15/08/2021
Censuré !

Dans un de mes derniers articles, publié il y a 3 à 4 jours et ayant trait à la vie intime de Mistinguett, cette grande star du music-hall français des années 1920, j’ai été censuré par Hautetfort, l’hébergeur de mon blog, à cause d’un mot clé sensible.
J'ai été censuré, hier, toute la journée
En effet, si je n’apparaissais plus sur Google, j'apparaissais, toujours, sur le moteur de recherche Français Qwant.
Dès que je m’en suis aperçus, je supprimais, illico presto, mon article litigieux.
Je le supprimais le matin et…
Le soir même, je réapparaissait, miraculeusement, sur Google !
La morale de cette cette histoire édifiante :
Ne négligez pas Qwant.
La censure littéraire au XVIII siècle
Je ne veux pas vous priver de la vidéo de la célèbre chanson de Mistenguett en 1933, "C’est vrai", que J’avais posté dans mon article censuré.
Mistinguett - "C'est Vrai" -  Bal des Petits Lits Blancs 1934
Une autre chanson célèbre de Mistinguett dans l'article de mon Blog du 11/09/2009 : "Je cherche un Millionaire - Mistinguett - 1937".
Cette chanson n’est pas sans rappeler celle d du groupe ABBA (en 1976) : "Money Money Money".
Comme quoi rien n'a changé depuis.
Références :
- « Comment surveille-t-on et censure-t-on Internet ? »
- Le moteur de recherche Qwant.
- « C’est vrai »
10:57 Publié dans Anecdote, Art, Blog, Coup de gueule, Culture, Histoire, Honte, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Musique, Politique, Potins, Société, Vidéo, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
13/08/2021
La Syllogomanie

Dans mes articles :
J’évoque un trouble psychiatrique que l’on regroupe, maintenant, sous le terme de Syllogomanie.
La syllogomanie ou accumulation compulsive (du grec ancien : σύλλογος / súllogos « rassemblement ») est le fait d'accumuler de manière excessive des objets (sans les utiliser), indépendamment de leur utilité ou de leur valeur, parfois sans tenir compte de leur dangerosité ou de leur insalubrité.
Les personnes atteintes de syllogomanie (thésaurisation pathologique) ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens que les objets s’accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables.
En 2013, la syllogomanie a été inscrite dans le DSM-5 (version 5 du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux).
Les médecins diagnostiquent la syllogomanie lorsque :
    • La personne éprouve constamment des difficultés à se séparer de ses biens, quelle que soit leur valeur réelle.
    • La personne conserve des objets principalement parce qu’elle sent qu’elle doit le faire, peu importe la valeur de l’objet.
    • Les biens accumulés encombrent et obstruent les pièces à vivre (pas les sous-sols ou les aires de rangement) et interfèrent avec l’utilisation de ces pièces aux fins prévues.
    • La personne se sent très angoissée à l’idée de jeter ses biens quels qu’ils soient et/ou elle éprouve des difficultés à fonctionner (au travail, dans sa famille, ou avec des amis) en raison de la syllogomanie.
Les formes cliniques de la Syllogomanie :
Bibliomanie : La bibliomanie est un trouble obsessionnel compulsif impliquant la collection ou l'accumulation de livres à un point où les relations sociales ou la santé sont endommagées.
Syndrome de Diogène : Le syndrome de Diogène est un syndrome décrit par la gériatre américaine Allison N. Clark en 19751 pour caractériser un trouble du comportement conduisant à des conditions de vie négligées, voire insalubres.
Syndrome de Noé : Le syndrome de Noé, appelé en anglais animal hoarding (« accumulation d'animaux »), est un trouble mental qui consiste à posséder trop d'animaux de compagnie. Plus exactement, on possède plus d'animaux que l'on n'en peut héberger, nourrir et soigner correctement, le point commun des malades étant l'incapacité à saisir la gravité de la situation. Cette dérive peut-être le fait d'une personne seule, mais aussi d'un groupe d'individus, sous la forme d'un refuge pour animaux.
Cas célèbre :
Les frères Langley et Homer Lusk Collyer, dits « les ermites de Harlem », qui avaient accumulé 136 tonnes de bric-à-brac dans leur immeuble de trois étages à New York19, dont 25 000 livres moururent en 1947, victimes des traquenards qu’ils avaient installés dans leur demeure pour déjouer les voleurs, lorsque le cadet, Langley Collyer, fut écrasé par une valise et trois énormes liasses de journaux alors qu’il rampait dans un tunnel de journaux pour apporter à manger à son frère paralytique aveugle, lequel mourut à son tour de faim quelques jours plus tard.
Références :
10:02 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (2)
06/08/2021
Mark Knopfler et le Picking

