en 1924, à l'âge de 22 ans, proposant des rideaux publicitaires déroulés à l'entracte au cinéma.
Jean Mineur crée sa première société à Valenciennes (grande région minière à l’époque), en 1927, « l'Agence générale de publicité ».
Il rejoint en 1938 les locaux qu'il occupera durant plusieurs décennies, situés au 79 de l'avenue des Champs-Élysées et obtient un numéro de téléphone qui devient rapidement célèbre : Balzac 00 01.
Le « Petit Mineur » créé à sa demande par Albert Champeaux, inspiré d'un dessin de Lucien Jonas. Lançant son pic dans une cible (dont le « 1000 » se retournait pour composer le 00 01 du numéro de téléphone de l'agence, Balzac 00 01) au son d'un indicatif composé par René Cloërec, le Petit Mineur incarne, dès cette époque, la pertinence du cinéma publicitaire comme moyen de toucher sa cible. Le décor et le personnage du Petit Mineur font explicitement référence au nom de Jean Mineur et à la région de son enfance : le Nord minier de la France.
En 1949, la musique, toute aussi célèbre que l’image, est, elle, signée René Cloërec, compositeur et collaborateur régulier de Claude Autant-Lara.
L'âge de Jean Mineur et les craintes face à l'arrivée de la publicité à la télévision, le conduise à accepter le rapprochement avec son concurrent Publiciné, donnant naissance à Médiavision, le 1er janvier 1971, laissant Jean Mineur privé de tout pouvoir, qui décide de faire disparaître le « Petit Mineur ».
En 1982, le petit personnage revient sur les écrans.
Petit mineur Balzac 0001 - 1955
Entre 1955 et 1958, le "petit mineur" se décline en une série de petits gags.
Années 55 à 58 - Le "petit mineur" - La Vache
A partir du 6 octobre 2021, on retrouve le tout nouveau générique Mediavision, et Jean Mineur, dans les salles de cinéma du réseau Mediavision.
Références :
- L'histoire cachée de Médiavision et du petit mineur volant
11:59 Publié dans Anecdote, Cinéma, Culture, Culture, Economie, Le mot du jour, Pub, Shopping, Société, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
13/04/2023
Le jeu du «Trompe couillon»
Une petite pause après mes deux articles médicaux et rébarbatifs qui précèdent.
Une page divertissante pour oublier tous les soucis, les vicissitudes, les turpitudes de la vie quotidienne narrés précédemment.
- 11/04/2023 - « Dissection aortique aiguë (DAA) »
- 12/04/2023 - « Les deux IRM et Soleil vert »
Mais, hasard heureux, ce sujet aborde, encore, un sujet cinématographique et fait suite à mon article sur « Soleil vert ».
Voici, donc, pour nous détendre et nous laver l’esprit, une scène colorisée extraite du film César[1] de la Trilogie Marseillaise[2] de Marcel Pagnol sorti en 1936.
Et maintenant, comme le dit mon aphorisme préféré : « Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot », la petite page culturelle.
Cette scène n’est pas sans rappeler le film de Jacques Tati, « Mon oncle » (sorti en 1958), D’ailleurs il n’est peut-être pas impossible que Tati se soit inspiré de Pagnol - ce ne sont que pure suppositions – (ces deux cinéastes sont évoqués dans cet article : « Mon oncle » de Jacques Tati les transformations de la France urbaine dans les années 50 »[3] où l’auteur compare « une convivialité urbaine et villageoise, centrée autour de la place publique et de la terrasse de bistrot » évoquée dans les deux films de Pagnol et de Tati.
Toujours est-il que la tranche d’âge des protagonistes n’est pas tout à fait le même, là, dans le film de Tati, c’est d’enfants dont il s’agit.
Il est à noter une opposition dans ces deux films.
Dans le film de Pagnol ce sont les paroles qui l'illustrent (n'oublions pas qu'on est dans le midi, à Marseille), alors que dans le film de Tati, ce sont la musique et les bruitages qui sont primordiaux.
J’évoque « Mon oncle » dans mes articles :
- 04/06/2010 : «Mon oncle, Jacques Tati, son style cinématographique»
- 09/07/2022 : « Grand Centre anti cancéreux contre CHU »
P. S. :
- Il ne faut pas confondre le jeu du « Trompe couillon » avec un jeu Belge et Ardennais : le jeu de cartes : le couillon.
Nota Bene :
[1] César est un film français écrit et réalisé par Marcel Pagnol, sorti en 1936. Dernier volet de la Trilogie marseillaise, le film a reçu un grand succès. C'est le seul film de la trilogie à avoir été réalisé par Marcel Pagnol.
[2] La Trilogie marseillaise est l'appellation générique donnée aux trois pièces de théâtre tragiques de Marcel Pagnol, Marius, Fanny et César, ainsi qu'aux adaptations cinématographiques qu'il a supervisées.
[3] « Mon oncle » de Jacques Tati les transformations de la France urbaine dans les années 50 »
11:09 Publié dans Cinéma, Citation, Culture, Culture, Film, Humour, La pensée du jour, Loisirs, Société, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
12/04/2023
Les deux IRM et Soleil vert
Il m’est advenu de passer deux IRM à six mois d’intervalle.
J’ai passé ces deux IRM au CHU de la Grande Ville.
La première IRM fut classique avec écouteurs et poire d’angoisse dans la main droite.
