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04/04/2011

GLIFANAN* (Glafénine) : La mort annoncée d’un médicament



Il y a de cela quelques années, existait un médicament antalgique miracle bien mieux supporté, enfin nous verrons que tout est relatif, bien mieux supporté que l’aspirine, le leader des antalgiques à l’époque.

Cependant, l’Aspirine, ne pouvait être utilisé par les Chirurgiens Dentistes, vu ses effets anti aggrégant plaquettaire et les risques de saignements concomitants. Ceux-ci, tout naturellement, l’utilisaient larga manu. Le laboratoire médical, le Laboratoire Roussel, maintenant racheté par Sanofi Synthélabo, décida donc de renforcer sa position sur les Médecins Généralistes.

Les Médecin Généralistes, à leur tour, l'utilisèrent larga manu, et arriva ce qui devait arriver.

Il y a quelques années, je faisais encore des visites de nuit (merci SOS Médecins), un appel à… 2 h du matin :

-Venez vite, mon mari est tout rouge !

Moi de rappliquer illico.

C’était un urticaire généralisé.

Je lui fais une injection de corticoïde et lui prescrit un antihistaminique.

Ce fut le début, avec le GLFANAN* d’une série d’accidents allergiques, plus ou moins graves, qui me fit revoir l’aspect allergique « peu fréquent »  dont les Visiteurs Médicaux omettaient de parler.

Très rapidement, je décidais de le rayer de la liste des médicaments que je prescrivait.

Bien m’en a pris, quelques mois plus tard (en tout cas, plus de 12 mois), il fut retiré du marché.

Comme quoi, l’histoire est un éternel recommencement.

Cette histoire se passe dans les année 1990, 20 ans déjà !


Un lien : http://www.senat.fr/

 

Pour la petite histoire, un médicament de la même classe thérapeutique, l'IDARAC (Floctafénine) est toujours, actuellement,  dans le VIDAL ; mais il n'est plus présenté par Sanofi-Avantis France.

31/03/2011

Une demande de papier, sans papier



Dans la région où je sévis, sévit aussi une association de lutte contre le cancer.

Ce matin, viens me voir, à la consultation une de mes fidèle patiente, la soixantaine, elle est fidèle car je la soigne depuis le début de mon installation, il y a… un certain temps.

Cette patiente me raconte que, lors du dépistage systématique du cancer du sein, on lui en a dépisté un.

Elle a vue sa Gynéco qui l’a envoyée au centre de cancérologie de la région.

Elle vient me voir, sans aucun dossier médical, pour remplir le papier de 100 % (Protocole ALD = Affection de Longue Durée).

Elle est, d’ailleurs, un peu gênée de consulter sans un seul document, mais, je la rassure et lui dis qu'elle n'y est pour rien, qu'elle pense à elle d'abord.

Etonnant, non ?

A votre place qu’auriez-vous ressenti ?

30/03/2011

Quand l'agression devient un bannal phénomène de société



Ce matin, à la consultation, je suis intrigué par un patient qui attend dans la salle d’attente : il a un gros cocard à l’œil gauche.

Viens son tour. Il me raconte qu’il a été agressé par une bande de jeunes de 15 à 17 ans, dont des filles, car il se plaignait du bruit qu’ils faisaient au bas l’escalier de la résidence ou habite ce patient.

La police, enfin arrivé, lui conseille de se rendre aux Urgences du Grand Hôpital de la Grande Ville.

Résultat des courses, une attente de trois heures (il a eu de la chance, s’eu put être plus), et pas de certificat de coups et blessures.

Je l’ai donc le lendemain, à mon cabinet libéral.

Les jeunes agresseurs n’y ont pas été de main morte.

Mon certificat médical ressemble à une liste à la Prévert un œil par ci, un coude par là, une tempe par ici, un coude par là, un pied par ci un orteil par là.

Moi, de lui donner le même conseil que la police : Ne pas intervenir, appeler la police et si elle ne se déplace pas, rappeler.

Ce qui a le plus marqué le patient, c’est que les filles l’ont sauvagement agressé ; O TEMPORA ! O MORES ! (autres temps autres mœurs).

27/03/2011

Soignants : Pratiques classiques et perpendiculaires




Une petite réflexion sur la pratique de soins, en réponse à un tag sur le Blog de kinia.

Il est parfois difficile de s'occuper des autres quand on est "soucieux".

