11/10/2011
Une tendinite de la coiffe des rotateurs de l'épaule pas ordinaire
Une jeune fille de 20 ans, frêle, petite et mince, mais bien proportionnée, cela à son importance, étudiante, consulte pour des douleurs à l’épaule droite depuis la fin des vacances.
Ces douleurs ressemblent à une tendinite de la coiffe des rotateurs, pourtant elle est jeune.
En règle générale, les atteintes des tendons et des muscles ont lieu après 50 ans, c’est la dure loi de l’âge.
Or, elle n’a que 20 ans.
Interloqué, je demande une échographie de l’épaule.
Elle revient me voir et, effectivement, l’échographie confirme bien la tendinite de la coiffe des rotateurs de l’épaule droite. L’échographiste, curieux, a promené une sonde, furtive, sur l’épaule controlatérale qui met en évidence, aussi, de ce côté, une autre tendinite mais moins développée.
Pourquoi ces tendinites, bilatérales, de ces deux épaules, et à cet âge ?
Je la questionne si elle ne s’est pas servie de ses épaules de façon démesurée.
Elle me confie, alors, que, pendant ses vacances, comme job d’été, elle a travaillé dans une jardinerie et qu’elle a soulevé, assez souvent, des pots plutôt lourds.
Visiblement sa corpulence n’était pas adaptée à la charge de travail qu’on lui demandait.
Munie de son échographie, je l'adresse à un kiné pour de la kinésithérapie des deux épaules avec apprentissage de l'économie de l'épaule.
Comme quoi, il y a bien, parfois, des exceptions à la règle, la médecine n’y échappe pas.
Ce que j’aime bien, dans ce métier, c’est l’aspect Sherlock Holmes qui l'émaille, parfois.
12:43 Publié dans Anecdote, Médecine, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
06/10/2011
Retour au calme : Loin du stress de la Grande Ville, le Blog est en pause pour fin de semaine
Je ne pourrai écrire qu’à partir de lundi.
J’ai l’opportunité de pouvoir profiter d’une fin de semaine un peu allongée.
Dans la nature, près de l’eau.
Je serai au calme, car l’endroit sera déserté par les touristes.
Je serai, enfin, seul et loin des agressions et du stress causé par la « Grande Ville ».
En espérant que l’été indien ne sera pas totalement terminé.
Je vous souhaite aussi un bon Week end.
18:45 Publié dans Actualité, Loisirs, Potins, Santé, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
04/10/2011
Petites incivilités
L’autre jour, en rentrant chez moi, à pied, on est écolo ou on ne l’est pas (faut-il, encore, en avoir l’opportunité), je rejoignais mon doux foyer, quand, soudain, un vélo, remonte, en sens interdit, la rue où je flânais et faillit se faire emplafonné par une voiture qui, elle, respectait le code de la route.
Quelques pas plus loin, je m’approchais d’une dame de 35 - 40 ans, accompagnée d’un chien, c’était une dame charmante, au demeurant, bien habillée et bien parfumée, quand, soudain, le chien fit caca, sur le trottoir, à deux pas de moi.
J’arrivais, enfin, en face de chez moi, une belle voiture noire, une Audi, je crois, m’empêche d’accéder à la porte de mon domicile, la portière, ouverte, occupait tout le trottoir, eh bien, vous le croirez si vous voulez, le propriétaire du véhicule, ne ferma pas sa portière, m’ignorant royalement.
Dans la Grande Ville où je réside, il y a une politique d’urbanisation croissante et intense en application du grenelle de l'environnement, c’est à la mode, actuellement dans toutes les grandes villes, d’où l’utilisation du pseudo argument écologique, toujours dû au Grenelle de l'environnement, pour interdire l’accès au centre ville, à empêcher le stationnement, même dans les quartiers assez éloignés du centre de la ville. Une autre tactique consiste à rogner les places de stationnement en rognant sur l’angle des intersections de rues et au niveau des passages cloutés. On multiplie, aussi, le nombre des places handicapés.
Ne serions nous pas en train de devenir trop nombreux, dans les grandes villes, sur un espace qui, lui, n'est pas extensible ?
Logiquement, plus on est nombreux, plus la vie en cohabitation devient difficile, il faudrait donc, logiquement, adopter un comportement de plus en plus civique, or, c’est l’inverse qui se produit.
Un jour, les habitants des grandes villes, en viendront aux mains.
Pourquoi, avec cette politique d'urbanisation à outrance, pourrit-on la vie des, honnêtes, citoyens urbains.
Deux mouvements écologiques s'opposent actuellement : Le développement durable (une croissance économique raisonnée est possible) et la décroissance (il faut maintenir le taux de croissance voire le diminuer).
13:01 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, La pensée du jour, Politique, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
02/10/2011
La méthode Ogino : La petite histoire d’une méthode contraceptive écologique mais peu fiable
Source : http://beaujarret.fiftiz.fr/
Tout le monde a entendu parler de la Méthode Ogino.
Tout le monde croit que c’est une méthode contraceptive.
Eh bien, ce n’est pas du tout ça.
