Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/11/2008

Country Music

00:06 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, culture, société

26/11/2008

Les temps changent

Photobucket

 

Les temps changent, rien n'est plus comme avant.

Les progrès dépassent la médecine, la médecine cours après les progrès.

Dernièrement un couple est venu me rapporter, lors d'une consultation, leur perception du suivi de la grossesse et leur vécu de l'accouchement en France actuellement.

Lors du suivi de la grossesse, la perfection. C'était une grossesse à risque, plus de 40 ans, suivi méticuleux et rigoureux, prises de sang, échographies, scanner de mesure du bassin, rien n'est oublié.

A l'accouchement, tout bascule. Terme dépassé : Terme + 2 on décide de déclencher pourquoi ? Une tension un peu élevée et un bébé qui ne bouge pas à l 'échographie, il est dit à la mère texto : « oui mais s'il venait de dormir, comme un bébé dort 40 mn par heure, on repassera... » La décision de déclencher est prise. Le gel de prostaglandine est posé dans le cul de sac postérieur du vagin, et quelques temps plus tard, les contractions commencent, quelques heures plus tard, miracle, le travail commence, les douleurs continuent.

Enfin après la pose de la péridurale, survient l'accouchement un peu dans la panique vers la fin, la sage femme est obligée d'appeler le médecin, car la tête ne sort pas sous les poussées et la fréquence cardiaque du bébé chute au monitoring. Le médecin arrive, pose les cuillers, fait un épisiotomie et sort le bébé ; celui-ci est cyanosé, on lui coupe le cordon, l'essuie, il crie et on le pose sur la mère. Ce n'est que quelques temps plus tard que l'on se rendra compte que le bébé... a fait son méconium.

Tout le monde s'est occupé de la mère en occultant le bébé.

Le suivi de la grossesse fut fabuleux mais l'accouchement fut moins glorieux.

Notre époque féconde des enfant dans des conditions rocambolesques PMA FIV (ce qui est plutôt une bonne chose) et les fait naître encore dans des conditions rocambolesques, ce qui est moins glorieux, tout au moins à en croire le vécu raconté par ce couple.

Ce qui est interressant à noter c'est que, tout au long de l'accouchement, les parent ont eu droit à plein d'explications, parfois contradictoires ,le personnel pensant ainsi se couvrir des procès en responsabilité médicale, mais cela n'a visiblement pas empécher une certaine frustration,  parfois, avant de parler, il faut écouter. Heureusement tout s'est bien terminé.

Les progrès dépassent la médecine, la médecine cours après les progrès.

 

Le Bébé et l'Eau du Bain

23/11/2008

Mandriva 2009

Pour la PREMIERE fois je viens de réussir à me connecter en WiFi sous Mandriva linux 2009 avec mon Ordinateur Portable Lenovo IdeaPad Y510. Qui plus est sans installation avec le Live CD que j'ai téléchargé GRATUITEMENT et LEGALEMENT aujourdh'hui.

La preuve !

 

Photobucket

Le bureau 3 D est impressionnant.

22/11/2008

La Crise

mardi 30 septembre 2008 invitée de Jean Luc Hees sur Radio Clasique Elisabeth Guigou Député socialiste de Seine-Saint-Denis et vice présidente de la commission des affaires étrangères.

 

 

 

Pour les plus curieux d'entre vous, pour une fois, le cursus est intéressant (intéressant, au sens noble du terme s'entend)

Sources : Wikiédia.

 

21/11/2008

Gnarls Barkley "Crazy"

Merci à Laure pour la découverte de ce clip, dans son commentaire sur le test projectif de Rorschach. Je ne connaissais que la mélodie.

 

La vidéo est purement géniale, y compris du point de vue Psy.

 

Haochen Zhang

Le piano serait-il plus performant, pour ce type de mélodie, que la guitare, même avec une guitare modifiée et une technique instrumentale évoluée...

 

Ah, Bah !