Guitar Fingerpicking For Beginners With 3 Styles To Play
Cet article fait suite à : « Sultans of Swing - Dire Straits - 1986 - Live in Sydney ».
Mark Knopfler utilise le Picking.
Le picking est encore appelé Frailing ou Clawhammer.
Le picking (ou finger-picking, littéralement « cueillette au doigt ») est une technique de jeu utilisée à la guitare (surtout en acoustique). Elle est très répandue dans le blues et la musique country. Elle fut inventée au début du XXe siècle aux États-Unis, dans les États du vieux Sud, notamment dans les Appalaches (Carolines, Virginies).
Une démonstration, en vidéo, du Picking par Mark Knofpler :
Mark Knopfler - Shows how to play guitar finger picking style Skavlan 2015
11:01 Publié dans Anecdote, Culture, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Musique, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
03/08/2021
Le pansement et l’électricité statique
Dans mon article "Pansement "occlusif - compressif" je narre comment je me suis soigné, moi même, une méchante coupure au doigt.
A propos des ingénieurs, j’ai crée un aphorisme concernant leurs inventions : "Bien souvent, les ingénieurs ne sont pas ingénieux", comme illustration de mon aphorisme, je vous renvoie à mon article du 12/12/2012 (9 ans déjà !) : "La cafetière hantée".
Eh bien, une fois de plus, mon aphorisme s’est illustré dans la mésaventure qui m’est arrivée lors du traitement ma coupure.
Dans le traitement de ma blessure j'ai été amené à utiliser un certain nombre (ou, plutôt un nombre certain) de pansements pour maintenir, surtout, l’aspect compressif de mon invention.
Étant à court de pansements, je décidais d’aller en acheter, au supermarché, dans l'enseigne Carrefour pour ne pas la nommer, en effet, pourquoi acheter, plus cher, en pharmacie, un dispositif tout aussi efficace.
Rentré chez mois, j’utilise ces pansements. J’enlève le pansement qui commençait à tomber, j’ouvre la boite, je prends un pansement, j’ouvre l’enveloppe et commence à appliquer icelui sur ma plaie en voie de cicatrisation.
C’est là que commence l’histoire.
J’applique donc le pansement, et, là, je me retrouve avec une pellicule en plastique qui recouvre le pansement celui-ci, électricité statique aidant, me colle aux doigts. Il m’a fallu un peu de temps pour m’en débarrasser.
Mais, bon dieu, pourquoi avoir rajouté cette protection inutile, à mon avis, car elle n’existait pas sur les pansements Mercurochrome.
"Bien souvent, les ingénieurs ne sont pas ingénieux" vous dis-je.
16:19 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Magie, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Shopping, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
01/08/2021
Vacances d’été 2021 – Deuxième partie

Les deux ponts sur la Charente : au premier plan le pont transbordeur de Martrou au deuxième plan le viaduc de Martrou.
Enfin la deuxième partie des vacances.
Je pars pour, environ, une quinzaine.
Rien de bien original.
Comme tous les ans, à la même époque, je vais séjourner dans la belle famille (enfin ce qu’il en reste), en Charente-Maritime, dans une commune près de Rochefort (en cherchant bien, si vous savez décrypté mes messages subliminaux, vous devriez, peut-être, trouver mon spot).
Si vous partez, je vous souhaite de bonnes vacances. Si vous ne partez pas je continuerai à publier, pendant cette partie de mes vacances, en essayant de vous divertir pour vous faire passer le temps.
J’ai, déjà, quelques articles en réserve mais aussi, quelques sujets pour des articles à venir.
J’amène un ordi portable, l’ordi de travail de ma moitié (faut pas le dire) mais je l’utiliserai avec un Firefox portable sur clé USB, j’en profite, aussi, en amenant un Thunderbird portable sur la même clé USB.
Je vous souhaite de bonnes lecture et…
@+
09:43 Publié dans Culture, Le mot du jour, Mots, Photographie, Potins, Vidéo, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
31/07/2021
La sangria et le médecin

Encore une fable de Jean de La Sangsue, ce digne élève de Jean de La Fontaine.
Dans un de mon article : "La cérémonie religieuse : de l’utilité de la sémiologie", j’évoque une des qualités indispensable au médecin, l’observation et le savoir des signes des maladies, en un mot : la sémiologie médicale.
Mais la connaissance de la sémiologie apprise par cœur ne suffit pas. Nous allons le montrer tout à l’heure.
Or, donc, à la fin de cette cérémonie religieuse fut donné le pot de l’amitié.
Dans un restaurant, nous nous ré-uniment non loin de l’église en béton.
Des attrapes ballots (des amuses gueules) nous attendaient accompagné d’un bocal de sangria muni d’un robinet.
Vint le moment de servir.
Et là, stupéfaction, seul un simple filet de sangria sortit du pot prostatique.
Dans un premier temps, je secouais le bocal pensant qu’un morceau de fruit bloquait l’orifice du robinet. Je secouais le bocal mais rien n’y fait.
Alors une idée jaillit dans mon cerveau, je dévissai le couvercle du bocal et, là, d’un coup, avec force, la sangria jaillit. Le principe tout bête de la bonde de la barrique. En effet, pour l'écoulement, il faut une entrée d'air. Comma quoi, le trou de la bonde ne sert pas qu’à l’ouillage qui permet de combler l’absorption du vin par la barrique.
Cela me fait souvenir que quand j’étais, encore en activité, il m’arrivait, parfois de prolonger, sans que le malade s’en rende compte, l’examen clinique, ce qui me permettait d’avoir un peu plus de temps pour réfléchir. C’est ce que j’avais appelé tourner autour du malade.
Moralité : En médecine, si l’observation et la connaissance des signes des maladies est indispensable, un brin d’intelligence n’est pas superflu.
19:00 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Science, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
29/07/2021
De l’intérêt de posséder une distribution live Linux sur clé USB : La récupération de données sur un PC sous Windows qui ne démarre plus