Et comme les "gens", pardon, les patients, sont, rarement, reconnaissants on a parfois l'impression d'être, quelque part, un peu exploité.

Une seule condition de "survie" penser à soi d'abord et maintenir les patients à distance, avec ces deux conditions, cela devient gérable.

C'est comme cela qu'on lutte efficacement contre le redoutable "Syndrome de Mère Thérésa et de l'Abbé Pierre" qui, au bout d'un certain temps peu évoluer vers un "Burn Out" ; ceci est assez fréquent chez les soignants traditionnels mais beaucoup moins fréquents chez les soignants adeptes des médecines perpendiculaires, les médecine encore dénommées parallèles ou Médecines Douces, cela concerne les Médecins et les Kinés, rarement les Infirmières, en effet je ne vois pas une infirmière changer un pansement ou faire une injection "homéopathiquement" ou "acupuncturesquement".

Et je ne parle pas des dépassements, parfois conséquents, pratiqués par les soignants perpendiculaires, là, on ne peut parler d'honoraires doux.

Et si soigner était un métier, passionnant, certes, mais pas un dévouement ; on entre pas en Médecine, comme on entre dans les ordres.

24/03/2011

Panaris : petite chirurgie



Un patient vient consulter, car il a mal au bout de la dernière phalange (phalangette) de l'index de la main droite.

Un coup d’œil rapide porte le diagnostic : c’est un Panaris (appelé encore tourniole).

Tout les antibiotique du monde contre le staphylocoque doré n’y pourront rien, il faut inciser pour évacuer le panaris de son « pus louable ».

Un petit coup de bistouri libère le pus.

Un petit coup de Bétadine, et hop, le tour est joué.

Cela me rapelle un autre panaris que j'avais incisé il y a de cela un certain nombre d'années. Le pus sorti, cela se mit à saigner

Moi de dire au patient,

- "Comment cela se fait que cela saigne autant ?"

- J'ai oublié de vous dire, je suis sous anticoagulant."

Un bon pansement compressif, et tout rentra dans l'ordre, mais avec un tout petit frisson.

23/03/2011

Docteur, pourriez-vous me faire passer un bilan ?



Patiente la soixantaine divorcée deux enfants, étant la maitresse d’un homme marié depuis… longtemps, consulte car son chef (elle est fonctionnaire), à la suite d’un pot qu’i l avait bien arrosé (trois bons whisky) lui aurait dit qu’elle lui paraissait fatiguée.

Elle de se poser comme question de savoir pourquoi il avait dit cela, de savoir si, l’alcool ayant son effet désinhibiteur,  voulait lui faire entendre sa prochaine mutation en dehors du service, dans quelque lycée de banlieu, de préférence un lycée mal famé.

  - Docteur je veux un bilan, cela me rassurera.
  - Mais je ne vous en ai pas prescrit un il y a moins d’un an.
  - Moi, la dernière analyse que j’ai passée, c’était en 1998.
  - Dans mon logiciel médical, je vois une prescription pour un bilan biologique le 1° avril 2010, cela fait environ un an.
  - Je ne l’ai pas faite.
  - Bon d’accord, je vous prescris votre bilan biologique.

Le médecin propose, le malade dispose… tant qu’il n’indispose pas...

17/03/2011

Une Visiteuse Médicale se souvient encore de cette soirée de RP (Réunion Professionnelle)

Injection intra caverneuse : lieu de l'injection



C’était au temps ou il y avait de nombreuses réunions, le soir, avec les Laboratoires Pharmaceutiques. Ces réunions étaient animées par un Délégué Médical avec la participation d’un intervenant.

Cette foi, là, le sujet du soir était sur l’impuissance sévère (après opération d’un cancer de la prostate ou bien d’un diabète, par exemple). La soirée fut fort animée car dans les cas sévère, seul les traitements par injection intra caverneuse (dans l’organe masculin) est efficace.

Pour apprendre à piquer, la VM distribua aux intervenant un pénis en caoutchouc pour s’exercer à piquer au bon endroit (sur les côtés de l’organe, jamais dessus, jamais dessous).

La soirée fut fort animée et se passa très bien.

Vint le temps de rentrer, trois quart d’heure de route, le métier de VM, s’il est bien payé, est un métier fatiguant et difficile, sans vraiment beaucoup de sécurité de l’emploi.

Bref, elle repart avec un stock encore conséquent de faux pénis, chaque participant avait, en trophée, le magnifique objet.