Le pauvre Ogino ne doit pas arrêter de se retourner dans sa tombe, déjà de son vivant…
Kyusaku Ogino était un gynécologue japonais qui, en 1924, découvrit la loi qui porte son nom : La « Loi Ogino ». D’après la physiologie du cycle menstruel, découvert par lui, il donnait la période de fécondité du cycle menstruel, ce qui permettait aux couples désirant un enfant, de gérer l'acte procréatif avec un maximum de chance de succès (on est ici dans la statistique).
Cette méthode, au début, n’était pas du tout une méthode contraceptive, elle était tout à fait à l’opposé.
En 1928, un gynécologue autrichien, Hermann Knaus, confirma la loi Ogino, et rajouta son nom à la loi qui s’appela, désormais : La « Loi Ogino-Knaus ». Mais, lui, déforma la loi Ogino en disant que la Loi Ogino-Knaus pouvait être utilisée comme méthode contraceptive.
Ogino s’opposa à cette dérive, disant qu’il y aurait trop d’échec et que ça conduirait à un nombre importent de grossesses non désiré, avec un risque, important, d’avortements.
Le taux d'échec, avec la méthode Ogino Knaus, est de… 28 % !*
Alors que le taux d’échec du bon vieux préservatif est, seulement, de… 4 % !*
La méthode Ogino fut utilisée larga manu dans les années 50, elle fut d’ailleurs reconnue, comme méthode contraceptive, par l’Eglise Catholique, en 1951.
Comme Ogino l'avait prédit, On ne compte plus les grossesse non désirées qui ont données le jour aux "bébés Ogino", on devrait dire, plutôt, aux "bébés Knaus".
La pilule contraceptive fut mise au point, en 1958, par Grégory Pincus. Elle fut commercialisée en Amérique à partir de 1960, elle ne fut autorisée, en France, qu’en 1967, grâce à la Loi Neuwirth. Le taux d’échec de la contraception orale, lors d’une bonne utilisation (pas d’oubli) est de 0,3 %*. Mais, là, c’est une autre histoire.
* Efficacité des méthodes contraceptives :
http://fr.wikipedia.org/
Témoignage : http://www.ciao.fr/Par_D__Avis_556080
Pour ceux que cela intéresse, calculette Ogino :
http://www.aly-abbara.com/
A lire :
http://beaujarret.fiftiz.fr/
"L'Œuvre de Dieu, la part du Diable" (titre original : The Cider House Rules), roman de l'écrivain américain John Irving publié en 1985.
22:53 Publié dans Anecdote, Culture, Ecologie, Histoire, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Livre, Loisirs, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
24/09/2011
Le Pendule et la Boule de Cristal : Une nouvelle façon de porter un diagnostic médical
Source : http://www.gothique-boutique.eu/
Qui se souvient de Madame Soleil, égérie de la voyance, pardon de l’astrologie, de 1970 à 1980, immortalisée par le Président Pompidou, par cette réplique célèbre, « je ne suis pas Madame Soleil ». Elle animait, dans les années 1970, une émission, qui la rendue célèbre, sur l’antenne d’Europe 1.
Le Médecin Généraliste, pour peu qu’il ait une bonne écoute, peut faire un très bon voyant, même s’il porte des lunettes.
En effet, en Médecine Générale, le diagnostic médical, se fait, à 80 % par l’interrogatoire (10 % relève de l’examen clinique et 10 % des examens para cliniques que sont la Biologie et la Radiologie ou l’Échographie).
Pour les consultations qui relèvent de la Psychiatrie, eh oui, le généraliste fait bien de la cardiologie (30% de son activité) pourquoi ne ferait-il pas correctement de la Psychiatrie (je veux dire traiter les Troubles Anxieux et les États Dépressifs, tout en envoyant judicieusement au spécialiste).
Pour les consultations qui relèvent de la Psychiatrie, c’est beaucoup mieux, le diagnostic relève, à 100 %, de l’interrogatoire.
C’est pour cela que, bien souvent, je me prend à rêver, d’acquérir un pendule et une boule de cristal. Je pense que ces instruments impressionneraient beaucoup plus les gens que le stéthoscope et l’appareil à tension, trop galvaudés de nos jours.
Ne vous y trompez pas, actuellement, fleurissent, depuis un certain temps, des pratique médicales relevant de la Magie (cela a toujours existé depuis que l’homme et homme et que la femme et femme, un bon nombre de remèdes de bonnes femmes en sont l’illustration).
Qui se souvient de la laser thérapie des années 90 ?
Maintenant, la mode est à l'Ostéopathie. On se dirige, tout droit, vers le tout ostéopathique, du mal de dent au cor au pied.
Je crois savoir, que l’interrogatoire en homéopathie est assez surprenant, quand aux différents pouls des acupuncteurs cela doit interpeller, quelque peu, les cardiologues.
Si, maintenant, le Médecin Généraliste veut, à nouveau, le respect de ses patients, il doit, pour cela savoir les impressionner comme du temps de Molière : « Clysterium donare, Postea seignare, Enuita purgare » (lire le malade imaginaire).
Et si le reouveau de la Médecine Générale était dans le Pendule et la Boule de Cristal... j’allais oublier les Runes !