Voici une manip qui vient de me sauver la vie.
Je viens de la réaliser sur un PC (un de mes PC Windows 10) moribond qui ne démarrait plus sous Windows 10. D’où l’utilité de posséder Plusieurs PC (au moins deux) comme cela on est paré en cas de panne.
Je ne saurais trop insister sur le fait de sauvegardes toutes ses donnée importantes sur un disque dur externe, mais, aussi, sur le cloud.
Et, naturellement, le cordonnier étant le plus mal chaussés*, je n’avais pas respecté cette règle pourtant élémentaire.
Dans deux de mes articles :
- L’un 30/04/21 - "Lubuntu et netbook SAMSUNG NC110".
- L’autre du 16/05/21 - "Les Meilleures distributions de Linux légère pour les anciens PC".
J’aborde l’utilité d’utiliser une distribution Linux pour utiliser un vieux PC qui ne peut plus tourner avec le denier Windows 10.
Dans cet article je vais aborder l’utilité d’une distribution live Linux sur clé USB pour récupérer des données d’un PC sous Windows (10 en l’occurrence).
Pour cela, il faut :
1°) Une clé USB formatée en Fat 32, de 4 Go minimum.
2°) Le fichier iso qui contient la distribution Linux Mint (par exemple). À télécharger ici, (sélectionnez un miroir de téléchargement en France).
3°) Rufus : C'est un petit logiciel qui permet de créer la clé bootable. On peut le télécharger ici, (Descendez dans la page pour trouver la dernière version).
Méthodologie de la récupération avec la clé Live Linux :
1°) Télécharger de l’image iso de la distribution Linux.
2°) Réaliser la clé live Linux bootable avec Rufus.
3°) Démarrer l’ordinateur, avec le boot menu, sur la clé USB.
4°) Aller dans l’ L'explorateur de fichiers pour copier les données sur un disque dur externe (ou une clé USB).
Il ne vous reste plus qu’à réinstaller Windaube.
Et voilà comment on récupère ses données de Windows grâce à Linux ;-).
Comment installer Ubuntu (version clé USB)
P. S. :
Pour plus de détail, je vous renvoie à l’article : "Utiliser une distribution live Linux sur clé USB".
*L’expression proviendrait de la remarque de Montaigne, dans ses Essais : « Quand nous voyons un homme mal chaussé, nous disons que ce n’est pas merveille, s’il est chaussetier ».
Mais, pour certains, les cordonniers dont il s'agit étaient des frères de l'ordre catholique des cordonniers et des tailleurs, créé en 1645 par Henry Michel Buch et par le baron de Renty. Ils donnaient leurs propres chaussures à plus pauvres qu'eux et étaient ainsi toujours les plus mal chaussés.
12:25 Publié dans Bricolage, Culture, Informatique, Informatique Médicale, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Loisirs, Mots, Potins, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
28/07/2021
Le Blob

Physarum polycephalum, plus couramment appelé blob, est une espèce unicellulaire de myxomycète de l'ordre des Physarales, vivant dans les milieux frais et humides tels que les tapis de feuilles mortes des forêts ou le bois mort. Cet amibozoaire est classé depuis 2015 parmi les mycétozoaires1.
Au XXIe siècle, ce myxomycète a été surnommé « le blob » en référence au film de science-fiction The Blob d'Irvin S. Yeaworth Jr. Ce film, sorti en 1958, a pour personnage central un extraterrestre géant et gluant qui grossit en avalant les habitants.
L’astronaute français Thomas Pesquet qui a décollé le 23 avril 2021 de Cap Canaveral, en Floride, direction la Station Spatiale Internationale. A bord de l’ISS, le Français a mené plusieurs expériences et notamment une sur le comportement du blob.
Références :
- The Blob
- Thomas Pesquet étudiera le Blob lors de sa mission dans l’espace, cet être ni animal ni végétal
10:42 Publié dans Cinéma, Culture, Film, Le mot du jour, Mots, Potins, Science, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
26/07/2021
Le Syndrome de Diogène