La visiteuse prend l’autoroute et, au moment d’arriver au péage, elle voit la volante (les agents de douanes). Elle pense en elle : « c’est bien ma veine, il a fallu que ça tombe sur moi ».

La visiteuse s’arrête, le douanier de lui demander : « Vous pouvez ouvrir votre coffre ? ».

Celle-ci s’exécute, la surprise des douaniers à la vue de cartons pleins d’olisbos en caoutchouc.

La Visiteuse d’expliquer aux agents à quoi ça servait, il parait, d’après ce qu’elle m’a dit, qu’ils étaient très intéressés.

Il est vrai que ce genre de sujet a toujours attiré les hommes.

14/03/2011

L'assassinat du Roi Henri IV



Les faits : Il est 16 h, le 14 mai 1610, à Paris, rue de la Ferronnerie, le carrosse du bon Roi Henri se trouve coincé dans les embouteillages. Soudain, un individu s’approche le la fenêtre, il a un poignard à la main, vivement il porte deux coup au niveau du thorax de sa Majesté.

Le roi s’effondre.

Le chauffeur du carrosse appelle le SAMU avec son portable, une jonction, avec le VSAV des pompiers, est prévu au Louvre, mais le SAMU, retenu dans les embouteillages, arrive trop tard, le bon roi Henri, qui se mourrait, était mort.

On sait, maintenant, que cet individu, s’appelait François Ravaillac, et que, sous l’emprise du LSD, il était en proie à des hallucinations qui causèrent la mort du bon Roi Henri.

Lors du compte rendu de l'autopsie d'Henri IV (lire le compte rendu ICI), le médecin légiste, le docteur Jacques Guillemeau, diagnostique une Tamponnade dont la cause est un hémopéricarde. Pour le Roi Henri IV, le sang saigne par un trou dans le cœur au niveau de l’Oreillette droite, le sang s’accumule dans le péricarde (hémopéricarde) comprime le cœur et le décès survient par compression et arrêt du cœur.

Après la mort d’Henri IV une théorie du complot se développa en particulier, une mettait en cause la CIA, d’autres pistes, plus sérieuses furent évoquées, notamment celle mettant en cause le duc d'Épernon, mais elle fut abandonnée elle aussi.

Une Référence :

C'est le docteur Ludwig Rehn qui réalisa, avec succès, le 8 septembre 1896, la première opération cardiaque. Il s’agissait, comme pour le bon Roi Henri, d’un hémopéricarde.

"1896 : La première fois qu'un chirurgien a opéré un cœur". Cet article met des liens sur les opérations de chirurgie cardiaque.

13/03/2011

Comment prendre sa température

Et la tendresse bordel 2



Le thermomètre mercure est définitivement mort, pour des raisons de sécurité lors de sa casse, morceaux de verre et surtout à cause du mercure, le mercure appartenant à la classe des métaux lourds,  donc toxique.

Meilleur rapport qualité prix : le thermomètre électronique.

Il vous faut un thermomètre électronique, 10 €, en pharmacie, parapharmacie ou grande surface.

Il vous faut vérifier qu’il est à zéro.

Insérer le thermomètre dans… la bouche.

Placer le thermomètre entre la langue et la gencive.

Fermer la bouche.

Attendre 1 minute, ça bipe.

Vous avez votre température centrale, la même que la température rectale, mais en plus pratique et moins désagréable. Un inconvénient, ce n’est pas possible chez l’enfant de moins de3 à 4 ans.


Les autres thermomètres :

Frontal, à cristaux liquides, pratique pour les enfants mais pas précis.

Auriculaire, à infrarouge, pour les professionnels, cliniques et hôpitaux, pour des raisons d’hygiène, embouts jetables. Précis mais cher, en outre il faut bien « viser » le tympan, difficile quand on veut se prendre la température. De plus ce type de thermomètre est dix fois plus cher qu’un thermomètre électronique.


Thermomètre électronique précis avec le meilleur rapport qualité prix.


Thermomètre a infrarouge (auriculaire), précis mais cher.

 

Nota :

La température la plus basse est celle du matin (37°), et 37°5 le soir.  Elle augmente, pour les femmes, lors de la deuxième partie du cycle (décalage thermique).

Il faut prendre sa température après être couché depuis environ 10 à 15 minutes (l'exercice physique libère de la chaleur) ; éviter qu'un enfant courre avant de lui prende sa température.