 

 

Adam Fulara

Glenn Gould

Actuellement je suis en train d'écouter en boucle ce premier prélude et fugue de JSB (Bach) interprété par Glenn Gould , c'est la fin, la chute de ce morceau, que je trouve particulièrement géniale et simplement délicate... les 5 dernières notes  décrescendo-pianissimo ; ce regretté et si particulier interprète, agoraphobe total, à partir du milieu de sa vie, qui s'était fait construire chez lui, par sa maison de prod, un studio d'enregistrement. Il répondit, une fois, à son patron qui le critiquait d'entendre sa voix sur les enregistrements, car il chantait en jouant (tellement il vivait sa musique), "mettez-moi un masque d'aviateur" !

 


 

 

Maurane qui chante Glenn Gould, un poeme

 

12:01 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : musique

16/11/2008

Quand le Yaourt Bulgare rend la Vache Folle

11:28 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : humour, vidéo, gastronomie

15/11/2008

Une dépression par procuration

Photobucket

 

 

Tout le monde connait le syndrome de Munchausen par procuration. C'est un peu ce que j'ai diagnostiqué, récemment, en consultation, en beaucoup moins grave et plus amusant (enfin pas tout à fait concernant la patiente).

Une femme la soixantaine viens me consulter, car sa fille divorce, or elle aimait bien son gendre et ne pouvait se faire à l'idée de ce divorce, il faut préciser que cette patiente, dans son jeune âge, avait vécu un divorce pénible, celui de sa mère (donc un divorce... par procuration), et ou son père l'avait abandonnée avec sa mère.

Cette patiente est tellement gentille quelle va même jusqu'à aller faire le ménage chez son gendre qui occupe l'appartement du couple en voie de dissolution.

Cette patient consulte car elle est fatiguée le matin, n'a plus goût aux choses et a des idées suicidaires (son scénario est au point : les médicaments).

Bref, comme elle dit, ça me rappelle quand j'avais fait ma dépression.

 

Cette patiente est en train de faire une dépression par procuration.

 

09/11/2008

L'ami Ricoré*

08/11/2008

Linux pour les nuls

Photobucket

07/11/2008

L’arrêt Blanco

Photobucket

Serge Blanco : www.francerugby.fr/

 

En 1873, un ancêtre du célèbre rugbyman Serge Blanco, rugbyman lui-même, fit un arrêt remarquable : connu sous l’expression mémorable d’arrêt Blanco.

NON, c’est trop beau pour être vrai !

Blanco (Homonymie) Arrêt Blanco, rendu le 8 février 1873 par le Tribunal des conflits, est considéré comme le fondement du droit administratif français. Source : Wikipédia.

Trouvé et pompé littéralement, cluster par cluster, sur le Blog de Maître Eolas : « Journal d’un avocat ».

 

 

Photobucket

Wagonnet : www.rail.lu/

 

Arrêt Blanco.

Le 3 novembre 1871, une fillette insouciante du haut de ses cinq ans et demi, et totalement ignorante que le destin du droit l'a marquée de son sceau, marche dans les rues de Bordeaux. Mais le malheur va frapper la petite Agnès Blanco, sous forme d'un wagon de la manufacture des tabacs de Bordeaux, poussé sans prudence par Henri Bertrand, Pierre Monet et Jean Vignerie, employés de cette manufacture. Le wagon va renverser Agnès et lui passer sur la cuisse, qui devra être amputée. Le père d'Agnès va assigner en justice devant le tribunal judiciaire les trois employés et l'Etat, en la personne du préfet de la Gironde, Adolphe Jean. Le tribunal se déclare compétent, et le préfet de la Gironde, partie au procès et qui avait soulevé cette incompétence, prend un arrêté de conflit, que diable, on n'est jamais mieux servi que par soi même.

Le 8 février 1873, le tribunal des conflits, avec la voix de départage du Garde des Sceaux Jules Dufaure pour rompre l'égalité, va donner compétence au juge administratif…

C'est l'arrêt Blanco.

Le droit administratif est né, il est majeur, et indépendant du droit privé, son père naturel. Désormais, il ne s'agit plus seulement de juger de la légalité des actes de l'administration, mais aussi de condamner l'Etat pour les dommages que cause son action. L'Etat devient responsable.

Aujourd'hui encore, le droit administratif fait partie de la branche du droit public, séparée du droit privé. Les juristes se divisent eux même, en imitation, entre publicistes et privatistes.