Source : http://le.monde.de.momo.free.fr/Accueil.htm
Quelques notions fondamentales sur les principales Patamédecines :
Acupuncture : médecine traditionnelle chinoise se base sur des concepts pré-scientifiques et vitalistes. L'acupuncture a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO le 16 novembre 2010.
Homéopathie : inventée par Samuel Hahnemann, en 1796, Médecin Allemand plus exactement, il était Saxon repose sur trois principes : la similitude, l'individualisation des cas et l'infinitésimal
Ostéopathie : Créée en 1874 par le médecin américain Andrew Taylor Still, l'ostéopathie est fondée sur des techniques manuelles visant à la conservation ou la restauration de la mobilité des différentes structures de l'organisme.
A lire avec intérêt un article qui passe en revue un nombre assez fascinant des médecines perpendiculaires:
http://et-pourtant-elle-tourne.blogspot.com/search/label/patam%C3%A9decine
Référence :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Acupuncture
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hom%C3%A9opathie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ost%C3%A9opathie
13:04 Publié dans Actualité, Citation, Coup de gueule, Culture, Histoire, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, La pensée du jour, Magie, Médecine, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
17/09/2011
Vers un Accouchement Moderne Démesuré : Les excès de l'Accouchement Programmé et de la Péridurale
J'ai comme habitude, cela m'arrive, rarement, de publier dans mon blog, un commentaire que j'ai laissé sur un autre blog et concernant un article qui m'a beaucoup plu, car très pertinent.
Le blog est celui de "Péripéties d'un 7nain en Tchéquie" et cet article s'intitule "Et la liberté d'accoucher?".
Je vous conseille vivement de lire cet article.
Commentaire (un peu remanié) de cet article
J'emploierai plutôt le terme de "Poule en Batterie" pour désigner la future maman. Là où, effectivement, il y a excès, c'est sur la "Péridurale" et l'"Accouchement Programmé", un peu moins pour la "Césarienne".
Tout acte médical est potentiellement responsable d'effets iatrogènes : par exemple, histoire vécue, récemment, par une de mes patiente ; péridurale trop poussée, la patiente ne ressent plus rien et ne peut pas pousser, pose de spatules, atteinte du plancher pelvien => Incontinence Urinaire d'Effort.
Par contre, l'Accouchement à Domicile (AAD), me pose question, il peut y avoir soucis si, par exemple, il y a un problème hémorragique ou un problème néonatal pour le nouveau né.
A l'époque de Semmelweis*, l'inventeur de l'Aseptie, il valait mieux, effectivement, accoucher chez soi plutôt qu'à l'hôpital, tout au moins dans la partie octroyée aux médecins (par opposition à celle des sages femmes), et ce, à cause de la Fièvre Puerpérale (qui est une Infection Nosocomiale), certes, de nos jours, la "Pourriture d'Hôpital"** (Infections Nosocomiales) existe toujours, mais, heureusement, exceptionnellement.
Tout au plus peut on se poser question sur la fermeture généralisée, pour des raisons de rentabilité, mais aussi de sécurité, de toutes les maternités de proximité, pour ne laisser que des maternités mammouth à haut rendement, mais plus sures car prés de la banque du sang et du néo natal, mais à risque potentiel, plus élevé, d'Infections Nosocomiales.
Cela est dans la continuité de l'histoire récente des hôpitaux, au XIX siècle est apparu, pour des raisons d'hygiène***, l'hôpital pavillonnaire, ce type de conception hospitalière a été remplacé, en 1930 par l'hôpital bloc avec une augmentation des maladies nosocomiales, en voie de régression, maintenant (on redécouvre les règles d'asepsie) ; l'histoire est un éternel recommencement, on regroupe les malades avec l'épée de damoclès de la pourriture d'hôpital.
C'est vrai, qu'actuellement, Péridurale (confort pour la mère : ne pas souffrir) et Accouchements Programmés (confort pour l'accoucheur : diminuer les riques) sont légions, comme il fut un temps, pas si lointain, pour la césarienne (confort pour l'accoucheur : plus de sécurité).
Mais je pense, sincèrement, qu'il il ne faut pas tomber d'un excès dans l'autre.
Ignace Philippe Semmelweis
A lire : "Semmelweis" de Louis-Ferdinand Céline (sa thèse en medecine de 1924) que l'on trouve dans toutes les bonnes librairies.
* Il semblerait que Semmelweis a souffert, toute sa vie, d'un Trouble Bipolaire. Il est mort, vraisemblablement, atteint d’une Maladie d’Alzheimer, d’une sorte de septicémie, à la suite des coups administrés par le personnel soignant de l’asile psychiatrique où il avait été interné, car, du fait de sa démence, il était devenu très violent.
** Ce terme vient du temps, au milieu du XVIIIe siècle, où l'on couchait, tête-bêche, au nombre de trois à six, les malades sur le même lit. On peut lire, à ce propos, "Le nosocomium et la matrice du retiolus" d'Eytan Ellenberg".