Diogène par Jean-Léon Gérôme, 1860, Walters Art Museum (Baltimore)
Dans mon article : « Le syndrome de Noé » j’évoque le Syndrome de Diogène.
Eh bien voici ce qu’est cette pathologie psychiatrique qui touche, en France, 1,5 millions de personnes.
Une référence : Syndrome de Diogène
P. S. : Le nom « Syndrome de Diogène », adopté en 1975, fait référence à Diogène de Sinope, philosophe grec du IVe siècle av. J.-C. et figure clé du cynisme, Il vivait dehors, dans le dénuement, vêtu d'un simple manteau, muni d'un bâton, d'une besace et d'une écuelle. Dénonçant l'artifice des conventions sociales, il préconisait en effet une vie simple, plus proche de la nature, et se contentait d'une grande jarre couchée sur le flanc pour dormir.
11:31 Publié dans Anecdote, Culture, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
24/07/2021
Un métier méconnu de Bach : L’expertise d’orgues
Bach, comme vous le savez, a eu 20 enfants (dont 10 morts) de 2 femmes différentes, voir le sketch d'Alexandre Astier dans mon article : « Jean-François Zygel vulgarise la musique classique ».
Bach, comme vous le savez était Kapellmeister et, comme ce boulot ne lui rapportait pas assez, ma théorie à moi, c’est qu’il faisait la manche à la sortie des estaminets, en faisant des bœufs avec des copains.
Pour moi, c’est Bach qui a inventé le Jazz.
Une vidéo d’Alexandre Astier sur un métier méconnu de J.S.B. : L’expertise d’orgues. Ce qui lui permettait, aussi, de faire bouillir la marmite pour nourrir toute sa marmaille.
19:30 Publié dans Art, Blog, Culture, Histoire, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Loisirs, Mots, Musique, Potins, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
23/07/2021
La médecine expérimentale et le gel hydroalcolique

Aujourd'hui, une fable façon Docteur Sangsue (n'oubliez pas que je suis un fan de Jean de La Fontaine et, tout naturellement, d’Ésope son mentor). A ce propos, si je suis un modeste moraliste, je ne suis pas un affreux moralisateur.
Pendant mes étude en médecine, lors de l’étude de la physiologie, une importance plus particulière fut portée sur la démarche scientifique du médecin, physiologiste et épistémologue Français Claude Bernard : La médecine expérimentale.
Dernièrement, le fils d’un collège de travail de ma moitié qui est un enfant HPI (enfant à haut potentiel intellectuel) fit les frais de cette démarche scientifique.
Sa réflexion porta sur le gel hydroalcoolique.
Il voulait savoir si le gel hydroalccolique pouvait s’enflammer.
Il vérifia son hypothèse dans son collège.
Pour cela, sur son bureau, il versa du gel hydroalcoolique. Puis il alluma un briquet.
Le résultat fut immédiat le gel prit feu et ce de façon quasi explosive, ce qui eu pour effet collatéral de brûler la table.
Son hypothèse fut vérifiée mais lui valu…
Deux jours d’exclusion.
Moralité :
Si la curiosité est un vilain défaut, sans curiosité point de découvertes.
Une vidéo vaux mieux qu'un long discours, visionnons l'expérience:
Et, maintenant, un tour de magie :
09:50 Publié dans Actualité, Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Magie, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
22/07/2021
Pansement « compressif – occlusif »
Poupée du pouce
Préambule :
Hier, je me suis coupé profondément sur le dessus de la deuxième phalange (phalangine*) du troisième doigt de la main gauche (heureusement que ce n’est pas la droite car je suis droitier).
C’est en cassant une assiette en porcelaine (de Limoges, on aime la bonne cuisine chez le Docteur Sangsue qui dit bonne cuisine dit bons ustensiles) fendue contre la poubelle que je me suis méchamment coupé profondément.
Tellement profondément que, normalement, il m’eut fallu deux à trois points de suture.
Parfois, les études en médecine cela peut servir.
N’ayant pas du tout, mais pas du tout envie de me faire charcuter, je décidai, une fois de plus, de me soigne moi-même.
Si vous voulez savoir de quoi je suis capable, je vous renvoi à mon article du 01/04/2008 écrit dans le cadre d’un carnaval des Blogs Médicaux, la brillante époque des Blogs Médicaux** dans les années 20 non, pardon, des années 2008 : « Mes expérimentations Médicamenteuses ».
D’abord, commençons par quelques définitions :
1°) Le pansement :
« Le pansement est un dispositif médical (et non plus des médicaments depuis la circulaire juillet 1998) clé dans les soins infirmiers, il est utilisé pour couvrir, protéger et favoriser la guérison d’une plaie. Tous les pansements, du pansement primaire (avancé) au pansement secondaire, sont destinés à maintenir un niveau d’humidité du milieu suffisant et contrôlé pour la cicatrisation sans provoquer une macération.
Les pansements sont aujourd’hui conçus pour favoriser la cicatrisation en milieu humide, il n’est plus forcément obligatoire de changer le pansement quotidiennement car leur fabrication a été pensée pour réguler l’humidité. On parle alors de pansements semi-occlusifs qui laissent passer les gaz comme la vapeur d’eau tout en bloquant le passage de bactéries au contact de la plaie ».
Référence : NM Médical.
2°) Les pansements occlusifs :
Pendant longtemps, il a été admis que les risques d'infection étaient prévenus en gardant la plaie aussi sèche que possible. Cette conception est aujourd'hui remise en cause, les pansements occlusifs démontrant leurs effets bénéfiques sur la cicatrisation dans un environnement humide. D'où l'apparition des pansements modernes tels les hydrocolloïdes, les alginates, les mousses, les hydrofibres ou les hydrogels.
Référence : Canal U (Canal-U est la vidéothèque numérique en ligne de l’enseignement supérieur.
3°) Les pansements compressifs :
Un pansement compressif est un pansement qui possède la caractéristique d'exercer une pression sur une plaie afin de juguler ou de prévenir une hémorragie.
Référence : Wikipédia.
Ambule :
Entrons, maintenant, dans le vif (c’est le cas de le dire) du sujet.
Le sang coulant (à flots, ce qui permis de me passer des étapes rinçage à l’eau et désinfection, merci les études en Médecine, d’autant plus que l’assiette sortait du Lave Vaisselle), je commençai par me bricoler un pansement compressif, de fortune, avec du Sopalin***.
Puis je passai, enfin, aux choses sérieuses : je demandai à ma moitié, de me trouver des pansements « Mercurochome » recouverte de plastique (et donc imperméable à l’eau) pour me bricoler un pansement de mon invention : un « pansement compressif – occlusif ».
Çà, c’est de la vraie chirurgie (bon de la petite, je vous l’accorde).
La vraie chirurgie, c’est du bricolage****.
Miracle, plus de sang !
Par prudence, pour plus de solidité (il faut que ce pansement tienne 8 à 10 jours), je doublais ce pansement avec un autre collé dessus. Cela avait, aussi, l’avantage de faire un pansement tout propre et de bloquer la flexion du doigt en position de fonction.
A prévoir, pour les courses à venir, des gants en Latex pour la vaisselle.
Postambule :
Rendez-vous dans 8 à 10 jours pour voir si le but est atteint et qu’ainsi je puisse faire breveter mon Pansement « compressif – occlusif ».
Je tiens à préciser que je suis à jour de mon vaccin anti tétanique (petit détail qui à son importance).
Pour finir, une vidéo de la Croix Rouge pour illustrer un acte de Premiers secours : comment traiter une plaie simple.
*Phalange. Anatomie artistique. Leçon 39.
**A propos des Blogs Médicaux je vous conseille de lire mes articles : « Bigard et le Docteur Sangsue » et « Je pleure ».
***Société du papier linge.
****A propos de la Chirurgie (avec un grand C) j’ai une histoire de chasse illustrant l’étymologie de ce mot qui vient de deux racines Grecques (χειρουργία / kheirourgía, formé à partir de χείρ / kheír, signifiant « main », et de ἔργον / érgon, « travail »). Une histoire que j’ai vécue lors de mon stage interné dans un service de chirurgie cardiaque de la Grande Ville. Cela pourra faire l’objet d’un autre article.
10:30 Publié dans Anecdote, Bricolage, Cuisine, Culture, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (2)
21/07/2021
Débroussaillage