On considère que la fièvre est une température au delà de 38°.

Une autre façon, approximative, de prendre la température est de compter le poul. Un poul à 100/mn, sans affection cardiaque, correspond, grossièrement, à une température de 39°.

12/03/2011

Allan Kardek (Allan Hippolyte Léon Denisart Rivail dit), (1804-1869)

 

 

Mon "esprit" rationaliste se heurte à se type de pensée, mais cet homme m'interpelle par son charisme, sa pédagogie.

Je me sens beaucoup plus proche de Houdini.

Au moment où naît le spiritisme, Harry Houdini cherche à démasquer les médiums en parcourant le pays, en exposant publiquement les trucs d'illusionnistes qu'ils utilisent. Il présente les résultats de ses enquêtes dans des ouvrages tel que Miracle Mongers and their Methods ou encore A Magician Among the Spirits. Il sera impliqué dans le débat scientifique avec les tenants de la métapsychique concernant la question de savoir si certains médiums auraient d'authentiques dons paranormaux ou si tout peut au contraire s'expliquer par ce qui est aujourd'hui qualifié de mentalisme. Harry Houdini est encore aujourd'hui un modèle pour d'autres magiciens impliqués dans le scepticisme scientifique, tel que par exemple James Randi ou encore Gérard Majax.



Hippolyte Léon Denisart-Rivail dit Allan Kardec ou Alan Kardec est né le 3 octobre 1804 à Lyon. C’est le fondateur du spiritisme en France.

Il est au début de sa vie un pédagogue disciple de Johann Heinrich Pestalozzi. Il importe en France ses idées et son type d'école. En 1820, il s'installe à Paris et ouvre en 1824, au 35 de la rue de Sèvres un cours privé fondé sur les méthodes de Pestalozzi. Il publie de nombreux ouvrages de pédagogie.

En 1832, il épouse Amélie Boudet, une institutrice qui travaille avec lui dans son école et dans la poursuite de son œuvre pédagogique. Lorsque pour des raisons financières, l'école doit fermer, Léon Rivail traduit des textes allemands et publie des manuels pour gagner sa vie. Il continue à donner des cours, gratuitement, de chimie, physique, anatomie, astronomie.

Il découvre les tables tournantes en 1855, pratique venue des États-Unis. C'est à cette époque qu'il prend son surnom d'Allan Kardec, nom qu'il pense correspondre à celui qu'il portait lors d'une vie antérieure, alors qu'il était druide. Ses études donnent naissance au Livre des médiums (1856) puis au Livre des esprits (1864), suivis par l’Evangile selon le spiritisme (1864), Le ciel et l’enfer (1865) et La genèse (1867).

De nombreuses personnalités sont séduites par le spiritisme, tels Victor Hugo, Théophile Gautier, Victorien Sardou ou encore Conan Doyle.

Mais d’autres, comme Georges Méliès, s’efforcèrent de démontrer que les apparitions ou contacts avec les «  esprits » peuvent aussi relever de la mise en scène.

Allan Kardec est décédé le 31 mars 1869 à Paris de rupture d’anévrisme.

Sa sépulture est l’une des plus visitées et la plus fleurie du cimetière du Père-Lachaise : 44eme division (1ere ligne).

Sur le fronton du tombeau on peut lire : "Naître, mourir, renaître encore, et progresser toujours, telle est la loi".

De nos jours, Allan Kardec est l'un des auteurs sociologiques français les plus lus au Brésil avec plus de 30 millions d'ouvrages vendus. Plus de 6 millions de Brésiliens se déclarent spirites et mettent en application la doctrine de Kardec dans des milliers de centres spirites.

Les principales villes brésiliennes ont toutes une rue Allan Kardec.


Sources :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Harry_Houdini

http://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Allan_Kardec


Le tombeau d'Allan Kardek

07/03/2011

Vers le retrait du NOCTRAN 10



Le NOCTRAN fait partie de ce que j’appelle les soupes, fort à la mode dans les années 70 - 80. A l'époque, on associait volontiers plusieurs principes actif dans un comprimé. Un médicament sorte de thériaque moderne, au nom explicite d'HEXAPNEUMINE, comportait pas moins de SIX principes actifs.

Le NOCTRAN est un assemblage de trois psychotropes que sont le  Clorazépate dipotassique un anxiolytique plus connu sous le nom de TRANXENE, et de deux neuroleptiques que sont l’ACEPROMAZINE l’ACEPROMETAZINE.