*** D'après les théories hygiènistes de l'époque, il fallait que l'air circule.
20:07 Publié dans Actualité, Anecdote, Blog, Culture, Histoire, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le site du jour, Livre, Médecine, Mots, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (16)
15/09/2011
L’institutrice de ma fille pense que celle-ci a un autisme
Source : http://www.securikids.fr/parents/maison/sante/911-epileps...
Un site à voir
Là ou ma tendre et douce exerce ses activités professionnelles, une de ses collègues de travail arrive en pleurant et lui raconte que, pour sa fille de quatre ans, la maitresse a notée un comportement bizarre lui faisant évoquer un autisme.
En effet, cet enfant de quatre ans a, par moments, un repli sur soi, ne bouge pas, suspend son geste puis, brutalement, tout reviens à la normale.
Quand ma tendre et douce me raconte ça, je pense illico, je ne sais pourquoi, à ce que l’on appelle, en médecine, une Absence, ou « Petit mal », une sorte d’épilepsie (il n'y a pas UNE épilepsie, mais DES épilepsies). Les Absences se soignent très bien et, le plus souvent, disparaisent à l’adolescence.
La pédiatre de la petite négligeant ce problème (« elle est sensible » dit-elle), moi de conseiller un pédiatre que je connais bien, un médecin hyper compétant, ancien chef de clinique et attaché au CHU, on verra bien ce qu’il en pense, lui, de cet Autisme.
Les instituteurs manquent, parfois, de connaissances basiques en médecine.
Je ne dis pas l'angoisse des parents !
Quelques mots qui peuvent faire peur : Grand Mal, Petit Mal, tomber du Haut Mal.
Les Epilespsies se soignent trés bien de nos jours.
Chacun son métier, les vaches seront bien gardées.
23:49 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
J’ai un Coach
Gregory Capra
Crédit Photo : http://tele.premiere.fr/
Hier matin, à la consultation, une jeune fille de 25 ans, une nouvelle patiente que j’avais vue avant les vacances pour une entorse du poignet au travail (travail d’été chez une grande enseigne de sport (elle est fondue de vélo qu’elle pratique, elle est très sportive), elle travaille dans cette grande enseigne sur fond de harcèlement moral, elle n’avait pas fait la déclaration d’accident du travail, comme elle aurait dû le faire.
Je viens vous voir pour plusieurs choses (aïe, ça recommence !)
- D’abord en remplissant la Feuille de Soin Electronique (FSE) vous avez coché la case « Médecin Traitant » au lieu de cocher la case « Hors résidence habituelle » c’est ce que m’a dis la sécu, car sur les 32 € ils ne m’ont remboursés que 5 €. Il me faut une feuille de soin papier (FSP) en cochant la bonne case cette fois.
- J’ai beaucoup moins mal au poignet, grâce à l’attelle que vous m’avez fait porter, mais j’ai toujours un peu mal lors de certains mouvements latéraux.
- Je dors très mal depuis très longtemps.
- J’ai très mal au ventre, de façon continue, depuis que j’ai terminée mon travail.
Je n’invente rien quatre actes dans la même consultation, je n’invente rien !
Dans l’ordre :
- Je rédige une FSP.
- Je rédige une lettre à la Clinique du Sport, après examen clinique, et hop une échographie (tendinite ?).
- Pour les troubles du sommeil (troubles de l’endormissement) ? à voir.
- Pour les douleurs abdominales : la palpation de l’abdomen (tiens un piercing du nombril) révèle très peu de douleurs. La durée des douleurs abdominales semble écarter une Grossesse Extra Utérine (GEU), mais…, elle a fait un test de grossesse en pharmacie qui est négatif. Moi de rédiger un « bon » d’échographie abdominale et une prise de sang, avec, quand même, un test de grossesse. Puis…
Enfin, le vrai motif de la consultation : un problème Psy. Je résume.
Je suis végétarienne, mon père, quand j’étais encore gamine, et qui était alcoolique est parti avec une prostituée, une pute. La dernière fois que j’ai vue mon père, c’est toujours moi qui ai toujours fait la démarche de le rencontrer, il a failli me tuer. Je suis (en concubinage, quel joli mot !) il est mormon, c’est sans avenir, cela ne pourra jamais marcher. Au fait, sa méthode contraceptive : le préservatif et… la méthode du retrait, Monsieur saute en route, quand on sait le taux d’échec de cette « méthode » contraceptive ! Je suis anxieuse surtout le soir quand je rentre à la maison, la journée, je n’ai pas le temps de souffler entre les études (elle termine des études pour être maître d’oeuvre dans le BTP, un métier de Mec) et le reste je me débrouille pour n’avoir aucun moment de repos, cela m’évite de penser. Le soir, par contre… Je n'ai rien pour lutter contre mon anxiété…
J’ai un Coach.
- Combien vous le payez ?
- 50 €.
Moi, avec mes 23 € ! Sans compter mes connaissances. Et en plus ma consultation est remboursés par la sécu !
En résumé : cette patiente présente, effectivement, Une comorbidité intéressante : un Trouble Anxieux avec mauvaise estime de soi, un Trouble d’Anxiété Sociale sur personnalité extraverti et, cerise sur le gâteau, ce qui est tout à fait logique avec les pathologies qui précèdent, une conduite d’échec répétitive (« Névrose d’Echec si cher à René Laforgue (cf son ouvrage "Psychopatologie de l'échec") le Psychiatre Psychanalyste de Françoise Dolto).