Les publicistes étudient et enseignent la Constitution, le droit international public (droit des relations entre Etats), mais plus prosaïquement aussi les contrats administratifs, les marchés publics, l'urbanisme, le droit fiscal, le droit de l'environnement, entre autres. Bref tous les droits où une des parties au moins est l'Etat au sens le plus large. Les privatistes quant à eux se consacrent aux droits où l'Etat n'est pas en cause : droit des contrats, droit du travail, droit de la famille, droit des successions, droit commercial...

La pédagogie de Maître Eolas rend le Droit intelligible, compréhensible, voire… intéressant.

 

Je ne saurais trop vous conseiller de lire le post de Maître Eolas « Blogueurs et Responsabilité Reloaded ». Qui pourrais vous éviter quelque « petits » ennuis lors de vos rédactions bloguesques.

02/11/2008

Le vin du dimanche

Photobucket

Chateau Coufran : www.chateau-coufran.com/

 

"Propriété de la famille Miailhe depuis 1924, le vin du Château COUFRAN est atypique pour le médoc du à son encépagement original de 85% de merlot".

Le Merlot est l'encépagement des Pomerols (ntdrl).

Un trés "honnète" Haut-Médoc au rapport qualité prix exceptionnel. Je recommande, entre autre, le 1999 que je suis en train de déguster.

A votre santé !

Peut-on soigner ses proches ?

Photobucket

 

 

 

 

 

Suite à l'article de Lawrence Passmore sur son Blog Grange Blanche détaillant une prise en charge « familiale » un peu aléatoire, je  pense  qu'il n'est pas totalement impossible, pour un Médecin Généraliste, de soigner ses proches et même le plus proche de ses proches, je veux dire... soi-même.

 

Autant, à mon humble avis, un Médecin Généraliste peut recourir à ce type de pratique pour le moins acrobatique, je pense que cela doit être plus difficile pour un Médecin Spécialiste. D'abord parce que le Médecin Généraliste connait « toute » la médecine, alors que le Médecin Spécialiste connaît surtout « toute » sa spécialité, il n'a cependant pas oublié... « toute » sa médecine, et qu'ensuite le Médecin Génélaliste a l'habitude, c'est son métier, de coordonner les soins et de faire, comme en œnologie, un assemblage des divers traitements et des mélanges, parfois détonants, des différentes molécules.

 

Si vous avez toujours envie de soigner un de vos proches, pour cela, il est absolument impératif de réunir un ensemble de plusieurs critères indispensables pour éviter de courir à la catastrophe :

 

  • Avoir du recul vis à vis du proche soigné, au point de vue médical, il faut considérer le proche (y compris et surtout pour soi , si l'on montre la moindre velléité à vouloir se soigner) comme un malade et le corps proche comme de la chair du sang et de l'os, bref, il faut être... inhumain.

  • Se faire payer avec feuille de sécurité sociale ou télé transmission (sauf pour soi-même), un malade « normal » paye en contrepartie de la prestation des actes médicaux, ainsi il ne se sent pas redevable.

  • Garder une certaine discrétion vis à vis de l'entourage, je ne parlerai pas ici de secret médical, quoique, mais plutôt de respect du proche et surtout de prudence... vis à vis de... l'entourage.

  • De ne surtout pas s'attendre à une quelconque reconnaissance, vis à vis de l'entourage, le proche étant, lui, le plus souvent, reconnaissant.

  • Passer la main au spécialiste, comme on le ferait vis à vis d'un quelconque patient, avec, bien entendu, un courrier de « recommandation » : «Monsieur et cher confrère, je vous envoie ma tante qui aurait pu être mon oncle si... ».

  • Si la maladie s'avère chronique, ouvrir un dossier médical tant papier qu'électronique, tout comme on le ferait pour un patient lambda.

  • Si la situation dérape, savoir, dans ce cas, tout en assurant de façon responsable, la continuité des soins, adresser le proche à un autre confrère Médecin Généraliste, avec une copie du dossier médical et en gardant surtout toutes les pièces originales du dossier médical et cela en respectant le délai légal (trente ans pour un adulte et trente ans plus l'âge à la majorité pour un enfant). On n'est jamais assez prudent...

 

Cela m'arrive de me soigner, mais je recours au spécialiste dès que nécessaire (à chaque fois, avec moi, la sécurité sociale fait des économies).