Le NOCTRAN 10 a ceci de fascinant, c’est que le TRANXENE 10 qui entre dans sa composition a une demi-vie d’élimination de son second métabolite actif entre 30 h et 150 h, soit un temps d’élimination compris entre 150 h et 750 h, c'est-à-dire entre 6 jours et 31 jours : 1 MOIS ! Sans compter que le Clorazépate dipotassique est une mol"cule lipophile, comme tout les anxiolytiques ; et comme avec l'âge la masse grasse  augmente au détriment de la masse musculaire, on peut immaginer le coktail détonnant, tout ceci contribuant a augmrnter, encore, le temps d'élimination.

Une grande règle en gériatrie est de ne pas prescrire de médicaments à demi-vie longue, sous peine d’accumulation et de pépins assurés.

Mais, après tout, les soupes redeviennent à la mode en cardiologie pour les antihypertenseurs.

Comme l'histoire, la médecine est un éternel recommencement.

02/03/2011

Impétigo téléphonique




 - Allo, docteur Sangsue ?
   
 - Oui.

 - Ma mère, qui est en maison de retraite, m’a refilée une infection de la peau. J’ai des croûtes jaunes au coin de la lèvre. Pourriez-vous m’indiquer un traitement pour cela.

 - Oui, ce sont des croûtes mélicériques et vous avez un impétigo, c'est une affection trés contagieuse. Il vous faut une pommade antibiotique qui ramollira les croutes, car il faut les enlever. Il vous faut donc, par exemple de la FUCIDINE* en pommade.

Comme quoi, il est possible de faire une consultation par téléphone… Et, cerise sur le gâteau, sans être payé.


01/03/2011

Syndrome restrictif contre syndrome obstructif, ou l’art du resquillage : un patient ayant une personnalité difficile




Ce lundi matin, tout va bien je suis en avance à ma consultation.

Quand, patatras, le premier patient, un militaire de carrière retraité, me demande de renouveler son traitement mais aussi, et, surtout, de lui faire une lettre pour contester son taux de pension militaire, sous le prétexte que sa pathologie s’est aggravée.

Il y a baleinou, car s’il a été hospitalisé dans le service de pneumologie de l’Hôpital militaire de la Grande Ville, ce n’est pas la pathologie pour laquelle il touche sa pension d’invalidité ; il a été opéré du poumon suite a une plaie transfixiante (un coup de couteau pendant la guerre d’Algérie dans les années soixante). Il a été hospitalisé pour une BPCO (dénomination de ce que l’ou appelait, autrefois, bronchite chronique, pathologie ayant un lien direct avec le tabagisme. Effectivement, s’il a arrêté de fumer, il a beaucoup fumé et pendant pas mal de temps, et, ça, les bronches n’aiment pas.

En résumé, il touche une pension d’invalidité lié à un syndrome restrictif (il a été amputé d’un bonne partie d’un poumon) et conteste le taux de sa pension d’invalidité, pour une soit disant aggravation mettant en cause un syndrome obstructif (diminution du calibre de bronches lié à sa BPCO due à un tabagisme ancien important).

J’ai eu beau lui expliquer qu’il ne pouvait pas utiliser son syndrome obstructif (BPCO), pour faire augmenter sa pension d’invalidité, pour son syndrome restrictif (ablation d’un lobe pulmonaire suite à un coup de couteau) ; les deux pathologies sont totalement différentes, il est aussi rare de recevoir un coup de cigarette dans le poumon que de fumer un poignard.

Mais ce patient reste sourd à mes propos, au sens propre comme au sens figuré (il est sourd, pas tout à fait comme un pot, mais plutôt comme une casserole).

La consultation dura bien une demi-heure, des deux, qui était le patient dans l’affaire ?

A lire : "Comment gérer les personnalités difficiles" - François Lelord et Christophe André



26/02/2011

Paradoxe philosophico embyologique

 

Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme c'est la peau (Paul Valéry)


Ce qui est surprenant, c'est que ce paradoxe se vérifie en embryologie.

En embryologie tous les tissus ont pour origine trois feuillets : ectoderme, mésoderme et endoderme. C'est le système nerveux central, la partie la plus "profonde" au sens large, du corps, qui dérive de l'ectoderme d'ou viendra aussi la peau.