09:56 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (16)
14/09/2011
Un exemple de comorbidité : Erésipèle de jambe et zona intercostal, rechercher un Diabète
Source : http://www.linternaute.com/
Souvent je peste contre les patients qui viennent me voir pour des consultations à rallonges pour la bonne et simple raison qu’ils viennent pour trois ou quatre motifs dan la même consultation. Une phrase me hérisse le poil : « Vous voyez Docteur, je ne suis pas venue pour rien ».
Cette histoire fait exception à la règle.
Une patiente, que je connais ni d’Eve ni d’Adam, consulte sur les conseils de son pharmacien. Elle dit avoir été piquée par un insecte et s’être grattée, elle est donc allée voir son pharmacien pour une pommade. Devant l’étendue de la lésion cutanée, celui-ci me l’adresse à juste raison.
Il y a une croûte et, autour, une très grosse plaque rouge : c’est un magnifique Erésipèle de jambe (une infection cutanée soit à staphylocoque soit à streptocoque à la suite d’une lésion cutanée même minime, regarder une fissure entre les orteils. Cette pathologie se voit plus fréquemment chez les patients diabétiques).
Je prescris donc un traitement antibiotique (Macrolide).
La patiente me dit en outre avoir été piquée, dans le dos, par une autre bestiole ; elle s’est passée, sans succès, de l’eau vinaigrée.
Je lui inspecte le dos, stupéfaction ! Une lésion intercostale rouge avec des coûtes, pas de doute il s’agit d’un Zona intercostal finissant. Une prescription d’antiviral s’impose car au-delà de 50 ans peut apparaitre des douleurs post zostériennes, qui sont des neuropathies périphériques, il faut agir dans les 72 h, dans ce cas, le délai est un peu dépassé. Il est à noter que le Zona se voit souvent chez les gens aux défenses immunitaires diminuées (chez les personnes âgées, corticoïdes, immunosuppresseurs, infection à HIV ou… Diabète).
Cette patiente repart donc avec une ordonnance comprenant un antibiotique et un antiviral (bien que le délai soit "limite") et un ordonnance pour un bilan sanguin comprenant, entre autre, une recherche d’un éventuel diabète.
Cette petite histoire résume bien les deux types de traitements en Médecine : les traitements symptomatiques (les signes) et les traitements étiologiques (la cause).
La Médecine, c’est un métier, ça s’apprend.
15:40 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Mots, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
13/09/2011
Tir groupé
L'Hydre de Lerne
Souce : http://club.ados.fr/heryn-amlug/galerie-creatures-1994/
S’il y a bien une chose que je redoute le plus, c’est bien quand un patient me demande plusieurs actes médicaux dans la même consultation, dans ce cas, c’est la prise de tête et cela me met, tout bonnement, la tête au carré, d’où d’éventuelles erreurs, car l’attention faiblit, le cerveau se brouille dans la masse d’informations délivrées, je ne suis pas l'Hydre de Lerne, ce serpent-dragon mythologique aquatique nanti de plusieurs têtes.
Premier exemple
Juste à la fin de la consultation, au moment où j’allais fermer boutique : la sonnette.
Bonjour madame, que vous arrive t-il ?
Je viens pour un tir groupé.
Ah, bon ?
Oui, il me faut un certificat pour moi, deux pour ma fille aînée et un pour ma fille cadette.
Vous voyez, je ne viens pas pour rien.
Deuxième exemple
Docteur, je dois partir à Madagascar et je viens pour la prévention anti-palustre.
Oui.
Mais, j’ai quelque chose à vous demander.
Oui, quoi ? (moi de penser : que va-t-il encore se passer, que va-t-il me demander ?)
Je voudrais un médicament pour ma sinusite.
Votre sinusite ?
Oui, j’ai vus deux ORL, un dans le privé, l’autre à l’Hôpital, il m’ont fait, chacun, passer un scanner et m’ont dis de voir avec mon généraliste.
Ces deux ORL vous ont dit d’aller voir votre généraliste ?
Oui.
En général c’est l’inverse qui se passe : c’est le généraliste qui envoie au spécialiste.
Et en plus, je n’ai reçu aucune lettre de ces deux spécialistes… et les scanners… vous les avez ?
Non.
Ce genre de situation, je ne le voyais jamais au début de mon installation, certes les conditions de vie des généralistes des villes se sont fort améliorées par rapport aux généralistes des champs (cf la fable de La Fontaine, le rat des villes et le rat des champs), en ce qui concerne, surtout, les visites de nuit qui sont très bien prises en charge par SOS Médecin. SOS Médecins a même ouvert une Maison Médicale prés du CHU de la Grande Ville où il assurent des consultations. Les patients se déplacent, à la Maison Médicale, pour les petites urgences : du jamais vu !
Certes les conditions de vie des généralistes des villes se sont fort améliorées par rapport aux généralistes des champs, mais pas en ce qui concerne les conditions de l’exercice médical des Médecins des Villes.
O TEMPORA O MORES (Autre temps autre mœurs).