Crédit Photo : Le Figaro
J’ai donc passé la première partie de mes vacances dans ma station balnéaire préférée.
Cette année, une chose m’a profondément marqué et agréablement surpris : le débroussaillage sur les bas côtés des routes.
En effet, une quinzaine de kilomètre avant d’arriver à la station, tous les bords des routes y menant, étaient méticuleusement débroussaillé et ce sur une large bande.
C’est bien la première fois que je vois cela.
Dans mon article du 18 août 2012 : "A propos de l’incendie de la forêt de Lacanau de 2012 : Souvenirs d’enfance Canaulaise, Histoire de Lacanau Océan, de la Forêt Landaise et quelques réflexions sur les incendies de la côte aquitaine" j’évoquai un sujet brulant, c’est le cas de le dire, celui des incendies de forêt.
En effet, en cette année 2012, il y a neuf ans déjà, un important incendie ravagea la forêt aux alentours du lac de Lacanau. ,Le feu aurait démarré au niveau de la route de Lacanau nécessitant l'évacuation d'un camping. A l'époque le feu se propagea vers la réserve naturelle de l'étang du Cousseau.
Dans mon article je donnai quelques raisons possibles sur la cause de cet incendie mais, pudiquement, j’évitai de parler d’un manquement important : celui du débroussaillage.
Cette année je ne peux que me réjouir d’une telle mesure.
Voici une vidéo spectaculaire de cet incendie que j’avais mis, à l’époque, dans mon article.
11:08 Publié dans Anecdote, Blog, Ecologie, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Photographie, Politique, Potins, Société, Vidéo, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
14/07/2021
Un effet inattendu du confinement : Comment faire sa coloration à la maison

Décidément le confinement aura eu des effets collatéraux insoupçonnés.
Je n’en veux pour preuve que le télétravail.
Dans l’administration où travaille ma moitié, avant le confinement, seule une journée par semaine était e télétravail.
Le confinement aidant, ce fut tous les jours de la semaine, à de rares exceptions près.
Au décours du confinement, ce fut trois jours de télétravail qui fut accordé, alors que, sans le confinement, elle serait restée avec un seul jour de télétravail par semaine.
Une aubaine pour ma moitié.
Phénomène inattendu, une collègue de ma moitié supporta très mal le télétravail du confinement.
Il faut reconnaitre quêtant divorcée, elle supporta très mal le fait de ne pas rencontrer des collègues de travail.
Pour en revenir aux effets collatéraux surprenants du confinement, en voici un totalement inattendu.
Pendant le confinement, les coiffeurs étant fermés, ma moitié fut pris de cour pour l’entretient de la coloration de ses cheveux.
Qu’à cela ne tienne, elle me demanda si je voulait bien m’y coller dans le rôle de la coiffeuse.
Ni une ni deux, pari relevé.
Je m’y colle, voici le Docteur Sangsue dans le rôle de la coiffeuse !
Eh bien, figurez-vous, je fus le premier surpris du résultat.
La coloration fut un succès sur toute la ligne.
Résultat des courses, ma moitié décida que, désormais ce serait mois la coloriste et qu’elle n’irait chez la coiffeuse, pour la teinture, qu’une fois tous les trois mois, pour la coupe avec la couleur.
Ce qui nous fit économiser deux couleurs, à 70 € la couleur, à raison d’une couleur par mois, soit une économie de 140 € par trimestre et, résultat final, 140 x 3 = 420 € par an !
420 euros !
Un effet collatéral, étonnant, du confinement.
Et, maintenant, passons à la pratique. Voici une vidéo dédiée aux élèves qui préparent le CAP :
20:35 Publié dans Anecdote, Economie, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
12/07/2021
Prosopagnosie