22/02/2011

Diagnostics différentiels d'une grosse bourse

A la vue de cette scupture (photo trouvée lors de mes voyages sur le Net), on peut se demander quelle maladie peut bien être à l'origine de cette grosse bourse.

Dans le désordre : Hydrocèle, filariose, hernie inguinale.

A consulter : http://devsante.org/

14/02/2011

Un goitre historique


 
Parfois, en surfant sur le Net, on trouve des images historique sur l'évolution de certaines maladies que l'on soigne, trés bien, de nos jours.
 
On ne trouve plus, en France, des pathologies thyroïdiennes aussi évoluées comme ce goitre.
 
C'est le miracle d'Internet, que de faire se rencontrer des phénomènes ultra récents et des phénomènes de foire.

08/02/2011

Trois vidéos promotionnelles pour les visiteurs médicaux du laboratoire Lilly

Ces trois petites vidéos humoristiques, à l'origine à usage interne, pour le laboratoire Lilly, sont destinées aux commerciaux, pardon, aux VM (Visiteurs Médicaux) de Lilly.

Les techniques de vente seraint elles les mêmes pour les lessives que pour les médicaments ?

Humour ou humour noir ?

 

Pour de plus amples explications, allez sur www.rtl.fr/.

 

 





 

 

Sources :

www.liberation.fr/

www.lemonde.fr/

05/02/2011

L'actrice Maria Schneider est décédée

Lu sur www.lexpress.fr/

L'actrice du Dernier Tango à Paris est décédée, à l'âge de 58 ans, le jeudi 3 février 2011 des suites d'un cancer.

 

L'actrice Maria Schneider est décédée, jeudi 3 février, à l'âge de 58 ans des suites d'un cancer. Révélée par le réalisateur Bernardo Bertolucci, elle est surtout connue pour son rôle au côté de Marlon Brando dans Le dernier Tango à Paris. Dans les années 70, l'actrice avait sombré dans les drogues et avait tenté de se suicider. 

...

L'actrice a été inhumée au cimetière du Père-Lachaise après une cérémonie religieuse.

04/02/2011

Une consultation sociale

La première fois que j’ai vu cette jeune patiente, c’était en visite. La mère m’avait appelé pour ne lombalgie rebelle, qui rapidement s’orienta, après interrogatoire et examen clinique, progressivement en un problème « psycho somatique ».

Je la revis, encore, deux à trois fois en visite et là, se posa un problème d’absentéisme scolaire.

Cerise sur le gâteau, sa mère a été traitée, il y a quelques années pour un cancer du sein et elle est, aussi, divorcée.

Je ne verrai plus cette patiente qu’uniquement en consultation, pendant un an, pour son absentéisme scolaire.

Elle redouble ainsi sa première.

Elle a un petit copain et elle est très bien accueillie par les parents de celui-ci, ils jouent en quelque sorte le rôle de parents de substitution.

Car, entre la mère et la fille, cela ne va pas très fort.

A la dernière consultation, elle vient accompagnée d’une femme, la cinquantaine, qui me dit être l’amie de la jeune patiente.

Il ’avère très rapidement que cette femme est la mère du petit copain de la jeune patiente.

J’apprends, ainsi, que la mère  qui était partie pour trois jour au Maroc n’est toujours pas rentrée et ce depuis trois semaine.

Quel est mon rôle dans cette galère ?

A part lui conseiller de consulter un Psy et de voir l’assistante sociale de son lycée…

01/02/2011

Le site de l’AFSSAPS est saturé

 



Suite à l'affaire MEDIATOR*, l’AFSSAPS est sensée publier une liste de 77 médicaments mis sous « surveillance rapprochée ».

Petit inconvénient, on ne peut accéder au site, je pense que le serveur est saturé.

Pour un professionnel de santé, comme moi, c’est plutôt gênant.

 

P.S. : J'ai enfin réussi, ce soir, à me connecter sur le site de l'AFSSAPS. Le lien pour la liste des médicaments mis sous surveillance est ICI (bon courage !).

Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette liste est plutôt surprenante, voire désarçonnante. Certains médicaments qui sont cités ont, pourtant, déjà, une sérieuse réputation. A noter le GARDASIL* et le PREVENAR*, deux vaccins ; pour jetter le discrédit sur la vaccination, il n'y a pas mieux.

En un mot, beaucoup de bruit pour pas grand chose, si ce n'est inquéter les patients.