13:51 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Médecine, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
06/09/2011
Surtout ne lui dites pas que je vous l'ai dit
S’il y a bien une phrase qui me gène et me dérange le plus dans mon exercice professionnel, c’est bien cette phrase : « Et surtout ne lui dites pas ce que je vous ai dit ».
Cette phrase me fait froid dans le dos.
Cela me fait penser, un peu, souvent, au secret de famille, c'est-à-dire au secret de polichinelle.
Deux exemples :
Une dame de 65 ans, retraitée, qui viens jute d’être traitée par radiothérapie pour un cancer du sein, à la fin de la consultation, me confie : « vous savez, mon mari a des troubles de la mémoire, qui s’aggravent de plus en plus, ne pourriez vous pas aborder le sujet avec lui lors de sa dernière consultation, j’ai essayé de lui en parler, mais vous savez comment il est, il plaisante et évite le sujet ».
« Mais, surtout ne lui dites pas que je vous en ai parlé ».
A la fin de la consultation du matin, deux messieurs sont dans la salle d’attente. De prime abord je ne les reconnais pas, puis ils se présentent, ce sont les enfants d’une patiente que je suis pour une maladie d’Alzheimer, et qui est gardée, à domicile, par le troisième enfant. Il y a un conflit de frères. Les deux qui sont dans mon cabinet me disent que le maintient à domicile semble tirer sur la fin, en effet un des frère l’a gardé le temps des vacances et a eu de gros problèmes, un chute de cette vieille patiente en particulier. Vous voudriez la placer en maison de retraite ? Moi de leur demander ce qu’en pense leur frère. Il s’y oppose. Pourquoi ? Il ne veut pas payer la maison de retraite. Que puis je faire?
Et là, à la fin de la consultation, la petite phrase assassine :
« Mais, surtout ne lui dites pas que je vous en ai parlé ».
19:38 Publié dans Anecdote, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
05/09/2011
Symphonie inachevée
Parfois, l’exercice de la médecine réserve quelques surprises, laissant, parfois, un arrière goût amer.
Une jeune fille de 15 ans est amenée par sa mère pour une asthénie (fatigue) intense. Elle est suivie par un autre médecin. Vous lui faite passer un bilan biologique sanguin et urinaire plus que complet et préciser de revenir avec les résultats. Le bilan vous est envoyé par le labo et bingo la cause est évidente : C’est une MNI (Mononucléose Infectieuse). Depuis, pas de nouvelle.
Une patiente de 28 ans, enceinte, de son troisième enfant, vient vous voit car elle a mal sur le côté du dos et des brûlures en urinant ; cela sent la pyélonéphrite. Vous lui prescrivez un bilan sanguin et urinaire et un antibiotique compatible avec sa grossesse, tout en la prévenant qu’il pouvait y avoir une résistance à cet antibiotique, vous lui précisez donc que l’on se revoie dés qu’elle aura les résultats. Depuis, pas de nouvelle. Malheureusement la bactérie est résistante à antibiotique prescrit, il y en avait deux principaux prescriptibles et comme le choix est probabiliste, je suis tombé sur le mauvais.
J’imagine la tête des confrères voyant les analyse biologiques avec le diagnostic leur tombant tout rôti dans la gorge.
Qu’ais je ai pu dire ou faire pour que ces patientes ne reviennent pas me voir en consultation avec leurs analyses ?
Voila une question digne d’un groupe Balint*.
Et si, tout simplement, ces patientes portaient, elles aussi, une grosse part de responsabilité, quand un médecin vous dit de revenir, c’est impoli de ne pas le faire, point barre.
*Un groupe Balint est un groupe de médecins généralistes encadrée par un "superviseur", un psychiatre, discutant autour de la relation médecin malade, chaque médecin racontant une histoire frustrante, ce "cas clinique" étant décortiqué par l'assemblée et managé par le "superviseur.
La relation médecin malade est une chose, la psychiatrie en est une autre.
18:58 Publié dans Anecdote, Culture, Médecine, Musique, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
04/09/2011
Un mal de tête accompagnée d’un trouble important de la parole : Une Migraine Basilaire
Source : http://img.over-blog.com/
Une femme de 40 ans est trouvée par son mari à la rentrée du travail, il devient très inquiet quand il constate d’emblée que sa femme avec d’importants troubles de la parole et de l’élocution (dysarthrie). Le mari téléphone au Médecin Traitant qui conseille de l’amener aux Urgence de l’l’Hôpital Secondaire Local.
Aux urgences une IRM est pratiquée qui écarte le spectre d’un AVC (Accident Vasculaire Cérébral).
Il s’agit donc, fort heureusement d’une Migraine Accompagnée (plus exactement une Migraine Basilaire, ce qui est une contre indication aux TRIPTANS).
En médecine, dans la plus part des cas les pathologies ne sont pas trop préoccupantes, mais, hélas, cependant, assez souvent, il y a, ce que j’appelle, des saloperies.
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27/08/2011
Deux tours de clé et puis s’en vont : Une illustration de l'Injonction Paradoxale
Cette petite histoire illustre bien la théorie de l’Injonction Paradoxale bien connue des comportementalistes.