Quand je me suis installé, tout fringuant que j’étais, je commis une grave erreur.
Oui, quand on n'est pas conseillé, ou qu’on n’a pas été assez informé, on commet des erreurs.
Donc, quand je me suis installé, mon erreur fut de me soigner mais, aussi, de soigner l’entourage : la famille et les amis.
Se soigner soi-même, passe encore, bien que ce soit limite, mais en étant très prudent, c’est encore jouable.
Mais soigner l’entourage, c’est rédhibitoire.
Donc il n’y avait pas plus d’un an que j’étais installe que mon beau père me signala un phénomène bizarre : il tremblait d’un bras.
Puis, vint s’ajouter un autre signe bizarre, il ne reconnaissais plus les visages des stars de la télé.
Cela commençait à sentir le roussi.
Les tremblement du bras ressemblait fortement à des crises Bravais Jacksonniennes et la non reconnaissance des visages à…
Une prosopagnosie.
J’adressai, alors, le bébé (mon beau père) en consultation neurologique au CHU.
Le scanner révéla plusieurs pêches du cerveaux.
Chez un grand fumeur, cela semblait évident le cancer primitif était un cancer du poumon.
Un radio simple du thorax révéla un superbe lâcher de ballon.
J’ai donc accompagné, jusqu’à la fin,mon beau père de traitement corticoïdes en radiothérapie en terminant par une hospitalisation en long séjour.
Pendant tous les soins, bien évidement, je me heurtai, alors, à la belle famille. C’est bien pour cela, encore, que je déconseille formellement, à un Médecin Généraliste, de soigner sa famille et son entourage.
Tout cela pour avoir un certain recul.
Cependant, à la limite, mais encore, c’est risqué, il est dans la limite, sur le fil, de se soigner soi-même, en essayant de se considérer comme un objet, de se soigner soi-même.
C’est ce que je narre dans mon article : “Mes expérimentations Médicamenteuses”je me posai le diagnostic de Pneumonie Franche Lobaire Aiguë. S’ensuivit un second diagnostic de scissurite. Tout cela, bien cadré, par un traitement adapté.
Pourquoi se soigner soi-même ? Parce que, parfois, j’ai une confiance assez limité envers le diagnostic d’un confrère Généraliste. L’idéal étant de pouvoir dialoguer, en toute confiance du diagnostic médical.
Mais c’est sans compter avec les susceptibilités individuelles.
En tout cas, si c’était à refaire, je ne soignerai plus ni la famille ni les amis.
Pas assez de recul et, pour les amis, pas assez d’autorité.
Quand je me suis remarié, je confiai, ma fille aux soins d’un pédiatre, alors que je ne l’avais fait pour mes deux fille d’un précédant lit (comme on dit selon cette vilaine formulation juridique).
Cela offre une sérénité incomparable.
P. S. : Ayant, en début de carrière, soigné l’entourage familial, j’ai quelques autres histoires de chasse. Peut-être une autre fois.
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06/07/2021
Un sport qui monte : La pétanque

Embrasser Fanny*
Un matin en faisant ma balade quotidienne je passai devant une place dotée d’un boulodrome.
En face de cette place est implantée une ancienne brasserie qui était, dans le temps, un haut lieu de la restauration Grande Villienne, mais qui, hélas, a été rachetée par la chaine ”Bistro Régent” avec tout ce que représente ce type de restauration.
Ce matin là une activité inhabituelle régnait sur la place.
Un groupe d’une quinzaine de lycéens prenait possession de la place.
Ce qui me surprit le plus, c’est que ceux-cis déballaient… Des boule de pétanque.
Intrigué, je m’arrêtais pour jouir du spectacle.
Le professeur commença les hostilités.
Je repris mon chemin.
Tous les matin, ma balade me ramenait, sur la fin, devant cette place.
Et, ce matin là, le groupe continuait son activité boulistique.
La pétanque un sport qui monte.
A quand une épreuve au Bac ?
La fameuse scène de la partie de boule du film “Fanny”, en 1937, de la trilogie Marseillaise (Marius, Fanny, César) de Marcel Pagnol.
*L'expression "Embrasser Fanny" est utilisée lors d'une partie de boules (jeu provençal ou pétanque) lorsque le score final est de 13 à 0. Le perdant ou l'équipe perdante doit alors embrasser le postérieur dénudé d'une représentation féminine surnommée Fanny. Les expressions "faire fanny", "baiser Fanny", "être fanny" ou "se prendre une fanny" sont équivalentes et peuvent être utilisées dans d'autres activités comme le baby-foot ou le ping-pong.
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01/07/2021
Vacances d’été 2021 : Première partie