 

J'ai soigné mes deux filles, mais pareillement, je les ai adressées, dans les délais, aux bons spécialistes, rassurez-vous, je n'allais pas opérer de l'appendicite une de mes filles sur la table de la cuisine.

 

J'ai accompagné « jusqu'à la fin » mon beau-père ainsi que la grand-mère de ma femme, mais c'était au début de ma carrière ; je sais que j'ai fait du bon boulot, mai je ne pense pas que je le referais maintenant, car c'est une pratique « un peu » stressante.

 

Si je me suis comporté comme cela, c'est que toutes les règles, je dis bien toutes les règle citées plus haut était respectées, TOUTES sans exception.

 

 

 

Maintenant, si l'envie vous en prend, bon courage !

 

 

 

 

Photobucket

La mouette, mascotte d'OpenOfice.

 

Texte rédigé grâce à OpenOffice 2.4.1*.

 

* Cette suite bureautique de qualité professionnelle comporte tous les outils nécessaires à la plupart des utilisateurs : traitement de texte, tableur, présentation, base de données.

La migration vers OpenOffice.org est totalement transparente puisque les documents créés avec la suite de Microsoft sont entièrement compatibles avec cette solution gratuite, même les fichiers les plus anciens. Lorsque cela est nécessaire, il est possible d'enregistrer vos documents dans un format Microsoft Office lisibles par vos collaborateurs qui n'auraient pas encore franchi le pas.

www.01net.com/

 

28/10/2008

Zona

Photobucket

Zona thoracique Crédit Photo : Wikipédia

 

Un patient, militaire, gradé, retraité, dont la femme est institutrice, elle aussi retraitée, viens me voir à la consultation, me disant :

-Regardez ce que j’ai, qu’es ce que c’est ?

-Moi de répondre : mais, c’est un zona !

Il existe maintenant un traitement du zona et surtout préventif des, parfois, terribles douleurs post zostériennes (surtout après cinquante ans), c’est un antiviral. Le plus récent est le VLALCICLOVIR (ZELITREX*). C’est aussi un traitement très efficace du zona ophtalmique et de ses redoutables atteintes de la cornée.

Ce patient, ayant plus de cinquante ans, je lui prescris du ZELITREX*.

Je le revois quelques temps plus tard :

-Alors, comment ça va ce Zona ?

-Je suis guéri.

-Moi (flatté) : c’est beau la Médecine !

-Le patient de répondre : J’ai été voir un guérisseur.

-Vous avez pris votre traitement au moins ?

-Oui.

Qui de nous deux, le guérisseur ou moi, avons guéri ce patient ?

 

 

Pour plus de renseignements : http://fr.wikipedia.org/wiki/Zona

 

un site surprenant que je ne saurait trop vous déconseiller surtout en cas de Zona ophtalmique :

http://www.guerisseur-magnetiseur.fr/zona.php

 

14/10/2008

Informatique : mes débuts, mes joies, mes emmerdes*

Photobucket

 

 

 

« Patients, médecins, qu’est ce que les nouvelles technologies ont changé pour vous ? »

 

Cet article rentre dans le cadre du Troisième Carnaval des Blogs Médicaux.

 

La fée informatique a débarquée dans mon Cabinet Médical en 1998, avec Windows 9x (plus communément appelé Windows 98), lors de l'instauration de la télé-transmission.

Il faut dire, en l'espèce, que si la télé-transmission a marché, comparé au flop du dossier médical papier, c'est que le Patient, tout comme le Médecin Généraliste y trouvait son compte, je veux dire, par là, le remboursement du Patient et des CMU (Couverture Médicale Universelle) pour le Médecin, en quatre jours, par la télé-transmission, au lieu d'un mois pour le Patient et quatre mois concernant le Médecin, pour les feuilles de soins papier (FSP). On peut raisonnablement extrapoler que le Dossier Médical Personnalisé (DMP) risque, lui aussi, de faire flop...

Ce qu'a changé l'arrivée de l'informatique dans mon exercice professionnel ? Des tas de choses :

 

Cela me soulage des tâches répétitives pour ce qui est des ordonnances (renouvellements d'ordonnances). Le traitement de texte permet de faire un courrier propre avec insertion du traitement médical du patient dans la lettre au correspondant par... copier collé.