Cette théorie se résume en une phrase : si l’on veut que quelqu’un fasse quelque chose, il faut l’autoriser à ne pas le faire.
L’inverse est vrai : si l’on oblige quelqu’un à faire quelque chose, il y a de fortes chances qu’il ne le fasse pas (hors contrainte imposée par le travail).
Dans la Résidence ou j’exerce, j’étais excédé, chaque fois que j’allais dans le local poubelle de trouver fermée la porte à double tour (quel intérêt à voler les ordures, les poubelles à la rigueur, et encore…).
Je fermais donc systématiquement à un tour cette porte fatidique. Jusqu’au jour ou le mouvement s’inversa, la porte restait de plus en plus fermée à simple tour.
J’usqu’au jour, où le Syndicat des copropriétaires ferma la résidence avec un superbe portail coulissant vert, un feu clignotant jaune et une lampe halogène.
Mon esprit tordu se vengea de façon potache : je décidais de fermer la porte des poubelles à double tour (des fois qu’on nous volerait nos poubelles… Non mais !).
Quelques temps plus tard, une résidente me fis la remarque : »Il y a quelqu’un qui ferme la porte du local à poubelle à double tour, et de rajouter, ce n’est pas vous ? Moi de répondre illico Non bien sûr.
Moi de pouffer de rire intérieurement.
L’Injonction Paradoxale, c’est ça !
P. S. : Le comportementalisme a une démarche sensiblement différente de la psychanalyse, quoique…
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25/08/2011
Radioactivité au cimetière d’Escoublac
Source : http://www.unesourisetmoi.info/
Trouvé sur internet dans le Blog « La vie à La Baule »
Un article récent daté du 1 avril 2011.
"Pourquoi le cimetière d'Escoublac a une radioactivité anormalement élevée ? Les experts sont perplexes. C'est pourtant simple : un certain nombre d'ouvriers de la mine d'uranium de Piriac étaient contaminés et certains habitaient La Baule. Donc, ils furent enterrés à Escoublac. Ce sont leurs ossements qui émettent cette radioactivité un peu élevée (mais sans danger) : et cela va encore durer 3500 ans !!!!"
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24/08/2011
Médecin d’Etat Civil
Source : http://art-maniac.over-blog.com/article-2953514.html
Au début de ma carrière, je fus, pendant quelques années, "Médecin d'Etat Civil" adjoint d'une commune de l'agglomération prés la Grande Ville.
Concrètement, cela consistait a établir les constats de décès et essayer, dans la mesure du possible, de s'approcher le plus possible du diagnostic du décès (c'est très loin du métier du Médecin Légiste, spécialité hospitalière presque plus légale que médicale), tout cela à des fins statistiques.
La façon la plus simple de constater le décès est de vérifier le réflexe pupillaire, avec une lampe, à la mort la pupille ne réagit plus à la lumière le mort est en mydriase bilatérale (les yeux dilatés), le test de la glace que l'on place sous le nez est beaucoup moins pratique.
D'ailleurs autrefois, le croque mort, pour vérifier la mort de la personne, croquait littéralement un orteil.
Une hantise humaine, être enterré de son vivant, cela évoque les "contes extraordinaires" d'Edgard Allan Poe. Pour cela il existe un délai d'inhumation de 24 h c'est l'article R.361-13 du Code des communes (Les dimanches et jours fériés ne sont pas pris en compte dans le calcul de ces délais).
Cela m'a permis de voir quelques réalités troublantes et crues qui permettent de toucher la vraie vie, la réalité, pas l’illusion, les fausses valeurs, dans laquelle vivent un bon nombre de gens.
Quelques exemples frappants :
- Suicide chez une fille de douze ans autopsiée sur la demande des parents.
- Demande, par la famille, de briser la rigidité cadavérique car le corps était recroquevillé sur lui même.
- Deux ruptures de varices œsophagiennes le même jour l'un, chez lui, dans un lit médicalisé, d'un cancer du foie, l'autre, chez lui, avec l'hématémèse et les bouteilles autour du corps (diagnostic cirrhose du foie).
- Lors du décès d'un malade sa femme me demande si on meurt à l'heure de sa naissance.
- sur réquisition de la police, en garde, une dame de 80 ans trouvée morte dans sa douche, le nez déformé, le décès n’étant pas récent (comment le dater : au pif, cela n’a aucune importance dans ce cas et permet de délivrer le permis d’inhumer, de toutes les façons la dame est bien morte et de mort naturelle.
- Sur réquisition de la police, en garde, une dame de 80 ans retrouvée morte allongée dans sa cuisine (jour du décès probable la veille ou le jour même, heure du décès inconnu).
- Sur réquisition, décès d’une jeune fille de 20 ans écrasée par un bus.
La mort fait peur, la maladie aussi, il est dit qu'un bon nombre de médecins ont fait des études de médecine pour conjurer cette peur, cette phobie, cette nosophobie. Mais, heureusement, toutes les maladies ne sont pas mortelles, la grosse majorité d’ailleurs ne l’est pas, mais il existe des pathologies qui sont de véritables saloperies.