"Vive les vacances. Plus de pénitences ! Nous mettrons les livres et les cahiers au feu, et la maîtresse au beau milieu..."*
Ça y est !
Les vacances sont, enfin, arrivées !
Dans un premier temps, je vais aller dans ma station balnéaire attitrée.
Rien de bien folichon et d’original, me direz-vous, mais c’est un bon compromis, vu l'état des finances.
Depuis mon changement d’opérateur téléphonique, avec mon abonnement à Syma je dispose de 80 Giga de data (et cela pour la bagatelle de 9,99 € par mois), j’aurai une connexion internet et je pourrai, ainsi, si j’ai l’inspiration, alimenter mon blog pendant cette période de "repos". Je dis repos entre guillemet, car, depuis que je suis à la retraite, comme le dit ma fille, je suis tout le temps en vacances (moi de lui répondre : "ben voyons, c’est sûr, moi, je fais rien").
Je vous souhaite, à vous aussi, fidèles lecteurs, de bonnes vacances.
Et, maintenant, comme à l'ENA, un peu de culture G, un peu de culture historique.
En France les premiers congés payés (jours de repos des salariés qui sont payés par l'employeur) sont apparus pendant l'été 1936, après la victoire électorale du Front populaire. La durée des congés payés était alors de deux semaines par an.
Avant 1936, seuls les professions libérales, les rentiers, les commerçants prenaient des congés (non payés). Parmi les salariés de certaines entreprises de service public (électricité, gaz, transport...), les fonctionnaires de l'État, quelques métiers très qualifiés bénéficient de congés payés par l'employeur. La plupart des ouvriers, payés à l'heure tous les quinze jours, ne se reposent que le dimanche. Lorsqu'ils ne travaillent pas, ils ne sont pas rémunérés.
Avec l'adoption de la loi créant les congés payés pour tous les salariés français en juin 1936, plus de 600 000 salariés et leurs familles partent en vacances loin de leur domicile. En 1937 ils seront trois fois plus nombreux. Pour tous les salariés, qu'ils partent ou qu'ils restent chez eux au repos, les congés payés ont été un bouleversement dans leur vie quotidienne : une "embellie" dira, plus tard, le socialiste Léon Blum, le chef du gouvernement qui fit voter cette loi.
Notons que la France est très en retard sur beaucoup d'autres pays d'Europe en ce qui concerne les congés payés pour les salariés.
Comme il est dit dans cette vidéo, vers la fin des années 50 un ménage sur trois possède une voiture. Des millions de véhicules empruntent, alors, la route nationale 7.
La nationale 7 a symbolisée, pendant des années, la route des grands départs en vacances vers le sud.
Cette nationale donnera l’inspiration à Charles Trénet, le fou chantant qui composa sa célèbre chanson, en 1955, "Nationale 7",
Cette chanson évoque cette route longue de 996 kilomètres. Avant son déclassement partiel, elle reliait Paris à Menton via l'ouest de la Bourgogne, le nord de l'Auvergne, la vallée du Rhône, le massif de l’Estérel et la Côte d'Azur, cette route qui symbolise les vacances.
Une superbe vidéo où l’on voit l’esthète interpréter sa chanson.
Nationale 7 - Charles Trenet - 1959
*Danses et chants pour fêter les vacances.
Références :
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29/06/2021
Un évitement peu commun
Crédit Photo – Archives Personnelles
Quand j’étais, encore, en active, je suivais une jeune septuagénaire au lourd passé anxieux, un lourd passé phobique.
Elle était hypocondriaque.
Plus précisément, elle était atteinte d’une cancérophobie cognée.
Dans les Troubles Phobiques on retrouve un comportement d’évitement.
Un jour, elle m’avoua qu’il y avait une rue de la Grande Ville qu’elle évitait soigneusement, c’est celle de ma photographie : la rue du Cancera.
Une stratégie d’évitement peu commune.
P.S. : Quelques stars hypocondriaques ICI.
18:19 Publié dans Anecdote, Culture, Le mot du jour, Médecine, Mots, Photographie, Potins, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
26/06/2021
Distillation par le froid : La bière Eisbock (bière de glace) et l’Eiswein (vin de glace)