La seconde fut différente. Toujours la même poire d’angoisse dans la main droite, mais on me mit, avec le casque, une lunette sur les yeux, me donnant une impression de volume (fabuleux pour les claustrophobes) mais se lança, alors, une vidéo de paysages avec musique d’ambiance me rappelant étrangement un film que j’avais visionné il y a longtemps : Soleil vert.
Vous n’imaginez pas le léger stress qui m’envahit.
C’était exactement cela (musique et vidéo comprise !) :
Et, maintenant, la minute culturelle (eh oui ! « Un peu de culture ne nuit pas, ça évite de mourir idiot »), la petite histoire de soleil vert :
P. S. :
En attendant le compte rendu du radiologue, j’ai vu un panneau avec pas mal de prestations vidéos offertes lors de l’IRM, notamment des dessins animés pour les enfants. On ne m’a pas demandé ce que je voulais visionner et je suis mal tombé.
Référence :
11:56 Publié dans Anecdote, Cinéma, Coup de gueule, Culture, Culture, Film, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Médecine, Potins, Santé, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
10/12/2022
Les Branquignols, Ah ! Les belles bacchantes et La Léopolda
Dans les années 40 à 50, Francis Blanche fait partie de la troupe Les Branquignols de Robert Dhéry, avec qui il joue dans le film, réalisé par Jean Loubignac en 1954, "Ah ! les belles bacchantes"*, en 1953. Dans ce film Francis Blanche à écrit la chanson "La Léopolda".
"Ah ! les belles bacchantes" rentre dans la catégorie des films burlesques.
Les Branquignols sont une troupe de comédiens créée par Robert Dhéry et Colette Brosset et active des années 40 jusqu'aux années 70.
La plupart de ses membres étaient à la fois comédiens, musiciens et chansonniers : on y comptait notamment Louis de Funès, Jean Lefebvre, Jean Carmet, Jacqueline Maillan, Michel Serrault, Micheline Dax, Christian Duvaleix, Pierre Olaf, Jacques Legras, Robert Rollis, Roger Caccia, Pierre Tornade, Annette Poivre, etc.
Certains des spectacles des Branquignols ont été adaptés au cinéma, dans des films la plupart du temps réalisés par Robert Dhéry.
La bande annonce et trois extraits de « Ah ! les belles bacchantes ». Dans la deuxième vidéo on peut reconnaître Louis de Funès et Michel Serrault.
La chanson La Léopolda.
*Dans ce sens là, bacchantes désigne les moustaches.
Références :
12:35 Publié dans Cinéma, Culture, Culture, Film, Humour, Loisirs, Musique, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (2)
17/09/2022
Avoir le foin qui dépasse de la charrette
Attention, âmes sensibles s’abstenir !
J’aborde un sujet un peu limite limite.
Pour faire suite à mon article précédant : « Une brève histoire de L’HTA (Hypertension Artérielle) », un article médical très sérieux, un peu de détente, tout en restant dans le domaine médical, glissons dans le carabin.
En effet, j’ai longtemps hésité à publier cet article « un peu » léger à l’esprit carabin.
Mais, moi qui m’intéresse aux mots et aux expressions française, je ne peux résister plus longtemps.
Je suis tombé sur cette expression « guillerette », en tombant sur cet extrait du film « L'amour, c'est mieux à deux ».
« Avoir le foin qui dépasse de la charrette » est une expression très imagée, du registre vulgaire, qui signifie, au sens figuré : avoir des poils pubiens qui dépassent de la culotte ou du maillot.
L'amour c'est mieux à deux
Si cet article vous a intéressé, vous pouvez le compléter en lisant «15 façons de dire : "La pilosité sexuelle féminine"».
Références :
13:23 Publié dans Cinéma, Citation, Culture, Culture, Film, Médecine, Mots, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
20/07/2022
Top Gun et Top Gun Maverick : « Take My Breathe Away » - Berlin et « Hold My Hand » - Lady Gaga
Aujourd’hui, deux musiques de film :
- « Take My Breathe Away » musique de Top Gun interprété par Berlin.
- « Hold My Hand » musique de Top Gun: Maverick interprété par Lady Gaga.
Top Gun :
Top Gun est un film d'action américain réalisé par Tony Scott et sorti en 1986. Il met notamment en scène dans les rôles principaux Tom Cruise, Kelly McGillis et Val Kilmer.
L'action se déroule en partie à Topgun, une école de combat aérien de la marine américaine.
Aujourd'hui considéré comme un film culte des années 1980, il a propulsé la carrière de Tom Cruise, faisant de lui une star internationale.
Berlin - Take My Breathe Away - theme from Top Gun with Lyrics
Top Gun : Maverick :
Top Gun : Maverick est un film américain réalisé par Joseph Kosinski, sorti en 2022.
Instructeur à Top Gun, « Maverick » (Tom Cruise) forme puis dirige des pilotes de chasse en vue d'une mission spéciale, aussi ardue que dangereuse.
Il s’agit de la suite du film Top Gun de Tony Scott, sorti en 1986, dont l'action se déroulait principalement à Topgun, l'école de formation au combat aérien de la marine américaine.
Il est présenté en avant-première au CinemaCon avant une présentation hors compétition au festival de Cannes 2022.
Lady Gaga - Hold My Hand (From “Top Gun: Maverick”) [Official Music Video]
Références :
- Top Gun
- « Top Gun Maverick: testostérone un jour, testostérone toujours »
- Lady Gaga dévoile le clip de «Hold My Hand» pour Top Gun: Maverick !
15:35 Publié dans Cinéma, Culture, Loisirs, Potins, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)