 

Un effet surprenant de l'informatisation est le fait que je ne commande plus d'ordonnance (sauf pour les ordonnances sécurisées), puisque je les fais moi même grâce au traitement de texte inclus dans mon Logiciel Médical Hello DOC.

 

Photobucket

 

Un autre effet surprenant de l'informatique concerne les erreurs, il serait logique de penser que l'informatique met à l'abri des erreurs, eh bien c'est faux !

 

Avant l'informatisation, je me souviens avoir confondu, une fois du SOLACY (souffre + Vitamine A) avec du SOLUCETYL (aspirine), je remercie le pharmacien de m'avoir appelé.

 

Photobucket

Cette erreur 404 n'est pas sans rappeller la campagne de communication des Lanboratoires Pfizer sur le Tahor* ICI.

 

Après l'informatisation l'erreur est maintenant de se tromper de ligne dans le choix de la médication, ce qui a pour conséquence de multiplier ou diviser par deux la posologie ou... de se tromper carrément de médicament.

 

L'arrivée de l'informatique, avec la peur de ce que cela pouvait représenter, m'a poussé à « m'initier » à la micro informatique :

 

Photobucket

 

  • apprendre à manipuler la Bête qu'était Windows 98 et sa fabuleuse disquette de démarrage de 1,44 Mo qui utilisait une RAM-Disk de 2 Mo (utilisant la mémoire vive des barrettes de mémoire) où étaient décompressés les fichiers de démarrage.

  • Apprendre quelques notions de DOS pour, entre autre, intégrer le pilote du lecteur de CD Rom à la disquette de démarrage (sans pilote, pas de de démarrage !).

 

Du coup, Il était facile de dériver sur quelques notions de programmation en Qbasic et d'apprendre un peu d'HTML.

 

Photobucket

 

Il faut dire que mon intérêt pour la micro informatique est venu du fait que, ayant acheté mon premier ordinateur à Carrefour, (c'était un ACER, un ordinateur portable avec 2 Go de Disque Dur, 32 Mo de RAM que j'avais porté à 64 Mo, et un Pentium cadencé à 133 MHz), ayant eu quelques « petits soucis », l'appel à la hot line se transforma en... un conseil de formatage. La cata fut qu'il me fallut déployer une fabuleuse énergie pour que je finisse par comprendre comment réinstaller Windows 98. C'est depuis ce temps là que je suis devenu le roi du « formatage – réinstallation ».

 

C'est cet « incident » qui m'a rendu totalement autonome au niveau informatique.

 

Puis ce fut la découverte du logiciel libre avec le système d'exploitation Linux et ses nombreuses distributions aux noms exotiques (à l'époque Mandrake devenue Mandriva, Red Hat...), autrefois très difficiles à installer, maintenant Mandriva, Ubuntu, SUSE, Fedora...

 

Linux

 

Pour l'instant je ne suis pas, encore, tombé sous les sirènes du Mac, bien que parfois...

 

Une petite anecdote pour terminer cette partie informatique un peu technique. A l'époque, je me penchais sur le DOS, pour comprendre la notion de RAM-Disk. Il est possible de créer ainsi un disque virtuel pris sur la mémoire vive (mémoire RAM représentée par les barrettes de mémoires). Avec un esprit pervers je fixais délibérément un RAM-Disk supérieur à la quantité de mémoire vive (les barrettes de mémoire = la RAM) de l'ordinateur ; naturellement au redémarrage de celui-ci, j'ai eu droit a un message sibyllin du style « je n'ai plus de mémoire ».

 

L'informatique, c'est comme la médecine, quand on a saisi comment fonctionne un mécanisme, on peut utilement intervenir sur lui pour le réparer ou pour le... bloquer.

 

L'ouverture de mon blog après la lecture d'un article du Quotidien du Médecin sur Grange Blanche et Zeclarr, ne viendra que bien plus tard.

 

En à peu près dix ans d'aventure informatique, j'aurai donc connu, et utilisé, pour l'instant, à mon cabinet, trois systèmes d'exploitation : Windows 98, Windows XP et Windows Vista, qui tourne actuellement depuis 3 mois. En attendant le futur Windows Seven... pour 2010.