Eisbock (Bière 12%). Faite à l'aide de la solidification fractionnée
Dans mon article : "Comment Linus Thorvalds à découvert Linux : un hasard accidentel", je raconte comment certaine découvertes sont dues au hasard.
C’est ce qui m’est arrivé.
Il m’est arrivé, une fois, d’oublier, au congélateur, une bouteille de vin blanc, a demi entamée (heureusement pour mois qu’elle fut entamée car sinon, entière elle aurait éclatée).
Lors de la décongélation, je prélevais un échantillon du liquide issu de cette congélation alors que celle-ci ‘était pas entièrement finie.
En buvant ce breuvage, je trouvais que le goût de l’alcool était plus prononcé.
Bon sangs mais c’est bien sûr, je venais de réaliser une distillation… à froid.
La distillation par le froid :
La distillation à froid est l'opposé de la distillation traditionnelle, où l'on applique une chaleur au mélange afin d'extraire les arômes par l'évaporation de la macération.
Avec la distillation à froid, on réussi à faire évaporer un mélange sans le chauffer. Cela permet ainsi de conserver un goût frais et non caramélisé.
La Solidification fractionnée :
En fait, cette technique s’appelle la Solidification fractionnée.
La solidification fractionnée est une méthode de séparation préparatoire de purification par fractionnement d’un produit qui tire avantage d’une différence d’affinité pour la phase liquide ou d’une différence de point de fusion entre le produit devant être purifié et ses impuretés. Ceci peut être réalisé par la cristallisation partielle d’un liquide.
Cette méthode peut être est utilisée comme alternative à la distillation.
Description de la méthode :
Le processus consiste en refroidissant une solution afin de cristalliser une partie de celle-ci. La phase solide, contenant une faible concentration du produit, est par la suite éliminée afin d’obtenir une phase liquide avec une concentration beaucoup plus élevée de ce même produit.
On peut comparer la solidification fractionnée à la distillation, où la portion de la solution évaporée puis ré-condensée possède une concentration plus élevée du produit que l’on cherche à purifier
Applications :
1°) La bière Eisbock (bière de glace) :
Cette méthode est utilisée, entre autres, dans la confection de la bière Eisbock (bière de glace).
Par le passé, des tonneaux remplis de bière étaient laissés à l’extérieur pendant l’hiver puis la glace, majoritairement composée d’eau, était retirée périodiquement jusqu’à ce que la solution ne gèle plus. En effet l’éthanol abaisse le point de fusion de l'eau et dans une solution d’eau-éthanol, la phase solide contiendra moins d'éthanol que la phase liquide ce qui augmente graduellement la concentration de ce dernier dans la bière pendant la solidification de la glace. L’éthanol et la saveur sont concentrés dans la phase liquide pour donner une Eisbock.
2°) Le vin de glace, l’Eiswein :
Le vin de glace (ou vin de glace ; en allemand : Eiswein) est un type de vin de dessert produit à partir de raisins qui ont été congelés alors qu'ils étaient encore sur la vigne. Les sucres et autres solides dissous ne gèlent pas, mais l'eau le fait, permettant à un jus de raisin plus concentré de se développer. Le moût de raisin est ensuite pressé à partir des raisins congelés, ce qui donne une plus petite quantité de vin plus concentré et très doux.
Avec les vins de glace, la congélation a lieu avant la fermentation, pas après. Contrairement aux raisins à partir desquels d'autres vins de dessert sont élaborés, tels que le Sauternes, le Tokaji ou le Trockenbeerenauslese, les raisins de glace ne devraient pas être affectés par le Botrytis cinerea ou la pourriture noble, du moins pas dans une large mesure. Seuls les raisins sains se conservent jusqu'à ce que l'occasion se présente pour une récolte de vin de glace, qui dans les cas extrêmes peut avoir lieu après le Nouvel An, sur un calendrier de l'hémisphère nord. Cela donne au vin de glace sa douceur rafraîchissante caractéristique équilibrée par une acidité élevée. Lorsque les raisins sont exempts de Botrytis, ils sont dits "propres".
A BEER of ice and fire (Eisbock / Steinbier) - Une bière et Jivay #78
C’est quoi le vin de glace ? Focus sur un vin d’exception
Alsace : vendanges du vin de glace
Pour le fun :
- Question con : faire un whisky à froid, sans distillation.
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25/06/2021
Pommes de terre vivantes : De l'irradiation des aliments
Crédit photo – Archives Personnelles
Pour faire un pendant à deux de mes articles ; un très vieil article du 17 mai 2015 : « Une salade bio » et un très récent du 4 juin 2021 : « Ma carotte ».
Voici, maintenant, une anecdote avec mes pommes de terre.
Toutes les pommes de terre que j’achète à mon petit supermarché de quartier sont vivantes.
Je veux dire par là qu’elles ne sont pas traitées, elles ne sont pas ionisées*.
En effet, si je les oublie pendant quelques jours, j’ai la surprise de les voir germer.
Elles ne sont donc pas ionisées pour inhiber la germination.
Cela ne veut pas dire, pour autant, qu’elles soient Bio.
Référence :
*Et c’est heureux car des associations de défense des consommateurs et de l’environnement soulignent l’appauvrissement de la valeur nutritive et des vitamines contenus dans les aliments. Bien que l’irradiation soit suffisante pour tuer des organismes supérieurs, elle n’inactive pas les toxines/mycotoxines libérées par les bactéries et les champignons. En revanche, elles peuvent détruire des vitamines et entraîner la formation de substances néoformées ou de radicaux libres préjudiciables à la salubrité des aliments ou à leurs propriétés organoleptiques.
01:36 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Santé, Science, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
 
 