Le Médecin de Ville est beaucoup moins confronté à la mort, de nos jours, qu’autrefois, car on meurt beaucoup plus à l’hôpital ou en Maison de Retraite.
Illustration VARANDA : http://petitpierrot.vefblog.net/7.html
Il y a peu de chance que l'on amène quelque chose dans l'autre monde (s'il existe).
La seule égalité qui existe pour les êtres humains, c'est l'égalité devant la mort. Le reste n'est que poudre aux yeux.
19:12 Publié dans Anecdote, Culture, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
THANATOFRANCE – Ecoles et Préparation au Diplôme National de THANATOPRACTEUR.
Image issue de l'en tête du site Thanatofrance
Dans la série le site du jour, je vous propose aujourd’hui Thanatofrance.
L’intitulé lu sur le site :
"Souhaitant promouvoir la profession de thanatopracteur et d'élaborer également une aide aux étudiants thanatopracteurs, des thanatopracteurs professionnels ainsi qu'un collège de thanatopracteurs avons souhaité mettre en ligne ce site qui nous l'espérons vous apportera toutes les aides en vue de la préparation au diplôme National de Thanatopracteur. Toutes suggestions étant bien venues ! – Le Président THANATOFRANCE. 21, Rue Hôtel des Postes 06000 NICE. Siret : 50778661400010 – APE : 9499Z."
http://thanatofrance.wordpress.com/
18:40 Publié dans Culture, Le site du jour, Médecine, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
13/08/2011
Un médecin migrateur : Passage de la version d’HelloDOC de la version 5.55 à la version 5.60
Oiseaux migrateurs
J’ai franchi pas hier, vendredi 12 août, j’ai migré de la version 5.55 à la version 5.60 de mon Logiciel Médical HelloDOC.
Cela ne m’a demandé que… 5 h au téléphone.
J’ai tout eu, entre les problèmes d’installation (car j’avais fait une partition de mon disque dur et, tout naturellement installé HelloDOC sur D : alors que la 5.60 l’installe HelloDOC sur la partition C :.
2 h au téléphone, le matin, et ce premier problème est, pratiquement résolu.
Restait a terminer ce problème d’installation, ce fut fait après la désinstallation des deux versions d’HelloDOC,(et oui, les deux versions d’HelloDOC cohabitaint visiblement mal) désinstalladion des deux versions suivie la réintallation de la version 5.60, la bonne. Ce fut traité assez rapidement.
Mais restait à résoudre un problème de taille : Je n’avais plus de télétransmission !
Après 3 h au téléphone, l’après-midi, tout marchait nickel chrome.
Résultat des courses, 5 h au téléphone pour migrer de la version 5.55 à la version 5.60 d’HelloDOC.
Il faut reconnaître qu’il y avait des problèmes de taille dont j‘étais en partie responsable :
- D’abord je suis en RTC (bas débit) au niveau de ma connexion Internet.
- J’avais fait une partition et installé HelloDOC 5.55 sur la deuxième partition : la partition D :.
Je dois remercier la patience et l’efficacité de la Hot Line d’HelloDOC.
C’est tout à l’honneur de la société Imagine Editions qui commercialise le Logiciel HelloDOC.
Je peux repartir en vacance, tranquille, pour une semaine, cela fait un souci en moins pour la rentrée.
Heureusement que la société Imagine Editions a eue l’intelligence de faire la migration pendant les vacances.
Devançant ainsi la migration des oiseaux :
"Au début de l'automne, beaucoup d'oiseaux migrent sur de longues distances, principalement depuis les zones tempérées, vers le sud, puis reviennent vers le nord au cours du printemps." Wikipedia - http://fr.wikipedia.org/wiki/Migration_des_oiseaux
HelloDOC : Le Logiciel du Médecin (Logo)
Imagine Editions (Logo)
07:32 Publié dans Actualité, Anecdote, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (4)
31/07/2011
Blog au repos
Pour pouvoir aller, toute la journée, au...
Bon, j'exagère un peu ;-)
Mes pensées vont, aussi, à ceux qui restent.
Nota Bene : Je suis profondément désolé de pas avoir répondu aux derniers commentaires, je sais, ce n'est pas bien et je n'ai aucune excuse.
11:50 Publié dans Actualité, Blog, Humour, La pensée du jour, Loisirs, Santé, Société, Vie pratique, Voyage, Web | Lien permanent | Commentaires (2)
21/07/2011
Une semaine avant les vacances
-« Allo docteur, comment allez-vous ? »
Après cette question pertinente mais néanmoins gentille.
Le patient embraye : « Quand prenez-vous vos vacances ? »
-La semaine prochaine.
-Je viendrai en fin de semaine.
-Evitez le vendredi.
D’abord, dans mon métier, j’ai horreur que l’on me demande si je vais bien : je ne peux qu’aller bien, et puis ce sont les patients qui sont sensé être malade, pas moi.
Ce patient à une ordonnance à renouveler pour trois mois et trouve le dernier moment pour se la faire renouveler ses médicaments, je dirai, presque le dernier jour (je ferme vendredi, j’en peux plus).
13:18 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Humour, La pensée du jour, Loisirs, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (9)