 

Photobucket

 

Sans compter quelques virus, uniquement chez moi en ADSL. Il faut dire qu'a mon cabinet je suis en RTC (bas débit), sans antivirus (comment pourrais-je le mettre à jour sans l'ADSL ?) et sans autre connexion Internet que celle servant à la télé-transmission.

 

Etiologie d'un Virus

 

Pour ce qui est des patients, certains me parlent de « choses » lues sur le Net, cela ne me gène pas, parfois, le débat est relancé intelligemment. Plus souvent, c'est moi qui conseille la lecture d'articles sur le Net, et je dois bien reconnaître que, assez souvent, à mon grand dam, je ne suis pas écouté...

 

Internet et Médecine

 

Au début, je pensait que Monsieur l'Ordinateur allait me gêner dans l'intimité de la relation Médecin Malade. Dans la mesure ou l'écran de l'ordinateur est sur le côté, ce n'était pas trop gênant, et très rapidement j'ai trouvé mes repaires.

 

Très rapidement, aussi, les patients ont pris goût à la télé-transmission. Tant et si bien que quand je suis en panne informatique, ils me tendent quand même la carte vitale. Fait amusant, devant le nombre de cartes à leurs disposition, certains se trompent de carte, et me tendent... la carte bleue, un patient d'origine espagnole , mais naturalisé, me tendis même, un jour, sa carte d'identité.

 

Carte Vitale

 

En fin de compte, j'y songe maintenant, si je suis informatisé, je le dois à Roland Moréno le génial inventeur de la carte à puce, je l'appelle avec respect : la puce à Moreno.

 

 

 

Version 2.0

 

Hipppocrate

Hippocrate

 

Aprèrs l'intervention de Marion et la lecture de sa participation au carnaval dans son blog cris-et-chuchotements , son trés bon article m'amène, moi aussi, surtout pour le généraliste que je suis, à confirmer que pour le diagnostic médical pur, je travaille... à l'ancienne ; je ne dispose, comme outils, que d'un stétoscope, un appareil à tension, une lampe et un otoscope.

Je fais mon diagnostic de généraliste
- grâce à l'interrogatoire à 80%, pour les consultations psychiatriques c'est du 100%
- grâce à l'examen clinique à 10%
- grâce aux examens para-clinique à 10%

Il est donc exact que dans ce cas, l'informatique, bien que fascinante... n'intervient pas beaucoup.

Dommage.

 

 

* Mon titre est inspiré de la chanson de Charles Aznavour - Mes emmerdes.

 

L'enfant et la toute puissance

Photobucket

13/10/2008

Un vaccin contre la connerie !

Vaccin Antigrippal

 

 

C'est la saison, le vaccin antigrippal nouveau viens d'arriver.

Cette année, une nouveauté, on a changé d'imprimé ! Car les hommes qui nous gouvernent ont mijotés quelque chose de REVOLUTIONNAIRE.

Cette année, c'est les infirmières qui s'y colleront pour les vaccinations.

Résultat des courses, ce matin une patiente viens me voir, il faut renouveler son ordonnance pour sa trithérapie... antihypertensive, et tout naturellement, elle demande au « personnel de santé » que je suis, de lui faire sa vaccination. C'est mon premier vaccin de la saison. Mais elle vient avec le vaccin, car avec cette mesure à la noix, elle est passé directement par la case pharmacien. Celui-ci, ne pratiquant pas de vaccinations, lui a refilé une seringue que je n'aime pas, et, oh stupéfaction, en ouvrant la boite... je tords l'aiguille ! L'aiguille est en plus vraiment grande. Je la détors et me débrouille pour faire le moins mal possible à cette patiente.

Habituellement, cela va certainement vous surprendre, vacciner est un « plaisir » pour moi, là ça tiens du supplice. Le plaisir d'un vaccin bien fait me comble de satisfaction. De temps en temps un acte manuel cela change du travail intellectuel, cela permet une pause dans l'enchainement des consultations.

Tout cela pour un vaccin compris dans la consultation, ça ne coûte même pas un cent d'euro à la Sécu.

C'est vraiment du n'importe quoi !

12/10/2008

Un Train Peut en Cacher un Autre

Photobucket

Crédit Photo : Archives Personnelles